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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Atonio cité après son plaquage dangereux lors de la défaite en Irlande
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Atonio-cite-apres-son-plaquage-dangereux-lors-de-la-defaite-en-irlande/1380509
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Atonio-cite-apres-son-plaquage-dangereux-lors-de-la-defaite-en-irlande/1380509
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Cros et Couilloud seuls Bleus alignés en Top 14 ce week-end ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cros-et-couilloud-seuls-bleus-alignes-en-top-14-ce-week-end/1380506
Extrait : Le talonneur Gaëtan Barlot (qui n'a joué que cinq minutes à l'Aviva Stadium mais chouchouté par l'encadrement en raison des blessures de Peato Mauvaka et Pierre Bourgarit), les piliers Reda Wardi et Sipili Falatea, le deuxième-ligne Romain Taofifenua, l'ouvreur Matthieu Jalibert resteront au chaud selon nos informations.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cros-et-couilloud-seuls-bleus-alignes-en-top-14-ce-week-end/1380506
Extrait : Le talonneur Gaëtan Barlot (qui n'a joué que cinq minutes à l'Aviva Stadium mais chouchouté par l'encadrement en raison des blessures de Peato Mauvaka et Pierre Bourgarit), les piliers Reda Wardi et Sipili Falatea, le deuxième-ligne Romain Taofifenua, l'ouvreur Matthieu Jalibert resteront au chaud selon nos informations.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tothor a écrit:krahknardz a écrit:Vidéo Twitter essai Ringrose
Superbe angle pour détricoter l'essai de Ringrose. Jalibert se retrouve face à TROIS irlandais (et c'est lui qui défend mal? Ils sont où les autres français??), Ringrose lui fait l'intérieur et lui colle un raffût d'école, qui pourtant ne le met pas en dehors de l'action, mais ça c'est avant que le supposé maître de la défense Fickou (et accessoirement Falatea) le fasse tomber et l'empêche de plaquer, ouvrant complètement la porte à Ringrose pour l'essai du bonus.
Conclusion: c'était panique à bord, la défense française était aux fraises sur ce coup là, alors que le replacement des irlandais sur le ruck juste avant est magnifique de justesse tactique, pour se retrouver derrière avec un surnombre d'école. Mais on ne retiendra de cette action seulement que Jalibert ne sait pas défendre, alors que la responsabilité de l'essai retombe ENTIÈREMENT sur ses partenaires qui ont laissé un trou béant en le laissant seul contre trois irlandais!
Merci pour le ralentis, pour développer une dernière fois le point que je soulevais.
Oui la situation est mal défendue COLLECTIVEMENT, par une accumulation de mauvaise décision individuelle et de défis individuel perdu coté Fr ( sur cette action ).
Pour être honnête je n'avais pas tout vu en live ( sur l'action ).
Cependant,une fois qu'on a dit tout ça, on a toujours MJ qui alors qu'il "glissait" en défense, se retrouve en bout de ligne, dans le couloir des 5 m face à l'ailier qui à de l'espace mais n'est pas lancé.
Sa premiere erreur pour moi est de stopper sa course et ne pas " défendre avec la touche".
Ensuite il est pris par les petits appuis de l'irlandais, et se retrouve sur les talons... :/
( pour moi en défense sur les talons 9 fois sur 10 tu es "mort" avec de grande chance de prendre un cul... )
3eme erreur: pour moi c'est de la technique individuelle, mais à Haut niveau on a pas le droit de se prendre un raffut mains opposé ( l'irlandais porte son ballon du mauvais coté et met son raffut main gauche sur la poitrine gauche de MJ ). Pour moi ça veut dire que la technique de pllaquage n'est pas bonne: pas baissé, il joue le ballon, et pas l'épaule engagé sans etre sur ses appuis.
Après en poursuite effectivement ses coequipiers le gene.
Mais mon point etait qu'en match international, derrière les joueurs se doivent de faire tomber leurs vis a vis en 1 vs1.
Ceci étant dit, je suis comme bcp ici et j'aimerais voir une charnière Legarrec- MJ ( pour voir du jeu, et préparer d'autre alternatives pour la CDM).
Bonne semaine à toutes et tous !
j'attends que l'on parle de l'essai de Cappuezo sur Aldriitt, lequel se fait déborder sur à peine 1m...le gazier, il garde même pas son extérieur Hou uuuu ! honte à Greg....
Du 1 contre 1 d'école: à la porte, Aldritt ! pas le niveau international en défense.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
krahknardz a écrit:Vidéo Twitter essai Ringrose
La "polémique" Jalibert m'a poussé à décortiquer cette action or j'y trouve une faute assez flagrante : on voit clairement (5'') que Aki plaqué par Fickou n'a que Lowe en soutien et va se retrouver en difficulté sur le contreruck amorcé par Penaud en supériorité numérique. Pour éloigner ce danger il se remet sur ses appuis (ses genoux) pour éloigner le ballon de la zone de contest. Une sorte d'extra roll qui aurait pu être sanctionné par Barnes très bien placé sur l'action.
Puisque tel n'est pas le cas on pourrait tout aussi bien reprocher à Moefana de s'annihiler inutilement lui même en allant au sol, à Tao de relâcher son placage
Enfin circonstance atténuante : la passe de Doris, une double sautée avec Fickou sur le dos est quand même assez improbable .
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
3 essais sur 4 sont sujets à caution. Mais après on va dire que je vois le mal partout
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/tournoi-des-six-nations-apres-france-irlande-il-y-a-de-vraies-raisons-d-etre-inquiet-pour-les-bleus-14041085.php
marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
densnewzealand a écrit:3 essais sur 4 sont sujets à caution. Mais après on va dire que je vois le mal partout
Je suppose que dans ton analyse, le seul qui n'est pas sujet à caution est celui de Lowe , puisque celui-ci est ouvertement non valable
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
aprés barnes a été plutot gentil avec atonio, pour moi il méritait un rouge, d'ailleurs on n'a pas vu revenir le joueur suite à cette commotion
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2023-galthie-tire-t-il-trop-sur-dupont-j-ai-peur-qu-il-soit-crame-a-un-moment_57336874.html
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
c'est juste Marc Duzan qui a rédigé l'article: la groupie de la famille Baylet....il évite de déplaire pour garder son poste !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
J'adore également le "au profit au quelqu'un dont l'arrière n'est pas le poste de prédilection..." ...surtout pas de nom de là à se que certains se demandent si ce "quelqu'un" n'aurait pas la légitimité d'un temps de jeu plus conséquent à SON poste
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
J’aime aussi la manière dont est décrite les sorties des joueurs remplacés , faisant ressortir leur interrogation, comme pour remettre le staff en question . Je n’ose penser à une demi moue de Jaliber si tel était le cas. Il serait déjà accusé de ne pas respecter la hiérarchie, et bla-bla-bla.sudiste a écrit:
J'adore également le "au profit au quelqu'un dont l'arrière n'est pas le poste de prédilection..." ...surtout pas de nom de là à se que certains se demandent si ce "quelqu'un" n'aurait pas la légitimité d'un temps de jeu plus conséquent à SON poste
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
sudiste a écrit:
J'adore également le "au profit au quelqu'un dont l'arrière n'est pas le poste de prédilection..." ...surtout pas de nom de là à se que certains se demandent si ce "quelqu'un" n'aurait pas la légitimité d'un temps de jeu plus conséquent à SON poste
Oui enfin Duzan indique que Ramos a été remplacé par Jalibert 2 lignes plus haut. C'est juste pour pas être redondant qu'il dit "quelqu'un". Après il aurait pu dire, "le flamboyant bordelais" ou le "génial girondin" je te l'accorde
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:
Oui enfin Duzan indique que Ramos a été remplacé par Jalibert 2 lignes plus haut. C'est juste pour pas être redondant qu'il dit "quelqu'un". Après il aurait pu dire, "le flamboyant bordelais" ou le "génial girondin" je te l'accorde
Il préfèrera s'ouvrir les veines.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - "Incompréhensible", "inexplicable", "décevant" : en Irlande aussi, l'arbitrage fait polémique
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/14/6-nations-2023-incomprehensible-inexplicable-decevant-en-irlande-aussi-larbitrage-fait-polemique-10997857.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/14/6-nations-2023-incomprehensible-inexplicable-decevant-en-irlande-aussi-larbitrage-fait-polemique-10997857.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations - Que risque Uini Atonio après son plaquage dangereux sur Rob Herring lors d'Irlande - France ?
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/14/6-nations-que-risque-uini-atonio-apres-son-plaquage-dangereux-sur-rob-herring-lors-dirlande-france-10996419.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/14/6-nations-que-risque-uini-atonio-apres-son-plaquage-dangereux-sur-rob-herring-lors-dirlande-france-10996419.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
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« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
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Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Ne nous trompons pas, ce jour arrivera. Et on aura plus que nos yeux pour pleurer, tant tout est pensé, bâti et réalisé autour de lui. On a oublié que le rugby était un sport collectif, dans notre quête absolue d'une idole ou d'une star. Comme le PSG avec Mbappé. Quand ces joueurs manquent, leur équipe est perdue. Prions que ce jour n'arrive pas d'ici octobre pour le XV de France, parce que sinon, rideau.
Ce n'est pas RNT aka le Messi du rugby qui relèvera le niveau ni ses coéquipiers. Le seul truc qu'il relève vraiment, c'est sa mèche toute les 5 minutes.
Galthié, et le rugby français derrière lui, se sont égarés dans leur quête narcissique de starification, de popularité et de résultats bruts. Au final, à quelques mois de l'objectif suprême, qui constitue le fils rouge du XV de France depuis 3 ans, notre jeu n'a jamais été aussi moche et inefficace, en plus d'être aussi dépendant d'un seul mec. Triste constat, pour un sport censé être l'exemple même du sport d'équipe spectaculaire.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Je ne crois pas à la politique de l'Homme Providentiel et a fortiori, encore moins à celle du joueur providentiel... si le staff le pète, on fera sans car pour moi tout système est forcément collectif car reposant sur un ensemble d' interactions: si le Galthié a basé son système sur un seul homme et non sur plusieurs, c'est une lourde erreur.
Le fait qu'il ne veuille pas renvoyer Jalibert à l'UBB tient peut-être dans le fait qu'il souhaite effectuer une véritable rotation à la charnière lors du prochain afin de préparer une autre paire 9-10 parant toute absence des 2 titulaires.
Ce serait intelligent. Faudrait que Galthié arrête de s'écouter parler et de s'astiquer le mou avec ses néologismes digne d'un Spin Doctor...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Je ne crois pas à la politique de l'Homme Providentiel et a fortiori, encore moins à celle du joueur providentiel... si le staff le pète, on fera sans car pour moi tout système est forcément collectif car reposant sur un ensemble d' interactions: si le Galthié a basé son système sur un seul homme et non sur plusieurs, c'est une lourde erreur.
Le fait qu'il ne veuille pas renvoyer Jalibert à l'UBB tient peut-être dans le fait qu'il souhaite effectuer une véritable rotation à la charnière lors du prochain afin de préparer une autre paire 9-10 parant toute absence des 2 titulaires.
Ce serait intelligent. Faudrait que Galthié arrête de s'écouter parler et de s'astiquer le mou avec ses néologismes digne d'un Spin Doctor...
Pourtant quand on regarde nos matchs, surtout depuis 1 an et quelques, c'est Dupont fait ci, Dupont fait çà. Il est 9, 10, ailier, capitaine...il est tout. Et le battage médiatique sur son cas n'arrange rien. A force de s'entendre dire qu'il est le meilleur, le plus grand, cela génère (même inconsciemment) une certaine suffisance, un certain orgueil ou une certaine prétention qui finissent par être néfastes, notamment aux performances sportives.
L'avenir nous le dira mais je pense qu'on fait fausse route, et qu'on se voila la face totalement.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Je ne crois pas à la politique de l'Homme Providentiel et a fortiori, encore moins à celle du joueur providentiel... si le staff le pète, on fera sans car pour moi tout système est forcément collectif car reposant sur un ensemble d' interactions: si le Galthié a basé son système sur un seul homme et non sur plusieurs, c'est une lourde erreur.
Le fait qu'il ne veuille pas renvoyer Jalibert à l'UBB tient peut-être dans le fait qu'il souhaite effectuer une véritable rotation à la charnière lors du prochain afin de préparer une autre paire 9-10 parant toute absence des 2 titulaires.
Ce serait intelligent. Faudrait que Galthié arrête de s'écouter parler et de s'astiquer le mou avec ses néologismes digne d'un Spin Doctor...
Pourtant quand on regarde nos matchs, surtout depuis 1 an et quelques, c'est Dupont fait ci, Dupont fait çà. Il est 9, 10, ailier, capitaine...il est tout. Et le battage médiatique sur son cas n'arrange rien. A force de s'entendre dire qu'il est le meilleur, le plus grand, cela génère (même inconsciemment) une certaine suffisance, un certain orgueil ou une certaine prétention qui finissent par être néfastes, notamment aux performances sportives.
L'avenir nous le dira mais je pense qu'on fait fausse route, et qu'on se voila la face totalement.
Je pense que le bonhomme a bien la tête sur les épaules.
Ce qui pose question, c'est sa sur-utilisation dans le jeu du XV de France.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Je ne crois pas à la politique de l'Homme Providentiel et a fortiori, encore moins à celle du joueur providentiel... si le staff le pète, on fera sans car pour moi tout système est forcément collectif car reposant sur un ensemble d' interactions: si le Galthié a basé son système sur un seul homme et non sur plusieurs, c'est une lourde erreur.
Le fait qu'il ne veuille pas renvoyer Jalibert à l'UBB tient peut-être dans le fait qu'il souhaite effectuer une véritable rotation à la charnière lors du prochain afin de préparer une autre paire 9-10 parant toute absence des 2 titulaires.
Ce serait intelligent. Faudrait que Galthié arrête de s'écouter parler et de s'astiquer le mou avec ses néologismes digne d'un Spin Doctor...
Pourtant quand on regarde nos matchs, surtout depuis 1 an et quelques, c'est Dupont fait ci, Dupont fait çà. Il est 9, 10, ailier, capitaine...il est tout. Et le battage médiatique sur son cas n'arrange rien. A force de s'entendre dire qu'il est le meilleur, le plus grand, cela génère (même inconsciemment) une certaine suffisance, un certain orgueil ou une certaine prétention qui finissent par être néfastes, notamment aux performances sportives.
L'avenir nous le dira mais je pense qu'on fait fausse route, et qu'on se voila la face totalement.
Je pense que le bonhomme a bien la tête sur les épaules.
Ce qui pose question, c'est sa sur-utilisation dans le jeu du XV de France.
Ce passage concernait aussi RNT, qui à force d'être encensé par le lobby toulousain, d'être présenté comme LE titulaire indiscutable et d'être conforté par Galthié, va finir par se croire propriétaire du poste. Comme le disait l'autre jour un journaliste, "quoique Jalibert fasse, il ne sera jamais titulaire". Et comme le disait très justement quelqu'un ici, cette certitude au poste va finir pas porter préjudice à RNT (si ce n'est déjà fait), qui se sachant invulnérable, n'aura pas la démarche indispensable d'un sportif de toujours se remettre en question, de viser l'amélioration permanente et de se motiver à faire toujours mieux pour garder son statut de titulaire.
On a fait de Dupont et RNT des stars mais surtout des sénateurs, installés voire propriétaires de cette charnière. C'est leur poste, c'est presque leur équipe, tout est (presque) basé sur eux, tout est fait pour eux. Sauf que ce n'est pas sain ni pertinent pour l'équipe. Le rugby est un sport éminemment collectif, dans lequel les individus doivent se fondre au service des autres. Ce qu'on fait là c'est tout l'inverse. On a réduit le XV de France à Dupont et RNT. Et tôt ou tard, on le paiera.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Et-si-antoine-dupont-risquait-la-saturation-physique/1380624
Et si Antoine Dupont risquait la saturation physique ?
À sept mois de la Coupe du monde, le demi de mêlée des Bleus a déjà beaucoup joué et semble emprunté. Sa gestion en club, mais également sa façon de jouer, très énergivore, sont au coeur de l'équation.
M. Raulin et J.-F. Paturaud
« Antoine était épuisé et a pris un coup au ventre, il avait besoin de récupérer. » C'est par ces mots que le sélectionneur Fabien Galthié a justifié l'absence d'Antoine Dupont en conférence de presse suite à la défaite en Irlande (32-19).
Le capitaine des Bleus a également séché la réception d'après match. Il est rentré directement à l'hôtel afin de se reposer. Dans l'intimité, il s'est dit « mâché », « concassé » par « le match le plus intense qu'il ait disputé ».
Le lendemain, Dupont semblait avoir retrouvé quelques couleurs. Mais l'état physique du demi de mêlée interroge. Ses performances restent élevées, le débat n'est pas là, mais il semble plus emprunté. Sans écarter qu'un souci d'ordre personnel, qui l'a affecté fin janvier, a sans doute accentué sa fatigue, du moins morale.
À sept mois de la Coupe du monde en France, Dupont a déjà été beaucoup sollicité cette saison. Avec 1261 minutes au compteur (18 matches), il a par exemple joué deux fois et demie de plus que son vis-à-vis irlandais Conor Murray (496 minutes, 12 matches).
Faut-il s'en inquiéter ? Sûrement, même si Ugo Mola, son manager au Stade Toulousain, met un bémol : « Ce n'est pas la même intensité en Top 14, avec seulement 26 minutes de temps de jeu effectif que les 46 face à l'Irlande... »
Au-delà de son statut de « star du rugby », de son talent, récompensé par un titre de meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont dispose d'une influence considérable. « Sans faire offense aux autres joueurs, l'équipe de France comme le Stade Toulousain sont dépendants d'Antoine Dupont car c'est un joueur exceptionnel », confirme Mola.
De par sa relation stratégique forte avec Fabien Galthié ou son influence auprès de ses partenaires, raison pour laquelle il a conservé ses galons de capitaine en dépit du retour de Charles Ollivon, il fait l'unanimité.
Il convient donc de trouver la bonne gestion du joyau tricolore. Souvenez-vous, sa Coupe du monde au Japon en 2019 avait été contrariée par des problèmes de dos. Il avait aussi ressenti une petite alerte au genou fin 2021. Il serait opportun que le numéro 9 attaque le Mondial 2023 dans les meilleures dispositions.
« Les rapports entre staff et joueurs sont primordiaux, plus que ceux entre le sélectionneur et les clubs », juge Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et manager de Toulouse.
« Dupont abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne »
Guy Novès, ex-sélectionneur des Bleus et ex-manager de Toulouse.
Naïvement, on pourrait se dire : « Dupont est rincé après une période internationale ? Pas de problème, son club le met au repos. » L'équation n'est pas si simple. Son club le paie et vise chaque année un titre, Top 14 ou Coupe des champions, voire les deux !
Et pourtant. « Antoine est l'un de nos joueurs, comme Ntamack ou Marchand d'ailleurs, les plus ménagés, assure encore Ugo Mola. Depuis le début de saison, il a déjà eu trois semaines de congé supplémentaires par rapport à celles qui sont obligatoires. Ajoutez-y sa suspension suite à son carton rouge face à l'Afrique du Sud. Ce n'est pas non plus celui qui s'entraîne le plus. À partir de trois matches consécutifs, nous savons également que les risques de blessure augmentent. Nous en tenons compte. Sans oublier qu'il est visé tous les week-ends. On essaie de le détruire. Regardez face à l'Irlande, il a pris plus de coups que d'habitude. »
La chance des Bleus pourrait aussi venir du parcours du Stade Toulousain. Contrairement à la saison passée, le club toulousain n'a pas pris de retard sur son tableau de marche en vue d'une qualification pour la phase finale du Top 14. « On pourrait envisager de le gérer un peu plus, reconnaît Mola. Mais il faut aussi faire attention à la cohérence collective. »
Le Toulousain n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Ce n'est ni son tempérament ni son style de jeu, à tendance énergivore, même si Mola assure que « Dupont a évolué dans son rugby et modifié des choses dans les contacts pour se prémunir des blessures ».
Dupont est néanmoins partout sur un terrain, et souvent durant 80 minutes, comme ce fut encore le cas à Rome et Dublin. « Ses replis, sa vitesse et sa façon permanente de coller au ballon impressionnent, pose Novès. Il abat un travail défensif incroyable, où il fait preuve d'une force herculéenne. »
On pense forcément à ce sauvetage, façon lutteur, sur Hansen à quelques mètres de l'en-but samedi. Il y laisse un jus terrible. « Il me fait penser à Byron Kelleher, qui était presque comme un neuvième avant, poursuit Novès. Antoine a un potentiel physique très important et très sollicité. »
Le combat et les collisions, Dupont aime ça. Trop ? Devrait-il abandonner certaines tâches pour mieux se concentrer sur la gestion du jeu ? Réponse catégorique de Novès : « Celui qui gère son comportement ne peut pas être sur le terrain. »
Enfin, son statut de capitaine ne l'aide pas non plus à lever le pied. « Il n'a même pas le droit de ressentir de la fatigue parce qu'il est un exemple pour les autres », souligne l'ancien manager des Rouge et Noir. « Il faut peut-être aussi accepter qu'il soit parfois moins performant », conclut Mola.
Cette phrase toute faîte ne veux rien dire! Bien sûr qu'il faut gérer son comportement! Sinon il y auraient 80 pénalités par match, des bagarres et des blessés.
Le rugby ça n'est même que ça: doser, trouver un équilibre entre un engament féroce mais qui reste dans la règle.
Sa nature veut qu'il soit au four et au moulin, OK, mais c'est au détriment de sa santé et du rendement des bleus.
C'est un énorme défenseur, mais c'est pas une raison pour qu'il se substitue au premier troisième ligne qui ne se replace pas assez vite. Il devrait plus souvent se balader dans le deuxième rideau pour fermer les brèches et éventuellement profiter de ses qualités de relanceur.
Si on le pète on aura tout gagné!
Je ne crois pas à la politique de l'Homme Providentiel et a fortiori, encore moins à celle du joueur providentiel... si le staff le pète, on fera sans car pour moi tout système est forcément collectif car reposant sur un ensemble d' interactions: si le Galthié a basé son système sur un seul homme et non sur plusieurs, c'est une lourde erreur.
Le fait qu'il ne veuille pas renvoyer Jalibert à l'UBB tient peut-être dans le fait qu'il souhaite effectuer une véritable rotation à la charnière lors du prochain afin de préparer une autre paire 9-10 parant toute absence des 2 titulaires.
Ce serait intelligent. Faudrait que Galthié arrête de s'écouter parler et de s'astiquer le mou avec ses néologismes digne d'un Spin Doctor...
Pourtant quand on regarde nos matchs, surtout depuis 1 an et quelques, c'est Dupont fait ci, Dupont fait çà. Il est 9, 10, ailier, capitaine...il est tout. Et le battage médiatique sur son cas n'arrange rien. A force de s'entendre dire qu'il est le meilleur, le plus grand, cela génère (même inconsciemment) une certaine suffisance, un certain orgueil ou une certaine prétention qui finissent par être néfastes, notamment aux performances sportives.
L'avenir nous le dira mais je pense qu'on fait fausse route, et qu'on se voila la face totalement.
Je pense que le bonhomme a bien la tête sur les épaules.
Ce qui pose question, c'est sa sur-utilisation dans le jeu du XV de France.
Comme je le disais, Dupont est le systeme de jeu de Galthié.
Les qualités de Dupont ne sont pas celle du distributeur/ejecteur d'un 9 classique. il aime porter le ballon et prendre les intervalles à la moindre opportunité. ca engendre un rugby lent de mon point de vue d'ou ce jeu de depossession qui convient parfaitement aux qualités de Dupont. C'est aussi pour ca qu'il joue tous les matchs à 80min car nos autres 9 sont dans un registre differents.
C'est mon avis, je peux me tromper
Dernière édition par grospaquet31 le Mar 14 Fév 2023 - 16:41, édité 1 fois
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