Coupe du Monde 2023 en France

guillaume ubb a écrit:Magnifique essai de l'allier irlandais.
La transformation se fait dans l'axe, mais comment l'arbitre détermine la distance svp ? Je ne mettais jamais posé la question un peu con...

Il me semble qu'il n'y a pas de règle, c'est au choix du buteur pour avoir le meilleur rapport angle/distance au poteaux. La règle impose juste d'être dans l'axe de la marque.

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Le pire est que les Tonga ne jouent pas mal, mais devant c'est vraiment trop précis et efficace.
Autant les Bleus ont donné une impression brouillon sur leur deuxième match, autant les iralndais donnent une impression d'irrésistibilité

Il va être l'heure de sortir Big Ben...

LaRuine33 a écrit:

guillaume ubb a écrit:Magnifique essai de l'allier irlandais.
La transformation se fait dans l'axe, mais comment l'arbitre détermine la distance svp ? Je ne mettais jamais posé la question un peu con...

Il me semble qu'il n'y a pas de règle, c'est au choix du buteur pour avoir le meilleur rapport angle/distance au poteaux. La règle impose juste d'être dans l'axe de la marque.

Merci !

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Absolument pas convaincu par l'explication de Poite, qui comme tout bon arbitre est d'un corporatisme à tout rompre.
L'argument de l'inertie est utilisé à chaque fois, très souvent à tord. Comme sur l'essai de Telea. Le passeur est quasiment à l'arrêt au moment de la passe donc l'argument de la vitesse verticale du ballon est fumeux.

Idem pour Sexton. Le fait que le 8 arrive lancé plein fer ne change en rien le fait que la passe est en avant.

Dr. Gregory Bouse a écrit:Il va être l'heure de sortir Big Ben...

Oui il est sur la jante

Vince33 a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Il va être l'heure de sortir Big Ben...

Oui il est sur la jante

Une grosse jante quand même

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Faudra quand même être vigilant sur ces passes à hauteur avec les mains du passeur pas franchement en arrière...

Bien que la phase fût belle, j'aurai néanmoins refusé l'essai irlandais...

zizou46 a écrit:

Vince33 a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Il va être l'heure de sortir Big Ben...

Oui il est sur la jante

Une grosse jante quand même

Vince33 a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Il va être l'heure de sortir Big Ben...

Oui il est sur la jante

yes mais il a tenu 1 heure, ce n'est donc pas qu'un impact player...

Giroud va avoir du boulot avec Big Ben, il n'est pas hyper fit, notre gazier.

l'arbitrage de Barnes se délite...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Faudra quand même être vigilant sur ces passes à hauteur avec les mains du passeur pas franchement en arrière...

Bien que la phase fût belle, j'aurai néanmoins refusé l'essai irlandais...

On aurait aimé un ralenti avec
Un meilleur angle suis d’accord avec toi. Leur réalisateur fétiche de l’Aviva s’est glissé dans le bus de la prod🤪. Les Tonga se sont fait désintégrer en beauté. Cette équipe d’Irlande est d’une organisation millimétrée et Farrell en a fait une équipe incroyable. A chaque fois ils te font des combines en touche nouvelles. Allô Gezzal/Labit on attends la finale pour nous sortir 2/3 trucs nouveaux ? Que dire . Rien. Le seul fait, c’est qu’ils manquent de pétrole en demi ou en finale . Et maintenant j’en ai la certitude je préfère rencontrer les sudafs en quart .

densnewzealand a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Faudra quand même être vigilant sur ces passes à hauteur avec les mains du passeur pas franchement en arrière...

Bien que la phase fût belle, j'aurai néanmoins refusé l'essai irlandais...

On aurait aimé un ralenti avec
Un meilleur angle suis d’accord avec toi. Leur réalisateur fétiche de l’Aviva s’est glissé dans le bus de la prod🤪. Les Tonga se sont fait désintégrer en beauté. Cette équipe d’Irlande est d’une organisation millimétrée et Farrell en a fait une équipe incroyable. A chaque fois ils te font des combines en touche nouvelles. Allô Gezzal/Labit on attends la finale pour nous sortir 2/3 trucs nouveaux ? Que dire . Rien. Le seul fait, c’est qu’ils manquent de pétrole en demi ou en finale . Et maintenant j’en ai la certitude je préfère rencontrer les sudafs en quart .

ouais tu as bien raison...
leur fond de jeu est incroyable et la seule chose qui peut ralentir leur marche avant sera leur capacité physique à enchainer et à ne pas perdre des joueurs en route.
Leur collectif est aussi incroyable aidé par de très grosses individualités. Leur banc a aussi fait la différence en Début de Deuxième. J'imaginais que les Tonga après leur essai en fin de première allaient revenir boostés en 2eme mais ils les ont vite calmé... grosses lacunes quand même des Tongiens en touche notamment.

Perso je ne comprends pas notre gestion de groupe.
On semble parti pour faire jouer l’equipe bis contre les namibiens. Je trouve que c’est une grosse erreur, notre « vraie » meilleure equipe a besoin de jouer, pour consolider nos reperes, mettre en place notre jeu, travailler les enchaînements, la précision, nos transmissions. Inutile de faire 80min mais 50min a minima. On a donc pas besoin de préparation en vue du match contre l’Italie?

On a peur de quoi? De manquer de fraîcheur pour la suite…? comme si la préparation de Giroud visait 3-4 matchs mais surtout pas un de plus.

SEB34 a écrit:

densnewzealand a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Faudra quand même être vigilant sur ces passes à hauteur avec les mains du passeur pas franchement en arrière...

Bien que la phase fût belle, j'aurai néanmoins refusé l'essai irlandais...

On aurait aimé un ralenti avec
Un meilleur angle suis d’accord avec toi. Leur réalisateur fétiche de l’Aviva s’est glissé dans le bus de la prod🤪. Les Tonga se sont fait désintégrer en beauté. Cette équipe d’Irlande est d’une organisation millimétrée et Farrell en a fait une équipe incroyable. A chaque fois ils te font des combines en touche nouvelles. Allô Gezzal/Labit on attends la finale pour nous sortir 2/3 trucs nouveaux ? Que dire . Rien. Le seul fait, c’est qu’ils manquent de pétrole en demi ou en finale . Et maintenant j’en ai la certitude je préfère rencontrer les sudafs en quart .

ouais tu as bien raison...
leur fond de jeu est incroyable et la seule chose qui peut ralentir leur marche avant sera leur capacité physique à enchainer et à ne pas perdre des joueurs en route.
Leur collectif est aussi incroyable aidé par de très grosses individualités. Leur banc a aussi fait la différence en Début de Deuxième. J'imaginais que les Tonga après leur essai en fin de première allaient revenir boostés en 2eme mais ils les ont vite calmé... grosses lacunes quand même des Tongiens en touche notamment.

Je radote comme un vieux, mais cette équipe d'Irlande (comme celle du leinster) c'est pas que je la bade, mais elle me fait me demander pourquoi les autres grosses équipes, qui ont autant de joueurs de qualités, de moyens (et peut-être un tout petit peu moins de temps) ne tendent pas vers un jeu un peu plus structuré. Chez eux le système prime sur les hommes. S'ils perdent Sexton ou Gibson-Park, ça se ressentira, mais l'équipe ne fera pas nawak. Nous, si demain Dupont se pète, on est cuit.

https://www.nouvelles-du-monde.com/probleme-daccessoire-le-manque-de-profondeur-inquiete-lirlande-a-la-coupe-du-monde-de-rugby/

Déjà le titulaire Furlong a fait presque tout le match face aux tongiens suite à la sortie de son remplaçant Le n°2 Finlay Belham sur blessure (quelle blessure ?)
Healey est Forfait pour le mondial. ils n'ont pas beaucoup de profondeur en 1ere ligne.

Et une des clefs de voute de cette équipe est la première Ligne. je pense que c'est l'inquiétude N°1 de Farrel pour la suite.
j'aimerais bien savoir comment ils vont faire tourner contre les sudaff... et notamment la 1ere ligne.

Pour moi maintenant la gestion de l'effectif de L'EDF suite à la victoire contre les blacks me semble claire.
Préserver au maximum les titulaires jusqu'au 1/4 et se servir uniquement de l'Italie comme match de répétition (humilité ?)

je pense que le staff parie aussi sur un 1/4 ou notre opposant sera diminué et nous théoriquement en grande fraicheur.
Et je présume que c'est prémédité depuis très longtemps.

la question du fond de jeu, des automatismes, du jeu collectif de l'EDF reste une énigme pour ne pas dire une inquiétude forte.

Coupe du monde 2023. Les 10 choses à savoir avant Afrique du Sud – Roumanie, ce dimanche à Bordeaux

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-2023-les-10-choses-a-savoir-avant-afrique-du-sud-roumanie-ce-dimanche-a-bordeaux-16680225.php

Coupe du monde de rugby à Bordeaux : comment accéder au stade Matmut pour Afrique du Sud-Roumanie

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-de-rugby-dans-le-sud-ouest/coupe-du-monde-de-rugby-a-bordeaux-comment-acceder-au-stade-matmut-pour-afrique-du-sud-roumanie-16670105.php

XV de France : Vers une titularisation de Chalureau

https://www.rugby365.fr/xv-de-france-vers-titularisation-de-chalureau-10492141.html

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-tops-flops-d-irlande-tonga-bundee-aki-et-caelan-doris-omnipresents/1420296

Les tops-flops d'Irlande-Tonga : Bundee Aki et Caelan Doris omniprésents

Bundee Aki et Caelan Doris, centre et numéro 8 irlandais, ont beaucoup pesé lors de la large victoire du XV du Trèfle (59-16) samedi soir contre les Tonga, à Nantes, pour leur deuxième match de la Coupe du monde.

Rémi Laxague

Les tops

Bundee Aki (Irlande)

Le surpuissant joueur irlandais affrontait son homophone Pita Ahki ce samedi soir dans un duel qui s'annonçait homérique. Mais on n'a vu que lui. Comme la semaine passée, la justesse de ses choix et de ses appels, couplée à ses qualités athlétiques hors-norme, a beaucoup pesé. Il s'offre un nouveau doublé, après celui inscrit face à la Roumanie, ce qui lui permet d'être le meilleur marqueur d'essais (4) provisoire de ce Mondial. Preuve de son apport offensif colossal : 80 mètres parcourus balle en main, 2 franchissements et 10 défenseurs battus, record de la soirée. L'homme du match.

Caelan Doris (Irlande)

Le numéro 8 irlandais a encore été au four et au moulin ce soir. Super précieux dans les rucks où son travail de l'ombre a permis de ralentir constamment les libérations adverses, il a aussi été très à son aise balle en main. Il inscrit un essai sur un maul trop bien parti pour être arrêté (27e). Il est surtout à l'origine du deuxième essai irlandais, où son appel tranchant au centre du terrain prend complètement les Tongiens par surprise, avant qu'il ne libère son ballon pour l'essai de Beirne. À son actif encore : 10 plaquages, alors que les Irlandais n'ont pas beaucoup défendu.

Mack Hansen (Irlande)

Une situation pour résumer toutes les qualités de l'ailier irlandais d'origine australienne : celle de son essai, à la 33e minute, où il élimine 3 défenseurs d'un crochet intérieur sur son aile, avant de résister au retour de 2 autres par une course diagonale supersonique. Il a aussi été l'auteur d'un monstrueux 50-22 depuis ses propres 22 mètres, et de plusieurs montées défensives très intéressantes, amorçant notamment un contre-ruck en fin de première période. Également 2 franchissements et 40 mètres gagnés.

La charnière irlandaise

Les deux vieux compères de la charnière, Conor Murray et Johnny Sexton, étaient de nouveau associés ce samedi soir, en l'absence du titulaire habituel à la mêlée, Jamison Gibson-Park. Mais ce changement dans le XV de départ ne s'est nullement fait ressentir. Il faut dire que les deux acolytes n'ont rien de débutants, eux les centenaires (106 et 115 sélections respectivement) qui disputent leur 4e Coupe du monde commune.

Murray, souvent jugé moins offensif que Gibson-Park, a ce soir très bien fait vivre le ballon, n'hésitant pas à prendre le jeu à son compte plusieurs fois, comme sur l'essai de... Sexton. Le Leinsterman, inoxydable (38 ans), a presque tout réussi. Il réalise un sans-faute au pied (5/5), est l'auteur de plusieurs passes lasers splendides, dont celle pour Caelan Doris sur l'essai de Beirne (21e). Comme la semaine passée, il s'est également offert un essai, son 19e avec le XV du Trèfle. Et a dépassé la légende Ronan O'Gara au firmament des meilleurs buteurs irlandais de l'histoire.

Les flops

Solomone Kata (Tonga)

Il commence son match par une séquence très positive, une défense sur James Lowe, qu'il repousse en touche. Après, ç'a été très compliqué pour l'ailier tongien. Coupable de deux fautes dans la même action à la 25e minute, un hors-jeu de 5 mètres sur le coup de pied de son arrière puis un plaquage en retard sur Lowe. Une faute punie immédiatement par un essai irlandais. On l'a vu très emprunté sur ses rares ballons d'attaque comme lorsqu'il tape directement en touche, à la 31e minute. Un rendement famélique en défense : seulement 4 plaquages réussis pour 2 ratés.

Hugo Keenan (Irlande)

Cet Irlande-Tonga ne figurera pas au panthéon des meilleures performances de l'arrière du Leinster. Brillant lors du dernier Tournoi, on l'a vu très emprunté ce soir. Coupable d'une faute de main à 5 mètres de l'en-but (22e) qui annihile une occasion d'essai. D'autres passes mal assurées et des jambes pas aussi légères qu'à l'accoutumée. En défense, il a été mis en difficulté (3 plaquages manqués), à l'image d'un crochet de Charles Piutau qui l'a littéralement assis sur la pelouse de la Beaujoire.

Afusipa Taumoepeau (Tonga)

Un en-avant impardonnable à la réception d'une chandelle qui provoque un essai, finalement refusé, d'Andrew Porter pour démarrer son match (17e). Encore une mauvaise lecture d'un ballon haut en fin de match. En attaque : aucune passe, preuve de son incapacité à faire vivre le jeu dans son couloir. En défense : 3 plaquages, pour 1 raté. Trop peu pour le Perpignanais qui a souffert de la comparaison avec son vis-à-vis, Mack Hansen.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Gabin-villiere-espere-monter-en-puissance-avec-les-bleus/1420273

Gabin Villière espère monter en puissance avec les Bleus

Pas forcément à son aise depuis le début de la Coupe du monde, l'ailier des Bleus, qui revient de multiples blessures et n'a quasiment pas joué la saison dernière, compte sur la phase finale pour faire des étincelles. Autour de lui et dans le staff français, personne ne se fait de souci.

Romain Bergogne (avec J.-F.P.)

De son propre aveu, il était sorti « vidé » du choc d'ouverture contre la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre (27-13). On ne l'a pas entendu après l'Uruguay, jeudi (27-12), mais on l'imaginait aussi frustré que ses coéquipiers du soir après un match raté collectivement et compliqué individuellement.

Pénalisé à deux reprises (faute au sol et hors-jeu), l'ailier des Bleus, qui faisait partie des rares à enchaîner une deuxième titularisation avec Yoram Moefana et Cameron Woki, a dégagé une forme d'impuissance globale face aux Sud-Américains. Le Toulonnais a beaucoup dézoné, souvent en vain, et a eu du mal à gagner ses duels, à l'image de ce ballon perdu près de la ligne au contact (37e) ou celui coffré puis arraché par des Uruguayens accrocheurs (23e).

Comme contre les All Blacks, ce n'est pas son activité ou son envie qui sont à remettre en cause, mais sa faculté à faire des différences dans le un-contre-un ou à s'illustrer positivement dans le jeu au sol ou au ras qu'il affectionne tant, lui le « petit » ailier venu du rugby à 7 (1,80 m, 93 kg). Il a aplati contre l'Uruguay, ce qui aurait pu être une forme de libération, mais l'essai a été refusé pour un en-avant d'Anthony Jelonch sur le duel aérien préalable.

« Je sais exactement sur quoi je suis attendu, nous confiait-il début août, pendant la préparation à Capbreton (Landes). Sur mes qualités de finisseur, sur les ballons hauts,sur les rucks et mon profil défensif. J'espère être performant dans ces domaines et apporter une plus-value à l'équipe. Il y aura de la pression, je le sais. »

Profil combatif et mentalité de compétiteur

Si les deux rencontres de préparation qu'il a jouées contre l'Écosse, le 12 août (30-27), et l'Australie (41-17, le 27 août, un essai à la clé) avaient rassuré, lui qui n'a joué que quatre matches la saison dernière avec le RCT (282 minutes de temps de jeu cumulées), le début de la Coupe du monde tend à confirmer que Gabin Villière a encore besoin de temps pour retrouver son meilleur niveau et notamment l'état de grâce qu'il a connu lors de la conquête du Grand Chelem 2022.

Nul doute que cela bouillonne sous le casque rouge. « Gabin doit persévérer et savoir être encore un peu patient. Ses efforts, son abnégation et sa détermination sans faille vont finir par payer et vont lui redonner la confiance nécessaire pour retrouver ses performances et son meilleur niveau », affirmait-on hier dans son entourage.

Villière (27 ans) revient de très loin après avoir enchaîné les blessures. Rupture du ligament tibio-fibulaire (entre le tibia et la cheville) en mai 2022. Puis double blessure (main et péroné) lors de son retour contre le Stade Français fin novembre. Et rechute au niveau de la cheville gauche lors d'un entraînement avec les Bleus en février. L'ailier toulonnais en a bavé, se contentant de deux apparitions en demies puis en finale du Challenge en fin de saison avec son club. Avant son retour en sélection l'été dernier, il n'avait pas rejoué depuis le fameux match du Grand Chelem face à l'Angleterre, le 19 mars 2022 (25-13).

« Il est en train de retrouver petit à petit son niveau,mais cela nécessite de passer par plusieurs étapes, estime Franck Azéma, qui l'entraînait à Toulon et est désormais manager de Perpignan. Retrouver de bonnes sensations après quasiment un an sans jouer, ça prend du temps. Il est travailleur, consciencieux et il a des cases à cocher petit à petit, notamment les exigences du niveau international. Vu ses performances par le passé avec l'équipe de France, on attend toujours plus de lui, mais il ne faut pas oublier qu'il a besoin de jouer et d'enchaîner. »« Plus il va jouer, meilleur il sera. J'en suis persuadé », assurait dans la même veine le manager du RCT Pierre Mignoni, fin août.

Le fait qu'il n'y ait que trois ailiers dans les 33 (Penaud, Bielle-Biarrey et Villière) a sans doute poussé le staff à l'aligner face à l'Uruguay alors que la plupart des cadres étaient préservés. L'encadrement des Bleus n'a aucun doute aujourd'hui sur le statut de taulier de Villière. Le fait qu'il ait été appelé avant le Tournoi alors qu'il avait à peine repris la compétition ou qu'il soit aligné avec les cadres contre l'Écosse le 12 août - sa première sélection depuis dix-sept mois - sont deux signes parmi d'autres de l'estime dont bénéficie Villière. Son profil combatif et sa mentalité de compétiteur sont souvent loués.

« Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense »
Franck Azéma, manager de Perpignan

« C'est peut-être le joueur qui m'a le plus impressionné sur sa capacité mentale à supporter la pression, témoigne Frédéric Michalak, aujourd'hui en charge des lignes arrières du Racing 92 et qui était dans le staff de Toulon la saison dernière. Dès qu'il a rejoué, on sentait tout de suite qu'il était là. Selon moi, il est indispensable car il a la capacité de jouer différemment, avec ce goût pour le travail obscur. Il travaille sur ce qui ne se voit pas. Ça ne brille pas, mais c'est efficace. Pour la suite de la Coupe du monde, je ne suis pas du tout inquiet. »

D'autant qu'il évolue dans une équipe qui se cherche encore, notamment défensivement, et une ligne de trois-quarts qui doit faire face à l'absence (longue durée) de l'ouvreur Romain Ntamack et celle, bientôt terminée, du centre Jonathan Danty. « Il a peut-être plus de mal à faire la différence, mais ça n'a jamais été non plus sa qualité numéro 1, ajoute Azéma. À mon avis c'est la dernière étape qui lui reste à franchir, sur les deux-trois ballons qu'il a sur un demi-décalage, comment il va les bonifier et faire avancer l'équipe. Lui aussi est en attente de ça. Sur le reste, le combat, la défense, il a déjà rassuré, sans appréhension aucune. »

Reste à voir désormais s'il enchaînera encore face à la Namibie, jeudi à Marseille, dans cette logique de reconquête du rythme ou s'il sera préservé pour l'enchaînement de la fin de la phase de poules contre l'Italie (6 octobre) et le début de la phase finale le week-end du 14-15 octobre. « Peu importe, conclut Azéma. Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense... Vous voyez l'idée (rires). C'est sa force d'être incisif sur ce genre de rencontres et elles vont très vite arriver. »

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Gabin-villiere-espere-monter-en-puissance-avec-les-bleus/1420273

Gabin Villière espère monter en puissance avec les Bleus

Pas forcément à son aise depuis le début de la Coupe du monde, l'ailier des Bleus, qui revient de multiples blessures et n'a quasiment pas joué la saison dernière, compte sur la phase finale pour faire des étincelles. Autour de lui et dans le staff français, personne ne se fait de souci.

Romain Bergogne (avec J.-F.P.)

De son propre aveu, il était sorti « vidé » du choc d'ouverture contre la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre (27-13). On ne l'a pas entendu après l'Uruguay, jeudi (27-12), mais on l'imaginait aussi frustré que ses coéquipiers du soir après un match raté collectivement et compliqué individuellement.

Pénalisé à deux reprises (faute au sol et hors-jeu), l'ailier des Bleus, qui faisait partie des rares à enchaîner une deuxième titularisation avec Yoram Moefana et Cameron Woki, a dégagé une forme d'impuissance globale face aux Sud-Américains. Le Toulonnais a beaucoup dézoné, souvent en vain, et a eu du mal à gagner ses duels, à l'image de ce ballon perdu près de la ligne au contact (37e) ou celui coffré puis arraché par des Uruguayens accrocheurs (23e).

Comme contre les All Blacks, ce n'est pas son activité ou son envie qui sont à remettre en cause, mais sa faculté à faire des différences dans le un-contre-un ou à s'illustrer positivement dans le jeu au sol ou au ras qu'il affectionne tant, lui le « petit » ailier venu du rugby à 7 (1,80 m, 93 kg). Il a aplati contre l'Uruguay, ce qui aurait pu être une forme de libération, mais l'essai a été refusé pour un en-avant d'Anthony Jelonch sur le duel aérien préalable.

« Je sais exactement sur quoi je suis attendu, nous confiait-il début août, pendant la préparation à Capbreton (Landes). Sur mes qualités de finisseur, sur les ballons hauts,sur les rucks et mon profil défensif. J'espère être performant dans ces domaines et apporter une plus-value à l'équipe. Il y aura de la pression, je le sais. »

Profil combatif et mentalité de compétiteur

Si les deux rencontres de préparation qu'il a jouées contre l'Écosse, le 12 août (30-27), et l'Australie (41-17, le 27 août, un essai à la clé) avaient rassuré, lui qui n'a joué que quatre matches la saison dernière avec le RCT (282 minutes de temps de jeu cumulées), le début de la Coupe du monde tend à confirmer que Gabin Villière a encore besoin de temps pour retrouver son meilleur niveau et notamment l'état de grâce qu'il a connu lors de la conquête du Grand Chelem 2022.

Nul doute que cela bouillonne sous le casque rouge. « Gabin doit persévérer et savoir être encore un peu patient. Ses efforts, son abnégation et sa détermination sans faille vont finir par payer et vont lui redonner la confiance nécessaire pour retrouver ses performances et son meilleur niveau », affirmait-on hier dans son entourage.

Villière (27 ans) revient de très loin après avoir enchaîné les blessures. Rupture du ligament tibio-fibulaire (entre le tibia et la cheville) en mai 2022. Puis double blessure (main et péroné) lors de son retour contre le Stade Français fin novembre. Et rechute au niveau de la cheville gauche lors d'un entraînement avec les Bleus en février. L'ailier toulonnais en a bavé, se contentant de deux apparitions en demies puis en finale du Challenge en fin de saison avec son club. Avant son retour en sélection l'été dernier, il n'avait pas rejoué depuis le fameux match du Grand Chelem face à l'Angleterre, le 19 mars 2022 (25-13).

« Il est en train de retrouver petit à petit son niveau,mais cela nécessite de passer par plusieurs étapes, estime Franck Azéma, qui l'entraînait à Toulon et est désormais manager de Perpignan. Retrouver de bonnes sensations après quasiment un an sans jouer, ça prend du temps. Il est travailleur, consciencieux et il a des cases à cocher petit à petit, notamment les exigences du niveau international. Vu ses performances par le passé avec l'équipe de France, on attend toujours plus de lui, mais il ne faut pas oublier qu'il a besoin de jouer et d'enchaîner. »« Plus il va jouer, meilleur il sera. J'en suis persuadé », assurait dans la même veine le manager du RCT Pierre Mignoni, fin août.

Le fait qu'il n'y ait que trois ailiers dans les 33 (Penaud, Bielle-Biarrey et Villière) a sans doute poussé le staff à l'aligner face à l'Uruguay alors que la plupart des cadres étaient préservés. L'encadrement des Bleus n'a aucun doute aujourd'hui sur le statut de taulier de Villière. Le fait qu'il ait été appelé avant le Tournoi alors qu'il avait à peine repris la compétition ou qu'il soit aligné avec les cadres contre l'Écosse le 12 août - sa première sélection depuis dix-sept mois - sont deux signes parmi d'autres de l'estime dont bénéficie Villière. Son profil combatif et sa mentalité de compétiteur sont souvent loués.

« Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense »
Franck Azéma, manager de Perpignan

« C'est peut-être le joueur qui m'a le plus impressionné sur sa capacité mentale à supporter la pression, témoigne Frédéric Michalak, aujourd'hui en charge des lignes arrières du Racing 92 et qui était dans le staff de Toulon la saison dernière. Dès qu'il a rejoué, on sentait tout de suite qu'il était là. Selon moi, il est indispensable car il a la capacité de jouer différemment, avec ce goût pour le travail obscur. Il travaille sur ce qui ne se voit pas. Ça ne brille pas, mais c'est efficace. Pour la suite de la Coupe du monde, je ne suis pas du tout inquiet. »

D'autant qu'il évolue dans une équipe qui se cherche encore, notamment défensivement, et une ligne de trois-quarts qui doit faire face à l'absence (longue durée) de l'ouvreur Romain Ntamack et celle, bientôt terminée, du centre Jonathan Danty. « Il a peut-être plus de mal à faire la différence, mais ça n'a jamais été non plus sa qualité numéro 1, ajoute Azéma. À mon avis c'est la dernière étape qui lui reste à franchir, sur les deux-trois ballons qu'il a sur un demi-décalage, comment il va les bonifier et faire avancer l'équipe. Lui aussi est en attente de ça. Sur le reste, le combat, la défense, il a déjà rassuré, sans appréhension aucune. »

Reste à voir désormais s'il enchaînera encore face à la Namibie, jeudi à Marseille, dans cette logique de reconquête du rythme ou s'il sera préservé pour l'enchaînement de la fin de la phase de poules contre l'Italie (6 octobre) et le début de la phase finale le week-end du 14-15 octobre. « Peu importe, conclut Azéma. Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense... Vous voyez l'idée (rires). C'est sa force d'être incisif sur ce genre de rencontres et elles vont très vite arriver. »

Lbb va lui prendre sa place c'est quasiment acté, qu'elle progression de notre jeune louis

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Gabin-villiere-espere-monter-en-puissance-avec-les-bleus/1420273

Gabin Villière espère monter en puissance avec les Bleus

Pas forcément à son aise depuis le début de la Coupe du monde, l'ailier des Bleus, qui revient de multiples blessures et n'a quasiment pas joué la saison dernière, compte sur la phase finale pour faire des étincelles. Autour de lui et dans le staff français, personne ne se fait de souci.

Romain Bergogne (avec J.-F.P.)

De son propre aveu, il était sorti « vidé » du choc d'ouverture contre la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre (27-13). On ne l'a pas entendu après l'Uruguay, jeudi (27-12), mais on l'imaginait aussi frustré que ses coéquipiers du soir après un match raté collectivement et compliqué individuellement.

Pénalisé à deux reprises (faute au sol et hors-jeu), l'ailier des Bleus, qui faisait partie des rares à enchaîner une deuxième titularisation avec Yoram Moefana et Cameron Woki, a dégagé une forme d'impuissance globale face aux Sud-Américains. Le Toulonnais a beaucoup dézoné, souvent en vain, et a eu du mal à gagner ses duels, à l'image de ce ballon perdu près de la ligne au contact (37e) ou celui coffré puis arraché par des Uruguayens accrocheurs (23e).

Comme contre les All Blacks, ce n'est pas son activité ou son envie qui sont à remettre en cause, mais sa faculté à faire des différences dans le un-contre-un ou à s'illustrer positivement dans le jeu au sol ou au ras qu'il affectionne tant, lui le « petit » ailier venu du rugby à 7 (1,80 m, 93 kg). Il a aplati contre l'Uruguay, ce qui aurait pu être une forme de libération, mais l'essai a été refusé pour un en-avant d'Anthony Jelonch sur le duel aérien préalable.

« Je sais exactement sur quoi je suis attendu, nous confiait-il début août, pendant la préparation à Capbreton (Landes). Sur mes qualités de finisseur, sur les ballons hauts,sur les rucks et mon profil défensif. J'espère être performant dans ces domaines et apporter une plus-value à l'équipe. Il y aura de la pression, je le sais. »

Profil combatif et mentalité de compétiteur

Si les deux rencontres de préparation qu'il a jouées contre l'Écosse, le 12 août (30-27), et l'Australie (41-17, le 27 août, un essai à la clé) avaient rassuré, lui qui n'a joué que quatre matches la saison dernière avec le RCT (282 minutes de temps de jeu cumulées), le début de la Coupe du monde tend à confirmer que Gabin Villière a encore besoin de temps pour retrouver son meilleur niveau et notamment l'état de grâce qu'il a connu lors de la conquête du Grand Chelem 2022.

Nul doute que cela bouillonne sous le casque rouge. « Gabin doit persévérer et savoir être encore un peu patient. Ses efforts, son abnégation et sa détermination sans faille vont finir par payer et vont lui redonner la confiance nécessaire pour retrouver ses performances et son meilleur niveau », affirmait-on hier dans son entourage.

Villière (27 ans) revient de très loin après avoir enchaîné les blessures. Rupture du ligament tibio-fibulaire (entre le tibia et la cheville) en mai 2022. Puis double blessure (main et péroné) lors de son retour contre le Stade Français fin novembre. Et rechute au niveau de la cheville gauche lors d'un entraînement avec les Bleus en février. L'ailier toulonnais en a bavé, se contentant de deux apparitions en demies puis en finale du Challenge en fin de saison avec son club. Avant son retour en sélection l'été dernier, il n'avait pas rejoué depuis le fameux match du Grand Chelem face à l'Angleterre, le 19 mars 2022 (25-13).

« Il est en train de retrouver petit à petit son niveau,mais cela nécessite de passer par plusieurs étapes, estime Franck Azéma, qui l'entraînait à Toulon et est désormais manager de Perpignan. Retrouver de bonnes sensations après quasiment un an sans jouer, ça prend du temps. Il est travailleur, consciencieux et il a des cases à cocher petit à petit, notamment les exigences du niveau international. Vu ses performances par le passé avec l'équipe de France, on attend toujours plus de lui, mais il ne faut pas oublier qu'il a besoin de jouer et d'enchaîner. »« Plus il va jouer, meilleur il sera. J'en suis persuadé », assurait dans la même veine le manager du RCT Pierre Mignoni, fin août.

Le fait qu'il n'y ait que trois ailiers dans les 33 (Penaud, Bielle-Biarrey et Villière) a sans doute poussé le staff à l'aligner face à l'Uruguay alors que la plupart des cadres étaient préservés. L'encadrement des Bleus n'a aucun doute aujourd'hui sur le statut de taulier de Villière. Le fait qu'il ait été appelé avant le Tournoi alors qu'il avait à peine repris la compétition ou qu'il soit aligné avec les cadres contre l'Écosse le 12 août - sa première sélection depuis dix-sept mois - sont deux signes parmi d'autres de l'estime dont bénéficie Villière. Son profil combatif et sa mentalité de compétiteur sont souvent loués.

« Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense »
Franck Azéma, manager de Perpignan

« C'est peut-être le joueur qui m'a le plus impressionné sur sa capacité mentale à supporter la pression, témoigne Frédéric Michalak, aujourd'hui en charge des lignes arrières du Racing 92 et qui était dans le staff de Toulon la saison dernière. Dès qu'il a rejoué, on sentait tout de suite qu'il était là. Selon moi, il est indispensable car il a la capacité de jouer différemment, avec ce goût pour le travail obscur. Il travaille sur ce qui ne se voit pas. Ça ne brille pas, mais c'est efficace. Pour la suite de la Coupe du monde, je ne suis pas du tout inquiet. »

D'autant qu'il évolue dans une équipe qui se cherche encore, notamment défensivement, et une ligne de trois-quarts qui doit faire face à l'absence (longue durée) de l'ouvreur Romain Ntamack et celle, bientôt terminée, du centre Jonathan Danty. « Il a peut-être plus de mal à faire la différence, mais ça n'a jamais été non plus sa qualité numéro 1, ajoute Azéma. À mon avis c'est la dernière étape qui lui reste à franchir, sur les deux-trois ballons qu'il a sur un demi-décalage, comment il va les bonifier et faire avancer l'équipe. Lui aussi est en attente de ça. Sur le reste, le combat, la défense, il a déjà rassuré, sans appréhension aucune. »

Reste à voir désormais s'il enchaînera encore face à la Namibie, jeudi à Marseille, dans cette logique de reconquête du rythme ou s'il sera préservé pour l'enchaînement de la fin de la phase de poules contre l'Italie (6 octobre) et le début de la phase finale le week-end du 14-15 octobre. « Peu importe, conclut Azéma. Il a le tempérament pour répondre présent quand il y a une grosse pression. C'est un garçon qui se révèle sur des matches où c'est ric-rac, tendu, costaud, dense... Vous voyez l'idée (rires). C'est sa force d'être incisif sur ce genre de rencontres et elles vont très vite arriver. »

Lbb va lui prendre sa place c'est quasiment acté, qu'elle progression de notre jeune louis

Il y a une énorme différence de QI rugby entre les deux, Villiére part peut-être de trop loin pour revenir à son niveau, il ne sera peut-être pas le seul...

Roberto Miopalmo a écrit:

SEB34 a écrit:

densnewzealand a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

krahknardz a écrit:

zizou46 a écrit:Depuis l'essai de Telea, j'en déduis que les en avant de moins de 2 ou 3 m ne sont plus sifflés ....

L'essai des irlandais est en avant sur la passe de Commotion Man

Sauf que l'essai de Telea n'était pas sur une passe en-avant, voir l'analyse de Poite sur Rugbyrama, qui rappelle que la règle internationale est bien celle qui tient compte de l'inertie de la course.
Sur la passe de Sexton, je pense que c'est exactement la même chose, surtout que le 8 arrive lancé comme un frelon.

Faudra quand même être vigilant sur ces passes à hauteur avec les mains du passeur pas franchement en arrière...

Bien que la phase fût belle, j'aurai néanmoins refusé l'essai irlandais...

On aurait aimé un ralenti avec
Un meilleur angle suis d’accord avec toi. Leur réalisateur fétiche de l’Aviva s’est glissé dans le bus de la prod🤪. Les Tonga se sont fait désintégrer en beauté. Cette équipe d’Irlande est d’une organisation millimétrée et Farrell en a fait une équipe incroyable. A chaque fois ils te font des combines en touche nouvelles. Allô Gezzal/Labit on attends la finale pour nous sortir 2/3 trucs nouveaux ? Que dire . Rien. Le seul fait, c’est qu’ils manquent de pétrole en demi ou en finale . Et maintenant j’en ai la certitude je préfère rencontrer les sudafs en quart .

ouais tu as bien raison...
leur fond de jeu est incroyable et la seule chose qui peut ralentir leur marche avant sera leur capacité physique à enchainer et à ne pas perdre des joueurs en route.
Leur collectif est aussi incroyable aidé par de très grosses individualités. Leur banc a aussi fait la différence en Début de Deuxième. J'imaginais que les Tonga après leur essai en fin de première allaient revenir boostés en 2eme mais ils les ont vite calmé... grosses lacunes quand même des Tongiens en touche notamment.

Je radote comme un vieux, mais cette équipe d'Irlande (comme celle du leinster) c'est pas que je la bade, mais elle me fait me demander pourquoi les autres grosses équipes, qui ont autant de joueurs de qualités, de moyens (et peut-être un tout petit peu moins de temps) ne tendent pas vers un jeu un peu plus structuré. Chez eux le système prime sur les hommes. S'ils perdent Sexton ou Gibson-Park, ça se ressentira, mais l'équipe ne fera pas nawak. Nous, si demain Dupont se pète, on est cuit.

Sans parler du système globalement, toutes les grandes nations ont toujours eu une charnière bien installée, sauf nous, du moins, on est le pays où il y a sûrement eu le plus d'instabilité sur la longueur. On peut comprendre que Galthié ait voulu remédier à cette maladie française de la bougeotte à la charnière, mais il est tombé dans l'excès inverse, avec une politique de l'homme providentiel. Résultat, personne n'émerge derrière Dupont, ce qui a aussi faussé la concurrence entre deux joueurs talentueux en 10 et de plus, complémentaires (dans une autre réalité), comme nous en avons eu peu dans une génération..., on a mal géré nos problèmes de riches en 10 et transformé un de nos meilleurs atouts (Dupont) en une faiblesse structurelle...

Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby à Bordeaux : comment accéder au stade Matmut pour Afrique du Sud-Roumanie

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-de-rugby-dans-le-sud-ouest/coupe-du-monde-de-rugby-a-bordeaux-comment-acceder-au-stade-matmut-pour-afrique-du-sud-roumanie-16670105.php

Match à 17 heure