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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Tameifuna sera-t-il apte pour la demi-finale de Top 14 ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-tameifuna-sera-t-il-apte-pour-la-demi-finale-de-top-14-15477535.php
Ça bluffé j'ai l'impression
On fait une O'gara, ou la légende du gant magique de Kerr-Barlow, une habitude Rochelaise du bluff à la con, anciennement appelé Colazette
On va attendre mais pour moi si il n'y a pas de douleur je pense que ben ça jouer (sur le banc)
Ce serait aussi énorme que Big Ben mais je reste hyper dubitatif, la fracture est un peu jeune quand même...
Scalp- Team modo
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Date d'inscription : 11/09/2018
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/avant-stade-rochelais-ubb-ronan-o-gara-milite-pour-la-connexion-au-reseau-familial-15468433.php
Avant Stade Rochelais – UBB : Ronan O’Gara milite pour la connexion au réseau familial
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Publié le 07/06/2023 à 16h32
Le manager des champions d’Europe, qualifiés pour la demi-finale de Top 14 face à l’UBB, ce samedi (17 heures), ne jure que par l’importance de soigner l’environnement des Maritimes, dont leurs proches, mais aussi les liens entre eux
Quand un drôle de numéro à rallonge est apparu sur leurs téléphones, les parents de Jules Favre ont cru à un canular, voire à un démarchage. Un peu plus, donc, et ils ne répondaient pas au manager de leur fils, Ronan O’Gara, dont le portable est toujours « domicilié » en Irlande et qui tenait à les inviter au 100e match du centre sous le maillot rochelais. Mais le 31 mars, venus du Jura, ils étaient bien présents à La Rochelle, derrière la porte de la salle de réunion, attendant le signal de « ROG » pour assister à la remise du maillot de Centurion à Jules Favre. Le lendemain, ils applaudissaient le succès face à Gloucester en 8es de finale de Champions Cup.
L’épisode n’a rien d’isolé. Les parents d’Hugo Reus ont eux aussi été invités personnellement par le technicien à la veille du tout premier match de l’ouvreur de 19 ans avec les pros, toujours en mars, quand la famille de Romain Sazy était présente fin mai avant le dernier match de la saison à Deflandre, même si le futur retraité maritime n’était pas de l’entraînement du capitaine.
En vacances chez Botia ?
« C’est une superbe idée qui permet de casser la routine, le cercle fermé. Pour les familles, ça doit être magique de voir l’envers du décor. C’est plutôt bien fait, ça ne coûte rien, ça crée des émotions et des souvenirs, pourquoi s’en priver ? Ça renforce le lien entre le joueur et le club », valide le doyen des Maritimes. Le concernant, « c’était une surprise, je n’étais pas au courant. J’étais très content que ma famille vienne, le petit a passé des moments énormes, les joueurs ont joué avec lui. Qu’est-ce qu’il y a de plus beau pour un gamin de 4 ans ? Le club a fait des photos, c’était magique. Ça m’a beaucoup touché. Vraiment… »
« Quand je suis arrivé, le staff mangeait d’un côté, les joueurs de l’autre. J’étais choqué »
Cela doit beaucoup à Ronan O’Gara qui, s’il est en train d’imprimer sa patte de technicien sur le rugby rochelais et européen, développe aussi à fond les connexions au sein du club, entre toutes les entités impliquées par les résultats de l’équipe première. Marqué par son passage aux Crusaders de Christchurch et par le cadre mis en place autour du staff de Scott Robertson, qui a renforcé ses convictions forgées au Munster, il ne jure que par la famille. Allant au-delà d’un mot devenu creux – comme les fameuses valeurs – à force d’être utilisé à toutes les sauces rugbystiques.
« C’est facile d’avoir un groupe, une équipe, mais pour moi l’environnement est la clé de tout, nous répète-t-il. Quand je suis arrivé, le staff mangeait d’un côté, les joueurs de l’autre. J’étais choqué. C’est l’inverse de ma culture, de ma vision des choses. J’ai toujours dit aux joueurs que j’avais deux familles, la vraie et celle du rugby. Vingt-cinq ans après la fin de ma carrière, je suis toujours très proche de ceux avec qui j’ai joué. Si le lien est profond, tu le gardes toute ta vie. Moi, dans cinq ans, j’aimerais passer mes vacances aux Fidji avec « Leps » (Levani Botia). C’est pour cela que je suis dans le rugby. Peut-être qu’il voit les choses différemment (rires), mais ce n’est pas juste un joueur pour moi, c’est quelqu’un que j’adore et dont je prends soin. »
« Il y a tout ici »
« C’est très important pour lui et pour nous tous, confirme Robert Mohr, le directeur sportif. Il faut créer une atmosphère au-delà du contrat de travail, c’est très important pour être performant. Ronan le dit souvent, ce n’est pas un job mais une passion. Et quand on parle de passion, il faut intégrer tout l’entourage. Ce n’est pas toujours évident, mais le symbole est très fort, je pense. » « Regardez ma femme, on a cinq enfants, ils sont ici pour moi, reprend O’Gara. S’ils ne sont pas contents, ça ne marche pas, je dois partir. C’est la même chose pour les autres, qui ne sont pas tous célibataires. C’est une vie horrible si les familles ne sont pas heureuses. »
« On aura des temps faibles. Quand ça arrivera, ce sera important de rester soudés »
Elles l’étaient toutes le 20 mai, parties prenantes des célébrations sur la pelouse de l’Aviva Stadium à Dublin, après le succès rochelais face au Leinster en finale de Champions Cup. On a ainsi vu le fils de Botia faire un bout de tour d’honneur avec lui, la mère et l’un des frères de « ROG » savourer en sa compagnie. De quoi renforcer encore un groupe déjà extrêmement soudé. « Je ne joue pas avec des copains mais avec des frères », disait ainsi Sazy en Irlande. « Passer quatre jours à faire la fête, même si on a un match… C’est la famille, des amis, des frères, c’est vraiment quelque chose qui est propre au Stade Rochelais », ajoutait Reus six jours plus tard.
Bon, si tous les clubs qui gagnent sont amenés à ressentir cela, La Rochelle peut en revanche le partager avec des dizaines de milliers de supporteurs sur son Vieux Port. « On est hyper fiers de représenter cette ville, souligne Ronan O’Gara. La plus grande raison pour laquelle j’ai signé ici, c’est quand je suis venu avec le Racing et que j’ai vu ce public. Les standards sur le terrain n’étaient pas là, mais le public oui. C’était à moi d’élever le niveau sur le terrain pour le mélanger avec la ferveur des supporteurs. Il y a tout ici. » Notamment des trophées, désormais. Mais l’Irlandais ne s’y trompe pas et sait que cela demande de l’entretien : « Il y a une vraie connexion entre l’équipe et le public. Tout se passe bien en ce moment mais, comme tous les clubs dans tous les sports, on aura des temps faibles. Quand ça arrivera, ce sera important de rester soudés, de faire des choses ensemble. »
Avant Stade Rochelais – UBB : Ronan O’Gara milite pour la connexion au réseau familial
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Publié le 07/06/2023 à 16h32
Le manager des champions d’Europe, qualifiés pour la demi-finale de Top 14 face à l’UBB, ce samedi (17 heures), ne jure que par l’importance de soigner l’environnement des Maritimes, dont leurs proches, mais aussi les liens entre eux
Quand un drôle de numéro à rallonge est apparu sur leurs téléphones, les parents de Jules Favre ont cru à un canular, voire à un démarchage. Un peu plus, donc, et ils ne répondaient pas au manager de leur fils, Ronan O’Gara, dont le portable est toujours « domicilié » en Irlande et qui tenait à les inviter au 100e match du centre sous le maillot rochelais. Mais le 31 mars, venus du Jura, ils étaient bien présents à La Rochelle, derrière la porte de la salle de réunion, attendant le signal de « ROG » pour assister à la remise du maillot de Centurion à Jules Favre. Le lendemain, ils applaudissaient le succès face à Gloucester en 8es de finale de Champions Cup.
L’épisode n’a rien d’isolé. Les parents d’Hugo Reus ont eux aussi été invités personnellement par le technicien à la veille du tout premier match de l’ouvreur de 19 ans avec les pros, toujours en mars, quand la famille de Romain Sazy était présente fin mai avant le dernier match de la saison à Deflandre, même si le futur retraité maritime n’était pas de l’entraînement du capitaine.
En vacances chez Botia ?
« C’est une superbe idée qui permet de casser la routine, le cercle fermé. Pour les familles, ça doit être magique de voir l’envers du décor. C’est plutôt bien fait, ça ne coûte rien, ça crée des émotions et des souvenirs, pourquoi s’en priver ? Ça renforce le lien entre le joueur et le club », valide le doyen des Maritimes. Le concernant, « c’était une surprise, je n’étais pas au courant. J’étais très content que ma famille vienne, le petit a passé des moments énormes, les joueurs ont joué avec lui. Qu’est-ce qu’il y a de plus beau pour un gamin de 4 ans ? Le club a fait des photos, c’était magique. Ça m’a beaucoup touché. Vraiment… »
« Quand je suis arrivé, le staff mangeait d’un côté, les joueurs de l’autre. J’étais choqué »
Cela doit beaucoup à Ronan O’Gara qui, s’il est en train d’imprimer sa patte de technicien sur le rugby rochelais et européen, développe aussi à fond les connexions au sein du club, entre toutes les entités impliquées par les résultats de l’équipe première. Marqué par son passage aux Crusaders de Christchurch et par le cadre mis en place autour du staff de Scott Robertson, qui a renforcé ses convictions forgées au Munster, il ne jure que par la famille. Allant au-delà d’un mot devenu creux – comme les fameuses valeurs – à force d’être utilisé à toutes les sauces rugbystiques.
« C’est facile d’avoir un groupe, une équipe, mais pour moi l’environnement est la clé de tout, nous répète-t-il. Quand je suis arrivé, le staff mangeait d’un côté, les joueurs de l’autre. J’étais choqué. C’est l’inverse de ma culture, de ma vision des choses. J’ai toujours dit aux joueurs que j’avais deux familles, la vraie et celle du rugby. Vingt-cinq ans après la fin de ma carrière, je suis toujours très proche de ceux avec qui j’ai joué. Si le lien est profond, tu le gardes toute ta vie. Moi, dans cinq ans, j’aimerais passer mes vacances aux Fidji avec « Leps » (Levani Botia). C’est pour cela que je suis dans le rugby. Peut-être qu’il voit les choses différemment (rires), mais ce n’est pas juste un joueur pour moi, c’est quelqu’un que j’adore et dont je prends soin. »
« Il y a tout ici »
« C’est très important pour lui et pour nous tous, confirme Robert Mohr, le directeur sportif. Il faut créer une atmosphère au-delà du contrat de travail, c’est très important pour être performant. Ronan le dit souvent, ce n’est pas un job mais une passion. Et quand on parle de passion, il faut intégrer tout l’entourage. Ce n’est pas toujours évident, mais le symbole est très fort, je pense. » « Regardez ma femme, on a cinq enfants, ils sont ici pour moi, reprend O’Gara. S’ils ne sont pas contents, ça ne marche pas, je dois partir. C’est la même chose pour les autres, qui ne sont pas tous célibataires. C’est une vie horrible si les familles ne sont pas heureuses. »
« On aura des temps faibles. Quand ça arrivera, ce sera important de rester soudés »
Elles l’étaient toutes le 20 mai, parties prenantes des célébrations sur la pelouse de l’Aviva Stadium à Dublin, après le succès rochelais face au Leinster en finale de Champions Cup. On a ainsi vu le fils de Botia faire un bout de tour d’honneur avec lui, la mère et l’un des frères de « ROG » savourer en sa compagnie. De quoi renforcer encore un groupe déjà extrêmement soudé. « Je ne joue pas avec des copains mais avec des frères », disait ainsi Sazy en Irlande. « Passer quatre jours à faire la fête, même si on a un match… C’est la famille, des amis, des frères, c’est vraiment quelque chose qui est propre au Stade Rochelais », ajoutait Reus six jours plus tard.
Bon, si tous les clubs qui gagnent sont amenés à ressentir cela, La Rochelle peut en revanche le partager avec des dizaines de milliers de supporteurs sur son Vieux Port. « On est hyper fiers de représenter cette ville, souligne Ronan O’Gara. La plus grande raison pour laquelle j’ai signé ici, c’est quand je suis venu avec le Racing et que j’ai vu ce public. Les standards sur le terrain n’étaient pas là, mais le public oui. C’était à moi d’élever le niveau sur le terrain pour le mélanger avec la ferveur des supporteurs. Il y a tout ici. » Notamment des trophées, désormais. Mais l’Irlandais ne s’y trompe pas et sait que cela demande de l’entretien : « Il y a une vraie connexion entre l’équipe et le public. Tout se passe bien en ce moment mais, comme tous les clubs dans tous les sports, on aura des temps faibles. Quand ça arrivera, ce sera important de rester soudés, de faire des choses ensemble. »
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Scalp- Team modo
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.lerugbynistere.fr/news/phases-finales-pourquoi-bordeaux-pourrait-rentrer-dans-lhistoire-du-top-14-0706231528.php
Ca y est c'est l'heure de la pommade chez les saucisses
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
sudiste a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/phases-finales-pourquoi-bordeaux-pourrait-rentrer-dans-lhistoire-du-top-14-0706231528.php
Ca y est c'est l'heure de la pommade chez les saucisses
Mais le naturel est vite revenu au galop quand ils disent que "LR à battu l'UBB sans forcer "...
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-willis-et-oghre-les-pigistes-anglais-renvoient-l-ascenseur-15481024.php
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Willis et Oghre, les pigistes anglais renvoient l’ascenseur
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Publié le 07/06/2023 à 16h19
Mis à jour le 07/06/2023 à 17h52
Recrutés chez les Wasps suite à la liquidation du club anglais, le troisième ligne Tom Willis et le talonneur Gabriel Oghre pèsent de tout leur poids à l’UBB, avant de rentrer en Angleterre la saison prochaine
Conscients de la chance que leur a donnée l’Union Bordeaux-Bègles dans un moment compliqué de leur carrière, Tom Willis (24 ans) et Gabriel Oghre (24 ans) ont envie de rendre la pareille. Et jusqu’ici, ils le font plutôt bien. Les deux Anglais se sont encore illustrés en barrage à Lyon (25-32) dimanche. Titulaire indiscutable au centre de la troisième ligne, le premier a fait preuve de son abattage habituel. Entré en jeu au poste de talonneur, le second a apporté toute son explosivité et a délivré une superbe passe sautée sur l’essai de Diaby.
« Ce sont deux joueurs qui ont apporté à un vrai plus à l’équipe, confie le président Laurent Marti. Ils sont bons sur le terrain, ils ont un état d’esprit exceptionnel. Ils amènent beaucoup d’engagement et de volonté. Quand les joueurs installés voient débarquer des joueurs qui ne touchaient plus leur salaire, et qu’ils voient leur implication, ça booste tout le monde ».
Atouts de poids
Recrutés chez les Wasps en novembre dernier suite à la liquidation du club anglais, Tom Willis a été engagé par le club girondin comme joueur supplémentaire jusqu’à la fin de la saison. « Quand tu perds ton job, tu penses aux factures à payer le mois suivant, confiait-il à « Sud Ouest » à son arrivée. Tu sais que tu dois trouver autre chose rapidement. C’était une période assez stressante. J’ai eu de la chance de rebondir assez vite à l’UBB ». Il s’y est d’ailleurs de suite imposé puisqu’il totalise 16 matchs (12 titularisations, 2 essais) depuis son arrivée.
« Ce sont deux joueurs qui ont apporté à un vrai plus à l’équipe » (L. Marti)
Deux mois plus tard, il a été rejoint par Gabriel Oghre, son coéquipier chez les Wasps, recruté par l’UBB en tant que joker médical de Pablo Dimcheff. « Il y a eu un ou deux mois où j’étais quelque peu perdu, sans savoir où je pouvais aller, déclarait-il à Rugbyrama. Je m’entraînais seul, je n’étais pas payé… Je suis si reconnaissant que l’UBB m’ait tendu la main ». Contrairement à Willis, Oghre a dû patienter avant de jouer avec son nouveau club. Il n’a pas pu être aligné en Champions Cup, ayant déjà joué un match européen avec Leicester où il était prêté par les Wasps. Barré par Lamothe et Maynadier sur le poste, il a aussi eu besoin de temps pour s’adapter à un championnat plus exigeant physiquement que la Premiership. Mais depuis ses débuts sur le terrain du Stade Français, il compte 8 matchs (3 titularisations) et se montre efficace sur ses entrées en jeu.
Avant les adieux
Les deux Anglais sont bien décidés à prolonger l’aventure le plus loin possible avec l’UBB avant de rentrer au pays. Au grand regret du club girondin, Tom Willis rejoindra les Saracens. « Quand il est arrivé chez nous, on a de suite compris qu’on ne pourrait pas le garder, regrette Laurent Marti. Je lui ai proposé un an et demi de contrat mais il a refusé car il avait déjà signé en Angleterre où il voulait retourner pour avoir une chance de porter le maillot de sa sélection ». Quant à Gabriel Oghre, ne bénéficiant pas non plus du statut de Jiff, le club girondin n’avait pas la place de le conserver dans son effectif avec quatre talonneurs la saison prochaine (Lamothe, Sa, Latterrade, Maynadier).
En attendant, l’UBB pourra compter sur eux face à La Rochelle samedi à Saint-Sébastien. Pour franchir le cap des demies et tenter de repousser l’heure des adieux.
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Willis et Oghre, les pigistes anglais renvoient l’ascenseur
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Publié le 07/06/2023 à 16h19
Mis à jour le 07/06/2023 à 17h52
Recrutés chez les Wasps suite à la liquidation du club anglais, le troisième ligne Tom Willis et le talonneur Gabriel Oghre pèsent de tout leur poids à l’UBB, avant de rentrer en Angleterre la saison prochaine
Conscients de la chance que leur a donnée l’Union Bordeaux-Bègles dans un moment compliqué de leur carrière, Tom Willis (24 ans) et Gabriel Oghre (24 ans) ont envie de rendre la pareille. Et jusqu’ici, ils le font plutôt bien. Les deux Anglais se sont encore illustrés en barrage à Lyon (25-32) dimanche. Titulaire indiscutable au centre de la troisième ligne, le premier a fait preuve de son abattage habituel. Entré en jeu au poste de talonneur, le second a apporté toute son explosivité et a délivré une superbe passe sautée sur l’essai de Diaby.
« Ce sont deux joueurs qui ont apporté à un vrai plus à l’équipe, confie le président Laurent Marti. Ils sont bons sur le terrain, ils ont un état d’esprit exceptionnel. Ils amènent beaucoup d’engagement et de volonté. Quand les joueurs installés voient débarquer des joueurs qui ne touchaient plus leur salaire, et qu’ils voient leur implication, ça booste tout le monde ».
Atouts de poids
Recrutés chez les Wasps en novembre dernier suite à la liquidation du club anglais, Tom Willis a été engagé par le club girondin comme joueur supplémentaire jusqu’à la fin de la saison. « Quand tu perds ton job, tu penses aux factures à payer le mois suivant, confiait-il à « Sud Ouest » à son arrivée. Tu sais que tu dois trouver autre chose rapidement. C’était une période assez stressante. J’ai eu de la chance de rebondir assez vite à l’UBB ». Il s’y est d’ailleurs de suite imposé puisqu’il totalise 16 matchs (12 titularisations, 2 essais) depuis son arrivée.
« Ce sont deux joueurs qui ont apporté à un vrai plus à l’équipe » (L. Marti)
Deux mois plus tard, il a été rejoint par Gabriel Oghre, son coéquipier chez les Wasps, recruté par l’UBB en tant que joker médical de Pablo Dimcheff. « Il y a eu un ou deux mois où j’étais quelque peu perdu, sans savoir où je pouvais aller, déclarait-il à Rugbyrama. Je m’entraînais seul, je n’étais pas payé… Je suis si reconnaissant que l’UBB m’ait tendu la main ». Contrairement à Willis, Oghre a dû patienter avant de jouer avec son nouveau club. Il n’a pas pu être aligné en Champions Cup, ayant déjà joué un match européen avec Leicester où il était prêté par les Wasps. Barré par Lamothe et Maynadier sur le poste, il a aussi eu besoin de temps pour s’adapter à un championnat plus exigeant physiquement que la Premiership. Mais depuis ses débuts sur le terrain du Stade Français, il compte 8 matchs (3 titularisations) et se montre efficace sur ses entrées en jeu.
Avant les adieux
Les deux Anglais sont bien décidés à prolonger l’aventure le plus loin possible avec l’UBB avant de rentrer au pays. Au grand regret du club girondin, Tom Willis rejoindra les Saracens. « Quand il est arrivé chez nous, on a de suite compris qu’on ne pourrait pas le garder, regrette Laurent Marti. Je lui ai proposé un an et demi de contrat mais il a refusé car il avait déjà signé en Angleterre où il voulait retourner pour avoir une chance de porter le maillot de sa sélection ». Quant à Gabriel Oghre, ne bénéficiant pas non plus du statut de Jiff, le club girondin n’avait pas la place de le conserver dans son effectif avec quatre talonneurs la saison prochaine (Lamothe, Sa, Latterrade, Maynadier).
En attendant, l’UBB pourra compter sur eux face à La Rochelle samedi à Saint-Sébastien. Pour franchir le cap des demies et tenter de repousser l’heure des adieux.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-c-etait-difficile-de-devoir-continuer-sans-christophe-urios-releve-charrier-15477936.php
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : « C’était difficile de devoir continuer sans Christophe (Urios) », relève Charrier
Par Yoan Leshauriès
Depuis l’éviction de Christophe Urios en novembre, Frédéric Charrier, l’entraîneur des arrières de l’UBB, tient la barre aux côtés de Julien Laïrle. Ils ont réussi à hisser le club en demi-finales
Il a toujours préféré l’ombre à la lumière. Fidèle de Christophe Urios depuis plus de dix ans en tant qu’adjoint à Oyonnax (2010-2015), Castres (2015-2019) et Bordeaux-Bègles (2019-2022), Frédéric Charrier (45 ans), l’entraîneur des arrières girondins, a dû prendre la relève à la tête du staff en novembre suite à l’éviction de son mentor. Une mission délicate conduite avec succès aux côtés de Julien Laïrle, l’entraîneur des avants. En attendant de rejoindre Urios à Clermont la saison prochaine, les deux hommes préparent leur troisième demi-finale de Top 14 avec l’UBB. Ce sera face à La Rochelle ce samedi (17 heures) à Saint-Sébastien.
Le pari de l’UBB n’est-il pas déjà réussi après tout ce qu’elle a vécu cette saison ?
Dans un sens, oui. Mais nous sommes des compétiteurs. Les joueurs se sont resserrés autour du projet commencé il y a trois ans. Après le départ de Christophe (Urios), il était clair dès le début que nous voulions rester sur ce fonctionnement. Même si ça n’a pas été simple, il y a de la fierté d’avoir accroché la qualification mais ce n’est pas vécu comme un soulagement. On a joué deux demi-finales sur les deux dernières saisons. On veut se servir de ces expériences pour continuer à avancer et progresser.
« J’avais confiance dans notre travail, dans le projet monté par Christophe (Urios) »
Après l’éviction de Christophe Urios, vous n’avez jamais douté ?
Si, bien sûr. C’était compliqué de changer le manager à sept mois de la fin. J’ai eu besoin d’avoir une discussion avec le président puis avec les joueurs. Ils m’ont rassuré, ils comprenaient que pour moi, la situation était délicate mais ils n’avaient pas envie de lâcher. Il y a eu des moments difficiles où on a douté, comme quand l’équipe ne jouait pas bien et ne marquait pas d’essais pendant trois matchs. Mais j’avais confiance dans notre travail, dans le projet monté par Christophe il y a quatre ans. On n’a jamais baissé les bras. Aller chercher cette qualification dans la douleur, ça nous a construits.
Cela a-t-il été difficile de poursuivre votre mission ?
C’était très difficile de devoir continuer sans lui. D’un point de vue personnel mais aussi sur le plan du fonctionnement. Mais on s’est engagé avec Julien (Laïrle) à aller jusqu’au bout. Comme nous sommes à la fois des compétiteurs et des professionnels, on a envie d’avoir les meilleurs résultats possibles. Nous sommes tenus par cet engagement et cette volonté de performer.
« Avec ce qui s’est passé en novembre, on a été obligés de se resserrer un peu plus avec Julien (Laïrle) »
Qu’a changé la réorganisation du staff ?
Quand il y a un manager, les rôles sont bien définis. Quand ça part un peu dans tous les sens, c’est à lui de remettre de l’ordre. Là, il a fallu redéfinir le rôle des uns et des autres, mais ce n’est pas toujours clair, ça peut amener du flou et du doute. On a fait au mieux, on a certainement fait des erreurs, mais on a réussi à se qualifier.
Julien Laïrle est un peu plus sur le devant de la scène. Est-ce en raison de son expérience en tant que manager à Angoulême (2013-2019) ou de par votre nature plus discrète ?
C’est vrai, Julien avait plus l’expérience en tant que manager. Mais si quelqu’un d’autre prend la parole et la lumière, ça ne me dérange pas du tout. Ma volonté n’est pas d’être sur le devant de la scène mais plutôt de tout faire pour que l’équipe soit performante.
L’alchimie était-elle présente entre vous dès le début ?
Ça faisait trois ans qu’on travaillait ensemble. À son arrivée, il ne connaissait pas le fonctionnement de Christophe. Mon job a été de faire en sorte qu’il s’intègre au mieux dans le projet et qu’il soit le plus à l’aise possible dans notre manière de travailler. On est devenu proches dès le départ. Avec ce qui s’est passé en novembre, on a été obligés de se resserrer un peu plus. Dans cette situation particulière, on a dû trouver les solutions tous les deux car on savait très bien qu’on ne pouvait compter que l’un sur l’autre.
Que vous a apporté cette expérience ?
Toutes les situations compliquées qui te sortent de ta zone de confort te font progresser. Ça a été le cas pour moi cette saison. J’ai vu un fonctionnement différent de celui que je connaissais jusqu’ici avec Christophe. Ça va certainement m’apporter dans le futur.
Vous dites préférer l’ombre à la lumière. Cela ne convient-il pas mieux aussi à l’UBB ?
Je ne sais pas si c’est mieux mais c’est un constat. Les saisons précédentes, nous faisions des saisons plus abouties, on était plus réguliers dans les performances, le contenu était plus intéressant. Mais nous n’avions pas non plus l’expérience des phases finales. Cette saison, on a moins performé, on a été moins dominants. Aujourd’hui, nous ne sommes pas favoris, c’est évident. Mais en même temps, on a envie de jouer notre carte à fond.
Face au Stade Rochelais, qu’est-ce qui vous fait croire en une qualification ?
Tous les bookmakers vont mettre une grosse pièce sur La Rochelle. C’est logique vu ce qu’il s’est passé ces dernières semaines avec leur victoire incontestable au Matmut, leur deuxième titre de champion d’Europe, et leur deuxième partie de saison. Mais l’UBB fait partie des quatre meilleures équipes du Top 14 depuis quatre ans. On a envie de jouer notre chance à fond. Sur un match de phase finale, tout peut arriver. Oui, ça serait un exploit de battre La Rochelle. Mais on va tout faire pour.
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : « C’était difficile de devoir continuer sans Christophe (Urios) », relève Charrier
Par Yoan Leshauriès
Depuis l’éviction de Christophe Urios en novembre, Frédéric Charrier, l’entraîneur des arrières de l’UBB, tient la barre aux côtés de Julien Laïrle. Ils ont réussi à hisser le club en demi-finales
Il a toujours préféré l’ombre à la lumière. Fidèle de Christophe Urios depuis plus de dix ans en tant qu’adjoint à Oyonnax (2010-2015), Castres (2015-2019) et Bordeaux-Bègles (2019-2022), Frédéric Charrier (45 ans), l’entraîneur des arrières girondins, a dû prendre la relève à la tête du staff en novembre suite à l’éviction de son mentor. Une mission délicate conduite avec succès aux côtés de Julien Laïrle, l’entraîneur des avants. En attendant de rejoindre Urios à Clermont la saison prochaine, les deux hommes préparent leur troisième demi-finale de Top 14 avec l’UBB. Ce sera face à La Rochelle ce samedi (17 heures) à Saint-Sébastien.
Le pari de l’UBB n’est-il pas déjà réussi après tout ce qu’elle a vécu cette saison ?
Dans un sens, oui. Mais nous sommes des compétiteurs. Les joueurs se sont resserrés autour du projet commencé il y a trois ans. Après le départ de Christophe (Urios), il était clair dès le début que nous voulions rester sur ce fonctionnement. Même si ça n’a pas été simple, il y a de la fierté d’avoir accroché la qualification mais ce n’est pas vécu comme un soulagement. On a joué deux demi-finales sur les deux dernières saisons. On veut se servir de ces expériences pour continuer à avancer et progresser.
« J’avais confiance dans notre travail, dans le projet monté par Christophe (Urios) »
Après l’éviction de Christophe Urios, vous n’avez jamais douté ?
Si, bien sûr. C’était compliqué de changer le manager à sept mois de la fin. J’ai eu besoin d’avoir une discussion avec le président puis avec les joueurs. Ils m’ont rassuré, ils comprenaient que pour moi, la situation était délicate mais ils n’avaient pas envie de lâcher. Il y a eu des moments difficiles où on a douté, comme quand l’équipe ne jouait pas bien et ne marquait pas d’essais pendant trois matchs. Mais j’avais confiance dans notre travail, dans le projet monté par Christophe il y a quatre ans. On n’a jamais baissé les bras. Aller chercher cette qualification dans la douleur, ça nous a construits.
Cela a-t-il été difficile de poursuivre votre mission ?
C’était très difficile de devoir continuer sans lui. D’un point de vue personnel mais aussi sur le plan du fonctionnement. Mais on s’est engagé avec Julien (Laïrle) à aller jusqu’au bout. Comme nous sommes à la fois des compétiteurs et des professionnels, on a envie d’avoir les meilleurs résultats possibles. Nous sommes tenus par cet engagement et cette volonté de performer.
« Avec ce qui s’est passé en novembre, on a été obligés de se resserrer un peu plus avec Julien (Laïrle) »
Qu’a changé la réorganisation du staff ?
Quand il y a un manager, les rôles sont bien définis. Quand ça part un peu dans tous les sens, c’est à lui de remettre de l’ordre. Là, il a fallu redéfinir le rôle des uns et des autres, mais ce n’est pas toujours clair, ça peut amener du flou et du doute. On a fait au mieux, on a certainement fait des erreurs, mais on a réussi à se qualifier.
Julien Laïrle est un peu plus sur le devant de la scène. Est-ce en raison de son expérience en tant que manager à Angoulême (2013-2019) ou de par votre nature plus discrète ?
C’est vrai, Julien avait plus l’expérience en tant que manager. Mais si quelqu’un d’autre prend la parole et la lumière, ça ne me dérange pas du tout. Ma volonté n’est pas d’être sur le devant de la scène mais plutôt de tout faire pour que l’équipe soit performante.
L’alchimie était-elle présente entre vous dès le début ?
Ça faisait trois ans qu’on travaillait ensemble. À son arrivée, il ne connaissait pas le fonctionnement de Christophe. Mon job a été de faire en sorte qu’il s’intègre au mieux dans le projet et qu’il soit le plus à l’aise possible dans notre manière de travailler. On est devenu proches dès le départ. Avec ce qui s’est passé en novembre, on a été obligés de se resserrer un peu plus. Dans cette situation particulière, on a dû trouver les solutions tous les deux car on savait très bien qu’on ne pouvait compter que l’un sur l’autre.
Que vous a apporté cette expérience ?
Toutes les situations compliquées qui te sortent de ta zone de confort te font progresser. Ça a été le cas pour moi cette saison. J’ai vu un fonctionnement différent de celui que je connaissais jusqu’ici avec Christophe. Ça va certainement m’apporter dans le futur.
Vous dites préférer l’ombre à la lumière. Cela ne convient-il pas mieux aussi à l’UBB ?
Je ne sais pas si c’est mieux mais c’est un constat. Les saisons précédentes, nous faisions des saisons plus abouties, on était plus réguliers dans les performances, le contenu était plus intéressant. Mais nous n’avions pas non plus l’expérience des phases finales. Cette saison, on a moins performé, on a été moins dominants. Aujourd’hui, nous ne sommes pas favoris, c’est évident. Mais en même temps, on a envie de jouer notre carte à fond.
Face au Stade Rochelais, qu’est-ce qui vous fait croire en une qualification ?
Tous les bookmakers vont mettre une grosse pièce sur La Rochelle. C’est logique vu ce qu’il s’est passé ces dernières semaines avec leur victoire incontestable au Matmut, leur deuxième titre de champion d’Europe, et leur deuxième partie de saison. Mais l’UBB fait partie des quatre meilleures équipes du Top 14 depuis quatre ans. On a envie de jouer notre chance à fond. Sur un match de phase finale, tout peut arriver. Oui, ça serait un exploit de battre La Rochelle. Mais on va tout faire pour.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
De là à ce qu’on voit débarquer CU pour soulever le bouclier si par bonheur cette saison se terminait en apothéose, il n’y a qu’un pas …
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Roberto Miopalmo a écrit:De là à ce qu’on voit débarquer CU pour soulever le bouclier si par bonheur cette saison se terminait en apothéose, il n’y a qu’un pas …
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:De là à ce qu’on voit débarquer CU pour soulever le bouclier si par bonheur cette saison se terminait en apothéose, il n’y a qu’un pas …
Soulever le Bouclier c'est déjà physique alors les joueurs s'éviteraient d'avoir à faire sauter Urios à bout de bras ce qui est une autre histoire
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sudiste a écrit:Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:De là à ce qu’on voit débarquer CU pour soulever le bouclier si par bonheur cette saison se terminait en apothéose, il n’y a qu’un pas …
Soulever le Bouclier c'est déjà physique alors les joueurs s'éviteraient d'avoir à faire sauter Urios à bout de bras ce qui est une autre histoire
On a déjà eu assez de blessés comme ça
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/demi-finales-de-top-14-comment-saint-sebastien-s-apprete-a-vivre-a-l-heure-du-rugby-15484034.php
Demi-finales de Top 14 : comment Saint-Sébastien s’apprête à vivre à l’heure du rugby
Par Pierre Sabathié - p.sabathie@sudouest.fr
Saint-Sébastien s’attend à accueillir plus de 70 000 amateurs de rugby français. La Ville et la Ligue nationale de rugby prévoient un riche programme d’animations autour des deux demi-finales de Top 14 qui vont rythmer ce vendredi 9 et samedi 10 juin en Gipuzkoa
Ne cherchez plus de places pour les demi-finales de Top 14 à Saint-Sébastien ! Le « No hay billetes » est atteint depuis longtemps. Les 40 000 fauteuils du stade Anoeta sont d’ailleurs loin de pouvoir satisfaire tous les supporteurs des quatre équipes en lice pour une finale et un nom gravé sur le Brennus. Pourtant, beaucoup feront quand même le déplacement de l’autre côté de la frontière.
Ils ne seront pas déçus. Parce qu’en dehors des réjouissances sur le rectangle vert, le programme des animations s’annonce riche et varié. Saint-Sébastien a beau être connue et réputée, elle n’en soigne pas moins son image pour conquérir de nouveaux adeptes. « C’est une expérience exceptionnelle, la ville va faire le plein d’activités et de monde, se réjouit Martin Irabe, adjoint aux sports à la mairie. C’est l’occasion de mieux faire connaître notre culture, nos traditions, notre langue, notre identité, montrer que nous sommes une ville ouverte, dans un climat de bonne entente entre les supporteurs et notre population. »
« C’est l’occasion de voir que, si le foot est notre vie, ce stade va bien au-delà en accueillant beaucoup d’événements »
La Ville insiste sur la sécurité et l’usage des transports en commun. « Planifiez bien votre voyage », martèle l’adjoint, aux 90 % des 70 000 personnes attendues depuis la France. « Les touristes français viennent régulièrement, mais là, on va attirer un nouveau public, à Saint-Sébastien et dans toute la province », espère Iker Goira, directeur du tourisme de Gipuzkoa. « Montrer ce que nous sommes et nos valeurs », ajoute Nekane Zeberio, du département culture et sport du gouvernement basque.
Pour Andoni Iraola, de la Real Sociedad, « l’accueil de ces demi-finales de rugby est l’occasion de voir que, si le foot est notre vie, ce stade va bien au-delà en accueillant beaucoup d’événements, les investissements ont été faits dans cet esprit. Accueillir du rugby est une grande satisfaction, c’est très bon pour la Ville et la Real Sociedad ».
Fortes retombées
Au-delà des mots, les chiffres confirment cet élan. Les retombées économiques sont estimées entre 10 et 15 millions d’euros, pour Saint-Sébastien et sa proche couronne, à plus de 20 millions si l’on considère le Pays basque dans son ensemble (espagnol et français). Richard Caciopo, directeur de la compétition à la LNR, rappelle que l’an dernier, à Nice, les retombées s’élevaient à 17 millions d’euros. « Ce qui est intéressant, c’est tout le projet imaginé par Saint-Sébastien autour des matches pour faire vivre l’événement. C’est ce qui nous a séduit.»
Au programme
L’esplanade sud du stade accueillera des spectacles musicaux et des points de vente de nourriture et de boissons vendredi 9 et samedi 10 juin. Vendredi, les portes de la Fan Zone seront ouvertes de 17 heures à une demi-heure avant le début du match ; elles rouvriront après le match jusqu’à 2 heures du matin. Quant au samedi, les activités se dérouleront de 11 heures à une demi-heure avant le match, et reprendront à 19 heures jusqu’à minuit.
À Sagues, Bera Bera Rugby Taldea organisera la Basque Beer Festival qui ouvrira vendredi et samedi de 11 heures à minuit. Ateliers d’initiation au rugby et matchs U14 et U16 auront lieu sur la plage de Zurriola. Samedi midi, match entre les Euskarians et la Sélection catalane.
Sur la plaza Cataluña, le quartier du Buen Pastor, les places Easo et Pio XII, représentations d’Herri Kirolak, marché, bertsolaris, trikitilaris ou txarangas.
Informations sur www.donostia.eus/top14
Demi-finales de Top 14 : comment Saint-Sébastien s’apprête à vivre à l’heure du rugby
Par Pierre Sabathié - p.sabathie@sudouest.fr
Saint-Sébastien s’attend à accueillir plus de 70 000 amateurs de rugby français. La Ville et la Ligue nationale de rugby prévoient un riche programme d’animations autour des deux demi-finales de Top 14 qui vont rythmer ce vendredi 9 et samedi 10 juin en Gipuzkoa
Ne cherchez plus de places pour les demi-finales de Top 14 à Saint-Sébastien ! Le « No hay billetes » est atteint depuis longtemps. Les 40 000 fauteuils du stade Anoeta sont d’ailleurs loin de pouvoir satisfaire tous les supporteurs des quatre équipes en lice pour une finale et un nom gravé sur le Brennus. Pourtant, beaucoup feront quand même le déplacement de l’autre côté de la frontière.
Ils ne seront pas déçus. Parce qu’en dehors des réjouissances sur le rectangle vert, le programme des animations s’annonce riche et varié. Saint-Sébastien a beau être connue et réputée, elle n’en soigne pas moins son image pour conquérir de nouveaux adeptes. « C’est une expérience exceptionnelle, la ville va faire le plein d’activités et de monde, se réjouit Martin Irabe, adjoint aux sports à la mairie. C’est l’occasion de mieux faire connaître notre culture, nos traditions, notre langue, notre identité, montrer que nous sommes une ville ouverte, dans un climat de bonne entente entre les supporteurs et notre population. »
« C’est l’occasion de voir que, si le foot est notre vie, ce stade va bien au-delà en accueillant beaucoup d’événements »
La Ville insiste sur la sécurité et l’usage des transports en commun. « Planifiez bien votre voyage », martèle l’adjoint, aux 90 % des 70 000 personnes attendues depuis la France. « Les touristes français viennent régulièrement, mais là, on va attirer un nouveau public, à Saint-Sébastien et dans toute la province », espère Iker Goira, directeur du tourisme de Gipuzkoa. « Montrer ce que nous sommes et nos valeurs », ajoute Nekane Zeberio, du département culture et sport du gouvernement basque.
Pour Andoni Iraola, de la Real Sociedad, « l’accueil de ces demi-finales de rugby est l’occasion de voir que, si le foot est notre vie, ce stade va bien au-delà en accueillant beaucoup d’événements, les investissements ont été faits dans cet esprit. Accueillir du rugby est une grande satisfaction, c’est très bon pour la Ville et la Real Sociedad ».
Fortes retombées
Au-delà des mots, les chiffres confirment cet élan. Les retombées économiques sont estimées entre 10 et 15 millions d’euros, pour Saint-Sébastien et sa proche couronne, à plus de 20 millions si l’on considère le Pays basque dans son ensemble (espagnol et français). Richard Caciopo, directeur de la compétition à la LNR, rappelle que l’an dernier, à Nice, les retombées s’élevaient à 17 millions d’euros. « Ce qui est intéressant, c’est tout le projet imaginé par Saint-Sébastien autour des matches pour faire vivre l’événement. C’est ce qui nous a séduit.»
Au programme
L’esplanade sud du stade accueillera des spectacles musicaux et des points de vente de nourriture et de boissons vendredi 9 et samedi 10 juin. Vendredi, les portes de la Fan Zone seront ouvertes de 17 heures à une demi-heure avant le début du match ; elles rouvriront après le match jusqu’à 2 heures du matin. Quant au samedi, les activités se dérouleront de 11 heures à une demi-heure avant le match, et reprendront à 19 heures jusqu’à minuit.
À Sagues, Bera Bera Rugby Taldea organisera la Basque Beer Festival qui ouvrira vendredi et samedi de 11 heures à minuit. Ateliers d’initiation au rugby et matchs U14 et U16 auront lieu sur la plage de Zurriola. Samedi midi, match entre les Euskarians et la Sélection catalane.
Sur la plaza Cataluña, le quartier du Buen Pastor, les places Easo et Pio XII, représentations d’Herri Kirolak, marché, bertsolaris, trikitilaris ou txarangas.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Supporters, fan zones, drapeaux : comment soutenir l'UBB ce week-end
https://www.ubbrugby.com/actualites/8772-supporters-fan-zones-drapeaux-comment-soutenir-l-ubb-ce-week-end.html
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/stade-rochelais-pouvoir-offrir-le-premier-bouclier-au-club-serait-incroyable-estime-quentin-lespiaucq-15490005.php
Stade Rochelais : « Pouvoir offrir le premier Bouclier au club serait incroyable », estime Quentin Lespiaucq
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Le talonneur maritime Quentin Lespiaucq, arrivé cette saison de Pau, enchaîne les rêves d’enfant en 2023. Le Brennus en est un autre mais le Rochelais, doté d’un fort caractère, sait qu’il faut prendre très au sérieux la demi-finale face à l’UBB, ce samedi (17 heures)
Qu’y a-t-il de plus beau que réaliser un rêve d’enfant ? En vivre deux et en viser un 3e. Le talonneur rochelais Quentin Lespiaucq, 28 ans, a cette chance. En début d’année, il a lancé cette folle série aux États-Unis, à New York. Ce Landais originaire de Mugron, en Chalosse, fils d’une basketteuse, doté d’un bon shoot mais n’ayant jamais joué en club, a pu, grâce à un organisme touristique spécialisé, marquer un panier dans le mythique Madison Square Garden puis assister à un match de NBA opposant les Knicks aux Charlotte Hornets.
« C’était énorme. Hors rugby, c’était mon rêve n° 1 », nous glissait-il dans un grand sourire le 18 avril. Un mois plus tard, place au n° 2. Entré en jeu à la 65e de la finale de Champions Cup face au Leinster, à l’Aviva Stadium de Dublin, il a pesé dans le résultat, comme les autres « décideurs ». « Je connaissais très bien mon rôle en arrivant ici, je suis formaté pour principalement jouer les fins de matchs, souligne-t-il. Il faut que je sois hyper clinique pendant 30, 20 ou 10 minutes. Et je suis très fier d’avoir pu disputer les 20 dernières qui nous ont fait gagner. »
Pas qu’un amuseur
Un moment fort. « Connaître un peu tard les phases finales, qui plus est avec un titre, a été beaucoup d’émotions, de fierté et de plaisir partagé. J’ai pris tellement de plaisir à jouer avec les mecs… » Il s’est prolongé les jours suivants, où l’on a pu découvrir la facette très festive de ce digne représentant du Sud-Ouest. En particulier lorsqu’il a fait chanter le Vieux Port, perché sur le bus le lendemain du sacre irlandais : « Quand je revois les images, je me sens un peu ridicule même si c’était très drôle. J’ai voulu amuser la galerie. C’est énorme. On avait l’habitude de faire ça avec les potes du centre de formation de Pau quand on était en bringue. À 20 dans un bar, c’était très drôle mais là, avec 50 000 personnes, ça avait une portée… »
« Je ne suis pas très bon dans les discours, mais quand il faut chanter, cuisiner, faire vivre le groupe, là, oui »
« Si je n’avais pas fêté ce titre alors que c’était mon premier… lors de ma première réunion ici, « ROG » (Ronan O’Gara) me lance une pièce, « il paraît que tu chantes bien ». Je me suis retrouvé à chanter et à faire le con devant tous les mecs alors que je ne connaissais personne, raconte Quentin Lespiaucq. J’ai envie de donner des ondes positives, je ne suis pas très bon dans les discours, mais quand il faut chanter, cuisiner, faire vivre le groupe, là, oui… J’ai toujours eu plus ou moins la connerie, encore plus quand je me sens bien avec les mecs qui m’entourent. »
Le réduire à cela serait une grosse erreur. Ses deux lancers en fond de touche dans une fin de match brûlante face au Leinster prouvent qu’il est un talonneur en qui les autres ont confiance – « le dernier, c’était peut-être le plus beau de ma carrière, vu l’importance du match, la zone ». Venu pour progresser au contact de Pierre Bourgarit – dont il est devenu proche –, notamment, après plusieurs saisons usantes à jouer le maintien avec Pau, il s’est imposé sportivement même si tout n’a pas été linéaire, en particulier avec une fin d’année 2022 « difficile », alors qu’il suit des études de boucher, en laboratoire tous les mercredis matin.
Les insultes ne passent pas
« Le déclic a été une discussion avec « ROG », appuyée par ma rentrée à Perpignan, pas bonne. Derrière, je suis hors groupe pour Toulouse. Je me suis dit « tu n’es pas venu pour être boucher, mais pour apporter ta pierre à l’édifice », souffle-t-il. J’ai arrêté d’aller en cours et tous les mercredis, j’ai travaillé encore plus mon lancer et des situations ballon en mains avec « Kéké » (Kevin) Gourdon. » Ce n’est pas la première fois qu’il prend un virage déterminant. En moins de 14 ans, il avait ri au nez et juré à un entraîneur de l’équipe des Landes qu’il ne deviendrait jamais talonneur. Il a changé d’avis pour entrer au pôle de Bayonne.
Le garçon a du caractère, ce qu’on a pu mesurer face à Pau, qu’il a quitté en 2022. Battu par la Section à Deflandre (21-38 le 29 octobre), il n’avait pas caché sa frustration de perdre à domicile face à une équipe jouant le maintien. Ce qui lui a valu un retour tendu dans le Béarn (32-36 le 4 mars). « J’ai toujours été entier, je n’ai jamais mâché mes mots, on me l’a parfois reproché. Au Hameau, je ne me suis pas posé 36 000 questions. Les sifflets, je m’en branle, c’est plus les insultes. J’ai fait presque 150 matchs pour le club et en déplacement, je ne me suis jamais fait insulter comme ça. Entendre « fils de p… » alors que ma mère est dans les tribunes et qu’elle était là à tous les matchs pendant sept ans, quasiment, je l’ai en travers, même si ça reste une poignée de supporteurs. »
À La Rochelle, « j’en prends plein les yeux à toutes les sorties, on a un public incroyable. Être à deux matchs du Brennus, de pouvoir offrir le premier Bouclier à club comme le Stade Rochelais et à la ville, ce serait incroyable. C’est quelque chose qui était très lointain pour moi il y a un an. Mais on ne va pas mettre la charrue avant les bœufs », relativise Quentin Lespiaucq, qui sait que son rêve n° 3 passe déjà par une demie compliquée face à l’UBB, ce samedi.
Stade Rochelais : « Pouvoir offrir le premier Bouclier au club serait incroyable », estime Quentin Lespiaucq
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Le talonneur maritime Quentin Lespiaucq, arrivé cette saison de Pau, enchaîne les rêves d’enfant en 2023. Le Brennus en est un autre mais le Rochelais, doté d’un fort caractère, sait qu’il faut prendre très au sérieux la demi-finale face à l’UBB, ce samedi (17 heures)
Qu’y a-t-il de plus beau que réaliser un rêve d’enfant ? En vivre deux et en viser un 3e. Le talonneur rochelais Quentin Lespiaucq, 28 ans, a cette chance. En début d’année, il a lancé cette folle série aux États-Unis, à New York. Ce Landais originaire de Mugron, en Chalosse, fils d’une basketteuse, doté d’un bon shoot mais n’ayant jamais joué en club, a pu, grâce à un organisme touristique spécialisé, marquer un panier dans le mythique Madison Square Garden puis assister à un match de NBA opposant les Knicks aux Charlotte Hornets.
« C’était énorme. Hors rugby, c’était mon rêve n° 1 », nous glissait-il dans un grand sourire le 18 avril. Un mois plus tard, place au n° 2. Entré en jeu à la 65e de la finale de Champions Cup face au Leinster, à l’Aviva Stadium de Dublin, il a pesé dans le résultat, comme les autres « décideurs ». « Je connaissais très bien mon rôle en arrivant ici, je suis formaté pour principalement jouer les fins de matchs, souligne-t-il. Il faut que je sois hyper clinique pendant 30, 20 ou 10 minutes. Et je suis très fier d’avoir pu disputer les 20 dernières qui nous ont fait gagner. »
Pas qu’un amuseur
Un moment fort. « Connaître un peu tard les phases finales, qui plus est avec un titre, a été beaucoup d’émotions, de fierté et de plaisir partagé. J’ai pris tellement de plaisir à jouer avec les mecs… » Il s’est prolongé les jours suivants, où l’on a pu découvrir la facette très festive de ce digne représentant du Sud-Ouest. En particulier lorsqu’il a fait chanter le Vieux Port, perché sur le bus le lendemain du sacre irlandais : « Quand je revois les images, je me sens un peu ridicule même si c’était très drôle. J’ai voulu amuser la galerie. C’est énorme. On avait l’habitude de faire ça avec les potes du centre de formation de Pau quand on était en bringue. À 20 dans un bar, c’était très drôle mais là, avec 50 000 personnes, ça avait une portée… »
« Je ne suis pas très bon dans les discours, mais quand il faut chanter, cuisiner, faire vivre le groupe, là, oui »
« Si je n’avais pas fêté ce titre alors que c’était mon premier… lors de ma première réunion ici, « ROG » (Ronan O’Gara) me lance une pièce, « il paraît que tu chantes bien ». Je me suis retrouvé à chanter et à faire le con devant tous les mecs alors que je ne connaissais personne, raconte Quentin Lespiaucq. J’ai envie de donner des ondes positives, je ne suis pas très bon dans les discours, mais quand il faut chanter, cuisiner, faire vivre le groupe, là, oui… J’ai toujours eu plus ou moins la connerie, encore plus quand je me sens bien avec les mecs qui m’entourent. »
Le réduire à cela serait une grosse erreur. Ses deux lancers en fond de touche dans une fin de match brûlante face au Leinster prouvent qu’il est un talonneur en qui les autres ont confiance – « le dernier, c’était peut-être le plus beau de ma carrière, vu l’importance du match, la zone ». Venu pour progresser au contact de Pierre Bourgarit – dont il est devenu proche –, notamment, après plusieurs saisons usantes à jouer le maintien avec Pau, il s’est imposé sportivement même si tout n’a pas été linéaire, en particulier avec une fin d’année 2022 « difficile », alors qu’il suit des études de boucher, en laboratoire tous les mercredis matin.
Les insultes ne passent pas
« Le déclic a été une discussion avec « ROG », appuyée par ma rentrée à Perpignan, pas bonne. Derrière, je suis hors groupe pour Toulouse. Je me suis dit « tu n’es pas venu pour être boucher, mais pour apporter ta pierre à l’édifice », souffle-t-il. J’ai arrêté d’aller en cours et tous les mercredis, j’ai travaillé encore plus mon lancer et des situations ballon en mains avec « Kéké » (Kevin) Gourdon. » Ce n’est pas la première fois qu’il prend un virage déterminant. En moins de 14 ans, il avait ri au nez et juré à un entraîneur de l’équipe des Landes qu’il ne deviendrait jamais talonneur. Il a changé d’avis pour entrer au pôle de Bayonne.
Le garçon a du caractère, ce qu’on a pu mesurer face à Pau, qu’il a quitté en 2022. Battu par la Section à Deflandre (21-38 le 29 octobre), il n’avait pas caché sa frustration de perdre à domicile face à une équipe jouant le maintien. Ce qui lui a valu un retour tendu dans le Béarn (32-36 le 4 mars). « J’ai toujours été entier, je n’ai jamais mâché mes mots, on me l’a parfois reproché. Au Hameau, je ne me suis pas posé 36 000 questions. Les sifflets, je m’en branle, c’est plus les insultes. J’ai fait presque 150 matchs pour le club et en déplacement, je ne me suis jamais fait insulter comme ça. Entendre « fils de p… » alors que ma mère est dans les tribunes et qu’elle était là à tous les matchs pendant sept ans, quasiment, je l’ai en travers, même si ça reste une poignée de supporteurs. »
À La Rochelle, « j’en prends plein les yeux à toutes les sorties, on a un public incroyable. Être à deux matchs du Brennus, de pouvoir offrir le premier Bouclier à club comme le Stade Rochelais et à la ville, ce serait incroyable. C’est quelque chose qui était très lointain pour moi il y a un an. Mais on ne va pas mettre la charrue avant les bœufs », relativise Quentin Lespiaucq, qui sait que son rêve n° 3 passe déjà par une demie compliquée face à l’UBB, ce samedi.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Je suis sûr que les Rochelais se voient déjà en finale, ils ne vont pas pêcher par orgueil non plus, mais quand tu te dis que ce n'est pas le Leinster ou le ST que tu vas affronter, mais une équipe que tu domines parfois très largement depuis plusieurs saisons, et objectivement largement en dessous de ton équipe cette saison, peux-tu éviter de te relâcher, même un peu
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Scalp a écrit:Je suis sûr que les Rochelais se voient déjà en finale, ils ne vont pas pêcher par orgueil non plus, mais quand tu te dis que ce n'est pas le Leinster ou le ST que tu vas affronter, mais une équipe que tu domines parfois très largement depuis plusieurs saisons, et objectivement largement en dessous de ton équipe cette saison, peux-tu éviter de te relâcher, même un peu
C'est mon sentiment depuis longtemps, il prépare déjà leur finale contre Toulouse. On est pas à l’abri qu'il fasse une prestation comme contre nous, le Lou ou gloucester. Faudra saisir notre chance
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:Je suis sûr que les Rochelais se voient déjà en finale, ils ne vont pas pêcher par orgueil non plus, mais quand tu te dis que ce n'est pas le Leinster ou le ST que tu vas affronter, mais une équipe que tu domines parfois très largement depuis plusieurs saisons, et objectivement largement en dessous de ton équipe cette saison, peux-tu éviter de te relâcher, même un peu
C'est mon sentiment depuis longtemps, il prépare déjà leur finale contre Toulouse. On est pas à l’abri qu'il fasse une prestation comme contre nous, le Lou ou gloucester. Faudra saisir notre chance
Il faut ressortir toute la merde qu'on s'est bouffé cette saison et aussi la saison dernière, et la leur cracher à la gueule on n'a jamais vraiment joué un match plein et abouti cette saison, c'est le moment où on doit monter le curseur, je crois que nous en sommes capables..., est-ce que ce sera suffisant si LR est au sommet de sa forme, peut-être pas, mais pas sûr que ce soit le cas...
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Louis-belle-biarrey-un-objectif-plus-un-reve/1401387
Louis Belle-Biarrey : « Un objectif, plus un rêve »
Révélation des derniers mois, Louis Belle-Biarrey, l'ailier ou arrière bordelais veut « gagner des titres avec l'UBB » et jouer en équipe de France.
Jean-François Paturaud, à Bordeaux
À 19 ans seulement, Louis Bielle-Biarrey épate de week-end en week-end sous le maillot de l'UBB. Ses prestations lui ont ainsi valu d'être appelé cet hiver pour préparer le Tournoi des Six Nations. Et plus beau encore, il est fortement pressenti pour figurer, le 21 juin, dans la liste des 42 joueurs retenus par le staff du quinze de France pour préparer la Coupe du monde (du 8 septembre au 28 octobre). Tout va décidément très vite pour le numéro 15 au casque rouge. Voilà trois semaines, à Bordeaux, posé à une terrasse près du miroir d'eau, le joueur formé à Grenoble nous a accordé, durant une heure, un entretien plein de fraîcheur pour raconter son parcours et ses rêves, en particulier celui de porter le maillot des Bleus. Et on l'a rappelé après la victoire contre le LOU (25-32, dimanche) synonyme de qualification pour la demi-finale de Top 14 face à La Rochelle, qu'il disputera samedi malgré une petite blessure à un doigt.
« Comment vivez-vous votre folle ascension ?
(Grand sourire.) Je ne sais pas si ça pourrait aller beaucoup mieux. Je n'ai pas vraiment le temps de réaliser, mais c'est assez fou ce qui se passe pour moi depuis deux ou trois ans.
Vous sentiez-vous très attendu depuis votre première titularisation le 16 janvier 2022 contre les Scarlets (45-10), en Coupe des champions, conclue par un triplé...
Ce jour-là, j'étais juste content d'avoir fait un bon match. Je savais malgré tout que c'était assez exceptionnel et que je n'allais pas le faire sur toutes les rencontres, même si c'est l'objectif. C'était tellement surréaliste que j'ai encore aujourd'hui du mal à m'en rendre compte. La préparation, ç'avait été n'importe quoi à cause du Covid. Certains ne s'étaient pas entraînés de la semaine et d'autres n'avaient pas pu jouer. Finalement, c'était fabuleux. J'avais l'impression que tout me réussissait. Ensuite, c'était un peu plus compliqué sur les matches suivants.
Vous avez cependant réussi à confirmer et beaucoup vous prédisent un grand avenir.
Je suis encore jeune, je n'ai que 19 ans, je n'ai fait qu'une vingtaine de matches chez les pros (27 en Top 14, 2 en Coupe des champions). Ce n'est pas énorme. On a déjà vu des jeunes joueurs qui sont partis forts avant de connaître des carrières plus compliquées. Je garde les pieds sur terre. J'espère que mes proches sauront me dire si je commence à mal tourner.
« Une Coupe du monde en France c'est, pfff... Rien que d'y penser, c'est dingue. Ça serait le Graal. »
Louis Belle-Biarrey
Est-ce aussi pour cela que vous poursuivez vos études de gestion des entreprises et des administrations ?
Oui, si je ne fais que du rugby toute la semaine, peut-être que mon cerveau va ramollir ! (Rire.) Tout va bien pour moi, mais c'est possible que je me blesse, que je joue moins ou qu'il m'arrive autre chose. Mes parents sont cadres et ils ne m'ont pas lâché niveau études. Plus jeune, j'avais des bonnes notes mais j'étais un peu dissipé en cours. Je n'avais pas les félicitations et mon père me menaçait tout le temps de me faire louper les entraînements ! Aujourd'hui, c'est difficile de concilier les études et le rugby, mais ça me fait du bien aussi d'être un élève normal, même si c'est un peu moins vrai aujourd'hui, et d'aller en cours pour couper du rugby mais aussi préparer l'après carrière, peut-être dans la gestion ou monter une entreprise.
Où prenez-vous le plus de plaisir sur le terrain ?
Moi, ce que j'aime, c'est relancer les ballons et jouer dans les espaces, mais on ne peut malheureusement pas tout relancer. C'est dommage.
Vous aimeriez le faire encore davantage ?
Oui, mais je veux aussi jouer le week-end ! (Rire.) Je ne peux pas faire n'importe quoi non plus.
On vous remarque aussi beaucoup par votre casque rouge...
Un jour, mon père m'a dit : "Je t'ai acheté un nouveau casque, teste-le." C'était un casque Canterbury rouge qui était vendu d'occasion 6 euros. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Depuis, je ne l'ai pas quitté, ou plus exactement je n'ai pas changé de modèle. Je l'ai gardé jusqu'à la saison 2019-2020 et, après, j'ai réussi à retrouver le même. Mais ce modèle a été arrêté, à mon grand désespoir. En plus, la Ligue ne veut plus que je le mette pour les matches à l'extérieur.
Pourquoi ?
Pour une uniformisation des couleurs. Vu que Bordeaux joue en blanc à l'extérieur, la Ligue trouve que ça rend mal à la télé. Baptiste Jauneau et Killian Tixeront (Clermont) ont dû changer de casque comme ça. Je ne peux le garder qu'à domicile. Je trouve ça totalement absurde car il y a aussi une valeur sentimentale. Si je peux, je ferai toute ma carrière en rouge.
Vous pourriez jouer sans ce casque ?
Non, c'est impossible. C'est purement psychologique. Les bénéfices du casque sont minimes, à la limite pour les coups de crampons. Mais à partir du moment où je mets le casque, je peux m'envoyer à 100 %.
À quoi aspirez-vous ?
Quand on est jeune, on a des rêves. Au début, on veut surtout être professionnel puis, pour moi, c'était jouer pour l'équipe de France, gagner des trophées, en Top 14 ou en Coupe d'Europe. Maintenant, gagner des titres avec l'UBB, c'est un objectif et plus un rêve. On a vécu une saison très compliquée mais on est encore là. Il reste encore les deux plus grandes marches. Contre La Rochelle, samedi, ce sera un des plus gros matches de ma jeune carrière. Et pour l'équipe de France, c'est pareil. C'est une motivation, une étape que j'aimerais franchir.
Quel avait été le discours du staff du quinze de France lors du stage à Capbreton (Landes), cet hiver, pour préparer le Tournoi ?
On a passé l'entretien avec Émilien Gailleton (Pau) parce qu'on a le même profil et qu'on se connaît très bien. On nous a dit que si on était là, c'est qu'on le méritait et qu'on ne devait pas être timide. Et peu importe l'âge. Je me rappelle de William Servat (entraîneur des avants français), qui m'avait dit : "S'il faut que tu les bouffes tous à l'entraînement, fais le." Ces occasions n'arrivent pas souvent et il faut essayer de les saisir. Mais c'est vrai que ça faisait bizarre d'être là au milieu de plein de joueurs que je regardais à la télévision il y a un an et demi. Tout est vraiment surréaliste. Ça donne un gros coup de boost, mais ce n'est pas une finalité, et je sais que j'ai encore plein de choses à améliorer.
Des joueurs que vous devriez retrouver cet été pour préparer la Coupe du monde. Vous l'avez forcément en tête ?
Bien sûr que j'y pense. La semaine dernière, on m'a prévenu que le staff des moins de 20 ans me laissait à la disposition du quinze de France et que je devrais faire partie des 42. Je ne veux pas trop m'avancer mais, normalement, je devrais y être. Puis j'espère être dans la liste des 33 joueurs retenus en août. Je n'ai jamais été aussi proche. Au tout début, c'était pourtant vraiment du domaine du rêve. Chaque match que je joue depuis quelques semaines est une opportunité d'être bon et de pouvoir rêver. Une Coupe du monde en France c'est, pfff... (Il ne finit pas sa phrase.) Rien que d'y penser, c'est dingue. Ça serait le Graal.
La liste sera officiellement annoncée le 21 juin, deux jours après votre vingtième anniversaire...
Ce serait le plus beau cadeau qu'on puisse me faire. »
Louis Belle-Biarrey : « Un objectif, plus un rêve »
Révélation des derniers mois, Louis Belle-Biarrey, l'ailier ou arrière bordelais veut « gagner des titres avec l'UBB » et jouer en équipe de France.
Jean-François Paturaud, à Bordeaux
À 19 ans seulement, Louis Bielle-Biarrey épate de week-end en week-end sous le maillot de l'UBB. Ses prestations lui ont ainsi valu d'être appelé cet hiver pour préparer le Tournoi des Six Nations. Et plus beau encore, il est fortement pressenti pour figurer, le 21 juin, dans la liste des 42 joueurs retenus par le staff du quinze de France pour préparer la Coupe du monde (du 8 septembre au 28 octobre). Tout va décidément très vite pour le numéro 15 au casque rouge. Voilà trois semaines, à Bordeaux, posé à une terrasse près du miroir d'eau, le joueur formé à Grenoble nous a accordé, durant une heure, un entretien plein de fraîcheur pour raconter son parcours et ses rêves, en particulier celui de porter le maillot des Bleus. Et on l'a rappelé après la victoire contre le LOU (25-32, dimanche) synonyme de qualification pour la demi-finale de Top 14 face à La Rochelle, qu'il disputera samedi malgré une petite blessure à un doigt.
« Comment vivez-vous votre folle ascension ?
(Grand sourire.) Je ne sais pas si ça pourrait aller beaucoup mieux. Je n'ai pas vraiment le temps de réaliser, mais c'est assez fou ce qui se passe pour moi depuis deux ou trois ans.
Vous sentiez-vous très attendu depuis votre première titularisation le 16 janvier 2022 contre les Scarlets (45-10), en Coupe des champions, conclue par un triplé...
Ce jour-là, j'étais juste content d'avoir fait un bon match. Je savais malgré tout que c'était assez exceptionnel et que je n'allais pas le faire sur toutes les rencontres, même si c'est l'objectif. C'était tellement surréaliste que j'ai encore aujourd'hui du mal à m'en rendre compte. La préparation, ç'avait été n'importe quoi à cause du Covid. Certains ne s'étaient pas entraînés de la semaine et d'autres n'avaient pas pu jouer. Finalement, c'était fabuleux. J'avais l'impression que tout me réussissait. Ensuite, c'était un peu plus compliqué sur les matches suivants.
Vous avez cependant réussi à confirmer et beaucoup vous prédisent un grand avenir.
Je suis encore jeune, je n'ai que 19 ans, je n'ai fait qu'une vingtaine de matches chez les pros (27 en Top 14, 2 en Coupe des champions). Ce n'est pas énorme. On a déjà vu des jeunes joueurs qui sont partis forts avant de connaître des carrières plus compliquées. Je garde les pieds sur terre. J'espère que mes proches sauront me dire si je commence à mal tourner.
« Une Coupe du monde en France c'est, pfff... Rien que d'y penser, c'est dingue. Ça serait le Graal. »
Louis Belle-Biarrey
Est-ce aussi pour cela que vous poursuivez vos études de gestion des entreprises et des administrations ?
Oui, si je ne fais que du rugby toute la semaine, peut-être que mon cerveau va ramollir ! (Rire.) Tout va bien pour moi, mais c'est possible que je me blesse, que je joue moins ou qu'il m'arrive autre chose. Mes parents sont cadres et ils ne m'ont pas lâché niveau études. Plus jeune, j'avais des bonnes notes mais j'étais un peu dissipé en cours. Je n'avais pas les félicitations et mon père me menaçait tout le temps de me faire louper les entraînements ! Aujourd'hui, c'est difficile de concilier les études et le rugby, mais ça me fait du bien aussi d'être un élève normal, même si c'est un peu moins vrai aujourd'hui, et d'aller en cours pour couper du rugby mais aussi préparer l'après carrière, peut-être dans la gestion ou monter une entreprise.
Où prenez-vous le plus de plaisir sur le terrain ?
Moi, ce que j'aime, c'est relancer les ballons et jouer dans les espaces, mais on ne peut malheureusement pas tout relancer. C'est dommage.
Vous aimeriez le faire encore davantage ?
Oui, mais je veux aussi jouer le week-end ! (Rire.) Je ne peux pas faire n'importe quoi non plus.
On vous remarque aussi beaucoup par votre casque rouge...
Un jour, mon père m'a dit : "Je t'ai acheté un nouveau casque, teste-le." C'était un casque Canterbury rouge qui était vendu d'occasion 6 euros. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Depuis, je ne l'ai pas quitté, ou plus exactement je n'ai pas changé de modèle. Je l'ai gardé jusqu'à la saison 2019-2020 et, après, j'ai réussi à retrouver le même. Mais ce modèle a été arrêté, à mon grand désespoir. En plus, la Ligue ne veut plus que je le mette pour les matches à l'extérieur.
Pourquoi ?
Pour une uniformisation des couleurs. Vu que Bordeaux joue en blanc à l'extérieur, la Ligue trouve que ça rend mal à la télé. Baptiste Jauneau et Killian Tixeront (Clermont) ont dû changer de casque comme ça. Je ne peux le garder qu'à domicile. Je trouve ça totalement absurde car il y a aussi une valeur sentimentale. Si je peux, je ferai toute ma carrière en rouge.
Vous pourriez jouer sans ce casque ?
Non, c'est impossible. C'est purement psychologique. Les bénéfices du casque sont minimes, à la limite pour les coups de crampons. Mais à partir du moment où je mets le casque, je peux m'envoyer à 100 %.
À quoi aspirez-vous ?
Quand on est jeune, on a des rêves. Au début, on veut surtout être professionnel puis, pour moi, c'était jouer pour l'équipe de France, gagner des trophées, en Top 14 ou en Coupe d'Europe. Maintenant, gagner des titres avec l'UBB, c'est un objectif et plus un rêve. On a vécu une saison très compliquée mais on est encore là. Il reste encore les deux plus grandes marches. Contre La Rochelle, samedi, ce sera un des plus gros matches de ma jeune carrière. Et pour l'équipe de France, c'est pareil. C'est une motivation, une étape que j'aimerais franchir.
Quel avait été le discours du staff du quinze de France lors du stage à Capbreton (Landes), cet hiver, pour préparer le Tournoi ?
On a passé l'entretien avec Émilien Gailleton (Pau) parce qu'on a le même profil et qu'on se connaît très bien. On nous a dit que si on était là, c'est qu'on le méritait et qu'on ne devait pas être timide. Et peu importe l'âge. Je me rappelle de William Servat (entraîneur des avants français), qui m'avait dit : "S'il faut que tu les bouffes tous à l'entraînement, fais le." Ces occasions n'arrivent pas souvent et il faut essayer de les saisir. Mais c'est vrai que ça faisait bizarre d'être là au milieu de plein de joueurs que je regardais à la télévision il y a un an et demi. Tout est vraiment surréaliste. Ça donne un gros coup de boost, mais ce n'est pas une finalité, et je sais que j'ai encore plein de choses à améliorer.
Des joueurs que vous devriez retrouver cet été pour préparer la Coupe du monde. Vous l'avez forcément en tête ?
Bien sûr que j'y pense. La semaine dernière, on m'a prévenu que le staff des moins de 20 ans me laissait à la disposition du quinze de France et que je devrais faire partie des 42. Je ne veux pas trop m'avancer mais, normalement, je devrais y être. Puis j'espère être dans la liste des 33 joueurs retenus en août. Je n'ai jamais été aussi proche. Au tout début, c'était pourtant vraiment du domaine du rêve. Chaque match que je joue depuis quelques semaines est une opportunité d'être bon et de pouvoir rêver. Une Coupe du monde en France c'est, pfff... (Il ne finit pas sa phrase.) Rien que d'y penser, c'est dingue. Ça serait le Graal.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
Scalp a écrit:Supporters, fan zones, drapeaux : comment soutenir l'UBB ce week-end
https://www.ubbrugby.com/actualites/8772-supporters-fan-zones-drapeaux-comment-soutenir-l-ubb-ce-week-end.html
Puisqu'il risque d'y avoir encore pas mal de toulousains samedi (qui comme le rochelais ont du réserver en masse en avance sans savoir le jour où il joueraient) j'aurais imaginé une petite animation à leur adresse
"Tu es toulousain, tu rêves d'un 22ème titre, tu ne veux pas qu'un autre club te fasse de l'ombre en réalisant l'exploit d'un doublé que seule détient l'institution de ton coeur alors samedi : SOUTIENS L'UBB !!! " *
* un drapeau te seras offert ainsi qu'un sticker 33 à coller sur ta plaque d'immatriculation
sudiste- Unioniste de la première heure
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sudiste a écrit:Scalp a écrit:Supporters, fan zones, drapeaux : comment soutenir l'UBB ce week-end
https://www.ubbrugby.com/actualites/8772-supporters-fan-zones-drapeaux-comment-soutenir-l-ubb-ce-week-end.html
Puisqu'il risque d'y avoir encore pas mal de toulousains samedi (qui comme le rochelais ont du réserver en masse en avance sans savoir le jour où il joueraient) j'aurais imaginé une petite animation à leur adresse
"Tu es toulousain, tu rêves d'un 22ème titre, tu ne veux pas qu'un autre club te fasse de l'ombre en réalisant l'exploit d'un doublé que seule détient l'institution de ton coeur alors samedi : SOUTIENS L'UBB !!! " *
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
En tout cas, il n’y aura pas l’écart de notre dernière confrontation. J’en serais tres surpris et decu.
Je vois un match nettement plus serré. Il est clair qu’il faudra faire jeu egal en mêlée et dans le jeu au sol sinon ca sera mission impossible. Inutile de dire aussi qu’il est interdit de louper un placage.
A partir de la on aura nos chances, il faudra être ambitieux dans le jeu , pas faire n’importe quoi non plus ni rendre trop le ballon, mais jouer a fond les bons coups.
J’attends les compos avec impatience
Je vois un match nettement plus serré. Il est clair qu’il faudra faire jeu egal en mêlée et dans le jeu au sol sinon ca sera mission impossible. Inutile de dire aussi qu’il est interdit de louper un placage.
A partir de la on aura nos chances, il faudra être ambitieux dans le jeu , pas faire n’importe quoi non plus ni rendre trop le ballon, mais jouer a fond les bons coups.
J’attends les compos avec impatience
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
grospaquet31 a écrit:En tout cas, il n’y aura pas l’écart de notre dernière confrontation. J’en serais tres surpris et decu.
Je vois un match nettement plus serré. Il est clair qu’il faudra faire jeu egal en mêlée et dans le jeu au sol sinon ca sera mission impossible. Inutile de dire aussi qu’il est interdit de louper un placage.
A partir de la on aura nos chances, il faudra être ambitieux dans le jeu , pas faire n’importe quoi non plus ni rendre trop le ballon, mais jouer a fond les bons coups.
J’attends les compos avec impatience
On connaît la fiabilité du Midol, mais LR nous affronterait avec un banc 6+2 (avec il est vrai, Botia en 7)
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
grospaquet31 a écrit:En tout cas, il n’y aura pas l’écart de notre dernière confrontation. J’en serais tres surpris et decu.
Je vois un match nettement plus serré. Il est clair qu’il faudra faire jeu egal en mêlée et dans le jeu au sol sinon ca sera mission impossible. Inutile de dire aussi qu’il est interdit de louper un placage.
A partir de la on aura nos chances, il faudra être ambitieux dans le jeu , pas faire n’importe quoi non plus ni rendre trop le ballon, mais jouer a fond les bons coups.
J’attends les compos avec impatience
Condition obligatoire pour gagner, sans parler des fondamentaux evidement, mais si on est attentiste, qu'on la joue comme lors de note déplacement victorieux à Deflandre, où les Rochelais nous avaient sous-estimé, ça ne passera pas pour ce match.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / UBB
https://www.youtube.com/shorts/koz6aUoWXUc
Faudra pas juste coller de l'urticaire aux Rochelais pour gagner ce match
Faudra pas juste coller de l'urticaire aux Rochelais pour gagner ce match
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