Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB

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Finale du Top 14. Toulouse – UBB : Une guerre des packs plus incertaine qu’annoncé ?

Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial

Le pack toulousain a impressionné toute l’année. Mais il est diminué par les blessures et le droitier Ben Tameifuna est de retour côté bordelais

Un lieu commun. Voire un cliché. Appelez ça comme vous voulez. Pour autant, le commentaire formulé par Jean-Baptiste Poux, à la veille de cette finale entre Toulouse et l’UBB, n’en est pas moins fondé. « La conquête sera toujours importante », a insisté l’un des co-entraîneurs en charge des avants bordelais : « C’est peut-être l’équipe qui fera la différence dans ce secteur qui pourra gagner le match. »

L’antienne est hors d’âge. S’il n’est pas interdit de disserter à l’infini sur ce duel entre les deux meilleures attaques de la saison - 108 essais pour Toulouse, 86 pour l’UBB -, s’il est tout à fait normal de saliver à l’idée d’assister aux duels qui opposeront Antoine Dupont à Maxime Lucu ou Romain Ntamack à Matthieu Jalibert, ces promesses de spectacle ont toutes les chances d’être ventilées par la nécessité, pour les deux équipes, de dominer le jeu d’avants.

Pour des Bordelais qui ont connu bien des tourments dans ce secteur tout au long de la saison, comme l’a rappelé leur immense frayeur au terme de la demi-finale face au Stade Français, la mission pourrait sembler impossible face à un adversaire outrageusement dominant en conquête cette saison. Mais, une semaine après la fracture du péroné dont a été victime Cyril Baille, les blessures ont entamé le pouvoir de destruction des Toulousains.

Le listing effectué par Ugo Mola fait foi : « C’est vrai que des joueurs majeurs de l’effectif vont manquer à l’appel. Des Cyril Baille, Nepo Laulala, « Manny » Meafou, Piula Faasalele, Antho Jelonch, Alban Placines… Des garçons qui, en termes d’expérience de combat sur le jeu d’avants, comptent beaucoup. Mais on a eu des résultats toute la saison avec des jeunes mecs qui se sont donné le droit d’être là. »

Et le patron des champions de France en titre de poursuivre dans une référence directe à l’une des dernières conquêtes de son équipe : « Évidemment, le jeu d’avants a son importance. Mais je vous rappelle que l’an dernier, on a réussi à gagner une finale sans être dominant dans certains secteurs (NDLR, contre le Stade Rochelais). Le rugby, c’est un tout. »

Le 6-2 de l’UBB

Il ne fallait pas compter sur Yannick Bru pour le contredire. Lorsqu’il lui a été demandé si les absences dans les rangs toulousains, conjuguées au retour de Ben Tameifuna pour caler l’axe droit de la mêlée bordelaise, n’étaient pas susceptibles de rebattre les cartes, le manager de l’UBB a botté en touche d’une formule très diplomatique. « Comme nous, quand on arrive au 36e match, et même encore plus pour eux puisqu’ils ont brillamment gagné la Champions Cup, il y a forcément des cicatrices dans l’effectif. Maintenant, on connaît très bien l’effectif de Toulouse », a-t-il prévenu. « Ce qu’ils perdent en puissance, ils le gagnent dans le domaine aérien, en mobilité, en gestuelle. Se focaliser sur les absences n’a pas un grand intérêt. »

Au terme d’une semaine où chaque camp a suspecté l’autre de pratiquer l’intox à grande échelle, rien n’oblige à se fier à ces formules de politesse. La décision de Yannick Bru d’aligner un banc à six avants proclame d’ailleurs le contraire. En dépit des précautions que pourrait lui imposer la titularisation d’un Matthieu Jalibert tout juste remis, il a clairement défini le combat d’avants comme sa priorité.

Par la voix de François Cros, les Toulousains rappellent qu’ils ne s’y trompent pas : « La conquête est primordiale dans un match important comme les finales. » Il parle en connaissance de cause.

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L’UBB en finale du Top 14 : au tournant des années 2010, « le rugby a supplanté le foot à Bordeaux »

Par Gaëlle Richard

Les sociologues du sport Christophe Bonnet et Jean-Paul Callède analysent l’évolution du rugby et du football en matière de popularité en terre bordelaise. L’installation de l’UBB au stade Chaban-Delmas apparaît comme un tournant

À l’heure où le maillot lie-de-vin s’en va défier le rival toulousain à Marseille, en finale du Top 14, ce vendredi 28 juin, le cœur des Bordelais semble davantage battre pour le rugby que pour le football. Bordeaux est-elle devenue ovale ou reste-t-elle fidèle au ballon rond ? Les sociologues du sport Christophe Bonnet et Jean-Paul Callède analysent l’évolution de la prégnance de ces deux sports dans la ville. « Le rugby a supplanté le foot à Bordeaux, mais les Girondins gardent un bon public », résume Christophe Bonnet, maître de conférences à la faculté de sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) à Bordeaux. « Je n’opposerais pas vraiment les deux », préfère Jean-Paul Callède, auteur du livre « Une terre de rugby », paru aux Éditions Sud Ouest.

1 L’ancrage culturel du rugby

« Bordeaux est l’une des premières villes de France où le rugby s’implante hors de Paris. Dès le fin du XIXe siècle, le Stade Bordelais, en devenant champion de France en 1899, est l’une des premières équipes à contrer l’hégémonie parisienne, raconte Christophe Bonnet. En Gironde, comme dans tout le Sud-Ouest, la culture et les valeurs du rugby se mêlent à celles du territoire : le partage, la solidarité, la gastronomie, la fête. Le football a toujours été populaire alors que le rugby, au début, était un sport d’élite, mais en se diffusant dans les couches de la société, il s’est développé. Certains postes avaient même une coloration sociale : les avants étaient plutôt des agriculteurs, la charnière était composée plutôt de professions intellectuelles et les arrières faisaient partie de l’élite sociale. Aujourd’hui, on voit que cette diversité sociale a été le terreau fertile du succès du rugby dans toutes les couches de la société, parce que tout le monde y a une place. »

2 Le tournant des années 2010

La fusion, en 2006, entre le CABBG (Bègles) et le Stade Bordelais, pour devenir l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), coïncide avec la professionnalisation. « Cela entraîne une ‘‘métropolisation’’ du jeu et des budgets alloués par les entreprises au sponsoring, explique Christophe Bonnet. Les clubs ont besoin d’argent, les entreprises en ont, et les plus grosses se trouvent dans la métropole plutôt que dans le reste du département. Le club de Bordeaux devient alors le fanion de la Gironde. À Agen, Mont-de-Marsan, La Rochelle… c’est pareil. De plus, l’UBB a l’intelligence de baser toute sa communication sur la proximité avec le territoire. Le tissu économique s’y retrouve et veut participer à l’aventure. »

   « Quand on peut communier dans un espace public, proche des joueurs, cela crée du lien, on appelle ça le côte à côte »

3 Celui qui joue au stade Chaban

Selon Jean-Paul Callède, « l’important est de savoir qui joue où. L’UBB prend les clés du stade Chaban (ex-Lescure) en 2015, lorsque les Girondins investissent le Matmut Atlantique. Le rugby joue alors dans un lieu qui a une mémoire collective. Serge Simon disait : ‘‘Si on perd à Musard [mythique stade de Bègles], c’est un peu comme un viol de sépulture.’’ Sans aller jusqu’à l’offense des anciens, jouer dans un stade qui a une âme, cela a une influence. À ce moment-là, les Girondins de Bordeaux jouent au Matmut, moderne mais sans passé, au moment où leurs résultats sont moins bons. C’est la différence entre l’espace vécu et l’espace utile. Quand on peut communier dans un espace public, proche des joueurs, cela crée du lien, on appelle ça le côte à côte, sinon la relation est en face-à-face, comme dans les grands stades où le public est plus spectateur qu’acteur du lien. Lorsque les Girondins feront vibrer d’émotions le Matmut, ce stade commencera à se charger de mémoire. Pour l’instant, le Matmut pour les Girondins, c’est un peu comme un habit taillé trop grand. »

4 L’anti-starisation et l’ambiance

« Au rugby, contrairement au foot, selon Christophe Bonnet, il n’y a pas trop de stars. Bordeaux, en particulier, table sur les jeunes pousses du territoire. Les supporters s’identifient plus facilement aux joueurs. Par ailleurs, beaucoup de spectateurs soulignent l’ambiance familiale et conviviale dans les tribunes du rugby. Les supporters des deux équipes sont mélangés, ce qui n’est pas le cas au foot. De plus, les incidents dans les tribunes lors des matchs de football sont médiatisés, et ne dorent pas l’image de ce sport. »

« Si le rugby a légèrement supplanté le foot dans le cœur des Bordelais, il faudrait voir ce qui se passerait si les Girondins recouvrent leur lustre d’antan », lance Christophe Bonnet. Pour Jean-Paul Callède, « quel que soit le résultat de la finale, Bordeaux a déjà gagné sa saison ».

Finale du Top 14 : Romain Buros, l’atout sécurité de l’UBB

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-romain-buros-l-atout-securite-de-l-ubb-20240628

Finale Top 14 : quand Ramos et Mola se titillent sur leurs palmarès à Toulouse

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/finale-top-14-quand-ramos-et-mola-se-titillent-sur-leurs-palmares-a-toulouse-20240628

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/l-ubb-en-finale-du-top-14-de-moga-a-chaban-une-saga-de-rugby-et-de-stades-20317064.php

L’UBB en finale du Top 14 : de Musard à Chaban, une saga de rugby et de stades

Par Xavier Sota

Au cours de son épopée, l’Union Bordeaux-Bègles a changé plusieurs fois de stades, qui eux-mêmes ont changé de nom, avant de faire de Chaban son antre

Quand l’Union Bordeaux-Bègles a validé son ticket pour la finale qui se joue ce vendredi 28 juin face à Toulouse au Stade Vélodrome de Marseille, l’antre de l’OM, des commentateurs se sont laissés aller à des raccourcis fâcheux. Ils ont fâché, sur les bords de Garonne. Si l’Union n’affiche « que » 18 ans d’existence, sa filiation n’en fait pas pour autant un club « jeune », comme ces nombreux commentateurs se sont plu à le laisser entendre. Elle est précédée par deux glorieuses histoires et quelques Brennus. Ceux du Stade Bordelais (sept titres entre 1899 et 1911, premier club de province sacré champion de France) et du Club Athlétique Béglais (champion de France en 1969 et 1991).

» Retrouvez tous nos articles sur l’Union Bordeaux-Bègles

Cette histoire dit aussi qu’un – grand – club est intimement associé à son stade. Aujourd’hui, l’UBB, c’est Chaban. Mais pour en faire une évidence, le chemin a été sinueux. L’équipe a voyagé de stades en stades, parfois simultanément, arènes qui elles-mêmes ont changé de dénomination en fonction de leur hôte.

Musard-Moga

Les vieux Béglais parlent encore de « Musard ». Le nom du stade construit en 1920 sur le champ dit de Musard, sur lequel se sont ébroués, et un peu plus encore, les joueurs au damier. L’UBB y joue son dernier match le 9 mai 2015. Dans les conversations, Musard est resté, mais il cohabite avec le nom qui lui a été donné en 1993 : stade Moga, en hommage à André, ancien joueur, président emblématique et charismatique, du club.

La fusion du CA Bègles et du Stade Bordelais est un roman à elle seule. Elle finit par se faire en 2006. L’USBCABBG, pour Union Stade Bordelais-CA Bordeaux-Bègles Gironde, est née, non sans douleurs. Elle troquera cet intitulé imprononçable deux ans plus tard pour UBB. Au début de cette histoire commune, et pour ménager les susceptibilités, l’équipe alterne les matchs entre Musard-Moga et le stade Sainte-Germaine au Bouscat, terrain du Stade Bordelais. Laurent Marti, qui prend les rênes du club quelques mois après la fusion, décide de faire jouer tous les matchs à Bègles. Il faudra attendre 2011 pour que l’UBB retrouve l’élite du rugby français. La cour des grands. Et pour les grandes affiches, on décide de délocaliser quelques matchs au stade Chaban-Delmas, à Bordeaux, aussi appelé Lescure par les amoureux du ballon rond et du scapulaire.

Lescure-Chaban

Ce bijou d’art déco aimante le club. Il y trouve l’écrin parfait pour son développement. Cela provoque une mêlée politique, opposant le pack Mamère (maire de Bègles) et celui de Juppé (maire de Bordeaux). Dans le cadre de l’opération Euratlantique, le premier prévoit une rénovation de Moga pour le porter à 14 000 places, tandis qu’Alain Juppé, qui a lancé la construction du Grand Stade (le futur Matmut Atlantique), se met en tête de reconvertir l’ancien parc Lescure. Il est question de détruire partiellement l’enceinte, y faire des logements… Le sujet embrase les riverains et menace de polluer les municipales de 2014. Alain Juppé finit par remballer sa copie. Un accord est scellé avec le maire de Bègles, « Chaban » devient le stade de l’UBB en 2015.

Quant à Moga, il accueille le centre de formation et d’entraînement du club. Le début d’une formidable ascension pour l’UBB, sous les yeux et les encouragements du premier public d’Europe (28 000 supporteurs par match). En revanche, pour les Girondins de Bordeaux, les adieux à Chaban-Lescure pour le Matmut Atlantique marquent le début de la dégringolade.

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

https://www.ladepeche.fr/2024/06/27/finale-stade-toulousain-ubb-comment-ca-pas-de-madosh-tambwe-les-supporters-de-bordeaux-begles-pestent-apres-la-nouvelle-absence-de-lailier-12045208.php

Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

Big'Ben a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Big'Ben a écrit:Un 6+2 contre un 5+3, ça va être très compliqué je pense, surtout que dans la compo, on va dire que seul Abadie me fait flipper (outre les blessures de Tameifuna et Jalibert), déçu par la non présence de Tambwe et de Lesgourgues.
Devant on a misé sur Douglas, Samu et Taufa, c'est très bien je trouve. J'espère que notre pari sera le bon.

Pour Douggie, c'est normal, il apporte autre chose que Petti et notamment dans le combat; transparent voire Casperien en ce moment notre Argentin...

Force est de constater que c'est lui qui apporte le plus en 2nde ligne en terme d'agressivité, il fera la loi dans les ruck et je compte sur Coleman et Cazeaux pour faire la loi aussi et surtout de ne pas faire de faute stupide... Une des choses que je demande c'est "Pas de carton", sinon on va prendre tarif en plus de s'user plus rapidement...
Je croise tout les doigts...

Cazeaux est un vrai Landais; il est hyper accrocheur et a bien "distribué" ou a été "généreux" sur les derniers matches.
Après toutes les blessures subies, il retrouve son niveau international (mais oui!).

Je suis étonné par l'incompréhension autour de la compo de Bru, je la trouve parfaitement logique au vu de notre situation, elle est terriblement classique, particulièrement en tenant compte de l'adversaire, et de l'absence de certains de ses éléments forts devant.

On ne veut donc pas subir devant, voir essayer de faire mieux que rivaliser, c'est la base et c'est aussi grâce à ça que pourra s'exprimer notre ligne arrière, et aussi empêcher celle de Toulouse de le faire, du classique !

On est en finale, on ne va pas réinventer la poudre. Il faut espérer que Jalibert tienne le coup, mais ce n'est pas comme si on avait le choix. On ne fait pas tapis, faire tapis aurait été d'enlever un avant et mettre Madosh sur le banc. Malgré ses absences, Toulouse sera redoutable devant, on se doit d'être à la hauteur, mais même si j'y crois, j'ai de l'appréhension dans le domaine aérien.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

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Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

Oui, je lui souhaite pour lui et pour nous, de réussir sa sortie de la plus belle de manière !

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

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Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.

Scalp a écrit:

https://x.com/RugbyData0/status/1806342551659504119

La stat incroyable est le % de jaja par rapport à ramos, finalement il fait encore une bonne saison au pied

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

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Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.

Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh ou LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.

Invaincu depuis 2008 sur la dernière marche, Toulouse, roi des finales

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Invaincu-depuis-2008-sur-la-derniere-marche-toulouse-roi-des-finales/1477956

RUGBY. Déjà dans l'histoire ? Thomas Ramos prêt à briser un record faramineux et historique lors de la finale du Top 14

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-deja-dans-lhistoire-thomas-ramos-pret-a-briser-un-record-faramineux-et-historique-lors-de-la-finale-du-top-14-280624752.php

Scalp a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

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Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.

Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh et LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.

Non je crois que Bru estime LBB plus fort que Madosh. Ce dernier a fait un excellent match en défense face au Racing mais ça n'a pas été son point fort cette saison. Là où il est très fort c'est offensivement, sa capacité à bonifier des ballons moyens. LBB, est, sur la saison, meilleur que lui en défense, à un meilleur jeu au pied, est meilleur dans le jeu aérien, est meilleur dans la continuité du jeu et peut jouer à l'arrière, va très vite et n'est pas non plus ridicule pour transformer en or des ballons quelconque... Peut être qu'un autre entraîneur aurait fait un choix différent, mais pour moi celui de Bru est complétement logique.

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie

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Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !

je ne peste pas non plus.

tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...

On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.

Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh et LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.

Non je crois que Bru estime LBB plus fort que Madosh. Ce dernier a fait un excellent match en défense face au Racing mais ça n'a pas été son point fort cette saison. Là où il est très fort c'est offensivement, sa capacité à bonifier des ballons moyens. LBB, est, sur la saison, meilleur que lui en défense, à un meilleur jeu au pied, est meilleur dans le jeu aérien, est meilleur dans la continuité du jeu et peut jouer à l'arrière, va très vite et n'est pas non plus ridicule pour transformer en or des ballons quelconque... Peut être qu'un autre entraîneur aurait fait un choix différent, mais pour moi celui de Bru est complétement logique.

On n'est pas d'accord, mais ce n'est pas grave , pour moi sur ce match, et en l'état de forme actuelle des deux joueurs, ils avaient l'un et l'autre leur place en finale, mais à partir du moment ou on fait un 6/2, il fallait faire un choix, même si j’entends tes arguments. Mais une fois ce choix fait, on a tout simplement notre ligne arrière type titulaire, c'est la démonstration grandeur nature de pourquoi on ne pouvait pas garder Madosh, et pourquoi il a fait le choix de partir.

J espère que Buros sera à 100%. On a vu contre le Racing et le SF qu il était encore un peu gêné, un peu d appréhension. Vu son importance dans notre système, et encore plus ce soir avec un Jalibert diminué, on aura vraiment besoin de lui en pleine forme.

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Nicolas Depoortere : le "Baby Boss" de l'Union Bordeaux-Bègles, titulaire en finale contre Toulouse

Devenu titulaire indiscutable cette saison, le jeune centre de 21 ans a même connu ses deux premières sélections chez les Bleus et s’impose déjà comme un des patrons du collectif girondin.

Si quelqu'un a l'article complet, svp.

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Top 14 - Nicolas Depoortere : le "Baby Boss" de l'Union Bordeaux-Bègles, titulaire en finale contre Toulouse

Par Nicolas AUGOT

Devenu titulaire indiscutable cette saison, le jeune centre de 21 ans a même connu ses deux premières sélections chez les Bleus et s’impose déjà comme un des patrons du collectif girondin.

C’est lui qui parle au milieu du cercle, donne le tempo pour faire redescendre le rythme cardiaque. Du haut de ses 21 ans, Nicolas Depoortere calme ses partenaires et donne les consignes lors de la demi-finale face au Stade français. C’est le gamin qui s’impose en patron, lui qui s’apprête à disputer son 34e match de Top 14 pour sa deuxième saison avec les professionnels. Rien de surprenant pour l’entraîneur Christophe Laussucq : "Il a eu une ascension ultra rapide. Il a fait quelques feuilles de match la saison dernière, mais à chaque qu’il rentrait il était bon. Cette année, il a explosé à tous les niveaux. Il s’est tout de suite imposé, puis il a gagné sa place en équipe de France. Il progresse très vite au niveau rugby et c’est en plus un gros caractère et un grand compétiteur. C’est le genre de joueur qui fait vite sa place dans un effectif."

Son mental

Rien ne semble pouvoir ébranler la décontraction du jeune trois-quarts centre de l’UBB qui vient pourtant de connaître une saison complètement folle, comme il le confiait avant la demi-finale face au Stade français : "J’essaie de garder les pieds sur terre. Le plus important est le plaisir que je prends au quotidien. Je suis décontracté car ça se passe plutôt bien. Je crois que personne ne se prend le chou." Cela s’explique par un mental à toutes épreuves pour son entraîneur de la défense Christophe Laussucq : "Il s’impose, il ne se pose pas de question. Avec Louis-Bielle Biarrey, il fait preuve d’une grande maturité. Avant, il fallait attendre 30 ans pour devenir un leader. Eux n’ont pas de complexe et il ne se pose pas de question. Il joue comme quand il était en espoir où il était déjà arrivé très vite depuis les Crabos. Et il se comporte aujourd’hui de la même façon. Il ne gamberge pas. C’est un plaisir d’avoir un joueur comme ça dans un effectif. Il ne se fait pas passer pour un compétiteur, il le montre sur le terrain. Ce ne sont pas des simples paroles mais des actes."

C’est même logique pour son ancien partenaire Jean-Baptiste Dubié qui lui a transmis le témoin la saison dernière mais aussi au moment de lancer celle-ci, lui qui était joker coupe du monde : "Quand nous étions jeunes, les anciennes générations ne nous autorisaient pas vraiment à ouvrir la bouche. Les choses ont évolué. Surtout, les joueurs de la nouvelle génération font preuve de maturité et ils ont bien plus de confiance que ce que nous pouvions avoir. C’est un truc de la génération Z. C’est très différent de ce que nous avons pu vivre. En plus, Nicolas fait partie d’une génération qui a gagné. Elle a été championne du monde. Il a vite été dans la filière équipe de France, avec donc des objectifs élevés car les générations précédentes avaient aussi gagné. Il était donc portés par cette dynamique de succès. Il a pris confiance en lui et dans son potentiel."

Sa progression

Il est passé de cinq titularisations en Top 14 la saison dernière à vingt-trois cette année, toutes compétitions confondues pour un total de 26 matchs avec l’UBB, avant la finale de ce vendredi. Il a surtout connu deux premières titularisations avec l’équipe de France lors du dernier Tournoi des 6 Nations.

"Tout le monde savait que c’était le prochain qui serait appelé en Bleu, raconte Jean-Baptiste Dubié. On voyait ce qu’il était capable de faire à l’entraînement, où il démontrait du caractère. Il avait été capitaine chez les jeunes et on voyait encore sa marge de progression." L’ancien trois-quarts centre de l’UBB savait que tout irait vite pour Nicolas Depoortere : "C’était évident qu’il serait un titulaire indiscutable cette saison avec l’UBB. Même quand j’étais là, il était meilleur que moi sur ma dernière saison (rires). Il n’y avait pas à batailler. Après j’avais plus d’expérience et je pesais certainement plus dans le groupe mais je voyais bien qu’il n’y avait pas photo. Mais cela fait partie de la progression, je n’allais pas non plus lui laisser la place. Il le savait et on se challengeait. Lui n’avait qu’une envie, c’était de prendre la suite. C’était bon enfant. C’était vraiment génial mes dernières saisons car tous les jeunes qui arrivaient été très demandeurs. Il voulait faire des skills à chaque fin d’entraînement. Ce sont des signes qui trompent pas. On se challengeait en s’amusant mais en fait on s’entraînait tout le temps, que ce soit sur le terrain ou à la musculation."

Dubié poursuit : "Si tu ne le connais pas, tu peux te dire : Mais qu’est-ce qu’il fait ce jeune ? Mais, je n’ai jamais eu cette sensation. Avec Louis, ils sont juste plus matures et plus solides mentalement. Ce sont de très bons petits avec une belle éducation, qui ont envie d’apprendre, qui ont aussi assez de gueule pour pouvoir mettre des pièces aux anciens (rires) tout en les respectant."

Son attaque

Dix essais cette saison, toutes compétitions confondues, et il est déjà certain que plusieurs seront présents dans les « highlight » de cette saison 2023-2024, notamment car Nicolas Depoortere a traversé le terrain en toute fin de match contre Toulon ou le Racing 92."Forcément, il est grand, il court vite, concède Dubié. Il est capable de marquer des essais de fou à la 80e où il grille tout le monde. C’est un cheval." Mais, il est important de ne pas réduire le trois-quarts centre de l’UBB a ses simples qualités physiques.

"Il a toujours de très bonnes courses avec cette capacité de jouer devant la défense aussi. Quand tu joues centre, que tu vas vite et que tu es capable de passer le ballon, sur le papier tu te dis : « merde le gars a tout et il a 20 ans ». C’est injuste (rires)."

Alors que le centre de l’UBB avait pris l’habitude de marquer tous les trois matchs depuis le début de la saison, cela ne lui est plus arrivé depuis le 13 avril, lors du quart de finale de Champions Cup, ne marquant pas lors des cinq derniers matchs disputés avec l’UBB. Il faut même remonter au 2 mars pour retrouver son dernier essai en Top14.Nicolas Depoortere arrive à Marseille comme un lion en cage. Derrière les phénomènes Damian Penaud et Madosh Tambwe, c’est le joueur qui a les meilleures statistiques de la formation girondine.

Une soif d’apprendre

Il est surtout logique de voir Nicolas Depoortere s’imposer comme un leader car la ligne d’attaque car il forme une paire de centre très jeune avec Yoram Moefana, qui fêtera seulement ses 24 ans le 18 juillet prochain.

C’est aussi son poste qui veut ça explique Jean-Baptiste Dubié : "Surtout en tant que numéro 13, tu as de grandes responsabilités. Tu dois avoir un petit côté leader important pour la défense, pour l’attaque. Il a vite compris ça et c’est incroyable la vitesse à laquelle il s’est adapté, malgré ses qualités, monstrueuses pour son âge. S’il se permet de pouvoir repositionner des joueurs qui ont bien plus d’expérience, c’est parce qu’il sait qu’il est accepté dans le groupe. Il se sent légitime pour le faire. Ce n’est pas un hasard. C’est un garçon intelligent donc il sent aussi qu’il est écouté. A partir du moment où tu as le respect des autres, c’est là où tu peux progresser."

Sa défense

Nicolas Depoortere plaque beaucoup, mais surtout il plaque fort. Seuls trois joueurs du Top 14 évoluant derrière ont fait mieux que lui en quantité. Il s’agit de Théo Millet, Émilien Gailleton et de… son partenaire Maxime Lucu. "Il aime défendre, résume son entraîneur Christophe Laussucq. C’est inné, c’est un défenseur. Il est dur, il aime plaquer fort. Il est capable de plaquer, de se relever, et de plaquer encore. On n’a pas eu besoin de le faire travailler, c’est quelque chose qu’il a en lui. Il a cette rage en lui pour défendre. C’est la qualité des grands joueurs. Il est bon offensivement car il a des qualités techniques et physiques mais il est très complet car il a cette capacité à se surpasser dans le travail de l’ombre, les courses sans ballon, les montées défensives. Il fait toujours tous ces efforts avec la même rage. C’est un vrai compétiteur." C’est un secteur où il facile de juger de la détermination du garçon et de trouver les raisons de son ascension fulgurante.

Le respect, il l’a gagné sur le terrain, mais aussi en dehors : "Quand Nico est arrivé, il avait soif d’apprendre, se souvient Dubié, Nous avons beaucoup discuté et c’était super intéressant. Il était très posé, à l’écoute, d’une grande maturité pour son âge. Au delà de son potentiel, je voyais qu’il avait vraiment envie d’apprendre. Il voulait s’inspirer des meilleurs. Il regardait beaucoup de vidéos de Yannick Jauzion quand il était jeune mais aussi de plusieurs centres réputés du Top 14." Des échanges qui lui permettent aujourd’hui de parler… comme un ancien.

Qui va remporter la finale du Top 14 ce vendredi soir ?

https://www.ladepeche.fr/2024/06/28/qui-va-remporter-la-finale-du-top-14-ce-vendredi-soir-12046423.php

Scalp a écrit:

https://x.com/TuesdayRugby/status/1806548135780458618

Jalibert le sosie est incroyable