Espoirs 2024-2025

Ca promet du bon tout ça, c'est top!

Il y a une génération intéressante avec des bons jeunes à tous les postes.

Yatangaki a écrit:Ca promet du bon tout ça, c'est top!

Il y a une génération intéressante avec des bons jeunes à tous les postes.

Y a intérêt vu le réservoir de nos deux meilleurs ennemis.

sudouest.fr
Rugby. Ronan Favrau, trois-quarts centre polyvalent et atypique des espoirs de l’UBB
Frédéric Bonnet
4–5 minutes

Publié le 24/10/2024 à 13h00.



Formé à Saint-André-de-Cubzac, arrivé à Bègles en cadets, le jeune joueur de 19 ans est un sacré client au centre de l’attaque des espoirs de l’UBB et enchaîne les matchs depuis deux saisons

Richard Darrambide, co-entraîneur des espoirs de l’UBB, se félicite d’entraîner Ronan Favrau, un joueur attachant : « Ronan progresse à chaque sortie. C’est un vrai leader défensif. Sur le jeu de ligne, il joue souvent juste et fait briller les autres. Il est sur la bonne voie pour devenir un des patrons de la ligne de trois-quarts. Et puis, c’est un vrai bon mec. Il a toujours le sourire et est heureux de s’entraîner ou de jouer. »

Formé à bonne école dès ses 7 ans par son père Gilles, ancien ouvreur à Lormont, Ronan Favrau a le rugby dans le sang. Il est surtout un centre à la double casquette, à la fois percutant et technique, pouvant donc jouer au poste de 12 ou de 13. « C’est vrai que le rugby est une histoire de famille, sourit-il. Mon frère, qui a trois ans de moins, joue aussi à Bègles. Petits, nous allions au stade voir mon père jouer et il y avait toujours des ballons dans le jardin ! Mon but est de devenir joueur professionnel, si possible à l’UBB, mais les places sont chères et je suis prêt à voyager. Je veux jouer le plus possible pour progresser. »
Surf, peinture

S’il se voit bien plus tard ostréiculteur, un métier qu’il a appris à aimer en travaillant tous les étés dans une cabane sur le bassin, il se projette à 100 % sur le rugby. Le stress ne semble pas atteindre ce puncheur (1,78 m, 87 kg) pour qui rien n’est plus beau qu’un beau plaquage : « J’aime la dimension collective de la défense puisqu’il faut communiquer efficacement pour monter ensemble en symbiose. Il faut savoir lire l’attaque adverse pour plaquer dans le bon timing son vis-à-vis dès qu’il reçoit le ballon. La suite relève plus de moi : me baisser pour attraper l’adversaire à la taille, fermer les mains, pousser avec les jambes pour le faire reculer, annihiler l’attaque et si possible récupérer le ballon ! »

Ronan est un passionné qui partage sa vie entre la pelouse du stade Moga, la maison familiale, si importante pour lui, et les plages du Ferret où il surfe : « Ma mère s’est surtout occupée de mes études et mon père du rugby. Je sais à leur tête en fin de match si j’ai fait un bon match ou non ! » Rugueux, passionné et presque inarrêtable sur un terrain, on découvre au fil de l’interview une personnalité atypique dans le rugby moderne, une autre facette de la vie de Ronan, son goût pour la peinture : « J’ai toujours aimé dessiner. Il y a un an je me suis racheté des pinceaux et des toiles. Je laisse aller mon imagination, ça me détend. En ce moment, je suis dans une période cubiste. » Nul doute qu’il s’engagera de nouveau à 100 % pour faire gagner son équipe samedi.
Le match

Bordeaux-Bègles (3e/17 pts) - Colomiers (5e/10 pts), ce samedi à 15 heures au stade du Haut Verduc à Bègles.

https://www.ubbrugby.com/actualites/9319-espoirs-une-victoire-et-un-bonus-a-domicile.html