Tournoi des 6 Nations 2023

Scalp a écrit:

sudiste a écrit:Le risque dans toute cette valse, c'est que l'option Ramos en 15 capable de suppléer en 10 avec Jaminet sur le banc, pourrait renvoyer  Matthieu en tribune voire devant sa TV pour suivre la CDM

Ce serait un pur sandale de ne pas utiliser un des plus grands talents du rugby français, je ne veux pas y croire une seconde quoique...

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Un-banc-a-deux-vitesses-pour-l-equipe-de-france-dans-le-tournoi-des-six-nations/1384756

Un banc à deux vitesses pour l'équipe de France dans le Tournoi des Six Nations

En trois journées de Tournoi des Six Nations, Fabien Galthié n'a pas utilisé cinq remplacements, rappelant que le coaching obéit aussi à une hiérarchie, mais aussi à quel point l'appellation « finisseurs » pouvait être vaseuse.

Frédéric Bernès (avec L. C.)

Le coup est rude pour un néologisme sans défense. Le mois dernier, on apprenait qu'une des premières décisions du nouveau sélectionneur anglais Steve Borthwick avait consisté à arrêter d'appeler « finishers » les remplaçants, manière de couper le cordon avec le jargon de son ancien boss Eddie Jones. La version originale ayant été abolie, il ne reste donc plus que sa copie française : « les finisseurs », appropriation de Fabien Galthié et Raphaël Ibañez.

Or, la réplique française de ce drôle de gadget sémantique ne pouvait pas plus mal porter son nom qu'en ce début de Tournoi, le quinze de France étant la seule nation à posséder deux joueurs ayant enchaîné trois fois 80 minutes (Dupont et Flament, du jamais-vu pour l'un et l'autre), la seule aussi à n'avoir pas utilisé à cinq reprises la possibilité d'un remplacement (Le Garrec et Lavault en Italie, Couilloud en Irlande et contre l'Écosse, Macalou contre l'Écosse).



Après trois journées du Six Nations, seule l'Angleterre a laissé un de ses jokers faire banquette jusqu'au bout, une seule fois (Walker contre l'Écosse). « On n'est pas un comité d'entreprise qui offre des cadeaux et des repas de Noël », disait Galthié voilà deux ans pour justifier certains non-remplacements.

Car ce n'est pas la première fois qu'on constate que plusieurs de ces chers « finisseurs » ne peuvent rien finir - sauf leur échauffement bien sûr - vu qu'ils n'ont même pas eu le temps de commencer. Pendant deux matches de suite du Tournoi 2021, en Irlande et en Angleterre, le staff des Bleus avait opté pour un coaching minimaliste, laissant Bouthier et Thomas sur le banc à Dublin (laissant aussi Marchand et Baille sur le terrain jusqu'à la 76e), récidivant pour Serin, Ntamack et Jelonch à Twickenham. À l'époque, le staff cherchait à résoudre un de ses problèmes les plus épineux, celui touchant à la gestion fébrile des fins de match.

« On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent »
William Servat

Après divers tâtonnements (Alldritt sur le banc une fois, sans suite), il parviendra à s'enlever ce gros caillou de la godasse en s'appuyant sur trois préceptes : un banc en 6-2 (6 avants - 2 trois-quarts), un cinq de devant titulaire qui peut assécher son réservoir sans arrière-pensée puisque la relève du « second pack » peut entrer entre la 50 et 60e minute, et l'émergence de numéros 2 installés dans ce rôle, parmi lesquels Gros-Wardi, Mauvaka, Taofifenua, Falatea, Macalou Lucu, Jalibert-Ramos.

Le retour cette semaine de Mauvaka et Lucu, absents en début de Tournoi, peut-il modifier la politique de coaching ? C'est une hypothèse crédible qui assoirait une réalité : il existe bien un banc premium, tous les remplaçants n'étant pas des « finisseurs » comme les autres. « On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent (cette donnée, associée au banc 6-2, peut les inciter à garder de la réserve pour pallier une éventuelle blessure sur la fin), souligne William Servat, l'entraîneur en charge des avants. Comme ils savent aussi la confiance qu'on a en eux et la responsabilité qu'ils ont en entrant sur le terrain. Quand on prend un carton rouge et qu'on a un blessé assez grave, comme contre l'Écosse, les changements stratégiques sont un peu plus difficiles à réaliser. Mais il n'y a aucun souci là-dessus. »

L'an dernier, sur la route du Grand Chelem, il est arrivé seulement deux fois qu'un remplaçant doive faire ceinture, alors que le staff coachait déjà tôt. Questionné voilà deux semaines sur la non-utilisation de Couilloud et Le Garrec, Fabien Galthié reconnaissait en creux une hiérarchisation des « finisseurs » : « L'an dernier, lorsqu'on a fait sortir Antoine (Dupont) et qu'on a fait entrer Maxime Lucu comme finisseur, c'était un principe de sélection cohérent, car le joueur entrant allait apporter un supplément. » Le même Galthié disait pourtant au sujet de Le Garrec avant l'Italie : « Il a un vécu avec nous, c'est l'intérêt du groupe à 42. Nous sommes certains qu'il est prêt. » Prêt à quoi ? Ça...

« Comment Couilloud doit interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion »
Pierre Berbizier sélectionneur des Bleus de 1991 à 1995

« Cela ne me gêne pas que les joueurs sachent qu'une hiérarchie est instaurée, indique Pierre Berbizier, sélectionneur de 1991 à 1995. Mais quand le numéro 2 n'est pas là, le numéro 3 a-t-il une chance de lui passer devant ou aucune ? D'un côté, j'entends qu'on s'entraîne à 42, qu'il y a des ''finisseurs'' et non plus des remplaçants et de l'autre, j'observe que Lucu étant absent, Le Garrec et Couilloud ont disposé de zéro minute. (Lucu avait joué 26 minutes après trois journées du dernier Six Nations.) J'entends aussi que le quinze de France est dans l'ultra-prédictif mais n'était-il justement pas intéressant de donner des minutes et des responsabilités à son numéro 3 pour la Coupe du monde, qu'il soit Le Garrec ou Couilloud ? »

Aujourd'hui, la tendance est plutôt à prendre Le Garrec pour le Mondial. À son sujet, le staff regrette de ne pas lui avoir donné sa première sélection pendant la tournée au Japon l'été dernier. « Mais quelle confiance ont-ils en lui ?, se demande Berbizier. Quant à Couilloud, comment doit-il interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion. J'ai aussi été étonné de l'entrée de Jalibert à l'arrière en Irlande. Vu de l'extérieur, je le vois comme un coaching de personnes et non comme un coaching de situation selon ce qui se passe sur le terrain. Comme Ntamack avait mal pris d'être sorti en Italie, ils l'ont laissé à Dublin, tout en ne voulant pas vexer Jalibert. Comme au niveau du jeu, cela manque de clarté. »

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Un-banc-a-deux-vitesses-pour-l-equipe-de-france-dans-le-tournoi-des-six-nations/1384756

Un banc à deux vitesses pour l'équipe de France dans le Tournoi des Six Nations

En trois journées de Tournoi des Six Nations, Fabien Galthié n'a pas utilisé cinq remplacements, rappelant que le coaching obéit aussi à une hiérarchie, mais aussi à quel point l'appellation « finisseurs » pouvait être vaseuse.

Frédéric Bernès (avec L. C.)

Le coup est rude pour un néologisme sans défense. Le mois dernier, on apprenait qu'une des premières décisions du nouveau sélectionneur anglais Steve Borthwick avait consisté à arrêter d'appeler « finishers » les remplaçants, manière de couper le cordon avec le jargon de son ancien boss Eddie Jones. La version originale ayant été abolie, il ne reste donc plus que sa copie française : « les finisseurs », appropriation de Fabien Galthié et Raphaël Ibañez.

Or, la réplique française de ce drôle de gadget sémantique ne pouvait pas plus mal porter son nom qu'en ce début de Tournoi, le quinze de France étant la seule nation à posséder deux joueurs ayant enchaîné trois fois 80 minutes (Dupont et Flament, du jamais-vu pour l'un et l'autre), la seule aussi à n'avoir pas utilisé à cinq reprises la possibilité d'un remplacement (Le Garrec et Lavault en Italie, Couilloud en Irlande et contre l'Écosse, Macalou contre l'Écosse).

Après trois journées du Six Nations, seule l'Angleterre a laissé un de ses jokers faire banquette jusqu'au bout, une seule fois (Walker contre l'Écosse). « On n'est pas un comité d'entreprise qui offre des cadeaux et des repas de Noël », disait Galthié voilà deux ans pour justifier certains non-remplacements.

Car ce n'est pas la première fois qu'on constate que plusieurs de ces chers « finisseurs » ne peuvent rien finir - sauf leur échauffement bien sûr - vu qu'ils n'ont même pas eu le temps de commencer. Pendant deux matches de suite du Tournoi 2021, en Irlande et en Angleterre, le staff des Bleus avait opté pour un coaching minimaliste, laissant Bouthier et Thomas sur le banc à Dublin (laissant aussi Marchand et Baille sur le terrain jusqu'à la 76e), récidivant pour Serin, Ntamack et Jelonch à Twickenham. À l'époque, le staff cherchait à résoudre un de ses problèmes les plus épineux, celui touchant à la gestion fébrile des fins de match.

« On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent »
William Servat

Après divers tâtonnements (Alldritt sur le banc une fois, sans suite), il parviendra à s'enlever ce gros caillou de la godasse en s'appuyant sur trois préceptes : un banc en 6-2 (6 avants - 2 trois-quarts), un cinq de devant titulaire qui peut assécher son réservoir sans arrière-pensée puisque la relève du « second pack » peut entrer entre la 50 et 60e minute, et l'émergence de numéros 2 installés dans ce rôle, parmi lesquels Gros-Wardi, Mauvaka, Taofifenua, Falatea, Macalou Lucu, Jalibert-Ramos.

Le retour cette semaine de Mauvaka et Lucu, absents en début de Tournoi, peut-il modifier la politique de coaching ? C'est une hypothèse crédible qui assoirait une réalité : il existe bien un banc premium, tous les remplaçants n'étant pas des « finisseurs » comme les autres. « On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent (cette donnée, associée au banc 6-2, peut les inciter à garder de la réserve pour pallier une éventuelle blessure sur la fin), souligne William Servat, l'entraîneur en charge des avants. Comme ils savent aussi la confiance qu'on a en eux et la responsabilité qu'ils ont en entrant sur le terrain. Quand on prend un carton rouge et qu'on a un blessé assez grave, comme contre l'Écosse, les changements stratégiques sont un peu plus difficiles à réaliser. Mais il n'y a aucun souci là-dessus. »

L'an dernier, sur la route du Grand Chelem, il est arrivé seulement deux fois qu'un remplaçant doive faire ceinture, alors que le staff coachait déjà tôt. Questionné voilà deux semaines sur la non-utilisation de Couilloud et Le Garrec, Fabien Galthié reconnaissait en creux une hiérarchisation des « finisseurs » : « L'an dernier, lorsqu'on a fait sortir Antoine (Dupont) et qu'on a fait entrer Maxime Lucu comme finisseur, c'était un principe de sélection cohérent, car le joueur entrant allait apporter un supplément. » Le même Galthié disait pourtant au sujet de Le Garrec avant l'Italie : « Il a un vécu avec nous, c'est l'intérêt du groupe à 42. Nous sommes certains qu'il est prêt. » Prêt à quoi ? Ça...

« Comment Couilloud doit interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion »
Pierre Berbizier sélectionneur des Bleus de 1991 à 1995

« Cela ne me gêne pas que les joueurs sachent qu'une hiérarchie est instaurée, indique Pierre Berbizier, sélectionneur de 1991 à 1995. Mais quand le numéro 2 n'est pas là, le numéro 3 a-t-il une chance de lui passer devant ou aucune ? D'un côté, j'entends qu'on s'entraîne à 42, qu'il y a des ''finisseurs'' et non plus des remplaçants et de l'autre, j'observe que Lucu étant absent, Le Garrec et Couilloud ont disposé de zéro minute. (Lucu avait joué 26 minutes après trois journées du dernier Six Nations.) J'entends aussi que le quinze de France est dans l'ultra-prédictif mais n'était-il justement pas intéressant de donner des minutes et des responsabilités à son numéro 3 pour la Coupe du monde, qu'il soit Le Garrec ou Couilloud ? »

Aujourd'hui, la tendance est plutôt à prendre Le Garrec pour le Mondial. À son sujet, le staff regrette de ne pas lui avoir donné sa première sélection pendant la tournée au Japon l'été dernier. « Mais quelle confiance ont-ils en lui ?, se demande Berbizier. Quant à Couilloud, comment doit-il interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion. J'ai aussi été étonné de l'entrée de Jalibert à l'arrière en Irlande. Vu de l'extérieur, je le vois comme un coaching de personnes et non comme un coaching de situation selon ce qui se passe sur le terrain. Comme Ntamack avait mal pris d'être sorti en Italie, ils l'ont laissé à Dublin, tout en ne voulant pas vexer Jalibert. Comme au niveau du jeu, cela manque de clarté. »

Scalp a écrit:Angleterre : Marcus Smith à l'ouverture face aux Bleus, Owen Farrell sur le banc

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Angleterre-marcus-smith-a-l-ouverture-face-aux-bleus-owen-farrell-sur-le-banc/1384902

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Un-banc-a-deux-vitesses-pour-l-equipe-de-france-dans-le-tournoi-des-six-nations/1384756

Un banc à deux vitesses pour l'équipe de France dans le Tournoi des Six Nations

En trois journées de Tournoi des Six Nations, Fabien Galthié n'a pas utilisé cinq remplacements, rappelant que le coaching obéit aussi à une hiérarchie, mais aussi à quel point l'appellation « finisseurs » pouvait être vaseuse.

Frédéric Bernès (avec L. C.)

Le coup est rude pour un néologisme sans défense. Le mois dernier, on apprenait qu'une des premières décisions du nouveau sélectionneur anglais Steve Borthwick avait consisté à arrêter d'appeler « finishers » les remplaçants, manière de couper le cordon avec le jargon de son ancien boss Eddie Jones. La version originale ayant été abolie, il ne reste donc plus que sa copie française : « les finisseurs », appropriation de Fabien Galthié et Raphaël Ibañez.

Or, la réplique française de ce drôle de gadget sémantique ne pouvait pas plus mal porter son nom qu'en ce début de Tournoi, le quinze de France étant la seule nation à posséder deux joueurs ayant enchaîné trois fois 80 minutes (Dupont et Flament, du jamais-vu pour l'un et l'autre), la seule aussi à n'avoir pas utilisé à cinq reprises la possibilité d'un remplacement (Le Garrec et Lavault en Italie, Couilloud en Irlande et contre l'Écosse, Macalou contre l'Écosse).

Après trois journées du Six Nations, seule l'Angleterre a laissé un de ses jokers faire banquette jusqu'au bout, une seule fois (Walker contre l'Écosse). « On n'est pas un comité d'entreprise qui offre des cadeaux et des repas de Noël », disait Galthié voilà deux ans pour justifier certains non-remplacements.

Car ce n'est pas la première fois qu'on constate que plusieurs de ces chers « finisseurs » ne peuvent rien finir - sauf leur échauffement bien sûr - vu qu'ils n'ont même pas eu le temps de commencer. Pendant deux matches de suite du Tournoi 2021, en Irlande et en Angleterre, le staff des Bleus avait opté pour un coaching minimaliste, laissant Bouthier et Thomas sur le banc à Dublin (laissant aussi Marchand et Baille sur le terrain jusqu'à la 76e), récidivant pour Serin, Ntamack et Jelonch à Twickenham. À l'époque, le staff cherchait à résoudre un de ses problèmes les plus épineux, celui touchant à la gestion fébrile des fins de match.

« On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent »
William Servat

Après divers tâtonnements (Alldritt sur le banc une fois, sans suite), il parviendra à s'enlever ce gros caillou de la godasse en s'appuyant sur trois préceptes : un banc en 6-2 (6 avants - 2 trois-quarts), un cinq de devant titulaire qui peut assécher son réservoir sans arrière-pensée puisque la relève du « second pack » peut entrer entre la 50 et 60e minute, et l'émergence de numéros 2 installés dans ce rôle, parmi lesquels Gros-Wardi, Mauvaka, Taofifenua, Falatea, Macalou Lucu, Jalibert-Ramos.

Le retour cette semaine de Mauvaka et Lucu, absents en début de Tournoi, peut-il modifier la politique de coaching ? C'est une hypothèse crédible qui assoirait une réalité : il existe bien un banc premium, tous les remplaçants n'étant pas des « finisseurs » comme les autres. « On est une équipe qui fait tourner plus rapidement que les autres et nos joueurs le savent (cette donnée, associée au banc 6-2, peut les inciter à garder de la réserve pour pallier une éventuelle blessure sur la fin), souligne William Servat, l'entraîneur en charge des avants. Comme ils savent aussi la confiance qu'on a en eux et la responsabilité qu'ils ont en entrant sur le terrain. Quand on prend un carton rouge et qu'on a un blessé assez grave, comme contre l'Écosse, les changements stratégiques sont un peu plus difficiles à réaliser. Mais il n'y a aucun souci là-dessus. »

L'an dernier, sur la route du Grand Chelem, il est arrivé seulement deux fois qu'un remplaçant doive faire ceinture, alors que le staff coachait déjà tôt. Questionné voilà deux semaines sur la non-utilisation de Couilloud et Le Garrec, Fabien Galthié reconnaissait en creux une hiérarchisation des « finisseurs » : « L'an dernier, lorsqu'on a fait sortir Antoine (Dupont) et qu'on a fait entrer Maxime Lucu comme finisseur, c'était un principe de sélection cohérent, car le joueur entrant allait apporter un supplément. » Le même Galthié disait pourtant au sujet de Le Garrec avant l'Italie : « Il a un vécu avec nous, c'est l'intérêt du groupe à 42. Nous sommes certains qu'il est prêt. » Prêt à quoi ? Ça...

« Comment Couilloud doit interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion »
Pierre Berbizier sélectionneur des Bleus de 1991 à 1995

« Cela ne me gêne pas que les joueurs sachent qu'une hiérarchie est instaurée, indique Pierre Berbizier, sélectionneur de 1991 à 1995. Mais quand le numéro 2 n'est pas là, le numéro 3 a-t-il une chance de lui passer devant ou aucune ? D'un côté, j'entends qu'on s'entraîne à 42, qu'il y a des ''finisseurs'' et non plus des remplaçants et de l'autre, j'observe que Lucu étant absent, Le Garrec et Couilloud ont disposé de zéro minute. (Lucu avait joué 26 minutes après trois journées du dernier Six Nations.) J'entends aussi que le quinze de France est dans l'ultra-prédictif mais n'était-il justement pas intéressant de donner des minutes et des responsabilités à son numéro 3 pour la Coupe du monde, qu'il soit Le Garrec ou Couilloud ? »

Aujourd'hui, la tendance est plutôt à prendre Le Garrec pour le Mondial. À son sujet, le staff regrette de ne pas lui avoir donné sa première sélection pendant la tournée au Japon l'été dernier. « Mais quelle confiance ont-ils en lui ?, se demande Berbizier. Quant à Couilloud, comment doit-il interpréter le fait qu'il n'a pas joué alors que Dupont a fini cramé à Dublin, au point de ne pas pouvoir aller en conférence de presse ? Je trouve que cela crée de la confusion. J'ai aussi été étonné de l'entrée de Jalibert à l'arrière en Irlande. Vu de l'extérieur, je le vois comme un coaching de personnes et non comme un coaching de situation selon ce qui se passe sur le terrain. Comme Ntamack avait mal pris d'être sorti en Italie, ils l'ont laissé à Dublin, tout en ne voulant pas vexer Jalibert. Comme au niveau du jeu, cela manque de clarté. »

Comment Berbizier defonce le coaching de Galthié!!
il a raison, Galthié fait juste un coaching d'ego. en fait, il n'est plus maitre à bord, il a donné les clés du camion à la charniere toulousaine qui a braqué l'EDF, qui se l'est appropriée et qui dicte ses choix.

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:

grospaquet31 a écrit:aucun joueur de l'UBB titulaire.

ca doit etre rageant pour Falatea qui n'est consideré que comme un finisseur.
Lucu fera 5min à tout casser.

Rageant et injuste, à se demander si la notion de mérite existe dans l'esprit de Galthié

Je ne comprends pas sa logique.
Mais bon, je pense que ca lui petera a la gueule un jour ou l’autre.

Roberto Miopalmo a écrit:

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:

grospaquet31 a écrit:aucun joueur de l'UBB titulaire.

ca doit etre rageant pour Falatea qui n'est consideré que comme un finisseur.
Lucu fera 5min à tout casser.

Rageant et injuste, à se demander si la notion de mérite existe dans l'esprit de Galthié

Je ne comprends pas sa logique.
Mais bon, je pense que ca lui petera a la gueule un jour ou l’autre.

Ben si, on la comprend sa logique. Mais c'est une logique mathématique, scientifique, dénuée de toute considération humaine.
Oui, je veux bien l'entendre Falatéa est bon dans un registre de  "finisher", comme Mauvaka, Comme Bamba (il y a quelques temps) comme Chat avant ou Swarsewski encore avant!
Mais la donnée psychologique de ne pas offrir une titularisation à un garçon dont on sait sauf accident qu'il sera à la CDM au profit d'un autre qui à moins de chance d'y être (pas forcement vrai avec les situations actuelles de Haouas et Atonio), ça compte. Même s'il y a les explications, même s'il sait que normalement il sera de la CDM et qu'il vaut mieux être là qu'avec les 14 qui sont rentrés chez eux ou les 5 qui seront en costard samedi, ça doit être dur à avaler.
On le sait maintenant, on connaît presque les 23 qui seront sur la feuille contre les blacks pour le match d'ouverture. Si il y a pas de casse ça sera (Mauvaka, Wardi ou Gros, Falatéa, Taofifénua, Jelonch (ou Cros ou Woki ou Cretin) Macalou, Lucu et Jalibert sur le banc. Offrir une titularisation à chacun de ces joueurs, quand bien même leur rôle sera de rentrer en cours de jeu, et je peux l'entendre stratégiquement, c'est les conforter, les rassurer sur leur potentiel, sur le fait qu'on a confiance en eux.
C'est du management à la con. Je suis sûr que Galthié est fan d'Elon Musk

Scalp a écrit:Angleterre : Marcus Smith à l'ouverture face aux Bleus, Owen Farrell sur le banc

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Angleterre-marcus-smith-a-l-ouverture-face-aux-bleus-owen-farrell-sur-le-banc/1384902

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Angleterre : Marcus Smith à l'ouverture face aux Bleus, Owen Farrell sur le banc

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Angleterre-marcus-smith-a-l-ouverture-face-aux-bleus-owen-farrell-sur-le-banc/1384902

Les supposés conservateurs anglais font le choix du jeu et de l'incertitude en sélectionnant Marcus Smith. Bravo ! un vrai talent sur le terrain.

Switch a écrit:Houlala, une 1ère ligne 100% toulousaine, trop bien, c'est important pour la complémentarité blablabla. Pareil à la charnière. Mais alors qu'est-ce qu'on se fait chier ? Ne prenons que des toulousains et ce sera réglé ! Alignons le ST, même. Après tout, seuls eux peuvent battre l'Irlande, les Sudafs ou les AB et finir champions du monde !

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

grospaquet31 a écrit:

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

encore le ST et toujours le ST...ils ont braqué l'EDF...avec certainement Servat qui a du appuyer dans ce sens.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

Galthié pourrait justifier l'injustifiable... c'est n'importe quoi ! qu'il ne sélectionne que des amis qui aiment jouer ensemble: le ST par exemple.

Comme dit plus haut, il n'y a plus que 3 joueurs du 31 à trouver pour remplacer Penaud, Dumortier et Fickou.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

grospaquet31 a écrit:

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

encore le ST et toujours le ST...ils ont braqué l'EDF...avec certainement Servat qui a du appuyer dans ce sens.

c'est clair qu'il pousse en ce sens et ne s'en est jamais caché....

Tothor a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

grospaquet31 a écrit:

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

encore le ST et toujours le ST...ils ont braqué l'EDF...avec certainement Servat qui a du appuyer dans ce sens.

c'est clair qu'il pousse en ce sens et ne s'en est jamais caché....

Je vais pas chercher à vous faire aimer le ST, mais les gars posez vous 30secondes, que Galthier soit clivant c'est un fait. 

Mais svp accordez au moins le bénéfice du doute a William servat.

C'est un docteur es en terme de mêlée et posture au défi.
Et même si il a un lien fort avec ses gars ( TOUT les 1ere lignes). Il agit aussi dans une optique de performance.

Et quand je vois la progression de notre pack, et des joueurs individuellement, surtout les 1ere ligne, bah même si certaines choses me paraissent contre intuitive, j'attend pour juger sur pièce. Parce que peut être qu'il sait ce qu'il fait...

Tothor a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

grospaquet31 a écrit:

marchal a écrit:toujours la meme rengaine
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/angleterre-france-aldegheri-prefere-a-falatea-et-laclayat-galthie-justifie-son-choix_57956548.html

encore le ST et toujours le ST...ils ont braqué l'EDF...avec certainement Servat qui a du appuyer dans ce sens.

c'est clair qu'il pousse en ce sens et ne s'en est jamais caché....

Je vais pas chercher à vous faire aimer le ST, mais les gars posez vous 30secondes, que Galthier soit clivant c'est un fait. 

Mais svp accordez au moins le bénéfice du doute a William servat.

C'est un docteur es en terme de mêlée et posture au défi.
Et même si il a un lien fort avec ses gars ( TOUT les 1ere lignes). Il agit aussi dans une optique de performance.

Et quand je vois la progression de notre pack, et des joueurs individuellement, surtout les 1ere ligne, bah même si certaines choses me paraissent contre intuitive, j'attend pour juger sur pièce. Parce que peut être qu'il sait ce qu'il fait...