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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-analyse-de-renaud-bourel-avec-ecosse-france-attention-fragile/1447882
L'analyse de Renaud Bourel avant Écosse-France : des Bleus revanchards mais pas sereins
Une semaine après son non-match face à l'Irlande, l'équipe de France se déplace à Édimbourg avec de meilleures intentions mais sans certitudes, face à un adversaire qui propose un tout autre défi.
Renaud Bourel, à Edimbourg
Si vous êtes dans l'avion pour Édimbourg, que le pilote a des cernes, la cravate de travers et que le PNC (personnel navigant commercial) n'a pas verrouillé la porte avant, peut-être est-il encore temps de descendre ? C'est fragile, la confiance. En soi comme en l'autre. Dans sa propre réussite face aux barres ou dans le courage défensif d'un partenaire aux qualités différentes par ailleurs. Tout ça pour dire que de prescripteur d'anxiolytiques à consommateur compulsif, il n'y a parfois qu'une paire de baffes.
La preuve par ces Bleus, preux héros de quatre années écoulées à se faire encenser, et à juste raison, qui expérimentent depuis des semaines une version personnelle du mal du siècle. Double peine de cette séquence grincheuse, Fabien Galthié, menton qui clignote et regard de Chat Potté sur commande, doit jouer les nettoyeurs « d'émotions négatives », selon la formule des « têtologues » pour sportifs. Pas franchement le rôle qui le rend le plus rassurant.
La défaite en quarts de finale du Mondial le 15 octobre contre l'Afrique du Sud (28-29) a bien laissé des traces que l'état-major tricolore s'évertue à dissimuler derrière des images et éléments de langage fabriqués façon « com'pol'chinoise ». Un vernis Wish qui a craqué au premier passage à Marseille des Irlandais (17-38), pourtant pareillement éjectés du dernier Mondial, et déjà de retour au niveau du Tournoi 2023, ou presque, l'année du quatrième Grand Chelem de leur histoire.
Un climat général qui s'alourdit autour de l'équipe de France
On peut trouver superficielle ou hors sujet la question du repli sur soi. Il est un indice de la fébrilité inoculée à un groupe, de la paranoïa de son leader et de ses doutes. Après avoir vendu la transparence à outrance, il dévoile ce qui était plus une posture de séduction qu'une conviction managériale. La conséquence directe ? La montée d'un bruit de fond désagréable autour d'une équipe de France qui n'avait pas l'habitude des tirs de sarbacane. Le climat général s'alourdit au moment où elle a besoin de retrouver les certitudes de son rugby et un peu d'estime d'elle-même.
Dans un tel contexte, autant la jouer « Finn ! » Ou au moins s'inspirer de lui. Du dix d'en face, cet après-midi, à Murrayfield, de son énergie, sa légèreté, sa liberté qui, d'un ballon à un autre, vous rend fou d'amour ou de rage. OK, on entend : « Qu'est-ce qu'il a gagné, Finn Russell, dans sa carrière ? » Pas grand-chose. Peut-être. Reste qu'avec lui, rien n'est lisse et pourtant tout y glisse. On se souvient que le rugby est un jeu, qu'il est aussi permis de montrer qu'on est heureux sur un terrain et pas seulement en marquant des points.
Regard malin et petite moue en coin, sur Netflix, l'Écossais se comparait d'un trait d'humour à Lionel Messi. On le voit en Ronaldinho de la grande époque, fraise Tagada, whisky-coca, dribbles vicieux et sourire contagieux. Et s'il peut aussi simplement vous faire perdre que triompher, l'ex du Racing est fatalement un centre de préoccupation pour ses adversaires, par sa faculté à mettre de la vitesse dans le jeu des siens, à lire les espaces, à faire s'y engouffrer ses attaquants morfals, à réaliser le geste impossible.
Une équipe revancharde et des talents intacts mais...
Le week-end dernier, pendant cinquante minutes, les boys de Townsend ont martyrisé le pays de Galles (27-0, 43e) à sa main, dans un Millennium groggy, avant une improbable panne de courant. Tout ne fut pas parfait, donc, surtout du côté de la discipline (16 pénalités concédées et 2 cartons jaunes). Ils rentrèrent malgré tout au pays avec une tête de vainqueurs à faire peur (27-26). Oui, à faire peur, parce qu'on avait perdu l'habitude de monter vers les rendez-vous du quinze de France avec les angoisses de la décennie post 2011, quand on arrivait même à se convaincre que l'Italie pouvait faire un coup à Paris.
Ça n'est pas tant l'adversaire en personne qui effraie. Il y a deux ans, ces Bleus lui avaient passé six essais dans une démonstration de force offensive emballante (17-36). Ce qui rend méfiant, c'est d'abord la perspective de retrouver les Français amorphes du Vélodrome, secoués comme rarement sur le mandat précédent, pas résignés mais sans essence ni idée. Radio Marcoussis, sur ses ondes confidentielles, diffuse les nouvelles d'une semaine studieuse, dynamique, d'autres promesses que celles qui menaient à Marseille. Elle évoque aussi la vexation d'une équipe revancharde qui n'aurait pas égaré tout son talent entre le mois d'octobre dernier et aujourd'hui.
En revanche, dans le sillage de son capitaine Grégory Alldritt, qui imaginait sans doute une autre prise de fonctions, ses cadres savent qu'une sortie de route à Édimbourg accélérerait le processus de renouvellement des générations, que la semaine de battement avant de préparer l'Italie deviendrait propice aux purges d'après défaite. Encourageantes ou pas, ce sont elles qui fragilisent.
L'analyse de Renaud Bourel avant Écosse-France : des Bleus revanchards mais pas sereins
Une semaine après son non-match face à l'Irlande, l'équipe de France se déplace à Édimbourg avec de meilleures intentions mais sans certitudes, face à un adversaire qui propose un tout autre défi.
Renaud Bourel, à Edimbourg
Si vous êtes dans l'avion pour Édimbourg, que le pilote a des cernes, la cravate de travers et que le PNC (personnel navigant commercial) n'a pas verrouillé la porte avant, peut-être est-il encore temps de descendre ? C'est fragile, la confiance. En soi comme en l'autre. Dans sa propre réussite face aux barres ou dans le courage défensif d'un partenaire aux qualités différentes par ailleurs. Tout ça pour dire que de prescripteur d'anxiolytiques à consommateur compulsif, il n'y a parfois qu'une paire de baffes.
La preuve par ces Bleus, preux héros de quatre années écoulées à se faire encenser, et à juste raison, qui expérimentent depuis des semaines une version personnelle du mal du siècle. Double peine de cette séquence grincheuse, Fabien Galthié, menton qui clignote et regard de Chat Potté sur commande, doit jouer les nettoyeurs « d'émotions négatives », selon la formule des « têtologues » pour sportifs. Pas franchement le rôle qui le rend le plus rassurant.
La défaite en quarts de finale du Mondial le 15 octobre contre l'Afrique du Sud (28-29) a bien laissé des traces que l'état-major tricolore s'évertue à dissimuler derrière des images et éléments de langage fabriqués façon « com'pol'chinoise ». Un vernis Wish qui a craqué au premier passage à Marseille des Irlandais (17-38), pourtant pareillement éjectés du dernier Mondial, et déjà de retour au niveau du Tournoi 2023, ou presque, l'année du quatrième Grand Chelem de leur histoire.
Un climat général qui s'alourdit autour de l'équipe de France
On peut trouver superficielle ou hors sujet la question du repli sur soi. Il est un indice de la fébrilité inoculée à un groupe, de la paranoïa de son leader et de ses doutes. Après avoir vendu la transparence à outrance, il dévoile ce qui était plus une posture de séduction qu'une conviction managériale. La conséquence directe ? La montée d'un bruit de fond désagréable autour d'une équipe de France qui n'avait pas l'habitude des tirs de sarbacane. Le climat général s'alourdit au moment où elle a besoin de retrouver les certitudes de son rugby et un peu d'estime d'elle-même.
Dans un tel contexte, autant la jouer « Finn ! » Ou au moins s'inspirer de lui. Du dix d'en face, cet après-midi, à Murrayfield, de son énergie, sa légèreté, sa liberté qui, d'un ballon à un autre, vous rend fou d'amour ou de rage. OK, on entend : « Qu'est-ce qu'il a gagné, Finn Russell, dans sa carrière ? » Pas grand-chose. Peut-être. Reste qu'avec lui, rien n'est lisse et pourtant tout y glisse. On se souvient que le rugby est un jeu, qu'il est aussi permis de montrer qu'on est heureux sur un terrain et pas seulement en marquant des points.
Regard malin et petite moue en coin, sur Netflix, l'Écossais se comparait d'un trait d'humour à Lionel Messi. On le voit en Ronaldinho de la grande époque, fraise Tagada, whisky-coca, dribbles vicieux et sourire contagieux. Et s'il peut aussi simplement vous faire perdre que triompher, l'ex du Racing est fatalement un centre de préoccupation pour ses adversaires, par sa faculté à mettre de la vitesse dans le jeu des siens, à lire les espaces, à faire s'y engouffrer ses attaquants morfals, à réaliser le geste impossible.
Une équipe revancharde et des talents intacts mais...
Le week-end dernier, pendant cinquante minutes, les boys de Townsend ont martyrisé le pays de Galles (27-0, 43e) à sa main, dans un Millennium groggy, avant une improbable panne de courant. Tout ne fut pas parfait, donc, surtout du côté de la discipline (16 pénalités concédées et 2 cartons jaunes). Ils rentrèrent malgré tout au pays avec une tête de vainqueurs à faire peur (27-26). Oui, à faire peur, parce qu'on avait perdu l'habitude de monter vers les rendez-vous du quinze de France avec les angoisses de la décennie post 2011, quand on arrivait même à se convaincre que l'Italie pouvait faire un coup à Paris.
Ça n'est pas tant l'adversaire en personne qui effraie. Il y a deux ans, ces Bleus lui avaient passé six essais dans une démonstration de force offensive emballante (17-36). Ce qui rend méfiant, c'est d'abord la perspective de retrouver les Français amorphes du Vélodrome, secoués comme rarement sur le mandat précédent, pas résignés mais sans essence ni idée. Radio Marcoussis, sur ses ondes confidentielles, diffuse les nouvelles d'une semaine studieuse, dynamique, d'autres promesses que celles qui menaient à Marseille. Elle évoque aussi la vexation d'une équipe revancharde qui n'aurait pas égaré tout son talent entre le mois d'octobre dernier et aujourd'hui.
En revanche, dans le sillage de son capitaine Grégory Alldritt, qui imaginait sans doute une autre prise de fonctions, ses cadres savent qu'une sortie de route à Édimbourg accélérerait le processus de renouvellement des générations, que la semaine de battement avant de préparer l'Italie deviendrait propice aux purges d'après défaite. Encourageantes ou pas, ce sont elles qui fragilisent.
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Reaction-attendue-en-ecosse-pour-la-paire-danty-fickou/1447880
Réaction attendue en Ecosse pour la paire Danty - Fickou
Terne à la Coupe du monde, en souffrance contre l'Irlande, la paire de centres la plus utilisée dans l'ère Galthié a besoin d'une réaction. Parce que derrière, ça pousse.
Jean-François Paturaud et Frédéric Bernès, à Edimbourg
Les critiques, c'est comme les moustiques, l'été dans les Highlands ; c'est quand on ne les entend plus qu'il faut s'inquiéter. Voilà ce à quoi ont dû penser Gaël Fickou (29 ans ; 86 sélections) et Jonathan Danty (31 ans ; 27 sélections) en traversant cette semaine à gros bouillons. Décevante à la Coupe du monde, pas rassurante il y a huit jours contre l'Irlande, la paire de centres la plus associée dans l'ère Galthié (17e titularisation commune aujourd'hui) entend le bruit de fond qui appelle au coup de jeune, personnifié en ce moment par le Bordelais Nicolas Depoortere (21 ans). Avant l'Irlande, le Rochelais avait accusé réception de ce premier vent de défiance : « Je ne veux pas trop m'avancer mais je pense qu'on sera au rendez-vous vendredi. »
On sait ce qu'il est advenu. Danty n'a avancé que de trois mètres en trois courses avec le ballon et il a été sorti du jeu des rucks par des Irlandais fort malins. Fickou a manqué de justesse sur un coup d'attaque important. Et voilà qu'après Aki-Henshaw, approche le duo Tuipulotu-Jones, tout sauf des manches.
« Je suis plutôt d'accord sur l'idée de Galthié de ne pas brûler un gars au premier couac »
Yann Delaigue, ancien ouvreur des Bleus
À Murrayfield, la paire Danty-Fickou a besoin de réaffirmer quelque chose. « Ils sont évidemment très attendus, convient Damien Traille (86 sélections en bleu). Ils nous ont tellement bien habitués. Aujourd'hui, on sent moins leur complémentarité. Avant, ils étaient performants et il n'y avait pas trop besoin de changer. Mais la question va se poser parce qu'il faut aussi prévoir une suite. Est-ce qu'il y a un âge pour commencer ? Est-ce que c'est trop tôt pour lancer les jeunes ? Je ne crois pas. Gailleton et Depoortere sont deux sérieux candidats pour 2027. Moefana pourrait prétendre à être retesté au centre. Je changerais un peu pour montrer que rien n'est fait. »
Entraîneur des trois-quarts du Castres Olympique, David Darricarrère partage ce constat : « Ils ont pris un an et une Coupe du monde avec des répercussions physiques et mentales qui, quoi qu'on en dise, les poursuivent encore. Peut-être qu'ils n'ont tout simplement pas la même fraîcheur qu'auparavant. Peut-être qu'ils vont nous faire mentir samedi et tant mieux. C'est vrai qu'on les sent un peu en dedans. C'est le lot de toutes les sélections que des jeunes prennent la place. Il ne faut pas s'en offusquer. Les jeunes sont déjà là, ça va être dur. »
Dans le camp de ceux qui plaident pour le maintien de cette doublette, il y a Pierre-Henry Broncan, ancien entraîneur adjoint de l'Australie : « Ils vont être bons. Danty-Fickou, c'est de l'assurance défensive (ça se discute depuis un an) et dans la conservation du ballon. Les jeunes sont encore tendres à mon avis. Ce serait leur faire un cadeau empoisonné. » Ancien entraîneur à Bordeaux-Bègles et à Castres, Joe Worsley, champion du monde en 2003, comprend « que Galthié conserve sa confiance à deux de ses leaders. Depoortere montre de très belles choses mais je ne vois pas encore un joueur où tu te dis : "Putain, pourquoi il joue pas lui ?" »
Ancien ouvreur et centre des Bleus, Yann Delaigue (20 sélections entre 1994 et 2005) perçoit « qu'il y a dans ce choix une part de management des hommes, surtout quand il s'agit de cadres. Je suis plutôt d'accord sur l'idée de Galthié de ne pas brûler un gars au premier couac ». Et au deuxième ou au troisième ? Ça, on ne sait pas. Certains maillots sont plus difficiles à aller chercher que d'autres, pour reprendre un tic de communication cher au sélectionneur. « Changer l'équipe, ce n'est pas le projet, a dit Galthié avant-hier. L'intégration d'un jeune joueur, ce n'est jamais facile. »
Certains regrettent le temps de la paire Fickou-Vakatawa, la plus flamboyante de l'ère Galthié. C'est un peu une légende urbaine puisqu'elle n'a été utilisée que cinq fois. D'autres supplient pour qu'on donne enfin sa chance à Yoram Moefana au centre. C'est une autre légende urbaine : titularisé dix fois au centre (et même onze en comptant son remplacement de Danty contre les Springboks en 2022), il n'a pas eu droit qu'aux restes du frigo.
« Poser la question des profils au centre revient à poser la question du jeu vers lequel on veut tendre »
Jean-Frédéric Dubois, ancien responsable de l'attaque des Bleus
Avec Danty-Fickou, la doublette du Grand Chelem de 2022 (4 matches sur 5), le quinze de France a réussi quelques cartons offensifs mémorables (40-25 contre les All Blacks en 2021, 17-36 en Écosse il y a deux ans ; 10-53 en Angleterre et 41-28 contre Galles l'an dernier dans le Tournoi des Six Nations).
Aujourd'hui, en lisant les arguments de ceux qui prônent le changement, on devine que cette paire de centres incarne la dépossession. « Poser la question des profils au centre revient à poser la question du jeu vers lequel on veut tendre, de ce que veut faire la France avec le ballon, dit Jean-Frédéric Dubois, ancien responsable de l'attaque des Bleus (2015-2017). On a quand même des joueurs, devant ou derrière, pour créer plus de jeu. Avant, Danty faisait davantage jouer dans la défense. Là, il circule un peu moins, c'est aussi ce qu'on lui demande. »
« Une des grandes forces de cette équipe de France tient dans les transitions défense-attaque et, dans ce registre, Danty-Fickou ont été très importants, indique Worsley. Est-ce qu'il faut changer de recette ? » Pour Delaigue, la réponse penche vers le oui. « Danty-Fickou, c'est la paire qu'il faut pour la dépossession. Sauf que les ballons de récupération, tu en as moins depuis un an, depuis que l'arbitrage a changé. Quand tu as le ballon, Danty-Fickou, ça peut manquer de créativité. Depoortere (1,93 m ; 87 kg) possède un gabarit, des mains, de la vitesse, ce serait bien de le voir. La question, c'est aussi : est-ce que des joueurs peuvent influer sur la stratégie ou bien est-ce que c'est la stratégie qui décide des joueurs qu'il faut ? »
Réaction attendue en Ecosse pour la paire Danty - Fickou
Terne à la Coupe du monde, en souffrance contre l'Irlande, la paire de centres la plus utilisée dans l'ère Galthié a besoin d'une réaction. Parce que derrière, ça pousse.
Jean-François Paturaud et Frédéric Bernès, à Edimbourg
Les critiques, c'est comme les moustiques, l'été dans les Highlands ; c'est quand on ne les entend plus qu'il faut s'inquiéter. Voilà ce à quoi ont dû penser Gaël Fickou (29 ans ; 86 sélections) et Jonathan Danty (31 ans ; 27 sélections) en traversant cette semaine à gros bouillons. Décevante à la Coupe du monde, pas rassurante il y a huit jours contre l'Irlande, la paire de centres la plus associée dans l'ère Galthié (17e titularisation commune aujourd'hui) entend le bruit de fond qui appelle au coup de jeune, personnifié en ce moment par le Bordelais Nicolas Depoortere (21 ans). Avant l'Irlande, le Rochelais avait accusé réception de ce premier vent de défiance : « Je ne veux pas trop m'avancer mais je pense qu'on sera au rendez-vous vendredi. »
On sait ce qu'il est advenu. Danty n'a avancé que de trois mètres en trois courses avec le ballon et il a été sorti du jeu des rucks par des Irlandais fort malins. Fickou a manqué de justesse sur un coup d'attaque important. Et voilà qu'après Aki-Henshaw, approche le duo Tuipulotu-Jones, tout sauf des manches.
« Je suis plutôt d'accord sur l'idée de Galthié de ne pas brûler un gars au premier couac »
Yann Delaigue, ancien ouvreur des Bleus
À Murrayfield, la paire Danty-Fickou a besoin de réaffirmer quelque chose. « Ils sont évidemment très attendus, convient Damien Traille (86 sélections en bleu). Ils nous ont tellement bien habitués. Aujourd'hui, on sent moins leur complémentarité. Avant, ils étaient performants et il n'y avait pas trop besoin de changer. Mais la question va se poser parce qu'il faut aussi prévoir une suite. Est-ce qu'il y a un âge pour commencer ? Est-ce que c'est trop tôt pour lancer les jeunes ? Je ne crois pas. Gailleton et Depoortere sont deux sérieux candidats pour 2027. Moefana pourrait prétendre à être retesté au centre. Je changerais un peu pour montrer que rien n'est fait. »
Entraîneur des trois-quarts du Castres Olympique, David Darricarrère partage ce constat : « Ils ont pris un an et une Coupe du monde avec des répercussions physiques et mentales qui, quoi qu'on en dise, les poursuivent encore. Peut-être qu'ils n'ont tout simplement pas la même fraîcheur qu'auparavant. Peut-être qu'ils vont nous faire mentir samedi et tant mieux. C'est vrai qu'on les sent un peu en dedans. C'est le lot de toutes les sélections que des jeunes prennent la place. Il ne faut pas s'en offusquer. Les jeunes sont déjà là, ça va être dur. »
Dans le camp de ceux qui plaident pour le maintien de cette doublette, il y a Pierre-Henry Broncan, ancien entraîneur adjoint de l'Australie : « Ils vont être bons. Danty-Fickou, c'est de l'assurance défensive (ça se discute depuis un an) et dans la conservation du ballon. Les jeunes sont encore tendres à mon avis. Ce serait leur faire un cadeau empoisonné. » Ancien entraîneur à Bordeaux-Bègles et à Castres, Joe Worsley, champion du monde en 2003, comprend « que Galthié conserve sa confiance à deux de ses leaders. Depoortere montre de très belles choses mais je ne vois pas encore un joueur où tu te dis : "Putain, pourquoi il joue pas lui ?" »
Ancien ouvreur et centre des Bleus, Yann Delaigue (20 sélections entre 1994 et 2005) perçoit « qu'il y a dans ce choix une part de management des hommes, surtout quand il s'agit de cadres. Je suis plutôt d'accord sur l'idée de Galthié de ne pas brûler un gars au premier couac ». Et au deuxième ou au troisième ? Ça, on ne sait pas. Certains maillots sont plus difficiles à aller chercher que d'autres, pour reprendre un tic de communication cher au sélectionneur. « Changer l'équipe, ce n'est pas le projet, a dit Galthié avant-hier. L'intégration d'un jeune joueur, ce n'est jamais facile. »
Certains regrettent le temps de la paire Fickou-Vakatawa, la plus flamboyante de l'ère Galthié. C'est un peu une légende urbaine puisqu'elle n'a été utilisée que cinq fois. D'autres supplient pour qu'on donne enfin sa chance à Yoram Moefana au centre. C'est une autre légende urbaine : titularisé dix fois au centre (et même onze en comptant son remplacement de Danty contre les Springboks en 2022), il n'a pas eu droit qu'aux restes du frigo.
« Poser la question des profils au centre revient à poser la question du jeu vers lequel on veut tendre »
Jean-Frédéric Dubois, ancien responsable de l'attaque des Bleus
Avec Danty-Fickou, la doublette du Grand Chelem de 2022 (4 matches sur 5), le quinze de France a réussi quelques cartons offensifs mémorables (40-25 contre les All Blacks en 2021, 17-36 en Écosse il y a deux ans ; 10-53 en Angleterre et 41-28 contre Galles l'an dernier dans le Tournoi des Six Nations).
Aujourd'hui, en lisant les arguments de ceux qui prônent le changement, on devine que cette paire de centres incarne la dépossession. « Poser la question des profils au centre revient à poser la question du jeu vers lequel on veut tendre, de ce que veut faire la France avec le ballon, dit Jean-Frédéric Dubois, ancien responsable de l'attaque des Bleus (2015-2017). On a quand même des joueurs, devant ou derrière, pour créer plus de jeu. Avant, Danty faisait davantage jouer dans la défense. Là, il circule un peu moins, c'est aussi ce qu'on lui demande. »
« Une des grandes forces de cette équipe de France tient dans les transitions défense-attaque et, dans ce registre, Danty-Fickou ont été très importants, indique Worsley. Est-ce qu'il faut changer de recette ? » Pour Delaigue, la réponse penche vers le oui. « Danty-Fickou, c'est la paire qu'il faut pour la dépossession. Sauf que les ballons de récupération, tu en as moins depuis un an, depuis que l'arbitrage a changé. Quand tu as le ballon, Danty-Fickou, ça peut manquer de créativité. Depoortere (1,93 m ; 87 kg) possède un gabarit, des mains, de la vitesse, ce serait bien de le voir. La question, c'est aussi : est-ce que des joueurs peuvent influer sur la stratégie ou bien est-ce que c'est la stratégie qui décide des joueurs qu'il faut ? »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-au-pays-de-galles-l-angleterre-part-a-la-reconquete-de-twickenham/1447886
Face au pays de Galles, l'Angleterre part à la reconquête de Twickenham
Encore marquée par les défaites humiliantes sur sa pelouse face à la France (10-53) et les Fidji (22-30), et loin d'être dominatrice à domicile depuis de longs mois, l'Angleterre veut marquer les esprits samedi pour retrouver le soutien de ses fans.
Guillaume Dufy
L'Angleterre retrouve Twickenham, son antre, son quartier général, là où elle dispute tous ses matches à domicile. Mais depuis plus de deux ans, quelque chose s'est cassé. On entend même des voix qui suggèrent quelques déplacements, à Manchester par exemple, où l'air sera peut-être meilleur. Sur ses onze derniers matches joués à domicile, le quinze de la Rose a chuté à six reprises.
Ça marque les esprits, ceux des joueurs, mais aussi ceux des fans, qui n'ont toujours pas digéré la claque historique et les 53 points encaissés, lors du dernier tournoi, contre les Bleus (10-53), et la défaite humiliante, concédée en août, face aux Fidjiens (22-30). On se souvient des images de télévision montrant les spectateurs quitter leur siège avant la fin du match, ou des sifflets qui accompagnaient chaque geste raté des joueurs anglais.
Ce samedi après-midi, face au pays de Galles, que l'Angleterre a battu deux fois au cours des deux derniers Tournois (23-19 en 2022 à Twickenham et 20-10 à Cardiff en 2023), la sélection de Steve Borthwick a donc une opportunité de reconquérir ses supporters, même si Warren Gatland, le sélectionneur néo-zélandais des Gallois, s'est amusé à dire, en conférence de presse, que cette enceinte, qu'il adorait, ne l'avait jamais intimidé : « Le plus important, c'est de bien commencer et d'empêcher la foule de chanter Swing Low, Sweet Chariot... » Ses statistiques à Twickenham sont assez impressionnantes puisqu'il y a gagné sept des vingt matches qu'il a dirigés, dont trois à la tête de la sélection galloise (en 2008 et 2012 ainsi que lors de la Coupe du monde 2015).
Ces statistiques n'effraient pas Jamie George, le capitaine anglais, obnubilé depuis sa nomination par ce retour à Twickenham, par ce besoin quasi vital pour la sélection de réparer ce fil qui s'est cassé lors des deux dernières années avec ses supporters. Cette semaine, il a parlé avec conviction et envie de ce qui se passait quand l'Irlande évolue à Dublin, de son style, facilement reconnaissable, et apprécié par les spectateurs de l'Aviva Stadium, qui manifestent bruyamment quand un coup de pied de dégagement est frappé, ou qu'un maul se forme. « Nous devons créer un environnement intimidant, explique-t-il. Mais avant toute chose, nous devons être l'équipe que nous voulons être. On veut être physiques, on veut être agressifs, on veut être hostiles. »
« Il faut que les joueurs se sentent comme chez eux pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. »
Steve Borthwick
Habité par la mission que Borthwick lui a confiée, George est persuadé que ces ingrédients et une victoire, avec si possible plusieurs essais, suffiront à retrouver la confiance. Freddie Steward l'espère aussi. Le jeune arrière, encore irréprochable à Rome (27-24), a compris le message de son talonneur, et rêve de voir « Twickenham en éruption ». « Mais pour avoir le droit à ça, il faut qu'on soit bons, et qu'on gagne le droit d'avoir le soutien des fans », reconnaissait-il.
Pour aider les joueurs, la Fédération anglaise a décidé, avec l'accord des joueurs, de modifier certains aspects dans l'approche de la rencontre. Ainsi, ils descendront du car un peu plus loin que d'habitude, et marcheront plus longtemps jusqu'aux vestiaires qui ont été rénovés, à travers la foule. « Il faut que les joueurs se sentent comme chez eux, pense Steve Borthwick, pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes, que ce soit leur meilleure version sur le terrain. »
Face au pays de Galles, l'Angleterre part à la reconquête de Twickenham
Encore marquée par les défaites humiliantes sur sa pelouse face à la France (10-53) et les Fidji (22-30), et loin d'être dominatrice à domicile depuis de longs mois, l'Angleterre veut marquer les esprits samedi pour retrouver le soutien de ses fans.
Guillaume Dufy
L'Angleterre retrouve Twickenham, son antre, son quartier général, là où elle dispute tous ses matches à domicile. Mais depuis plus de deux ans, quelque chose s'est cassé. On entend même des voix qui suggèrent quelques déplacements, à Manchester par exemple, où l'air sera peut-être meilleur. Sur ses onze derniers matches joués à domicile, le quinze de la Rose a chuté à six reprises.
Ça marque les esprits, ceux des joueurs, mais aussi ceux des fans, qui n'ont toujours pas digéré la claque historique et les 53 points encaissés, lors du dernier tournoi, contre les Bleus (10-53), et la défaite humiliante, concédée en août, face aux Fidjiens (22-30). On se souvient des images de télévision montrant les spectateurs quitter leur siège avant la fin du match, ou des sifflets qui accompagnaient chaque geste raté des joueurs anglais.
Ce samedi après-midi, face au pays de Galles, que l'Angleterre a battu deux fois au cours des deux derniers Tournois (23-19 en 2022 à Twickenham et 20-10 à Cardiff en 2023), la sélection de Steve Borthwick a donc une opportunité de reconquérir ses supporters, même si Warren Gatland, le sélectionneur néo-zélandais des Gallois, s'est amusé à dire, en conférence de presse, que cette enceinte, qu'il adorait, ne l'avait jamais intimidé : « Le plus important, c'est de bien commencer et d'empêcher la foule de chanter Swing Low, Sweet Chariot... » Ses statistiques à Twickenham sont assez impressionnantes puisqu'il y a gagné sept des vingt matches qu'il a dirigés, dont trois à la tête de la sélection galloise (en 2008 et 2012 ainsi que lors de la Coupe du monde 2015).
Ces statistiques n'effraient pas Jamie George, le capitaine anglais, obnubilé depuis sa nomination par ce retour à Twickenham, par ce besoin quasi vital pour la sélection de réparer ce fil qui s'est cassé lors des deux dernières années avec ses supporters. Cette semaine, il a parlé avec conviction et envie de ce qui se passait quand l'Irlande évolue à Dublin, de son style, facilement reconnaissable, et apprécié par les spectateurs de l'Aviva Stadium, qui manifestent bruyamment quand un coup de pied de dégagement est frappé, ou qu'un maul se forme. « Nous devons créer un environnement intimidant, explique-t-il. Mais avant toute chose, nous devons être l'équipe que nous voulons être. On veut être physiques, on veut être agressifs, on veut être hostiles. »
« Il faut que les joueurs se sentent comme chez eux pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. »
Steve Borthwick
Habité par la mission que Borthwick lui a confiée, George est persuadé que ces ingrédients et une victoire, avec si possible plusieurs essais, suffiront à retrouver la confiance. Freddie Steward l'espère aussi. Le jeune arrière, encore irréprochable à Rome (27-24), a compris le message de son talonneur, et rêve de voir « Twickenham en éruption ». « Mais pour avoir le droit à ça, il faut qu'on soit bons, et qu'on gagne le droit d'avoir le soutien des fans », reconnaissait-il.
Pour aider les joueurs, la Fédération anglaise a décidé, avec l'accord des joueurs, de modifier certains aspects dans l'approche de la rencontre. Ainsi, ils descendront du car un peu plus loin que d'habitude, et marcheront plus longtemps jusqu'aux vestiaires qui ont été rénovés, à travers la foule. « Il faut que les joueurs se sentent comme chez eux, pense Steve Borthwick, pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes, que ce soit leur meilleure version sur le terrain. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Six Nations : où voir Écosse-France et cinq choses à savoir sur le deuxième match des Bleus
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/six-nations-ou-voir-ecosse-france-et-cinq-choses-a-savoir-sur-le-deuxieme-match-des-bleus-20240209
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Scalp a écrit:Switch a écrit:igziabeher a écrit:Et si on gagne à Murrayfield, Galthié aura les larmes aux yeux en interview, expliquant être fier de ses joueurs qui ont tout donné pour l'honneur du maillot bleu car ils croient au projet qui leur est proposé...
C'est le problème du sport pro, et notamment de notre rugby français actuel. Galthié est un narcissique hypocrite, qui pense d'abord à lui et son image avant le reste. Un peu comme Urios, je ne ressens pas chez lui la capacité à se remettre en question ou à endosser les responsabilités. Non, c'est la faute à pas de chance, au contexte, aux absents, aux adversaires, à la météo, au système...etc, pas pas à lui et son projet de jeu. Par contre oui, si l'on gagne, il viendra le torse bombé et les lunettes brillantes devant les caméras pour faire son show.
Je n'espère plus qu'une chose, c'est que nos joueurs ne se crament pas (physiquement et mentalement), et qu'ils nous reviennent vite et en bon état. Galthié, Laporte, Altrad et le lobby médiatico-toulousain ont réussi à me dégoûter de ce XV de France, dans lequel on fait porter les fautes aux joueurs, quand on ne les dézingue pas tout bonnement. Faut quand même voir la shitstorm (tempête de merde, pour ceux qui préfèrent) médiatique autour de Lucu et Jalibert depuis plusieurs jours. On atteint des niveaux jamais vus de dénigrement, de coups bas, d'hypocrisie et de débilité. C'est encore pire du fait qu'ils ne sont, à mon sens, ni les joueurs à avoir été les plus mauvais (pour Jalibert au moins), ni les seuls ou les principaux fautifs. Mai voilà, il faut se trouver des boucs émissaires, et c'est beaucoup plus facile et sympa de cogner sur 2 pauvres gars isolément (et en plus bordelais) que de s'en prendre à Galthié, à des cadres ayant failli (Aldriit le capitaine, Willemse, Fickou, Danty...), à un groupe de joueurs (au hasard : le pack), ou même encore à l'équipe entière.
On est bien là dans notre époque moderne, celle du tribunal médiatique, qui préfère s'en prendre à des individus isolés, à fortiori quand ils sont vulnérables ou ne peuvent pas (facilement) se défendre. C'est juste à gerber. Encore plus quand je ne vois pas ou trop peu d'aide leur parvenir, que ce soit de leur manager, leurs coéquipiers, des médias plus honnêtes et impartiaux, ou des commentateurs dont la parole est écoutée. MI-NA-BLE !
Si, François Cros, toujours impeccable, sur le terrain comme en dehors !
Tournoi des 6 Nations : "C'est à l'image de notre manque d'engagement..." Le constat cinglant de François Cros après France-Irlande
https://www.ladepeche.fr/2024/02/07/tournoi-des-6-nations-cest-a-limage-de-notre-manque-dengagement-le-constat-cinglant-de-francois-cros-apres-france-irlande-11749393.php
François Cros est un bon joueur, et ça a l'air en plus d'un mec carré dans sa tête et honnête. Chapeau. Il (et les autres) a merdé, il le reconnaît, point. Je m'attends à ce qu'il fasse un grand match à Murrayfield (si le père binoclard lui en donne l'occasion... )
J'en ferais bien un capitaine de l'équipe, il est certes un peu taiseux, mais certains leaders le sont, et lui, c'est un leader technique et un mec exemplaire à tous les niveaux !
Mon joueur toulousain préféré
Il va est intelligent effectivement !
Surprenant, jamais j’aurais cru que des neurones se baladaient à Toulouse en dehors de chez Airbus 🤪
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
C'est pas faux… et pas que pour le rugby…Scalp a écrit:
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Certes nous ne sommes pas terribles, mais l'arbitrage est vraiment à charge, faudra qu'on m'explique le dernier hors jeu.
Essai de Fickou.
Allez les bleus
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Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vince33 a écrit:Certes nous ne sommes pas terribles, mais l'arbitrage est vraiment à charge, faudra qu'on m'explique le dernier hors jeu.
Essai de Fickou.
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Heureusement qu'il marque. Ce coffre à ballon nous gâche un superbe essai en ne passant pas la balle à LBB tout seul sur l'aile. Quel quiche!
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
krahknardz a écrit:Vince33 a écrit:Certes nous ne sommes pas terribles, mais l'arbitrage est vraiment à charge, faudra qu'on m'explique le dernier hors jeu.
Essai de Fickou.
Allez les bleus
Heureusement qu'il marque. Ce coffre à ballon nous gâche un superbe essai en ne passant pas la balle à LBB tout seul sur l'aile. Quel quiche!
C'est bien vrai.
Cela dit, il est plaqué haut et le 11 écossais qui récupère le ballon est manifestement hors jeu.
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
et Jalibert ?
2 en avants et touche pas trouvée
2 en avants et touche pas trouvée
DODO974- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
DODO974 a écrit:et Jalibert ?
2 en avants et touche pas trouvée
Comme tu soulignes les 2 conneries de Jalibert, comme les commentateurs ont su le faire remarquer; j'en profite pour remercier Jaja de sa passe vrillée de 20m pour l'essai de Fickou, comme cela n'a pas été mentionné par nos commentateurs objectifs et tellement peu pertinents dans leurs analyses globales.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
jaja ne pense plus qu'à bien defendre et il le fait bien il a même été complimente par L et Y.
mais on va lui reprocher de ne pas avoir trouvé la penaltouche et les 2 en avants sur ballon hauts.
Ramos lui aussi en a raté 1 mais c'est pas sa faute et sa pztite touche de 2 m qui nous maintiens dans nos 22
mais on va lui reprocher de ne pas avoir trouvé la penaltouche et les 2 en avants sur ballon hauts.
Ramos lui aussi en a raté 1 mais c'est pas sa faute et sa pztite touche de 2 m qui nous maintiens dans nos 22
marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Donc on peut plaquer au dessus des épaules sans se faire pénaliser (sur l'essai manqué par le coffre à ballon du RCF).
Donc on peut amorcer une feinte de lancer sur touche et ne pas prendre un bras cassé: ce qui se termine par une pénalité contre nous et 3 points.
Donc on peut amorcer une feinte de lancer sur touche et ne pas prendre un bras cassé: ce qui se termine par une pénalité contre nous et 3 points.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
L’écosse c’est fait voler.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
jaja qui défend si mal qu'il sauve un essai
marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
marchal a écrit:jaja qui défend si mal qu'il sauve un essai
T’inquiète pas, ils évoqueront des placages ratés sans impact plutôt que ça…
Faut entretenir le biais cognitif sur le seul point ou son concurrent est meilleur que lui…
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Ubbrugby a écrit:L’écosse c’est fait voler.
Tu y vas fort. Berry annonce no try et rien de clair ne permet de revenir sur sa décision, c'est tout simplement la règle.
Je voudrais bien revoir comment Russel arrive à nous contrer derrière ce regroupement
Le Garrec devrait avoir sa chance comme titulaire, Max est trop crispé avec les bleus, idem pour Matthieu d'ailleurs.
Cette équipe n'est pas enthousiasmante,.
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
latine a écrit:marchal a écrit:jaja qui défend si mal qu'il sauve un essai
T’inquiète pas, ils évoqueront des placages ratés sans impact plutôt que ça…
Faut entretenir le biais cognitif sur le seul point ou son concurrent est meilleur que lui…
J'avoue que c'est lassant à force.
Le pire c'est que j'ai l'impression que ça trotte dans la tête de Jaja.
Comme face à l'Irlande, personne ne dira rien sur la faillite en touche
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vince33 a écrit:Ubbrugby a écrit:L’écosse c’est fait voler.
Tu y vas fort. Berry annonce no try et rien de clair ne permet de revenir sur sa décision, c'est tout simplement la règle.
Je voudrais bien revoir comment Russel arrive à nous contrer derrière ce regroupement
Le Garrec devrait avoir sa chance comme titulaire, Max est trop crispé avec les bleus, idem pour Matthieu d'ailleurs.
Cette équipe n'est pas enthousiasmante,.
Dur d’être en confiance quand tu es l’objet d’une grosse campagne de dénigrement et de déstabilisation pendant toute la semaine
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vince33 a écrit:latine a écrit:marchal a écrit:jaja qui défend si mal qu'il sauve un essai
T’inquiète pas, ils évoqueront des placages ratés sans impact plutôt que ça…
Faut entretenir le biais cognitif sur le seul point ou son concurrent est meilleur que lui…
J'avoue que c'est lassant à force.
Le pire c'est que j'ai l'impression que ça trotte dans la tête de Jaja.
Comme face à l'Irlande, personne ne dira rien sur la faillite en touche
Et des gens qui regardent les matchs : nous aussi on focalise sur ça.. et du coup quand il rate (ou ne fait pas un placage complet…) on le voit… c’est le principe du biais cognitif, ça influence le jugement…
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Encore un petit match, un moment donné une partie minable de ping pong Rugby, en touche que se soit avec Woki ou Roumat minable,Comment a t'on pu garder Galtier après la coupe du monde???
On va prendre l'eau contre les Italiens
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vince33 a écrit:Ubbrugby a écrit:L’écosse c’est fait voler.
Tu y vas fort. Berry annonce no try et rien de clair ne permet de revenir sur sa décision, c'est tout simplement la règle.
Je voudrais bien revoir comment Russel arrive à nous contrer derrière ce regroupement
Le Garrec devrait avoir sa chance comme titulaire, Max est trop crispé avec les bleus, idem pour Matthieu d'ailleurs.
Cette équipe n'est pas enthousiasmante,.
Je ne sais pas si on mérite de gagner ce match, ce fut une vrai purge, l'impression que l'on ne sait plus jouer avec la manière.
Notre jeu est stéréotypé et tellement prévisible.
Et ces parties de ping-pong interminables ... à un 1/4h de la fin alors que l'on était mené de 6 points, il faut arrêter !
J'ai aussi trouvé notre charnière crispée, l'enjeu certainement.
Un hold-up, je ne crois pas, l'arbitrage à part sur la fin, n'a pas été vraiment en notre faveur, mais finalement je ne sais pas si c'est un bien d'avoir gagné ce match, de cette façon je veux dire.
Cela ne va pas remettre en cause notre jeu qui devient de plus en plus triste à regarder ...
Dernière édition par LaRuine33 le Sam 10 Fév 2024 - 17:35, édité 1 fois
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Lucu a eu une chance de s'imposer comme numéro 2 avec l'absence de Dupont. Il y a 15 jours personne ne remettait en cause son statut de numéro 2. Contre l'Irlande il a subi parce que ses avants ont failli, et il a fait beaucoup de choses à l'envers. Aujourd'hui il n'a pas fait grand chose de positif (sans faire grand chose de négatif non plus). 30 ans, sans réelle plus value par rapport à la concurrence, il va disparaitre petit à petit, je ne pense pas qu on le reverra en bleu après ce tournoi. Il n'apporte pas la sérénité qu on pourrait attendre de son expérience.Vince33 a écrit:Ubbrugby a écrit:L’écosse c’est fait voler.
Tu y vas fort. Berry annonce no try et rien de clair ne permet de revenir sur sa décision, c'est tout simplement la règle.
Je voudrais bien revoir comment Russel arrive à nous contrer derrière ce regroupement
Le Garrec devrait avoir sa chance comme titulaire, Max est trop crispé avec les bleus, idem pour Matthieu d'ailleurs.
Cette équipe n'est pas enthousiasmante,.
Pour Mathieu c est différent. Il se fait chier dans ce système de jeu, est complètement bridé, et ses qualités sont complètement sous-exploitées. Aujourd'hui, tu mets Hastoy, tu vois pas la différence. Jalibert applique les consignes qu on lui donne, mais il n'a rien à faire sur le terrain avec ce système. C est comme Ramos. Les deux s'ennuient et sont donc décevants, car capables de tellement mieux.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
quand on ecoute ramos qui demande a plus jouer alors que c'est le premier à ne faire aucune relance
et jaja meilleur plaqueur des arrières 10 olacage pour 1 raté. Après je préfère quand même quand il attaque
et jaja meilleur plaqueur des arrières 10 olacage pour 1 raté. Après je préfère quand même quand il attaque
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
igziabeher a écrit:Lucu a eu une chance de s'imposer comme numéro 2 avec l'absence de Dupont. Il y a 15 jours personne ne remettait en cause son statut de numéro 2. Contre l'Irlande il a subi parce que ses avants ont failli, et il a fait beaucoup de choses à l'envers. Aujourd'hui il n'a pas fait grand chose de positif (sans faire grand chose de négatif non plus). 30 ans, sans réelle plus value par rapport à la concurrence, il va disparaitre petit à petit, je ne pense pas qu on le reverra en bleu après ce tournoi. Il n'apporte pas la sérénité qu on pourrait attendre de son expérience.Vince33 a écrit:Ubbrugby a écrit:L’écosse c’est fait voler.
Tu y vas fort. Berry annonce no try et rien de clair ne permet de revenir sur sa décision, c'est tout simplement la règle.
Je voudrais bien revoir comment Russel arrive à nous contrer derrière ce regroupement
Le Garrec devrait avoir sa chance comme titulaire, Max est trop crispé avec les bleus, idem pour Matthieu d'ailleurs.
Cette équipe n'est pas enthousiasmante,.
Pour Mathieu c est différent. Il se fait chier dans ce système de jeu, est complètement bridé, et ses qualités sont complètement sous-exploitées. Aujourd'hui, tu mets Hastoy, tu vois pas la différence. Jalibert applique les consignes qu on lui donne, mais il n'a rien à faire sur le terrain avec ce système. C est comme Ramos. Les deux s'ennuient et sont donc décevants, car capables de tellement mieux.
tout a fait , Lucu vas laisser sa place à plus jeune , et on l'aura pour les doublons de l'année prochaine
DODO974- J'aime l'Union à la folie
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