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Crise des Girondins (2022)
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
https://www.sudouest.fr/sport/girondins-de-bordeaux-si-le-club-est-liquide-le-stade-matmut-en-grand-danger-11523340.php
Girondins de Bordeaux : si le club est liquidé, le stade Matmut en grand danger
Par Denis Lherm - d.lherm@sudouest.fr
La possible liquidation du club pro, si la DNCG confirme la descente en National 1, ne permettrait pas à l’exploitant du club de trouver son équilibre économique. Sauf si le contrat d’exploitation est revu
C’est mardi 5 juillet, que la Direction nationale de contrôle de gestion dira si les Girondins présentent les garanties nécessaires pour jouer en Ligue 2 la saison prochaine. Ou au contraire s’ils restent à l’échelon amateur National 1. Cette deuxième hypothèse serait évidemment catastrophique pour la branche pro du club, qui pourrait être liquidée. Parmi les victimes collatérales, le stade Matmut est en première ligne. En cas de disparition du club pro, il serait en grand danger.
Pour comprendre, il faut revenir sur le montage financier du Matmut. Trois partenaires sont en jeu : la Métropole, le club des Girondins de Bordeaux FC et la société Stade Bordeaux Atlantique (SBA, filiale de Vinci et Fayat), qui a construit le stade et l’exploite jusqu’en 2045. Trois conventions régissent leurs relations. La première est le contrat de partenariat public privé (PPP) signé entre la Métropole, propriétaire du stade, et SBA, l’exploitant. La deuxième entre les Girondins et la Métropole, pour le versement du loyer par le club. La troisième lie les Girondins et l’exploitant SBA, pour la mise à disposition du stade les jours de match.
En cas de liquidation de la branche pro, c’est cette troisième convention qui s’effondre. Le stade Matmut se retrouve sans club résident. Un stade de 42 000 places, quasiment neuf (inauguré en 2015), dont l’objet principal a disparu… Cette hypothèse est un saut dans l’inconnu. La direction de SBA reste muette sur le sujet, mais le contrat de PPP est très clair : il impose un club pro comme résident. La disparition de la branche pro serait une rupture de fait du contrat, certes accidentelle (non imputable à la volonté de l’un des signataires), mais incontestable. Le cas d’une disparition du club résident n’a tout simplement pas été prévu.
Deux lignes s’affrontent
Depuis 2015, l’exploitation du Matmut est déficitaire. Les pertes cumulées de SBA dépassent les 15 millions d’euros. Avec ce curieux paradoxe : l’exploitant perd plus d’argent quand les Girondins jouent que s’ils ne jouent pas. Le coût de mise à disposition du stade (préparation pelouse, entretien, mise en configuration de l’enceinte) est supérieur aux recettes de SBA. C’est l’une des raisons de son déficit. Mais le Matmut ne retrouverait pas la voie des bénéfices comme par magie, en cas de départ des Girondins. Tout d’abord il perdra son contrat de naming avec la Matmut, qui vient à terme en 2025, soit 1,90 M€ par an. Ensuite, il devra assurer sa subsistance avec ses seules activités annexes : concerts, congrès, événements. Insuffisant. D’autant qu’elles seraient impactées par l’absence de club résident, qui reste une locomotive.
SBA ne tiendrait pas longtemps à ce régime. Sauf si les conditions du contrat de PPP sont assouplies. C’est la Métropole qui a la clé, mais deux lignes s’affrontent. Pragmatique, le président Anziani serait partisan d’une renégociation, afin de ne pas subir un stade Matmut vide. En revanche le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’est toujours déclaré opposé à une révision du contrat avec SBA. Suspense.
Girondins de Bordeaux : si le club est liquidé, le stade Matmut en grand danger
Par Denis Lherm - d.lherm@sudouest.fr
La possible liquidation du club pro, si la DNCG confirme la descente en National 1, ne permettrait pas à l’exploitant du club de trouver son équilibre économique. Sauf si le contrat d’exploitation est revu
C’est mardi 5 juillet, que la Direction nationale de contrôle de gestion dira si les Girondins présentent les garanties nécessaires pour jouer en Ligue 2 la saison prochaine. Ou au contraire s’ils restent à l’échelon amateur National 1. Cette deuxième hypothèse serait évidemment catastrophique pour la branche pro du club, qui pourrait être liquidée. Parmi les victimes collatérales, le stade Matmut est en première ligne. En cas de disparition du club pro, il serait en grand danger.
Pour comprendre, il faut revenir sur le montage financier du Matmut. Trois partenaires sont en jeu : la Métropole, le club des Girondins de Bordeaux FC et la société Stade Bordeaux Atlantique (SBA, filiale de Vinci et Fayat), qui a construit le stade et l’exploite jusqu’en 2045. Trois conventions régissent leurs relations. La première est le contrat de partenariat public privé (PPP) signé entre la Métropole, propriétaire du stade, et SBA, l’exploitant. La deuxième entre les Girondins et la Métropole, pour le versement du loyer par le club. La troisième lie les Girondins et l’exploitant SBA, pour la mise à disposition du stade les jours de match.
En cas de liquidation de la branche pro, c’est cette troisième convention qui s’effondre. Le stade Matmut se retrouve sans club résident. Un stade de 42 000 places, quasiment neuf (inauguré en 2015), dont l’objet principal a disparu… Cette hypothèse est un saut dans l’inconnu. La direction de SBA reste muette sur le sujet, mais le contrat de PPP est très clair : il impose un club pro comme résident. La disparition de la branche pro serait une rupture de fait du contrat, certes accidentelle (non imputable à la volonté de l’un des signataires), mais incontestable. Le cas d’une disparition du club résident n’a tout simplement pas été prévu.
Deux lignes s’affrontent
Depuis 2015, l’exploitation du Matmut est déficitaire. Les pertes cumulées de SBA dépassent les 15 millions d’euros. Avec ce curieux paradoxe : l’exploitant perd plus d’argent quand les Girondins jouent que s’ils ne jouent pas. Le coût de mise à disposition du stade (préparation pelouse, entretien, mise en configuration de l’enceinte) est supérieur aux recettes de SBA. C’est l’une des raisons de son déficit. Mais le Matmut ne retrouverait pas la voie des bénéfices comme par magie, en cas de départ des Girondins. Tout d’abord il perdra son contrat de naming avec la Matmut, qui vient à terme en 2025, soit 1,90 M€ par an. Ensuite, il devra assurer sa subsistance avec ses seules activités annexes : concerts, congrès, événements. Insuffisant. D’autant qu’elles seraient impactées par l’absence de club résident, qui reste une locomotive.
SBA ne tiendrait pas longtemps à ce régime. Sauf si les conditions du contrat de PPP sont assouplies. C’est la Métropole qui a la clé, mais deux lignes s’affrontent. Pragmatique, le président Anziani serait partisan d’une renégociation, afin de ne pas subir un stade Matmut vide. En revanche le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’est toujours déclaré opposé à une révision du contrat avec SBA. Suspense.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Retrogradation en National 1 confirmé.
Possible dépôt de bilan et liquidation judiciaire...
Possible dépôt de bilan et liquidation judiciaire...
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Les Girondins ont fait appel devant le tribunal administratif, on verra ce que ca donne. J y connais rien pour ma part
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"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Girondins de Bordeaux : la mairie et la métropole en appellent à la ministre des Sports
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-la-mairie-et-la-metropole-en-appellent-a-la-ministre-des-sports-1657071276
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-la-mairie-et-la-metropole-en-appellent-a-la-ministre-des-sports-1657071276
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Re: Crise des Girondins (2022)
Yatangaki a écrit:Les Girondins ont fait appel devant le tribunal administratif, on verra ce que ca donne. J y connais rien pour ma part
pas encore.
C' est le derniers recours.
Ils veulent passer par le CNOSF d' abord.
Tout ça pour mieux sauter au fond du précipice.
PS: Nous ne remercierons jamais assez Juppé et Triaud de nous avoir équipé d' un magnifique édifice au milieu des marécages ! A noter au passage que la Métropole va pouvoir s' assoir sur 10M€ de loyer différé. Le contribuable métropolitain appréciera.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
tire-bouchon a écrit:Yatangaki a écrit:Les Girondins ont fait appel devant le tribunal administratif, on verra ce que ca donne. J y connais rien pour ma part
pas encore.
C' est le derniers recours.
Ils veulent passer par le CNOSF d' abord.
Tout ça pour mieux sauter au fond du précipice.
PS: Nous ne remercierons jamais assez Juppé et Triaud de nous avoir équipé d' un magnifique édifice au milieu des marécages ! A noter au passage que la Métropole va pouvoir s' assoir sur 10M€ de loyer différé. Le contribuable métropolitain appréciera.
Oui c est exact, finalement ca passera par le CNOSF pour tenter par le biais d un conciliateur de trouver une solution pour les Girondins.
D ici là ca continue de bosser pour finaliser tout le dossier... Je vous passe des details mais il y a eu des demandes apparemment d après la presse. 3 principaux points dont 1 qui a été finalisé. Après il fallait faire ca lors du second passage devant la DNCG, là à voir si c est pas trop tard.
Dans tous les cas si ca passe pas avec l aide du CNOSF se sera le tribunal administratif apparemment voir un autre recours dont n a pas précisé GL.
Et le tribunal administratif lui va se baser sur les documents fourni lors de l entretien devant la DNCG de la FFF et ca risque d être cuit. En plus le traitement du dossier va surement prendre des mois...
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
https://www.sudouest.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux-et-gerard-lopez-fit-naitre-une-lueur-d-espoir-11600066.php
Girondins de Bordeaux : et Gérard Lopez fit naître une lueur d’espoir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Au départ du rassemblement, ce samedi Place Pey Berland à Bortdeaux. Crédit photo : GUILLAUME BONNAUD / Sud Ouest
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Pendant que 2000 personnes appelaient au sauvetage des Girondins dans les rues de Bordeaux, le président et propriétaire du club a affirmé avoir mis 14 millions d’euros sous séquestre, un des points centraux pour un sauvetage
On appelle cela le sens de la communication. Ou une manière de mettre la pression sur le conciliateur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et surtout, en cas d’avis favorable de l’instance, sur le Comité exécutif (Comex) de la Fédération (FFF) qui devra le valider ou non et a envoyé via son président Noël le Graët un message très négatif jeudi.
Au moment même où quelque 2000 personnes - politiques, supporters, salariés, joueurs et joueuses actuels et passés - défilaient d’un même pas dans les rues de Bordeaux derrière une banderole « Sauvons les Girondins », le président-propriétaire du club bordelais Gérard Lopez a rallumé ce samedi une lueur dans le combat pour la survie du club, alors que la confirmation mardi dernier en appel de la rétrogradation en National 1 le pousse vers la liquidation. L’homme d’affaires a affirmé sur Twitter avoir mis mercredi 14 millions d’euros sous séquestre sur un compte.
Si le trio Thomas Jacquemier (directeur général) - Pierre Hurmic (maire de Bordeaux) - Nicolas Florian (son prédécesseur) qui ouvraient la marche devaient être au courant, la nouvelle s’est vite répandue dans le cortège réchauffant encore plus l’ambiance. Dans la « course aux 40 millions d’euros » lancée depuis deux mois, la garantie annoncée était l’un des points clés manquants lors des passages devant la DNCG et en Commission d’appel DNCG de la FFF. Elle vise à couvrir la trésorerie nécessaire sur 2022-2023 si cette hauteur de ventes de joueurs n’est pas, comme nécessaire, atteinte au 31 août.
Verdict vers le 20 juillet
Les 14 millions viennent s’ajouter aux 10 millions d’euros déjà bloqués afin d’effectuer une augmentation de capital, aux 8,3 millions d’euros de l’intéressement du transfert d’Aurélien Tchouaméni, aux 8,75 millions d’euros à recevoir suite à la prise de participation de CVC dans la future société commerciale de la LFP. La Métropole avait elle entériné jeudi le report en 2026 de 4,22 millions d’euros dus par les Girondins sur la saison 2022-2023, validant une baisse de charge pour l’exercice à venir non pris en compte lors de l’appel car non voté.
Pourquoi cet apport de cash de Gérard Lopez maintenant, et non avant ? Jeudi, en conférence de presse, il l’avait justifié par une question de priorité de remboursement, qui l’aurait fait passer avant King Street et Fortress et demandait leur accord. Lui et son équipe pensaient surtout que la ligne de crédit obligataire présentée en garantie suffirait, fort de l’ordonnance du Tribunal de commerce de Bordeaux. L’autre point central est la restructuration de la dette. Après la non prise en compte par la DNCG de la remontée de la moitié de la dette due aux fonds d’investissement américain vers JB Dynamie (société « grand-mère » des Girondins sans actif propre), le club discute avec les créanciers pour un abandon pur et simple d’une partie des sommes dues en 2025 (52 millions d’euros au total).
Le chrono tourne : l’équipe de Gérard Lopez devra déposer son dossier terminé au CNOSF ce début de semaine avant une audience, devant le conciliateur ou les conciliateurs et avec un représentant de la FFF probablement le 18 ou 19 juillet. Alors qu’un débat s’agite en coulisses sur la recevabilité, ou non, de nouveaux éléments devant le CNOSF, le Code du Sport qui régit le cadre de la conciliation ne le précise pas. Sauvé en 2002, Nice en avait apporté. En cas d’avis favorable, le Comex de la FFF a 15 jours pour le valider ou non. C’est l’espoir auquel se rattachent aujourd’hui les Girondins.
Girondins de Bordeaux : et Gérard Lopez fit naître une lueur d’espoir
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Au départ du rassemblement, ce samedi Place Pey Berland à Bortdeaux. Crédit photo : GUILLAUME BONNAUD / Sud Ouest
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Pendant que 2000 personnes appelaient au sauvetage des Girondins dans les rues de Bordeaux, le président et propriétaire du club a affirmé avoir mis 14 millions d’euros sous séquestre, un des points centraux pour un sauvetage
On appelle cela le sens de la communication. Ou une manière de mettre la pression sur le conciliateur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et surtout, en cas d’avis favorable de l’instance, sur le Comité exécutif (Comex) de la Fédération (FFF) qui devra le valider ou non et a envoyé via son président Noël le Graët un message très négatif jeudi.
Au moment même où quelque 2000 personnes - politiques, supporters, salariés, joueurs et joueuses actuels et passés - défilaient d’un même pas dans les rues de Bordeaux derrière une banderole « Sauvons les Girondins », le président-propriétaire du club bordelais Gérard Lopez a rallumé ce samedi une lueur dans le combat pour la survie du club, alors que la confirmation mardi dernier en appel de la rétrogradation en National 1 le pousse vers la liquidation. L’homme d’affaires a affirmé sur Twitter avoir mis mercredi 14 millions d’euros sous séquestre sur un compte.
Si le trio Thomas Jacquemier (directeur général) - Pierre Hurmic (maire de Bordeaux) - Nicolas Florian (son prédécesseur) qui ouvraient la marche devaient être au courant, la nouvelle s’est vite répandue dans le cortège réchauffant encore plus l’ambiance. Dans la « course aux 40 millions d’euros » lancée depuis deux mois, la garantie annoncée était l’un des points clés manquants lors des passages devant la DNCG et en Commission d’appel DNCG de la FFF. Elle vise à couvrir la trésorerie nécessaire sur 2022-2023 si cette hauteur de ventes de joueurs n’est pas, comme nécessaire, atteinte au 31 août.
Verdict vers le 20 juillet
Les 14 millions viennent s’ajouter aux 10 millions d’euros déjà bloqués afin d’effectuer une augmentation de capital, aux 8,3 millions d’euros de l’intéressement du transfert d’Aurélien Tchouaméni, aux 8,75 millions d’euros à recevoir suite à la prise de participation de CVC dans la future société commerciale de la LFP. La Métropole avait elle entériné jeudi le report en 2026 de 4,22 millions d’euros dus par les Girondins sur la saison 2022-2023, validant une baisse de charge pour l’exercice à venir non pris en compte lors de l’appel car non voté.
Pourquoi cet apport de cash de Gérard Lopez maintenant, et non avant ? Jeudi, en conférence de presse, il l’avait justifié par une question de priorité de remboursement, qui l’aurait fait passer avant King Street et Fortress et demandait leur accord. Lui et son équipe pensaient surtout que la ligne de crédit obligataire présentée en garantie suffirait, fort de l’ordonnance du Tribunal de commerce de Bordeaux. L’autre point central est la restructuration de la dette. Après la non prise en compte par la DNCG de la remontée de la moitié de la dette due aux fonds d’investissement américain vers JB Dynamie (société « grand-mère » des Girondins sans actif propre), le club discute avec les créanciers pour un abandon pur et simple d’une partie des sommes dues en 2025 (52 millions d’euros au total).
Le chrono tourne : l’équipe de Gérard Lopez devra déposer son dossier terminé au CNOSF ce début de semaine avant une audience, devant le conciliateur ou les conciliateurs et avec un représentant de la FFF probablement le 18 ou 19 juillet. Alors qu’un débat s’agite en coulisses sur la recevabilité, ou non, de nouveaux éléments devant le CNOSF, le Code du Sport qui régit le cadre de la conciliation ne le précise pas. Sauvé en 2002, Nice en avait apporté. En cas d’avis favorable, le Comex de la FFF a 15 jours pour le valider ou non. C’est l’espoir auquel se rattachent aujourd’hui les Girondins.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Merci Scalp pour les articles que tu partages.
Tu pourrais mettre en clair celui-ci stp ?
https://www.sudouest.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux-ce-qu-a-reproche-la-commission-d-appel-de-la-fff-au-club-11606016.php
Tu pourrais mettre en clair celui-ci stp ?
https://www.sudouest.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux-ce-qu-a-reproche-la-commission-d-appel-de-la-fff-au-club-11606016.php
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Re: Crise des Girondins (2022)
https://www.sudouest.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux-ce-qu-a-reproche-la-commission-d-appel-de-la-fff-au-club-11606016.php
Girondins de Bordeaux. Ce qu’a reproché la commission d’appel de la FFF au club
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Alors que le club prépare son dossier pour la demande de conciliation au CNOSF, « Sud Ouest » a pris connaissance de la décision notifiée de la Commission d’appel de la DNCG qui a rétrogradé le club en National 1 mardi dernier, le poussant vers la liquidation
Le chrono tourne. Sa rétrogradation en National 1 poussant le club vers la liquidation judiciaire, les Girondins déposeront ce début de semaine leur dossier retravaillé auprès de la commission de conciliation du Comité National Olympique et Sportif, le dernier recours sportif possible restant toutefois soumis, si avis positif, à l’aval de la Fédération française de football. Il s’agira de répondre aux points retoqués par la Commission d’appel DNCG (direction nationale de contrôle et de gestion) de la FFF, sur la forme comme le fond. Avec un argument phare : le Tribunal de Commerce de Bordeaux, qui a jugé le plan de financement de l’entreprise sur la saison 2022-2023 viable.
« Sud Ouest » a pu se procurer la décision notifiée de la Commission d’appel de la DNCG. En voici les grandes lignes.
1 Sur l’exercice 2021-2022
La Commission d’appel DNCG de la FFF reproche à Jogo Bonito, société de Gérard Lopez et propriétaire du groupe, de ne pas avoir tenu les engagements pris au même endroit lors de la validation de la reprise du club le 12 juillet 2021. Elle indique que le repreneur s’était engagé à consolider un an plus tard les capitaux propres au moins à la même hauteur que lorsqu’il a récupéré le club, c’est-à-dire à moins 29 millions d’euros.
Le résultat net de la saison 2021-2022 (négatif de 42 millions d’euros selon le bilan rectifié présenté par le club à la Commission), avec un résultat sportif en deçà des prévisions (20e contre 8e) et 11 millions d’euros de plus-value sur vente de joueurs en moins qu’espéré, a encore dégradé les fonds propres.
La Commission calcule que les fonds propres descendent pour elle à moins 58 millions d’euros
Pour rentrer malgré tout dans leur engagement de 2021, les dirigeants misaient sur deux points : la prise en compte sur le résultat 2021-2022 de l’intéressement et l’indemnité de formation sur le transfert d’Aurélien Tchouaméni (7,8 millions d’euros net) et la remontée de la moitié de la dette due à Fortress et King Street (soit 26,5 millions d’euros) vers la société JB Dynamie, filiale de Jogo Bonito Group et « grand-mère » de la SASP Girondins.
La commission juge que l’intéressement sur le transfert de Tchouaméni entre dans le bilan 2022-23 et ne peut donc pas être pris en compte
La Commission d’appel a retoqué les deux aspects. Elle juge que l’intéressement sur le transfert de Tchouaméni, homologué en juin, entre dans le bilan 2022-2023 (l’argent sera versé le 15 juillet) et ne peut donc pas être pris en compte. Et elle met en doute l’aspect juridique des documents présentés pour le montage de la remontée de dette. Elle souligne aussi que celle-ci ne modifie pas la garantie sur la dette (liée au club). Sans ces deux éléments, la Commission calcule que les fonds propres descendent pour elle à moins 58 millions d’euros.
Pour répondre et rentrer dans les clous de son engagement lors de la conciliation au CNOSF, le club discute désormais avec King Street et Fortress pour l’abandon pur et simple d’une partie de la dette. L’autre possibilité est la prise en compte de la responsabilité d’une partie de celle-ci et des garanties à 100 % par Jogo Bonito ou un autre tiers.
La Commission d’appel justifie aussi sa décision par deux circonstances aggravantes à ses yeux : l’augmentation de capital de 10 millions d’euros promise par Jogo Bonito en juillet n’a été effective qu’en juin 2022, et des provisions pour les litiges prud’homaux et le plan social à venir qui lui semblent sous-évaluées.
2 Pour l’exercice 2022-2023
C’est l’autre aspect étudié par la DNCG : la viabilité du budget 2022-2023 et du plan de trésorerie.
Refusant de prendre en compte le report de paiements des dus à la Métropole, non votés lors de l’audition (il l’a été jeudi), elle s’appuie sur l’estimation de la DNCG en première instance : cette dernière a jugé les prévisions des dirigeants (avec notamment une deuxième place synonyme de montée) optimistes sur la billetterie et le sponsoring et chiffre les besoins de financement à 40 millions d’euros en plus du parachute lié à la descente (7 millions d’euros) et du versement en août par la LFP de 8,75 millions d’euros pour la prise de participation de CVC à la future société commerciale.
Concernant les ventes de joueurs espérées, la Commission juge que la ligne de crédit de 14 millions présentée en garantie n’est pas recevable
Pour faire face, les Girondins s’appuient sur la nouvelle augmentation de capital de 10 millions d’euros, votée le 30 juin sous condition résolutoire (c’est-à-dire qui sera annulée si le club n’est pas maintenu en L2), l’argent d’Aurélien Tchouaméni (acquis) et sur la promesse de 21 millions de plus-values sur les transferts d’ici fin septembre (hors Tchouaméni, mais incluant l’intéressement sur le transfert de Jules Koundé).
Pour le premier point, la Commission d’appel juge que l’augmentation de capital n’était pas effectuée le jour de l’audition, l’une des appréciations juridiques dénoncées par Gérard Lopez et son entourage comme erronée. Concernant les ventes de joueurs espérées, la Commission juge que la ligne de crédit de 14 millions présentée en garantie n’est pas recevable, du fait de l’endettement du club et du courrier envoyé aux clubs demandant une garantie de transfert de « première main » et venant d’un « établissement financier de premier rang ».
Pour répondre devant le CNOSF, Gérard Lopez a annoncé samedi avoir placé 14 millions d’euros en séquestre comme garantie sur la trésorerie.
Le plan 2022-2023 des Girondins évoque également une augmentation de capital de 30 millions d’euros en juin 2023 pour permettre de remettre à nouveau les fonds propres à flot. La Commission d’appel souligne ne pas avoir plus d’éléments concernant l’opération.
TRIBUNAL DE COMMERCE
C’était un point fort du dossier présenté par les Girondins : l’ordonnance du tribunal de Commerce, faisant suite à l’ouverture d’une procédure de conciliation le 13 juin, constatant que le club ne se trouve pas en cessation de paiement et validant la viabilité du plan de trésorerie présenté pour 2022-2023. La Commission d’appel juge que l’ordonnance a été effectuée alors que le processus de conciliation n’est pas clos et que les différents accords passés avec les créanciers doivent être homologués par le Tribunal de Commerce. Selon nos informations, le club y travaille pour que ce soit le cas avant le passage devant le CNOSF.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Scalp a écrit:
https://www.sudouest.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux-ce-qu-a-reproche-la-commission-d-appel-de-la-fff-au-club-11606016.php
Girondins de Bordeaux. Ce qu’a reproché la commission d’appel de la FFF au club
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Alors que le club prépare son dossier pour la demande de conciliation au CNOSF, « Sud Ouest » a pris connaissance de la décision notifiée de la Commission d’appel de la DNCG qui a rétrogradé le club en National 1 mardi dernier, le poussant vers la liquidation
Le chrono tourne. Sa rétrogradation en National 1 poussant le club vers la liquidation judiciaire, les Girondins déposeront ce début de semaine leur dossier retravaillé auprès de la commission de conciliation du Comité National Olympique et Sportif, le dernier recours sportif possible restant toutefois soumis, si avis positif, à l’aval de la Fédération française de football. Il s’agira de répondre aux points retoqués par la Commission d’appel DNCG (direction nationale de contrôle et de gestion) de la FFF, sur la forme comme le fond. Avec un argument phare : le Tribunal de Commerce de Bordeaux, qui a jugé le plan de financement de l’entreprise sur la saison 2022-2023 viable.
« Sud Ouest » a pu se procurer la décision notifiée de la Commission d’appel de la DNCG. En voici les grandes lignes.
1 Sur l’exercice 2021-2022
La Commission d’appel DNCG de la FFF reproche à Jogo Bonito, société de Gérard Lopez et propriétaire du groupe, de ne pas avoir tenu les engagements pris au même endroit lors de la validation de la reprise du club le 12 juillet 2021. Elle indique que le repreneur s’était engagé à consolider un an plus tard les capitaux propres au moins à la même hauteur que lorsqu’il a récupéré le club, c’est-à-dire à moins 29 millions d’euros.
Le résultat net de la saison 2021-2022 (négatif de 42 millions d’euros selon le bilan rectifié présenté par le club à la Commission), avec un résultat sportif en deçà des prévisions (20e contre 8e) et 11 millions d’euros de plus-value sur vente de joueurs en moins qu’espéré, a encore dégradé les fonds propres.
La Commission calcule que les fonds propres descendent pour elle à moins 58 millions d’euros
Pour rentrer malgré tout dans leur engagement de 2021, les dirigeants misaient sur deux points : la prise en compte sur le résultat 2021-2022 de l’intéressement et l’indemnité de formation sur le transfert d’Aurélien Tchouaméni (7,8 millions d’euros net) et la remontée de la moitié de la dette due à Fortress et King Street (soit 26,5 millions d’euros) vers la société JB Dynamie, filiale de Jogo Bonito Group et « grand-mère » de la SASP Girondins.
La commission juge que l’intéressement sur le transfert de Tchouaméni entre dans le bilan 2022-23 et ne peut donc pas être pris en compte
La Commission d’appel a retoqué les deux aspects. Elle juge que l’intéressement sur le transfert de Tchouaméni, homologué en juin, entre dans le bilan 2022-2023 (l’argent sera versé le 15 juillet) et ne peut donc pas être pris en compte. Et elle met en doute l’aspect juridique des documents présentés pour le montage de la remontée de dette. Elle souligne aussi que celle-ci ne modifie pas la garantie sur la dette (liée au club). Sans ces deux éléments, la Commission calcule que les fonds propres descendent pour elle à moins 58 millions d’euros.
Pour répondre et rentrer dans les clous de son engagement lors de la conciliation au CNOSF, le club discute désormais avec King Street et Fortress pour l’abandon pur et simple d’une partie de la dette. L’autre possibilité est la prise en compte de la responsabilité d’une partie de celle-ci et des garanties à 100 % par Jogo Bonito ou un autre tiers.
La Commission d’appel justifie aussi sa décision par deux circonstances aggravantes à ses yeux : l’augmentation de capital de 10 millions d’euros promise par Jogo Bonito en juillet n’a été effective qu’en juin 2022, et des provisions pour les litiges prud’homaux et le plan social à venir qui lui semblent sous-évaluées.
2 Pour l’exercice 2022-2023
C’est l’autre aspect étudié par la DNCG : la viabilité du budget 2022-2023 et du plan de trésorerie.
Refusant de prendre en compte le report de paiements des dus à la Métropole, non votés lors de l’audition (il l’a été jeudi), elle s’appuie sur l’estimation de la DNCG en première instance : cette dernière a jugé les prévisions des dirigeants (avec notamment une deuxième place synonyme de montée) optimistes sur la billetterie et le sponsoring et chiffre les besoins de financement à 40 millions d’euros en plus du parachute lié à la descente (7 millions d’euros) et du versement en août par la LFP de 8,75 millions d’euros pour la prise de participation de CVC à la future société commerciale.
Concernant les ventes de joueurs espérées, la Commission juge que la ligne de crédit de 14 millions présentée en garantie n’est pas recevable
Pour faire face, les Girondins s’appuient sur la nouvelle augmentation de capital de 10 millions d’euros, votée le 30 juin sous condition résolutoire (c’est-à-dire qui sera annulée si le club n’est pas maintenu en L2), l’argent d’Aurélien Tchouaméni (acquis) et sur la promesse de 21 millions de plus-values sur les transferts d’ici fin septembre (hors Tchouaméni, mais incluant l’intéressement sur le transfert de Jules Koundé).
Pour le premier point, la Commission d’appel juge que l’augmentation de capital n’était pas effectuée le jour de l’audition, l’une des appréciations juridiques dénoncées par Gérard Lopez et son entourage comme erronée. Concernant les ventes de joueurs espérées, la Commission juge que la ligne de crédit de 14 millions présentée en garantie n’est pas recevable, du fait de l’endettement du club et du courrier envoyé aux clubs demandant une garantie de transfert de « première main » et venant d’un « établissement financier de premier rang ».
Pour répondre devant le CNOSF, Gérard Lopez a annoncé samedi avoir placé 14 millions d’euros en séquestre comme garantie sur la trésorerie.
Le plan 2022-2023 des Girondins évoque également une augmentation de capital de 30 millions d’euros en juin 2023 pour permettre de remettre à nouveau les fonds propres à flot. La Commission d’appel souligne ne pas avoir plus d’éléments concernant l’opération.
TRIBUNAL DE COMMERCE
C’était un point fort du dossier présenté par les Girondins : l’ordonnance du tribunal de Commerce, faisant suite à l’ouverture d’une procédure de conciliation le 13 juin, constatant que le club ne se trouve pas en cessation de paiement et validant la viabilité du plan de trésorerie présenté pour 2022-2023. La Commission d’appel juge que l’ordonnance a été effectuée alors que le processus de conciliation n’est pas clos et que les différents accords passés avec les créanciers doivent être homologués par le Tribunal de Commerce. Selon nos informations, le club y travaille pour que ce soit le cas avant le passage devant le CNOSF.
Merci, ouai c est un peu complexe. On verra bien.
On devrait avoir la réponse bientôt si le dossier est à présent complet, courant semaine prochaine.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Girondins de Bordeaux : le tribunal de commerce homologue le plan de sauvetage du club
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-le-tribunal-de-commerce-homologue-le-plan-de-sauvetage-de-la-direction-du-club-1658244649
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Re: Crise des Girondins (2022)
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Girondins de Bordeaux : les supporters heureux de retrouver leur équipe
Par Louis Valleau
Après avoir frôlé la disparition, les Girondins de Bordeaux lançaient leur saison de Ligue 2 ce samedi, face à Valenciennes. L’ambiance est restée joyeuse et enthousiaste malgré le score final (0-0)
Ce samedi 30 juillet, jour de match, aux alentours de 17 h 30, les premiers maillots au scapulaire sont visibles dès l’arrêt de tramway de la place Ravezies, à six arrêts du stade Matmut Atlantique. À l’intérieur de l’enceinte, les supporters ont le sourire aux lèvres. « J’espère ne pas croiser un Valenciennois », ironise l’un d’entre eux.
Car à 19 heures, les Girondins de Bordeaux découvrent les pelouses du championnat de Ligue 2, édition 2022-2023, face à Valenciennes, après avoir frôlé la liquidation judiciaire. « J’ai eu peur de ne pas pouvoir revenir voir ce club, de ne plus avoir l’occasion d’effectuer ce trajet entre l’arrêt de tramway et les tribunes », témoigne Frédéric, abonné depuis cinq ans et qui porte le maillot de son club de cœur.
À 18 heures, soit à une heure du coup d’envoi, les sourires s’affichent sur la plupart des visages de supporters. « Je suis très optimiste, il faut les encourager maintenant plus que jamais. Je viens au stade depuis soixante ans, je ne comptais pas m’arrêter », s’amuse Bernard, 83 ans, sa canne dans une main et son sandwich dans l’autre.
Devant le stade, l’ambiance est calme. « Les supporters sont arrivés en même temps, ils ont l’air contents », observe un agent de sécurité. Tous ont l’air soulagés de retrouver leur club de cœur à un niveau professionnel. « Je vais chanter pendant tout le match, même si on perd », confie Ayden, 11 ans.
Ambiance en crescendo
Pour remercier le soutien de ses supporters, notamment à l’occasion de la grande « marche de la survie », le président du club Gérard Lopez a décidé d’offrir les places aux supporters. Résultat, le match se joue à guichets fermés, même si le stade est limité à 22 000 places cette saison pour « maximiser l’ambiance au plus proche des joueurs et réduire les coûts d’exploitation ». Mais y compris dans ces conditions, visuellement, le stade donne une impression de vide, accentuée par la fermeture du virage sud, suite à l’utilisation de fumigènes lors de l’ultime journée de Ligue 1.
À cinq minutes du coup d’envoi, les supporters Ultramarines, repositionnés dans la partie haute du virage nord, tendent une banderole : « On a frôlé la mort, ça nous a rendus plus forts ». Quelques instants avant, le speaker du stade annonçait qu’il s’agissait peut-être « du début de quelque chose ».
https://twitter.com/SO_Girondins/status/1553425646491140099
Très vite, l’ambiance monte d’un cran. Les chants, entonnés par intermittence depuis 18 h 30, s’amplifient. « Je viens pour faire la fête et pour accompagner mon équipe », assure Fabien qui cumule dix ans d’abonnements.
Puis les huées accompagnent les décisions arbitrales contraires et les offensives adverses. En début de match, les drapeaux bleu marine et blanc ne cessent de flotter, tandis que les bruits de tambours et autres applaudissements abondent, depuis le haut du virage nord. « Il faut donner une belle image également hors du terrain », avancent Jean-Noël et Laurent, interrogés quelques minutes avant la rencontre. Et à cet effet, les Ultramarines ont bien donné de la voix pendant l’ensemble du match, malgré le score final nul et vierge (0-0).
Un blason à redorer pour les supporters donc, comme si les récents événements les avaient davantage soudés derrière leur club.
Girondins de Bordeaux : les supporters heureux de retrouver leur équipe
Par Louis Valleau
Après avoir frôlé la disparition, les Girondins de Bordeaux lançaient leur saison de Ligue 2 ce samedi, face à Valenciennes. L’ambiance est restée joyeuse et enthousiaste malgré le score final (0-0)
Ce samedi 30 juillet, jour de match, aux alentours de 17 h 30, les premiers maillots au scapulaire sont visibles dès l’arrêt de tramway de la place Ravezies, à six arrêts du stade Matmut Atlantique. À l’intérieur de l’enceinte, les supporters ont le sourire aux lèvres. « J’espère ne pas croiser un Valenciennois », ironise l’un d’entre eux.
Car à 19 heures, les Girondins de Bordeaux découvrent les pelouses du championnat de Ligue 2, édition 2022-2023, face à Valenciennes, après avoir frôlé la liquidation judiciaire. « J’ai eu peur de ne pas pouvoir revenir voir ce club, de ne plus avoir l’occasion d’effectuer ce trajet entre l’arrêt de tramway et les tribunes », témoigne Frédéric, abonné depuis cinq ans et qui porte le maillot de son club de cœur.
À 18 heures, soit à une heure du coup d’envoi, les sourires s’affichent sur la plupart des visages de supporters. « Je suis très optimiste, il faut les encourager maintenant plus que jamais. Je viens au stade depuis soixante ans, je ne comptais pas m’arrêter », s’amuse Bernard, 83 ans, sa canne dans une main et son sandwich dans l’autre.
Devant le stade, l’ambiance est calme. « Les supporters sont arrivés en même temps, ils ont l’air contents », observe un agent de sécurité. Tous ont l’air soulagés de retrouver leur club de cœur à un niveau professionnel. « Je vais chanter pendant tout le match, même si on perd », confie Ayden, 11 ans.
Ambiance en crescendo
Pour remercier le soutien de ses supporters, notamment à l’occasion de la grande « marche de la survie », le président du club Gérard Lopez a décidé d’offrir les places aux supporters. Résultat, le match se joue à guichets fermés, même si le stade est limité à 22 000 places cette saison pour « maximiser l’ambiance au plus proche des joueurs et réduire les coûts d’exploitation ». Mais y compris dans ces conditions, visuellement, le stade donne une impression de vide, accentuée par la fermeture du virage sud, suite à l’utilisation de fumigènes lors de l’ultime journée de Ligue 1.
À cinq minutes du coup d’envoi, les supporters Ultramarines, repositionnés dans la partie haute du virage nord, tendent une banderole : « On a frôlé la mort, ça nous a rendus plus forts ». Quelques instants avant, le speaker du stade annonçait qu’il s’agissait peut-être « du début de quelque chose ».
https://twitter.com/SO_Girondins/status/1553425646491140099
Très vite, l’ambiance monte d’un cran. Les chants, entonnés par intermittence depuis 18 h 30, s’amplifient. « Je viens pour faire la fête et pour accompagner mon équipe », assure Fabien qui cumule dix ans d’abonnements.
Puis les huées accompagnent les décisions arbitrales contraires et les offensives adverses. En début de match, les drapeaux bleu marine et blanc ne cessent de flotter, tandis que les bruits de tambours et autres applaudissements abondent, depuis le haut du virage nord. « Il faut donner une belle image également hors du terrain », avancent Jean-Noël et Laurent, interrogés quelques minutes avant la rencontre. Et à cet effet, les Ultramarines ont bien donné de la voix pendant l’ensemble du match, malgré le score final nul et vierge (0-0).
Un blason à redorer pour les supporters donc, comme si les récents événements les avaient davantage soudés derrière leur club.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Scalp a écrit:VIDÉO - Pourquoi Damian Penaud a-t-il choisi l’UBB ? "Le rugby a ni*** le foot à Bordeaux", répond Jean-Baptiste Lafond
https://video.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2022-2023/pourquoi-damian-penaud-a-t-il-choisi-lubb-le-rugby-a-ni-le-foot-a-bordeaux-repond-jean-baptiste-lafond_vid1799206/video.shtml
Pour commencer , le foot à Bordeaux a commencé sa chute avant la montée en puissance de l'UBB, ca fait depuis 2010 que les Girondins c'est très compliqué et la patience des supporters à ses limites malgré le passif. Pour ma part c'est global, je n'arrive plus à m'identifier aux supporters, aux ultras, qui prennent beaucoup (trop?) de place, ensuite la mentalité du foot dans sa globalité à évolué et pas dans le bon sens. Si en plus tu rajoutes les résultats des Girondins bon ca commence à faire lourd. Sachant que pour ma part j'ai toujours suivi le rugby, de loin je l'avoue et pas assidûment. Mais là les Girondins c'était trop, tous les week end c'était la soupe à la grimace, que des trucs negatifs, il y avait presque plus rien à pour être optimise être content de suivre le club, la direction dernièrement suite à la vente du club par De Tavernost, le club il y a rien qui allait. Bref.
Voilà pour la partie football/rugby. Et autour du titre qui n'est pas représentatif de la globalité de l'interview, pour le reste je vais répondre ailleurs.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
La grande chance de l' UBB, c'est que Triaud est poussé, à l' aide de Juppé, la construction du grand stade.
Triaud avait même qualifié le Stade Chaban de taudis.
Si Juppé n' avait pas suivi, l' UBB jouerait toujours à Moga.
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/grand-stade-de-bordeaux-le-dossier-est-tres-solide-selon-triaud-9184608.php
Triaud avait même qualifié le Stade Chaban de taudis.
Si Juppé n' avait pas suivi, l' UBB jouerait toujours à Moga.
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/grand-stade-de-bordeaux-le-dossier-est-tres-solide-selon-triaud-9184608.php
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