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Tournoi des 6 Nations 2023
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Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Aldegheri-et-danty-titulaires-face-a-l-angleterre-les-surprises-de-galthie/1384980
Avant d'affronter l'Angleterre, Galthié a joué l'effet de surprise pour sa compo
Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus, a finalement décidé de titulariser Jonathan Danty au centre pour le déplacement en Angleterre. Le sélectionneur a également préféré Dorian Aldegheri à Sipili Falatea au poste de pilier droit et le retour à un banc en 5-3.
Maxime Raulin
Fabien Galthié n'est pas du genre cachottier. Du moins en ce qui concerne ses compositions d'équipe. Depuis le début de son mandat, le sélectionneur n'a joué l'effet de surprise qu'à une seule reprise. C'était le 29 octobre 2020, jour de l'annonce de son quinze de départ pour affronter l'Irlande en match en retard du Tournoi. La veille, Arthur Retière avait participé à la séance à haute intensité avec la chasuble des titulaires. Finalement, l'ailier s'était retrouvé sur le banc au coup d'envoi. Ce jour-là, le centre Gaël Fickou avait été décalé à l'aile.
Pour la seconde fois, Galthié a trompé son monde jeudi en annonçant les titularisations de Jonathan Danty au centre et de Dorian Aldegheri au poste de pilier droit alors que Yoram Moefana et Sipili Falatea, qui prendront place sur le banc, s'étaient entraînés dans la peau des titulaires. Le staff des Bleus avait déjà brouillé les pistes mardi en intégrant Cyril Baille, Paul Willemse et Grégory Alldritt à l'équipe des « remplaçants ». Peut-être une façon de semer le doute dans la tête du nouveau sélectionneur anglais Steve Borthwick à l'approche du Crunch, estampillé « match particulier » par Galthié.
« On s'est préparés pour affronter une belle équipe dans son temple de Twickenham, a insisté le sélectionneur tricolore. Cette équipe anglaise fait partie des géants du rugby mondial. On les respecte car ils sont orgueilleux, fiers. » Pour qualifier son équipe, il a employé à plusieurs reprises le terme « opiniâtre ». Et de rappeler : « Nous avons cette volonté de ne pas lâcher notre trophée. » Pour gagner en Angleterre, ce qui n'est plus arrivé depuis 2007 et un match de préparation à la Coupe du monde (15-21), des choix forts ont été effectués mercredi soir dans les coulisses de Marcoussis.
Le retour de Danty
Blessé au genou début janvier, Jonathan Danty (30 ans) est revenu aux affaires plus vite que prévu. Déjà présent pour préparer la réception de l'Écosse, le centre avait été libéré pour jouer avec le Stade Rochelais et retrouver 100 % de ses capacités. Est-ce le cas ? Pas sûr. Sa titularisation a fait débat. Fabien Galthié a tranché en décidant de recomposer la paire Danty-Fickou, socle du Grand Chelem l'an dernier.
Pour justifier son choix, le sélectionneur a conté une anecdote : « J'ai croisé Jonathan ce matin (jeudi). Je lui ai demandé ce que je devais répondre si on me posait une question sur sa titularisation. Jo m'a répondu : "Dis-leur que je suis chaud !" Il a tout dit. » Danty se sent prêt, le staff a choisi de lui faire confiance. « Il nous a toujours apporté grâce à son style de jeu et sa complémentarité avec Gaël (Fickou) », a poursuivi l'ex-demi de mêlée. Espérons simplement que ce retour ne soit pas précipité, à l'image des rechutes de Gabin Villière ou Cyril Baille cet automne.
Le moment Aldegheri
Sipili Falatea, encore remplaçant, a tout du cocu de l'histoire. Uini Atonio est suspendu, c'est Mohamed Haouas qui démarre. Ce dernier est suspendu à son tour, la logique aurait voulu que Falatea ait enfin sa chance. Encore raté ! C'est Dorian Aldegheri (29 ans) qui portera le numéro 3 sur la pelouse de Twickenham. « On s'est beaucoup posé la question, a assuré Galthié. Sipili (Falatea) a donné satisfaction contre l'Écosse quand il est entré (13e). Mais Dorian (Aldegheri) a atteint un sacré niveau, il est titulaire au Stade Toulousain. Ça apporte des garanties. Il y a aussi la connexion avec Julien Marchand et Cyril Baille. Ils ont grandi ensemble. C'est fort entre eux. »
Un banc en 5-3
Dernière demi-surprise avec le retour d'un banc des remplaçants en 5-3. À savoir cinq avants et trois trois-quarts. On s'y attendait un peu plus, même si le 6-2 était devenu la norme, presque la référence. La dernière dérogation à la règle datait de novembre, face à l'Australie, mais contraint et forcé par le forfait de dernière minute du deuxième-ligne Killian Geraci, suppléé par l'ailier Matthis Lebel. La blessure de Matthieu Jalibert (cheville) à l'entraînement mercredi, entraînant son forfait, n'a rien à voir. « Il faut être flexible et prendre les bonnes décisions en fonction du ressenti présent, s'est justifié Galthié. Le 6-2 a souvent été efficace. Là, nous n'avons pas un vrai cinq de devant avec les joueurs à disposition. C'est donc plus cohérent d'avoir un banc en 5-3. »
Ainsi, le troisième-ligne Charles Ollivon montera en deuxième ligne côté gauche si besoin. Yoram Moefana, lui, couvrira les postes d'ailier et de centre. Enfin, ce retour au 5-3 conjugué à la blessure de Jalibert profite à Melvyn Jaminet, qui fait son retour dans les 23. « Il est en forme, il est prêt à apporter son talent à l'équipe de France », a lancé Galthié. Est-ce que tous ces choix seront payants ? Espérons surtout qu'ils soient gagnants !
Avant d'affronter l'Angleterre, Galthié a joué l'effet de surprise pour sa compo
Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus, a finalement décidé de titulariser Jonathan Danty au centre pour le déplacement en Angleterre. Le sélectionneur a également préféré Dorian Aldegheri à Sipili Falatea au poste de pilier droit et le retour à un banc en 5-3.
Maxime Raulin
Fabien Galthié n'est pas du genre cachottier. Du moins en ce qui concerne ses compositions d'équipe. Depuis le début de son mandat, le sélectionneur n'a joué l'effet de surprise qu'à une seule reprise. C'était le 29 octobre 2020, jour de l'annonce de son quinze de départ pour affronter l'Irlande en match en retard du Tournoi. La veille, Arthur Retière avait participé à la séance à haute intensité avec la chasuble des titulaires. Finalement, l'ailier s'était retrouvé sur le banc au coup d'envoi. Ce jour-là, le centre Gaël Fickou avait été décalé à l'aile.
Pour la seconde fois, Galthié a trompé son monde jeudi en annonçant les titularisations de Jonathan Danty au centre et de Dorian Aldegheri au poste de pilier droit alors que Yoram Moefana et Sipili Falatea, qui prendront place sur le banc, s'étaient entraînés dans la peau des titulaires. Le staff des Bleus avait déjà brouillé les pistes mardi en intégrant Cyril Baille, Paul Willemse et Grégory Alldritt à l'équipe des « remplaçants ». Peut-être une façon de semer le doute dans la tête du nouveau sélectionneur anglais Steve Borthwick à l'approche du Crunch, estampillé « match particulier » par Galthié.
« On s'est préparés pour affronter une belle équipe dans son temple de Twickenham, a insisté le sélectionneur tricolore. Cette équipe anglaise fait partie des géants du rugby mondial. On les respecte car ils sont orgueilleux, fiers. » Pour qualifier son équipe, il a employé à plusieurs reprises le terme « opiniâtre ». Et de rappeler : « Nous avons cette volonté de ne pas lâcher notre trophée. » Pour gagner en Angleterre, ce qui n'est plus arrivé depuis 2007 et un match de préparation à la Coupe du monde (15-21), des choix forts ont été effectués mercredi soir dans les coulisses de Marcoussis.
Le retour de Danty
Blessé au genou début janvier, Jonathan Danty (30 ans) est revenu aux affaires plus vite que prévu. Déjà présent pour préparer la réception de l'Écosse, le centre avait été libéré pour jouer avec le Stade Rochelais et retrouver 100 % de ses capacités. Est-ce le cas ? Pas sûr. Sa titularisation a fait débat. Fabien Galthié a tranché en décidant de recomposer la paire Danty-Fickou, socle du Grand Chelem l'an dernier.
Pour justifier son choix, le sélectionneur a conté une anecdote : « J'ai croisé Jonathan ce matin (jeudi). Je lui ai demandé ce que je devais répondre si on me posait une question sur sa titularisation. Jo m'a répondu : "Dis-leur que je suis chaud !" Il a tout dit. » Danty se sent prêt, le staff a choisi de lui faire confiance. « Il nous a toujours apporté grâce à son style de jeu et sa complémentarité avec Gaël (Fickou) », a poursuivi l'ex-demi de mêlée. Espérons simplement que ce retour ne soit pas précipité, à l'image des rechutes de Gabin Villière ou Cyril Baille cet automne.
Le moment Aldegheri
Sipili Falatea, encore remplaçant, a tout du cocu de l'histoire. Uini Atonio est suspendu, c'est Mohamed Haouas qui démarre. Ce dernier est suspendu à son tour, la logique aurait voulu que Falatea ait enfin sa chance. Encore raté ! C'est Dorian Aldegheri (29 ans) qui portera le numéro 3 sur la pelouse de Twickenham. « On s'est beaucoup posé la question, a assuré Galthié. Sipili (Falatea) a donné satisfaction contre l'Écosse quand il est entré (13e). Mais Dorian (Aldegheri) a atteint un sacré niveau, il est titulaire au Stade Toulousain. Ça apporte des garanties. Il y a aussi la connexion avec Julien Marchand et Cyril Baille. Ils ont grandi ensemble. C'est fort entre eux. »
Un banc en 5-3
Dernière demi-surprise avec le retour d'un banc des remplaçants en 5-3. À savoir cinq avants et trois trois-quarts. On s'y attendait un peu plus, même si le 6-2 était devenu la norme, presque la référence. La dernière dérogation à la règle datait de novembre, face à l'Australie, mais contraint et forcé par le forfait de dernière minute du deuxième-ligne Killian Geraci, suppléé par l'ailier Matthis Lebel. La blessure de Matthieu Jalibert (cheville) à l'entraînement mercredi, entraînant son forfait, n'a rien à voir. « Il faut être flexible et prendre les bonnes décisions en fonction du ressenti présent, s'est justifié Galthié. Le 6-2 a souvent été efficace. Là, nous n'avons pas un vrai cinq de devant avec les joueurs à disposition. C'est donc plus cohérent d'avoir un banc en 5-3. »
Ainsi, le troisième-ligne Charles Ollivon montera en deuxième ligne côté gauche si besoin. Yoram Moefana, lui, couvrira les postes d'ailier et de centre. Enfin, ce retour au 5-3 conjugué à la blessure de Jalibert profite à Melvyn Jaminet, qui fait son retour dans les 23. « Il est en forme, il est prêt à apporter son talent à l'équipe de France », a lancé Galthié. Est-ce que tous ces choix seront payants ? Espérons surtout qu'ils soient gagnants !
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
y a profession starteur, profession finisseur, profession sparring partner...Hastoy a du etre content d'apprendre qu'il repartait en club en l'absence de Jalibert. Le mec ne sera jamais sur une feuille de match. Buros et d'autres c'est pareil. ché pas comment ils font pour accepter ca, j'attends la liste des 33 qui iront à la CM
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Les 33 à quelques exceptions près, on les connaît.grospaquet31 a écrit:y a profession starteur, profession finisseur, profession sparring partner...Hastoy a du etre content d'apprendre qu'il repartait en club en l'absence de Jalibert. Le mec ne sera jamais sur une feuille de match. Buros et d'autres c'est pareil. ché pas comment ils font pour accepter ca, j'attends la liste des 33 qui iront à la CM
Baille, Wardi, Gros
Marchand, Mauvaka, Bourgarit
Atonio, Haouas(ou Aldegheri), Falatea
Flament, Woki
Willemse, Taoefifenua.
Cros, Ollivon, Macalou, Jelonch (ou Cretin)
Aldritt, Tanga(ou cretin)
Dupont, Lucu, Couilloud
N’tamack, Jalibert
Danty, Moefana, Fickou
Penaud, Villiere, Dumorthier
Ramos Jaminet
Reste un nom qui sera soit un centre, soit un seconde ligne,soit un troisième ligne.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Les 33 à quelques exceptions près, on les connaît.grospaquet31 a écrit:y a profession starteur, profession finisseur, profession sparring partner...Hastoy a du etre content d'apprendre qu'il repartait en club en l'absence de Jalibert. Le mec ne sera jamais sur une feuille de match. Buros et d'autres c'est pareil. ché pas comment ils font pour accepter ca, j'attends la liste des 33 qui iront à la CM
Baille, Wardi, Gros
Marchand, Mauvaka, Bourgarit
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Cros, Ollivon, Macalou, Jelonch (ou Cretin)
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Penaud, Villiere, Dumorthier
Ramos Jaminet
Reste un nom qui sera soit un centre, soit un seconde ligne,soit un troisième ligne.
oui peut etre...je ne suis plus sur...Bougarit, Barlot, haouas, aldé, jelonch cretin tanga couilloud Le garrec Meafou Becogné Hastoy
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
c'est vraiment trop injuste,....snif, snif
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2023-mais-pourquoi-romain-ntamack-est-autant-critique-par-les-supporters-francais_57979677.html
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2023-mais-pourquoi-romain-ntamack-est-autant-critique-par-les-supporters-francais_57979677.html
marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
marchal a écrit:c'est vraiment trop injuste,....snif, snif
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2023-mais-pourquoi-romain-ntamack-est-autant-critique-par-les-supporters-francais_57979677.html
« On a tous envie de voir Romain Ntamack traverser le terrain sauf que le rugby de haut niveau, ce n’est pas ça »
Alors absolument pas ....ce n'est ni le rugby de haut niveau, ni le rugby tout court !!!
Maintenant attaquer la ligne, créer de l'incertitude dès le 10 ça peut aussi faire partie du poste
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
sudiste a écrit:marchal a écrit:c'est vraiment trop injuste,....snif, snif
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2023-mais-pourquoi-romain-ntamack-est-autant-critique-par-les-supporters-francais_57979677.html
« On a tous envie de voir Romain Ntamack traverser le terrain sauf que le rugby de haut niveau, ce n’est pas ça »
Alors absolument pas ....ce n'est ni le rugby de haut niveau, ni le rugby tout court !!!
Maintenant attaquer la ligne, créer de l'incertitude dès le 10 ça peut aussi faire partie du poste
Quel article suce boules , c'est vraiment saoulant de lire ces conneries, la presse internationale bade clairement le talent de Jalibert, même si NTK est un bon 10, il n'est certainement pas celui que le monde entier nous envie
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
marchal a écrit:c'est vraiment trop injuste,....snif, snif
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2023-mais-pourquoi-romain-ntamack-est-autant-critique-par-les-supporters-francais_57979677.html
RNT en difficulté ? Hop, un petit article avec ses soutiens inconditionnels à la veille des matches pour le soutenir....
"Acturugby", un organe de presse situé à ... Balma (31). Toute la presse d'opinion (rugby) est concentrée sur 10 km²...Enorme !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-cinq-duels-a-suivre-du-crunch-angleterre-france-pour-le-tournoi/1385186
Les cinq duels à suivre du Crunch Angleterre-France pour le Tournoi
Ancien adjoint d'Eddie Jones au sein du staff anglais, l'entraîneur de l'attaque du Racing 92 Rory Teague examine plusieurs points chauds de cet Angleterre-France.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Rory Teague est un rosbif, ascendant froggy. Et inversement. Formé à Gloucester, il a fait profiter de ses talents d'ouvreur les clubs de Limoges, Tarbes, Aurillac et Grenoble, avant de devenir entraîneur à l'UBB en 2017-2018 et de rejoindre le Racing cette saison. Dans l'intervalle, il a dirigé la sélection anglaise des moins de 20 ans (génération Malins, Mercer, Marchant...) et intégré le staff d'Eddie Jones pour veiller pendant quelques mois sur les skills (technique individuelle) du quinze de la Rose. À cette occasion, il cohabitait avec Steve Borthwick, adjoint du sélectionneur en ce temps-là, jusqu'à ce qu'il devienne le big boss en décembre dernier.
« Je discute encore souvent au téléphone avec Steve, dit Teague. C'est quelqu'un de très intelligent, pas un monsieur-je-sais-tout. Il est ouvert, curieux. Eddie, c'est explosif. Steve, c'est plus calme. Sur le long terme, Steve va réussir avec l'équipe d'Angleterre, j'en suis convaincu. Mais la Coupe du monde arrive peut-être trop vite. Il va d'abord chercher à ce que l'Angleterre redevienne dominante physiquement et fortes sur les bases. Mais il faudra bien trouver une manière de libérer les talents qu'il possède derrière, avec Slade, Lawrence, Malins... ».
Nous avons demandé à Rory Teague de se pencher sur six duels de ce Crunch. C'est finalement devenu cinq, la comparaison Penaud-Watson lui paraissant assez déséquilibrée en ce moment : « Watson a eu deux blessures récentes. Il vient de retrouver sa forme avec Leicester mais pour moi, Penaud est au-dessus. En fait, avec sa vitesse, son audace, sa qualité physique, il est au-dessus de presque tout le monde. Je le mets avec Dupont et Van der Flier, dans cette catégorie. »
8
Le nombre de joueurs toulousains titulaires samedi avec l'équipe de France à Twickenham dont l'ensemble de la première ligne, Cyril Baille, Julien Marchand et Dorian Aldegheri. Du côté des Anglais, le troisième-ligne du Stade, Jack Willis, est aussi aligné.
Jamie George-Marchand, le duel des talonneurs : « George pas aussi explosif que Marchand »
« Deux profils différents. Marchand est très explosif et très agressif. Il a cette capacité à gagner les duels, offensifs ou défensifs. Jamie, lui, est très fort sur les fondamentaux. C'est un des meilleurs lanceurs au monde. Il se déplace beaucoup mais il n'est pas aussi explosif que Marchand dans les duels. C'est un leader super expérimenté. Il est capable d'enchaîner les matches, il est très endurant (80 minutes contre l'Écosse, 74 contre l'Italie, 79 face à Galles). Steve Borthwick aime ce genre de joueurs car ce qui est important pour lui, c'est de bien gagner les ballons en touche et d'avoir juste après des premiers temps de jeu positifs qui font avancer. L'un plus l'autre, c'est ce qu'ils appellent le « England quality ball ». Borthwick et George ont joué ensemble aux Saracens et se connaissent très bien. Je suis convaincu qu'ils vont appuyer sur le relatif manque d'expérience du droitier français. Avec Genge, lui et Sinckler, ils ont beaucoup joué ensemble. À ce niveau, ces 2 ou 3 % peuvent faire la différence. »
Ellis Genge-Cyril Baille, les piliers gauche : « Pas le même caractère »
« Deux des meilleurs piliers gauche au monde. Ils aiment porter le ballon. Genge est un leader dans le groupe anglais. C'est un joueur très agressif. Son caractère et sa présence sur le terrain apportent quelque chose à son équipe. En mêlée, il est évidemment très fort. Baille, lui, m'impressionne par sa qualité avant, pendant et après contact. Il fait avancer l'équipe, peut faire jouer autour des contacts, se déplace beaucoup. En plus de sa qualité physique, il est intelligent et peut faire cinq ou six tâches différentes sur une action. Genge et Baille n'ont pas le même caractère. Genge peut parfois être énervé et sortir de son match. Baille m'a l'air d'être toujours calme. En le nommant capitaine, Steve Borthwick prépare peut-être l'avenir. Mais bon, je suis un peu "choqué" pour Maro Itoje, qui pourrait être capitaine. Pour Ellis, c'est un test. Il va devoir gérer ses émotions, être froid avec l'arbitre, penser tactique et pas uniquement agressivité. Il ne pourra pas faire le con. C'est sans doute l'effet recherché par Borthwick. »
Maro Itoje-Thibaud Flament, les deuxième-ligne : « Flament est plus rugby que Maro »
« Flament est un très bon joueur. C'est normal car il a été formé en Angleterre (rire) ! Il abat un énorme travail, se déplace beaucoup et vite. Malheureusement pour Cameron (Woki), qui est de toute façon pour moi plus un troisième-ligne, il s'est blessé et Flament a saisi l'opportunité. Flament est plus rugby que Maro. Il a un feeling dans le jeu qui est plus naturel. Le jeu de Maro est axé sur sa qualité physique et désormais son expérience. Et bien sûr l'énergie folle qu'il transmet sur un terrain. Maro, je l'ai connu à l'Harrow School (une école privée). C'était sa dernière année à l'école puis, la saison d'après, on a tous les deux signé au centre de formation des Saracens, avant de retravailler ensemble en équipe nationale. Je l'ai vu grandir. Est-ce qu'il est toujours aussi bon ? Bonne question. Il est toujours très fort sur les fondamentaux, notamment sa vitesse en touche et sa capacité à voler des ballons. Pour jouer en troisième ligne, il manque un peu de vitesse. »
Alex Dombrandt-Grégory Alldritt, les troisième-ligne centre : « Alldritt fait mal dans les chocs »
« Dombrandt est un vrai porteur de balle, costaud, dynamique. Il est toujours autour du jeu. Ce n'est pas forcément un 8 qui multiplie les tâches de travailleur de l'ombre mais dès qu'il y a une opportunité de jouer, il est là. C'est quelqu'un de très rugby. Ça vient aussi de son club, les Harlequins, une équipe joueuse. On ne sait pas s'il est vraiment capable d'enchaîner les matches internationaux. Il n'est pas passé par une académie. Il a joué dans son université avant de signer directement aux Harlequins. Il est professionnel depuis quatre ans. En face, Alldritt est un sacré joueur. Beaucoup parlent de Dupont et d'autres, mais Alldritt est un joueur clé. Il est capable de jouer de plusieurs manières. Il est très fort défensivement, ce qui n'est pas le point fort de Dombrandt. Il gratte des ballons, il est capable de faire des pick-and-go et de dynamiser le jeu. Il fait mal dans les chocs. Physiquement, c'est dur d'affronter des joueurs comme lui, Atonio, Marchand, Baille ou Willemse. »
Marcus Smith-Romain Ntamack, les demis d'ouverture : « Les cartes sont redistribuées »
« Je pensais que Steve avait choisi son 10 pour la Coupe du monde et que ce serait Owen Farrell. Et que l'avenir appartiendrait ensuite à Marcus Smith. Les cartes sont redistribuées. Marcus, lui, est un attaquant exceptionnel, capable de gagner ses duels lui-même, le meilleur ouvreur du monde sur les courses extérieures. Il ressemble à Matthieu Jalibert et je sais que les deux s'aiment beaucoup. Tous deux sont de gros compétiteurs. Peut-être que Borthwick a envie d'envoyer du jeu, ou du moins de profiter des ballons rendus au pied par les Français. Dans le désordre, Marcus est plus fort qu'Owen. Ntamack n'est pas si différent de Farrell. Romain est capable d'une action d'éclat, à tout instant. Moi, pour ce Crunch, j'aurais aimé voir Jalibert titulaire parce que sa vitesse, sa faculté à accélérer le jeu pouvaient faire mal à cette Angleterre. »
Les cinq duels à suivre du Crunch Angleterre-France pour le Tournoi
Ancien adjoint d'Eddie Jones au sein du staff anglais, l'entraîneur de l'attaque du Racing 92 Rory Teague examine plusieurs points chauds de cet Angleterre-France.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Rory Teague est un rosbif, ascendant froggy. Et inversement. Formé à Gloucester, il a fait profiter de ses talents d'ouvreur les clubs de Limoges, Tarbes, Aurillac et Grenoble, avant de devenir entraîneur à l'UBB en 2017-2018 et de rejoindre le Racing cette saison. Dans l'intervalle, il a dirigé la sélection anglaise des moins de 20 ans (génération Malins, Mercer, Marchant...) et intégré le staff d'Eddie Jones pour veiller pendant quelques mois sur les skills (technique individuelle) du quinze de la Rose. À cette occasion, il cohabitait avec Steve Borthwick, adjoint du sélectionneur en ce temps-là, jusqu'à ce qu'il devienne le big boss en décembre dernier.
« Je discute encore souvent au téléphone avec Steve, dit Teague. C'est quelqu'un de très intelligent, pas un monsieur-je-sais-tout. Il est ouvert, curieux. Eddie, c'est explosif. Steve, c'est plus calme. Sur le long terme, Steve va réussir avec l'équipe d'Angleterre, j'en suis convaincu. Mais la Coupe du monde arrive peut-être trop vite. Il va d'abord chercher à ce que l'Angleterre redevienne dominante physiquement et fortes sur les bases. Mais il faudra bien trouver une manière de libérer les talents qu'il possède derrière, avec Slade, Lawrence, Malins... ».
Nous avons demandé à Rory Teague de se pencher sur six duels de ce Crunch. C'est finalement devenu cinq, la comparaison Penaud-Watson lui paraissant assez déséquilibrée en ce moment : « Watson a eu deux blessures récentes. Il vient de retrouver sa forme avec Leicester mais pour moi, Penaud est au-dessus. En fait, avec sa vitesse, son audace, sa qualité physique, il est au-dessus de presque tout le monde. Je le mets avec Dupont et Van der Flier, dans cette catégorie. »
8
Le nombre de joueurs toulousains titulaires samedi avec l'équipe de France à Twickenham dont l'ensemble de la première ligne, Cyril Baille, Julien Marchand et Dorian Aldegheri. Du côté des Anglais, le troisième-ligne du Stade, Jack Willis, est aussi aligné.
Jamie George-Marchand, le duel des talonneurs : « George pas aussi explosif que Marchand »
« Deux profils différents. Marchand est très explosif et très agressif. Il a cette capacité à gagner les duels, offensifs ou défensifs. Jamie, lui, est très fort sur les fondamentaux. C'est un des meilleurs lanceurs au monde. Il se déplace beaucoup mais il n'est pas aussi explosif que Marchand dans les duels. C'est un leader super expérimenté. Il est capable d'enchaîner les matches, il est très endurant (80 minutes contre l'Écosse, 74 contre l'Italie, 79 face à Galles). Steve Borthwick aime ce genre de joueurs car ce qui est important pour lui, c'est de bien gagner les ballons en touche et d'avoir juste après des premiers temps de jeu positifs qui font avancer. L'un plus l'autre, c'est ce qu'ils appellent le « England quality ball ». Borthwick et George ont joué ensemble aux Saracens et se connaissent très bien. Je suis convaincu qu'ils vont appuyer sur le relatif manque d'expérience du droitier français. Avec Genge, lui et Sinckler, ils ont beaucoup joué ensemble. À ce niveau, ces 2 ou 3 % peuvent faire la différence. »
Ellis Genge-Cyril Baille, les piliers gauche : « Pas le même caractère »
« Deux des meilleurs piliers gauche au monde. Ils aiment porter le ballon. Genge est un leader dans le groupe anglais. C'est un joueur très agressif. Son caractère et sa présence sur le terrain apportent quelque chose à son équipe. En mêlée, il est évidemment très fort. Baille, lui, m'impressionne par sa qualité avant, pendant et après contact. Il fait avancer l'équipe, peut faire jouer autour des contacts, se déplace beaucoup. En plus de sa qualité physique, il est intelligent et peut faire cinq ou six tâches différentes sur une action. Genge et Baille n'ont pas le même caractère. Genge peut parfois être énervé et sortir de son match. Baille m'a l'air d'être toujours calme. En le nommant capitaine, Steve Borthwick prépare peut-être l'avenir. Mais bon, je suis un peu "choqué" pour Maro Itoje, qui pourrait être capitaine. Pour Ellis, c'est un test. Il va devoir gérer ses émotions, être froid avec l'arbitre, penser tactique et pas uniquement agressivité. Il ne pourra pas faire le con. C'est sans doute l'effet recherché par Borthwick. »
Maro Itoje-Thibaud Flament, les deuxième-ligne : « Flament est plus rugby que Maro »
« Flament est un très bon joueur. C'est normal car il a été formé en Angleterre (rire) ! Il abat un énorme travail, se déplace beaucoup et vite. Malheureusement pour Cameron (Woki), qui est de toute façon pour moi plus un troisième-ligne, il s'est blessé et Flament a saisi l'opportunité. Flament est plus rugby que Maro. Il a un feeling dans le jeu qui est plus naturel. Le jeu de Maro est axé sur sa qualité physique et désormais son expérience. Et bien sûr l'énergie folle qu'il transmet sur un terrain. Maro, je l'ai connu à l'Harrow School (une école privée). C'était sa dernière année à l'école puis, la saison d'après, on a tous les deux signé au centre de formation des Saracens, avant de retravailler ensemble en équipe nationale. Je l'ai vu grandir. Est-ce qu'il est toujours aussi bon ? Bonne question. Il est toujours très fort sur les fondamentaux, notamment sa vitesse en touche et sa capacité à voler des ballons. Pour jouer en troisième ligne, il manque un peu de vitesse. »
Alex Dombrandt-Grégory Alldritt, les troisième-ligne centre : « Alldritt fait mal dans les chocs »
« Dombrandt est un vrai porteur de balle, costaud, dynamique. Il est toujours autour du jeu. Ce n'est pas forcément un 8 qui multiplie les tâches de travailleur de l'ombre mais dès qu'il y a une opportunité de jouer, il est là. C'est quelqu'un de très rugby. Ça vient aussi de son club, les Harlequins, une équipe joueuse. On ne sait pas s'il est vraiment capable d'enchaîner les matches internationaux. Il n'est pas passé par une académie. Il a joué dans son université avant de signer directement aux Harlequins. Il est professionnel depuis quatre ans. En face, Alldritt est un sacré joueur. Beaucoup parlent de Dupont et d'autres, mais Alldritt est un joueur clé. Il est capable de jouer de plusieurs manières. Il est très fort défensivement, ce qui n'est pas le point fort de Dombrandt. Il gratte des ballons, il est capable de faire des pick-and-go et de dynamiser le jeu. Il fait mal dans les chocs. Physiquement, c'est dur d'affronter des joueurs comme lui, Atonio, Marchand, Baille ou Willemse. »
Marcus Smith-Romain Ntamack, les demis d'ouverture : « Les cartes sont redistribuées »
« Je pensais que Steve avait choisi son 10 pour la Coupe du monde et que ce serait Owen Farrell. Et que l'avenir appartiendrait ensuite à Marcus Smith. Les cartes sont redistribuées. Marcus, lui, est un attaquant exceptionnel, capable de gagner ses duels lui-même, le meilleur ouvreur du monde sur les courses extérieures. Il ressemble à Matthieu Jalibert et je sais que les deux s'aiment beaucoup. Tous deux sont de gros compétiteurs. Peut-être que Borthwick a envie d'envoyer du jeu, ou du moins de profiter des ballons rendus au pied par les Français. Dans le désordre, Marcus est plus fort qu'Owen. Ntamack n'est pas si différent de Farrell. Romain est capable d'une action d'éclat, à tout instant. Moi, pour ce Crunch, j'aurais aimé voir Jalibert titulaire parce que sa vitesse, sa faculté à accélérer le jeu pouvaient faire mal à cette Angleterre. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-antoine-dupont-un-feu-follet-de-plus-en-plus-surveille/1385179
Décryptage : Antoine Dupont, un feu follet de plus en plus surveillé
Prépondérant dans les résultats des Bleus, le demi de mêlée Antoine Dupont est devenu une cible majeure des défenses. Qui mettent en place des stratégies pour le gêner dans ce qu'il fait de mieux.
Alex Bardot
Deuxième minute du récent Irlande-France (32-19, 11 février) : après une passe, Antoine Dupont court en direction du ballon. Josh Van der Flier lui emboîte le pas, le regarde et pose brièvement une main sur son dos. Geste étonnant en pleine action. Et, a minima, symbole d'une volonté de la défense irlandaise cet après-midi-là : toujours avoir quelqu'un sur le paletot du capitaine français quand les Bleus attaquent au large et que lui suit l'action à l'intérieur. Une sorte de marquage préventif pour empêcher la « spéciale Dupont ».
Si les Irlandais n'ont pas réussi à maintenir le marquage sur chaque action, leur stratégie a sans doute empêché un essai (voir capture 1). Ce samedi, cela fait exactement un an que l'on n'a plus vu Antoine Dupont dans son costume de « Ministre de l'intérieur », servi par un Bleu ayant franchi à l'extérieur. Pour un joueur qui, au début du mandat Galthié (début 2020), avait inscrit cinq essais dans cette position, cela ne peut pas être un hasard.
Dans les faits, il continue de venir se proposer à cet endroit, mais la vigilance accrue des adversaires vient souvent empêcher la passe. Comme les Irlandais, les défenseurs australiens et écossais se sont récemment imposé des courses rapides supplémentaires pour que Dupont ne puisse pas être trouvé. On a aussi vu l'ouvreur écossais Finn Russell le retenir un peu par le maillot (32-21, 26 février).
Pour l'énergie et la concentration qu'il demande, ce plan est cependant dur à tenir sur tout un match, surtout face à un joueur aussi endurant et entêté que le Toulousain. C'est inévitable, le « ministre de l'intérieur » frappera bientôt à nouveau. En attendant, un autre genre de ses courses de soutien continue à faire mal : c'est lorsqu'il jaillit à hauteur d'avants ayant cassé la défense autour d'un ruck, comme contre l'Irlande à trois reprises. Là, les défenses n'ont pas encore trouvé la parade.
Même s'ils se croisent beaucoup, les numéros 9 ne sont pas ceux qui se plaquent mutuellement le plus. Mais, en novembre dernier, Dupont a eu droit à un traitement de faveur de son homologue australien Nic White, qui est allé le chercher à quatre reprises. Souvent posté dans l'axe des rucks, l'ancien Montpelliérain n'a pas hésité à les « traverser » pour attraper Dupont, quitte même à se mettre à la faute. « Antoine a eu du mal contre l'Australie, il était très surveillé », soulignait Laurent Labit, entraîneur de l'attaque française, avant le Tournoi. Au-delà des Wallabies, tous les adversaires sont en alerte sur les bords de ruck, zone d'où Dupont orchestre le jeu de percussions et déclenche lui-même certains coups avec ses appuis, ses raffuts et sa puissance. C'est particulièrement sensible dans la zone à l'intérieur du ruck, qui était souvent utilisée par les Bleus et leur demi de mêlée, et que les défenses tentent de verrouiller systématiquement. « Je ne suis pas certain qu'il y ait des stratégies pour nous contrer au bord des rucks, mais pour toutes les équipes, il vaut mieux se faire breaker sur les extérieurs qu'au milieu », réagissait vendredi le meilleur joueur du monde de l'année 2021.
Dupont s'adapte. Depuis le début du Tournoi, il joue davantage de duels en contournement que dans le coeur du jeu. Et il s'appuie un peu plus sur les autres. Ce que lui conseillait Labit en janvier : « À lui de se servir de cette surveillance, de savoir se faire oublier, de distribuer plus jusqu'au moment où clac, il décide de surprendre. »« Je ne dois pas changer mon jeu, tout en respectant la stratégie de l'équipe », disait encore Dupont.
Deux contres face à l'Irlande et l'Écosse. Un plaquage avant le dégagement devant l'Australie en novembre. Deux coups de pied dévissés, en Italie et encore face à l'Écosse. Depuis quelques mois, Dupont a la vie dure sur les sorties de camp. Sachant sa capacité à trouver des touches quasiment à la ligne médiane, ce qui n'est pas fréquent pour un « 9 », les défenses essaient de le perturber. Cela commence dans les rucks, où elles mettent la pression sur les soutiens pour que Dupont ne soit pas dans le confort. Et ça continue autour, avec la présence constante de plaqueurs et de contreurs pour le gêner après qu'il a ramassé le ballon. La qualité de ses dégagements en pâtit (- 5 m gagnés en moyenne par rapport au Tournoi 2022). Cela rejaillit sur l'occupation française, et donc sur le scénario des matches. Dupont a besoin d'être mieux protégé derrière les rucks, et doit peut-être aussi penser à se reposer davantage sur ses partenaires. Face à l'Écosse, après le contre et le coup de pied dévissé, Ntamack lui a fait signe qu'il était disponible dans l'axe.
Décryptage : Antoine Dupont, un feu follet de plus en plus surveillé
Prépondérant dans les résultats des Bleus, le demi de mêlée Antoine Dupont est devenu une cible majeure des défenses. Qui mettent en place des stratégies pour le gêner dans ce qu'il fait de mieux.
Alex Bardot
Deuxième minute du récent Irlande-France (32-19, 11 février) : après une passe, Antoine Dupont court en direction du ballon. Josh Van der Flier lui emboîte le pas, le regarde et pose brièvement une main sur son dos. Geste étonnant en pleine action. Et, a minima, symbole d'une volonté de la défense irlandaise cet après-midi-là : toujours avoir quelqu'un sur le paletot du capitaine français quand les Bleus attaquent au large et que lui suit l'action à l'intérieur. Une sorte de marquage préventif pour empêcher la « spéciale Dupont ».
Si les Irlandais n'ont pas réussi à maintenir le marquage sur chaque action, leur stratégie a sans doute empêché un essai (voir capture 1). Ce samedi, cela fait exactement un an que l'on n'a plus vu Antoine Dupont dans son costume de « Ministre de l'intérieur », servi par un Bleu ayant franchi à l'extérieur. Pour un joueur qui, au début du mandat Galthié (début 2020), avait inscrit cinq essais dans cette position, cela ne peut pas être un hasard.
Dans les faits, il continue de venir se proposer à cet endroit, mais la vigilance accrue des adversaires vient souvent empêcher la passe. Comme les Irlandais, les défenseurs australiens et écossais se sont récemment imposé des courses rapides supplémentaires pour que Dupont ne puisse pas être trouvé. On a aussi vu l'ouvreur écossais Finn Russell le retenir un peu par le maillot (32-21, 26 février).
Pour l'énergie et la concentration qu'il demande, ce plan est cependant dur à tenir sur tout un match, surtout face à un joueur aussi endurant et entêté que le Toulousain. C'est inévitable, le « ministre de l'intérieur » frappera bientôt à nouveau. En attendant, un autre genre de ses courses de soutien continue à faire mal : c'est lorsqu'il jaillit à hauteur d'avants ayant cassé la défense autour d'un ruck, comme contre l'Irlande à trois reprises. Là, les défenses n'ont pas encore trouvé la parade.
Même s'ils se croisent beaucoup, les numéros 9 ne sont pas ceux qui se plaquent mutuellement le plus. Mais, en novembre dernier, Dupont a eu droit à un traitement de faveur de son homologue australien Nic White, qui est allé le chercher à quatre reprises. Souvent posté dans l'axe des rucks, l'ancien Montpelliérain n'a pas hésité à les « traverser » pour attraper Dupont, quitte même à se mettre à la faute. « Antoine a eu du mal contre l'Australie, il était très surveillé », soulignait Laurent Labit, entraîneur de l'attaque française, avant le Tournoi. Au-delà des Wallabies, tous les adversaires sont en alerte sur les bords de ruck, zone d'où Dupont orchestre le jeu de percussions et déclenche lui-même certains coups avec ses appuis, ses raffuts et sa puissance. C'est particulièrement sensible dans la zone à l'intérieur du ruck, qui était souvent utilisée par les Bleus et leur demi de mêlée, et que les défenses tentent de verrouiller systématiquement. « Je ne suis pas certain qu'il y ait des stratégies pour nous contrer au bord des rucks, mais pour toutes les équipes, il vaut mieux se faire breaker sur les extérieurs qu'au milieu », réagissait vendredi le meilleur joueur du monde de l'année 2021.
Dupont s'adapte. Depuis le début du Tournoi, il joue davantage de duels en contournement que dans le coeur du jeu. Et il s'appuie un peu plus sur les autres. Ce que lui conseillait Labit en janvier : « À lui de se servir de cette surveillance, de savoir se faire oublier, de distribuer plus jusqu'au moment où clac, il décide de surprendre. »« Je ne dois pas changer mon jeu, tout en respectant la stratégie de l'équipe », disait encore Dupont.
Deux contres face à l'Irlande et l'Écosse. Un plaquage avant le dégagement devant l'Australie en novembre. Deux coups de pied dévissés, en Italie et encore face à l'Écosse. Depuis quelques mois, Dupont a la vie dure sur les sorties de camp. Sachant sa capacité à trouver des touches quasiment à la ligne médiane, ce qui n'est pas fréquent pour un « 9 », les défenses essaient de le perturber. Cela commence dans les rucks, où elles mettent la pression sur les soutiens pour que Dupont ne soit pas dans le confort. Et ça continue autour, avec la présence constante de plaqueurs et de contreurs pour le gêner après qu'il a ramassé le ballon. La qualité de ses dégagements en pâtit (- 5 m gagnés en moyenne par rapport au Tournoi 2022). Cela rejaillit sur l'occupation française, et donc sur le scénario des matches. Dupont a besoin d'être mieux protégé derrière les rucks, et doit peut-être aussi penser à se reposer davantage sur ses partenaires. Face à l'Écosse, après le contre et le coup de pied dévissé, Ntamack lui a fait signe qu'il était disponible dans l'axe.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Angleterre-France : Gagner à Twickenham, un exploit ?
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/angleterre-france-gagner-a-twickenham-un-exploit_VN-202303110168.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Olivier-magne-fran
Olivier Magne : « François Cros est un fin stratège »
Selon Olivier Magne, son ancien entraîneur chez les moins de 20 ans, le troisième-ligne toulousain François Cros (28 ans, 18 sélections) est un joueur particulièrement intelligent.
Jean-François Paturaud
À la suite de la blessure d'Anthony Jelonch, durement touché au genou gauche contre l'Écosse (32-21, le 26 février), François Cros (28 ans, 18 sélections) retrouve une place de titulaire chez les Bleus. Le troisième-ligne toulousain sera associé à Charles Ollivon et Grégory Alldritt.
Un trio déjà aligné en août 2019 face à l'Écosse, en match de préparation à la Coupe du monde (32-3), pour les débuts internationaux de Cros, mais aussi lors des six premiers matches de l'ère Galthié en 2020. Olivier Magne (89 sélections), qui a été son entraîneur chez les moins de 20 ans avec un Grand Chelem en 2014, est dithyrambique.
L'aspect physique : « Cros ne manque jamais un plaquage »
« François Cros et Anthony Jelonch ont des profils assez similaires et se ressemblent beaucoup. Ce sont des mecs de la campagne, très attachés à la famille, à la ruralité. Anthony a les pieds scotchés au sol, c'est un terrien. Il est naturellement plus costaud que François qui, lui, ne manque jamais un plaquage. François a évolué ces dernières années en s'entraînant beaucoup pour se densifier. François a un profil plus aérien. »
Un atout pour l'alignement : « Il sait se placer au bon endroit »
« La touche est une tâche à laquelle il se plie aussi parfaitement. Il le fait d'ailleurs très bien. Il sera certainement moins recherché que Charles Ollivon mais c'est une option en plus. Il a cette capacité à choisir les bons espaces libres. En fonction de la liberté accordée en touche, il sait se placer au bon endroit mais aussi exécuter parfaitement les bons gestes. Il est très appliqué. C'est un garçon très intelligent, d'une analyse très précise du jeu. C'est un fin stratège. C'est un garçon qui lit très bien le jeu de l'adversaire et qui voit très bien comment le jeu va évoluer dans un futur proche. »
Un leader : « Le capitaine idoine pour les Bleus »
« Par rapport à Anthony, qui est un peu plus taiseux, François prend davantage la parole, sachant qu'il était capitaine et leader chez les moins de 20 ans. J'ai toujours pensé que François était le capitaine idoine pour les Bleus. Ça sonne pour moi comme une évidence. Ça pourrait peut-être libérer Antoine Dupont, même si je ne sais pas s'il en a besoin tellement il est imperturbable... Avec les moins de 20, quand il y avait un peu la pagaille sur le terrain, François montait parfois un peu la voix et tout le monde se taisait. Il sait diriger de manière simple sans être autoritaire. Ça s'appelle du charisme. »
Olivier Magne : « François Cros est un fin stratège »
Selon Olivier Magne, son ancien entraîneur chez les moins de 20 ans, le troisième-ligne toulousain François Cros (28 ans, 18 sélections) est un joueur particulièrement intelligent.
Jean-François Paturaud
À la suite de la blessure d'Anthony Jelonch, durement touché au genou gauche contre l'Écosse (32-21, le 26 février), François Cros (28 ans, 18 sélections) retrouve une place de titulaire chez les Bleus. Le troisième-ligne toulousain sera associé à Charles Ollivon et Grégory Alldritt.
Un trio déjà aligné en août 2019 face à l'Écosse, en match de préparation à la Coupe du monde (32-3), pour les débuts internationaux de Cros, mais aussi lors des six premiers matches de l'ère Galthié en 2020. Olivier Magne (89 sélections), qui a été son entraîneur chez les moins de 20 ans avec un Grand Chelem en 2014, est dithyrambique.
L'aspect physique : « Cros ne manque jamais un plaquage »
« François Cros et Anthony Jelonch ont des profils assez similaires et se ressemblent beaucoup. Ce sont des mecs de la campagne, très attachés à la famille, à la ruralité. Anthony a les pieds scotchés au sol, c'est un terrien. Il est naturellement plus costaud que François qui, lui, ne manque jamais un plaquage. François a évolué ces dernières années en s'entraînant beaucoup pour se densifier. François a un profil plus aérien. »
Un atout pour l'alignement : « Il sait se placer au bon endroit »
« La touche est une tâche à laquelle il se plie aussi parfaitement. Il le fait d'ailleurs très bien. Il sera certainement moins recherché que Charles Ollivon mais c'est une option en plus. Il a cette capacité à choisir les bons espaces libres. En fonction de la liberté accordée en touche, il sait se placer au bon endroit mais aussi exécuter parfaitement les bons gestes. Il est très appliqué. C'est un garçon très intelligent, d'une analyse très précise du jeu. C'est un fin stratège. C'est un garçon qui lit très bien le jeu de l'adversaire et qui voit très bien comment le jeu va évoluer dans un futur proche. »
Un leader : « Le capitaine idoine pour les Bleus »
« Par rapport à Anthony, qui est un peu plus taiseux, François prend davantage la parole, sachant qu'il était capitaine et leader chez les moins de 20 ans. J'ai toujours pensé que François était le capitaine idoine pour les Bleus. Ça sonne pour moi comme une évidence. Ça pourrait peut-être libérer Antoine Dupont, même si je ne sais pas s'il en a besoin tellement il est imperturbable... Avec les moins de 20, quand il y avait un peu la pagaille sur le terrain, François montait parfois un peu la voix et tout le monde se taisait. Il sait diriger de manière simple sans être autoritaire. Ça s'appelle du charisme. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Owen-farrell-le-capitaine-declasse-de-l-angleterre/1385177
Owen Farrell, le capitaine déclassé de l'Angleterre
Steve Borthwick a décidé de placer sur le banc l'ouvreur, décevant depuis le début du Tournoi, et de confier les rênes du jeu à Marcus Smith...
Guillaume Dufy
Steve Borthwick continue de faire ce qu'il faisait quand il entraînait Leicester... En tout cas, c'est ce qu'il dit. Il affirme par exemple qu'il compose ses équipes en fonction de l'adversaire. « Je mets en place le plan de jeu que nous voulons jouer, les tactiques que nous voulons adopter selon l'adversaire, et ses points forts, et c'est la même chose toutes les semaines. »
Une bonne vieille habitude derrière laquelle il s'est rapidement réfugié quand il fut question, jeudi après-midi, de justifier le seul changement qu'il a opéré dans le quinze qui défiera cet après-midi la France. Un seul changement mais pas n'importe lequel... Owen Farrell (31 ans ; 104 sel.), son capitaine, sa star, son demi d'ouverture, s'installera sur le banc des remplaçants. Cela ne lui était pas arrivé depuis 2014, et un match contre l'Australie. C'est Marcus Smith (20 sel.), remplaçant lors des deux dernières rencontres du Tournoi, et très peu utilisé, qui portera le numéro 10 et dirigera le jeu des Anglais.
« Je suis certain qu'il va rester ce grand leader, et ce joueur de classe mondiale »
Steve Borthwick, sélectionneur anglais
Donc, si on se fie aux dires et aux explications du sélectionneur, Owen Farrell, sur le banc, ce serait uniquement pour une histoire de tactique, de vitesse de jeu, d'exécution. Et Marcus Smith, qui a été renvoyé dans son club des Harlequins le week-end dernier pour disputer une rencontre complète de Championnat, sur la pelouse de Twickenham, possède cette explosivité, ces jambes de feu pour casser les lignes et renverser une défense à lui tout seul, comme il le fit en novembre, contre la Nouvelle-Zélande (25-25, le 19 novembre 2022).
« Je prends les joueurs parce qu'ils possèdent certaines qualités, explique le sélectionneur, et je veux que ces joueurs utilisent ces qualités quand ils revêtent le maillot de la sélection. Et vous serez d'accord avec moi, cela n'a pas toujours été le cas ces derniers temps. » Smith, 24 ans, fera donc du Smith, et ne cherchera pas à imiter son aîné, et à illuminer le terrain avec d'innombrables chandelles
Mais on peut aussi très bien ne pas boire les paroles de Steve Borthwick, et penser que Farrell sur le banc, ça ressemble à une sanction après une première partie de Tournoi poussive, notamment devant les perches, avec par exemple un triste et indigne 2 sur 6 au pays de Galles (10-20). Est-ce que Farrell serait sur le banc s'il avait terminé la dernière rencontre avec un pourcentage de réussite plus élevé ?
Le sélectionneur n'a pas répondu à cette question, préférant louer le remarquable professionnalisme d'Owen Farrell : « Il a été brillant toute la semaine, il a mené l'équipe de manière admirable et a joué parfaitement son rôle. Il a été incroyable. Si vous aviez été une mouche, vous auriez été incapable de dire si Owen commençait la rencontre ou la finissait. Sa préparation a été fantastique, et ce que j'ai vu de lui cette semaine, c'était de la très grande classe. Je suis certain qu'il va rester ce grand leader, et ce joueur de classe mondiale. » Le sélectionneur a d'ailleurs ajouté que lorsque Farrell rentrerait en jeu, à l'ouverture ou au centre, il récupérerait le capitanat d'Ellis Genge, le pilier. De la belle pommade pour faire passer la douleur du choc.
Owen Farrell, le capitaine déclassé de l'Angleterre
Steve Borthwick a décidé de placer sur le banc l'ouvreur, décevant depuis le début du Tournoi, et de confier les rênes du jeu à Marcus Smith...
Guillaume Dufy
Steve Borthwick continue de faire ce qu'il faisait quand il entraînait Leicester... En tout cas, c'est ce qu'il dit. Il affirme par exemple qu'il compose ses équipes en fonction de l'adversaire. « Je mets en place le plan de jeu que nous voulons jouer, les tactiques que nous voulons adopter selon l'adversaire, et ses points forts, et c'est la même chose toutes les semaines. »
Une bonne vieille habitude derrière laquelle il s'est rapidement réfugié quand il fut question, jeudi après-midi, de justifier le seul changement qu'il a opéré dans le quinze qui défiera cet après-midi la France. Un seul changement mais pas n'importe lequel... Owen Farrell (31 ans ; 104 sel.), son capitaine, sa star, son demi d'ouverture, s'installera sur le banc des remplaçants. Cela ne lui était pas arrivé depuis 2014, et un match contre l'Australie. C'est Marcus Smith (20 sel.), remplaçant lors des deux dernières rencontres du Tournoi, et très peu utilisé, qui portera le numéro 10 et dirigera le jeu des Anglais.
« Je suis certain qu'il va rester ce grand leader, et ce joueur de classe mondiale »
Steve Borthwick, sélectionneur anglais
Donc, si on se fie aux dires et aux explications du sélectionneur, Owen Farrell, sur le banc, ce serait uniquement pour une histoire de tactique, de vitesse de jeu, d'exécution. Et Marcus Smith, qui a été renvoyé dans son club des Harlequins le week-end dernier pour disputer une rencontre complète de Championnat, sur la pelouse de Twickenham, possède cette explosivité, ces jambes de feu pour casser les lignes et renverser une défense à lui tout seul, comme il le fit en novembre, contre la Nouvelle-Zélande (25-25, le 19 novembre 2022).
« Je prends les joueurs parce qu'ils possèdent certaines qualités, explique le sélectionneur, et je veux que ces joueurs utilisent ces qualités quand ils revêtent le maillot de la sélection. Et vous serez d'accord avec moi, cela n'a pas toujours été le cas ces derniers temps. » Smith, 24 ans, fera donc du Smith, et ne cherchera pas à imiter son aîné, et à illuminer le terrain avec d'innombrables chandelles
Mais on peut aussi très bien ne pas boire les paroles de Steve Borthwick, et penser que Farrell sur le banc, ça ressemble à une sanction après une première partie de Tournoi poussive, notamment devant les perches, avec par exemple un triste et indigne 2 sur 6 au pays de Galles (10-20). Est-ce que Farrell serait sur le banc s'il avait terminé la dernière rencontre avec un pourcentage de réussite plus élevé ?
Le sélectionneur n'a pas répondu à cette question, préférant louer le remarquable professionnalisme d'Owen Farrell : « Il a été brillant toute la semaine, il a mené l'équipe de manière admirable et a joué parfaitement son rôle. Il a été incroyable. Si vous aviez été une mouche, vous auriez été incapable de dire si Owen commençait la rencontre ou la finissait. Sa préparation a été fantastique, et ce que j'ai vu de lui cette semaine, c'était de la très grande classe. Je suis certain qu'il va rester ce grand leader, et ce joueur de classe mondiale. » Le sélectionneur a d'ailleurs ajouté que lorsque Farrell rentrerait en jeu, à l'ouverture ou au centre, il récupérerait le capitanat d'Ellis Genge, le pilier. De la belle pommade pour faire passer la douleur du choc.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 NATIONS 2023 - La revue de presse d'Angleterre - France : la menace du jeu au pied et Marcus Smith facteur X
https://www.rugbyrama.fr/2023/03/11/6-nations-2023-la-revue-de-presse-dangleterre-france-la-menace-du-jeu-au-pied-et-marcus-smith-facteur-x-11054460.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/03/11/6-nations-2023-la-revue-de-presse-dangleterre-france-la-menace-du-jeu-au-pied-et-marcus-smith-facteur-x-11054460.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-cinq-duels-a-suivre-du-crunch-angleterre-france-pour-le-tournoi/1385186
Les cinq duels à suivre du Crunch Angleterre-France pour le Tournoi
Ancien adjoint d'Eddie Jones au sein du staff anglais, l'entraîneur de l'attaque du Racing 92 Rory Teague examine plusieurs points chauds de cet Angleterre-France.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Rory Teague est un rosbif, ascendant froggy. Et inversement. Formé à Gloucester, il a fait profiter de ses talents d'ouvreur les clubs de Limoges, Tarbes, Aurillac et Grenoble, avant de devenir entraîneur à l'UBB en 2017-2018 et de rejoindre le Racing cette saison. Dans l'intervalle, il a dirigé la sélection anglaise des moins de 20 ans (génération Malins, Mercer, Marchant...) et intégré le staff d'Eddie Jones pour veiller pendant quelques mois sur les skills (technique individuelle) du quinze de la Rose. À cette occasion, il cohabitait avec Steve Borthwick, adjoint du sélectionneur en ce temps-là, jusqu'à ce qu'il devienne le big boss en décembre dernier.
« Je discute encore souvent au téléphone avec Steve, dit Teague. C'est quelqu'un de très intelligent, pas un monsieur-je-sais-tout. Il est ouvert, curieux. Eddie, c'est explosif. Steve, c'est plus calme. Sur le long terme, Steve va réussir avec l'équipe d'Angleterre, j'en suis convaincu. Mais la Coupe du monde arrive peut-être trop vite. Il va d'abord chercher à ce que l'Angleterre redevienne dominante physiquement et fortes sur les bases. Mais il faudra bien trouver une manière de libérer les talents qu'il possède derrière, avec Slade, Lawrence, Malins... ».
Nous avons demandé à Rory Teague de se pencher sur six duels de ce Crunch. C'est finalement devenu cinq, la comparaison Penaud-Watson lui paraissant assez déséquilibrée en ce moment : « Watson a eu deux blessures récentes. Il vient de retrouver sa forme avec Leicester mais pour moi, Penaud est au-dessus. En fait, avec sa vitesse, son audace, sa qualité physique, il est au-dessus de presque tout le monde. Je le mets avec Dupont et Van der Flier, dans cette catégorie. »
8
Le nombre de joueurs toulousains titulaires samedi avec l'équipe de France à Twickenham dont l'ensemble de la première ligne, Cyril Baille, Julien Marchand et Dorian Aldegheri. Du côté des Anglais, le troisième-ligne du Stade, Jack Willis, est aussi aligné.
Jamie George-Marchand, le duel des talonneurs : « George pas aussi explosif que Marchand »
« Deux profils différents. Marchand est très explosif et très agressif. Il a cette capacité à gagner les duels, offensifs ou défensifs. Jamie, lui, est très fort sur les fondamentaux. C'est un des meilleurs lanceurs au monde. Il se déplace beaucoup mais il n'est pas aussi explosif que Marchand dans les duels. C'est un leader super expérimenté. Il est capable d'enchaîner les matches, il est très endurant (80 minutes contre l'Écosse, 74 contre l'Italie, 79 face à Galles). Steve Borthwick aime ce genre de joueurs car ce qui est important pour lui, c'est de bien gagner les ballons en touche et d'avoir juste après des premiers temps de jeu positifs qui font avancer. L'un plus l'autre, c'est ce qu'ils appellent le « England quality ball ». Borthwick et George ont joué ensemble aux Saracens et se connaissent très bien. Je suis convaincu qu'ils vont appuyer sur le relatif manque d'expérience du droitier français. Avec Genge, lui et Sinckler, ils ont beaucoup joué ensemble. À ce niveau, ces 2 ou 3 % peuvent faire la différence. »
Ellis Genge-Cyril Baille, les piliers gauche : « Pas le même caractère »
« Deux des meilleurs piliers gauche au monde. Ils aiment porter le ballon. Genge est un leader dans le groupe anglais. C'est un joueur très agressif. Son caractère et sa présence sur le terrain apportent quelque chose à son équipe. En mêlée, il est évidemment très fort. Baille, lui, m'impressionne par sa qualité avant, pendant et après contact. Il fait avancer l'équipe, peut faire jouer autour des contacts, se déplace beaucoup. En plus de sa qualité physique, il est intelligent et peut faire cinq ou six tâches différentes sur une action. Genge et Baille n'ont pas le même caractère. Genge peut parfois être énervé et sortir de son match. Baille m'a l'air d'être toujours calme. En le nommant capitaine, Steve Borthwick prépare peut-être l'avenir. Mais bon, je suis un peu "choqué" pour Maro Itoje, qui pourrait être capitaine. Pour Ellis, c'est un test. Il va devoir gérer ses émotions, être froid avec l'arbitre, penser tactique et pas uniquement agressivité. Il ne pourra pas faire le con. C'est sans doute l'effet recherché par Borthwick. »
Maro Itoje-Thibaud Flament, les deuxième-ligne : « Flament est plus rugby que Maro »
« Flament est un très bon joueur. C'est normal car il a été formé en Angleterre (rire) ! Il abat un énorme travail, se déplace beaucoup et vite. Malheureusement pour Cameron (Woki), qui est de toute façon pour moi plus un troisième-ligne, il s'est blessé et Flament a saisi l'opportunité. Flament est plus rugby que Maro. Il a un feeling dans le jeu qui est plus naturel. Le jeu de Maro est axé sur sa qualité physique et désormais son expérience. Et bien sûr l'énergie folle qu'il transmet sur un terrain. Maro, je l'ai connu à l'Harrow School (une école privée). C'était sa dernière année à l'école puis, la saison d'après, on a tous les deux signé au centre de formation des Saracens, avant de retravailler ensemble en équipe nationale. Je l'ai vu grandir. Est-ce qu'il est toujours aussi bon ? Bonne question. Il est toujours très fort sur les fondamentaux, notamment sa vitesse en touche et sa capacité à voler des ballons. Pour jouer en troisième ligne, il manque un peu de vitesse. »
Alex Dombrandt-Grégory Alldritt, les troisième-ligne centre : « Alldritt fait mal dans les chocs »
« Dombrandt est un vrai porteur de balle, costaud, dynamique. Il est toujours autour du jeu. Ce n'est pas forcément un 8 qui multiplie les tâches de travailleur de l'ombre mais dès qu'il y a une opportunité de jouer, il est là. C'est quelqu'un de très rugby. Ça vient aussi de son club, les Harlequins, une équipe joueuse. On ne sait pas s'il est vraiment capable d'enchaîner les matches internationaux. Il n'est pas passé par une académie. Il a joué dans son université avant de signer directement aux Harlequins. Il est professionnel depuis quatre ans. En face, Alldritt est un sacré joueur. Beaucoup parlent de Dupont et d'autres, mais Alldritt est un joueur clé. Il est capable de jouer de plusieurs manières. Il est très fort défensivement, ce qui n'est pas le point fort de Dombrandt. Il gratte des ballons, il est capable de faire des pick-and-go et de dynamiser le jeu. Il fait mal dans les chocs. Physiquement, c'est dur d'affronter des joueurs comme lui, Atonio, Marchand, Baille ou Willemse. »
Marcus Smith-Romain Ntamack, les demis d'ouverture : « Les cartes sont redistribuées »
« Je pensais que Steve avait choisi son 10 pour la Coupe du monde et que ce serait Owen Farrell. Et que l'avenir appartiendrait ensuite à Marcus Smith. Les cartes sont redistribuées. Marcus, lui, est un attaquant exceptionnel, capable de gagner ses duels lui-même, le meilleur ouvreur du monde sur les courses extérieures. Il ressemble à Matthieu Jalibert et je sais que les deux s'aiment beaucoup. Tous deux sont de gros compétiteurs. Peut-être que Borthwick a envie d'envoyer du jeu, ou du moins de profiter des ballons rendus au pied par les Français. Dans le désordre, Marcus est plus fort qu'Owen. Ntamack n'est pas si différent de Farrell. Romain est capable d'une action d'éclat, à tout instant. Moi, pour ce Crunch, j'aurais aimé voir Jalibert titulaire parce que sa vitesse, sa faculté à accélérer le jeu pouvaient faire mal à cette Angleterre. »
Smith-Jalibert: des frères jumeaux... j'aime bien l'analyse de Rory Teague, lequel doit se torcher avec les commentaires pro RNT de la presse française...
Dernière édition par Dr. Gregory Bouse le Sam 11 Mar 2023 - 11:44, édité 1 fois
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-angleterre-france-les-bleus-face-au-verdict-de-twickenham-14372011.php
Tournoi des Six-Nations. Angleterre – France : les Bleus face au verdict de Twickenham
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Après une première moitié de Tournoi en demi-teinte, les Bleus vont devoir désamorcer la menace d’une équipe d’Angleterre sur les dents, dans un stade où la France n’a pas gagné depuis 2005
Hostile, il n’y a pas d’autres mots. Un vent glacé, un ciel de suie et une brève averse ont accueilli le XV de France vendredi à l’heure du « Captain’s run » comme pour offrir à Antoine Dupont et ses camarades un avant-goût de l’après-midi à venir, dans la grande arène de béton du sud-ouest de Londres.
Lorsqu’on s’interroge sur l’interminable série d’échecs des Bleus à Twickenham, on peut bien sûr s’arrêter sur des raisons objectives : le creux générationnel traversé par le rugby français, l’embellie du XV de la Rose sous la direction d’Eddie Jones. La conjonction des deux facteurs a été parfois douloureuse. Il faut avoir en mémoire par exemple la rouste majuscule (44- subie par le XV de France de Jacques Brunel il y a quatre ans. Pour l’anecdote, elle s’était avérée salutaire puisqu’elle avait déclenché l’envoi d’un SOS à Fabien Galthié et accéléré l’éclosion du duo Dupont-Ntamack. Mais c’est une autre histoire.
Cette pesante hostilité
Revenons à Twickenham. Au-delà des arguments cartésiens qui font des Dimitri Yachvili, Serge Betsen, Fabien Pelous et consorts en 2005 les derniers vainqueurs français en TW2 (1), il y a sans doute quelque chose de plus immatériel derrière ces déconvenues à répétition. Comme si un esprit malin habitait les lieux. C’est cette pesante hostilité qui se déverse sur l’équipe visiteuse, ces « Swing low, sweet chariot » qui descendent des tribunes comme une invitation à écraser l’adversaire. Twickenham est aujourd’hui bien moins le « Temple du rugby » que la citadelle d’une Angleterre belliqueuse, orgueilleuse, repliée sur elle-même.
On pourrait lister les indicateurs qui témoignent de l’érosion de cette équipe cet hiver
Voilà pour le décor. Il est intimidant. Et arrivé au coup d’envoi du quatrième match de cette édition, on se réjouirait presque de la difficulté de la tâche qui attend les Français. Le verdict va tomber. Samedi un peu avant 19 heures, on saura un peu plus précisément où en est le XV de France à moins de six mois de la Coupe du monde, à quel point il faut s’alarmer.
« Je ne suis pas sûr qu’il faille recontextualiser les choses comme ça », a essayé de tempérer Antoine Dupont, interrogé sur l’enjeu à plus long terme de la rencontre. « On est dans notre compétition. On sait qu’il faut gagner demain pour prétendre à la victoire dans ce Tournoi. On se concentre juste sur ça. »
On comprend les arguments, les précautions du capitaine des Bleus, mais il est juste impossible de déconnecter ce Tournoi du rendez-vous planétaire de septembre. On est désormais dans la dernière ligne droite. Le temps est compté. L’équipe de France ne va pas se réinventer durant sa préparation estivale mais il faut éviter qu’elle achève ce Tournoi avec une confiance entamée.
« On s’en sort mais il y a ce doute », estimait il y a deux semaines Marc Lièvremont au lendemain d’un succès bonifié sur l’Écosse qui sauvait les apparences sans lever les interrogations qui accompagnent l’équipe de Fabien Galthié depuis l’automne. Comme l’ancien entraîneur des Bleus, on a relevé que les leaders de ce XV de France étaient moins rayonnants, moins dominants dans les duels et que la stratégie qui avait permis à ce groupe de se construire et de réaliser le Grand Chelem en 2022, était mise en échec par ses adversaires.
Concentré d’agressivité
Défense, qualité du jeu au pied d’occupation, capacité à ralentir les ballons adverses : on pourrait lister les indicateurs qui témoignent de l’érosion de cette équipe cet hiver. Mais on connaît aussi ses qualités, le talent de ses individualités. Alors qu’espérer d’elle face à l’Angleterre ? Qu’elle réussisse justement à se remobiliser autour de ses points forts passés, qu’elle assume son projet de jeu sans se poser de questions. Qu’elle soit opiniâtre puisque c’est le qualificatif choisi par Fabien Galthié cette semaine.
En face, on sait que le XV de la Rose a perdu de sa superbe. Depuis sa finale de Coupe du monde, il a accumulé les déconvenues et Eddie Jones s’en est allé en décembre pour laisser la place à Steve Borthwick, son ancien disciple. Mais il serait très imprudent de sous estimer le potentiel de cette formation cueillie à froid par les Écossais, terriblement empruntée face aux Italiens et aux Gallois. Elle cherche son style, à donner une expression claire à une identité revendiquée.
Si elle est à l’image de son nouveau capitaine Ellis Genge, le concentré de dynamisme et d’agressivité qu’elle proposera aux Français promet d’être indigeste. On y revient. C’est un voyage en terre hostile qui attend les Bleus samedi à Twickenham. Mais en sortir vainqueurs leur permettrait de marquer l’histoire, et surtout d’ouvrir une courte parenthèse de sérénité.
(1) Le XV de France a gagné à Twickenham en 2007 en match de préparation de la Coupe du monde
Tournoi des Six-Nations. Angleterre – France : les Bleus face au verdict de Twickenham
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Après une première moitié de Tournoi en demi-teinte, les Bleus vont devoir désamorcer la menace d’une équipe d’Angleterre sur les dents, dans un stade où la France n’a pas gagné depuis 2005
Hostile, il n’y a pas d’autres mots. Un vent glacé, un ciel de suie et une brève averse ont accueilli le XV de France vendredi à l’heure du « Captain’s run » comme pour offrir à Antoine Dupont et ses camarades un avant-goût de l’après-midi à venir, dans la grande arène de béton du sud-ouest de Londres.
Lorsqu’on s’interroge sur l’interminable série d’échecs des Bleus à Twickenham, on peut bien sûr s’arrêter sur des raisons objectives : le creux générationnel traversé par le rugby français, l’embellie du XV de la Rose sous la direction d’Eddie Jones. La conjonction des deux facteurs a été parfois douloureuse. Il faut avoir en mémoire par exemple la rouste majuscule (44- subie par le XV de France de Jacques Brunel il y a quatre ans. Pour l’anecdote, elle s’était avérée salutaire puisqu’elle avait déclenché l’envoi d’un SOS à Fabien Galthié et accéléré l’éclosion du duo Dupont-Ntamack. Mais c’est une autre histoire.
Cette pesante hostilité
Revenons à Twickenham. Au-delà des arguments cartésiens qui font des Dimitri Yachvili, Serge Betsen, Fabien Pelous et consorts en 2005 les derniers vainqueurs français en TW2 (1), il y a sans doute quelque chose de plus immatériel derrière ces déconvenues à répétition. Comme si un esprit malin habitait les lieux. C’est cette pesante hostilité qui se déverse sur l’équipe visiteuse, ces « Swing low, sweet chariot » qui descendent des tribunes comme une invitation à écraser l’adversaire. Twickenham est aujourd’hui bien moins le « Temple du rugby » que la citadelle d’une Angleterre belliqueuse, orgueilleuse, repliée sur elle-même.
On pourrait lister les indicateurs qui témoignent de l’érosion de cette équipe cet hiver
Voilà pour le décor. Il est intimidant. Et arrivé au coup d’envoi du quatrième match de cette édition, on se réjouirait presque de la difficulté de la tâche qui attend les Français. Le verdict va tomber. Samedi un peu avant 19 heures, on saura un peu plus précisément où en est le XV de France à moins de six mois de la Coupe du monde, à quel point il faut s’alarmer.
« Je ne suis pas sûr qu’il faille recontextualiser les choses comme ça », a essayé de tempérer Antoine Dupont, interrogé sur l’enjeu à plus long terme de la rencontre. « On est dans notre compétition. On sait qu’il faut gagner demain pour prétendre à la victoire dans ce Tournoi. On se concentre juste sur ça. »
On comprend les arguments, les précautions du capitaine des Bleus, mais il est juste impossible de déconnecter ce Tournoi du rendez-vous planétaire de septembre. On est désormais dans la dernière ligne droite. Le temps est compté. L’équipe de France ne va pas se réinventer durant sa préparation estivale mais il faut éviter qu’elle achève ce Tournoi avec une confiance entamée.
« On s’en sort mais il y a ce doute », estimait il y a deux semaines Marc Lièvremont au lendemain d’un succès bonifié sur l’Écosse qui sauvait les apparences sans lever les interrogations qui accompagnent l’équipe de Fabien Galthié depuis l’automne. Comme l’ancien entraîneur des Bleus, on a relevé que les leaders de ce XV de France étaient moins rayonnants, moins dominants dans les duels et que la stratégie qui avait permis à ce groupe de se construire et de réaliser le Grand Chelem en 2022, était mise en échec par ses adversaires.
Concentré d’agressivité
Défense, qualité du jeu au pied d’occupation, capacité à ralentir les ballons adverses : on pourrait lister les indicateurs qui témoignent de l’érosion de cette équipe cet hiver. Mais on connaît aussi ses qualités, le talent de ses individualités. Alors qu’espérer d’elle face à l’Angleterre ? Qu’elle réussisse justement à se remobiliser autour de ses points forts passés, qu’elle assume son projet de jeu sans se poser de questions. Qu’elle soit opiniâtre puisque c’est le qualificatif choisi par Fabien Galthié cette semaine.
En face, on sait que le XV de la Rose a perdu de sa superbe. Depuis sa finale de Coupe du monde, il a accumulé les déconvenues et Eddie Jones s’en est allé en décembre pour laisser la place à Steve Borthwick, son ancien disciple. Mais il serait très imprudent de sous estimer le potentiel de cette formation cueillie à froid par les Écossais, terriblement empruntée face aux Italiens et aux Gallois. Elle cherche son style, à donner une expression claire à une identité revendiquée.
Si elle est à l’image de son nouveau capitaine Ellis Genge, le concentré de dynamisme et d’agressivité qu’elle proposera aux Français promet d’être indigeste. On y revient. C’est un voyage en terre hostile qui attend les Bleus samedi à Twickenham. Mais en sortir vainqueurs leur permettrait de marquer l’histoire, et surtout d’ouvrir une courte parenthèse de sérénité.
(1) Le XV de France a gagné à Twickenham en 2007 en match de préparation de la Coupe du monde
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Dr. Gregory Bouse a écrit:J'ai l'impression qu'on ne gagnera pas ce match...
Je pense qu'on peut gagner ce match malgré tout, mais j'aurais eu plus confiance en la victoire avec Jalibert sur le banc, même avec 10 minutes
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Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:J'ai l'impression qu'on ne gagnera pas ce match...
Je pense qu'on peut gagner ce match malgré tout, mais j'aurais eu plus confiance en la victoire avec Jalibert sur le banc, même avec 10 minutes
Même si je n'apprécie pas les anglais, j'espère que l'on ne gagnera pas ce match et qu'en fin les bonnes questions seront posées
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Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:J'ai l'impression qu'on ne gagnera pas ce match...
Je pense qu'on peut gagner ce match malgré tout, mais j'aurais eu plus confiance en la victoire avec Jalibert sur le banc, même avec 10 minutes
je pense qu'on est trop juste sur ce qu'on a montré jusqu'à maintenant. Ou alors, l'équipe d'Angleterre est vraiment faible.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:J'ai l'impression qu'on ne gagnera pas ce match...
Je pense qu'on peut gagner ce match malgré tout, mais j'aurais eu plus confiance en la victoire avec Jalibert sur le banc, même avec 10 minutes
je pense qu'on est trop juste sur ce qu'on a montré jusqu'à maintenant. Ou alors, l'équipe d'Angleterre est vraiment faible.
Sûrement un peu des deux, on verra de quel côté penchera la balance
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