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Message  SEB34 Mar 19 Sep 2023 - 19:32

Scalp a écrit:Les Springboks avec sept avants sur le banc contre l'Irlande

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-springboks-avec-sept-avants-sur-le-banc-contre-l-irlande/1420750


Oh putain, je suis trop content, j'avais parié ma femme... (c'est pas un cadeau...)

ça va cogner grave, SEX TONNE commence déjà a mettre de a paraffine partout...

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Message  igziabeher Mar 19 Sep 2023 - 19:38

Kwagga Smith a un peu le même rôle que Macalou, il peut jouer derrière de par sa formation à VII. Leur gros risque est surtout si un centre se pète tôt, pas de back up sur le banc. Ou alors un 3eme ligne en12, ça changera pas beaucoup de de Allende.
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Message  grospaquet31 Mar 19 Sep 2023 - 21:10

SEB34 a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ces-bleus-ont-ils-change/1420651

Ces Bleus ont-ils changé ?

Depuis le Grand Chelem conquis par les Bleus en mars 2022, les statistiques offensives et défensives de l'équipe de France sont en baisse. Les évolutions de l'arbitrage visant à favoriser l'attaque expliquent ce phénomène. Mais les joueurs de Fabien Galthié doivent aussi s'adapter.


Romain Bergogne et Jean-François Paturaud, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)

Défense intraitable - capable par exemple de laisser les Gallois à zéro essai à Cardiff pour la ­première fois dans le Tournoi ­depuis 2009 -, bataille du sol ­souvent gagnée, longueur de jeu au pied inégalée et contre-offensives lasers. Voilà, pour résumer, le cocktail qui avait permis à l'équipe de France de décrocher le Grand Chelem en 2022.

Une forme de consécration pour le jeu de dépossession mi-étouffant mi-fulgurant mis en place par Fabien Galthié depuis le ­début de son mandat en 2020, bien aidé par les super-pouvoirs de Julien Marchand, Grégory Alldritt, Antoine Dupont, Jonathan Danty et autres Gabin Villière, pour ne citer qu'eux.

Depuis, mis à part la défaite en Irlande le 11 février dernier (32-19), l'équipe de France n'a pas fléchi dans sa courbe d'excellence en termes de résultats, s'offrant notamment les trois ­nations majeures de l'hémisphère Sud - Australie (30-29) et Afrique du Sud (30-26) en ­novembre et la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde (27-13) - et un carton ­mémorable à Twickenham face à l'Angleterre en mars (10-53).

Mais ses forces se sont un poil ­diluées face à une adversité qui vient la contrer sur certaines d'entre elles - c'est le risque quand on enchaîne les victoires - et un arbitrage qui a évolué dans le jeu au sol pour favoriser les ­attaques et donc un peu moins l'art du grattage de Marchand ou de Danty. Entre 2022 et 2023, ­certains chiffres témoignent d'une équipe de France moins dominatrice dans le jeu au sol, et donc plus exposée défensivement, et une attaque qui se ­cherche encore, comme le montrent certaines phases de ­possession qui vont au-delà des quatre-cinq temps de jeu.

« On a beaucoup travaillé le système offensif pour être capables de tenir le ballon plus longtemps mais on sait aussi que le jeu de dépossession est une arme forte pour notre équipe

Matthieu Jalibert, ouvreur des Bleus

« Il faut qu'on prenne de la ­confiance sur nos systèmes offensifs », reconnaissait lundi à ce sujet l'ouvreur Matthieu Jalibert, ­évoquant même « de nouveaux lancements » pour les matches à venir. Interrogé sur une Coupe du monde finalement moins favorable à l'offensive que prévu par les directives arbitrales de World Rugby, le Bordelais a poursuivi : « Globalement, il y a pas mal de jeu au pied, de dépossession. Nous, c'est quelque chose qu'on aime faire depuis quatre ans. On a gagné aussi des matches grâce à la qualité de notre jeu au pied, la pression qu'on était capables de mettre sur l'équipe adverse et la défense. On a beaucoup travaillé le système offensif pour être capable de tenir le ballon plus longtemps mais on sait aussi que le jeu de dépossession est une arme forte pour notre équipe. Le but, c'est d'avoir ­différentes armes pour s'adapter à ce que proposent les adversaires mais aussi les arbitres. »

N'est-ce pas là l'un des paradoxes dans l'évolution du jeu cherchée par cette équipe de France depuis la tournée de novembre 2022 ? S'appuyer sur les forces (défensives) de ses succès passés et ­développer un jeu plus large ­offensivement est-il possible ?

Les Bleus s'étaient noyés dans cette équation à Dublin en février en prenant des risques dans leur camp qui ne lui ressemblaient pas. « C'est une équipe de France hybride, pointe David Darricarrère, entraîneur des trois-quarts de Castres. Elle a basé son jeu sur la dépossession, en défendant très fort, en jouant les ballons de contre. Et elle s'est mise à évoluer dans son jeu pour avoir un panel plus étoffé et pouvoir jouer tous les ­rugbys. C'est vrai que ça balbutie un peu par moments. Elle est ­capable d'envoyer un jeu un peu différent quand il le faut mais il a manqué jusqu'à maintenant cette efficacité. Mais ils sont capables de mettre des scénarios en place et d'adapter leur jeu par rapport à l'adversaire. » La deuxième période face aux All Blacks est un exemple de ­défense à réaction, plus haute et plus agressive face aux velléités offensives adverses, même ­depuis leur camp.

Des joueurs aux caractéristiques bien précises qui manquent


Reste que la défense française est plus perméable ces derniers mois, au nombre d'essais mais aussi de franchissements (voir infographie). « On peut et on se doit de faire mieux pour gagner la compétition, répond le capitaine de la défense bleue, le centre Gaël Fickou. Mais deux essais par match, ce n'est pas catastrophique, surtout quand tu joues la Nouvelle-Zélande. Contre l'Uruguay, bien sûr qu'on peut s'améliorer, on a fait des erreurs qui ne nous ont pas aidés. On aurait pu encaisser un essai, mais pas deux. »

Par rapport à l'équipe du Grand Chelem 2022, les Bleus ont aussi perdu la puissance de Paul Willemse (blessé), au sommet de son art de la ­découpe il y a dix-huit mois, les gratteurs Julien Marchand et Jonathan Danty, à l'infirmerie sur ce début de Coupe du monde, la boussole Romain Ntamack à l'ouverture et même Cyril Baille, précieux par sa qualité de passe sur certains lancements offensifs devant la défense, tandis que le coup de pied de Melvyn Jaminet à l'arrière a été remplacé par celui de Thomas Ramos, moins long mais plus précis dans la fameuse bataille du jeu au pied offensif.

« Sans Marchand ni Danty (qui va rejouer contre la Namibie jeudi), on récupère moins de ballons, d'autant que l'arbitrage est plus ­tatillon là-dessus, enchaîne ­Darricarrère. Et les équipes ­adverses bossent et ciblent nos gratteurs. Un Marchand est plus visé sur les rucks. En termes ­d'animation, nous avons aussi perdu Romain (Ntamack) qui ­amenait beaucoup de sérénité et de confort avec Antoine (Dupont) à la mêlée. Il manque un stratège dans l'équipe, un joueur qui trie les ­ballons. Mais il ne faudra pas se ­recroqueviller non plus, c'est le meilleur moyen de passer à côté. »

« Même si nous sommes tous frustrés, il faut arrêter d'intellectualiser : ce n'est pas parce que tu prends un peu plus d'essais que ta sérénité a bougé (...) Vous verrez que le système défensif sera performant quand il faudra l'être
Pascal Papé, ancien deuxième-ligne des Bleus

Le point d'équilibre n'est pas ­facile - impossible ? - à trouver pour des Bleus qui semblaient dégager plus de certitudes au bout d'une année 2022 ­exceptionnelle. « Je ne trouve pas cette équipe de France moins forte qu'il y a un an, balaie l'ancien ­deuxième-ligne Pascal Papé (65 sélections). Ce n'est pas parce qu'on a fait un match de merde (contre l'Uruguay) que ça remet en cause l'objectif global. Même si nous sommes tous frustrés, il faut arrêter d'intellectualiser : ce n'est pas parce que tu prends un peu plus d'essais que ta sérénité a bougé. J'étais dans le stade pour France - Nouvelle-Zélande et même lorsqu'on se fait traverser et que les Blacks marquent en ­premier, à aucun moment je ne me suis dit qu'on allait perdre le match, à aucun moment. Cette équipe de France ne panique pas. Pour moi, c'est un faux débat de se dire qu'on est moins bons en défense et donc que l'équipe de France est moins forte. Et vous verrez que le système défensif sera performant quand il faudra l'être. »

« Les préparations se peaufinent jusqu'au dernier moment. On a mis l'accent sur d'autres ­secteurs que la défense, les équipes nous ont par ailleurs bien ­analysés, glissait lundi l'entraîneur adjoint en charge des avants William Servat, dans la même veine que son ancien ­coéquipier en Bleu. On a une ­volonté de créer plus de jeu. Il n'y a pas si longtemps, après les tests de novembre 2022, vous nous trouviez trop restrictifs. ­Aujourd'hui, on nous juge sur ­d'autres secteurs. On a essayé de développer notre jeu pour qu'à l'approche des grands matches, on soit fin prêts. » Le compte à ­rebours s'égrène désormais en jours.

Il est presque bien cet article Mis à part le passage sur Ntamak... La boussole... rien que ça et bin jalibert sera le SEXTANT...
Sans déconner mais qu'est ce qui se passe chez les journalistes sportifs...

je suis toujours étonné que personne n'ait encore relevé la différence de Grinta entre Début 2022 et Début 2023 Mais bon je dois être à coté de la plaque.
Y a mon petit doigt qui me dt que Willemse va revenir contre les sudaff en 1/4 et il va faire le match de sa vie quitte à finir aux urgences.




Une boussole qui indique rarement le nord…
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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 8:29

https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-qui-est-matthew-carley-larbitre-de-la-rencontre-france-namibie-11464562.php


revoilà Carlito... Le monsieur la rigueur partisane... la représentation de tout ce que je déteste chez les anglais.
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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 8:46

https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-ronan-ogara-le-seul-moyen-de-garder-ce-record-aurait-ete-que-jonathan-sexton-prenne-sa-retraite-11463617.php

Le rapport de force ressemble beaucoup à la finale de la coupe d'Europe.
Et j'imagine que nienaber va beaucoup s'en inspirer.

est ce que le pack du leinster va résister aux sudaff ?... La croix rouge irlandaise commence à installer un hôpital de campagne au stade de France...

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 8:56

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-staff-du-quinze-de-france-est-il-sous-pression-avant-la-rencontre-face-a-la-namibie/1420762

Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


La rubrique rugby

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 8:59

Coupe du monde de rugby 2023 / XV de France - Vidéo. "Yoram Moefana ? On retiendra sa performance défensive. Offensivement, il a du mal a apporter"

https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-xv-de-france-video-yoram-moefana-on-retiendra-sa-performance-defensive-offensivement-il-a-du-mal-a-apporter-11464581.php

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Message  densnewzealand Mer 20 Sep 2023 - 9:00

SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-qui-est-matthew-carley-larbitre-de-la-rencontre-france-namibie-11464562.php


revoilà Carlito... Le monsieur la rigueur partisane... la représentation de tout ce que je déteste chez les anglais.
Au foot ce mec prends le premier avion…. Après sa prestation de Galles/Fidji. On a quelques progrès à faire. Mais l’inertie est tellement lourde, pire qu’une passe AB de 30 mètres. Et quand je lis que OKeefe a fait de la prévention avec la mêlée Uruguayenne… j’apprends maintenant qui faut se retenir de pousser en mêlée, l’arbitrage au rugby c’est pire que le réglage d’une F1.
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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 9:15

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-staff-du-quinze-de-france-est-il-sous-pression-avant-la-rencontre-face-a-la-namibie/1420762

Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


La rubrique rugby

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...


On connait galthié à Montpellier... je pense que le retour aux vestiaires après l'Uruguay a du être, comment dire, euh, violent... La théorie de Darwin sur l'adaptation a du être développé de manière
plus simpliste qu'en conférence de presse...
perso je pense qu'il aurait du changer ses lunettes pour des montures roses avant le match... il a été suffisant dans la compo d'équipe et le discours. il ne peut s'en prendre qu'à lui même.

Au fait, Uruguay italie aujourd'hui. Ca va être un très beau match entre 2 vrais équipes latines...

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Message  nadoloubb Mer 20 Sep 2023 - 9:37

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-staff-du-quinze-de-france-est-il-sous-pression-avant-la-rencontre-face-a-la-namibie/1420762

Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


La rubrique rugby

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

Bon par contre , sa citation, ce n'est pas vraiment la théorie de darwin mais plutôt de Lamarck. Darwin : les espèces qui survivent ne sont pas celles qui s'adaptent le plus mais celle qui sont le plus adaptés (sélectionné par la sélection naturelle), il n'y a pas d'adaptation.

Après je trouve ca bien cette contre-perf, ca va va amener de l'humilité pour tout le monde (notamment le staff).

Maintenant l'équipe type va enchainer
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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 11:04

nadoloubb a écrit:
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Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


La rubrique rugby

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

Bon par contre , sa citation, ce n'est pas vraiment la théorie de darwin mais plutôt de Lamarck. Darwin : les espèces qui survivent ne sont pas celles qui s'adaptent le plus mais celle qui sont le plus adaptés (sélectionné par la sélection naturelle), il n'y a pas d'adaptation.

Après je trouve ca bien cette contre-perf, ca va va amener de l'humilité pour tout le monde (notamment le staff).

Maintenant l'équipe type va enchainer

Je pense la même chose que toi, c'est un mal pour un bien, ça n'impactera pas de toute façon l'équipe type, éventuellement, une petite redistribution des cartes...

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Message  nadoloubb Mer 20 Sep 2023 - 11:08

Scalp a écrit:
nadoloubb a écrit:
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Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


La rubrique rugby

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

Bon par contre , sa citation, ce n'est pas vraiment la théorie de darwin mais plutôt de Lamarck. Darwin : les espèces qui survivent ne sont pas celles qui s'adaptent le plus mais celle qui sont le plus adaptés (sélectionné par la sélection naturelle), il n'y a pas d'adaptation.

Après je trouve ca bien cette contre-perf, ca va va amener de l'humilité pour tout le monde (notamment le staff).

Maintenant l'équipe type va enchainer

Je pense la même chose que toi, c'est un mal pour un bien, ça n'impactera pas de toute façon l'équipe type, éventuellement, une petite redistribution des cartes...

Il y a louis et jelonch qui peuvent rentrer dans l'équipe type. Louis ca serait énorme quelle progression (du coup c'était une bonne chose qu'il ne fasse pas la coupe du monde u20)
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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 11:12

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-de-rugby-dans-le-sud-ouest/video-coupe-du-monde-de-rugby-a-bordeaux-les-joueurs-fidjiens-chouchoutes-et-genereux-dans-leur-hotel-des-bassins-a-flot-16711603.php

Vidéo. Coupe du monde de rugby à Bordeaux : les joueurs fidjiens chouchoutés et généreux dans leur hôtel des Bassins à flot

Coupe du Monde 2023 en France - Page 14 141
L’équipe des Fidji devant l’hôtel bordelais où ils séjournent depuis le 31 août et jusqu’à la fin des phases de poule. © Crédit photo : Renaissance

Par Yannick Delneste

Depuis le 31 août, les rugbymen fidjiens et leur staff logent sur deux étages de l’hôtel Bordeaux Renaissance à côté de la Cité du vin dans une atmosphère chaleureuse et protectrice

« Étant loin de ‘‘ chez nous ’’ pendant si longtemps, il est si important de créer une base avec le sentiment d’être à la maison… un sentiment de chez-soi. Nous avons eu tellement de chance d’être hébergés à l’Hôtel Bordeaux Renaissance qui a répondu à tous nos besoins… nous sommes très heureux d’être ’’ à la maison ’’ ce soir ! » Voilà ce qu’a posté sur les réseaux, lundi 18 septembre, Simon Raiwalui, l’entraîneur fidjien au lendemain de l’exploit de ses joueurs vainqueurs de l’Australie (22-15) à Saint-Etienne.

Partis vendredi de Bordeaux pour découcher trois nuits, les Fidjiens sont revenus dans la quarantaine de chambres qu’ils occupent depuis le 31 août sur deux niveaux à l’hôtel Bordeaux Renaissance, dont les 4 étoiles sur neuf étages se dressent depuis juin 2021 aux Bassins à flot, à deux pas de la Garonne. Franchisé Marriott et l’un des 90 hôtels du réseau Hively hospitality en Europe, le Bordeaux Renaissance a décroché la timbale fidjienne en finale face au Radisson voisin à l’été 2022.

Une longue histoire

Est-ce la musique fidjienne dans tout l’hôtel lors de la visite, le drapeau national sur le silo qui a joué ? On ne saura pas. Peut-être bien les liens anciens avec l’archipel de Cédric Decaudin, le directeur. « En 2004, j’ai passé deux semaines aux Fidji lors d’un tour du monde puis en 2008, j’ai étudié à Sydney où j’ai joué au rugby avec les Fidjiens de ma classe », raconte-t-il. Les liens ne se rompent pas et quand l’hôtel dépose sa candidature, Cédric Decaudin fait visiter le chantier à Julian Vulajoro, relais de la fédération en France. « Les Fidjiens ont le sourire sur le cœur », résume le dirigeant.

Vidéo de bienvenue quand ils sont arrivés le 31, mais aussi sur les murs de leurs étages, des messages de leurs compatriotes, enfants et adultes, collectés sur place par Joe Mataitoga, l’ami « australien » de Cédric Decaudin : l’hôtel a chouchouté et chouchoute ses hôtes exceptionnels qui n’ont pas voulu du magnifique rooftop du restaurant Gina au-dessus, préférant trois salles de séminaire au rez-de-chaussée. « Le staff m’a dit ’’ On ne veut pas vous éviter, on passera des moments ensemble, mais on veut aussi vous laisser travailler, nous ne sommes que des joueurs de rugby ’’ », confie Cédric Decaudin.

Haie d’honneur


Une haie d’honneur les attendait forcément ce lundi 18 septembre, au lendemain de leur victoire historique (attendue depuis 1954) sur l’Australie. Dans la salle de briefing, étaient affichés les articles du monde entier sur l’exploit. Le personnel de l’hôtel ne tarit pas d’éloges sur la gentillesse et la simplicité des joueurs, l’ancien Bordelais Semi Radradra et Sam Matavesi en tête, mais aussi le coach Simon Raiwalui et tous les autres. « Sincèrement, ils sont tous adorables », résume le patron du Renaissance.

Et tous de les bichonner d’ici au 30 septembre et le nouveau match « à la maison » contre la Géorgie. Ce samedi-là, il y aura la rencontre bien sûr, mais aussi dans la soirée un mini-concert de la chanteuse Pomme sur le rooftop de l’hôtel. Gageons que le titre de son dernier album (« Consolation ») ne sera pas de circonstance.

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 11:18

nadoloubb a écrit:
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Petites tensions et grosses attentes dans le staff du quinze de France avant la Namibie

L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant jeudi face à la Namibie.


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« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

Bon par contre , sa citation, ce n'est pas vraiment la théorie de darwin mais plutôt de Lamarck. Darwin : les espèces qui survivent ne sont pas celles qui s'adaptent le plus mais celle qui sont le plus adaptés (sélectionné par la sélection naturelle), il n'y a pas d'adaptation.

Après je trouve ca bien cette contre-perf, ca va va amener de l'humilité pour tout le monde (notamment le staff).

Maintenant l'équipe type va enchainer

Je pense la même chose que toi, c'est un mal pour un bien, ça n'impactera pas de toute façon l'équipe type, éventuellement, une petite redistribution des cartes...

Il y a louis et jelonch qui peuvent rentrer dans l'équipe type. Louis ca serait énorme quelle progression (du coup c'était une bonne chose qu'il ne fasse pas la coupe du monde u20)

Au minimum deux matchs en coupe du monde, plus j'espère, sa première cape, oui, ça valait le coup pour lui, mais c'est dommage pour Gailletton, surtout quand on voit le mal qu'on a offensivement. Par contre, je ne connais pas assez Gailleton pour bien le situer au niveau défensif par rapport à ses concurrents...

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 11:21

Coupe du monde de rugby 2023. Fabien Galthié : "Il y aura 7 finales dans ce Mondial"

https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-de-rugby-2023-fabien-galthie-il-y-aura-7-finales-dans-ce-mondial_60104102.html

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 12:03

Coupe du monde 2023. Pourquoi l'Afrique du Sud joue un jeu dangereux avec Bongi Mbonambi

https://actu.fr/sports/rugby/pro/coupe-du-monde-2023-pourquoi-l-afrique-du-sud-joue-un-jeu-dangereux-avec-bongi-mbonambi_60104167.html

On pourrait parler du cas de Dweba au passage, toujours à l'écart de la sélection après le forfait de Marx, avec deux 3éme ligne, Fourie et Van Staden qui couvre le poste derrière Mbonambi..., je reste convaincu qu'il a perdu son temps à l'UBB !

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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 12:30

densnewzealand a écrit:
SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-qui-est-matthew-carley-larbitre-de-la-rencontre-france-namibie-11464562.php


revoilà Carlito... Le monsieur la rigueur partisane... la représentation de tout ce que je déteste chez les anglais.
Au foot ce mec prends le premier avion…. Après sa prestation de Galles/Fidji. On a quelques progrès à faire. Mais l’inertie est tellement lourde, pire qu’une passe AB de 30 mètres. Et quand je lis que OKeefe a fait de la prévention avec la mêlée Uruguayenne… j’apprends maintenant qui faut se retenir de pousser en mêlée, l’arbitrage au rugby c’est pire que le réglage d’une F1.


La première mission d'un arbitre, c'est de protéger les joueurs... Et surtout quand l'écart de puissance est très important. Okeefe a bien arbitré ce match. Les français au lieu de rentrer en mêlée comme des bourrins auraient du comprendre et s'adapter (Donc Darwin) mais je doute qu'aldegheri soit programmé pour réfléchir (un peu plus Gros et à peine plus bourgarit). Je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi le staff n'a pas réagi plus tôt.
Jelonch aurait pu aussi prendre le relai mais choisir comme capitaine et leader de devant, un gars qui revient de blessure et qui n'a qu'un envie c'est démontré sa force... D'ailleurs toute relative en N°8, c'était aussi un mauvais choix.

Ce match était un remake de la cage aux folles avec Galthié à la place de Serrault. lui qui aime tant le rugby sud américain, il n'a pas respecté cette équipe d'Uruguay qui se donne beaucoup de mal pour exister.

Le staff avait un plan !!! ... j'espère qu'ils vont le faire évoluer pour la suite.

j'ai du mal à m'en remettre, désolé.

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 12:35

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pieter-jan-van-lill-dispute-sa-quatrieme-et-derniere-coupe-du-monde-avec-la-namibie/1420744

Pieter-Jan Van Lill, dentiste, joueur de 9e division française et international namibien

Ancien deuxième-ligne de Bayonne, Pieter-Jan Van Lill (39 ans), qui affrontera la France jeudi soir lors de la 3e journée de la poule A, mettra un terme à sa carrière internationale sous le maillot de la Namibie à l'issue de la Coupe du monde.

Coupe du Monde 2023 en France - Page 14 Capt6469
Le Namibien Pieter-Jan Van Lill lors du match perdu face à la Nouvelle-Zélande (défaite 3 à 71), le 15 septembre à Toulouse. (PA Images / Icon Sport/Pa images / icon sport)

Laurent Campistron

Ainsi, il est donc possible de passer en quelques mois d'un derby landais entre Capbreton-Hossegor Rugby (CHR) et Saint-Jean-de-Marsacq en Régionale 2, l'équivalent du neuvième niveau national français, à un match de Coupe du monde contre... la Nouvelle-Zélande.

Non, vous ne rêvez pas, c'est exactement ce qu'a réussi à faire le deuxième-ligne namibien Pieter-Jan Van Lill. Champion d'Aquitaine en avril dernier avec le CHR, ce grand gaillard de 39 balais à la barbe fleurie et au regard clair est entré en jeu à la 50e minute du duel entre sa sélection africaine et les All Blacks, samedi dernier, à Toulouse. En face, ce n'était pas Tartempion ou Duchmol, anonymes rencontrés sur les terrains de campagne à mains courantes du Sud-Ouest, mais Sam Whitelock et Brodie Rettalick, deux des meilleurs deuxième-ligne du monde. Van Lill a pris une rouste (71-3), évidemment, mais il n'a pas dû s'en émouvoir plus que ça. Question d'habitude.

Il faut dire que la Namibie, qui dispute là sa septième Coupe du monde d'affilée, n'a encore jamais gagné le moindre match dans la compétition. « On aurait peut-être pu y arriver en 2019 au Japon face au Canada, mais le match avait été annulé à cause d'un typhon, rappelle le joueur. On avait pourtant préservé notre meilleure équipe pour ce match. »

« Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30 »

Pieter-Jan Van Lill

À sa manière, le cas Van Lill raconte le rugby en Namibie, notamment les difficultés que ce pays de 2,6 millions d'habitants deux fois plus grand que la France rencontre pour tirer une équipe nationale compétitive de ses 10 000 licenciés (il y en a 324 000 dans l'Hexagone).

Van Lill a grandi à Keetmanshoop, dans une ferme de quelque 6 000 hectares établie sur les terres arides du sud du pays et spécialisée dans l'élevage de moutons et de vaches, à 500 bornes de la capitale Windhoek. Comme beaucoup, il a commencé à jouer au rugby à l'école, et s'il a continué plus tard, à l'université de Stellenbosch (Afrique du Sud), c'est aussi pour financer une partie de ses études de dentiste. Car, oui, le bonhomme bosse également dans la dentisterie esthétique.

« Je m'occupe de tout, dit-il. Des caries, des implants, de la chirurgie... Ma vocation est venue en pénétrant dans une église avec mes parents, un dimanche. J'avais 17 ans. Dans cette église, j'ai vu entrer des médecins, des avocats, des notaires, je me suis alors demandé quel métier pourrait m'assurer une certaine sécurité économique. Comme il n'y avait pas de dentiste dans le lot, je me suis dit que ça pourrait faire un beau métier. Parce qu'on a toujours besoin d'un dentiste. Et parce qu'un dentiste a ce pouvoir de changer le sourire des gens, et donc de changer leur vie de tous les jours, de la rendre plus agréable. »

Van Lill a déjà un cabinet dentaire à Windhoek. Il y exerçait même tous jours lorsqu'il évoluait avec la franchise des Namibia Welwitschias, sorte d'annexe de la sélection namibienne qui disputait autrefois la Vodacum Cup (compétition ouverte aux franchises sud-africaines disparue en 2015). « J'y ai joué de 23 à 30 ans, raconte-t-il. Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30. »

Avec le club amateur de Capbreton-Hossegor, il découvre le rugby de clocher


Comme la plupart de ses compatriotes de la sélection, dispersés un peu partout dans le monde, Van Lill a ensuite tenté l'aventure à l'étranger pour évoluer à un niveau correct et vivre de sa passion. Il a choisi la France, a joué une saison à Dax (2014-2015, Pro D2), cinq à Bayonne (2015-2020, Pro D2 et Top 14), deux à Valence-Romans (2020-2022, Pro D2 et Nationale). Puis est venu Capbreton-Hossegor la saison passée, un monde amateur où il a découvert le rugby de clocher, les troisièmes-mi-temps sans fin dans les club-houses et les mois sans salaire, sinon le remboursement de ses frais kilométriques. Un choix parfaitement assumé, qui lui a permis de rester en forme et d'avancer en parallèle dans ses démarches pour obtenir l'équivalent européen de son diplôme de dentiste, sans lequel il ne peut pas encore exercer en France.

« Jouer en Régionale 2 n'est pas toujours simple, admet-il. Ce n'est pas comme chez les pros, où les plans de jeu sont respectés, où chaque joueur sait exactement ce qu'il doit faire. Là, c'est difficile d'établir un cadre et de le suivre, très vite ça devient n'importe quoi sur le terrain. Mais je sais que si j'avais fait une saison pleine à mon âge dans un club pro, ç'aurait été difficile ensuite de poursuivre avec une Coupe du monde. J'ai le souvenir de 2019, où la fin de saison avait été rude à Bayonne, avec notamment cette finale de Pro D2 contre Brive (victoire 21-19). Je m'étais trouvé fatigué pendant le Mondial parce que je n'avais pas eu de vacances, j'avais dû enchaîner directement avec la prépa. »

« Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi »
Pieter-Jan Van Lill

Pour compenser son manque de compétition, Van Lill s'est inscrit pendant un an dans une salle de cross-fit à Bayonne, où il réside toujours, et a bien sûr profité de la préparation estivale de sa sélection. Pour sa quatrième et dernière Coupe du monde, il a envie de laisser une trace dans l'histoire de son pays. Gagner enfin une rencontre en serait une, indélébile. Lourdement défaits face à l'Italie (8-52) et à la Nouvelle-Zélande, les Namibiens savent qu'ils n'auront aucune chance face aux Bleus, demain soir, même s'ils espèrent faire mieux que les deux fois précédentes en Coupe du monde (13-47 en 1999 et 10-87 en 2007). « On essaie de rivaliser avec toutes les équipes, mais on sait très bien qu'on jouera notre finale à nous face à l'Uruguay, le 27 septembre à Lyon, dit Van Lill. Mes beaux-parents vont venir, ma fille Mija (6 ans) et mon fils Jurgens (5 ans) seront sûrement là aussi. Ils pourront voir leur père terminer sa carrière dans un stade plein. Que pourrais-je espérer de mieux ? »

Van Lill rêve d'un succès. Et s'il n'y arrive pas, ça ne sera pas si grave. Son meilleur souvenir de Mondial à ce jour reste d'ailleurs une raclée subie face aux Blacks (14-58) en 2015, au stade Olympique de Londres, devant 50 000 spectateurs. « Je me souviens du bruit, du vacarme, des gens qui étaient pratiquement tous pour nous, le petit contre le gros. C'était magnifique. Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi. »

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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 12:44

SEB34 a écrit:
densnewzealand a écrit:
SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-qui-est-matthew-carley-larbitre-de-la-rencontre-france-namibie-11464562.php


revoilà Carlito... Le monsieur la rigueur partisane... la représentation de tout ce que je déteste chez les anglais.
Au foot ce mec prends le premier avion…. Après sa prestation de Galles/Fidji. On a quelques progrès à faire. Mais l’inertie est tellement lourde, pire qu’une passe AB de 30 mètres. Et quand je lis que OKeefe a fait de la prévention avec la mêlée Uruguayenne… j’apprends maintenant qui faut se retenir de pousser en mêlée, l’arbitrage au rugby c’est pire que le réglage d’une F1.


La première mission d'un arbitre, c'est de protéger les joueurs... Et surtout quand l'écart de puissance est très important. Okeefe a bien arbitré ce match. Les français au lieu de rentrer en mêlée comme des bourrins auraient du comprendre et s'adapter (Donc Darwin) mais je doute qu'aldegheri soit programmé pour réfléchir (un peu plus Gros et à peine plus bourgarit). Je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi le staff n'a pas réagi plus tôt.
Jelonch aurait pu aussi prendre le relai mais choisir comme capitaine et leader de devant, un gars qui revient de blessure et qui n'a qu'un envie c'est démontré sa force... D'ailleurs toute relative en N°8, c'était aussi un mauvais choix.

Ce match était un remake de la cage aux folles avec Galthié à la place de Serrault. lui qui aime tant le rugby sud américain,  il n'a pas respecté cette équipe d'Uruguay qui se donne beaucoup de mal pour exister.

Le staff avait un plan !!! ... j'espère qu'ils vont le faire évoluer pour la suite.

j'ai du mal à m'en remettre, désolé.



Okeefe est l'un des meilleurs arbitres internationaux... En plus il a un cerveau entre les yeux, il est médecin donc une sensibilité particulière à sa fonction d'arbitre.
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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 13:12

Série : c'est quoi... la doublette 10-15 ?

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Serie-c-est-quoi-la-doublette-10-15/1420829

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 13:15

Coupe du monde de rugby : «Nous sommes très confiants dans ce que nous pouvons faire en termes d'attaque», affirme Doris avant Afrique du Sud-Irlande

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-de-rugby-nous-sommes-tres-confiants-dans-ce-que-nous-pouvons-faire-en-termes-d-attaque-affirme-doris-avant-afrique-du-sud-irlande-20230920

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Message  SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 13:44

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pieter-jan-van-lill-dispute-sa-quatrieme-et-derniere-coupe-du-monde-avec-la-namibie/1420744

Pieter-Jan Van Lill, dentiste, joueur de 9e division française et international namibien

Ancien deuxième-ligne de Bayonne, Pieter-Jan Van Lill (39 ans), qui affrontera la France jeudi soir lors de la 3e journée de la poule A, mettra un terme à sa carrière internationale sous le maillot de la Namibie à l'issue de la Coupe du monde.

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Le Namibien Pieter-Jan Van Lill lors du match perdu face à la Nouvelle-Zélande (défaite 3 à 71), le 15 septembre à Toulouse. (PA Images / Icon Sport/Pa images / icon sport)

Laurent Campistron

Ainsi, il est donc possible de passer en quelques mois d'un derby landais entre Capbreton-Hossegor Rugby (CHR) et Saint-Jean-de-Marsacq en Régionale 2, l'équivalent du neuvième niveau national français, à un match de Coupe du monde contre... la Nouvelle-Zélande.

Non, vous ne rêvez pas, c'est exactement ce qu'a réussi à faire le deuxième-ligne namibien Pieter-Jan Van Lill. Champion d'Aquitaine en avril dernier avec le CHR, ce grand gaillard de 39 balais à la barbe fleurie et au regard clair est entré en jeu à la 50e minute du duel entre sa sélection africaine et les All Blacks, samedi dernier, à Toulouse. En face, ce n'était pas Tartempion ou Duchmol, anonymes rencontrés sur les terrains de campagne à mains courantes du Sud-Ouest, mais Sam Whitelock et Brodie Rettalick, deux des meilleurs deuxième-ligne du monde. Van Lill a pris une rouste (71-3), évidemment, mais il n'a pas dû s'en émouvoir plus que ça. Question d'habitude.

Il faut dire que la Namibie, qui dispute là sa septième Coupe du monde d'affilée, n'a encore jamais gagné le moindre match dans la compétition. « On aurait peut-être pu y arriver en 2019 au Japon face au Canada, mais le match avait été annulé à cause d'un typhon, rappelle le joueur. On avait pourtant préservé notre meilleure équipe pour ce match. »

« Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30 »

Pieter-Jan Van Lill

À sa manière, le cas Van Lill raconte le rugby en Namibie, notamment les difficultés que ce pays de 2,6 millions d'habitants deux fois plus grand que la France rencontre pour tirer une équipe nationale compétitive de ses 10 000 licenciés (il y en a 324 000 dans l'Hexagone).

Van Lill a grandi à Keetmanshoop, dans une ferme de quelque 6 000 hectares établie sur les terres arides du sud du pays et spécialisée dans l'élevage de moutons et de vaches, à 500 bornes de la capitale Windhoek. Comme beaucoup, il a commencé à jouer au rugby à l'école, et s'il a continué plus tard, à l'université de Stellenbosch (Afrique du Sud), c'est aussi pour financer une partie de ses études de dentiste. Car, oui, le bonhomme bosse également dans la dentisterie esthétique.

« Je m'occupe de tout, dit-il. Des caries, des implants, de la chirurgie... Ma vocation est venue en pénétrant dans une église avec mes parents, un dimanche. J'avais 17 ans. Dans cette église, j'ai vu entrer des médecins, des avocats, des notaires, je me suis alors demandé quel métier pourrait m'assurer une certaine sécurité économique. Comme il n'y avait pas de dentiste dans le lot, je me suis dit que ça pourrait faire un beau métier. Parce qu'on a toujours besoin d'un dentiste. Et parce qu'un dentiste a ce pouvoir de changer le sourire des gens, et donc de changer leur vie de tous les jours, de la rendre plus agréable. »

Van Lill a déjà un cabinet dentaire à Windhoek. Il y exerçait même tous jours lorsqu'il évoluait avec la franchise des Namibia Welwitschias, sorte d'annexe de la sélection namibienne qui disputait autrefois la Vodacum Cup (compétition ouverte aux franchises sud-africaines disparue en 2015). « J'y ai joué de 23 à 30 ans, raconte-t-il. Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30. »

Avec le club amateur de Capbreton-Hossegor, il découvre le rugby de clocher


Comme la plupart de ses compatriotes de la sélection, dispersés un peu partout dans le monde, Van Lill a ensuite tenté l'aventure à l'étranger pour évoluer à un niveau correct et vivre de sa passion. Il a choisi la France, a joué une saison à Dax (2014-2015, Pro D2), cinq à Bayonne (2015-2020, Pro D2 et Top 14), deux à Valence-Romans (2020-2022, Pro D2 et Nationale). Puis est venu Capbreton-Hossegor la saison passée, un monde amateur où il a découvert le rugby de clocher, les troisièmes-mi-temps sans fin dans les club-houses et les mois sans salaire, sinon le remboursement de ses frais kilométriques. Un choix parfaitement assumé, qui lui a permis de rester en forme et d'avancer en parallèle dans ses démarches pour obtenir l'équivalent européen de son diplôme de dentiste, sans lequel il ne peut pas encore exercer en France.

« Jouer en Régionale 2 n'est pas toujours simple, admet-il. Ce n'est pas comme chez les pros, où les plans de jeu sont respectés, où chaque joueur sait exactement ce qu'il doit faire. Là, c'est difficile d'établir un cadre et de le suivre, très vite ça devient n'importe quoi sur le terrain. Mais je sais que si j'avais fait une saison pleine à mon âge dans un club pro, ç'aurait été difficile ensuite de poursuivre avec une Coupe du monde. J'ai le souvenir de 2019, où la fin de saison avait été rude à Bayonne, avec notamment cette finale de Pro D2 contre Brive (victoire 21-19). Je m'étais trouvé fatigué pendant le Mondial parce que je n'avais pas eu de vacances, j'avais dû enchaîner directement avec la prépa. »

« Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi »
Pieter-Jan Van Lill

Pour compenser son manque de compétition, Van Lill s'est inscrit pendant un an dans une salle de cross-fit à Bayonne, où il réside toujours, et a bien sûr profité de la préparation estivale de sa sélection. Pour sa quatrième et dernière Coupe du monde, il a envie de laisser une trace dans l'histoire de son pays. Gagner enfin une rencontre en serait une, indélébile. Lourdement défaits face à l'Italie (8-52) et à la Nouvelle-Zélande, les Namibiens savent qu'ils n'auront aucune chance face aux Bleus, demain soir, même s'ils espèrent faire mieux que les deux fois précédentes en Coupe du monde (13-47 en 1999 et 10-87 en 2007). « On essaie de rivaliser avec toutes les équipes, mais on sait très bien qu'on jouera notre finale à nous face à l'Uruguay, le 27 septembre à Lyon, dit Van Lill. Mes beaux-parents vont venir, ma fille Mija (6 ans) et mon fils Jurgens (5 ans) seront sûrement là aussi. Ils pourront voir leur père terminer sa carrière dans un stade plein. Que pourrais-je espérer de mieux ? »

Van Lill rêve d'un succès. Et s'il n'y arrive pas, ça ne sera pas si grave. Son meilleur souvenir de Mondial à ce jour reste d'ailleurs une raclée subie face aux Blacks (14-58) en 2015, au stade Olympique de Londres, devant 50 000 spectateurs. « Je me souviens du bruit, du vacarme, des gens qui étaient pratiquement tous pour nous, le petit contre le gros. C'était magnifique. Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi. »


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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 13:56

SEB34 a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pieter-jan-van-lill-dispute-sa-quatrieme-et-derniere-coupe-du-monde-avec-la-namibie/1420744

Pieter-Jan Van Lill, dentiste, joueur de 9e division française et international namibien

Ancien deuxième-ligne de Bayonne, Pieter-Jan Van Lill (39 ans), qui affrontera la France jeudi soir lors de la 3e journée de la poule A, mettra un terme à sa carrière internationale sous le maillot de la Namibie à l'issue de la Coupe du monde.

Coupe du Monde 2023 en France - Page 14 Capt6469
Le Namibien Pieter-Jan Van Lill lors du match perdu face à la Nouvelle-Zélande (défaite 3 à 71), le 15 septembre à Toulouse. (PA Images / Icon Sport/Pa images / icon sport)

Laurent Campistron

Ainsi, il est donc possible de passer en quelques mois d'un derby landais entre Capbreton-Hossegor Rugby (CHR) et Saint-Jean-de-Marsacq en Régionale 2, l'équivalent du neuvième niveau national français, à un match de Coupe du monde contre... la Nouvelle-Zélande.

Non, vous ne rêvez pas, c'est exactement ce qu'a réussi à faire le deuxième-ligne namibien Pieter-Jan Van Lill. Champion d'Aquitaine en avril dernier avec le CHR, ce grand gaillard de 39 balais à la barbe fleurie et au regard clair est entré en jeu à la 50e minute du duel entre sa sélection africaine et les All Blacks, samedi dernier, à Toulouse. En face, ce n'était pas Tartempion ou Duchmol, anonymes rencontrés sur les terrains de campagne à mains courantes du Sud-Ouest, mais Sam Whitelock et Brodie Rettalick, deux des meilleurs deuxième-ligne du monde. Van Lill a pris une rouste (71-3), évidemment, mais il n'a pas dû s'en émouvoir plus que ça. Question d'habitude.

Il faut dire que la Namibie, qui dispute là sa septième Coupe du monde d'affilée, n'a encore jamais gagné le moindre match dans la compétition. « On aurait peut-être pu y arriver en 2019 au Japon face au Canada, mais le match avait été annulé à cause d'un typhon, rappelle le joueur. On avait pourtant préservé notre meilleure équipe pour ce match. »

« Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30 »

Pieter-Jan Van Lill

À sa manière, le cas Van Lill raconte le rugby en Namibie, notamment les difficultés que ce pays de 2,6 millions d'habitants deux fois plus grand que la France rencontre pour tirer une équipe nationale compétitive de ses 10 000 licenciés (il y en a 324 000 dans l'Hexagone).

Van Lill a grandi à Keetmanshoop, dans une ferme de quelque 6 000 hectares établie sur les terres arides du sud du pays et spécialisée dans l'élevage de moutons et de vaches, à 500 bornes de la capitale Windhoek. Comme beaucoup, il a commencé à jouer au rugby à l'école, et s'il a continué plus tard, à l'université de Stellenbosch (Afrique du Sud), c'est aussi pour financer une partie de ses études de dentiste. Car, oui, le bonhomme bosse également dans la dentisterie esthétique.

« Je m'occupe de tout, dit-il. Des caries, des implants, de la chirurgie... Ma vocation est venue en pénétrant dans une église avec mes parents, un dimanche. J'avais 17 ans. Dans cette église, j'ai vu entrer des médecins, des avocats, des notaires, je me suis alors demandé quel métier pourrait m'assurer une certaine sécurité économique. Comme il n'y avait pas de dentiste dans le lot, je me suis dit que ça pourrait faire un beau métier. Parce qu'on a toujours besoin d'un dentiste. Et parce qu'un dentiste a ce pouvoir de changer le sourire des gens, et donc de changer leur vie de tous les jours, de la rendre plus agréable. »

Van Lill a déjà un cabinet dentaire à Windhoek. Il y exerçait même tous jours lorsqu'il évoluait avec la franchise des Namibia Welwitschias, sorte d'annexe de la sélection namibienne qui disputait autrefois la Vodacum Cup (compétition ouverte aux franchises sud-africaines disparue en 2015). « J'y ai joué de 23 à 30 ans, raconte-t-il. Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30. »

Avec le club amateur de Capbreton-Hossegor, il découvre le rugby de clocher


Comme la plupart de ses compatriotes de la sélection, dispersés un peu partout dans le monde, Van Lill a ensuite tenté l'aventure à l'étranger pour évoluer à un niveau correct et vivre de sa passion. Il a choisi la France, a joué une saison à Dax (2014-2015, Pro D2), cinq à Bayonne (2015-2020, Pro D2 et Top 14), deux à Valence-Romans (2020-2022, Pro D2 et Nationale). Puis est venu Capbreton-Hossegor la saison passée, un monde amateur où il a découvert le rugby de clocher, les troisièmes-mi-temps sans fin dans les club-houses et les mois sans salaire, sinon le remboursement de ses frais kilométriques. Un choix parfaitement assumé, qui lui a permis de rester en forme et d'avancer en parallèle dans ses démarches pour obtenir l'équivalent européen de son diplôme de dentiste, sans lequel il ne peut pas encore exercer en France.

« Jouer en Régionale 2 n'est pas toujours simple, admet-il. Ce n'est pas comme chez les pros, où les plans de jeu sont respectés, où chaque joueur sait exactement ce qu'il doit faire. Là, c'est difficile d'établir un cadre et de le suivre, très vite ça devient n'importe quoi sur le terrain. Mais je sais que si j'avais fait une saison pleine à mon âge dans un club pro, ç'aurait été difficile ensuite de poursuivre avec une Coupe du monde. J'ai le souvenir de 2019, où la fin de saison avait été rude à Bayonne, avec notamment cette finale de Pro D2 contre Brive (victoire 21-19). Je m'étais trouvé fatigué pendant le Mondial parce que je n'avais pas eu de vacances, j'avais dû enchaîner directement avec la prépa. »

« Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi »
Pieter-Jan Van Lill

Pour compenser son manque de compétition, Van Lill s'est inscrit pendant un an dans une salle de cross-fit à Bayonne, où il réside toujours, et a bien sûr profité de la préparation estivale de sa sélection. Pour sa quatrième et dernière Coupe du monde, il a envie de laisser une trace dans l'histoire de son pays. Gagner enfin une rencontre en serait une, indélébile. Lourdement défaits face à l'Italie (8-52) et à la Nouvelle-Zélande, les Namibiens savent qu'ils n'auront aucune chance face aux Bleus, demain soir, même s'ils espèrent faire mieux que les deux fois précédentes en Coupe du monde (13-47 en 1999 et 10-87 en 2007). « On essaie de rivaliser avec toutes les équipes, mais on sait très bien qu'on jouera notre finale à nous face à l'Uruguay, le 27 septembre à Lyon, dit Van Lill. Mes beaux-parents vont venir, ma fille Mija (6 ans) et mon fils Jurgens (5 ans) seront sûrement là aussi. Ils pourront voir leur père terminer sa carrière dans un stade plein. Que pourrais-je espérer de mieux ? »

Van Lill rêve d'un succès. Et s'il n'y arrive pas, ça ne sera pas si grave. Son meilleur souvenir de Mondial à ce jour reste d'ailleurs une raclée subie face aux Blacks (14-58) en 2015, au stade Olympique de Londres, devant 50 000 spectateurs. « Je me souviens du bruit, du vacarme, des gens qui étaient pratiquement tous pour nous, le petit contre le gros. C'était magnifique. Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi. »


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"Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi"

Il n'a pas tort, mais en même temps, la Namibie n'a pas la pression du résultat, si la France perd dans cette coupe du monde, même si par exemple elle gagne en quart en faisant un fabuleux match, on retiendra surtout la défaite. Je n'ose pas imaginer le scénario de la défaite en quart, on ne se rappellera même plus qu'on a battu les blacks en poules...


Dernière édition par Scalp le Mer 20 Sep 2023 - 13:57, édité 1 fois

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Message  densnewzealand Mer 20 Sep 2023 - 13:56

SEB34 a écrit:
SEB34 a écrit:
densnewzealand a écrit:
SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/09/20/coupe-du-monde-de-rugby-2023-qui-est-matthew-carley-larbitre-de-la-rencontre-france-namibie-11464562.php


revoilà Carlito... Le monsieur la rigueur partisane... la représentation de tout ce que je déteste chez les anglais.
Au foot ce mec prends le premier avion…. Après sa prestation de Galles/Fidji. On a quelques progrès à faire. Mais l’inertie est tellement lourde, pire qu’une passe AB de 30 mètres. Et quand je lis que OKeefe a fait de la prévention avec la mêlée Uruguayenne… j’apprends maintenant qui faut se retenir de pousser en mêlée, l’arbitrage au rugby c’est pire que le réglage d’une F1.


La première mission d'un arbitre, c'est de protéger les joueurs... Et surtout quand l'écart de puissance est très important. Okeefe a bien arbitré ce match. Les français au lieu de rentrer en mêlée comme des bourrins auraient du comprendre et s'adapter (Donc Darwin) mais je doute qu'aldegheri soit programmé pour réfléchir (un peu plus Gros et à peine plus bourgarit). Je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi le staff n'a pas réagi plus tôt.
Jelonch aurait pu aussi prendre le relai mais choisir comme capitaine et leader de devant, un gars qui revient de blessure et qui n'a qu'un envie c'est démontré sa force... D'ailleurs toute relative en N°8, c'était aussi un mauvais choix.

Ce match était un remake de la cage aux folles avec Galthié à la place de Serrault. lui qui aime tant le rugby sud américain,  il n'a pas respecté cette équipe d'Uruguay qui se donne beaucoup de mal pour exister.

Le staff avait un plan !!! ... j'espère qu'ils vont le faire évoluer pour la suite.

j'ai du mal à m'en remettre, désolé.



Okeefe est l'un des meilleurs arbitres internationaux... En plus il a un cerveau entre les yeux, il est médecin donc une sensibilité particulière  à sa fonction d'arbitre.
o’keefe est un bon arbitre, mais il n’est pas l’alpha et l’oméga de l’arbitrage. J’ai trouvé incompréhensible qu’il ne passe pas à l’étage au dessus au niveau des sanctions . Va expliquer aux piliers de pas trop accentuer l’effort , autant faire des mêlées simulées.
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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 14:02

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-uruguay-en-mission-contre-l-italie/1420781

L'Uruguay en mission contre l'Italie

Épatants face aux Français (défaite 27-12), les Uruguayenso ont vite tourné la page car leur véritable objectif débute ce mercredi face à l'Italie à Nice dans un duel latin qui promet.


Patrick Sowden

Installés à la terrasse de leur hôtel niçois, les Teros attendent LE rendez-vous en toute décontraction, celui qu'ils ont coché sitôt le tirage au sort effectué : l'Italie. Après leur performance face aux Bleus jeudi dernier, ils ont savouré leur défaite (27-12) avec les familles venues les retrouver pendant que les Bleus ruminaient leur victoire.

Les « losers » ont été magnifiques et aujourd'hui ils ont la banane, posant pour les badauds qui leur demandent un selfie sans forcément savoir à qui ils ont affaire. Ce n'est pas le cas du prochain adversaire. Kieran Crowley, le sélectionneur de l'Italie, a même évoqué une « menace énorme », une « équipe assez formidable ».

« Peut-être que les Italiens vont davantage nous attendre après ce match contre la France »
Manuel Leindekar, deuxième-ligne de l'Uruguay

Manuel Leindekar, le deuxième-ligne de l'Aviron Bayonnais, en sourit : « Peut-être que les Italiens vont davantage nous attendre après ce match contre la France. Sans doute. Mais pour nous, ça ne change rien. On s'est préparés pour ce match. On était prêts, on est prêts, on sera prêts. On sait ce qu'on a fait pour être ici. On sait que ce qu'on a fait face à la France ne doit rien au hasard et on veut le confirmer. »

L'Uruguay est en mission : remporter ses deux matches face à l'Italie et la Namibie et terminer troisième derrière les deux géants (la France et la Nouvelle-Zélande), ce qui qualifierait les Teros directement pour le prochain Mondial. Et maintiendrait la progression d'une nation qui avait battu les Fidji il y a quatre ans au Japon (30-27).

« Nous sommes là pour écrire l'histoire »
Esteban Meneses, le sélectionneur de l'Uruguay

C'était un exploit, l'Uruguay veut banaliser l'exploit. « Nous sommes là pour écrire l'histoire », répète Esteban Meneses, le sélectionneur. Le message porte car à entendre ses joueurs, on se dit qu'ils n'auraient pas été plus surpris que cela s'ils avaient battu la France. « À dix minutes de la fin, nous étions encore tout près au score, rappelle le capitaine Andres Vilaseca. Affronter la France à armes égales, devant son public, lors d'un Mondial, ça témoigne de la confiance qui anime cette formation et de la qualité de nos joueurs. Cette équipe a un potentiel illimité. »

Malgré la défaite, les Uruguayens ont su exécuter et maintenir leur plan de jeu tout le long du match. Ils ont su saisir la moindre opportunité pour porter le danger avec Nicolas Freitas, auteur du premier essai face aux Bleus, ou Baltazar Amaya, 84 mètres parcourus balle en main et huit défenseurs battus jeudi dernier. Ils ont défendu sur chaque ruck, n'ont jamais lâché à l'image de Santiago Civetta (9 plaquages réussis sur 9) ou de Santiago Arata, le pitbull castrais, en leader.

« Nous allons nous servir de la confiance accumulée face à la France »
Santiago Arata, demi de mêlée de l'Uruguay

Mais les Teros sont lucides. « Notre objectif commence aujourd'hui, insiste son capitaine. Nous allons nous servir de la confiance accumulée face à la France pour progresser. En quatre ans, avant d'entamer cette Coupe du monde, l'Uruguay n'a rencontré qu'une seule équipe du tiers 1 ». C'était l'Italie à l'automne 2021. La hiérarchie avait été respectée mais avec une victoire 17-10.

« Cela nous a beaucoup aidés de savoir où nous en étions à ce moment-là. C'était le type d'adversaire que nous aimerions rencontrer plus souvent », regrette Manuel Leindekar présent à Parme. Le discours que devaient se tenir les Italiens, hier chasseurs de gros et aujourd'hui cibles d'ambitieux, avant qu'ils n'intègrent le cercle très fermé de l'élite mondiale.

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Message  Scalp Mer 20 Sep 2023 - 14:03

France - Namibie : "On veut juste que la France nous respecte" la Namibie veut faire bonne figure

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-namibie-on-veut-juste-que-la-france-nous-respecte-la-namibie-veut-faire-bonne-figure_VN-202309200488.html

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