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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Yamasawa, demi d'ouverture du Japon, positif au Covid-19 et forfait face aux Bleus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/xv-de-france-takuya-yamasawa-demi-d-ouverture-du-japon-positif-au-covid-19-et-forfait-face-aux-bleus_sto9013317/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Non, les Bleus ne pourront pas battre le record du nombre de victoires de suite au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-non-les-bleus-ne-pourront-pas-battre-le-record-du-nombre-de-victoires-de-suite-au-japon_sto9013373/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-non-les-bleus-ne-pourront-pas-battre-le-record-du-nombre-de-victoires-de-suite-au-japon_sto9013373/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Ibanez : "Nous aurons trois water breaks par mi-temps"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/test-match-raphael-ibanez-xv-de-france-nous-aurons-trois-water-breaks-par-mi-temps_sto9013336/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Ibanez : "Nous aurons trois water breaks par mi-temps"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/test-match-raphael-ibanez-xv-de-france-nous-aurons-trois-water-breaks-par-mi-temps_sto9013336/story.shtml
ou 4 rugby break par mi-temps.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Ibanez : "Nous aurons trois water breaks par mi-temps"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/test-match-raphael-ibanez-xv-de-france-nous-aurons-trois-water-breaks-par-mi-temps_sto9013336/story.shtml
ou 4 rugby break par mi-temps.
Il y a des joueurs qui vont souffrir, de ces conditions et de leur fin de saison
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Re: XV de France (partie en cours)
Les organismes des Bleus au défi de la canicule lors de Japon-France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-organismes-des-bleus-au-defi-de-la-canicule-lors-de-japon-france/1341365
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Re: XV de France (partie en cours)
Le pilier du Japon Inagaki perd "5 kilos à chaque entraînement"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2021/international-le-pilier-du-japon-keita-inagaki-perd-5-kilos-a-chaque-entrainement_sto9013445/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-les-bleus-un-vrai-test-face-au-japon/1341266
Pour les Bleus, un vrai test face au Japon
Face à des Japonais difficiles à situer depuis la dernière Coupe du monde, les Bleus « bis » ont l'opportunité de battre un joli record d'estime et de surfer sur leur insolente réussite.
De notre envoyé spécial à Tokyo, Renaud Bourel
« Ce que je sais, c'est que je ne sais rien », disait Fabien Galthié, citant Socrate, lors d'une conférence de presse post-Grand Chelem si haut perchée qu'on a craint qu'il y manque d'air. Appliquée à ses futurs adversaires, l'appropriation philo-sarcastique du sélectionneur eût été à propos. Car, effectivement, ce que l'on sait, au sujet de ce Japon-là, c'est que l'on n'en sait rien. Ou pas grand-chose. Sinon que quand il fait si chaud et si moite, comme attendu samedi après-midi à Toyota (8 heures du matin en France), à moins d'être né avec des extrémités palmées, le contrôle du ballon restera une préoccupation.
Pour les victimes d'insolations, rappelons que le quinze de France a traversé le globe, direction le Japon, donc, pour sa traditionnelle balade estivale. Un séjour express (deux tests seulement) qui aurait dû ressembler à une tournée de One Direction sans la sage décision de l'encadrement, à un an du début de la préparation au Mondial 2023, de laisser dans la glace l'essentiel de ses « chelemards ».
Les Bleus solides deuxièmes du classement IRB
Le bain de vapeur ne s'imposait pas à la majorité de ces coqs-là, rôtis par une saison sans fin. D'autant que contrairement à l'approche de la Coupe du monde précédente, le classement mondial n'est aujourd'hui plus un enjeu et les Bleus, solidement harnachés à la deuxième place, sont dans les clous de leurs propres exigences.
Non, depuis l'atterrissage sur l'archipel, il est davantage question de faire tomber le record du nombre de victoires d'affilée pour une équipe de France (. Un objectif honnête face à un adversaire qui continue de vivre sur les souvenirs d'un nul réussit à l'Arena (23-23) en novembre 2017, le scalp de Guy Novès pour trophée, une qualif en quarts de final de son Mondial en 2019 et qui a joué moins de dix matches depuis lors, dont 60 points encaissés à Dublin, en novembre 2021.
Période d'incubation
Bien sûr, à écouter la bleusaille, personne n'y pense, au record, même après que le patron a déclaré à un journal ami qu'il était permis d'être ambitieux puis de rétropédaler, deux jours avant la rencontre. Parce que s'il est une chose dont on ne se lassera pas avec cette génération, c'est l'idée que tout ou presque est à la portée de ses prétentions.
Galthié comparait ce périple à un nouvel incubateur. Rarement le dernier à incuber, le sélectionneur ressuscitait le souvenir du voyage en Australie, l'an dernier, et qui avait révélé, entre autres, Melvyn Jaminet. D'un oeil extérieur, cette double confrontation s'envisage comme une opportunité de retrouver Charles Ollivon avec ses galons, et pour lui d'emmener ses Bleus vers une neuvième victoire d'affilée historique. De quoi nourrir, au passage, le grand débat qui surgira cet automne, à savoir qui du choix originel ou de Toto le héros (Antoine Dupont) doit hériter définitivement du brassard en 2023.
Ces tests sont une occasion de relancer Matthieu Jalibert, absent du dernier Tournoi, derrière le manche de l'attaque française, avec le confort de son cornaque de club, Maxime Lucu, à la mêlée, pour une aide au tri d'un ballon qui donnera vite la sensation d'avoir été passé au monoï. Il y aura enfin l'excitation d'une association Moefana-Vakatawa au centre, plus confortable à contempler depuis les tribunes qu'au ras du gazon et dont on espère qu'elle fera renaître le Fidjien.
L'importance des conditions climatiques
Dans cette équipe de France au profil compétitif, séduisant, une inconnue plane sur le niveau d'une deuxième-ligne Flament-Jolmes où le premier nommé fait figure d'ancien, du haut de ses 7 sélections. Considérant les conditions climatiques, les Japonais ont promis d'imprimer un maximum de vitesse à leur rugby dans l'espoir de voir leurs hôtes se dissoudre dans l'étuve. Une sorte de haut les masques contre bas les casques serait à prévoir ?
À l'entraînement, cette semaine, on a beaucoup vu les demis de mêlée français monter de grandes chandelles dans les couloirs, les joueurs postés dans le champ profond, taper droit devant. Une manière de dire à leurs rivaux : « Alors comme ça, c'est vous la nouvelle égérie du "flair" ? », ou de se préparer à un scénario similaire à celui de la prestation nippone devant l'Uruguay (43-7), la semaine dernière.
Le staff a privilégié la mobilité à la puissance
Dans ses arbitrages de départ, le staff a privilégié la mobilité à la puissance avec pour cible la victoire dans la bataille du sol. Un secteur où les hommes de Jamie Joseph sont à l'aise, comme sur à peu près tout ce qui demande agilité et sens du sacrifice. Ce sera l'une des clés de contrariété de leur stratégie : ralentir leurs munitions sous peine de passer son temps à leur courir après, ce qui par ces chaleurs n'est recommandé pour personne. Après, comme écrivait Socrate, qui n'avait pas la clim : « Quand un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas. » Sauf si les Japonais frappent les premiers. Auquel ce cas, il faudra se résoudre à taper plus fort.
Pour les Bleus, un vrai test face au Japon
Face à des Japonais difficiles à situer depuis la dernière Coupe du monde, les Bleus « bis » ont l'opportunité de battre un joli record d'estime et de surfer sur leur insolente réussite.
De notre envoyé spécial à Tokyo, Renaud Bourel
« Ce que je sais, c'est que je ne sais rien », disait Fabien Galthié, citant Socrate, lors d'une conférence de presse post-Grand Chelem si haut perchée qu'on a craint qu'il y manque d'air. Appliquée à ses futurs adversaires, l'appropriation philo-sarcastique du sélectionneur eût été à propos. Car, effectivement, ce que l'on sait, au sujet de ce Japon-là, c'est que l'on n'en sait rien. Ou pas grand-chose. Sinon que quand il fait si chaud et si moite, comme attendu samedi après-midi à Toyota (8 heures du matin en France), à moins d'être né avec des extrémités palmées, le contrôle du ballon restera une préoccupation.
Pour les victimes d'insolations, rappelons que le quinze de France a traversé le globe, direction le Japon, donc, pour sa traditionnelle balade estivale. Un séjour express (deux tests seulement) qui aurait dû ressembler à une tournée de One Direction sans la sage décision de l'encadrement, à un an du début de la préparation au Mondial 2023, de laisser dans la glace l'essentiel de ses « chelemards ».
Les Bleus solides deuxièmes du classement IRB
Le bain de vapeur ne s'imposait pas à la majorité de ces coqs-là, rôtis par une saison sans fin. D'autant que contrairement à l'approche de la Coupe du monde précédente, le classement mondial n'est aujourd'hui plus un enjeu et les Bleus, solidement harnachés à la deuxième place, sont dans les clous de leurs propres exigences.
Non, depuis l'atterrissage sur l'archipel, il est davantage question de faire tomber le record du nombre de victoires d'affilée pour une équipe de France (. Un objectif honnête face à un adversaire qui continue de vivre sur les souvenirs d'un nul réussit à l'Arena (23-23) en novembre 2017, le scalp de Guy Novès pour trophée, une qualif en quarts de final de son Mondial en 2019 et qui a joué moins de dix matches depuis lors, dont 60 points encaissés à Dublin, en novembre 2021.
Période d'incubation
Bien sûr, à écouter la bleusaille, personne n'y pense, au record, même après que le patron a déclaré à un journal ami qu'il était permis d'être ambitieux puis de rétropédaler, deux jours avant la rencontre. Parce que s'il est une chose dont on ne se lassera pas avec cette génération, c'est l'idée que tout ou presque est à la portée de ses prétentions.
Galthié comparait ce périple à un nouvel incubateur. Rarement le dernier à incuber, le sélectionneur ressuscitait le souvenir du voyage en Australie, l'an dernier, et qui avait révélé, entre autres, Melvyn Jaminet. D'un oeil extérieur, cette double confrontation s'envisage comme une opportunité de retrouver Charles Ollivon avec ses galons, et pour lui d'emmener ses Bleus vers une neuvième victoire d'affilée historique. De quoi nourrir, au passage, le grand débat qui surgira cet automne, à savoir qui du choix originel ou de Toto le héros (Antoine Dupont) doit hériter définitivement du brassard en 2023.
Ces tests sont une occasion de relancer Matthieu Jalibert, absent du dernier Tournoi, derrière le manche de l'attaque française, avec le confort de son cornaque de club, Maxime Lucu, à la mêlée, pour une aide au tri d'un ballon qui donnera vite la sensation d'avoir été passé au monoï. Il y aura enfin l'excitation d'une association Moefana-Vakatawa au centre, plus confortable à contempler depuis les tribunes qu'au ras du gazon et dont on espère qu'elle fera renaître le Fidjien.
L'importance des conditions climatiques
Dans cette équipe de France au profil compétitif, séduisant, une inconnue plane sur le niveau d'une deuxième-ligne Flament-Jolmes où le premier nommé fait figure d'ancien, du haut de ses 7 sélections. Considérant les conditions climatiques, les Japonais ont promis d'imprimer un maximum de vitesse à leur rugby dans l'espoir de voir leurs hôtes se dissoudre dans l'étuve. Une sorte de haut les masques contre bas les casques serait à prévoir ?
À l'entraînement, cette semaine, on a beaucoup vu les demis de mêlée français monter de grandes chandelles dans les couloirs, les joueurs postés dans le champ profond, taper droit devant. Une manière de dire à leurs rivaux : « Alors comme ça, c'est vous la nouvelle égérie du "flair" ? », ou de se préparer à un scénario similaire à celui de la prestation nippone devant l'Uruguay (43-7), la semaine dernière.
Le staff a privilégié la mobilité à la puissance
Dans ses arbitrages de départ, le staff a privilégié la mobilité à la puissance avec pour cible la victoire dans la bataille du sol. Un secteur où les hommes de Jamie Joseph sont à l'aise, comme sur à peu près tout ce qui demande agilité et sens du sacrifice. Ce sera l'une des clés de contrariété de leur stratégie : ralentir leurs munitions sous peine de passer son temps à leur courir après, ce qui par ces chaleurs n'est recommandé pour personne. Après, comme écrivait Socrate, qui n'avait pas la clim : « Quand un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas. » Sauf si les Japonais frappent les premiers. Auquel ce cas, il faudra se résoudre à taper plus fort.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Matthieu-jalibert-un-fil-a-renouer-avec-l-equipe-de-france-face-au-japon/1341375
Matthieu Jalibert, un fil à renouer avec l'équipe de France face au Japon
L'ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert retrouve le numéro 10 des Bleus contre le Japon (samedi, 8 heures), huit mois après sa dernière titularisation avec l'équipe de France. Et il a faim.
Clément Dossin, à Toyota (JAP)
L'histoire de Matthieu Jalibert avec les Bleus ressemble à ce lacet de chaussure, pourtant pas bien usé, qui vous pète dans les doigts sans préavis. Agaçant. Comme si ses débuts contrariés face à l'Irlande, en février 2018, à seulement 19 ans - 30 minutes et une grave blessure au genou gauche - avaient donné le ton de sa relation au maillot bleu.
Depuis, le talentueux numéro 10 a déjà vécu plusieurs vies avec l'équipe nationale. Il y a ces moments où il a semblé bien installé dans la tunique de l'ouvreur numéro 1 : le Tournoi 2021 en l'absence de Romain Ntamack, blessé, ou le début de la tournée de novembre associé au Toulousain dans une combinaison « Jalimack » qui est déjà un vaporeux souvenir. Et puis il y a ces ellipses, ces « trous », le plus frustrant pour lui étant le dernier en date, ce Tournoi 2022 vécu de loin, le coeur en berne et les cuisses en capilotade.
Victime de pépins musculaires à répétition, Jalibert n'a pas participé à une minute du Grand Chelem et a vu Romain Ntamack, son grand rival, soulever le trophée en même temps qu'il faisait main basse sur le maillot floqué du numéro 10, réglant a priori la question du numéro 1 au poste pour un petit moment.
« Matthieu s'est énormément blessé, il a loupé beaucoup de matches. Là, il retrouve ses moyens, il est frais, il a envie »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Voilà pourquoi les deux matches qui arrivent au Japon revêtent pour Matthieu Jalibert un enjeu majeur. Renouer le fil de son histoire en Bleu, donc, mais aussi réaffirmer son statut aux yeux du staff : celui d'un numéro deux, ou numéro un bis, alors que la concurrence pousse fort derrière avec l'affirmation du futur Rochelais Antoine Hastoy, le retour en forme du Toulonnais Louis Carbonel - tous deux présents au Japon - et l'éclosion du Lyonnais Léo Berdeu, appelé lors du dernier Tournoi.
« Matthieu, disait jeudi le sélectionneur Fabien Galthié, on le retrouve comme un joueur qui a très faim. C'est un compétiteur. Il a vécu une fin de saison difficile, il s'est énormément blessé, il a loupé beaucoup de matches. Là, il retrouve ses moyens, il est frais, il a envie. Il fait partie de cette catégorie de joueurs qui sont très heureux de relever le défi. »
Cette semaine à l'entraînement, on a effectivement senti un Jalibert impliqué, appliqué dans la mise en oeuvre de la stratégie de dépossession chère au staff mais qui avait aussi des fourmis dans les jambes sur quelques ballons de contre-attaque.
« Matthieu n'est pas un mec qui va poser le jeu, il va mettre de la dynamite partout et quand tu es 9, il faut s'adapter à lui »
Maxime Lucu, demi de mêlée des Bleus
Dans les conditions bouillantes qui s'annoncent samedi au Toyota Stadium (35°C à l'ombre au coup d'envoi), toute la difficulté pour le Bordelais sera justement de trouver le bon équilibre entre une gestion précautionneuse des batteries collectives par un jeu au pied de qualité et des prises d'initiatives individuelles sans lesquelles Jalibert ne serait pas Jalibert.
Mercredi, évoquant sa relation à son ouvreur, le demi de mêlée Maxime Lucu confiait tout le bien qu'il pensait de son partenaire de club. « Matthieu n'est pas un mec qui va poser le jeu, il va mettre de la dynamite partout et quand tu es 9, il faut s'adapter à lui. C'est un mec qui doit toucher 15 à 20 ballons par match pour l'équipe dans l'avancée sinon il s'efface et ne prend pas de plaisir. Or, si Matthieu ne prend pas de plaisir, l'équipe joue mal. » Attention à ce que le bâton de dynamite, par forte chaleur, ne brûle pas les doigts et ne calcine pas les poumons.
Matthieu Jalibert, un fil à renouer avec l'équipe de France face au Japon
L'ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert retrouve le numéro 10 des Bleus contre le Japon (samedi, 8 heures), huit mois après sa dernière titularisation avec l'équipe de France. Et il a faim.
Clément Dossin, à Toyota (JAP)
L'histoire de Matthieu Jalibert avec les Bleus ressemble à ce lacet de chaussure, pourtant pas bien usé, qui vous pète dans les doigts sans préavis. Agaçant. Comme si ses débuts contrariés face à l'Irlande, en février 2018, à seulement 19 ans - 30 minutes et une grave blessure au genou gauche - avaient donné le ton de sa relation au maillot bleu.
Depuis, le talentueux numéro 10 a déjà vécu plusieurs vies avec l'équipe nationale. Il y a ces moments où il a semblé bien installé dans la tunique de l'ouvreur numéro 1 : le Tournoi 2021 en l'absence de Romain Ntamack, blessé, ou le début de la tournée de novembre associé au Toulousain dans une combinaison « Jalimack » qui est déjà un vaporeux souvenir. Et puis il y a ces ellipses, ces « trous », le plus frustrant pour lui étant le dernier en date, ce Tournoi 2022 vécu de loin, le coeur en berne et les cuisses en capilotade.
Victime de pépins musculaires à répétition, Jalibert n'a pas participé à une minute du Grand Chelem et a vu Romain Ntamack, son grand rival, soulever le trophée en même temps qu'il faisait main basse sur le maillot floqué du numéro 10, réglant a priori la question du numéro 1 au poste pour un petit moment.
« Matthieu s'est énormément blessé, il a loupé beaucoup de matches. Là, il retrouve ses moyens, il est frais, il a envie »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Voilà pourquoi les deux matches qui arrivent au Japon revêtent pour Matthieu Jalibert un enjeu majeur. Renouer le fil de son histoire en Bleu, donc, mais aussi réaffirmer son statut aux yeux du staff : celui d'un numéro deux, ou numéro un bis, alors que la concurrence pousse fort derrière avec l'affirmation du futur Rochelais Antoine Hastoy, le retour en forme du Toulonnais Louis Carbonel - tous deux présents au Japon - et l'éclosion du Lyonnais Léo Berdeu, appelé lors du dernier Tournoi.
« Matthieu, disait jeudi le sélectionneur Fabien Galthié, on le retrouve comme un joueur qui a très faim. C'est un compétiteur. Il a vécu une fin de saison difficile, il s'est énormément blessé, il a loupé beaucoup de matches. Là, il retrouve ses moyens, il est frais, il a envie. Il fait partie de cette catégorie de joueurs qui sont très heureux de relever le défi. »
Cette semaine à l'entraînement, on a effectivement senti un Jalibert impliqué, appliqué dans la mise en oeuvre de la stratégie de dépossession chère au staff mais qui avait aussi des fourmis dans les jambes sur quelques ballons de contre-attaque.
« Matthieu n'est pas un mec qui va poser le jeu, il va mettre de la dynamite partout et quand tu es 9, il faut s'adapter à lui »
Maxime Lucu, demi de mêlée des Bleus
Dans les conditions bouillantes qui s'annoncent samedi au Toyota Stadium (35°C à l'ombre au coup d'envoi), toute la difficulté pour le Bordelais sera justement de trouver le bon équilibre entre une gestion précautionneuse des batteries collectives par un jeu au pied de qualité et des prises d'initiatives individuelles sans lesquelles Jalibert ne serait pas Jalibert.
Mercredi, évoquant sa relation à son ouvreur, le demi de mêlée Maxime Lucu confiait tout le bien qu'il pensait de son partenaire de club. « Matthieu n'est pas un mec qui va poser le jeu, il va mettre de la dynamite partout et quand tu es 9, il faut s'adapter à lui. C'est un mec qui doit toucher 15 à 20 ballons par match pour l'équipe dans l'avancée sinon il s'efface et ne prend pas de plaisir. Or, si Matthieu ne prend pas de plaisir, l'équipe joue mal. » Attention à ce que le bâton de dynamite, par forte chaleur, ne brûle pas les doigts et ne calcine pas les poumons.
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France: comment les Bleus combattent la chaleur étouffante au Japon
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-comment-les-bleus-combattent-la-chaleur-etouffante-au-japon_AV-202207010337.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-comment-les-bleus-combattent-la-chaleur-etouffante-au-japon_AV-202207010337.html
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : quatre raisons de se lever tôt pour regarder Japon – France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-quatre-raisons-de-se-lever-tot-pour-regarder-japon-france-11499804.php
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Quinze-de-france-la-balade-nippone-de-william-servat/1341470
Quinze de France : la balade nippone de William Servat
En 2019, l'entraîneur des avants du quinze de France William Servat s'était rendu au Japon avec des membres de la FFR. Il a découvert, entre autres, une culture sportive de la rigueur et de l'excellence qui l'a touché jusque dans son idée de l'entraînement et avec laquelle il renoue à l'occasion de cette tournée d'été (Japon-France, ce samedi à 8 heures).
Souvent les mêmes mots reviennent : « partage », « moment », « ensemble », « convivial ». Une table et des potes, du rugby ou d'ailleurs, colorent presque toujours ses histoires. Certaines, parfois, sont moins légères et l'émotion change de teinte. « Le mémorial d'Hiroshima m'a vraiment marqué, raconte William Servat. Le malheur qui s'est abattu sur cette ville, c'est horrible. »
Les images, le récit du guide, la promiscuité d'un groupe confronté à une page d'histoire dramatique quand, le 6 août 1945 à 8 h 15, les Américains avaient largué leur bombe nucléaire sur la ville. « Quand vous faites 2 h 30 de visite, et que, pendant ces 2 h 30, personne ne dit un mot, que vous croisez des Japonais en pleurs... » L'un des visiteurs n'avait pas pu aller au bout. « Je ne dirai pas son nom. C'est quelqu'un de très fort pourtant, mais face à cette atrocité... »
« À l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer »
C'était au mois d'octobre 2019, en pleine Coupe du monde. La FFR avait dépêché des personnalités de la DTN à la rencontre de ses homologues nippons. L'ex-talonneur international (44 ans, 49 sélections) s'était greffé au voyage, chargé d'un retour d'expérience auprès du futur staff. Il se remémore le choc culturel, la chaleur de l'accueil, le goût du fugu, poisson rare cousin du « hérisson ». Mal préparé, il peut vous envoyer à l'hôpital, dans le meilleur des cas. « La Bûche » a surtout connu l'expérience locale ultime : un tremblement de terre en vrai. Un épisode de quelques secondes, très longues, suffisantes pour perdre quelques feuilles et deux bons litres de sueur.
« C'était à Tokyo. Une peur incontrôlable... Franchement, ça avait bougé fort (magnitude 5,7). J'avais descendu les 27 étages en courant, peur de rester bloqué dans l'ascenseur. L'immeuble vibrait tellement, je croyais que j'étais dans un manège. » C'est que les séismes sont assez rares d'où il vient, en Ariège. Il se marre et reprend : « Bon, à l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer. »
« Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines »
William Servat au sujet du judo
Bien sûr, l'objet du voyage était ailleurs, une immersion au coeur de la haute performance japonaise. Les représentants tricolores avaient commencé par la visite du Budokan avant de dîner avec Aaron Wolf (champion du monde de judo en - 100 kg en 2017), et le maître du lieu, Yasuhiro Yamashita (champion olympique à Los Angeles, en 1984, et quadruple champion du monde). « Nous avions parlé technique d'évitement avec les bras, de poids de corps, de centre de gravité, d'appuis au sol. Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines... »
L'entraîneur tricolore retient aussi la philosophie dispensée comme un mantra : « Une phrase était inscrite qui disait : " La maîtrise la plus grande est le moment où vous arrivez à faire les choses de manière naturelle, sans réfléchir". Pour eux, c'est le plus important. » Spécialiste du jeu d'avants et de l'attaque du milieu du terrain, il s'y retrouve parfaitement : « C'est l'idée exacte que je me fais de la mêlée et de son rapport de force : les positions, le ressenti, les liaisons, l'évitement. C'était hyper intéressant, aussi, pour nos phases de combat spécifiques tels que les rucks, les contacts avec le porteur de balle, qu'il s'agisse de plaquer ou de casser les plaquages. »
Quelques heures plus tard, le revoilà à table. Cette fois avec les sumos. « Nous avions passé une journée à assister à des combats. Le lendemain, nous avions observé l'entraînement du matin puis partagé le repas traditionnel : un plat en sauce avec des tripes, de la viande et du riz à côté. » Outre la richesse du déjeuner, plusieurs singularités l'avaient interpellé : « C'est une lutte beaucoup plus technique qu'il n'y paraît. Au moment de rentrer, ils se poussent avec les mains et vous avez l'impression qu'ils se mettent des gifles. En réalité, c'est de l'évitement pour tenter d'obtenir la position préférentielle près du corps. Leur façon de baisser les épaules et de gonfler le torse pour aller à l'impact bras droit devant rappelle celle que l'on doit adopter dans les rucks. »
« Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes »
William Servat à propos des sumos
C'est surtout athlétiquement que ces dieux pour les Japonais l'ont bluffé : « Leur souplesse m'avait impressionné. Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes. Ils sont tous capables de faire le grand écart. C'est magnifique. » Il trace un nouveau parallèle avec les chevilles du huit de devant sur les phases de poussée en mêlée. « Ils ont la possibilité, sur les appuis au sol, de travailler avec toute la plante du pied. Elle est entièrement appliquée au sol au moment de la poussée, alors que nous, souvent, nous levons un peu l'appui. »
Le point commun entre les deux disciplines ? « Les répétitions. Un truc de dingue ! Ah si, et personne ne les arbitre à l'entraînement. Les coaches restent sur les côtés, poursuit Servat, encore sous le choc. Les mecs ont une rigueur incroyable. Ils savent qu'ils travaillent pour eux. Par exemple, quand un lutteur commence à sortir du dohyo (piste en argile qui délimite la zone d'affrontement) et qu'il perd le combat, son adversaire le retient pour éviter qu'il se fasse mal. Sinon c'est d'une violence extrême. »
Et puis il y a cette immense déférence. L'étranger la perçoit parfois comme exagérée, un peu embarrassante. Elle est présente dans tous les instants du quotidien des Japonais, de la patience dans la file pour monter dans le métro à la manière dont on vous tendra une carte de visite et recevra la vôtre : les deux mains tendues et la tête baissée. « C'est quelque chose qui m'avait frappé dès le début : ce caractère respectueux des traditions, de la discipline, du travail bien fait, de l'adversaire, surtout ! À la fin de la séance, ils s'étaient tous mis à genoux sur le tatami et un coach avait pris la parole pour dire : "Aujourd'hui, nous avons bien travaillé, mais si nous voulons progresser, il faudra travailler plus encore" ». Sans avoir peur de se répéter.
Quinze de France : la balade nippone de William Servat
En 2019, l'entraîneur des avants du quinze de France William Servat s'était rendu au Japon avec des membres de la FFR. Il a découvert, entre autres, une culture sportive de la rigueur et de l'excellence qui l'a touché jusque dans son idée de l'entraînement et avec laquelle il renoue à l'occasion de cette tournée d'été (Japon-France, ce samedi à 8 heures).
Souvent les mêmes mots reviennent : « partage », « moment », « ensemble », « convivial ». Une table et des potes, du rugby ou d'ailleurs, colorent presque toujours ses histoires. Certaines, parfois, sont moins légères et l'émotion change de teinte. « Le mémorial d'Hiroshima m'a vraiment marqué, raconte William Servat. Le malheur qui s'est abattu sur cette ville, c'est horrible. »
Les images, le récit du guide, la promiscuité d'un groupe confronté à une page d'histoire dramatique quand, le 6 août 1945 à 8 h 15, les Américains avaient largué leur bombe nucléaire sur la ville. « Quand vous faites 2 h 30 de visite, et que, pendant ces 2 h 30, personne ne dit un mot, que vous croisez des Japonais en pleurs... » L'un des visiteurs n'avait pas pu aller au bout. « Je ne dirai pas son nom. C'est quelqu'un de très fort pourtant, mais face à cette atrocité... »
« À l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer »
C'était au mois d'octobre 2019, en pleine Coupe du monde. La FFR avait dépêché des personnalités de la DTN à la rencontre de ses homologues nippons. L'ex-talonneur international (44 ans, 49 sélections) s'était greffé au voyage, chargé d'un retour d'expérience auprès du futur staff. Il se remémore le choc culturel, la chaleur de l'accueil, le goût du fugu, poisson rare cousin du « hérisson ». Mal préparé, il peut vous envoyer à l'hôpital, dans le meilleur des cas. « La Bûche » a surtout connu l'expérience locale ultime : un tremblement de terre en vrai. Un épisode de quelques secondes, très longues, suffisantes pour perdre quelques feuilles et deux bons litres de sueur.
« C'était à Tokyo. Une peur incontrôlable... Franchement, ça avait bougé fort (magnitude 5,7). J'avais descendu les 27 étages en courant, peur de rester bloqué dans l'ascenseur. L'immeuble vibrait tellement, je croyais que j'étais dans un manège. » C'est que les séismes sont assez rares d'où il vient, en Ariège. Il se marre et reprend : « Bon, à l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer. »
« Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines »
William Servat au sujet du judo
Bien sûr, l'objet du voyage était ailleurs, une immersion au coeur de la haute performance japonaise. Les représentants tricolores avaient commencé par la visite du Budokan avant de dîner avec Aaron Wolf (champion du monde de judo en - 100 kg en 2017), et le maître du lieu, Yasuhiro Yamashita (champion olympique à Los Angeles, en 1984, et quadruple champion du monde). « Nous avions parlé technique d'évitement avec les bras, de poids de corps, de centre de gravité, d'appuis au sol. Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines... »
L'entraîneur tricolore retient aussi la philosophie dispensée comme un mantra : « Une phrase était inscrite qui disait : " La maîtrise la plus grande est le moment où vous arrivez à faire les choses de manière naturelle, sans réfléchir". Pour eux, c'est le plus important. » Spécialiste du jeu d'avants et de l'attaque du milieu du terrain, il s'y retrouve parfaitement : « C'est l'idée exacte que je me fais de la mêlée et de son rapport de force : les positions, le ressenti, les liaisons, l'évitement. C'était hyper intéressant, aussi, pour nos phases de combat spécifiques tels que les rucks, les contacts avec le porteur de balle, qu'il s'agisse de plaquer ou de casser les plaquages. »
Quelques heures plus tard, le revoilà à table. Cette fois avec les sumos. « Nous avions passé une journée à assister à des combats. Le lendemain, nous avions observé l'entraînement du matin puis partagé le repas traditionnel : un plat en sauce avec des tripes, de la viande et du riz à côté. » Outre la richesse du déjeuner, plusieurs singularités l'avaient interpellé : « C'est une lutte beaucoup plus technique qu'il n'y paraît. Au moment de rentrer, ils se poussent avec les mains et vous avez l'impression qu'ils se mettent des gifles. En réalité, c'est de l'évitement pour tenter d'obtenir la position préférentielle près du corps. Leur façon de baisser les épaules et de gonfler le torse pour aller à l'impact bras droit devant rappelle celle que l'on doit adopter dans les rucks. »
« Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes »
William Servat à propos des sumos
C'est surtout athlétiquement que ces dieux pour les Japonais l'ont bluffé : « Leur souplesse m'avait impressionné. Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes. Ils sont tous capables de faire le grand écart. C'est magnifique. » Il trace un nouveau parallèle avec les chevilles du huit de devant sur les phases de poussée en mêlée. « Ils ont la possibilité, sur les appuis au sol, de travailler avec toute la plante du pied. Elle est entièrement appliquée au sol au moment de la poussée, alors que nous, souvent, nous levons un peu l'appui. »
Le point commun entre les deux disciplines ? « Les répétitions. Un truc de dingue ! Ah si, et personne ne les arbitre à l'entraînement. Les coaches restent sur les côtés, poursuit Servat, encore sous le choc. Les mecs ont une rigueur incroyable. Ils savent qu'ils travaillent pour eux. Par exemple, quand un lutteur commence à sortir du dohyo (piste en argile qui délimite la zone d'affrontement) et qu'il perd le combat, son adversaire le retient pour éviter qu'il se fasse mal. Sinon c'est d'une violence extrême. »
Et puis il y a cette immense déférence. L'étranger la perçoit parfois comme exagérée, un peu embarrassante. Elle est présente dans tous les instants du quotidien des Japonais, de la patience dans la file pour monter dans le métro à la manière dont on vous tendra une carte de visite et recevra la vôtre : les deux mains tendues et la tête baissée. « C'est quelque chose qui m'avait frappé dès le début : ce caractère respectueux des traditions, de la discipline, du travail bien fait, de l'adversaire, surtout ! À la fin de la séance, ils s'étaient tous mis à genoux sur le tatami et un coach avait pris la parole pour dire : "Aujourd'hui, nous avons bien travaillé, mais si nous voulons progresser, il faudra travailler plus encore" ». Sans avoir peur de se répéter.
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Re: XV de France (partie en cours)
Les médias s'y croient un peu trop depuis queble XV de France enchaîne les victoires, je tiens juste à rappeler qu'ils sont venu faire match nul chez nous et qu'ils sont anciens 1/4 finalistes de la coupe du monde...
J'aime beaucoup cette équipe du Japon qui en plus n'est pas encore au complet... Ils ont perdu un peu depuis le COVID car ils n'ont pas pu se frotter aux meilleurs. Ils sont vifs, ça circule, ils manquaient de puissance avant mais maintenant ils en ont. Ce qui va leur faire défaut c'est peut-être cette heure de jeu où ils vont peut-être s'écrouler... Ils n'arrivent pas à faire 80 minutes complète encore. Le jour où physiquement ils feront 80 minutes, même les meilleures nations auront du mal.
J'aime beaucoup cette équipe du Japon qui en plus n'est pas encore au complet... Ils ont perdu un peu depuis le COVID car ils n'ont pas pu se frotter aux meilleurs. Ils sont vifs, ça circule, ils manquaient de puissance avant mais maintenant ils en ont. Ce qui va leur faire défaut c'est peut-être cette heure de jeu où ils vont peut-être s'écrouler... Ils n'arrivent pas à faire 80 minutes complète encore. Le jour où physiquement ils feront 80 minutes, même les meilleures nations auront du mal.
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Re: XV de France (partie en cours)
Cet arbitre me donne deja envie d’eteindre ma tele.
Joueur plaqué au sol se releve sans liberer le ballon, placage a l’epaule, ballon qui sort du ruck tu es pénalisé car tu plonges dessus.
C’est clair que dans ces conditions ça rééquilibre le match
Joueur plaqué au sol se releve sans liberer le ballon, placage a l’epaule, ballon qui sort du ruck tu es pénalisé car tu plonges dessus.
C’est clair que dans ces conditions ça rééquilibre le match
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Jolmes au niveau !! Présent en défense, actif .
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Cet arbitre me donne deja envie d’eteindre ma tele.
Joueur plaqué au sol se releve sans liberer le ballon, placage a l’epaule, ballon qui sort du ruck tu es pénalisé car tu plonges dessus.
C’est clair que dans ces conditions ça rééquilibre le match
Un joueur plaqué qui se relève, ça a été le cas sur leur essai, puis deux ou trois fois encore, c’est particulièrement pénible que l’arbitre soit aussi laxiste sur ce point.
Autrement les Japonais mettent beaucoup de vitesse, conteste bien et ont l’air de moins souffrir physiquement des conditions de jeu…
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Jolmes au niveau !! Présent en défense, actif .
Il a collé des bons tampons, il a de l’envie, il vient de loin, vraiment content pour lui de sa sélection
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Cet arbitre me donne deja envie d’eteindre ma tele.
Joueur plaqué au sol se releve sans liberer le ballon, placage a l’epaule, ballon qui sort du ruck tu es pénalisé car tu plonges dessus.
C’est clair que dans ces conditions ça rééquilibre le match
Un joueur plaqué qui se relève, ça a été le cas sur leur essai, puis deux ou trois fois encore, c’est particulièrement pénible que l’arbitre soit aussi laxiste sur ce point.
Autrement les Japonais mettent beaucoup de vitesse, conteste bien et ont l’air de moins souffrir physiquement des conditions de jeu…
Je peux me tromper mais moi j'avais vu Fifita lâcher le ballon une fois au sol pour qu'il puisse se relever vite, à la manière du 7.
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Re: XV de France (partie en cours)
Tous nos essais sont checkes car il fzut trouver la faute pour les annuler.
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Re: XV de France (partie en cours)
Ils sont bons nos Bordelais
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Re: XV de France (partie en cours)
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