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Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:
Jalibert le sosie est incroyable
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:
Jalibert le sosie est incroyable
pas celui de Lucu
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Roberto Miopalmo a écrit:Non je crois que Bru estime LBB plus fort que Madosh. Ce dernier a fait un excellent match en défense face au Racing mais ça n'a pas été son point fort cette saison. Là où il est très fort c'est offensivement, sa capacité à bonifier des ballons moyens. LBB, est, sur la saison, meilleur que lui en défense, à un meilleur jeu au pied, est meilleur dans le jeu aérien, est meilleur dans la continuité du jeu et peut jouer à l'arrière, va très vite et n'est pas non plus ridicule pour transformer en or des ballons quelconque... Peut être qu'un autre entraîneur aurait fait un choix différent, mais pour moi celui de Bru est complétement logique.Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie
https://www.ladepeche.fr/2024/06/27/finale-stade-toulousain-ubb-comment-ca-pas-de-madosh-tambwe-les-supporters-de-bordeaux-begles-pestent-apres-la-nouvelle-absence-de-lailier-12045208.php
Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !
je ne peste pas non plus.
tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...
On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.
Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh et LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.
CQFD
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Non je crois que Bru estime LBB plus fort que Madosh. Ce dernier a fait un excellent match en défense face au Racing mais ça n'a pas été son point fort cette saison. Là où il est très fort c'est offensivement, sa capacité à bonifier des ballons moyens. LBB, est, sur la saison, meilleur que lui en défense, à un meilleur jeu au pied, est meilleur dans le jeu aérien, est meilleur dans la continuité du jeu et peut jouer à l'arrière, va très vite et n'est pas non plus ridicule pour transformer en or des ballons quelconque... Peut être qu'un autre entraîneur aurait fait un choix différent, mais pour moi celui de Bru est complétement logique.Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie
https://www.ladepeche.fr/2024/06/27/finale-stade-toulousain-ubb-comment-ca-pas-de-madosh-tambwe-les-supporters-de-bordeaux-begles-pestent-apres-la-nouvelle-absence-de-lailier-12045208.php
Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !
je ne peste pas non plus.
tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...
On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.
Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh et LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.
CQFD
Sachant qu’encore une fois contre le SF LBB fait un énorme retour juste avant la mi temps qui empêche le SF de revenir à égalité. Face à Dupontavec un LBB capable de revenir et de couper net une attaque ça n’a pas de prix …
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Charles_ubb a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Non je crois que Bru estime LBB plus fort que Madosh. Ce dernier a fait un excellent match en défense face au Racing mais ça n'a pas été son point fort cette saison. Là où il est très fort c'est offensivement, sa capacité à bonifier des ballons moyens. LBB, est, sur la saison, meilleur que lui en défense, à un meilleur jeu au pied, est meilleur dans le jeu aérien, est meilleur dans la continuité du jeu et peut jouer à l'arrière, va très vite et n'est pas non plus ridicule pour transformer en or des ballons quelconque... Peut être qu'un autre entraîneur aurait fait un choix différent, mais pour moi celui de Bru est complétement logique.Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Finale Stade Toulousain – UBB : "Comment ça pas de Madosh Tambwe…" Les supporters de Bordeaux-Bègles pestent après la nouvelle absence de l’ailie
https://www.ladepeche.fr/2024/06/27/finale-stade-toulousain-ubb-comment-ca-pas-de-madosh-tambwe-les-supporters-de-bordeaux-begles-pestent-apres-la-nouvelle-absence-de-lailier-12045208.php
Non désolé, moi, je ne peste pas, je regrette de ne pas voir Madosh que j'adore, mais je comprends parfaitement le choix de Bru. Notre ligne arrière est parfaite avec Penaud et LBB aux ailes, avec notre 6/2, Madosh ne pouvait pas trouver sa place sur le banc, LBB va rester, lui va partir, on ne peut pas aligner tout le monde, c'est un choix parfaitement logique. Le combat devant sera stratégique, le ST n'y pas toutes ses armes, je crois que Bru a raison en faisant un 6/2 ! Il est tout sauf débile…, ça ne veut pas dire que ça va marcher, mais ça me parait être une bonne façon d'envisager cet affrontement !
je ne peste pas non plus.
tout comme, je trouve logique que Maynadier (et pourtant tout le monde sait que je ne suis pas hyper fan... ) soit remplaçant, il est régulier au lancer ces derniers temps et coûtent peu de pénalités.
J'espère juste qu'il ne va dévisser au lancer et nous coûter des fautes en fin de match en voulant trop bien faire...
On peut débattre sur l'absence de Madosh. Mais au delà de son cas perso, j'y vois un signe positif: à l'instar de Toulouse (sans être encore à son niveau) notre effectif se densifie et nous contraint à laisser hors-groupe des mecs qui seraient titulaires à peu près partout ailleurs.
Pour le cas Madosh spécifique c'est purement un choix sportif, il n'y a rien à chercher du côté du fait qu'il ne sera plus là l'année prochaine, alors que les autres ailiers seront là.
Si Bru avait estimé que sportivement il fallait le mettre, il l'aurais mis, partant ou pas partant.
Je crois qu'au contraire, c'est un des éléments qui expliquent ce choix, on pouvait mettre Madosh et LBB, ce n’était pas déconnant de mettre l'un ou l'autre titulaire. Privilégier LBB qui reste dans l'effectif, qui est un des éléments forts de notre ligne arrière, qui est l'avenir, alors que Madosh ne sera plus là, ça me parait déterminant.
CQFD
Sachant qu’encore une fois contre le SF LBB fait un énorme retour juste avant la mi temps qui empêche le SF de revenir à égalité. Face à Dupontavec un LBB capable de revenir et de couper net une attaque ça n’a pas de prix …
Oui après c'est lui qui fait l'erreur en défense juste avant
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:
Jalibert le sosie est incroyable
C'est surtout que le sosie utilisé est le personnage d'Ivar "le Désossé" Ragnarsson, dans la série Vikings (inspiré d'un personnage historique réel). Un personnage malin, fourbe, agressif voire violent Mais c'est vrai qu'ils se ressemblent pas mal !
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:
Jalibert le sosie est incroyable
pas celui de Lucu
Statham
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
On a notre ligne arrière type titulaire alignée, une compo taillée pour rivaliser devant, voir mieux si on est du niveau qu'on avait montré contre LR, on va prier pour que Jalibert tienne la distance, et ça peut le faire
Dernière édition par Scalp le Ven 28 Juin 2024 - 10:27, édité 2 fois
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:
Jalibert le sosie est incroyable
pas celui de Lucu
Statham
Oui, c'était mieux
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-oeil-de-laurent-campistron-sur-la-finale-du-top-14-entre-toulouse-et-bordeaux-marquer-l-histoire/1478065
« On verra ce que décideront les dieux du rugby », Toulouse et l'UBB pour marquer l'histoire en finale du Top 14
Vainqueur de ses neuf dernières finales, le Stade Toulousain s'avancera en favori, ce vendredi soir, face à Bordeaux-Bègles, pour tenter de soulever un 23e bouclier de Brennus. L'UBB, elle, visera un premier sacre.
Laurent Campistron, à Marseille
C'est toujours pareil avec ce Stade Toulousain. Tous ses adversaires le savent. Pour espérer l'empêcher d'ajouter une nouvelle ligne à son palmarès, mieux vaut le cueillir avant la finale, quand tous ses sens ne sont pas encore en alerte maximale.
Parce qu'après, quand sonne l'heure du grand soir, c'est souvent trop tard. Le club rouge et noir ne se loupe jamais dans ces matches où les deux équipes restantes, à bout de souffle après une saison à rallonge, ont rendu leurs dernières armes physiques, et où ne subsistent plus qu'un supplément d'âme, toujours, et l'énergie du désespoir, parfois, pour faire la différence. Avant de défier l'Union Bordeaux-Bègles, ce vendredi soir, Toulouse reste en effet sur neuf victoires en neuf finales, Top 14 et Coupe des champions confondus. Sa dernière défaite à ce stade remonte au 24 mai 2008, au Millennium de Cardiff, quand il avait fini par capituler devant les pick and go cliniques des Irlandais du Munster (16-13). C'était il y a seize ans, un sacré bail.
« Mon job est aussi de rappeler que tout peut s'arrêter très vite »
Ugo Mola, manager du Stade Toulousain
Depuis, Toulouse n'a pas toujours survolé ses finales, loin s'en faut. Mais même quand on le croyait rincé par une fin de saison suffocante, comme avant d'affronter La Rochelle pour un doublé, déjà, en 2021 (18-8 ), ou même quand on le sentait dominé, comme la saison passée face à ses mêmes Maritimes (29-26), il a réussi à puiser dans sa culture de la gagne et dans son flair légendaire la force de s'en sortir grâce à une assise inébranlable ou une action soudaine et imprévisible, à l'image de la chevauchée fantastique et libératrice de Romain Ntamack il y a un an.
C'est ce qui s'appelle répondre présent à l'instant T. Ou à l'instinct T. « Cette série de victoires en finale peut donner une impression d'invulnérabilité, reconnaît le manager Ugo Mola. C'est là que mon job est aussi de rappeler que tout peut s'arrêter très vite. Cette semaine, Maxime Médard (ex-arrière international du club) nous a rappelé via Thomas Ramos qu'il avait passé ici sept ans sans gagner le moindre titre (entre 2012 et 2019). Ça veut bien dire que rien n'est jamais acquis. » « On est un groupe qui a envie de marquer l'histoire du club, ajoute justement l'arrière Ramos. Et on a la chance d'être entraînés par des mecs qui ont parfois plus gagné que nous. Certains, d'ailleurs, aiment bien nous le rappeler (sourire). Ça permet de se dire qu'on a encore un peu de chemin à faire. »
L'Union Bordeaux-Bègles pourrait-elle réussir là où tous les autres ont échoué, alors qu'elle disputera la toute première finale de son histoire, six jours seulement après un succès étriqué et crispé en demi-finales face au Stade Français (22-20) ? L'expérience et le palmarès parlent pour Toulouse. Les forces en présence aussi, même si la ligne de trois-quarts girondine a largement de quoi rivaliser avec son homologue d'en face.
« On connaît tellement notre adversaire qu'on a très peu parlé de lui »
Yannick Bru, manager de l'UBB
La chance de l'UBB, c'est que Toulouse a semblé moins injouable que d'habitude en demi-finales face à La Rochelle (39-23), donnant l'impression de s'en être plus sorti grâce à l'indiscipline de l'adversaire (2 cartons rouges) que grâce à son rugby. Sa malchance, c'est que ce même Toulouse se rate rarement deux fois de suite, encore moins à ce niveau, alors que se profile à l'horizon un 23e bouclier de Brennus et un troisième doublé Coupe des champions-Top 14 (après 1996 et 2021).
« On ne se compare pas à notre adversaire car il est incomparable, souffle le manager bordelais Yannick Bru. On le connaît tellement qu'on a très peu parlé de lui, en fait. On sait juste qu'on devra sortir notre meilleure prestation de la saison, et que nos joueurs devront évoluer de manière constante à leur meilleur niveau pendant quatre-vingts minutes. Si on fait ça, on verra ce que décideront les dieux du rugby. »
En offrant à Matthieu Jalibert (déchirure à une cuisse) et à Ben Tameifuna (épaule droite) l'opportunité de démarrer cette finale, alors qu'ils furent longtemps annoncés forfait, les dieux ont déjà pas mal bossé. Sauront-ils aussi rendre à l'UBB cette insouciance et cet allant physique qui lui ont parfois tant manqué samedi dernier ?
Possible. La perspective d'une première fois donne parfois des pouvoirs insoupçonnés. « Nous aussi on a envie de marquer l'histoire de l'UBB, prévient le talonneur Maxime Lamothe. Mais pour ça, il faut gagner des titres. Et là, on a l'opportunité d'en gagner un. »
« On verra ce que décideront les dieux du rugby », Toulouse et l'UBB pour marquer l'histoire en finale du Top 14
Vainqueur de ses neuf dernières finales, le Stade Toulousain s'avancera en favori, ce vendredi soir, face à Bordeaux-Bègles, pour tenter de soulever un 23e bouclier de Brennus. L'UBB, elle, visera un premier sacre.
Laurent Campistron, à Marseille
C'est toujours pareil avec ce Stade Toulousain. Tous ses adversaires le savent. Pour espérer l'empêcher d'ajouter une nouvelle ligne à son palmarès, mieux vaut le cueillir avant la finale, quand tous ses sens ne sont pas encore en alerte maximale.
Parce qu'après, quand sonne l'heure du grand soir, c'est souvent trop tard. Le club rouge et noir ne se loupe jamais dans ces matches où les deux équipes restantes, à bout de souffle après une saison à rallonge, ont rendu leurs dernières armes physiques, et où ne subsistent plus qu'un supplément d'âme, toujours, et l'énergie du désespoir, parfois, pour faire la différence. Avant de défier l'Union Bordeaux-Bègles, ce vendredi soir, Toulouse reste en effet sur neuf victoires en neuf finales, Top 14 et Coupe des champions confondus. Sa dernière défaite à ce stade remonte au 24 mai 2008, au Millennium de Cardiff, quand il avait fini par capituler devant les pick and go cliniques des Irlandais du Munster (16-13). C'était il y a seize ans, un sacré bail.
« Mon job est aussi de rappeler que tout peut s'arrêter très vite »
Ugo Mola, manager du Stade Toulousain
Depuis, Toulouse n'a pas toujours survolé ses finales, loin s'en faut. Mais même quand on le croyait rincé par une fin de saison suffocante, comme avant d'affronter La Rochelle pour un doublé, déjà, en 2021 (18-8 ), ou même quand on le sentait dominé, comme la saison passée face à ses mêmes Maritimes (29-26), il a réussi à puiser dans sa culture de la gagne et dans son flair légendaire la force de s'en sortir grâce à une assise inébranlable ou une action soudaine et imprévisible, à l'image de la chevauchée fantastique et libératrice de Romain Ntamack il y a un an.
C'est ce qui s'appelle répondre présent à l'instant T. Ou à l'instinct T. « Cette série de victoires en finale peut donner une impression d'invulnérabilité, reconnaît le manager Ugo Mola. C'est là que mon job est aussi de rappeler que tout peut s'arrêter très vite. Cette semaine, Maxime Médard (ex-arrière international du club) nous a rappelé via Thomas Ramos qu'il avait passé ici sept ans sans gagner le moindre titre (entre 2012 et 2019). Ça veut bien dire que rien n'est jamais acquis. » « On est un groupe qui a envie de marquer l'histoire du club, ajoute justement l'arrière Ramos. Et on a la chance d'être entraînés par des mecs qui ont parfois plus gagné que nous. Certains, d'ailleurs, aiment bien nous le rappeler (sourire). Ça permet de se dire qu'on a encore un peu de chemin à faire. »
L'Union Bordeaux-Bègles pourrait-elle réussir là où tous les autres ont échoué, alors qu'elle disputera la toute première finale de son histoire, six jours seulement après un succès étriqué et crispé en demi-finales face au Stade Français (22-20) ? L'expérience et le palmarès parlent pour Toulouse. Les forces en présence aussi, même si la ligne de trois-quarts girondine a largement de quoi rivaliser avec son homologue d'en face.
« On connaît tellement notre adversaire qu'on a très peu parlé de lui »
Yannick Bru, manager de l'UBB
La chance de l'UBB, c'est que Toulouse a semblé moins injouable que d'habitude en demi-finales face à La Rochelle (39-23), donnant l'impression de s'en être plus sorti grâce à l'indiscipline de l'adversaire (2 cartons rouges) que grâce à son rugby. Sa malchance, c'est que ce même Toulouse se rate rarement deux fois de suite, encore moins à ce niveau, alors que se profile à l'horizon un 23e bouclier de Brennus et un troisième doublé Coupe des champions-Top 14 (après 1996 et 2021).
« On ne se compare pas à notre adversaire car il est incomparable, souffle le manager bordelais Yannick Bru. On le connaît tellement qu'on a très peu parlé de lui, en fait. On sait juste qu'on devra sortir notre meilleure prestation de la saison, et que nos joueurs devront évoluer de manière constante à leur meilleur niveau pendant quatre-vingts minutes. Si on fait ça, on verra ce que décideront les dieux du rugby. »
En offrant à Matthieu Jalibert (déchirure à une cuisse) et à Ben Tameifuna (épaule droite) l'opportunité de démarrer cette finale, alors qu'ils furent longtemps annoncés forfait, les dieux ont déjà pas mal bossé. Sauront-ils aussi rendre à l'UBB cette insouciance et cet allant physique qui lui ont parfois tant manqué samedi dernier ?
Possible. La perspective d'une première fois donne parfois des pouvoirs insoupçonnés. « Nous aussi on a envie de marquer l'histoire de l'UBB, prévient le talonneur Maxime Lamothe. Mais pour ça, il faut gagner des titres. Et là, on a l'opportunité d'en gagner un. »
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Les Fanes en route vers Marseille....
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
SCOTTISH15 a écrit:Mon bancSCOTTISH15 a écrit:nadoloubb a écrit:Yatangaki a écrit:Notre compo va nous donner des nœuds au cerveau...
J'ai aucune idée de ce qu'il en sera, entre 5+3 ou 6+2, quels joueurs sur le banc... on a Tambwe qui sera certainement incontournable s'il faut très très chaud sur Marseille.
Moi l'idéal sur le banc 5+3 avec samu et tambwe (pas de garcia car je mise sur lucu qui bascule en 10)
1000% d accord avec toi. pas de Garcia
et Douglas plutôt que Petti....
Kaulasvili. Latterade. Taufa. Douglas Diaby Lesgourgues LBB Samu
ben voila bravo pour Taufa et Douglas mais que dire de l absence de Tambwe ??et de celle de kaulashvili qui est tres au dessus de Boniface?? et de la présence d Abadie qui est nul de chez nul...Bru est un mec bien mais ces choix sont vraiment tres limites
Good luck quand meme °))°
tambwe titulaire
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
krahknardz a écrit:Les Fanes en route vers Marseille....
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Top 14 : une finale pour "marquer l'histoire de l'UBB"
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-une-finale-pour-marquer-l-histoire-de-l-ubb-9476848
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Toulouse-UBB, à la fin il n’en restera qu’un
https://top14.lnr.fr/actualite/toulouse-ubb-a-la-fin-il-nen-restera-quun
À part si on prenait une déculottée humiliante, même si on ne gagne pas cette finale demain, on pourra ressortir beaucoup du positif de cette première expérience à ce niveau, notamment pour notre jeune garde. Il faut dire que gagner sa première finale contre le club le plus titré de l'histoire, rompu à ce genre de grands rendez-vous, relève carrément de l'exploit. On pourrait même parler d'un des plus grands exploits de l'histoire contemporaine du rugby, tant cette génération toulousaine est d'un niveau exceptionnel !
On est donc bien conscient de l'Everest qu'on doit gravir, que pour arriver au sommet, il faudra affronter les avalanches et la tempête, qu'on n'a pas l'équipement idéal, ni peut-être assez d'oxygène pour arriver au bout.
L'histoire du sport est aussi rempli de performances inattendues, d'équipes qui arrivent à renverser la table, comme le disait Bru. On va jouer notre match, tenter notre chance, humbles, mais sans complexes, cette finale n'est que la première de notre histoire. Face à l'ogre de la compétition, on a zéro pression…
https://top14.lnr.fr/actualite/toulouse-ubb-a-la-fin-il-nen-restera-quun
À part si on prenait une déculottée humiliante, même si on ne gagne pas cette finale demain, on pourra ressortir beaucoup du positif de cette première expérience à ce niveau, notamment pour notre jeune garde. Il faut dire que gagner sa première finale contre le club le plus titré de l'histoire, rompu à ce genre de grands rendez-vous, relève carrément de l'exploit. On pourrait même parler d'un des plus grands exploits de l'histoire contemporaine du rugby, tant cette génération toulousaine est d'un niveau exceptionnel !
On est donc bien conscient de l'Everest qu'on doit gravir, que pour arriver au sommet, il faudra affronter les avalanches et la tempête, qu'on n'a pas l'équipement idéal, ni peut-être assez d'oxygène pour arriver au bout.
L'histoire du sport est aussi rempli de performances inattendues, d'équipes qui arrivent à renverser la table, comme le disait Bru. On va jouer notre match, tenter notre chance, humbles, mais sans complexes, cette finale n'est que la première de notre histoire. Face à l'ogre de la compétition, on a zéro pression…
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-double-pari-de-l-ubb-avec-les-titularisations-de-jalibert-et-tameifuna-en-finale-du-top-14-contre-toulouse/1478075
Le double pari de l'UBB avec les titularisations de Jalibert et Tameifuna en finale du Top 14 contre Toulouse
L'UBB a fait le choix de l'audace en titularisant son ouvreur Matthieu Jalibert, auto-déclaré forfait jusqu'à la fin de saison début juin, et le pilier Ben Tameifuna, dont la participation à la finale avait été publiquement écartée lundi.
Adrien Corée et Aurélien Bouisset
Avec son pantalon large et son sweat à capuche, Matthieu Jalibert rayonnait samedi soir après la qualification de ses coéquipiers en finale du Top 14 aux dépens du Stade Français (22-20). Il y avait évidemment la joie de voir ses potes hisser l'UBB plus haut que jamais. Mais l'ouvreur (25 ans) souriait-il aussi parce qu'il savait qu'il allait pouvoir rechausser les crampons une dernière fois avant les vacances ?
Victime d'une déchirure à la cuisse au pire moment, lors de la dernière journée face à Oyonnax (40-7), le retour de Jalibert semblait presque impossible. Alors qu'il n'aurait pas dû démarrer cette rencontre du 8 juin sans le forfait de dernière minute de Louis Bielle-Biarrey, l'international français (33 sélections) avait fait une croix sur la phase finale du Top 14, comme il avait manqué celle de la Coupe des champions quelques semaines plus tôt.
Le 10 juin, il annonçait lui-même la fin de sa saison via un post Instagram : « La vie est parfois injuste, mais c'est la loi du sport. Le plus important reste cette fin de saison pour le club et nos supporters (...) J'ai beaucoup de confiance en l'équipe, et serai leur premier supporter. »
Sans lui, l'UBB a fait le boulot face au Racing en barrage (31-17), puis contre le Stade Français en demies. De quoi lui offrir un fol espoir, celui de se retaper à temps. « On sait qu'on peut récupérer plus vite que prévu d'une déchirure », glissait Maxime Lucu jeudi. Jalibert a repris la course en fin de semaine dernière. Puis il est devenu une option réaliste pour le staff bordelais, confronté au forfait sur blessure du remplaçant attitré, Mateo Garcia. L'ultime test physique lors de l'entraînement du capitaine jeudi après-midi a été concluant.
Pas à 100 % de ses capacités
« On connaît le talent de Matthieu, l'importance qu'il a dans le système de jeu, saluait Lucu trois heures avant la publication de la compo. Avoir Matthieu, sur une finale du Top 14, c'est positif. Depuis la fin de semaine dernière, les signaux étaient plutôt bons. Il s'est entraîné à l'écart du groupe pour récupérer le mieux possible. Mais il s'est préparé en se disant qu'il avait une chance de jouer. Si tout est bon, il pourra porter le numéro 10. »
À moins d'un forfait de dernière minute, on aura donc droit à un nouveau duel Ntamack-Jalibert, le premier entre les deux depuis le 4 décembre 2021 (17-7 pour l'UBB). Côté toulousain, on préférait ne pas trop réfléchir à la probable titularisation du numéro 10 girondin : « On le connaît très bien. On sait ses qualités de joueur, mais, honnêtement, on n'a pas prêté attention à ça toute la semaine », a balayé Antoine Dupont.
Même si le demi d'ouverture ne sera pas à 100 % de ses capacités et manquera de rythme après trois semaines loin des terrains, Yannick Bru et son staff ont jugé que l'UBB avait de meilleures chances de gagner avec un Jalibert convalescent que sans lui. Et s'il devait finalement renoncer à son rêve de Vélodrome ces prochaines heures, Maxime Lucu pourrait revêtir une nouvelle fois sa cape de super-héros pour dépanner en 10, son poste de formation, où il a déjà livré des dépannages de patron comme face aux Harlequins ou la semaine dernière contre Paris. Les Bordelais souhaiteraient malgré tout éviter ce scénario pour profiter de leurs deux guides en même temps. Il faudra au moins ça face à Dupont et Ntamack.
Tameifuna, le « Big Ben » toujours à l'heure
Quand tout Chaban l'a vu cloué à terre, il y a deux semaines, lors du barrage contre le Racing 92, cet immense bras droit planté dans l'herbe et incapable de se soulever sans l'aide du corps médical de l'UBB, il était difficile d'imaginer Ben Tameifuna se remettre assez vite et revenir en si peu de temps. Le massif pilier tonguien (144 kg) souffrait d'une luxation de l'épaule, selon son club, qui ne l'utilisait pas la semaine suivante en demi-finales contre le Stade Français.
Les difficultés du pack girondin contre ces Parisiens, samedi dernier, des mauls défensifs emportés jusque dans l'en-but, ou une mêlée pénalisée à quatre reprises, ont peut-être incité tout le monde à accélérer le processus de guérison. Et moins de 15 jours plus tard, voilà « Big Ben », que Jean-Baptiste Poux, le coach des avants, annonçait lundi, sans vergogne, absent contre Toulouse, bien présent pour la finale.
Une carcasse peu épargnée
Les kinés et les prépas physiques ont l'habitude d'être aux petits soins avec leur phénomène, et leur travail a dû payer, à voir Tameifuna sur la pelouse du Vélodrome jeudi. Dans ce stade où il était déchaîné sous son maillot national en octobre 2023, à secouer du Springbok sans la moindre retenue, le droitier est arrivé avec le sourire, s'échauffant normalement, au contraire de Jalibert. Il ne s'est pas gêné pour expédier le ballon à l'autre bout du terrain. Mais, plus révélateur sur l'état de son articulation touchée, il ne s'est pas privé non plus d'accompagner le son craché par la sono portative bordelaise de grands applaudissements rythmés au-dessus de son crâne. L'épaule n'avait pas l'air de grincer, merci pour lui.
« Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. »
Maxime Lamothe, talonneur de l'UBB
Tameifuna n'a pourtant pas épargné sa carcasse cette saison, d'autant que son alter ego à droite, Sipili Falatea a vite dû migrer vers l'infirmerie. Les autres potentiels piliers n'ont jamais montré les mêmes assurances que le duo. « On a gagné quelques matches sans Ben cette saison, essayait de positiver Yannick Bru, avant d'officialiser le retour. Mais on préfère l'avoir avec nous ! »
Le staff a donc tranché en sa faveur, pour la finale. « Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe, anticipait Maxime Lamothe, jeudi. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. » Qui en plus, est l'un des rares Bordelais à avoir déjà disputé - et gagné, avec le Racing, en 2016 - une finale de Top 14.
Le double pari de l'UBB avec les titularisations de Jalibert et Tameifuna en finale du Top 14 contre Toulouse
L'UBB a fait le choix de l'audace en titularisant son ouvreur Matthieu Jalibert, auto-déclaré forfait jusqu'à la fin de saison début juin, et le pilier Ben Tameifuna, dont la participation à la finale avait été publiquement écartée lundi.
Adrien Corée et Aurélien Bouisset
Avec son pantalon large et son sweat à capuche, Matthieu Jalibert rayonnait samedi soir après la qualification de ses coéquipiers en finale du Top 14 aux dépens du Stade Français (22-20). Il y avait évidemment la joie de voir ses potes hisser l'UBB plus haut que jamais. Mais l'ouvreur (25 ans) souriait-il aussi parce qu'il savait qu'il allait pouvoir rechausser les crampons une dernière fois avant les vacances ?
Victime d'une déchirure à la cuisse au pire moment, lors de la dernière journée face à Oyonnax (40-7), le retour de Jalibert semblait presque impossible. Alors qu'il n'aurait pas dû démarrer cette rencontre du 8 juin sans le forfait de dernière minute de Louis Bielle-Biarrey, l'international français (33 sélections) avait fait une croix sur la phase finale du Top 14, comme il avait manqué celle de la Coupe des champions quelques semaines plus tôt.
Le 10 juin, il annonçait lui-même la fin de sa saison via un post Instagram : « La vie est parfois injuste, mais c'est la loi du sport. Le plus important reste cette fin de saison pour le club et nos supporters (...) J'ai beaucoup de confiance en l'équipe, et serai leur premier supporter. »
Sans lui, l'UBB a fait le boulot face au Racing en barrage (31-17), puis contre le Stade Français en demies. De quoi lui offrir un fol espoir, celui de se retaper à temps. « On sait qu'on peut récupérer plus vite que prévu d'une déchirure », glissait Maxime Lucu jeudi. Jalibert a repris la course en fin de semaine dernière. Puis il est devenu une option réaliste pour le staff bordelais, confronté au forfait sur blessure du remplaçant attitré, Mateo Garcia. L'ultime test physique lors de l'entraînement du capitaine jeudi après-midi a été concluant.
Pas à 100 % de ses capacités
« On connaît le talent de Matthieu, l'importance qu'il a dans le système de jeu, saluait Lucu trois heures avant la publication de la compo. Avoir Matthieu, sur une finale du Top 14, c'est positif. Depuis la fin de semaine dernière, les signaux étaient plutôt bons. Il s'est entraîné à l'écart du groupe pour récupérer le mieux possible. Mais il s'est préparé en se disant qu'il avait une chance de jouer. Si tout est bon, il pourra porter le numéro 10. »
À moins d'un forfait de dernière minute, on aura donc droit à un nouveau duel Ntamack-Jalibert, le premier entre les deux depuis le 4 décembre 2021 (17-7 pour l'UBB). Côté toulousain, on préférait ne pas trop réfléchir à la probable titularisation du numéro 10 girondin : « On le connaît très bien. On sait ses qualités de joueur, mais, honnêtement, on n'a pas prêté attention à ça toute la semaine », a balayé Antoine Dupont.
Même si le demi d'ouverture ne sera pas à 100 % de ses capacités et manquera de rythme après trois semaines loin des terrains, Yannick Bru et son staff ont jugé que l'UBB avait de meilleures chances de gagner avec un Jalibert convalescent que sans lui. Et s'il devait finalement renoncer à son rêve de Vélodrome ces prochaines heures, Maxime Lucu pourrait revêtir une nouvelle fois sa cape de super-héros pour dépanner en 10, son poste de formation, où il a déjà livré des dépannages de patron comme face aux Harlequins ou la semaine dernière contre Paris. Les Bordelais souhaiteraient malgré tout éviter ce scénario pour profiter de leurs deux guides en même temps. Il faudra au moins ça face à Dupont et Ntamack.
Tameifuna, le « Big Ben » toujours à l'heure
Quand tout Chaban l'a vu cloué à terre, il y a deux semaines, lors du barrage contre le Racing 92, cet immense bras droit planté dans l'herbe et incapable de se soulever sans l'aide du corps médical de l'UBB, il était difficile d'imaginer Ben Tameifuna se remettre assez vite et revenir en si peu de temps. Le massif pilier tonguien (144 kg) souffrait d'une luxation de l'épaule, selon son club, qui ne l'utilisait pas la semaine suivante en demi-finales contre le Stade Français.
Les difficultés du pack girondin contre ces Parisiens, samedi dernier, des mauls défensifs emportés jusque dans l'en-but, ou une mêlée pénalisée à quatre reprises, ont peut-être incité tout le monde à accélérer le processus de guérison. Et moins de 15 jours plus tard, voilà « Big Ben », que Jean-Baptiste Poux, le coach des avants, annonçait lundi, sans vergogne, absent contre Toulouse, bien présent pour la finale.
Une carcasse peu épargnée
Les kinés et les prépas physiques ont l'habitude d'être aux petits soins avec leur phénomène, et leur travail a dû payer, à voir Tameifuna sur la pelouse du Vélodrome jeudi. Dans ce stade où il était déchaîné sous son maillot national en octobre 2023, à secouer du Springbok sans la moindre retenue, le droitier est arrivé avec le sourire, s'échauffant normalement, au contraire de Jalibert. Il ne s'est pas gêné pour expédier le ballon à l'autre bout du terrain. Mais, plus révélateur sur l'état de son articulation touchée, il ne s'est pas privé non plus d'accompagner le son craché par la sono portative bordelaise de grands applaudissements rythmés au-dessus de son crâne. L'épaule n'avait pas l'air de grincer, merci pour lui.
« Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. »
Maxime Lamothe, talonneur de l'UBB
Tameifuna n'a pourtant pas épargné sa carcasse cette saison, d'autant que son alter ego à droite, Sipili Falatea a vite dû migrer vers l'infirmerie. Les autres potentiels piliers n'ont jamais montré les mêmes assurances que le duo. « On a gagné quelques matches sans Ben cette saison, essayait de positiver Yannick Bru, avant d'officialiser le retour. Mais on préfère l'avoir avec nous ! »
Le staff a donc tranché en sa faveur, pour la finale. « Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe, anticipait Maxime Lamothe, jeudi. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. » Qui en plus, est l'un des rares Bordelais à avoir déjà disputé - et gagné, avec le Racing, en 2016 - une finale de Top 14.
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-toulouse-maitre-de-la-penalite-jouee-a-la-main/1478087
Décryptage : Toulouse, maître de la pénalité jouée à la main
Le champion en titre est la meilleure équipe du Top 14 quand il s'agit de jouer à la main les pénalités à proximité de l'en-but adverse. Mais attention, l'UBB sait aussi faire.
Alex Bardot
C'est une question qui peut faire perdre ou gagner un match : que faire d'une pénalité à moins de 10 mètres de la ligne adverse ? Comme en demi-finales, Toulouse et Bordeaux devraient être confrontés à ce dilemme tactique ce vendredi soir. À une époque récente, ces deux équipes n'auraient eu que trois choix en tête : viser les perches, prendre la mêlée, aller en touche. Ces dernières années, une quatrième possibilité a émergé : jouer à la main. Les Toulousains ont pris cette option le week-end dernier. Ni un coup de tête, ni une tentative baroque. Il s'agissait de la vingt-huitième fois, cette saison en Top 14, qu'ils choisissaient de jouer à la main une pénalité dans les 22 m adverses. Et cela leur a rapporté un dix-septième essai, signé Blair Kinghorn. Avec cette équipe, ces pénalités deviennent donc une sorte de penalty.
Les Toulousains ne sont pas un cas isolé. Dans le monde entier, des équipes s'essaient à cette mode : rien qu'en Top 14, le nombre d'essais inscrits sur cette phase a doublé en quatre ans. Des chiffres qui étonnent autant qu'ils amusent. Car les pénalités jouées à la main étaient devenues une sorte de relique que l'on ne trouvait que dans les cassettes VHS. L'avènement des pénaltouches (une conséquence directe de l'autorisation de soulever le sauteur) les avait rendues has been, et on souriait de voir les combinaisons improbables (et parfois complètement foirées) mises en place à l'époque. Mais le vintage a parfois du bon. À la fin des années 2010, les Anglais d'Exeter ont remis les « tap penalty » au goût du jour, en utilisant la force collective des avants. Ils ont été copiés et, depuis quelques années, les staffs rivalisent d'ingéniosité pour créer des combinaisons gagnantes.
61 % de réussite sur cette phase pour Toulouse
Pourquoi ce dépoussiérage ? Alors la mêlée et la touche sont des phases incertaines (erreur technique, contre adverse, sanction de l'arbitre), les pénalités jouées à la main garantissent quasiment (sauf en-avant) de pouvoir attaquer. Elles rapportent par ailleurs potentiellement plus de points qu'un but et, si le taux de succès est inférieur à celui des coups de pied, il peut être assez élevé si on se débrouille bien. Exemple avec le Stade Toulousain : il affiche 61 % de réussite sur cette phase, contre 73 % sur l'ensemble des buts et transformations. Il sait utiliser tous les avantages techniques qu'offrent les « tap penalties »:
- La facilité d'organiser des combinaisons, car c'est une phase arrêtée et sans adversaire au contact au départ.
- La possibilité de varier la manière d'attaquer, la distance jusqu'à l'en-but étant à la fois assez courte pour permettre à un joueur lourd et lancé de franchir la ligne d'en-but, et assez grande pour faire des passes ou créer des fausses pistes.
- La contrainte qui pèse sur la défense, obligée de se resserrer autour du ballon et des attaquants les plus costauds, ce qui laisse des espaces ailleurs.
En force ou avec malice, sur un seul ou plusieurs temps de jeu, Toulouse possède de nombreuses combinaisons, même si l'absence d'Emmanuel Meafou réduit ses atouts. L'UBB est moins portée sur cet exercice (2 essais). Mais elle sait être habile : en Champions Cup, face aux Saracens, elle avait inscrit un magnifique essai en cinq passes sans qu'aucun de ses joueurs ne soient touché par un défenseur.
La palette : les fausses pistes des Toulousains
1. Un déplacement avant de jouer
Pour brouiller les pistes, Toulouse est adepte des déplacements avant que la pénalité soit jouée. Ici, trois avants (dont Mauvaka) étaient autour du ballon, avec Flament (5) et Roumat ( dans leur dos. Une structure laissant penser à un possible maul, raison pour laquelle La Rochelle place toute sa première ligne en face (cercle rouge). Mais les cinq « gros » toulousains se décalent vers la droite, et c'est finalement Dupont, positionné à gauche au départ, qui va lancer l'action. Première fausse piste.
2. Une longue passe pour faire bouger la défense
Deuxième fausse piste : Dupont ne sert pas les avants qui étaient autour du ballon au départ, mais il allonge sa passe pour Willis. C'est l'Anglais qui va aller à l'affrontement, face au très solide Skelton (cercle rouge), avec le soutien de Cros pour assurer la conservation du ballon. L'idée des Toulousains n'est pas de marquer un temps, mais de préparer la suite en faisant bouger la lourde défense rochelaise. On voit d'ailleurs Flament et Roumat continuer leur course vers l'extérieur.
3. Un renversement pour conclure
Quatre avants toulousains sont dans le ruck, alors que Mauvaka, Flament et Roumat (cercle jaune) ont poursuivi vers la droite et appellent le ballon. La défense rochelaise a suivi ces mouvements, mais c'est une troisième fausse piste. Toulouse a préparé la possibilité de retourner dans le fermé, côté gauche, comme en témoignent les placements d'Aldegheri (3), Ramos (15) et Kinghorn (11). Ce dernier est sans vis-à-vis. Une erreur rochelaise, mais provoquée par Toulouse, et exploitée lucidement par Dupont, qui sert l'ailier écossais d'une longue passe.
Décryptage : Toulouse, maître de la pénalité jouée à la main
Le champion en titre est la meilleure équipe du Top 14 quand il s'agit de jouer à la main les pénalités à proximité de l'en-but adverse. Mais attention, l'UBB sait aussi faire.
Alex Bardot
C'est une question qui peut faire perdre ou gagner un match : que faire d'une pénalité à moins de 10 mètres de la ligne adverse ? Comme en demi-finales, Toulouse et Bordeaux devraient être confrontés à ce dilemme tactique ce vendredi soir. À une époque récente, ces deux équipes n'auraient eu que trois choix en tête : viser les perches, prendre la mêlée, aller en touche. Ces dernières années, une quatrième possibilité a émergé : jouer à la main. Les Toulousains ont pris cette option le week-end dernier. Ni un coup de tête, ni une tentative baroque. Il s'agissait de la vingt-huitième fois, cette saison en Top 14, qu'ils choisissaient de jouer à la main une pénalité dans les 22 m adverses. Et cela leur a rapporté un dix-septième essai, signé Blair Kinghorn. Avec cette équipe, ces pénalités deviennent donc une sorte de penalty.
Les Toulousains ne sont pas un cas isolé. Dans le monde entier, des équipes s'essaient à cette mode : rien qu'en Top 14, le nombre d'essais inscrits sur cette phase a doublé en quatre ans. Des chiffres qui étonnent autant qu'ils amusent. Car les pénalités jouées à la main étaient devenues une sorte de relique que l'on ne trouvait que dans les cassettes VHS. L'avènement des pénaltouches (une conséquence directe de l'autorisation de soulever le sauteur) les avait rendues has been, et on souriait de voir les combinaisons improbables (et parfois complètement foirées) mises en place à l'époque. Mais le vintage a parfois du bon. À la fin des années 2010, les Anglais d'Exeter ont remis les « tap penalty » au goût du jour, en utilisant la force collective des avants. Ils ont été copiés et, depuis quelques années, les staffs rivalisent d'ingéniosité pour créer des combinaisons gagnantes.
61 % de réussite sur cette phase pour Toulouse
Pourquoi ce dépoussiérage ? Alors la mêlée et la touche sont des phases incertaines (erreur technique, contre adverse, sanction de l'arbitre), les pénalités jouées à la main garantissent quasiment (sauf en-avant) de pouvoir attaquer. Elles rapportent par ailleurs potentiellement plus de points qu'un but et, si le taux de succès est inférieur à celui des coups de pied, il peut être assez élevé si on se débrouille bien. Exemple avec le Stade Toulousain : il affiche 61 % de réussite sur cette phase, contre 73 % sur l'ensemble des buts et transformations. Il sait utiliser tous les avantages techniques qu'offrent les « tap penalties »:
- La facilité d'organiser des combinaisons, car c'est une phase arrêtée et sans adversaire au contact au départ.
- La possibilité de varier la manière d'attaquer, la distance jusqu'à l'en-but étant à la fois assez courte pour permettre à un joueur lourd et lancé de franchir la ligne d'en-but, et assez grande pour faire des passes ou créer des fausses pistes.
- La contrainte qui pèse sur la défense, obligée de se resserrer autour du ballon et des attaquants les plus costauds, ce qui laisse des espaces ailleurs.
En force ou avec malice, sur un seul ou plusieurs temps de jeu, Toulouse possède de nombreuses combinaisons, même si l'absence d'Emmanuel Meafou réduit ses atouts. L'UBB est moins portée sur cet exercice (2 essais). Mais elle sait être habile : en Champions Cup, face aux Saracens, elle avait inscrit un magnifique essai en cinq passes sans qu'aucun de ses joueurs ne soient touché par un défenseur.
La palette : les fausses pistes des Toulousains
1. Un déplacement avant de jouer
Pour brouiller les pistes, Toulouse est adepte des déplacements avant que la pénalité soit jouée. Ici, trois avants (dont Mauvaka) étaient autour du ballon, avec Flament (5) et Roumat ( dans leur dos. Une structure laissant penser à un possible maul, raison pour laquelle La Rochelle place toute sa première ligne en face (cercle rouge). Mais les cinq « gros » toulousains se décalent vers la droite, et c'est finalement Dupont, positionné à gauche au départ, qui va lancer l'action. Première fausse piste.
2. Une longue passe pour faire bouger la défense
Deuxième fausse piste : Dupont ne sert pas les avants qui étaient autour du ballon au départ, mais il allonge sa passe pour Willis. C'est l'Anglais qui va aller à l'affrontement, face au très solide Skelton (cercle rouge), avec le soutien de Cros pour assurer la conservation du ballon. L'idée des Toulousains n'est pas de marquer un temps, mais de préparer la suite en faisant bouger la lourde défense rochelaise. On voit d'ailleurs Flament et Roumat continuer leur course vers l'extérieur.
3. Un renversement pour conclure
Quatre avants toulousains sont dans le ruck, alors que Mauvaka, Flament et Roumat (cercle jaune) ont poursuivi vers la droite et appellent le ballon. La défense rochelaise a suivi ces mouvements, mais c'est une troisième fausse piste. Toulouse a préparé la possibilité de retourner dans le fermé, côté gauche, comme en témoignent les placements d'Aldegheri (3), Ramos (15) et Kinghorn (11). Ce dernier est sans vis-à-vis. Une erreur rochelaise, mais provoquée par Toulouse, et exploitée lucidement par Dupont, qui sert l'ailier écossais d'une longue passe.
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À part si on prenait une déculottée humiliante, même si on ne gagne pas cette finale demain, on pourra ressortir beaucoup du positif de cette première expérience à ce niveau, notamment pour notre jeune garde. Il faut dire que gagner sa première finale contre le club le plus titré de l'histoire, rompu à ce genre de grands rendez-vous, relève carrément de l'exploit. On pourrait même parler d'un des plus grands exploits de l'histoire contemporaine du rugby, tant cette génération toulousaine est d'un niveau exceptionnel !
On est donc bien conscient de l'Everest qu'on doit gravir, que pour arriver au sommet, il faudra affronter les avalanches et la tempête, qu'on n'a pas l'équipement idéal, ni peut-être assez d'oxygène pour arriver au bout.
L'histoire du sport est aussi rempli de performances inattendues, d'équipes qui arrivent à renverser la table, comme le disait Bru. On va jouer notre match, tenter notre chance, humbles, mais sans complexes, cette finale n'est que la première de notre histoire. Face à l'ogre de la compétition, on a zéro pression…
C'est aussi ce que je me dis. Sauf à prendre une branlée, cette finale sera déjà une petite victoire.
Mon souhait, c'est qu'on ressorte de là fiers et respectés. Que les gens reconnaissent qu'on méritait d'être en finale, qu'on a montré de belles choses, et que l'UBB est un beau club. Même si il y a défaite, obtenir ça serait déjà une récompense.
Maintenant, c'est une finale, et une finale, ça se gagne. Une victoire serait l'un des plus grands exploits du rugby français moderne, tant on fait figure d'outsider. Sur un match, tout est possible. Alors pourquoi pas ?! On peut rentrer dans l'histoire, ce soir, et ce serait juste exceptionnel. Profitons-en !
Allez les gars !
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Switch a écrit:Scalp a écrit:Toulouse-UBB, à la fin il n’en restera qu’un
https://top14.lnr.fr/actualite/toulouse-ubb-a-la-fin-il-nen-restera-quun
À part si on prenait une déculottée humiliante, même si on ne gagne pas cette finale demain, on pourra ressortir beaucoup du positif de cette première expérience à ce niveau, notamment pour notre jeune garde. Il faut dire que gagner sa première finale contre le club le plus titré de l'histoire, rompu à ce genre de grands rendez-vous, relève carrément de l'exploit. On pourrait même parler d'un des plus grands exploits de l'histoire contemporaine du rugby, tant cette génération toulousaine est d'un niveau exceptionnel !
On est donc bien conscient de l'Everest qu'on doit gravir, que pour arriver au sommet, il faudra affronter les avalanches et la tempête, qu'on n'a pas l'équipement idéal, ni peut-être assez d'oxygène pour arriver au bout.
L'histoire du sport est aussi rempli de performances inattendues, d'équipes qui arrivent à renverser la table, comme le disait Bru. On va jouer notre match, tenter notre chance, humbles, mais sans complexes, cette finale n'est que la première de notre histoire. Face à l'ogre de la compétition, on a zéro pression…
C'est aussi ce que je me dis. Sauf à prendre une branlée, cette finale sera déjà une petite victoire.
Mon souhait, c'est qu'on ressorte de là fiers et respectés. Que les gens reconnaissent qu'on méritait d'être en finale, qu'on a montré de belles choses, et que l'UBB est un beau club. Même si il y a défaite, obtenir ça serait déjà une récompense.
Maintenant, c'est une finale, et une finale, ça se gagne. Une victoire serait l'un des plus grands exploits du rugby français moderne, tant on fait figure d'outsider. Sur un match, tout est possible. Alors pourquoi pas ?! On peut rentrer dans l'histoire, ce soir, et ce serait juste exceptionnel. Profitons-en !
Allez les gars !
Bien sur qu'on a notre chance, nous sommes clairement outsider, mais on a des qualités sur toutes les lignes, et on sait ce que c'est que la réalité d'un match
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
"Meilleur club du monde", "une montagne" : comment Bordeaux compte rivaliser avec Toulouse
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/meilleur-club-du-monde-une-montagne-comment-bordeaux-compte-rivaliser-avec-toulouse_61269693.html
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/meilleur-club-du-monde-une-montagne-comment-bordeaux-compte-rivaliser-avec-toulouse_61269693.html
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Vidéo. "Les joueurs de Bordeaux-Bègles ne connaissent pas ces matchs-là"
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/28/video-les-joueurs-de-bordeaux-begles-ne-connaissent-pas-ces-matchs-la-12046481.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/28/video-les-joueurs-de-bordeaux-begles-ne-connaissent-pas-ces-matchs-la-12046481.php
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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