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1/2 finale - La Rochelle / UBB
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Roberto Miopalmo a écrit:Ça serait très moche !nadoloubb a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Jandré Marais (Bordeaux) forfait pour la demi-finale de Top 14 contre La Rochelle
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jandre-marais-bordeaux-forfait-pour-la-demi-finale-de-top-14-contre-la-rochelle/1401163
Rupture des ligaments croisés, c’est une longue indisponibilité à venir et peut-être une fin de carrière qui se profile .
Il y’aura peut-être un joker médical.
Sûrement la fin de carrière
Pas la fin de carrière qu'il mériterait...
Scalp- Team modo
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça serait très moche !nadoloubb a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Jandré Marais (Bordeaux) forfait pour la demi-finale de Top 14 contre La Rochelle
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jandre-marais-bordeaux-forfait-pour-la-demi-finale-de-top-14-contre-la-rochelle/1401163
Rupture des ligaments croisés, c’est une longue indisponibilité à venir et peut-être une fin de carrière qui se profile .
Il y’aura peut-être un joker médical.
Sûrement la fin de carrière
Pas la fin de carrière qu'il mériterait...
C'est sur que si ca termine sur cette lourde blessure pour Marais, compliqué comme fin de carrière.
Mais je pense qu'il n'aura pas de regrets, il a beaucoup donné pour l'UBB.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Vince33 a écrit:Oui au centre l'avenir c'est Depoortere.
Pour revenir au débat sur la vidéo, je pense que l'essai de Mathieu pouvait être annulé. La prise de judo du lyonnais est clairement involontaire et difficile à sanctionner. Je continue aussi de penser que le décalage était fait et donc le jeu était de fixer et donner.
Concernant Maciello, il soutient son arbitre, c'est toujours le cas et heureusement, il avait fait pareil avec Praderie après le match de Bollaert.
Pour terminer j'ai trouvé que l'absence d'appel à la vidéo à donner du rythme à ce match. Ces arrêts interminables nuisent au travail de sape
Vince, au moins à deux reprises ces dernières années on s'est pris un CJ d'un joueur ayant eu un mauvais réflexe involontaire de ce genre. A chaque fois on n'a pas été chafouin et on a maugréé contre le joueur, même si le réflexe est compréhensible. La règle elle est claire. Croche-patte= jeu déloyal. La sanction est immédiate, CJ et dans ce cas clairement essai de pénalité. L'intention (difficile à juger!) ne rentre en rien dans l'interprétation.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça serait très moche !nadoloubb a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Jandré Marais (Bordeaux) forfait pour la demi-finale de Top 14 contre La Rochelle
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jandre-marais-bordeaux-forfait-pour-la-demi-finale-de-top-14-contre-la-rochelle/1401163
Rupture des ligaments croisés, c’est une longue indisponibilité à venir et peut-être une fin de carrière qui se profile .
Il y’aura peut-être un joker médical.
Sûrement la fin de carrière
Pas la fin de carrière qu'il mériterait...
C'est sur que si ca termine sur cette lourde blessure pour Marais, compliqué comme fin de carrière.
Mais je pense qu'il n'aura pas de regrets, il a beaucoup donné pour l'UBB.
C'est dur pour lui, mais aussi pour nous, on aurait voulu pouvoir le fêter à Lescure sur un match final pour clôturer une carrière où il aura tant apporté à l'UBB.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
déjà j'étais dégoûtée pour lui car une fois de plus il allait rater une demi finale mais si en plus il ne peut pas rejouer.
marchal- Centre de presse
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Dégoûté pour Marais une fois de plus même si au vu de sa sortie on attendait pas de miracle… j’espère qu’une belle sortie sera organisée à Chaban , et qu’il pourra monter les marches du Stade de France pour chercher le bout de bois
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : variable
Age : 61
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça serait très moche !nadoloubb a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Jandré Marais (Bordeaux) forfait pour la demi-finale de Top 14 contre La Rochelle
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jandre-marais-bordeaux-forfait-pour-la-demi-finale-de-top-14-contre-la-rochelle/1401163
Rupture des ligaments croisés, c’est une longue indisponibilité à venir et peut-être une fin de carrière qui se profile .
Il y’aura peut-être un joker médical.
Sûrement la fin de carrière
Pas la fin de carrière qu'il mériterait...
Suffit de rectifier en lui assurant d'être le premier à brandir le Bouclier au pied de la colonne des Girondins !
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Roberto Miopalmo a écrit:Il est évident que notre banc a apporté beaucoup. Je serai d’avis pour les piliers de maintenir ça comme ça. Faire débuter Oghre en revanche pourrait être judicieux. Et derrière mettre Depoortere pour passer à un banc 6-2. Holmes et Zabalza ne sont pas rentrés. Autant mettre un avant supplémentaire. Et se pose la question de Buros. Je trouve qu’il a manqué. Non pas que LBB ait démérité, mais c’est le profil le plus costaud de notre triangle arrière. Casse-tête en perspective.
Votre banc a fait exploser Lyon.
Le cramer en 1ère mi-temps devant LR serait une faute.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Age : 73
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
tire-bouchon a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Il est évident que notre banc a apporté beaucoup. Je serai d’avis pour les piliers de maintenir ça comme ça. Faire débuter Oghre en revanche pourrait être judicieux. Et derrière mettre Depoortere pour passer à un banc 6-2. Holmes et Zabalza ne sont pas rentrés. Autant mettre un avant supplémentaire. Et se pose la question de Buros. Je trouve qu’il a manqué. Non pas que LBB ait démérité, mais c’est le profil le plus costaud de notre triangle arrière. Casse-tête en perspective.
Votre banc a fait exploser Lyon.
Le cramer en 1ère mi-temps devant LR serait une faute.
Sauf si t'as déjà pris 30 points en première mi-temps
Bilou33- J'aime l'Union passionnément
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
tire-bouchon a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Il est évident que notre banc a apporté beaucoup. Je serai d’avis pour les piliers de maintenir ça comme ça. Faire débuter Oghre en revanche pourrait être judicieux. Et derrière mettre Depoortere pour passer à un banc 6-2. Holmes et Zabalza ne sont pas rentrés. Autant mettre un avant supplémentaire. Et se pose la question de Buros. Je trouve qu’il a manqué. Non pas que LBB ait démérité, mais c’est le profil le plus costaud de notre triangle arrière. Casse-tête en perspective.
Votre banc a fait exploser Lyon.
Le cramer en 1ère mi-temps devant LR serait une faute.
Merci du conseil ....on transmet à Laïrle et Charrier !
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Bilou33 a écrit:tire-bouchon a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Il est évident que notre banc a apporté beaucoup. Je serai d’avis pour les piliers de maintenir ça comme ça. Faire débuter Oghre en revanche pourrait être judicieux. Et derrière mettre Depoortere pour passer à un banc 6-2. Holmes et Zabalza ne sont pas rentrés. Autant mettre un avant supplémentaire. Et se pose la question de Buros. Je trouve qu’il a manqué. Non pas que LBB ait démérité, mais c’est le profil le plus costaud de notre triangle arrière. Casse-tête en perspective.
Votre banc a fait exploser Lyon.
Le cramer en 1ère mi-temps devant LR serait une faute.
Sauf si t'as déjà pris 30 points en première mi-temps
L'équilibre va être compliqué à trouver. Ils ont certainement vouloir nous rentrer dedans dès le début.
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Bilou33 a écrit:tire-bouchon a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Il est évident que notre banc a apporté beaucoup. Je serai d’avis pour les piliers de maintenir ça comme ça. Faire débuter Oghre en revanche pourrait être judicieux. Et derrière mettre Depoortere pour passer à un banc 6-2. Holmes et Zabalza ne sont pas rentrés. Autant mettre un avant supplémentaire. Et se pose la question de Buros. Je trouve qu’il a manqué. Non pas que LBB ait démérité, mais c’est le profil le plus costaud de notre triangle arrière. Casse-tête en perspective.
Votre banc a fait exploser Lyon.
Le cramer en 1ère mi-temps devant LR serait une faute.
Sauf si t'as déjà pris 30 points en première mi-temps
L'équilibre va être compliqué à trouver. Ils ont certainement vouloir nous rentrer dedans dès le début.
Pour moi c'est évident ...ils sont déjà polarisés sur le doublé ...pas question pour eux de douter il faut que le score soit fait à la mi-temps.
Pour les remplaçants tout va se jouer au mental et si quand ils rentrent il y a encore de l'espoir alors nos vieux feront le match de leur vie
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ronan-o-gara-entraineur-du-stade-rochelais-cette-equipe-est-capable-de-beaucoup-mieux-jouer/1401145
Ronan O'Gara (entraîneur du Stade Rochelais) : « Cette équipe est capable de beaucoup mieux jouer »
Trois semaines après la victoire des Rochelais en Coupe des champions, Ronan O'Gara estime que son groupe peut encore s'améliorer et conquérir un premier titre en Top 14. À condition de ne plus penser au passé.
Yann Sternis, à La Rochelle
La fête est finie chez les doubles champions d'Europe et le visage concentré de Ronan O'Gara est là pour en témoigner. Pendant une demi-heure, depuis le centre d'entraînement du Stade Rochelais, le manager irlandais est revenu sur l'exploit de son équipe en finale de Coupe des champions contre le Leinster (26-27, le 20 mai), l'état d'esprit conquérant de son groupe et s'est projeté sur la phase finale de Top 14, avec une demi-finale à venir, samedi contre l'UBB à Saint-Sébastien.
« Est-ce qu'il a été difficile pour vous de passer à autre chose après la victoire en finale de Coupe des champions contre le Leinster ?
J'ai été un peu dans un autre monde pendant une semaine. Je n'avais pas pris conscience de ce que les joueurs avaient fait. On a vraiment fait la fête du samedi de la victoire jusqu'au jeudi, ça a duré cinq nuits, à la fin, on était tous fatigués. Quand on a repris, ça a été très dur. Mais maintenant, c'est du passé, on est concentrés sur Saint-Sébastien. On entre un peu dans une nouvelle saison avec la phase finale.
Comment expliquez-vous avoir été autant remué par ce titre ?
(Il réfléchit.) Je pense que le contexte m'a donné énormément de satisfaction. Je suis très fier de ce que mes joueurs ont accompli, ce n'était pas du tout facile. On a pourtant très mal défendu sur les essais du Leinster en début de match, c'est une chose sur laquelle on doit vite s'améliorer si on veut gagner un autre titre. Quand j'ai revu le match à la vidéo en prenant des notes, je me suis dit qu'on avait joué très moyennement. Ça a été une victoire bâtie sur notre volonté, notre caractère, notre état d'esprit. Mais notre niveau de rugby a été faible. Avec le staff, on a montré ces images aux joueurs et au début, ils ont été un peu choqués.
Vous pouvez donc faire beaucoup mieux ?
Oui, c'est sûr ! J'espère que ce n'est pas un manque d'humilité (de dire ça), mais on a marqué presque 50 points contre Exeter (47-28, en demi-finales de Coupe des champions). En finale, on en a marqué 27. Et cette équipe est capable de beaucoup mieux jouer. Ce n'est pas que mon avis, je peux vous montrer la vidéo du match, elle dit tout. Si on avait été capables de prendre des meilleures décisions en finale, le score aurait été différent. Quand je regarde mon effectif, je pense qu'il est très difficile de nous arrêter. Ce titre était avant tout une grande victoire mentale, ça va nous servir à l'avenir.
Cet état d'esprit n'était pas là quand vous êtes arrivé dans ce club. Qu'est-ce qui a changé ces quatre dernières saisons ?
Chaque joueur est plus exigeant aujourd'hui. Il y a un plus grand appétit de victoires. J'ai aussi la chance d'avoir de très bons leaders, notamment Romain Sazy et Greg Alldritt. J'ai donné le brassard à Greg parce que pour moi, il incarne le nouveau Stade Rochelais, c'est un joueur de classe mondiale. "Saz" n'a jamais lâché et joue à mon avis son meilleur rugby à 36 ans.
Et il y a dans l'effectif des joueurs qui n'existent nulle part ailleurs et heureusement pour moi, comme Uini (Atonio), Will Skelton, Leps Botia, Tawera Kerr-Barlow, Brice Dulin, Jo Danty... On a ajouté (Antoine) Hastoy, (Ulupano) Seuteni, ça fait beaucoup de gros caractères qui sont à l'aise dans notre environnement. Pour moi, c'est le plus important.
« Le but n'est pas d'être aimé, mais d'être respecté »
Vous avez une bonne connexion avec votre groupe ?
Oui, une super connexion. Mais ce qui me perturbe par exemple, c'est quand j'ai vingt-trois places dans mon groupe pour une finale et que je dois dire à certains qu'ils n'en feront pas partie. La semaine avant la finale de Coupe des champions a été très difficile, parce que je m'attaquais au côté émotionnel des joueurs à qui je disais : "Je n'ai pas de place pour toi." Les joueurs n'aiment pas quand tu leur annonces des mauvaises nouvelles mais te respectent si tu es honnête avec eux. Le but n'est pas d'être aimé, mais d'être respecté.
Vos joueurs disent que vous avez permis au groupe de changer de mentalité...
Je ne suis pas le seul à l'avoir permis. Mais je suis le manager. Si je ne suis pas capable de montrer le chemin, qui l'est ? C'est mon rôle, c'est naturel pour moi, je trouve ça facile. J'ai été un joueur, je sais quelle importance a un coach dans un moment de doute.
« Si je ne suis pas capable de montrer le chemin, qui l'est ? »
Avez-vous toujours eu cette envie de gagner en vous, même enfant ?
Je ne sais pas... Je pense que oui. Au Munster, on était aussi très compétiteurs, personne ne voulait perdre. Pour la phase finale de Top 14, avoir un nouvel état d'esprit est obligatoire. Le club n'a jamais gagné le Bouclier de Brennus, ce n'est pas possible de constater ça. Certains penseront que je suis bête de le dire ouvertement, mais on est l'un des favoris pour gagner ce trophée avec Toulouse.
Avant la finale de Coupe des champions, vous avez parlé à vos joueurs de George Mallory, un alpiniste britannique mort en 1924 près du sommet de l'Everest, sans que l'on sache s'il avait atteint ou non le toit du monde. Il est plus facile de les motiver en racontant ce genre d'histoire ?
C'est un bon stimulus pour les joueurs aujourd'hui. C'est une génération différente de la mienne, intéressée par tous les sports, par plein d'histoires. Les journées d'avant match avec des grands discours dans les vestiaires, que de la parole, c'est fini. Il y a une place pour ça, mais regarder une vidéo, avec de la bonne musique, c'est tellement plus puissant. J'ai appris ça aux Crusaders et je l'utilise comme levier de motivation.
En quoi la bascule entre le titre en Coupe des champions et le Top 14 peut être compliquée ?
Si on avait disputé un barrage, ça aurait été difficile. Ça avait été le cas l'an dernier. Mais on a cette fois eu une semaine de plus de préparation, on a pu récupérer physiquement et mentalement. On va aller à Saint-Sébastien, jouer dans un grand stade, c'est pour ce genre de match qu'on est dans le rugby. J'ai hâte d'y être. Mais en même temps, on repart à zéro. Ce serait une faute de penser autrement. Il ne faut jamais oublier que c'est le travail qui paie.
Après la finale, vous parliez de dynastie à créer...
Pourquoi ne pas essayer d'en créer une ? Je suis un compétiteur. On pourrait se dire : c'est qui ce mec qui pense qu'il peut tout gagner ? Mais si ce n'est pas le cas, pourquoi tu es dans le sport ? J'aimerais marquer le sport. Les joueurs ont réalisé un doublé en Coupe des champions, ils s'en souviendront toute leur vie. Mais ce groupe n'en est qu'au début, il y a beaucoup d'opportunités de gagner des titres devant nous. »
Ronan O'Gara (entraîneur du Stade Rochelais) : « Cette équipe est capable de beaucoup mieux jouer »
Trois semaines après la victoire des Rochelais en Coupe des champions, Ronan O'Gara estime que son groupe peut encore s'améliorer et conquérir un premier titre en Top 14. À condition de ne plus penser au passé.
Yann Sternis, à La Rochelle
La fête est finie chez les doubles champions d'Europe et le visage concentré de Ronan O'Gara est là pour en témoigner. Pendant une demi-heure, depuis le centre d'entraînement du Stade Rochelais, le manager irlandais est revenu sur l'exploit de son équipe en finale de Coupe des champions contre le Leinster (26-27, le 20 mai), l'état d'esprit conquérant de son groupe et s'est projeté sur la phase finale de Top 14, avec une demi-finale à venir, samedi contre l'UBB à Saint-Sébastien.
« Est-ce qu'il a été difficile pour vous de passer à autre chose après la victoire en finale de Coupe des champions contre le Leinster ?
J'ai été un peu dans un autre monde pendant une semaine. Je n'avais pas pris conscience de ce que les joueurs avaient fait. On a vraiment fait la fête du samedi de la victoire jusqu'au jeudi, ça a duré cinq nuits, à la fin, on était tous fatigués. Quand on a repris, ça a été très dur. Mais maintenant, c'est du passé, on est concentrés sur Saint-Sébastien. On entre un peu dans une nouvelle saison avec la phase finale.
Comment expliquez-vous avoir été autant remué par ce titre ?
(Il réfléchit.) Je pense que le contexte m'a donné énormément de satisfaction. Je suis très fier de ce que mes joueurs ont accompli, ce n'était pas du tout facile. On a pourtant très mal défendu sur les essais du Leinster en début de match, c'est une chose sur laquelle on doit vite s'améliorer si on veut gagner un autre titre. Quand j'ai revu le match à la vidéo en prenant des notes, je me suis dit qu'on avait joué très moyennement. Ça a été une victoire bâtie sur notre volonté, notre caractère, notre état d'esprit. Mais notre niveau de rugby a été faible. Avec le staff, on a montré ces images aux joueurs et au début, ils ont été un peu choqués.
Vous pouvez donc faire beaucoup mieux ?
Oui, c'est sûr ! J'espère que ce n'est pas un manque d'humilité (de dire ça), mais on a marqué presque 50 points contre Exeter (47-28, en demi-finales de Coupe des champions). En finale, on en a marqué 27. Et cette équipe est capable de beaucoup mieux jouer. Ce n'est pas que mon avis, je peux vous montrer la vidéo du match, elle dit tout. Si on avait été capables de prendre des meilleures décisions en finale, le score aurait été différent. Quand je regarde mon effectif, je pense qu'il est très difficile de nous arrêter. Ce titre était avant tout une grande victoire mentale, ça va nous servir à l'avenir.
Cet état d'esprit n'était pas là quand vous êtes arrivé dans ce club. Qu'est-ce qui a changé ces quatre dernières saisons ?
Chaque joueur est plus exigeant aujourd'hui. Il y a un plus grand appétit de victoires. J'ai aussi la chance d'avoir de très bons leaders, notamment Romain Sazy et Greg Alldritt. J'ai donné le brassard à Greg parce que pour moi, il incarne le nouveau Stade Rochelais, c'est un joueur de classe mondiale. "Saz" n'a jamais lâché et joue à mon avis son meilleur rugby à 36 ans.
Et il y a dans l'effectif des joueurs qui n'existent nulle part ailleurs et heureusement pour moi, comme Uini (Atonio), Will Skelton, Leps Botia, Tawera Kerr-Barlow, Brice Dulin, Jo Danty... On a ajouté (Antoine) Hastoy, (Ulupano) Seuteni, ça fait beaucoup de gros caractères qui sont à l'aise dans notre environnement. Pour moi, c'est le plus important.
« Le but n'est pas d'être aimé, mais d'être respecté »
Vous avez une bonne connexion avec votre groupe ?
Oui, une super connexion. Mais ce qui me perturbe par exemple, c'est quand j'ai vingt-trois places dans mon groupe pour une finale et que je dois dire à certains qu'ils n'en feront pas partie. La semaine avant la finale de Coupe des champions a été très difficile, parce que je m'attaquais au côté émotionnel des joueurs à qui je disais : "Je n'ai pas de place pour toi." Les joueurs n'aiment pas quand tu leur annonces des mauvaises nouvelles mais te respectent si tu es honnête avec eux. Le but n'est pas d'être aimé, mais d'être respecté.
Vos joueurs disent que vous avez permis au groupe de changer de mentalité...
Je ne suis pas le seul à l'avoir permis. Mais je suis le manager. Si je ne suis pas capable de montrer le chemin, qui l'est ? C'est mon rôle, c'est naturel pour moi, je trouve ça facile. J'ai été un joueur, je sais quelle importance a un coach dans un moment de doute.
« Si je ne suis pas capable de montrer le chemin, qui l'est ? »
Avez-vous toujours eu cette envie de gagner en vous, même enfant ?
Je ne sais pas... Je pense que oui. Au Munster, on était aussi très compétiteurs, personne ne voulait perdre. Pour la phase finale de Top 14, avoir un nouvel état d'esprit est obligatoire. Le club n'a jamais gagné le Bouclier de Brennus, ce n'est pas possible de constater ça. Certains penseront que je suis bête de le dire ouvertement, mais on est l'un des favoris pour gagner ce trophée avec Toulouse.
Avant la finale de Coupe des champions, vous avez parlé à vos joueurs de George Mallory, un alpiniste britannique mort en 1924 près du sommet de l'Everest, sans que l'on sache s'il avait atteint ou non le toit du monde. Il est plus facile de les motiver en racontant ce genre d'histoire ?
C'est un bon stimulus pour les joueurs aujourd'hui. C'est une génération différente de la mienne, intéressée par tous les sports, par plein d'histoires. Les journées d'avant match avec des grands discours dans les vestiaires, que de la parole, c'est fini. Il y a une place pour ça, mais regarder une vidéo, avec de la bonne musique, c'est tellement plus puissant. J'ai appris ça aux Crusaders et je l'utilise comme levier de motivation.
En quoi la bascule entre le titre en Coupe des champions et le Top 14 peut être compliquée ?
Si on avait disputé un barrage, ça aurait été difficile. Ça avait été le cas l'an dernier. Mais on a cette fois eu une semaine de plus de préparation, on a pu récupérer physiquement et mentalement. On va aller à Saint-Sébastien, jouer dans un grand stade, c'est pour ce genre de match qu'on est dans le rugby. J'ai hâte d'y être. Mais en même temps, on repart à zéro. Ce serait une faute de penser autrement. Il ne faut jamais oublier que c'est le travail qui paie.
Après la finale, vous parliez de dynastie à créer...
Pourquoi ne pas essayer d'en créer une ? Je suis un compétiteur. On pourrait se dire : c'est qui ce mec qui pense qu'il peut tout gagner ? Mais si ce n'est pas le cas, pourquoi tu es dans le sport ? J'aimerais marquer le sport. Les joueurs ont réalisé un doublé en Coupe des champions, ils s'en souviendront toute leur vie. Mais ce groupe n'en est qu'au début, il y a beaucoup d'opportunités de gagner des titres devant nous. »
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.rugbyrama.fr/2023/06/06/top-14-antoine-hastoy-la-rochelle-je-ne-vais-pas-changer-parce-quon-parle-differemment-de-moi-11244011.php
Antoine Hastoy (La Rochelle) : "Je ne vais pas changer parce qu'on parle différemment de moi"
Nicolas Augot
Au repos depuis la victoire en finale de Champions Cup à Dublin face au Leinster, l’ouvreur international de La Rochelle, Antoine Hastoy (26 ans), s’apprête à disputer sa première phase finale de Top 14, ce week-end à Saint-Sébastien en Espagne, face à l’Union Bordeaux-Bègles et un certain Matthieu Jalibert.
Que retenez-vous de votre première finale disputée avec La Rochelle ?
La victoire (rires). C’est le plus important (rires). Plus sérieusement, je retiens cette joie collective et ce match assez incroyable par son scénario et donc le caractère de l’équipe qui a su remonter en ayant compté dix-sept points de retard. Il y a une vraie confiance qui émane du groupe et elle s’est vue pendant ce match. Cette confiance en notre plan, en nous, a su nous porter.
C’était une première finale dans un contexte hostile et vous réalisez notamment un 100 % au pied. Qu’en retenez-vous personnellement ?
Il est vrai que le stade était entièrement pour le Leinster, mais des supporters rochelais avaient fait le déplacement et on les entendait, surtout sur la fin. Après, il est certain que mon rôle de buteur devient de plus en plus important dans les matchs de phases finales. Ce n’était pas les coups de pieds les plus difficiles à mettre mais ça reste un 100 % donc c’est intéressant.
Avant de jouer une finale, il est souvent difficile de s’imaginer les émotions que l’on vit…
Je ne vais pas mentir, c’était une émotion particulière en entrant sur le terrain, mais après pendant le match, je ne pensais plus du tout au contexte. J’étais focus sur notre plan. Je ne me suis pas posé de question. J’étais dans ma routine et je suis content d’être resté concentré sur mon match et de ne pas avoir été submergé par l’événement. J’ai senti l’excitation monter toute la semaine. J’avais une boule au ventre d’excitation dès que l’on a commencé à parler du plan de jeu pour cette finale. Je me suis préparé mentalement pour appliquer le plan sans jamais en sortir. Je pense que j’ai réussi à le faire et je n’ai pas été débordé par mes émotions.
Le début de rencontre vous a peut-être permis de balayer rapidement le côté émotionnel de l’événement ?
À 17-0, je n’avais qu’une chose en tête. Il fallait marquer. Je me répétais que si nous parvenions à marquer vite, tout était encore possible. Je me disais qu’il nous restait 68 minutes pour faire la différence. C’est pour cela que nous ne nous sommes pas affolés.
Vous donnez la sensation que les événements coulent sur vous alors que vous avez disputé votre première Champions Cup cette saison et que vous allez jouer votre première phase finale de Top 14. Comment l’expliquez-vous ?
Je ne sais pas. Je pense surtout que je ne montre pas mes émotions. Je pense que tout ce que j’avais fait précédemment à la Section m’apporte beaucoup. J’avais accumulé beaucoup de matchs, beaucoup de temps de jeu et donc beaucoup d’expérience avant d’arriver à La Rochelle. J’avais aussi côtoyé des grands joueurs et des grands coachs donc ça m’a énormément servi. Après, j’avais besoin de jouer ces grands matchs de phases finales mais aussi de vivre les semaines de préparation avant ces grands événements.
Ma rencontre avec "ROG" a aussi été très importante pour moi. J’avais envie de travailler avec lui, de connaître son approche du jeu et des grands matchs. Il m’apporte énormément dans la préparation. Il me pousse beaucoup et j’en avais besoin. Je suis hyper content d’autant plus que les résultats sont là, même s’il reste deux matchs, en tout cas je l’espère, pour aller au bout.
Depuis la victoire de La Rochelle en Champions Cup et avec votre prestation en finale, vous avez pu voir que le débat sur votre présence en équipe de France à la place de Matthieu Jalibert était relancé...
Généralement pendant la saison, je ne lis pas vraiment les articles qui parlent de moi. Je le fais encore moins en ce moment, même si des gens m’en parlent. Ça va trop vite. Sur quelques mois, on peut se retrouver tout en haut, et tant mieux que ça m’arrive actuellement. J’en suis très content car je travaille pour mais je fais aussi très attention car ça peut aller très vite dans l’autre sens. Je reste comme je suis et je ne vais pas changer parce que l’on parle différemment de moi. Je vais continuer à travailler et on verra comme ça se passe, déjà lors de la préparation avec l’équipe de France si j’ai la chance de faire et ensuite pour la Coupe du monde. C’est une saison chargée et excitante avec La Rochelle, donc je me concentre là-dessus.
Vous avez découvert la folie du Vieux-Port à votre retour. Avez-vous eu un choc ?
C’était incroyable. J’en ai encore des frissons quand j’en parle. Il faut le vivre pour ressentir ce que c’est. J’avais bien sûr regardé le retour des Rochelais après le titre remporté à Marseille donc je pensais bien que ça serait fou mais je ne m’attendais pas à ça non plus. C’était vraiment dingue. On ressent toute une ville qui pousse derrière ce club, cette équipe. C’est magnifique.
Avec l’envie de retourner sur le Vieux-Port le 18 juin...
C’est l’objectif en tout cas. Ça serait beau d’offrir un premier Brennus au club et à ce public incroyable. Mais, on se concentre déjà sur notre demi-finale. On ne veut pas se tromper d’objectif et nous retrouver sur notre canapé pour regarder la finale.
Vous avez eu du temps pour préparer cette demi-finale. Comment cela s’est-il déroulé depuis votre retour de Dublin ?
On s’est bien remis au travail le jeudi après la finale, même si ça a été de manière progressive car il ne faut pas faire n’importe quoi. Il fallait faire attention, mais nous avons repris fort, avec des entraînements à haute intensité dès le lendemain de la victoire contre le Stade français. On se prépare bien pour cette demi-finale en ayant la chance d’avoir une semaine supplémentaire en attendant de connaître notre adversaire.
Nous avons beaucoup travaillé sur notre jeu pour aborder au mieux cette phase finale. Ça s’est passé dans une superbe ambiance avec cette dernière victoire face au Stade français alors qu’aucun joueur de la finale n’était sur la pelouse. Il était important de l’emporter pour l’état d’esprit avec une équipe composée de nombreux jeunes du centre de formation. Cela nous a permis de rester dans une très bonne dynamique.
Connaissez-vous le stade de Saint-Sébastien ?
J’ai déjà vu des matchs là-bas avec ma famille. Il me semble que j’ai vu deux matchs du Biarritz olympique en Coupe d’Europe à Anoeta et je me souviens d’une ambiance assez folle. Mais c’était dans l’ancien stade. Maintenant, j’ai des amis qui sont allés voir jouer la Real Sociedad et ils m’ont parlé aussi de l’ambiance. J’ai aussi discuté avec mes anciens partenaires de Pau qui ont joué là-bas face à l’Aviron cette saison et ils m’ont dit que c’était fou. Pour les demi-finales, il est certain que l’ambiance va être incroyable car l’atmosphère est toujours particulière lors des matchs couperets.
Avec une partie de votre famille qui vit à Biarritz, vous allez presque jouer à domicile...
(Rires) Tout est organisé, même pour ma famille qui vit à Pau. J’avais déjà toute ma famille présente à Dublin, tout comme à Bordeaux pour la demi-finale contre Exeter. J’ai la chance d’avoir une famille qui me suit beaucoup.
Antoine Hastoy (La Rochelle) : "Je ne vais pas changer parce qu'on parle différemment de moi"
Nicolas Augot
Au repos depuis la victoire en finale de Champions Cup à Dublin face au Leinster, l’ouvreur international de La Rochelle, Antoine Hastoy (26 ans), s’apprête à disputer sa première phase finale de Top 14, ce week-end à Saint-Sébastien en Espagne, face à l’Union Bordeaux-Bègles et un certain Matthieu Jalibert.
Que retenez-vous de votre première finale disputée avec La Rochelle ?
La victoire (rires). C’est le plus important (rires). Plus sérieusement, je retiens cette joie collective et ce match assez incroyable par son scénario et donc le caractère de l’équipe qui a su remonter en ayant compté dix-sept points de retard. Il y a une vraie confiance qui émane du groupe et elle s’est vue pendant ce match. Cette confiance en notre plan, en nous, a su nous porter.
C’était une première finale dans un contexte hostile et vous réalisez notamment un 100 % au pied. Qu’en retenez-vous personnellement ?
Il est vrai que le stade était entièrement pour le Leinster, mais des supporters rochelais avaient fait le déplacement et on les entendait, surtout sur la fin. Après, il est certain que mon rôle de buteur devient de plus en plus important dans les matchs de phases finales. Ce n’était pas les coups de pieds les plus difficiles à mettre mais ça reste un 100 % donc c’est intéressant.
Avant de jouer une finale, il est souvent difficile de s’imaginer les émotions que l’on vit…
Je ne vais pas mentir, c’était une émotion particulière en entrant sur le terrain, mais après pendant le match, je ne pensais plus du tout au contexte. J’étais focus sur notre plan. Je ne me suis pas posé de question. J’étais dans ma routine et je suis content d’être resté concentré sur mon match et de ne pas avoir été submergé par l’événement. J’ai senti l’excitation monter toute la semaine. J’avais une boule au ventre d’excitation dès que l’on a commencé à parler du plan de jeu pour cette finale. Je me suis préparé mentalement pour appliquer le plan sans jamais en sortir. Je pense que j’ai réussi à le faire et je n’ai pas été débordé par mes émotions.
Le début de rencontre vous a peut-être permis de balayer rapidement le côté émotionnel de l’événement ?
À 17-0, je n’avais qu’une chose en tête. Il fallait marquer. Je me répétais que si nous parvenions à marquer vite, tout était encore possible. Je me disais qu’il nous restait 68 minutes pour faire la différence. C’est pour cela que nous ne nous sommes pas affolés.
Vous donnez la sensation que les événements coulent sur vous alors que vous avez disputé votre première Champions Cup cette saison et que vous allez jouer votre première phase finale de Top 14. Comment l’expliquez-vous ?
Je ne sais pas. Je pense surtout que je ne montre pas mes émotions. Je pense que tout ce que j’avais fait précédemment à la Section m’apporte beaucoup. J’avais accumulé beaucoup de matchs, beaucoup de temps de jeu et donc beaucoup d’expérience avant d’arriver à La Rochelle. J’avais aussi côtoyé des grands joueurs et des grands coachs donc ça m’a énormément servi. Après, j’avais besoin de jouer ces grands matchs de phases finales mais aussi de vivre les semaines de préparation avant ces grands événements.
Ma rencontre avec "ROG" a aussi été très importante pour moi. J’avais envie de travailler avec lui, de connaître son approche du jeu et des grands matchs. Il m’apporte énormément dans la préparation. Il me pousse beaucoup et j’en avais besoin. Je suis hyper content d’autant plus que les résultats sont là, même s’il reste deux matchs, en tout cas je l’espère, pour aller au bout.
Depuis la victoire de La Rochelle en Champions Cup et avec votre prestation en finale, vous avez pu voir que le débat sur votre présence en équipe de France à la place de Matthieu Jalibert était relancé...
Généralement pendant la saison, je ne lis pas vraiment les articles qui parlent de moi. Je le fais encore moins en ce moment, même si des gens m’en parlent. Ça va trop vite. Sur quelques mois, on peut se retrouver tout en haut, et tant mieux que ça m’arrive actuellement. J’en suis très content car je travaille pour mais je fais aussi très attention car ça peut aller très vite dans l’autre sens. Je reste comme je suis et je ne vais pas changer parce que l’on parle différemment de moi. Je vais continuer à travailler et on verra comme ça se passe, déjà lors de la préparation avec l’équipe de France si j’ai la chance de faire et ensuite pour la Coupe du monde. C’est une saison chargée et excitante avec La Rochelle, donc je me concentre là-dessus.
Vous avez découvert la folie du Vieux-Port à votre retour. Avez-vous eu un choc ?
C’était incroyable. J’en ai encore des frissons quand j’en parle. Il faut le vivre pour ressentir ce que c’est. J’avais bien sûr regardé le retour des Rochelais après le titre remporté à Marseille donc je pensais bien que ça serait fou mais je ne m’attendais pas à ça non plus. C’était vraiment dingue. On ressent toute une ville qui pousse derrière ce club, cette équipe. C’est magnifique.
Avec l’envie de retourner sur le Vieux-Port le 18 juin...
C’est l’objectif en tout cas. Ça serait beau d’offrir un premier Brennus au club et à ce public incroyable. Mais, on se concentre déjà sur notre demi-finale. On ne veut pas se tromper d’objectif et nous retrouver sur notre canapé pour regarder la finale.
Vous avez eu du temps pour préparer cette demi-finale. Comment cela s’est-il déroulé depuis votre retour de Dublin ?
On s’est bien remis au travail le jeudi après la finale, même si ça a été de manière progressive car il ne faut pas faire n’importe quoi. Il fallait faire attention, mais nous avons repris fort, avec des entraînements à haute intensité dès le lendemain de la victoire contre le Stade français. On se prépare bien pour cette demi-finale en ayant la chance d’avoir une semaine supplémentaire en attendant de connaître notre adversaire.
Nous avons beaucoup travaillé sur notre jeu pour aborder au mieux cette phase finale. Ça s’est passé dans une superbe ambiance avec cette dernière victoire face au Stade français alors qu’aucun joueur de la finale n’était sur la pelouse. Il était important de l’emporter pour l’état d’esprit avec une équipe composée de nombreux jeunes du centre de formation. Cela nous a permis de rester dans une très bonne dynamique.
Connaissez-vous le stade de Saint-Sébastien ?
J’ai déjà vu des matchs là-bas avec ma famille. Il me semble que j’ai vu deux matchs du Biarritz olympique en Coupe d’Europe à Anoeta et je me souviens d’une ambiance assez folle. Mais c’était dans l’ancien stade. Maintenant, j’ai des amis qui sont allés voir jouer la Real Sociedad et ils m’ont parlé aussi de l’ambiance. J’ai aussi discuté avec mes anciens partenaires de Pau qui ont joué là-bas face à l’Aviron cette saison et ils m’ont dit que c’était fou. Pour les demi-finales, il est certain que l’ambiance va être incroyable car l’atmosphère est toujours particulière lors des matchs couperets.
Avec une partie de votre famille qui vit à Biarritz, vous allez presque jouer à domicile...
(Rires) Tout est organisé, même pour ma famille qui vit à Pau. J’avais déjà toute ma famille présente à Dublin, tout comme à Bordeaux pour la demi-finale contre Exeter. J’ai la chance d’avoir une famille qui me suit beaucoup.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.rugbyrama.fr/2023/06/07/le-stade-rochelais-est-au-complet-et-pare-pour-le-sprint-final-11246706.php
Le Stade rochelais est au complet et paré pour le sprint final !
Par Romain Asselin
Privé l’an passé de tauliers, le staff rochelais a cette fois le choix du roi pour composer son meilleur groupe à l’heure des phases finales.
Une infirmerie quasiment vide après trente-quatre rencontres et à deux marches d’un retentissant doublé ! Non, vous ne rêvez pas. C’est un fait qui, décortiqué, en dit long sur l’efficience du staff médical du double champion d’Europe. Déjà relativement peu fournie au printemps 2022 - à cela près que La Rochelle avait dû batailler sans Victor Vito ni Tawera Kerr-Barlow dès la finale de Champions Cup - la liste des blessés maritimes est encore bien davantage réduite à peau de chagrin dans la dernière ligne droite de cette saison où Ronan O’Gara et ses hommes veulent tout rafler.
Si Tanga-Mangene a subi une torsion à une cheville lors de la récente réception du Stade français, Thomas (mollet) et Haddad (cheville) peaufinent leur reprise et tout le reste des troupes est bel et bien opérationnel pour partir à l’abordage du Brennus. À commencer par les vingt-trois alignés en finale de Champions Cup, le 20 mai. Dont certains - Atonio (genou), Botia (doigt), Seuteni (épaule) et Skelton (genou) - ont mis à profit les deux précédentes semaines sans match pour soigner les pépins de Dublin. Quand, dans le même temps, Colombe a reçu le feu vert du neurologue pour postuler à Saint-Sébastien, suite à la commotion subie face au Leinster et dont le pilier raconte les coulisses dans un entretien à retrouver sur Rugbyrama.fr.
Frais comme des gardons
Quand bien même certains poussent fort pour en être, c’est un secret de polichinelle, le groupe de vingt-trois amené à fouler la pelouse d’Anoeta sera le même qu’à l’Aviva Stadium. À moins que le staff ne casse son désormais traditionnel 6-2 sur le banc pour y greffer un trois-quarts comme l’étincelant Hugo Reus. Quoi qu’il en soit, qu’importe la débauche d’énergie pour reverser le Leinster, c’est une équipe bien moins essoufflée que l’an passé qui part à la conquête du doublé. Jugez plutôt. Capitaine Alldritt ? Cinq titularisations sur les dix derniers matchs de la Rochelle depuis la fin du Tournoi des 6 Nations. Bourgarit ? Six cents minutes de moins au compteur, au même stade de la saison ! Pour ne citer qu’eux…
Le Stade rochelais est au complet et paré pour le sprint final !
Par Romain Asselin
Privé l’an passé de tauliers, le staff rochelais a cette fois le choix du roi pour composer son meilleur groupe à l’heure des phases finales.
Une infirmerie quasiment vide après trente-quatre rencontres et à deux marches d’un retentissant doublé ! Non, vous ne rêvez pas. C’est un fait qui, décortiqué, en dit long sur l’efficience du staff médical du double champion d’Europe. Déjà relativement peu fournie au printemps 2022 - à cela près que La Rochelle avait dû batailler sans Victor Vito ni Tawera Kerr-Barlow dès la finale de Champions Cup - la liste des blessés maritimes est encore bien davantage réduite à peau de chagrin dans la dernière ligne droite de cette saison où Ronan O’Gara et ses hommes veulent tout rafler.
Si Tanga-Mangene a subi une torsion à une cheville lors de la récente réception du Stade français, Thomas (mollet) et Haddad (cheville) peaufinent leur reprise et tout le reste des troupes est bel et bien opérationnel pour partir à l’abordage du Brennus. À commencer par les vingt-trois alignés en finale de Champions Cup, le 20 mai. Dont certains - Atonio (genou), Botia (doigt), Seuteni (épaule) et Skelton (genou) - ont mis à profit les deux précédentes semaines sans match pour soigner les pépins de Dublin. Quand, dans le même temps, Colombe a reçu le feu vert du neurologue pour postuler à Saint-Sébastien, suite à la commotion subie face au Leinster et dont le pilier raconte les coulisses dans un entretien à retrouver sur Rugbyrama.fr.
Frais comme des gardons
Quand bien même certains poussent fort pour en être, c’est un secret de polichinelle, le groupe de vingt-trois amené à fouler la pelouse d’Anoeta sera le même qu’à l’Aviva Stadium. À moins que le staff ne casse son désormais traditionnel 6-2 sur le banc pour y greffer un trois-quarts comme l’étincelant Hugo Reus. Quoi qu’il en soit, qu’importe la débauche d’énergie pour reverser le Leinster, c’est une équipe bien moins essoufflée que l’an passé qui part à la conquête du doublé. Jugez plutôt. Capitaine Alldritt ? Cinq titularisations sur les dix derniers matchs de la Rochelle depuis la fin du Tournoi des 6 Nations. Bourgarit ? Six cents minutes de moins au compteur, au même stade de la saison ! Pour ne citer qu’eux…
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Oui parlons du SR…
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Et pourquoi ne pourrions-nous pas vivre le même scénario que notre demie 2021 face au ST ? Une équipe domine, mais finalement, Seuteni prend un rouge, et voit son équipe perdre
On va attendre de voir pour Ben, et de voir les compos, mais un fait de jeu est vite arrivé et peut tout changer
On va attendre de voir pour Ben, et de voir les compos, mais un fait de jeu est vite arrivé et peut tout changer
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Switch a écrit:Et pourquoi ne pourrions-nous pas vivre le même scénario que notre demie 2021 face au ST ? Une équipe domine, mais finalement, Seuteni prend un rouge, et voit son équipe perdre
On va attendre de voir pour Ben, et de voir les compos, mais un fait de jeu est vite arrivé et peut tout changer
Un match ne se perd qu'après la 80e minutes, parfois un peu plus il y a la réalité sur le papier et la réalité du match, si les deux devaient coïncider à chaque fois, ça se saurait
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
On fait une O'gara, ou la légende du gant magique de Kerr-Barlow, une habitude Rochelaise du bluff à la con, anciennement appelé Colazette
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
"Ramenez le bouclier à la maison" : les supporters de l'UBB à l'entraînement ouvert au public
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/ramenez-le-bouclier-a-la-maison-les-supporters-de-l-ubb-a-l-entrainement-ouvert-au-public-5665053
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/ramenez-le-bouclier-a-la-maison-les-supporters-de-l-ubb-a-l-entrainement-ouvert-au-public-5665053
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Willis et Oghre, les pigistes anglais renvoient l’ascenseur
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-willis-et-oghre-les-pigistes-anglais-renvoient-l-ascenseur-15481024.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-willis-et-oghre-les-pigistes-anglais-renvoient-l-ascenseur-15481024.php
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
On fait une O'gara, ou la légende du gant magique de Kerr-Barlow, une habitude Rochelaise du bluff à la con, anciennement appelé Colazette
On va attendre mais pour moi si il n'y a pas de douleur je pense que ben ça jouer (sur le banc)
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
On fait une O'gara, ou la légende du gant magique de Kerr-Barlow, une habitude Rochelaise du bluff à la con, anciennement appelé Colazette
On va attendre mais pour moi si il n'y a pas de douleur je pense que ben ça jouer (sur le banc)
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
On fait une O'gara, ou la légende du gant magique de Kerr-Barlow, une habitude Rochelaise du bluff à la con, anciennement appelé Colazette
On va attendre mais pour moi si il n'y a pas de douleur je pense que ben ça jouer (sur le banc)
Ce serait aussi énorme que Big Ben mais je reste hyper dubitatif, la fracture est un peu jeune quand même...
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» Prolongations, Signatures, Départs pour 2009/2010 ???
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