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Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
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Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
C'est de l'excellent pour recevoir le RCT.
talon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Si tu rajoutes l'axe droit Tameifuna Petti Cordero + Vergnes en 8, c'est vraiment une équipe construite pour chercher le Brennus !
En tout ça promet une sacrée intensité dimanche, au vu des dernières performances à Chaban, les joueurs nous doivent une belle revanche et heureusement que nous n'affrontons pas les toulonnais avec 63 pts au classement général
En tout ça promet une sacrée intensité dimanche, au vu des dernières performances à Chaban, les joueurs nous doivent une belle revanche et heureusement que nous n'affrontons pas les toulonnais avec 63 pts au classement général
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Il me semble que les Toulonnais ont un petit soucis de Jiff, a voir s'ils vont pas laissé quelques unes de leurs stars au frigo.
Mam's- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Bordeaux : aucun transport public ne circulera dimanche, jour de la fête du travail et jour de matches
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/bordeaux-aucun-transport-public-ne-circulera-dimanche-jour-de-la-fete-du-travail-et-jour-de-matches-10751421.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social-SOSport&utm_source=Twitter#Echobox=1651140982
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Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Top 14 : Matthieu Jalibert de retour pour l’UBB face à Toulon
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/top-14-matthieu-jalibert-de-retour-pour-l-ubb-face-a-toulon-2533144.html?_format=html
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Focus sur Toulon
https://www.ubbrugby.com/actualites/8283-focus-sur-toulon.html
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Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
On va pouvoir se jauger sans flinguer nos organismes car on a aprés 2 week end sans jouer.
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nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
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Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
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nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
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Toulon a 20 points d'avance sur Perpignan, il reste 3 matches, la messe est dite coté maintien, par contre le Top 6 est en ligne de mire, c'est ça qui va motiver les toulonnais et je suis d'accord ils vont venir comme des morts de faim !
LaRuine33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
LaRuine33 a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
On va pouvoir se jauger sans flinguer nos organismes car on a aprés 2 week end sans jouer.
Toulon a 20 points d'avance sur Perpignan, il reste 3 matches, la messe est dite coté maintien, par contre le Top 6 est en ligne de mire, c'est ça qui va motiver les toulonnais et je suis d'accord ils vont venir comme des morts de faim !
J'ai pas vraiment les chiffres sous le nez mais je pense que je dois pas déconner en disant que Toulon est l'une des meilleures équipes sur l'exercice de l'année 2022... Ils sont en pleines bourre et ont tout à gagné comme c'est dit. De notre côté on a poussé un ouf de soulagement avec cette victoire au MHR mais rien n'est fait encore. C'est là qu'on va voir si oui ou non on va réussir à enchaîner. On est prévenue, Toulon aujourd'hui c'est une équipe que personne ne veut affronter, mais à faire trop chaque weekend, je commence à les trouver émousser, pas cuit physiquement mais c'est pas le Toulon d'il y a 2 mois. J'espère qu'on va commencer avec Jalibert ou alors qu'il rentrera à minima à la 40eme minutes.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
LaRuine33 a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
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Toulon a 20 points d'avance sur Perpignan, il reste 3 matches, la messe est dite coté maintien, par contre le Top 6 est en ligne de mire, c'est ça qui va motiver les toulonnais et je suis d'accord ils vont venir comme des morts de faim !
Bien sur je ne faisais pas référence au maintien, mais avec l'effectif qu'ils ont louper 2 fois les phases finales seraient un échec et la chaque match peut être fatal
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Big'Ben a écrit:LaRuine33 a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
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Toulon a 20 points d'avance sur Perpignan, il reste 3 matches, la messe est dite coté maintien, par contre le Top 6 est en ligne de mire, c'est ça qui va motiver les toulonnais et je suis d'accord ils vont venir comme des morts de faim !
J'ai pas vraiment les chiffres sous le nez mais je pense que je dois pas déconner en disant que Toulon est l'une des meilleures équipes sur l'exercice de l'année 2022... Ils sont en pleines bourre et ont tout à gagné comme c'est dit. De notre côté on a poussé un ouf de soulagement avec cette victoire au MHR mais rien n'est fait encore. C'est là qu'on va voir si oui ou non on va réussir à enchaîner. On est prévenue, Toulon aujourd'hui c'est une équipe que personne ne veut affronter, mais à faire trop chaque weekend, je commence à les trouver émousser, pas cuit physiquement mais c'est pas le Toulon d'il y a 2 mois. J'espère qu'on va commencer avec Jalibert ou alors qu'il rentrera à minima à la 40eme minutes.
je crois que c'est racing (8 victoires sur 10 matchs) ensuite castres (7 victoires sur 10 matchs) après Montpellier (6 V, 1 match nul) ensuite toulon/la rochelle (6V) après je ne suis pas allé dans le détail des bonus. Nous (5V)
Néanmoins il marque les esprits notamment leur match contre le LOU
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
On va pouvoir se jauger sans flinguer nos organismes car on a aprés 2 week end sans jouer.
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tkt
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Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
8 victoires Toulon (7 plus notre match décalé) sur 11 donc
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Charles_ubb a écrit:8 victoires Toulon (7 plus notre match décalé) sur 11 donc
Avec la 13 iem journée ca fait 7 pour moi
Stade Français Paris Rugby 26 - 24 Rugby Club Toulonnais Toulon D
Rugby Club Toulonnais 10 - 22 Castres Olympique Castres D
Rugby Club Toulonnais 21 - 18 Union Bordeaux-Bègles Bordeaux V
Rugby Club Toulonnais 29 - 18 Union Sportive Arlequins Perpignanais Perpignan V
CA Brive Corrèze Limousin 17 - 10 Rugby Club Toulonnais Toulon D
Biarritz Olympique Pays Basque 17 - 45 Rugby Club Toulonnais Toulon V
Montpellier Hérault Rugby 18 - 16 Rugby Club Toulonnais Toulon D
Rugby Club Toulonnais 41 - 11 Stade Rochelais La Rochelle V
Rugby Club Toulonnais 32 - 22 ASM Clermont Auvergne Clermont V
Lyon Olympique Universitaire Rugby 10 - 43 Rugby Club Toulonnais Toulon V
Toulon logo club Rugby Club Toulonnais 19- 15 Stade Toulousain Toulouse V
Sur la phase retour 6V et si on compte notre match 7 V
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Big'Ben a écrit:LaRuine33 a écrit:nadoloubb a écrit:En tout cas ce match tombe bien, on va rencontrer une équipe qui joue sa vie en top 14 donc il va y avoir une sacrée opposition. De notre coté on aura aura une équipe encore plus compétitive qu'à montpellier il nous manque juste ( ) tameifuna, poirot, petti, cordero et BVT.
On va pouvoir se jauger sans flinguer nos organismes car on a aprés 2 week end sans jouer.
Toulon a 20 points d'avance sur Perpignan, il reste 3 matches, la messe est dite coté maintien, par contre le Top 6 est en ligne de mire, c'est ça qui va motiver les toulonnais et je suis d'accord ils vont venir comme des morts de faim !
J'ai pas vraiment les chiffres sous le nez mais je pense que je dois pas déconner en disant que Toulon est l'une des meilleures équipes sur l'exercice de l'année 2022... Ils sont en pleines bourre et ont tout à gagné comme c'est dit. De notre côté on a poussé un ouf de soulagement avec cette victoire au MHR mais rien n'est fait encore. C'est là qu'on va voir si oui ou non on va réussir à enchaîner. On est prévenue, Toulon aujourd'hui c'est une équipe que personne ne veut affronter, mais à faire trop chaque weekend, je commence à les trouver émousser, pas cuit physiquement mais c'est pas le Toulon d'il y a 2 mois. J'espère qu'on va commencer avec Jalibert ou alors qu'il rentrera à minima à la 40eme minutes.
Oui Toulon est en une bonne dynamique ...mais en même temps leur mauvaise place s'expliquait un peu comme pour nous par une cascade de blessés. Maintenant je ne les ai pas trouvés transcendants dans leur victoire contre Toulouse qui avait envoyé une équipe très expérimentale. Leur victoire s'explique par un exploit de Villière (à surveiller celui-là) et un sauve qui peut en fin de match alors qu'ils pouvaient priver Toulouse du BD. Certes il faut prendre ce match avec sérieux mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat non plus : l'ogre sur ce match c'est nous !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
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Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-l-ubb-s-est-liberee-d-une-chape-de-plomb-10751242.php
Top 14 : l’UBB s’est libérée d’une chape de plomb
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
En s’imposant à Montpellier (22-23), l’Union Bordeaux-Bègles a mis fin à sa série noire et aborde la réception de Toulon (ce dimanche à 21 h 05) avec un peu plus de confiance
A trois matchs de la fin de la phase régulière, l’Union Bordeaux-Bègles aurait pu aborder ce prochain rendez-vous face à Toulon (dimanche à 21 h 05) le couteau sous la gorge. Mais le succès du week-end dernier arraché à Montpellier (22-23) a changé la donne. Il a permis aux Girondins de mettre fin à leur série noire (8 défaites en 9 matchs toutes compétitions confondues) et de se relancer complètement dans la course au top 6, voire de viser une place directement qualificative pour les demi-finales.
« On a quand même gagné chez le leader, ce n’est pas neutre, souligne le manager Christophe Urios. Ça nous a donné de la confiance. Jumelée avec les joueurs qui rentrent depuis maintenant quinze jours, cet ensemble de choses fait qu’on a retrouvé le sourire ».
D’autres retours
Pendant deux mois l’UBB a mangé son pain noir et a souffert des nombreuses absences dans ses rangs. Après avoir récupéré Seuteni et Moefana le week-end dernier, elle s’est remise sur les rails au meilleur moment et va voir l’infirmerie se vider encore un peu plus avant d’aborder ce que le staff présente comme « trois finales » (Toulon, Lyon, Perpignan). Les retours de Jalibert, Buros et Marais sont attendus ce week-end, ceux de Petti, Vergnes, Tameifuna et Cordero pour la réception de Lyon (week-end des 21-22 mai).
« On s’est retrouvé pendant deux mois et demi avec un effectif en peau de chagrin, avec beaucoup de jeunes, rappelle Christophe Urios. Ça ne te tire pas vers le haut. Dès le lundi, les mecs savaient qu’ils allaient jouer le match. Ça ne crée pas d’émulation. Les joueurs qui entrent apportent cette dynamique. On en a quasiment 40 sur le terrain, que des pros… Ça crée cette envie collective, ça élève le niveau ».
L’UBB regarde devant mais compte bien tirer les enseignements de cette période de disette et s’en servir pour la fin de saison. Le manager en tête. « Je n’ai pas été bon dans mon coaching, dans les semaines de travail, dans ma gestion des mecs, avoue Christophe Urios. J’étais un peu sous pression. Je me posais 50 000 questions et quand tu fais ça, tu sors un peu du cadre et tu fais des conneries. Je n’ai rien changé mais je suis revenu aux fondamentaux que j’avais peut-être un peu oubliés ou plutôt sur lesquels j’étais un peu gentil ».
Des enseignements
Pendant cette série noire, « j’ai eu des surprises dans le fonctionnement, poursuit le manager. J’ai senti qu’on avait tangué au niveau du staff notamment. Ça veut dire qu’on a encore du travail à faire, qu’on n’est pas solides parfois. Je pense que ça nous servira pour les années futures parce que le Top 14 n’est jamais un long fleuve tranquille. Tu traverses assez rarement une mauvaise série comme celle-là, surtout quand tu joues le haut du tableau. Parce que là, on a eu un parcours de relégables ! Ça nous servira sûrement, même pour la fin de saison. Tous ces liens qui se sont créés dans la difficulté, dans les moments où on a douté… »
Au sein du vestiaire, le soulagement est palpable. « On travaillait dur, on savait qu’à un moment, ça allait tourner dans notre sens, explique le pilier gauche Thierry Paiva. On a un groupe formidable, qui n’a pas lâché, qui est resté soudé. Ça nous a montré que même quand on est dans le dur, on est capables de se relever. On est heureux d’avoir renoué avec la victoire. On veut continuer sur cette lancée ». Le prochain match face au RCT, un adversaire direct, sera encore capital.
Top 14 : l’UBB s’est libérée d’une chape de plomb
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
En s’imposant à Montpellier (22-23), l’Union Bordeaux-Bègles a mis fin à sa série noire et aborde la réception de Toulon (ce dimanche à 21 h 05) avec un peu plus de confiance
A trois matchs de la fin de la phase régulière, l’Union Bordeaux-Bègles aurait pu aborder ce prochain rendez-vous face à Toulon (dimanche à 21 h 05) le couteau sous la gorge. Mais le succès du week-end dernier arraché à Montpellier (22-23) a changé la donne. Il a permis aux Girondins de mettre fin à leur série noire (8 défaites en 9 matchs toutes compétitions confondues) et de se relancer complètement dans la course au top 6, voire de viser une place directement qualificative pour les demi-finales.
« On a quand même gagné chez le leader, ce n’est pas neutre, souligne le manager Christophe Urios. Ça nous a donné de la confiance. Jumelée avec les joueurs qui rentrent depuis maintenant quinze jours, cet ensemble de choses fait qu’on a retrouvé le sourire ».
D’autres retours
Pendant deux mois l’UBB a mangé son pain noir et a souffert des nombreuses absences dans ses rangs. Après avoir récupéré Seuteni et Moefana le week-end dernier, elle s’est remise sur les rails au meilleur moment et va voir l’infirmerie se vider encore un peu plus avant d’aborder ce que le staff présente comme « trois finales » (Toulon, Lyon, Perpignan). Les retours de Jalibert, Buros et Marais sont attendus ce week-end, ceux de Petti, Vergnes, Tameifuna et Cordero pour la réception de Lyon (week-end des 21-22 mai).
« On s’est retrouvé pendant deux mois et demi avec un effectif en peau de chagrin, avec beaucoup de jeunes, rappelle Christophe Urios. Ça ne te tire pas vers le haut. Dès le lundi, les mecs savaient qu’ils allaient jouer le match. Ça ne crée pas d’émulation. Les joueurs qui entrent apportent cette dynamique. On en a quasiment 40 sur le terrain, que des pros… Ça crée cette envie collective, ça élève le niveau ».
L’UBB regarde devant mais compte bien tirer les enseignements de cette période de disette et s’en servir pour la fin de saison. Le manager en tête. « Je n’ai pas été bon dans mon coaching, dans les semaines de travail, dans ma gestion des mecs, avoue Christophe Urios. J’étais un peu sous pression. Je me posais 50 000 questions et quand tu fais ça, tu sors un peu du cadre et tu fais des conneries. Je n’ai rien changé mais je suis revenu aux fondamentaux que j’avais peut-être un peu oubliés ou plutôt sur lesquels j’étais un peu gentil ».
Des enseignements
Pendant cette série noire, « j’ai eu des surprises dans le fonctionnement, poursuit le manager. J’ai senti qu’on avait tangué au niveau du staff notamment. Ça veut dire qu’on a encore du travail à faire, qu’on n’est pas solides parfois. Je pense que ça nous servira pour les années futures parce que le Top 14 n’est jamais un long fleuve tranquille. Tu traverses assez rarement une mauvaise série comme celle-là, surtout quand tu joues le haut du tableau. Parce que là, on a eu un parcours de relégables ! Ça nous servira sûrement, même pour la fin de saison. Tous ces liens qui se sont créés dans la difficulté, dans les moments où on a douté… »
Au sein du vestiaire, le soulagement est palpable. « On travaillait dur, on savait qu’à un moment, ça allait tourner dans notre sens, explique le pilier gauche Thierry Paiva. On a un groupe formidable, qui n’a pas lâché, qui est resté soudé. Ça nous a montré que même quand on est dans le dur, on est capables de se relever. On est heureux d’avoir renoué avec la victoire. On veut continuer sur cette lancée ». Le prochain match face au RCT, un adversaire direct, sera encore capital.
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-avant-ubb-toulon-le-grand-charles-deja-de-retour-10745436.php
Top 14. Avant UBB – Toulon : le Grand Charles déjà de retour
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Près d’un mois et demi après avoir repris la compétition avec Toulon, suite à une lourde blessure au genou en juin dernier, Charles Ollivon a déjà retrouvé des standards de très haut niveau. Et toute sa place dans un RCT en reconquête
Charles Ollivon (28 ans, 23 sél.) a renoué avec la compétition le 12 mars dernier. 280 jours après avoir été victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche à Castres, lors de l’ultime journée de la saison précédente, le troisième ligne de Toulon a disputé ce jour-là 49 solides minutes sur le terrain de Montpellier. Mais samedi dernier, avec pour scène un stade Vélodrome garni de près de 65 000 spectateurs, c’est une autre facette de sa personnalité qui a effectué son retour en pleine lumière face à Toulouse (19-15) : celle du Grand Charles.
Pour ce qui était sa troisième titularisation consécutive en Top 14, avec de nouveau 80 minutes de jeu au compteur, le Basque de Saint-Pée-sur-Nivelle a livré une prestation digne de celles qu’il enchaînait avec le XV de France depuis la Coupe du monde 2019. De celles qui avaient fait de lui le capitaine des Bleus au début du mandat de Fabien Galthié.
Les lignes de stats qu’il a empilées le racontent. Deux ballons volés en touche, 39 mètres gagnés ballon en main en 12 courses et, surtout, une présence de tous les instants. Ses 11 plaquages font de lui le meilleur défenseur de cet âpre bras de fer. « Il joue des matchs de 80 minutes, c’est beau ce qu’il fait… Si son club tourne bien aujourd’hui, c’est peut-être en partie grâce à ses performances… », salue Karim Ghezal, co-entraîneur des avants des Bleus.
Auto-confinement
« Il a tout de suite retrouvé des standards de très haut niveau », appuie de son côté Patrice Collazo, qui a été manager durant trois saisons dans le Var (2018-oct. 2021) : « Il est de retour à son meilleur niveau. Voire plus puisqu’il s’est régénéré mentalement. À chaque fois qu’il est revenu de blessure, ce qui lui est malheureusement arrivé plusieurs fois dans sa carrière, il est revenu plus fort. »
Il est peut-être encore un peu trop tôt pour le décréter. Mais il est difficile de ne pas acquiescer lorsque Patrice Collazo vante la puissance de la « force de caractère » de son ancien joueur. Lorsqu’il a quitté la pelouse castraise, il y a maintenant près de 10 mois, Charles Ollivon s’est probablement dit qu’il avait la poisse. Lui qui avait surmonté deux lourdes blessures à l’omoplate ayant hypothéqué la suite de sa carrière, en 2017 et en 2018, était une nouvelle fois coupé dans son élan à un moment où les étoiles semblaient enfin durablement alignées.
“Il s’est tout de suite tourné vers ce qu’il pouvait contrôler. Il a toujours été super positif”
« Bien sûr qu’il a pris un coup sur le moment : très vite, on voit que ça l’atteint. Mais dès qu’il a eu le diagnostic, il a basculé dans autre chose, témoigne l’ancien manager du RCT et du Stade Rochelais. Charles a un rapport très particulier à la blessure. Il s’isole un peu de tout parce qu’il a besoin de se retrouver seul, besoin de gérer sa blessure à sa manière : il faut le laisser faire parce que, malheureusement en l’occurrence, il se connaît. »
Une propension qui peut expliquer pourquoi, alors qu’il était l’un des principaux visages médiatiques du XV de France, il s’est mis en retrait. Oh bien sûr, il a été aperçu à Marcoussis où il a passé deux jours au début de la tournée de novembre dernier lors de la passation du capitanat en faveur d’Antoine Dupont.
Esprit basque
Et durant le dernier Tournoi qui a permis aux Bleus de réaliser le Grand Chelem, Fabien Galthié a encore eu l’occasion d’insister sur l’importance du rôle que le flanker basque aurait à jouer au sein du groupe France. Mais durant sa blessure, Charles Ollivon a privilégié la discrétion, repoussant systématiquement et poliment les demandes d’entretien.
« Il s’enferme dans un cercle restreint de personnes dont il a besoin d’avoir l’avis, observe Patrice Collazo. Il « traverse » la blessure : « j’ai eu ça, je vais faire ça, je vais aller là. » Et quand il a quelque chose en tête… Comme il le dit souvent, « Je suis Basque ! » Il s’exprimera lorsqu’il aura fait les choses dans l’ordre. »
“Ce sera un des hommes de cette fin de saison. Avec Toulon et très vite avec l’équipe de France…”
Charles Ollivon s’est donc concentré sur l’essentiel, à savoir lui-même. Le troisième ligne a profité de sa convalescence pour se faire « nettoyer » l’épaule. Et a passé trois semaines au Cers de Capbreton. « C’est un moment qui va me permettre de me régénérer, j’en suis sûr, déclarait-il en décembre dernier dans une vidéo produite par son club. Ça va me servir pour la suite. »
« La marque des grands »
L’expression d’une foi en lui-même qui n’est pas feinte. « On est resté en contact pendant sa convalescence, je l’ai même croisé pour boire un café en janvier dernier à Lyon, raconte Karim Ghezal. C’est un joueur qui s’est tout de suite tourné vers ce qu’il pouvait contrôler. Il a toujours été super positif. » Patrice Collazo décrypte : « Charles ne montre rien de ses doutes et de ses émotions. C’est comme ça qu’il se reconstruit et qu’il revient plus fort : c’est la marque des très grands. Le fait de ne compter que sur lui-même le renforce. »
Le résultat est là. Dans une équipe requinquée, qui essaiera d’entretenir sur le terrain de l’UBB dimanche ses rêves de qualification, il a retrouvé toute sa place. « Quand il joue, je ne vois pas d’appréhension, apprécie Patrice Collazo. On voit qu’il a faim. Et quand Charles a faim comme ça, il est capable d’aller chercher des objectifs collectifs et personnels très vite. Ce sera un des hommes de cette fin de saison. Avec Toulon et très vite avec l’équipe de France… »
Avec l’équipe de France
TOURNEE DE JUILLET Avant même qu’il ne reprenne la compétition, Charles Ollivon apparaissait dans les plans du XV de France. Au-delà du fait que Fabien Galthié répète à l’envi que le troisième ligne basque fait partie intégrante de son projet, sans toutefois se risquer désormais à affirmer qu’il reste le capitaine de son équipe, les membres du staff espéraient qu’il ait retrouvé un niveau de compétitivité suffisant pour partir en tournée au Japon en juillet prochain. Un voyage, durant lequel les Bleus disputeront deux tests les 2 et 9 juillet, qui pourrait offrir plusieurs opportunités.
D’abord celle de se relancer sportivement après que Grégory Alldritt, Anthony Jelonch et François Cros ont marqué les esprits durant le Tournoi. Puis de lui reconfier le capitanat en l’absence probable d’un Antoine Dupont qui, comme plusieurs cadres de la sélection, aura bien besoin de souffler.
Karim Ghezal, en charge de la conquête tricolore aux côtés de William Servat, n’a aucun mal à lister les qualités qui font de Charles Ollivon un joueur à part : « Il a les capacités athlétiques, le sens du jeu. Son leadership fait qu’il impose le respect. »
Mais en dépit de ces prévisions, cela ne signifie pas pour autant qu’il partira à coup sûr au Japon. Au prix d’un redressement spectaculaire ces dernières semaines, Toulon est encore en course pour la qualification en phases finales du Top 14. Or il est déjà acquis que la délégation tricolore s’envolera sans les finalistes du championnat.
Top 14. Avant UBB – Toulon : le Grand Charles déjà de retour
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Près d’un mois et demi après avoir repris la compétition avec Toulon, suite à une lourde blessure au genou en juin dernier, Charles Ollivon a déjà retrouvé des standards de très haut niveau. Et toute sa place dans un RCT en reconquête
Charles Ollivon (28 ans, 23 sél.) a renoué avec la compétition le 12 mars dernier. 280 jours après avoir été victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche à Castres, lors de l’ultime journée de la saison précédente, le troisième ligne de Toulon a disputé ce jour-là 49 solides minutes sur le terrain de Montpellier. Mais samedi dernier, avec pour scène un stade Vélodrome garni de près de 65 000 spectateurs, c’est une autre facette de sa personnalité qui a effectué son retour en pleine lumière face à Toulouse (19-15) : celle du Grand Charles.
Pour ce qui était sa troisième titularisation consécutive en Top 14, avec de nouveau 80 minutes de jeu au compteur, le Basque de Saint-Pée-sur-Nivelle a livré une prestation digne de celles qu’il enchaînait avec le XV de France depuis la Coupe du monde 2019. De celles qui avaient fait de lui le capitaine des Bleus au début du mandat de Fabien Galthié.
Les lignes de stats qu’il a empilées le racontent. Deux ballons volés en touche, 39 mètres gagnés ballon en main en 12 courses et, surtout, une présence de tous les instants. Ses 11 plaquages font de lui le meilleur défenseur de cet âpre bras de fer. « Il joue des matchs de 80 minutes, c’est beau ce qu’il fait… Si son club tourne bien aujourd’hui, c’est peut-être en partie grâce à ses performances… », salue Karim Ghezal, co-entraîneur des avants des Bleus.
Auto-confinement
« Il a tout de suite retrouvé des standards de très haut niveau », appuie de son côté Patrice Collazo, qui a été manager durant trois saisons dans le Var (2018-oct. 2021) : « Il est de retour à son meilleur niveau. Voire plus puisqu’il s’est régénéré mentalement. À chaque fois qu’il est revenu de blessure, ce qui lui est malheureusement arrivé plusieurs fois dans sa carrière, il est revenu plus fort. »
Il est peut-être encore un peu trop tôt pour le décréter. Mais il est difficile de ne pas acquiescer lorsque Patrice Collazo vante la puissance de la « force de caractère » de son ancien joueur. Lorsqu’il a quitté la pelouse castraise, il y a maintenant près de 10 mois, Charles Ollivon s’est probablement dit qu’il avait la poisse. Lui qui avait surmonté deux lourdes blessures à l’omoplate ayant hypothéqué la suite de sa carrière, en 2017 et en 2018, était une nouvelle fois coupé dans son élan à un moment où les étoiles semblaient enfin durablement alignées.
“Il s’est tout de suite tourné vers ce qu’il pouvait contrôler. Il a toujours été super positif”
« Bien sûr qu’il a pris un coup sur le moment : très vite, on voit que ça l’atteint. Mais dès qu’il a eu le diagnostic, il a basculé dans autre chose, témoigne l’ancien manager du RCT et du Stade Rochelais. Charles a un rapport très particulier à la blessure. Il s’isole un peu de tout parce qu’il a besoin de se retrouver seul, besoin de gérer sa blessure à sa manière : il faut le laisser faire parce que, malheureusement en l’occurrence, il se connaît. »
Une propension qui peut expliquer pourquoi, alors qu’il était l’un des principaux visages médiatiques du XV de France, il s’est mis en retrait. Oh bien sûr, il a été aperçu à Marcoussis où il a passé deux jours au début de la tournée de novembre dernier lors de la passation du capitanat en faveur d’Antoine Dupont.
Esprit basque
Et durant le dernier Tournoi qui a permis aux Bleus de réaliser le Grand Chelem, Fabien Galthié a encore eu l’occasion d’insister sur l’importance du rôle que le flanker basque aurait à jouer au sein du groupe France. Mais durant sa blessure, Charles Ollivon a privilégié la discrétion, repoussant systématiquement et poliment les demandes d’entretien.
« Il s’enferme dans un cercle restreint de personnes dont il a besoin d’avoir l’avis, observe Patrice Collazo. Il « traverse » la blessure : « j’ai eu ça, je vais faire ça, je vais aller là. » Et quand il a quelque chose en tête… Comme il le dit souvent, « Je suis Basque ! » Il s’exprimera lorsqu’il aura fait les choses dans l’ordre. »
“Ce sera un des hommes de cette fin de saison. Avec Toulon et très vite avec l’équipe de France…”
Charles Ollivon s’est donc concentré sur l’essentiel, à savoir lui-même. Le troisième ligne a profité de sa convalescence pour se faire « nettoyer » l’épaule. Et a passé trois semaines au Cers de Capbreton. « C’est un moment qui va me permettre de me régénérer, j’en suis sûr, déclarait-il en décembre dernier dans une vidéo produite par son club. Ça va me servir pour la suite. »
« La marque des grands »
L’expression d’une foi en lui-même qui n’est pas feinte. « On est resté en contact pendant sa convalescence, je l’ai même croisé pour boire un café en janvier dernier à Lyon, raconte Karim Ghezal. C’est un joueur qui s’est tout de suite tourné vers ce qu’il pouvait contrôler. Il a toujours été super positif. » Patrice Collazo décrypte : « Charles ne montre rien de ses doutes et de ses émotions. C’est comme ça qu’il se reconstruit et qu’il revient plus fort : c’est la marque des très grands. Le fait de ne compter que sur lui-même le renforce. »
Le résultat est là. Dans une équipe requinquée, qui essaiera d’entretenir sur le terrain de l’UBB dimanche ses rêves de qualification, il a retrouvé toute sa place. « Quand il joue, je ne vois pas d’appréhension, apprécie Patrice Collazo. On voit qu’il a faim. Et quand Charles a faim comme ça, il est capable d’aller chercher des objectifs collectifs et personnels très vite. Ce sera un des hommes de cette fin de saison. Avec Toulon et très vite avec l’équipe de France… »
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TOURNEE DE JUILLET Avant même qu’il ne reprenne la compétition, Charles Ollivon apparaissait dans les plans du XV de France. Au-delà du fait que Fabien Galthié répète à l’envi que le troisième ligne basque fait partie intégrante de son projet, sans toutefois se risquer désormais à affirmer qu’il reste le capitaine de son équipe, les membres du staff espéraient qu’il ait retrouvé un niveau de compétitivité suffisant pour partir en tournée au Japon en juillet prochain. Un voyage, durant lequel les Bleus disputeront deux tests les 2 et 9 juillet, qui pourrait offrir plusieurs opportunités.
D’abord celle de se relancer sportivement après que Grégory Alldritt, Anthony Jelonch et François Cros ont marqué les esprits durant le Tournoi. Puis de lui reconfier le capitanat en l’absence probable d’un Antoine Dupont qui, comme plusieurs cadres de la sélection, aura bien besoin de souffler.
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Vu ce que dit Urios au sujet de Matthieu, à savoir qu'il est vraiment prêt, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas titulaire dimanche. Ce serait une bonne chose pour l'équipe et pour Matthieu, il a besoin de retrouver du temps de jeu
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
C'est qui le plus fort ? Lucu - Serin : chemin séparé - destin croisé
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/top-14-c-est-qui-le-plus-fort-lucu-serin-chemin-separe-destin-croise_sto8903475/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/top-14-c-est-qui-le-plus-fort-lucu-serin-chemin-separe-destin-croise_sto8903475/story.shtml
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
Présentation de l’adversaire : UBB
https://rctoulon.com/presentation-de-ladversaire-ubb/
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Re: Top 14 - 24eme journée : UBB / Toulon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-christophe-urios-manager-de-l-ubb-le-match-contre-toulon-doit-valider-la-victoire-a-montpellier/1330249
Pour Christophe Urios, manager de l'UBB, le match contre Toulon « doit valider la victoire à Montpellier »
Christophe Urios, le manager de Bordeaux-Bègles, attend avec impatience le test de dimanche (21h05) contre Toulon, en net regain de forme, pour savoir si son groupe, qui a réagi à Montpellier après une très mauvaise série, est bien calé sur la route de la phase finale.
Maxime Raulin,
Christophe Urios avait accepté l'idée d'un long entretien avant même la victoire de l'Union Bordeaux-Bègles sur la pelouse du leader Montpellier dimanche dernier (22-23). Mercredi, en milieu d'après-midi, on a retrouvé le manager de l'UBB après l'entraînement collectif de ses troupes. Affable, il ne s'est pas échappé, notamment pour revenir sur la période délicate traversée par le club girondin lors des trois derniers mois. Si Christophe Urios avoue qu'il n'est pas forcément tendre avec ses joueurs - mais il revendique ce besoin de vérité -, il reconnaît que malgré les aléas, notamment les nombreuses blessures, et les mauvais résultats (8 défaites en 9 matches, Top 14 et Coupe d'Europe confondus), ses joueurs sont restés exemplaires. L'ex-talonneur (56 ans) est désormais « focus » sur la réception de Toulon (dimanche, 21 h 05), capitale en vue d'une qualification à la phase finale.
« Dimanche dernier, quand Montpellier repasse devant à cinq minutes de la fin (22-20), vous vous dites que votre équipe ne va jamais se sortir de cette passe négative...
(Il coupe.) Pas une seconde. Je cherchais déjà comment revenir chez eux, leur remettre la pression. La preuve, le coup d'envoi, on l'a tapé à droite alors qu'on avait tapé tous les précédents à gauche. Je savais qu'on gagnerait ce match(22-23, sur une pénalité de Maxime Lucu).
Je suis rarement dans le négatif. Même pendant notre période difficile. Je savais pourquoi on ne gagnait plus. On a raté des choses au mois de décembre. Il y a eu des matches reportés, on a été à l'isolement (en raison du Covid), on a eu des semaines courtes, on n'a jamais réussi à enclencher une dynamique. Le report du match face à l'ASM début février (joué le 13 mars) nous fait mal. On était prêts. Après, on perd Toulon (21-18), le Racing (13-16), Toulouse (12-11), Pau (16-23), Clermont (29-26) et aussi La Rochelle (15-16). Ça se joue à rien. Toulon et Toulouse, on aurait pu les gagner, on les perd, il n'y a rien à dire. Mais le Racing, Clermont et La Rochelle, on doit les gagner. Après, la plus grosse erreur, c'est la défaite face à Pau.
« Cette défaite (contre Pau, le 5 mars) nous met dedans ! Je n'ai pas réussi à mobiliser les mecs. C'est mon erreur... J'ai mal coaché »
Pourquoi ?
Cette défaite nous met dedans ! Je n'ai pas réussi à mobiliser les mecs. C'est mon erreur. Je leur ai dit à la causerie : "Je ne vous sens pas !" C'était trop tard. Déjà dans la semaine, il y avait des signes. Les mecs étaient certains de gagner ce match. C'est très difficile de faire changer un groupe quand il est persuadé qu'il va gagner. J'ai mal coaché. Je n'ai pas réussi à inverser le truc.
Avez-vous senti venir cette passe délicate où l'UBB a perdu huit matches sur neuf entre février et avril ?
Oui. Entre les blessés, les internationaux absents, la profondeur de l'effectif et la qualité des matches à disputer, je savais qu'on passerait un moment difficile. Je ne pensais pas qu'on perdrait autant, mais j'avais imaginé qu'on serait dans le dur.
Est-ce que votre équipe ne s'est pas vue trop belle après la victoire face à Toulouse début décembre (17-7, 12e journée), synonyme de première place...
(il coupe) Non, non. Je n'ai jamais senti que les mecs se prenaient pour d'autres. Contre Pau, on s'est senti supérieurs et on pensait qu'on allait gagner le match, mais on ne s'est pas pris pour d'autres. On a peut-être manqué un peu d'humilité. Après, malgré les défaites, on s'est remis au travail, on a fermé notre gueule. Les mecs ont été exemplaires.
Le 2 janvier, après votre victoire sur Biarritz (30-27), vous n'étiez...
(Il coupe.)Pas content !
À l'inverse, les joueurs étaient contents de cette victoire et vous avaient reproché de ne pas l'être. Ce jour-là, est-ce que vous avez songé à modifier votre management ?
Jamais ! Qu'ils ne soient pas contents que je leur dise que notre attitude en fin de match n'était pas digne de notre équipe (l'UBB menait 25-6 à dix minutes de la fin), je peux l'entendre. Par contre, qu'ils se satisfassent du match contre Biarritz me surprend.
« J'adapte mon management, jamais ma façon d'être ! Même si j'écorche les mecs ! »
Mais il y avait la victoire au bout...
(Il souffle.) Et alors ? (Il sourit.) J'adapte mon management, mais jamais ma façon d'être ! Je ne vais pas dire : "C'est bien", alors que je pense l'inverse. C'est impossible, même si j'écorche les mecs ! Ce n'est pas un problème pour moi. Je dis toujours la vérité, pas ce que les joueurs ont envie d'entendre. Ça m'apaise et je passe à autre chose.
Vous avez déclaré : "J'ai mis les fondamentaux de côté pendant cette période délicate." Pouvez-vous développer ?
J'ai accepté qu'on s'entraîne un peu moins bien, qu'on soit un peu moins rigoureux. Petit à petit, j'ai mis moins de pression parce que le groupe était limité en nombre, parce que le groupe était jeune...
Cinq défaites de rang (en Top 14), ça ne vous était jamais arrivé en tant que manager. Comment avez-vous vécu cette période ?
(Il réfléchit longuement.) Biarritz, ça m'a fait chier car on n'a pas respecté notre plan. Mais on avait gagné. Pau, on n'a rien respecté. C'est un match à zéro point. J'ai dit que cette défaite nous ferait du mal. L'an dernier, ça ne se serait pas passé comme ça. J'aurais changé ma façon de manager. Cette année, je n'ai pas pu le faire. J'ai avalé une couleuvre. Elle est là (il montre sa gorge). J'ai souffert de ça. Tu tolères des choses que tu ne tolères pas d'habitude.
Ce n'est pourtant pas votre genre...
Non... (il se marre). J'ai été obligé de le faire. Je ne pouvais pas mettre de pression. Avec tous les absents, une vingtaine, le groupe était trop jeune. Il y avait des gamins du centre de formation qui s'entraînaient avec nous, je ne les connaissais même pas ! C'est dur. Je ne pouvais pas dire ce que j'avais envie de dire, sinon les gamins auraient pleuré !
Vous n'étiez plus Christophe Urios ?
Si. Il faut arrêter de croire que je ne suis qu'un gueulard. J'adapte mon management. Mais ce n'était pas le moment. Ç'a été dur à vivre.
Est-ce que cette période vous a atteint personnellement ?
Non. Ça me préoccupait, mais ça ne me rendait pas malade, ça ne m'empêchait pas de dormir et encore moins de manger (il sourit).
Vous avez laissé entendre que votre staff avait "tangué". Que vouliez-vous dire ?
Tout le monde s'est un peu protégé. Mais comme je ne l'avais jamais vécu, je l'ai découvert. Quand c'est dur, il faut s'accrocher et ne pas rejeter la faute sur l'autre ou chercher un coupable. Je ne cherche pas de coupable. Le coupable, c'est moi. On cherchait des solutions, on ne les trouvait pas.
Ça aurait pu exploser ?
Jamais ! Le groupe et le staff ont toujours travaillé. C'est très important.
4
Le nombre de défaites d'affilée de l'UBB à domicile :
20 février (Top 14), contre le Racing 92 (13-16) ;
5 mars (Top 14), contre Pau (16-23) ;
2 avril (Top 14), contre La Rochelle (15-16) ;
9 avril (Coupe d'Europe), contre La Rochelle (13-31).
Pour savoir si l'UBB est guérie, il faut confirmer contre Toulon...
Si tu bats Toulon, tu es dans une position confortable en vue de la fin de saison. Si tu perds...
Vous douterez à nouveau ?
On n'a jamais douté ! Si on avait pris des cartouches un peu partout, pourquoi pas. Mais là, à part Pau, on a pris des points partout.
Contre le Stade Rochelais, en Coupe d'Europe, vous en prenez une belle à domicile (défaite 13-31, le 9 avril)...
On n'y était pas. C'est très facile à comprendre. Suite à notre défaite en Top 14 le week-end précédent (15-16), je savais que ce serait difficile de mobiliser les mecs face au même adversaire. Ils avaient déjà la tête à Montpellier. Si on avait joué un adversaire étranger, ça aurait peut-être été un peu différent.
Pourtant, la motivation était toute trouvée. Les Rochelais venaient de vous taper à domicile...
(il coupe) Ça ne marche pas comme ça. On était contents que ça se termine.
Pardon ?
On s'était mis en difficulté en Top 14, donc on était préoccupés par ça. Si on avait battu La Rochelle en Top 14, on aurait vu une autre équipe de l'UBB en Coupe d'Europe. Là, on n'était pas mobilisés.
Pas de complexe malgré les six défaites d'affilée (contre La Rochelle) ?
Non. Sur les deux matches de Coupe d'Europe, les Rochelais font les fanfarons... Mais honnêtement, on ne les a pas joués. La preuve, on a mis des joueurs au repos.
Cette élimination est-elle digérée ?
Elle n'aura aucun impact sur la fin de saison. On est passés à autre chose, même si on se retrouvera un jour...
Souhaitez-vous rencontrer les Rochelais en phase finale du Top 14 ?
On ne fonctionne pas comme ça. Lors de ma dernière saison à Castres (2018-2019), on fait une année incroyable, avec huit victoires à l'extérieur, mais on rate nos quatre derniers matches, dont trois à la maison, et notamment un face à Toulouse (défaite 20-21). On les avait démontés, mais on avait laissé seize points au pied. À la fin du match, on s'était promis de les retrouver en phase finale. Sauf qu'on n'a pas fait la phase finale (Castres termine 7e). Ce que j'ai appris cette année-là, c'est que les objectifs, il faut les prendre les uns après les autres. C'est fondamental. Malgré la défaite, on était encore très bien. Mais on était uniquement animés par cette volonté de retrouver les Toulousains. Ce n'est jamais arrivé...
Les mecs ne voulaient pas jouer les matches. Ils pensaient que mettre le maillot suffisait. On a tout perdu et on a oublié de se qualifier alors que je suis persuadé qu'on aurait été encore plus forts que la saison précédente quand on est champions (2018). Ça m'a gâché la fin d'aventure au CO. C'est une erreur de management. Mais je ne la regrette pas. Je l'ai racontée aux mecs après la défaite face à La Rochelle. Ils sont prévenus.
« Toulon, c'est le match de l'année. Il faut regagner à domicile, aussi. J'en ai plein le cul d'entendre la musique des mecs d'en face... »
Si l'UBB ne dispute pas de finale cette saison, est-ce que ce sera un échec ?
Je n'en suis pas là. Je ne pense qu'à Toulon. C'est le match de l'année. Si les Toulonnais perdent, ils ne se qualifieront sans doute pas. Et si on gagne, on se mettra dans de bonnes dispositions pour le top 6. Il faut regagner à domicile aussi (l'UBB reste sur 4 défaites à Chaban-Delmas). J'en ai plein le cul d'entendre la musique des mecs d'en face...
À l'aller (le 12 février), c'était le match de la bascule. Celui qui a permis au RCT de se relancer et qui a débuté la série noire de l'UBB...
Je le répète, je ne crois pas à ces histoires de revanche. Je peux insister là-dessus quand on a été mal reçus, quand on n'a pas été respectés ou écrasés. On doit surtout valider notre victoire à Montpellier et montrer notre ambition pour la fin de saison. Une fin de saison, ça se gagne aussi sur une dynamique. Gagner chez le leader, ce n'est pas anodin. Toulon, c'est le rendez-vous pour savoir si nous avons appris. »
Pour Christophe Urios, manager de l'UBB, le match contre Toulon « doit valider la victoire à Montpellier »
Christophe Urios, le manager de Bordeaux-Bègles, attend avec impatience le test de dimanche (21h05) contre Toulon, en net regain de forme, pour savoir si son groupe, qui a réagi à Montpellier après une très mauvaise série, est bien calé sur la route de la phase finale.
Maxime Raulin,
Christophe Urios avait accepté l'idée d'un long entretien avant même la victoire de l'Union Bordeaux-Bègles sur la pelouse du leader Montpellier dimanche dernier (22-23). Mercredi, en milieu d'après-midi, on a retrouvé le manager de l'UBB après l'entraînement collectif de ses troupes. Affable, il ne s'est pas échappé, notamment pour revenir sur la période délicate traversée par le club girondin lors des trois derniers mois. Si Christophe Urios avoue qu'il n'est pas forcément tendre avec ses joueurs - mais il revendique ce besoin de vérité -, il reconnaît que malgré les aléas, notamment les nombreuses blessures, et les mauvais résultats (8 défaites en 9 matches, Top 14 et Coupe d'Europe confondus), ses joueurs sont restés exemplaires. L'ex-talonneur (56 ans) est désormais « focus » sur la réception de Toulon (dimanche, 21 h 05), capitale en vue d'une qualification à la phase finale.
« Dimanche dernier, quand Montpellier repasse devant à cinq minutes de la fin (22-20), vous vous dites que votre équipe ne va jamais se sortir de cette passe négative...
(Il coupe.) Pas une seconde. Je cherchais déjà comment revenir chez eux, leur remettre la pression. La preuve, le coup d'envoi, on l'a tapé à droite alors qu'on avait tapé tous les précédents à gauche. Je savais qu'on gagnerait ce match(22-23, sur une pénalité de Maxime Lucu).
Je suis rarement dans le négatif. Même pendant notre période difficile. Je savais pourquoi on ne gagnait plus. On a raté des choses au mois de décembre. Il y a eu des matches reportés, on a été à l'isolement (en raison du Covid), on a eu des semaines courtes, on n'a jamais réussi à enclencher une dynamique. Le report du match face à l'ASM début février (joué le 13 mars) nous fait mal. On était prêts. Après, on perd Toulon (21-18), le Racing (13-16), Toulouse (12-11), Pau (16-23), Clermont (29-26) et aussi La Rochelle (15-16). Ça se joue à rien. Toulon et Toulouse, on aurait pu les gagner, on les perd, il n'y a rien à dire. Mais le Racing, Clermont et La Rochelle, on doit les gagner. Après, la plus grosse erreur, c'est la défaite face à Pau.
« Cette défaite (contre Pau, le 5 mars) nous met dedans ! Je n'ai pas réussi à mobiliser les mecs. C'est mon erreur... J'ai mal coaché »
Pourquoi ?
Cette défaite nous met dedans ! Je n'ai pas réussi à mobiliser les mecs. C'est mon erreur. Je leur ai dit à la causerie : "Je ne vous sens pas !" C'était trop tard. Déjà dans la semaine, il y avait des signes. Les mecs étaient certains de gagner ce match. C'est très difficile de faire changer un groupe quand il est persuadé qu'il va gagner. J'ai mal coaché. Je n'ai pas réussi à inverser le truc.
Avez-vous senti venir cette passe délicate où l'UBB a perdu huit matches sur neuf entre février et avril ?
Oui. Entre les blessés, les internationaux absents, la profondeur de l'effectif et la qualité des matches à disputer, je savais qu'on passerait un moment difficile. Je ne pensais pas qu'on perdrait autant, mais j'avais imaginé qu'on serait dans le dur.
Est-ce que votre équipe ne s'est pas vue trop belle après la victoire face à Toulouse début décembre (17-7, 12e journée), synonyme de première place...
(il coupe) Non, non. Je n'ai jamais senti que les mecs se prenaient pour d'autres. Contre Pau, on s'est senti supérieurs et on pensait qu'on allait gagner le match, mais on ne s'est pas pris pour d'autres. On a peut-être manqué un peu d'humilité. Après, malgré les défaites, on s'est remis au travail, on a fermé notre gueule. Les mecs ont été exemplaires.
Le 2 janvier, après votre victoire sur Biarritz (30-27), vous n'étiez...
(Il coupe.)Pas content !
À l'inverse, les joueurs étaient contents de cette victoire et vous avaient reproché de ne pas l'être. Ce jour-là, est-ce que vous avez songé à modifier votre management ?
Jamais ! Qu'ils ne soient pas contents que je leur dise que notre attitude en fin de match n'était pas digne de notre équipe (l'UBB menait 25-6 à dix minutes de la fin), je peux l'entendre. Par contre, qu'ils se satisfassent du match contre Biarritz me surprend.
« J'adapte mon management, jamais ma façon d'être ! Même si j'écorche les mecs ! »
Mais il y avait la victoire au bout...
(Il souffle.) Et alors ? (Il sourit.) J'adapte mon management, mais jamais ma façon d'être ! Je ne vais pas dire : "C'est bien", alors que je pense l'inverse. C'est impossible, même si j'écorche les mecs ! Ce n'est pas un problème pour moi. Je dis toujours la vérité, pas ce que les joueurs ont envie d'entendre. Ça m'apaise et je passe à autre chose.
Vous avez déclaré : "J'ai mis les fondamentaux de côté pendant cette période délicate." Pouvez-vous développer ?
J'ai accepté qu'on s'entraîne un peu moins bien, qu'on soit un peu moins rigoureux. Petit à petit, j'ai mis moins de pression parce que le groupe était limité en nombre, parce que le groupe était jeune...
Cinq défaites de rang (en Top 14), ça ne vous était jamais arrivé en tant que manager. Comment avez-vous vécu cette période ?
(Il réfléchit longuement.) Biarritz, ça m'a fait chier car on n'a pas respecté notre plan. Mais on avait gagné. Pau, on n'a rien respecté. C'est un match à zéro point. J'ai dit que cette défaite nous ferait du mal. L'an dernier, ça ne se serait pas passé comme ça. J'aurais changé ma façon de manager. Cette année, je n'ai pas pu le faire. J'ai avalé une couleuvre. Elle est là (il montre sa gorge). J'ai souffert de ça. Tu tolères des choses que tu ne tolères pas d'habitude.
Ce n'est pourtant pas votre genre...
Non... (il se marre). J'ai été obligé de le faire. Je ne pouvais pas mettre de pression. Avec tous les absents, une vingtaine, le groupe était trop jeune. Il y avait des gamins du centre de formation qui s'entraînaient avec nous, je ne les connaissais même pas ! C'est dur. Je ne pouvais pas dire ce que j'avais envie de dire, sinon les gamins auraient pleuré !
Vous n'étiez plus Christophe Urios ?
Si. Il faut arrêter de croire que je ne suis qu'un gueulard. J'adapte mon management. Mais ce n'était pas le moment. Ç'a été dur à vivre.
Est-ce que cette période vous a atteint personnellement ?
Non. Ça me préoccupait, mais ça ne me rendait pas malade, ça ne m'empêchait pas de dormir et encore moins de manger (il sourit).
Vous avez laissé entendre que votre staff avait "tangué". Que vouliez-vous dire ?
Tout le monde s'est un peu protégé. Mais comme je ne l'avais jamais vécu, je l'ai découvert. Quand c'est dur, il faut s'accrocher et ne pas rejeter la faute sur l'autre ou chercher un coupable. Je ne cherche pas de coupable. Le coupable, c'est moi. On cherchait des solutions, on ne les trouvait pas.
Ça aurait pu exploser ?
Jamais ! Le groupe et le staff ont toujours travaillé. C'est très important.
4
Le nombre de défaites d'affilée de l'UBB à domicile :
20 février (Top 14), contre le Racing 92 (13-16) ;
5 mars (Top 14), contre Pau (16-23) ;
2 avril (Top 14), contre La Rochelle (15-16) ;
9 avril (Coupe d'Europe), contre La Rochelle (13-31).
Pour savoir si l'UBB est guérie, il faut confirmer contre Toulon...
Si tu bats Toulon, tu es dans une position confortable en vue de la fin de saison. Si tu perds...
Vous douterez à nouveau ?
On n'a jamais douté ! Si on avait pris des cartouches un peu partout, pourquoi pas. Mais là, à part Pau, on a pris des points partout.
Contre le Stade Rochelais, en Coupe d'Europe, vous en prenez une belle à domicile (défaite 13-31, le 9 avril)...
On n'y était pas. C'est très facile à comprendre. Suite à notre défaite en Top 14 le week-end précédent (15-16), je savais que ce serait difficile de mobiliser les mecs face au même adversaire. Ils avaient déjà la tête à Montpellier. Si on avait joué un adversaire étranger, ça aurait peut-être été un peu différent.
Pourtant, la motivation était toute trouvée. Les Rochelais venaient de vous taper à domicile...
(il coupe) Ça ne marche pas comme ça. On était contents que ça se termine.
Pardon ?
On s'était mis en difficulté en Top 14, donc on était préoccupés par ça. Si on avait battu La Rochelle en Top 14, on aurait vu une autre équipe de l'UBB en Coupe d'Europe. Là, on n'était pas mobilisés.
Pas de complexe malgré les six défaites d'affilée (contre La Rochelle) ?
Non. Sur les deux matches de Coupe d'Europe, les Rochelais font les fanfarons... Mais honnêtement, on ne les a pas joués. La preuve, on a mis des joueurs au repos.
Cette élimination est-elle digérée ?
Elle n'aura aucun impact sur la fin de saison. On est passés à autre chose, même si on se retrouvera un jour...
Souhaitez-vous rencontrer les Rochelais en phase finale du Top 14 ?
On ne fonctionne pas comme ça. Lors de ma dernière saison à Castres (2018-2019), on fait une année incroyable, avec huit victoires à l'extérieur, mais on rate nos quatre derniers matches, dont trois à la maison, et notamment un face à Toulouse (défaite 20-21). On les avait démontés, mais on avait laissé seize points au pied. À la fin du match, on s'était promis de les retrouver en phase finale. Sauf qu'on n'a pas fait la phase finale (Castres termine 7e). Ce que j'ai appris cette année-là, c'est que les objectifs, il faut les prendre les uns après les autres. C'est fondamental. Malgré la défaite, on était encore très bien. Mais on était uniquement animés par cette volonté de retrouver les Toulousains. Ce n'est jamais arrivé...
Les mecs ne voulaient pas jouer les matches. Ils pensaient que mettre le maillot suffisait. On a tout perdu et on a oublié de se qualifier alors que je suis persuadé qu'on aurait été encore plus forts que la saison précédente quand on est champions (2018). Ça m'a gâché la fin d'aventure au CO. C'est une erreur de management. Mais je ne la regrette pas. Je l'ai racontée aux mecs après la défaite face à La Rochelle. Ils sont prévenus.
« Toulon, c'est le match de l'année. Il faut regagner à domicile, aussi. J'en ai plein le cul d'entendre la musique des mecs d'en face... »
Si l'UBB ne dispute pas de finale cette saison, est-ce que ce sera un échec ?
Je n'en suis pas là. Je ne pense qu'à Toulon. C'est le match de l'année. Si les Toulonnais perdent, ils ne se qualifieront sans doute pas. Et si on gagne, on se mettra dans de bonnes dispositions pour le top 6. Il faut regagner à domicile aussi (l'UBB reste sur 4 défaites à Chaban-Delmas). J'en ai plein le cul d'entendre la musique des mecs d'en face...
À l'aller (le 12 février), c'était le match de la bascule. Celui qui a permis au RCT de se relancer et qui a débuté la série noire de l'UBB...
Je le répète, je ne crois pas à ces histoires de revanche. Je peux insister là-dessus quand on a été mal reçus, quand on n'a pas été respectés ou écrasés. On doit surtout valider notre victoire à Montpellier et montrer notre ambition pour la fin de saison. Une fin de saison, ça se gagne aussi sur une dynamique. Gagner chez le leader, ce n'est pas anodin. Toulon, c'est le rendez-vous pour savoir si nous avons appris. »
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