Barrage - 1/4 de finale - LOU / UBB

Jalibert s'est loupé une fois et je pense qu'il devait aussi se tester, j'ai l'impression qu'il n'était pas à 100%. Là y aura pas le choix, moi contre Toulon j'ai vu une répétition, un entraînement qui a foiré, on tenté des trucs encore jamais vu dans la saison pour voir si on pouvait s'en servir en demi. On met pas en place des combinaisons à la fin d'une saison...
Hormis Dubie et Zabalza qui sont des mystères, on reste sur une compo cohérente. Malheureusement à gauche on peut mettre personne d'autres et je préfère Kaulash en impact player. Cobi va devoir tenir la mêlée de son côté en espérant que Poirot fasse le job dans ce secteur... Je suis désolé mais au bout d'un moment c'est plus un problème de performance mais d'envie, Kaulashvili est passé du joueur étant le plus sanctionné au joueur le moins sanctionné du championnat en mêlée alors qu'à la base c'est un droitier !!
J'attends de ce match au moins qu'on ne soit pas ridicule...

nadoloubb a écrit:

grospaquet31 a écrit:Pas de surprise, ce staff est a la ramasse.
La titularisation de Dubié est incompréhensible et meme penible a la longue.

Le banc 5+3 est pour moi une lourde erreur stratégique.

A dimanche

Même stratégie pour le lou

Pour moi c’est une erreur meme si je comprends qu’on veuille remplacer Sopoaga….mais par Doussain bof

Moi je ne remplace pas Jalibert. C’est mon choix, et je pense que c’est une erreur de ne pas mettre BVT sur le banc avec Timu.

En touche on manque de sauteurs en particulier sur le banc, bochaton seul spécialiste en particulier au contre. Je rejoins les commentaires sur un banc 6+2 avec vergnes (ou jolmes sans parler de petti)

Notre banc est plus solide que le leur.

J’espère qu’on sera ambitieux dans le jeu et qu’on ne se contentera pas de bien défendre et de les contrer.

J’ai un peu peur sur les ballons hauts, on est pas tres bons dans ce secteur en l’absence de Buros.

Vévé64 a écrit:c'est lui qui fait un 50 22 qui fait tourner le match contre Lyon à chaban.

C'est le devoir de mémoire en version Dubié

Mais qu'il me tarde que ces 2 pipasses se barrent ..... et ce qqsoit l'issue de ce match

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-l-ubb-veut-continuer-a-dejouer-les-pronostics-en-barrage-15419672.php

Top 14. L’UBB veut continuer à déjouer les pronostics en barrage

Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr

Moins attendue que les saisons passées, l’Union Bordeaux-Bègles est pourtant encore au rendez-vous des phases finales. Le défi de faire tomber Lyon en barrage à Gerland ce dimanche (21 h 05) s’annonce de taille

À partir de maintenant, il n’y a plus aucun filet de sécurité. La défaite est synonyme de vacances. La victoire permet de prolonger l’aventure et de se rapprocher un peu plus du rêve de soulever le Bouclier de Brennus. Autrefois moquée pour s’arrêter aux portes du top 6, l’Union Bordeaux-Bègles s’apprête à replonger dans le grand bain des phases finales pour la troisième année consécutive.

Sous les feux des projecteurs à ce stade de la saison en 2021 et 2022, le club girondin est cette fois beaucoup moins attendu. Personne n’aurait même misé un euro sur sa présence en barrage lorsque son manager Christophe Urios a été débarqué en novembre dernier. Et pourtant, luttant contre vents et marées, l’UBB a réussi à déjouer les pronostics et tenir son objectif (6e place). Elle se rendra à Lyon ce dimanche (21 h 05) pour tenter de rejoindre les demi-finales, comme lors des deux dernières saisons, après des victoires face à Clermont et au Racing 92 en barrage à Chaban.

La fin d’un cycle

« On est là où on voulait être quand on s’était retrouvé face à un défi de taille en novembre », déclare Julien Laïrle, l’entraîneur des avants girondins, qui a pris le relais à la tête du staff avec Frédéric Charrier, en charge des arrières. « Le groupe s’est donné les moyens d’atteindre ses objectifs sur la phase régulière. Maintenant, c’est une tout autre histoire qui commence. Désormais, c’est l’aventure personnelle des joueurs et du groupe. Au cours de la saison, on a montré qu’on aimait ces matchs, plutôt à domicile. Mais il faut aller chercher quelque chose de beau par rapport à notre histoire ».

« On attend beaucoup de nos grands joueurs sur un match aussi capital » (J. Laïrle)

Avant de démarrer un nouveau cycle sous les ordres de Yannick Bru la saison prochaine, l’UBB a une dernière page à écrire, avant que le duo d’entraîneurs ne rejoigne Christophe Urios à Clermont, et qu’une dizaine de joueurs quitte le club. « C’est l’aboutissement de quelque chose, reconnaît le pilier gauche Jefferson Poirot. On le prend comme ça. Ce staff et Christophe Urios ont transformé le club. Ils nous ont aidés à casser ce plafond de verre. C’est la fin d’un cycle, on a tous à cœur de faire quelque chose de bien. C’est l’heure de se payer ». Conscients de se rapprocher de la fin d’une aventure commune, les Bordelais n’ont cependant pas trop appuyé là-dessus tout au long de la semaine, « car ça t’amène de la mélancolie qui ne te transcende pas sur un match » (dixit Julien Laïrle).

Après leurs demi-finales à Lille et à Nice, les Bordelais rêvent maintenant de Saint-Sébastien. Si Anoeta n’est qu’à un peu plus de deux heures de route, le chemin paraît beaucoup plus compliqué. Pour la première fois, l’UBB devra en effet forcer les portes du dernier carré sur un barrage à l’extérieur. Ce sera sur le terrain de Lyon, un club qui a fini la saison régulière sur la pente ascendante et qui semble surmotivé pour ses premières phases finales depuis quatre ans.

Le défi loin de Chaban

Comme pour Bordeaux-Bègles, la saison du LOU n’a pas été un long fleuve tranquille. Les confrontations entre les deux équipes ont tourné à l’avantage de celui qui recevait. Après une première période bien maîtrisée, l’UBB menait à Gerland à l’aller, avant de perdre pied (36-21). Le match retour à Chaban a été très accroché pendant 60 minutes, avant que les Girondins ne finissent par faire craquer les Lyonnais (23-9).

« On commence à avoir l’expérience de ces phases finales, il faut s’en servir » (J. Poirot)

Voyageant moins bien que les années passées, l’UBB aura cette fois la lourde tâche de mettre le LOU à terre dans son antre pour prolonger l’aventure. Si le défi est de taille, il n’est pas non plus insurmontable. À condition que les têtes d’affiche bordelaises soient au rendez-vous, à l’image de la charnière internationale Lucu – Jalibert. « On attend beaucoup de nos grands joueurs sur un match aussi capital, appuie Julien Laïrle. Dans ces moments-là, ce sont les grands joueurs qui font la différence ».

L’heure est venue d’appuyer sur l’accélérateur. Après avoir traversé dix mois compliqués à vivre sous pression, à devoir se relever de coups durs, à serrer les rangs, l’UBB attaque ces phases finales avec le cuir un peu plus épais. « On commence à avoir une certaine expérience de ces phases finales, il faut savoir s’en servir, souligne Jefferson Poirot. Quand le chemin n’est pas si facile, ce sont des choses qui te construisent, à titre individuel ou collectif. On est tombé pas mal de fois cette saison et on s’est relevé. C’est ce qui fait qu’on est encore là aujourd’hui. Maintenant, c’est le moment de prendre du plaisir et de se régaler. Parce que quand ça a été aussi dur pour remplir l’objectif top 6, après, il faut en profiter le plus longtemps possible ».

Top 14 : fidèle au poste, Bordeaux-Bègles veut terminer sur une bonne note

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-fidele-au-poste-bordeaux-begles-veut-terminer-sur-une-bonne-note-20230603

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

Encore une composition d'équipe bizarres je ne sais pas pourquoi les coachs s'obtinnent à faire jouer Poirot et Dubie . Enfin ils seront en vacance ce soir et les coachs pourront retrouver leur mentor à Clermont.

Big'Ben a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

On rencontre pas le stade toulousain ni la Rochelle.

nadoloubb a écrit:

Big'Ben a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

On rencontre pas le stade toulousain ni la Rochelle.

J’avais trouvé Jolmes bon et mobile contre Toulon, Marais sur un terrain synthétique je vois pas trop. A moins que l’idée soit d’amener de la densité pour contrer le pack du Lou. Bref on s’adapte plutôt qu’autre chose . J’ai dans l’idée qu’on va plutôt chercher à contrer . Dépossession , jeu au pied. Ça va pas être flamboyant. Et on va compter sur un exploit ou de Jaja ou de LBB.

densnewzealand a écrit:

nadoloubb a écrit:

Big'Ben a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

On rencontre pas le stade toulousain ni la Rochelle.

J’avais trouvé Jolmes bon et mobile contre Toulon, Marais sur un terrain synthétique je vois pas trop. A moins que l’idée soit d’amener de la densité pour contrer le pack du Lou. Bref on s’adapte plutôt qu’autre  chose . J’ai dans l’idée qu’on va plutôt chercher à contrer . Dépossession , jeu au pied. Ça va pas être flamboyant. Et on va compter sur un exploit ou de Jaja ou de LBB.

Marais sûrement plus gros pousseur. Après je trouve pas qu'on s'adapte tellement on a quasiment la même équipe depuis 1 mois

Pour ma part, je suis lassé de voir qu’on persiste à faire jouer Poirot, Diaby, cobilas et dubié. Ces joueurs n’ont tout simplement pas le niveau. Poirot va se faire plier en mêlée, pénaliser dans les rucks, faire 4 en avant et reculer à l’impact. Diaby va se couper de ses soutiens à chaque fois qu’il touche le ballon, ne va pas lever la tête pour donner de la continuité au jeu, va faire 2 en avants à 5m de la ligne en relevant le ballon du ruck. Cobilas n’apporte absolument plus rien, et Dubié va subir chaque impact.

Je caricature mais ras le bol… Une équipe qui prétend gagner le top14 ne peut pas se permettre d’aligner des joueurs comme ceux cités.

nadoloubb a écrit:

densnewzealand a écrit:

nadoloubb a écrit:

Big'Ben a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

On rencontre pas le stade toulousain ni la Rochelle.

J’avais trouvé Jolmes bon et mobile contre Toulon, Marais sur un terrain synthétique je vois pas trop. A moins que l’idée soit d’amener de la densité pour contrer le pack du Lou. Bref on s’adapte plutôt qu’autre  chose . J’ai dans l’idée qu’on va plutôt chercher à contrer . Dépossession , jeu au pied. Ça va pas être flamboyant. Et on va compter sur un exploit ou de Jaja ou de LBB.

Marais sûrement plus gros pousseur. Après je trouve pas qu'on s'adapte tellement on a quasiment la même équipe depuis 1 mois

Oui c’est sûr.

densnewzealand a écrit:

nadoloubb a écrit:

densnewzealand a écrit:

nadoloubb a écrit:

Big'Ben a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Notre banc est plus solide que le leur.

2 bancs 5 + 3 : ça va courir

Notre banc servira à rien si on a 15-20 points de retard à la 50eme

On rencontre pas le stade toulousain ni la Rochelle.

J’avais trouvé Jolmes bon et mobile contre Toulon, Marais sur un terrain synthétique je vois pas trop. A moins que l’idée soit d’amener de la densité pour contrer le pack du Lou. Bref on s’adapte plutôt qu’autre  chose . J’ai dans l’idée qu’on va plutôt chercher à contrer . Dépossession , jeu au pied. Ça va pas être flamboyant. Et on va compter sur un exploit ou de Jaja ou de LBB.

Marais sûrement plus gros pousseur. Après je trouve pas qu'on s'adapte tellement on a quasiment la même équipe depuis 1 mois

Oui c’est sûr.

Après je suis d'accord avec la plupart des membres du forum pas sûr que ça soit la meilleure

J'ai malheureusement peur qu'on souffre en conquête directe, notre mêlée n'est pas au mieux et notre touche avec en face 2 gros contreurs ( Cretin et Lambey) risque d'être chahutée... J'espère me tromper !

Dire qu'on aura pas eu l'occasion cette année d'aligner une 3ème ligne Petti-Willis-BVT... Avec ces 3 là, on peut voyager n'importe où.

Auré33 a écrit:J'ai malheureusement peur qu'on souffre en conquête directe, notre mêlée n'est pas au mieux et notre touche avec en face 2 gros contreurs ( Cretin et Lambey) risque d'être chahutée... J'espère me tromper !

Dire qu'on aura pas eu l'occasion cette année d'aligner une 3ème ligne Petti-Willis-BVT... Avec ces 3 là, on peut voyager n'importe où.

En conquête direct je suis pas vraiment inquiet plus dans le jeu courant sur les zones de rencontre. Mêlée et touche ça sera équilibré.

Auré33 a écrit:J'ai malheureusement peur qu'on souffre en conquête directe, notre mêlée n'est pas au mieux et notre touche avec en face 2 gros contreurs ( Cretin et Lambey) risque d'être chahutée... J'espère me tromper !

Dire qu'on aura pas eu l'occasion cette année d'aligner une 3ème ligne Petti-Willis-BVT... Avec ces 3 là, on peut voyager n'importe où.

On est d'accord, mais à partir du moment qu'ils sont au niveau et en forme, ça me parait évident que Petti est beaucoup trop juste, qu'il y a encore des incertitudes quant à sa blessure, idem pour BVT, sûrement lui aussi pas encore au top, il a eu l'occasion de se tester contre le RCT, s'i n'est pas retenu, je crois que c'est pour une bonne raison.

Pour le reste, je partage beaucoup des commentaires développés ici, même si je ne demanderais pas la tête de Jean-Baptiste sur un plateau, je trouve les critiques à son encontre beaucoup trop virulentes. Notre staff, dont je ne suis pas fan, à quand même réussi à emmener le groupe en phase finale, mais leur coaching est assez incompréhensible sur certains postes, j'ai hâte qu'on passe à autre chose. Mais ce soir, les joueurs ont l'occasion d'aller pour la troisième fois consécutive dans le dernier carré, ça dépendra avant tout d'eux-mêmes et je les en crois capables.

Scalp a écrit:

Auré33 a écrit:J'ai malheureusement peur qu'on souffre en conquête directe, notre mêlée n'est pas au mieux et notre touche avec en face 2 gros contreurs ( Cretin et Lambey) risque d'être chahutée... J'espère me tromper !

Dire qu'on aura pas eu l'occasion cette année d'aligner une 3ème ligne Petti-Willis-BVT... Avec ces 3 là, on peut voyager n'importe où.

On est d'accord, mais à partir du moment qu'ils sont au niveau et en forme, ça me parait évident que Petti est beaucoup trop juste, qu'il y a encore des incertitudes quant à sa blessure, idem pour BVT, sûrement lui aussi pas encore au top, il a eu l'occasion de se tester contre le RCT, s'i n'est pas retenu, je crois que c'est pour une bonne raison.

Pour le reste, je partage beaucoup des commentaires développés ici, même si je ne demanderais pas la tête de Jean-Baptiste sur un plateau, je trouve les critiques à son encontre beaucoup trop virulentes. Notre staff, dont je ne suis pas fan, à quand même réussi à emmener le groupe en phase finale, mais leur coaching est assez incompréhensible sur certains postes, j'ai hâte qu'on passe à autre chose. Mais ce soir, les joueurs ont l'occasion d'aller pour la troisième fois consécutive dans le dernier carré, ça dépendra avant tout d'eux-mêmes et je les en crois capables.

Absolument Scalp, je ne suis pas ok avec les choix des coachs , mais c’est les leurs. Le nombre de match où Castres était outsider on fait la liste ? Il faut dépasser le cadre ce soir. Et surtout dans l’engagement, leur mettre l’enfer partout. Plus facile à dire qu’à faire. Les rebonds sont capricieux !! Go UBB

densnewzealand a écrit:

Scalp a écrit:

Auré33 a écrit:J'ai malheureusement peur qu'on souffre en conquête directe, notre mêlée n'est pas au mieux et notre touche avec en face 2 gros contreurs ( Cretin et Lambey) risque d'être chahutée... J'espère me tromper !

Dire qu'on aura pas eu l'occasion cette année d'aligner une 3ème ligne Petti-Willis-BVT... Avec ces 3 là, on peut voyager n'importe où.

On est d'accord, mais à partir du moment qu'ils sont au niveau et en forme, ça me parait évident que Petti est beaucoup trop juste, qu'il y a encore des incertitudes quant à sa blessure, idem pour BVT, sûrement lui aussi pas encore au top, il a eu l'occasion de se tester contre le RCT, s'i n'est pas retenu, je crois que c'est pour une bonne raison.

Pour le reste, je partage beaucoup des commentaires développés ici, même si je ne demanderais pas la tête de Jean-Baptiste sur un plateau, je trouve les critiques à son encontre beaucoup trop virulentes. Notre staff, dont je ne suis pas fan, à quand même réussi à emmener le groupe en phase finale, mais leur coaching est assez incompréhensible sur certains postes, j'ai hâte qu'on passe à autre chose. Mais ce soir, les joueurs ont l'occasion d'aller pour la troisième fois consécutive dans le dernier carré, ça dépendra avant tout d'eux-mêmes et je les en crois capables.

Absolument Scalp, je ne suis pas ok avec les choix des coachs , mais c’est les leurs. Le nombre de match où Castres était outsider on fait la liste ? Il faut dépasser le cadre ce soir. Et surtout dans l’engagement, leur mettre l’enfer partout. Plus facile à dire qu’à faire. Les rebonds sont capricieux !! Go UBB

https://twitter.com/MalvesinDorian/status/1665237730098311171?s=20

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Baptiste-couilloud-lyon-avant-le-barrage-face-a-l-ubb-une-saison-vraiment-particuliere/1400544

Baptiste Couilloud (Lyon) avant le barrage face à l'UBB : « Une saison vraiment particulière »

Le LOU reçoit Bordeaux-Bègles ce dimanche soir pour une place dans le dernier carré. Le demi de mêlée lyonnais estime que ce barrage à domicile est déjà une récompense après une saison marquée par de nombreuses turbulences, qui paradoxalement ont responsabilisé le groupe.

Patrick Sowden à Lyon

Il a dynamité la défense bayonnaise dimanche dernier après avoir sonné la révolte à Paris quand Lyon semblait en perdition. Au meilleur moment, Baptiste Couilloud (25 ans ; 11 sélections) a du feu dans les jambes. Il compte bien en profiter pour emmener son club de toujours le plus loin possible. Et terminer de la meilleure des façons une saison agitée, dont on sent bien qu'elle a laissé des traces.

« Il y a trois semaines, avant le déplacement au Stade Français (25e j., 31-31), il n'était question que des tensions entre les joueurs et le manager Xavier Garbajosa. Vous voilà troisièmes avec un barrage à disputer à domicile contre l'UBB. La crise a du bon ?

On est surtout un groupe qui avait besoin de se remobiliser et de se responsabiliser pour montrer son caractère à un moment important. On a répondu présent contre Paris après la pause puis contre Bayonne (53-19), c'est une vraie satisfaction. Mais rien n'est achevé, on en veut encore. Finir troisièmes, on savait que c'était envisageable sur le plan comptable. Maintenant, compte tenu de la saison qu'on a vécue, c'est une très belle récompense.

Vous vous êtes fait peur malgré tout en cette fin de saison régulière ? Peur de tout gâcher ?

Pour être honnête, ça nous a tous un peu traversé l'esprit à la mi-temps à Paris ou contre Perpignan, où on perd le match à trois minutes de la fin. Une défaite ne nous éliminait pas mais ça compromettait beaucoup de choses.

« On est passés par toutes les émotions cette année. Et heureusement que le rebond est arrivé au bon moment car ça nous permet de capitaliser au maximum, d'être face à nos responsabilités avant de démarrer la phase finale »

Finalement, une saison ça tient à une interception, la vôtre contre Perpignan pour une victoire dans les derniers instants (41-31, le 6 mai) ?

Bien sûr que non. Je sais en tout cas que ça nous a permis de rester dans la course pour jouer le barrage à domicile. Ces moments compliqués qu'ont été la victoire sur Perpignan et la semaine qui a suivi jusqu'à la mi-temps face au Stade Français (28-0 pour Paris à la pause) ont eu de l'effet. Ça a responsabilisé tous les joueurs, ça nous a soudés sur l'objectif qu'on visait. Paradoxalement, j'ai le sentiment que ça a été bénéfique pour notre groupe. Ça nous a forgés avant cette fin de saison.

Une saison folle, comme l'a qualifiée votre coéquipier Félix Lambey ?

Complètement. C'est une saison vraiment particulière. On est passés par toutes les émotions cette année. Et heureusement que le rebond est arrivé au bon moment car ça nous permet de capitaliser au maximum, d'être face à nos responsabilités avant de démarrer la phase finale.

Pourquoi Lyon a-t-il joué aux montagnes russes cette saison ? Pourquoi ces turbulences en début d'année puis au début du mois ?

Je n'ai pas envie d'aborder ce sujet alors qu'on s'apprête à jouer un barrage à domicile. Il y a peut-être eu quelques incompréhensions au sein du groupe. On n'était pas tous alignés sur la même longueur d'onde. Il y a eu des malentendus plus ou moins exprimés qui ont conduit à des moments délicats quand les résultats n'étaient pas au rendez-vous.

Vos entraîneurs, que ce soit Xavier Garbajosa aujourd'hui ou Pierre Mignoni avant lui, s'arrachent les cheveux pour trouver la clé de la constance. L'un et l'autre d'ailleurs ont affirmé que cette équipe était capable d'aller là où ses joueurs avaient décidé qu'elle aille.

Cela dit tout de ce groupe. Aujourd'hui nous sommes responsables de notre projet et de là où on veut le porter. Tant mieux, car au final on en sortira tous grandis. On est une équipe imprévisible. C'est comme ça, même si on essaie de progresser. Donc c'est d'autant plus important que le groupe soit responsabilisé car ce sera la clé pour la suite. Quand on assume, on est capables de grandes choses. Cette année, on a été capables à la fois de perdre à domicile contre Brive qui est relégué (27-30, le 31 décembre) et de gagner chez le champion d'Europe (20-16 à La Rochelle, le 4 février). On se dit qu'il y a une incohérence totale entre les deux visages montrés mais on avance malgré tout. Je ne crois pas qu'on est l'équipe la plus simple à préparer pour un adversaire...

Le groupe a-t-il gagné en maturité ?

Je le répète, c'est un groupe qui s'est fortement responsabilisé dans l'adversité. On a été souvent dans des situations conflictuelles cette année. Mais on a su répondre ensemble et ça va nous aider à grandir.

Ça n'a pas été la saison la plus évidente à vivre depuis le début de ma carrière. C'est comme ça. Je vais m'en servir pour mieux appréhender les suivantes, ça aide aussi à grandir

À titre personnel, vos dernières sorties ont montré que vous aviez du feu dans les jambes. Est-ce pour rattraper la frustration après une longue période où vous avez peu joué, remplaçant ou réserviste en équipe de France pendant les Six Nations et pas à disposition de votre club ?

La situation avec l'équipe de France, je la connais et je pense l'appréhender de mieux en mieux. J'utilise cette situation pour me préparer aux échéances à venir. Je m'y retrouve aujourd'hui. Je me sens plus à l'aise, plus en forme, avec beaucoup de jus parce qu'il y a eu cette période où j'ai moins joué. Je me suis préparé pour ce rebond en fin de saison et j'en profite.

Mais il y a eu cette période en fin d'année où il a été question de votre départ du LOU. C'était la conséquence d'une frustration ?

Quand on joue moins, on doute davantage. Dans les moments délicats, on se questionne, on se remet en question. On s'interroge sur ce qui est le plus favorable pour son développement. C'était une période où j'avais du mal à m'adapter à ce qui m'était proposé à Lyon et ça se ressentait sur mes performances. Donc je me suis posé des questions sur mon avenir, sur ce qu'il me fallait. J'ai trouvé des réponses et je suis resté.

Et vous voilà en barrage dans "votre" stade.

Gerland, c'est une partie de mon enfance. J'ai en tête tous ces moments avec ma famille du temps de l'OL. Jouer un barrage ici, c'est gratifiant pour moi et pour ma famille aussi. C'est un vrai plaisir.

Il y en a eu du plaisir dans cette saison compliquée ?

Comment dire... J'ai pris énormément de plaisir à me recentrer autour de mes coéquipiers. Je pense que l'acquis collectif qu'a ce groupe qui est ensemble depuis quelques années a permis de vivre des émotions assez chargées. Ensuite, à titre personnel, ça n'a pas été la saison la plus évidente à vivre depuis le début de ma carrière. C'est comme ça. Je vais m'en servir pour mieux appréhender les suivantes, ça aide aussi à grandir. Vivre ce genre d'expérience permet d'apprécier encore plus les moments qui ont de la valeur : vivre ce barrage à domicile devant ses proches, jouer pour le club qui vous a fait grandir, être entouré d'amis dans ce groupe... C'est ça le plus important. »