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XV de France (partie en cours)
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Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/4010739-20221119-xv-france-mis-reflechir-tout-rien-interdire-data-revolutionne-vie-bleus#xtor=RSS-149
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Re: XV de France (partie en cours)
Je ne me remets pas du « devoir de mémoire » (bis), comment on peut oser employer un terme aussi lourd de sens dans ce cas et comment ce fait-il qu’aucun journaliste ne réagisse pas ça ? Il les a lobotomise ????
Les expressions ont un sens quand même
C’est sur que c’est une explication facile (et qui en plus pourra être resservie à chaque fois maintenant puisque chaque match rajoute sûrement une couche à ce « devoir de mémoire » ) et qui en plus ne permet aucune objection de fond (comment lutter contre « le devoir de mémoire »).
Mais quelle indécence d’employer cette expression dans un cas aussi trivial…
Les expressions ont un sens quand même
C’est sur que c’est une explication facile (et qui en plus pourra être resservie à chaque fois maintenant puisque chaque match rajoute sûrement une couche à ce « devoir de mémoire » ) et qui en plus ne permet aucune objection de fond (comment lutter contre « le devoir de mémoire »).
Mais quelle indécence d’employer cette expression dans un cas aussi trivial…
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
latine a écrit:Je ne me remets pas du « devoir de mémoire » (bis), comment on peut oser employer un terme aussi lourd de sens dans ce cas et comment ce fait-il qu’aucun journaliste ne réagisse pas ça ? Il les a lobotomise ????
Les expressions ont un sens quand même
C’est sur que c’est une explication facile (et qui en plus pourra être resservie à chaque fois maintenant puisque chaque match rajoute sûrement une couche à ce « devoir de mémoire » ) et qui en plus ne permet aucune objection de fond (comment lutter contre « le devoir de mémoire »).
Mais quelle indécence d’employer cette expression dans un cas aussi trivial…
Effectivement c'est complétement à côté le la plaque, pour justifier un choix à côté de la plaque, ou du moins en dehors de la pure logique sportive...
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Re: XV de France (partie en cours)
marchal a écrit:https://www.20minutes.fr/sport/rugby/4010739-20221119-xv-france-mis-reflechir-tout-rien-interdire-data-revolutionne-vie-bleus#xtor=RSS-149
« Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent, c’est nous qui dirigeons les chiffres. Ils nous aident à être plus intelligents, à mieux chercher avec efficacité des choix stratégiques de préparation. Mais c’est nous qui avons la main, assène-t-il. Pendant le match, je ne suis connecté à rien. Il n’y a pas un chiffre qui m’impacte quand je fais mes changements. Je regarde, j’écoute, je suis au cœur de l’environnement. On prend nos décisions à l’intuition, au savoir-faire. Notre intelligence prend toujours le pas, aidée par des outils fantastiques. » On n’aurait pas imaginé réflexion plus « galthiéenne » pour finir.
Je me méfis toujours des approches trop rationalisante à base de datas, ça peut vite devenir une béquille, bien qu'on s'en défende. Cette stratégie est validé par les victoires, mais on a vu contre l’Afrique du sud qui avait décidé de contre attaquer, qu'il aurait pu en être tout autrement..., les autres nations vont d'adapter, il ne faudrait pas rester figé dans un cadre un peu trop strict...
Dernière édition par Scalp le Sam 19 Nov 2022 - 6:48, édité 1 fois
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Re: XV de France (partie en cours)
VIDÉO - XV de France - Lourde sanction pour Dupont : "quel message fait-on passer ?"
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-lourde-sanction-pour-dupont-quel-message-fait-on-passer_vid1777631/video.shtml
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-lourde-sanction-pour-dupont-quel-message-fait-on-passer_vid1777631/video.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
RUGBY. Comment le Japon espère prendre le XV de France à son propre jeu ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-comment-le-japon-espere-prendre-le-xv-de-france-a-son-propre-jeu-1911221212.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-comment-le-japon-espere-prendre-le-xv-de-france-a-son-propre-jeu-1911221212.php
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Re: XV de France (partie en cours)
tout à fait d'accord avec toi latine, cette expression pour parler d'un joueur m'a aussi choqué
marchal- Centre de presse
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Re: XV de France (partie en cours)
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ibanez-a-donne-son-accord-pour-prolonger_AV-202211190274.html
marchal- Centre de presse
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Re: XV de France (partie en cours)
marchal a écrit:https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ibanez-a-donne-son-accord-pour-prolonger_AV-202211190274.html
Le sketch !
J'ai un boulot très bien payé, qui me permet de faire le beau lors de mes nombreux voyages, de pas bosser plus que ça, tout ce dont j'ai en fait toujours rêver ... et j'accepte de continuer ... mais parce que vous me le demander très gentiment
Continuons avec notre sublime jeu de dépossession et on verra l'an prochain si le staff de l'EDF continuera à faire les beaux. Le début de ENG/NZL nous montre ce qui nous attend quand les choses vont vraiment compter. Si Galthié ne change pas son fusil d'épaule, les 4 ans de prolongation risquent tourner court
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:marchal a écrit:https://www.20minutes.fr/sport/rugby/4010739-20221119-xv-france-mis-reflechir-tout-rien-interdire-data-revolutionne-vie-bleus#xtor=RSS-149
« Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent, c’est nous qui dirigeons les chiffres. Ils nous aident à être plus intelligents, à mieux chercher avec efficacité des choix stratégiques de préparation. Mais c’est nous qui avons la main, assène-t-il. Pendant le match, je ne suis connecté à rien. Il n’y a pas un chiffre qui m’impacte quand je fais mes changements. Je regarde, j’écoute, je suis au cœur de l’environnement. On prend nos décisions à l’intuition, au savoir-faire. Notre intelligence prend toujours le pas, aidée par des outils fantastiques. » On n’aurait pas imaginé réflexion plus « galthiéenne » pour finir.
Je me méfis toujours des approches trop rationalisante à base de datas, ça peut vite devenir une béquille, bien qu'on s'en défende. Cette stratégie est validé par les victoires, mais on a vu contre l’Afrique du sud qui avait décidé de contre attaquer, qu'il aurait pu en être tout autrement..., les autres nations vont d'adapter, il ne faudrait pas rester figé dans un cadre un peu trop strict...
Je suis un peu rassuré qu’ils fassent les changements au feeling, au regard du déroulé du match et non en fonction des données du GPS ou d’autres datas à la con.
Le meilleur exemple du fiasco des datas, c’est l’Angleterre, il y’a 4 ans il me semble, Dany Care, le 9 fait un match extraordinaire, il conduit le match à la perfection, il donne le rythme. Sauf que les données GPS indique qu’il court moins qu’au début du match. Jones le sort à la 55 ème. Youngs qui le remplace, ne rentre pas bien dans son match, fait plein d’erreurs et l’Angleterre, perd le match. C’est bien joli de vouloir mettre de la science partout, mais c’est pas judicieux, révélateur ou adapté à tous les sports.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
patrick a écrit:marchal a écrit:https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ibanez-a-donne-son-accord-pour-prolonger_AV-202211190274.html
Le sketch !
J'ai un boulot très bien payé, qui me permet de faire le beau lors de mes nombreux voyages, de pas bosser plus que ça, tout ce dont j'ai en fait toujours rêver ... et j'accepte de continuer ... mais parce que vous me le demander très gentiment
Continuons avec notre sublime jeu de dépossession et on verra l'an prochain si le staff de l'EDF continuera à faire les beaux. Le début de ENG/NZL nous montre ce qui nous attend quand les choses vont vraiment compter. Si Galthié ne change pas son fusil d'épaule, les 4 ans de prolongation risquent tourner court
Je pense en revanche que le stade français de Laurent Labit ne pratiquera pas ce jeu de dépossession…
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:marchal a écrit:https://www.20minutes.fr/sport/rugby/4010739-20221119-xv-france-mis-reflechir-tout-rien-interdire-data-revolutionne-vie-bleus#xtor=RSS-149
« Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent, c’est nous qui dirigeons les chiffres. Ils nous aident à être plus intelligents, à mieux chercher avec efficacité des choix stratégiques de préparation. Mais c’est nous qui avons la main, assène-t-il. Pendant le match, je ne suis connecté à rien. Il n’y a pas un chiffre qui m’impacte quand je fais mes changements. Je regarde, j’écoute, je suis au cœur de l’environnement. On prend nos décisions à l’intuition, au savoir-faire. Notre intelligence prend toujours le pas, aidée par des outils fantastiques. » On n’aurait pas imaginé réflexion plus « galthiéenne » pour finir.
Je me méfis toujours des approches trop rationalisante à base de datas, ça peut vite devenir une béquille, bien qu'on s'en défende. Cette stratégie est validé par les victoires, mais on a vu contre l’Afrique du sud qui avait décidé de contre attaquer, qu'il aurait pu en être tout autrement..., les autres nations vont d'adapter, il ne faudrait pas rester figé dans un cadre un peu trop strict...
Je suis un peu rassuré qu’ils fassent les changements au feeling, au regard du déroulé du match et non en fonction des données du GPS ou d’autres datas à la con.
Le meilleur exemple du fiasco des datas, c’est l’Angleterre, il y’a 4 ans il me semble, Dany Care, le 9 fait un match extraordinaire, il conduit le match à la perfection, il donne le rythme. Sauf que les données GPS indique qu’il court moins qu’au début du match. Jones le sort à la 55 ème. Youngs qui le remplace, ne rentre pas bien dans son match, fait plein d’erreurs et l’Angleterre, perd le match. C’est bien joli de vouloir mettre de la science partout, mais c’est pas judicieux, révélateur ou adapté à tous les sports.
Très bon exemple Roberto, je pense aussi que l'utilisation des datas comme l'analyse des statistiques peut être contre productif, s'en servir pour théoriser une forme de jeu, ne doit en tout cas pas devenir un dogme.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Une-tournee-d-automne-a-finir-en-beaute-pour-les-bleus-face-au-japon/1365719
« Un petit bonbon de fin de repas », l'oeil de Renaud Bourel avant France - Japon
Une semaine après le choc contre l'Afrique du Sud, les Bleus terminent la parenthèse internationale d'automne, dimanche après-midi (14 heures, à Toulouse, face au Japon. Un adversaire d'une autre dimension, mais toujours excitant à jouer.
Renaud Bourel
Dring... Dring... (pour les plus jeunes, c'est un téléphone à cadran qui sonne). Pardon, on décroche :
« Experts en hyperventilation et climatisation d'adversaires, bonjour ?
- Allô, bonjour, nous sommes bien à la résidence du quinze de France ?
- Oui !
- Ah, très bien, c'était pour savoir comment s'était passée cette semaine dans la glace ? M. Danty a-t-il pu s'alimenter normalement ?
- Tout va bien, rassurez-vous. M. Galthié a trouvé 23 joueurs pour affronter le Japon cet après-midi. Bonne journée et "Ne Faisons XV" !
- Ne faisons quoi ? Pas 23 ? Et les remplaçants, euh, les finisseurs, pardon, on ne les compte pas ? »
« Bip, bip, bip... »
C'était un coup de fil de courtoisie, juste pour prendre des nouvelles, parce qu'au rythme où sont tombées commotions et contusions la semaine dernière, on a cru un instant qu'il faudrait taper dans le réservoir de joueurs sans page Wikipédia. Avouons-le tout net, huit jours se sont écoulés et on est encore tout remué par la sévère brassée du Vélodrome, son scénario démentiel, son intensité irréelle. Une victoire par K.-O. sur les champions du monde (30-26) qu'on n'écrasera pas facilement par une autre dans notre disque dur personnel. Elle nous a laissés groggy et transis devant cette équipe de France qui ressemble à s'y méprendre à ce gros crush du lycée : c'est plus facile de l'aimer que de lui parler, et même quand elle ne fait aucun effort pour plaire, elle intimide.
D'ailleurs à quoi reconnaît-on une grande équipe dans un sport aussi compliqué à lire que le rugby ? Quand elle lance une pièce, celle-ci retombe sur la tranche aussi sûrement que le coup de sifflet s'abat sur le camp d'en face. On se souvient de ce sélectionneur de l'ère moderne interrogé à propos des mansuétudes accordées aux All Blacks dans cet espace qui sépare la racine du brin d'herbe de sa pointe. Selon lui, la génération McCaw s'était gagnée ces faveurs, au nom de leur legs à une certaine idée de ce jeu. Soit. C'est un débat. Disons que dans l'état actuel de la hiérarchie mondiale, on ne se plaindra pas des pannes de flux entre l'arbitre de champ et celui du centre.
Ce dernier test suggère un spectacle plus enlevé, plus apaisant et avec des intentions aux antipodes de celles des Springboks
On oublie aussi, dans le feu de l'action, que les étourderies arbitrales s'équilibrent souvent. Car il ne s'agit que de cela. Et si vous n'avez pas compris la disproportion des suspensions entre Pieter-Steph du Toit (3 semaines) et Antoine Dupont (4 semaines), détournez-vous quelques secondes du biais national pour voir le bon côté des choses. Ces prochaines semaines, par la grâce du premier carton rouge de sa carrière, le demi de mêlée des Bleus va se reposer, s'épargner quatre fois 80 minutes pas tout à fait utiles à son CV lors d'une année de Coupe du monde.
Ce dernier test d'automne suggère un spectacle plus enlevé. Une nature d'opposition hormonalement différente, apaisante, des intentions aux antipodes de celles des Springboks, presque rassurantes. Les Japonais sont, depuis la Coupe du monde 2015, les nouveaux « unpredictables » (les imprévisibles) de la planète. L'effet de surprise a été un peu éventé par la double confrontation au Japon l'été dernier (42-23 ; 20-15) et les invitations plus régulières à ferrailler avec le Top 6 mondial, mais les voilà à Toulouse, après avoir filé une drôle de frousse aux All Blacks à Tokyo (31-38, le 29 octobre) puis s'être fait renverser par l'Angleterre à Twickenham (52-13, le 12 novembre).
L'entre-deux Coupes du monde est rarement tendre avec cette équipe qui se cherche encore de la constance. Ses deux dernières sorties ont exhibé toujours les mêmes qualités de vitesse et d'agilité, cette volonté de faire vivre le ballon avant ou après contact, de tenter des choses. Elles lui permettent de réussir des mouvements extraordinaires, gagner les coeurs, mais pas encore ses matches. Son jeu au pied, trop faible, est apparu rédhibitoire, comme son déchet et son indiscipline. Autant de défauts qui nourrissent ces Bleus cliniques, plus à l'aise avec les ballons des autres que quand ils doivent utiliser les leurs.
Ce sera, au passage, un point d'intérêt de cette affiche, l'opportunité de voir un visage différent. Sans tourner le dos à une dépossession qui fait son succès depuis de long mois, imposer son tempo par sa dimension athlétique supérieure et s'éviter une nouvelle fin de partie en hypoxie. Un succès autoritaire serait une preuve supplémentaire que cette équipe ne s'écarte toujours pas de ses propres exigences.
La France pourrait enchaîner un treizième succès consécutif au terme d'un automne 2022 qui l'aura vu battre deux nations historiques du sud, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2001 (Afrique du Sud : 20-10 ; Australie : 14-13) et 1994, en Nouvelle-Zélande (22-8 ; 23-20). Pas besoin d'expliquer la valeur de la rareté. Ce dernier match arrive comme un petit bonbon de fin de repas. L'état de l'emballage dira si ce groupe avait encore faim. De ce point de vue, on est assez sereins.
« Un petit bonbon de fin de repas », l'oeil de Renaud Bourel avant France - Japon
Une semaine après le choc contre l'Afrique du Sud, les Bleus terminent la parenthèse internationale d'automne, dimanche après-midi (14 heures, à Toulouse, face au Japon. Un adversaire d'une autre dimension, mais toujours excitant à jouer.
Renaud Bourel
Dring... Dring... (pour les plus jeunes, c'est un téléphone à cadran qui sonne). Pardon, on décroche :
« Experts en hyperventilation et climatisation d'adversaires, bonjour ?
- Allô, bonjour, nous sommes bien à la résidence du quinze de France ?
- Oui !
- Ah, très bien, c'était pour savoir comment s'était passée cette semaine dans la glace ? M. Danty a-t-il pu s'alimenter normalement ?
- Tout va bien, rassurez-vous. M. Galthié a trouvé 23 joueurs pour affronter le Japon cet après-midi. Bonne journée et "Ne Faisons XV" !
- Ne faisons quoi ? Pas 23 ? Et les remplaçants, euh, les finisseurs, pardon, on ne les compte pas ? »
« Bip, bip, bip... »
C'était un coup de fil de courtoisie, juste pour prendre des nouvelles, parce qu'au rythme où sont tombées commotions et contusions la semaine dernière, on a cru un instant qu'il faudrait taper dans le réservoir de joueurs sans page Wikipédia. Avouons-le tout net, huit jours se sont écoulés et on est encore tout remué par la sévère brassée du Vélodrome, son scénario démentiel, son intensité irréelle. Une victoire par K.-O. sur les champions du monde (30-26) qu'on n'écrasera pas facilement par une autre dans notre disque dur personnel. Elle nous a laissés groggy et transis devant cette équipe de France qui ressemble à s'y méprendre à ce gros crush du lycée : c'est plus facile de l'aimer que de lui parler, et même quand elle ne fait aucun effort pour plaire, elle intimide.
D'ailleurs à quoi reconnaît-on une grande équipe dans un sport aussi compliqué à lire que le rugby ? Quand elle lance une pièce, celle-ci retombe sur la tranche aussi sûrement que le coup de sifflet s'abat sur le camp d'en face. On se souvient de ce sélectionneur de l'ère moderne interrogé à propos des mansuétudes accordées aux All Blacks dans cet espace qui sépare la racine du brin d'herbe de sa pointe. Selon lui, la génération McCaw s'était gagnée ces faveurs, au nom de leur legs à une certaine idée de ce jeu. Soit. C'est un débat. Disons que dans l'état actuel de la hiérarchie mondiale, on ne se plaindra pas des pannes de flux entre l'arbitre de champ et celui du centre.
Ce dernier test suggère un spectacle plus enlevé, plus apaisant et avec des intentions aux antipodes de celles des Springboks
On oublie aussi, dans le feu de l'action, que les étourderies arbitrales s'équilibrent souvent. Car il ne s'agit que de cela. Et si vous n'avez pas compris la disproportion des suspensions entre Pieter-Steph du Toit (3 semaines) et Antoine Dupont (4 semaines), détournez-vous quelques secondes du biais national pour voir le bon côté des choses. Ces prochaines semaines, par la grâce du premier carton rouge de sa carrière, le demi de mêlée des Bleus va se reposer, s'épargner quatre fois 80 minutes pas tout à fait utiles à son CV lors d'une année de Coupe du monde.
Ce dernier test d'automne suggère un spectacle plus enlevé. Une nature d'opposition hormonalement différente, apaisante, des intentions aux antipodes de celles des Springboks, presque rassurantes. Les Japonais sont, depuis la Coupe du monde 2015, les nouveaux « unpredictables » (les imprévisibles) de la planète. L'effet de surprise a été un peu éventé par la double confrontation au Japon l'été dernier (42-23 ; 20-15) et les invitations plus régulières à ferrailler avec le Top 6 mondial, mais les voilà à Toulouse, après avoir filé une drôle de frousse aux All Blacks à Tokyo (31-38, le 29 octobre) puis s'être fait renverser par l'Angleterre à Twickenham (52-13, le 12 novembre).
L'entre-deux Coupes du monde est rarement tendre avec cette équipe qui se cherche encore de la constance. Ses deux dernières sorties ont exhibé toujours les mêmes qualités de vitesse et d'agilité, cette volonté de faire vivre le ballon avant ou après contact, de tenter des choses. Elles lui permettent de réussir des mouvements extraordinaires, gagner les coeurs, mais pas encore ses matches. Son jeu au pied, trop faible, est apparu rédhibitoire, comme son déchet et son indiscipline. Autant de défauts qui nourrissent ces Bleus cliniques, plus à l'aise avec les ballons des autres que quand ils doivent utiliser les leurs.
Ce sera, au passage, un point d'intérêt de cette affiche, l'opportunité de voir un visage différent. Sans tourner le dos à une dépossession qui fait son succès depuis de long mois, imposer son tempo par sa dimension athlétique supérieure et s'éviter une nouvelle fin de partie en hypoxie. Un succès autoritaire serait une preuve supplémentaire que cette équipe ne s'écarte toujours pas de ses propres exigences.
La France pourrait enchaîner un treizième succès consécutif au terme d'un automne 2022 qui l'aura vu battre deux nations historiques du sud, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2001 (Afrique du Sud : 20-10 ; Australie : 14-13) et 1994, en Nouvelle-Zélande (22-8 ; 23-20). Pas besoin d'expliquer la valeur de la rareté. Ce dernier match arrive comme un petit bonbon de fin de repas. L'état de l'emballage dira si ce groupe avait encore faim. De ce point de vue, on est assez sereins.
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Re: XV de France (partie en cours)
Thomas Ramos, le grand bénéficiaire
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-thomas-ramos-le-grand-beneficiaire_sto9235540/story.shtml
Ce n'est que justice !.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-thomas-ramos-le-grand-beneficiaire_sto9235540/story.shtml
Ce n'est que justice !.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-les-raisons-de-la-discretion-de-romain-ntamack/1365751
Décryptage : les raisons de la discrétion de Romain Ntamack
L'ouvreur français brille moins depuis deux matches. La faute à quelques imprécisions dans le jeu au pied, mais surtout aux difficultés des Bleus à imposer leur domination physique. Le match face au Japon, ce dimanche (14 h) peut changer la donne.
Alex Bardot
En quelques jours, Fabien Galthié a invoqué à deux reprises « le devoir de mémoire » en conférence de presse. À chaque fois, il répondait à des questions sur la titularisation de Romain Ntamack (23 ans ; 30 sélections). « Devoir de mémoire » : si l'on se fie aux commentaires satisfaits du staff sur les performances du numéro 10 lors des deux premiers tests, l'expression ne paraît pas être l'explication de son maintien comme titulaire. Elle semble plutôt un message adressé à l'extérieur. Une sorte d'appel à une réflexion dépassant les matches récents, alors qu'en ce mois de novembre, le numéro 10 français est parfois estimé en retrait, et sa concurrence avec Matthieu Jalibert remise sur le tapis.
D'une performance éclatante face à la Nouvelle-Zélande à un Grand Chelem maîtrisé de A à Z (400 minutes jouées sur 400 possibles), le passé plaide en effet largement en faveur de Ntamack. Face à l'Australie (30-29) et l'Afrique du sud (30-26), il a été moins en vue, et Jalibert a apporté du punch lors de ses entrées. Le Toulousain a-t-il pour autant raté son début de tournée ? C'est plus compliqué que cela.
Encore moins meneur que d'habitude
À Marseille, entre la 20e et la 58e minute, Romain Ntamack n'a touché qu'un ballon, sur un arrêt de volée. À part ça, aucun ballon d'attaque, malgré trois touches, une mêlée et un paquet de rucks en faveur des Français. Comment expliquer ce « passage dans le vide » ? Ce n'est ni un manque d'autorité ni une mise en retrait volontaire pour méforme après six semaines d'absence à cause d'une blessure à la cheville droite. Une bonne partie de la réponse est liée au rôle donné au demi d'ouverture dans le jeu des Bleus.
Contrairement à ce que veut une conception classique du poste en vogue dans d'autres nations, le « 10 » n'est pas la plaque tournante, mais une sorte de lieutenant du demi de mêlée, affecté à des tâches spécifiques : servir de relais sur certains lancements de jeu, gérer les sorties de camp et quelques jeux au pied offensif, profiter des espaces quand l'adversaire a été concentré dans une partie du terrain.
En moyenne, cette année, Ntamack a touché deux-tiers de ballons de moins que ses pendants de la charnière, Antoine Dupont et Maxime Lucu. Mais cette donnée ne permet pas de mesurer réellement le poids du Toulousain dans la conduite du jeu, car elle comprend les ballons touchés en situation défensive (couverture du fond du terrain, contre, interception). Si on les élimine, on constate que le Toulousain a été servi 133 fois dans le rôle d'ouvreur en 2022. Rapporté au nombre de touches, mêlées ou rucks à l'initiative des Bleus lorsqu'il était sur le terrain (604), cela signifie qu'après ces phases, le ballon n'est passé par lui que 22 % des fois ! Et c'est encore moins, 17 %, durant cette tournée. À eux seuls, ces chiffres obligent à ne pas considérer les matches de Ntamack comme ceux d'un ouvreur classique, à ne pas souligner donc son manque de poids dans la gestion.
En bleu, Ntamack est davantage un joueur d'à-coups. Le fait qu'il touche peu de ballons rend en revanche chacun plus important, et l'oblige à être clinique. Il ne l'a pas toujours été dans cette tournée, notamment dans le jeu au pied. Et ça s'est, par conséquent, beaucoup vu.
« Victime » de la baisse d'impact
Pourquoi Ntamack a été encore moins sollicité durant cette tournée que lors du dernier Tournoi ? Il existe probablement un rapport avec la difficulté actuelle de l'équipe de France à imposer sa domination physique habituelle.
Comme on l'a vu, dans le jeu courant, le jeune ouvreur n'est le plus souvent servi que lorsque les Bleus ont réussi, par une série de percussions dynamiques au centre du terrain, à avancer franchement et à resserrer la défense. Il lui revient alors d'exploiter les espaces, par ses courses ou ses passes. Mais depuis deux matches, la France est contrée dans le défi physique par des adversaires qui savent que c'est une clé. L'Australie et l'Afrique du Sud ont respectivement empêché l'accès à la ligne d'avantage sur 35 % et 37 % des tentatives françaises, pourcentages plus élevés que tous les adversaires de 2022, sauf le pays de Galles et l'Angleterre.
Les Springboks ont par ailleurs réussi à réduire à 53 % les sorties de ruck rapides (entre 0 et 3 secondes), contre 63 % en moyenne cette année. Résultat, en ce début d'automne, les actions se sont le plus souvent arrêtées avant que le ballon n'arrive à Ntamack. L'opposition moins dense du Japon devrait permettre de le voir davantage à l'oeuvre.
Toujours respectueux des consignes
Quand on l'a vu s'éclater avec Toulouse, il peut être frustrant de regarder jouer Ntamack en équipe de France, moins servi mais aussi plus mesuré dans ses options stratégiques. Capable par exemple, comme face aux Boks, d'envoyer de longs coups de pied sur deux bonnes conquêtes parce que les Bleus avaient décidé de ne pas jouer dans leur camp. Comme Dupont, le champion du monde des moins de 20 ans 2018 s'est adapté aux consignes de Fabien Galthié et son staff. Celle d'un rugby pourcentage, où les efforts offensifs sont calculés en fonction des zones du terrain, du nombre de secondes ou de rucks depuis le début de l'action, et de l'énergie déjà dépensée. Ntamack peut y apparaître neutre dans son expression, mais il sait être précieux dans ce cadre grâce à sa qualité technique, et y trouver également de la liberté, comme lors du test face aux All Blacks il y a un an (40-25).
Depuis deux matches, surtout face à l'Australie, Matthieu Jalibert apporte ce zest offensif supplémentaire, lors des fins de match. Plus explosif que son rival, le Bordelais a bénéficié aussi de sa fraîcheur face à des adversaires usés. Quand il avait débuté des rencontres, on avait cependant constaté, comme pour Ntamack, que le jeu ne tournait pas autour de lui et que le projet stratégique ne lui permettait pas autant de choses qu'en club.
Décryptage : les raisons de la discrétion de Romain Ntamack
L'ouvreur français brille moins depuis deux matches. La faute à quelques imprécisions dans le jeu au pied, mais surtout aux difficultés des Bleus à imposer leur domination physique. Le match face au Japon, ce dimanche (14 h) peut changer la donne.
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En quelques jours, Fabien Galthié a invoqué à deux reprises « le devoir de mémoire » en conférence de presse. À chaque fois, il répondait à des questions sur la titularisation de Romain Ntamack (23 ans ; 30 sélections). « Devoir de mémoire » : si l'on se fie aux commentaires satisfaits du staff sur les performances du numéro 10 lors des deux premiers tests, l'expression ne paraît pas être l'explication de son maintien comme titulaire. Elle semble plutôt un message adressé à l'extérieur. Une sorte d'appel à une réflexion dépassant les matches récents, alors qu'en ce mois de novembre, le numéro 10 français est parfois estimé en retrait, et sa concurrence avec Matthieu Jalibert remise sur le tapis.
D'une performance éclatante face à la Nouvelle-Zélande à un Grand Chelem maîtrisé de A à Z (400 minutes jouées sur 400 possibles), le passé plaide en effet largement en faveur de Ntamack. Face à l'Australie (30-29) et l'Afrique du sud (30-26), il a été moins en vue, et Jalibert a apporté du punch lors de ses entrées. Le Toulousain a-t-il pour autant raté son début de tournée ? C'est plus compliqué que cela.
Encore moins meneur que d'habitude
À Marseille, entre la 20e et la 58e minute, Romain Ntamack n'a touché qu'un ballon, sur un arrêt de volée. À part ça, aucun ballon d'attaque, malgré trois touches, une mêlée et un paquet de rucks en faveur des Français. Comment expliquer ce « passage dans le vide » ? Ce n'est ni un manque d'autorité ni une mise en retrait volontaire pour méforme après six semaines d'absence à cause d'une blessure à la cheville droite. Une bonne partie de la réponse est liée au rôle donné au demi d'ouverture dans le jeu des Bleus.
Contrairement à ce que veut une conception classique du poste en vogue dans d'autres nations, le « 10 » n'est pas la plaque tournante, mais une sorte de lieutenant du demi de mêlée, affecté à des tâches spécifiques : servir de relais sur certains lancements de jeu, gérer les sorties de camp et quelques jeux au pied offensif, profiter des espaces quand l'adversaire a été concentré dans une partie du terrain.
En moyenne, cette année, Ntamack a touché deux-tiers de ballons de moins que ses pendants de la charnière, Antoine Dupont et Maxime Lucu. Mais cette donnée ne permet pas de mesurer réellement le poids du Toulousain dans la conduite du jeu, car elle comprend les ballons touchés en situation défensive (couverture du fond du terrain, contre, interception). Si on les élimine, on constate que le Toulousain a été servi 133 fois dans le rôle d'ouvreur en 2022. Rapporté au nombre de touches, mêlées ou rucks à l'initiative des Bleus lorsqu'il était sur le terrain (604), cela signifie qu'après ces phases, le ballon n'est passé par lui que 22 % des fois ! Et c'est encore moins, 17 %, durant cette tournée. À eux seuls, ces chiffres obligent à ne pas considérer les matches de Ntamack comme ceux d'un ouvreur classique, à ne pas souligner donc son manque de poids dans la gestion.
En bleu, Ntamack est davantage un joueur d'à-coups. Le fait qu'il touche peu de ballons rend en revanche chacun plus important, et l'oblige à être clinique. Il ne l'a pas toujours été dans cette tournée, notamment dans le jeu au pied. Et ça s'est, par conséquent, beaucoup vu.
« Victime » de la baisse d'impact
Pourquoi Ntamack a été encore moins sollicité durant cette tournée que lors du dernier Tournoi ? Il existe probablement un rapport avec la difficulté actuelle de l'équipe de France à imposer sa domination physique habituelle.
Comme on l'a vu, dans le jeu courant, le jeune ouvreur n'est le plus souvent servi que lorsque les Bleus ont réussi, par une série de percussions dynamiques au centre du terrain, à avancer franchement et à resserrer la défense. Il lui revient alors d'exploiter les espaces, par ses courses ou ses passes. Mais depuis deux matches, la France est contrée dans le défi physique par des adversaires qui savent que c'est une clé. L'Australie et l'Afrique du Sud ont respectivement empêché l'accès à la ligne d'avantage sur 35 % et 37 % des tentatives françaises, pourcentages plus élevés que tous les adversaires de 2022, sauf le pays de Galles et l'Angleterre.
Les Springboks ont par ailleurs réussi à réduire à 53 % les sorties de ruck rapides (entre 0 et 3 secondes), contre 63 % en moyenne cette année. Résultat, en ce début d'automne, les actions se sont le plus souvent arrêtées avant que le ballon n'arrive à Ntamack. L'opposition moins dense du Japon devrait permettre de le voir davantage à l'oeuvre.
Toujours respectueux des consignes
Quand on l'a vu s'éclater avec Toulouse, il peut être frustrant de regarder jouer Ntamack en équipe de France, moins servi mais aussi plus mesuré dans ses options stratégiques. Capable par exemple, comme face aux Boks, d'envoyer de longs coups de pied sur deux bonnes conquêtes parce que les Bleus avaient décidé de ne pas jouer dans leur camp. Comme Dupont, le champion du monde des moins de 20 ans 2018 s'est adapté aux consignes de Fabien Galthié et son staff. Celle d'un rugby pourcentage, où les efforts offensifs sont calculés en fonction des zones du terrain, du nombre de secondes ou de rucks depuis le début de l'action, et de l'énergie déjà dépensée. Ntamack peut y apparaître neutre dans son expression, mais il sait être précieux dans ce cadre grâce à sa qualité technique, et y trouver également de la liberté, comme lors du test face aux All Blacks il y a un an (40-25).
Depuis deux matches, surtout face à l'Australie, Matthieu Jalibert apporte ce zest offensif supplémentaire, lors des fins de match. Plus explosif que son rival, le Bordelais a bénéficié aussi de sa fraîcheur face à des adversaires usés. Quand il avait débuté des rencontres, on avait cependant constaté, comme pour Ntamack, que le jeu ne tournait pas autour de lui et que le projet stratégique ne lui permettait pas autant de choses qu'en club.
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Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
La différence de traitement médiatique entre NTK et Jalibert est juste hallucinante... En tout cas je pense qu'on a une grande chance d'avoir 2 joueurs de ce talent, juste il faut mettre celui le plus en forme sur le pré et ne pas braquer l'autre dans une concurrence inégale, or c'est exactement ce qui se passe actuellement.
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
patrick a écrit:marchal a écrit:https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ibanez-a-donne-son-accord-pour-prolonger_AV-202211190274.html
Le sketch !
J'ai un boulot très bien payé, qui me permet de faire le beau lors de mes nombreux voyages, de pas bosser plus que ça, tout ce dont j'ai en fait toujours rêver ... et j'accepte de continuer ... mais parce que vous me le demander très gentiment
Continuons avec notre sublime jeu de dépossession et on verra l'an prochain si le staff de l'EDF continuera à faire les beaux. Le début de ENG/NZL nous montre ce qui nous attend quand les choses vont vraiment compter. Si Galthié ne change pas son fusil d'épaule, les 4 ans de prolongation risquent tourner court
1ère date buttoir. Le 13 décembre.
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Re: XV de France (partie en cours)
Auré33 a écrit:La différence de traitement médiatique entre NTK et Jalibert est juste hallucinante... En tout cas je pense qu'on a une grande chance d'avoir 2 joueurs de ce talent, juste il faut mettre celui le plus en forme sur le pré et ne pas braquer l'autre dans une concurrence inégale, or c'est exactement ce qui se passe actuellement.
Comment évacuer le fait que NTK manquait de matchs, et qu'il était tout simplement médiocre, comment justifier que le rôle de 10 n'est qu'un rôle subalterne et que donc le flamboyant Jalibert n'y a pas sa place, et que quand il fait de bonnes rentrées, c'est parce que les adversaires sont usés. C'est plus facile de jouer avec un paquet d'avants dominateurs, c'est évident, mais c'est aussi là qu'on voit la qualité d'une charnière. Bref, le jeu tourne autour de Dupont et c'est bien le problème, nos adversaires savent ce qu'ils doivent faire, il faudrait être capable d'alternance, mais on a décidé de ne se pourvoir que d'une corde à notre arc, en ne reposant que sur le "meilleur joueur du monde", alors qu'on aurait beaucoup d'autres options, mais visiblement, on n'est pas prêt à les exploiter...
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Re: XV de France (partie en cours)
Tournée d’automne : La France ne finira pas l’année n°1 mondiale
https://www.rugby365.fr/tournee-dautomne-france-ne-finira-lannee-n1-mondiale-10386401.html
Et on s'en bat les valseuses avec une pelle à tarte, l'objectif de ces matchs ne devraient servir qu'à la préparation de la coupe du monde, vu le manque de temps de jeu ne NTK, on aurait eu, par exemple, l'occasion de tester la charnière Lucu/Jalibert dans un système de jeu plus offensif. Mais on aurait commis un crime de lèse-majesté en mettant le "meilleur joueur du monde" sur le banc, qui aurait pu pourtant lui aussi amener son punch en fin de match, si je m'en réfère à l'article de l'équipe
On n'exploite pas toutes les possibilités de notre vivier de talents, on manque de pragmatisme à cause d'une hiérarchie érigé en dogme, on a fait des choix d'hommes et de système que je trouve hyper restrictif, que d'autre considéreront comme l'avantage de donner de la continuité et de l'expérience aux joueurs installés comme titulaires et de maîtriser parfaitement notre système de jeu. Question de point de vue, mais j'aimerais tellement voir autre chose que ce jeu de dépossession, avec tous les talents offensifs que nous avons en stock...
https://www.rugby365.fr/tournee-dautomne-france-ne-finira-lannee-n1-mondiale-10386401.html
Et on s'en bat les valseuses avec une pelle à tarte, l'objectif de ces matchs ne devraient servir qu'à la préparation de la coupe du monde, vu le manque de temps de jeu ne NTK, on aurait eu, par exemple, l'occasion de tester la charnière Lucu/Jalibert dans un système de jeu plus offensif. Mais on aurait commis un crime de lèse-majesté en mettant le "meilleur joueur du monde" sur le banc, qui aurait pu pourtant lui aussi amener son punch en fin de match, si je m'en réfère à l'article de l'équipe
On n'exploite pas toutes les possibilités de notre vivier de talents, on manque de pragmatisme à cause d'une hiérarchie érigé en dogme, on a fait des choix d'hommes et de système que je trouve hyper restrictif, que d'autre considéreront comme l'avantage de donner de la continuité et de l'expérience aux joueurs installés comme titulaires et de maîtriser parfaitement notre système de jeu. Question de point de vue, mais j'aimerais tellement voir autre chose que ce jeu de dépossession, avec tous les talents offensifs que nous avons en stock...
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Re: XV de France (partie en cours)
Je me souviens pas d'un N'tamack flamboyant au 6 nations, j'ai souvenirs de coéquipiers extraordinaire qui ont évité les défaites à cause de son talents à ne pas savoir faire jouer derrière lui à 10 mètres de la ligne. Son seul exploit c'est une relance de 80 mètres face à des All black en bout de souffle, épuisé par une grosse saison et hors de forme. Si on rencontre les All black en pleine forme on va se faire manger tout cru, sa relance il peut se la mettre où je pense il se fera rattraper bien avant, le jeu de dépossession ça va pas marcher éternellement, ce qui a marché contre les blacks là face à l'Angleterre c'est le jeu de mouvement et pas des courses personnelles ou encore un jeu au pied dégueulasse.
Il a joué 400 minutes sur les 400 possible uniquement parce-que Jalibert était blessé, depuis la première blessure de Jalibert, il n'a jamais eu de concurrence avec ce poste, c'était écrit d'avance qu'il revenait au fils de. Impensable que le groupe vive sainement.
Il a joué 400 minutes sur les 400 possible uniquement parce-que Jalibert était blessé, depuis la première blessure de Jalibert, il n'a jamais eu de concurrence avec ce poste, c'était écrit d'avance qu'il revenait au fils de. Impensable que le groupe vive sainement.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
France-Japon : les trois hommes de la nouvelle ère du rugby japonais
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/France-japon-les-trois-hommes-de-la-nouvelle-ere-du-rugby-japonais/1365805
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Je me souviens pas d'un N'tamack flamboyant au 6 nations, j'ai souvenirs de coéquipiers extraordinaire qui ont évité les défaites à cause de son talents à ne pas savoir faire jouer derrière lui à 10 mètres de la ligne. Son seul exploit c'est une relance de 80 mètres face à des All black en bout de souffle, épuisé par une grosse saison et hors de forme. Si on rencontre les All black en pleine forme on va se faire manger tout cru, sa relance il peut se la mettre où je pense il se fera rattraper bien avant, le jeu de dépossession ça va pas marcher éternellement, ce qui a marché contre les blacks là face à l'Angleterre c'est le jeu de mouvement et pas des courses personnelles ou encore un jeu au pied dégueulasse.
Il a joué 400 minutes sur les 400 possible uniquement parce-que Jalibert était blessé, depuis la première blessure de Jalibert, il n'a jamais eu de concurrence avec ce poste, c'était écrit d'avance qu'il revenait au fils de. Impensable que le groupe vive sainement.
Moi non plus , je trouve quand même qu'il forme avec Dupont une excellente charnière, que ce soit notre charnière titulaire, ok, mais on mise tout là-dessus, absolument tout, alors qu'on a au moins une autre solution qui serait potentiellement bien mieux qu'un plan B, c'est un manque de pragmatisme et une grande prise de risque, en plus d'être d'une grande lisibilité...
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Patrice-collazo-avant-france-japon-romain-taofifenua-est-un-soldat/1365711
Patrice Collazo avant France-Japon : « Romain Taofifenua est un soldat »
L'ex-entraîneur de Toulon n'est pas surpris par la titularisation du deuxième-ligne des Bleus contre le Japon, dimanche (14 heures). Il estime que le Lyonnais a été choisi pour marquer physiquement les Japonais. Mais pas que.
Maxime Raulin
Patrice Collazo a entraîné Romain Taofifenua au RCT (2018 à 2021). Pour lui, malgré son statut de remplaçant derrière la paire Woki-Willemse, le deuxième-ligne du LOU est un cadre de l'équipe de France. Sa titularisation face au Japon, dimanche à 14 heures, est stratégique. Sa densité doit empêcher les Nippons de développer leur jeu rapide. Mais selon le technicien, l'international français (37 sélections) n'est pas qu'un combattant : il sait également se déplacer et utiliser ses mains.
Une titularisation synonyme de combat
« Le profil idéal pour mener cette guerre d'usure »
« Le staff a dû regarder la rencontre entre l'Angleterre et le Japon le week-end dernier (52-13). Avant de courir, il faudra gagner les ballons, combattre. Les Japonais misent tout sur l'exécution. Pour cela, il faut de la rapidité dans les rucks, de la rapidité en sortie de mêlée. La France misera sur le combat pour user l'adversaire, comme l'ont fait les Anglais. Ils ont axé sur des doubles poussées en mêlée, des ballons portés, du jeu au près. Les Français vont emmener les Japonais dans l'intensité physique, vont tenter de les secouer en mêlée. Dès qu'une équipe a du mal à gagner les collisions et la ligne d'avantage, les ballons sont forcément moins rapides et vous vous replacez presque toujours en reculant. Romain apparaît comme le profil idéal pour mener cette guerre d'usure. »
Un état d'esprit irréprochable
« Qu'il attaque ou pas, il aura le même rendement »
« Romain n'est pas en dessous dans la hiérarchie des deuxième-ligne. Le staff a confiance en lui. C'est un cadre des Bleus. Qu'il attaque ou pas, il aura le même rendement. La logique aurait voulu que Romain soit titulaire face aux Sud-Africains pour amener sa densité. Mais ils ont préféré l'avoir sur la fin de match. Cela a payé. Le banc a apporté, notamment sur les ballons portés. Il y a surtout de l'individualisation de tâche. Chacun a sa feuille de route. De plus, le sentiment d'appartenance est fort. Tous se préparent à l'identique. Il n'y a plus de différence entre titulaires, remplaçants et même ceux qui sont hors feuilles de match. Regardez avec l'absence de Dupont (suspendu), le staff n'a aucune inquiétude. Enfin, Romain est un garçon très facile à entraîner. C'est un soldat. »
Une force de frappe colossale
« Dès qu'il met les bras, il est capable de casser un maul à lui seul »
« C'est un profil un peu différent de celui de Willemse. Il est capable de gagner un plaquage, d'aller taper et casser la ligne d'avantage pour mettre son équipe dans l'avancée, mais aussi de lâcher un ballon. Il a des mains, il sait jouer debout, comme Mauvaka. Romain sait également se déplacer, plus qu'on ne le croit. On ne le souligne pas assez. Mais sa plus grande force reste sa capacité à casser les mauls. En Top 14, il y a deux références : Will Skelton (La Rochelle) et Romain. Dès qu'il met les bras, il est capable de casser un maul à lui seul. »
Patrice Collazo avant France-Japon : « Romain Taofifenua est un soldat »
L'ex-entraîneur de Toulon n'est pas surpris par la titularisation du deuxième-ligne des Bleus contre le Japon, dimanche (14 heures). Il estime que le Lyonnais a été choisi pour marquer physiquement les Japonais. Mais pas que.
Maxime Raulin
Patrice Collazo a entraîné Romain Taofifenua au RCT (2018 à 2021). Pour lui, malgré son statut de remplaçant derrière la paire Woki-Willemse, le deuxième-ligne du LOU est un cadre de l'équipe de France. Sa titularisation face au Japon, dimanche à 14 heures, est stratégique. Sa densité doit empêcher les Nippons de développer leur jeu rapide. Mais selon le technicien, l'international français (37 sélections) n'est pas qu'un combattant : il sait également se déplacer et utiliser ses mains.
Une titularisation synonyme de combat
« Le profil idéal pour mener cette guerre d'usure »
« Le staff a dû regarder la rencontre entre l'Angleterre et le Japon le week-end dernier (52-13). Avant de courir, il faudra gagner les ballons, combattre. Les Japonais misent tout sur l'exécution. Pour cela, il faut de la rapidité dans les rucks, de la rapidité en sortie de mêlée. La France misera sur le combat pour user l'adversaire, comme l'ont fait les Anglais. Ils ont axé sur des doubles poussées en mêlée, des ballons portés, du jeu au près. Les Français vont emmener les Japonais dans l'intensité physique, vont tenter de les secouer en mêlée. Dès qu'une équipe a du mal à gagner les collisions et la ligne d'avantage, les ballons sont forcément moins rapides et vous vous replacez presque toujours en reculant. Romain apparaît comme le profil idéal pour mener cette guerre d'usure. »
Un état d'esprit irréprochable
« Qu'il attaque ou pas, il aura le même rendement »
« Romain n'est pas en dessous dans la hiérarchie des deuxième-ligne. Le staff a confiance en lui. C'est un cadre des Bleus. Qu'il attaque ou pas, il aura le même rendement. La logique aurait voulu que Romain soit titulaire face aux Sud-Africains pour amener sa densité. Mais ils ont préféré l'avoir sur la fin de match. Cela a payé. Le banc a apporté, notamment sur les ballons portés. Il y a surtout de l'individualisation de tâche. Chacun a sa feuille de route. De plus, le sentiment d'appartenance est fort. Tous se préparent à l'identique. Il n'y a plus de différence entre titulaires, remplaçants et même ceux qui sont hors feuilles de match. Regardez avec l'absence de Dupont (suspendu), le staff n'a aucune inquiétude. Enfin, Romain est un garçon très facile à entraîner. C'est un soldat. »
Une force de frappe colossale
« Dès qu'il met les bras, il est capable de casser un maul à lui seul »
« C'est un profil un peu différent de celui de Willemse. Il est capable de gagner un plaquage, d'aller taper et casser la ligne d'avantage pour mettre son équipe dans l'avancée, mais aussi de lâcher un ballon. Il a des mains, il sait jouer debout, comme Mauvaka. Romain sait également se déplacer, plus qu'on ne le croit. On ne le souligne pas assez. Mais sa plus grande force reste sa capacité à casser les mauls. En Top 14, il y a deux références : Will Skelton (La Rochelle) et Romain. Dès qu'il met les bras, il est capable de casser un maul à lui seul. »
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Re: XV de France (partie en cours)
VIDÉO - Test-match - "Ce qui manque à Lucu c'est un match référence avec le 9 dans le dos"
https://video.rugbyrama.fr/rugby/test-match-ce-qui-manque-a-lucu-c-est-un-match-reference-avec-le-9-dans-le-dos_vid1779178/video.shtml
https://video.rugbyrama.fr/rugby/test-match-ce-qui-manque-a-lucu-c-est-un-match-reference-avec-le-9-dans-le-dos_vid1779178/video.shtml
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