8ᵉ journée : UBB / Pau

Demain, il devrait pleuvoir, ça ne nous arrange pas vraiment...

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Scalp a écrit:Demain, il devrait pleuvoir, ça ne nous arrange pas vraiment...

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Effectivement, on a notamment une troisième ligne taillée pour le beau temps

L'Eclair a écrit:

Charles_ubb a écrit:autant dire que si c'est ca, j'ai pas l'impression que ca fasse beaucoup tourner chez eux mais je connais pas bien leur effectif!

Pas de surprise chez nous, la grosse equipe moins les absents du moment!

Effectivement si c'est ça, ça ne tournerait pas autant que ce à quoi on s'attendait. Je pense que Simmonds ne va pas jouer. Il va falloir attendre la compo officielle pour y voir plus clair.

Finalement on fait bien tourner, premières titules pour Maximin et Tlili, première feuille pour Jooste. Piquette, Manu, Delhommel, Simmonds au repos. Desperes titulaire. Capelli, Zegueur, Gailleton et Auradou sur le banc. Si besoin en cours de match ce sera Attissogbé qui prendra l'ouverture, Luc passant à l'arrière. Daubagna et Luc pour le but.

Ca nous fait un gros banc effectivement.

21 JIFF, 5 espoirs

Un pourcentage girondin…, on ne voit pas la suite en 31

Scalp a écrit:

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Un pourcentage girondin…, on ne voit pas la suite en 31

Hello , à votre avis le 1er receveur c'est l'ouvreur ou le 1er centre ? Ou encore peu importe car les phases de rucks sont prises en compte ?

L'Eclair a écrit:

L'Eclair a écrit:

Charles_ubb a écrit:autant dire que si c'est ca, j'ai pas l'impression que ca fasse beaucoup tourner chez eux mais je connais pas bien leur effectif!

Pas de surprise chez nous, la grosse equipe moins les absents du moment!

Effectivement si c'est ça, ça ne tournerait pas autant que ce à quoi on s'attendait. Je pense que Simmonds ne va pas jouer. Il va falloir attendre la compo officielle pour y voir plus clair.

Finalement on fait bien tourner, premières titules pour Maximin et Tlili, première feuille pour Jooste. Piquette, Manu, Delhommel, Simmonds au repos. Desperes titulaire. Capelli, Zegueur, Gailleton et Auradou sur le banc. Si besoin en cours de match ce sera Attissogbé qui prendra l'ouverture, Luc passant à l'arrière. Daubagna et Luc pour le but.

Ca nous fait un gros banc effectivement.

21 JIFF, 5 espoirs

Salut l'Eclair , vous allez encore venir nous emmerder chez nous ?

Je préfère ce format qui est plus lisible pour le coup
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La seule chose qui me rend frileux c'est nos 3/4 centre qui ont très peu été mis ensemble, les automatismes seront peut-être moindre. Je reste persuadé qu'on va essayer d'envoyer du jeu sans sur jouer, on va principalement occuper ça c'est sûr, mais on peut marquer beaucoup si on s'en donne les moyens.

Franchement la 3eme ligne c est de la dynamite, hâte de voir ça (même si la météo est vraiment pourrie depuis cea matin).

J ose espérer qu on saura s adapter à la météo et faire choses dans l'ordre. Les fatiguer devant, prendre les points qui se présentent, occuper le terrain, et ensuite lâcher la cavalerie. Ne retombons pas dans nos travers comme contre Bayonne parce que la pièce pourrait retomber du mauvais côté cette fois-ci...

larepubliquedespyrenees.fr
Rugby - Section Paloise : Seneca, un être et des chiffres
Propos recueillis par Grégory Letort
5–7 minutes

« 279 jours sans jouer un match de rugby soit à peu près 9 mois et demi. C’était long, compliqué. Dur aussi. Parce que j’ai enchaîné bons et mauvais moments. J’ai eu mon deuxième enfant le 8 janvier, une semaine avant de me blesser. Je me suis blessé le 14. En février, j’ai perdu un beau-frère dans un accident. Ça a été dur de s’en remettre. Et dans la foulée en mars, j’ai perdu mon père. J’ai continué à descendre avant, tout doucement, de remonter. Pour ça, le rugby m’a fait du bien. ...

« 279 jours sans jouer un match de rugby soit à peu près 9 mois et demi. C’était long, compliqué. Dur aussi. Parce que j’ai enchaîné bons et mauvais moments. J’ai eu mon deuxième enfant le 8 janvier, une semaine avant de me blesser. Je me suis blessé le 14. En février, j’ai perdu un beau-frère dans un accident. Ça a été dur de s’en remettre. Et dans la foulée en mars, j’ai perdu mon père. J’ai continué à descendre avant, tout doucement, de remonter. Pour ça, le rugby m’a fait du bien. »
1 - Première grosse blessure

« Quand j’étais jeune, j’ai subi deux opérations : épaule droite et épaule gauche. Deux fois quatre mois d’arrêt, mais j’avais 18 ans. Là, c’était la première grosse blessure de ma carrière professionnelle. J’ai toute l’action en tête : je courais assez vite pour essayer de rattraper un mec. Il me fait un crochet, je veux le faire aussi, mais mon genou n'a pas suivi. C’était un synthétique et mes crampons sont restés bloqués. J’ai entendu claquer. J’ai compris tout de suite.

J’ai été opéré 8 jours après blessure : c’était à Bordeaux. Il y en plein de coéquipiers qui s’étaient fait opérer là-bas, j’ai fait confiance et ça s’est bien passé. Ensuite, au début de ma rééducation, ça s’est bousculé : début février, je suis remonté une semaine dans le Nord auprès de la famille de ma femme qui avait perdu son frère. Je suis revenu à Pau. Trois ou quatre semaines après, mon père est décédé et je suis remonté. Du coup, j’ai coupé ma rééducation sans le vouloir avant de m’y remettre à 100 %. J’ai perdu un peu de temps sur le début, même si je faisais la kiné là-bas tout seul et comme je pouvais. Mine de rien, ça m’a fait du bien aussi de voir la famille. Après, je ne suis pas allé à Capbreton. Je n’avais pas envie. Ma femme aurait eu nos deux jeunes enfants à gérer. Toute seule, elle aurait galéré, il fallait que je l’aide.

Après une opération d’un croisé, au début tout va vite : tu gagnes de l’amplitude, tu recours et arrivé à six mois tu te sens bien, tu penses que tu peux jouer mais les docs disent que ce n’est pas cicatrisé, qu’il faut quand même attendre. De 6 à 9 mois, c’est très long : tu ne fais que courir et tu vois les copains jouer au rugby à côté. On a envie d’y aller, mais on est bloqué par les médecins. C’est pour notre bien, mais c’est dur. Sur la première mêlée après l’opération, j’ai mis un strap mais j’ai eu zéro appréhension. La pire chose à faire, c’est d’y penser alors je me suis engagé comme si je n’avais jamais rien eu. Et ça s’est bien passé.

Il y a eu pas mal de hauts et pas mal de bas. Ce retour à la compétition, c’en était un grand : ça faisait un moment que j’attendais ça.”

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50 - 50e match pour la Section face à l’UBB

« C’est pas mal quand même. Ça signifie qu’avant la blessure, à part la première année où il m’a fallu m’acclimater au Top 14 en arrivant de Pro D2, j’ai eu une progression assez constante. Les coachs m’ont fait confiance : j’ai eu pas mal de temps de jeu, j’ai enchaîné les matchs. »
13 - Son nombre de titularisations avec la Section Paloise

Je ne connaissais pas ce chiffre. Ce sera la quatorzième à Bordeaux : je suis toujours remplaçant d’habitude. La saison dernière, je n’avais connu qu’une titularisation et la saison précédente elle remontait au 1er octobre 2022. Avec mon profil, les coaches et surtout Sébastien Piqueronies aiment bien m’utiliser quand les joueurs en face sont un peu fatigués. Même si je suis remplaçant, j’ai pas mal de temps de jeu (37 minutes en moyenne NDLR). Je me dis que je fais quand même trois huitièmes du match. Je préfère être remplaçant à tous les matchs pour participer pleinement au truc plutôt que dix fois titulaire et ne pas jouer le reste du temps.

Être remplaçant, ça ne m’a pas dérangé jusque-là mais, maintenant, j’ai changé un peu d’objectif et mon but c’est d’essayer de prendre cette place de numéro un et de la garder le plus longtemps possible, tant que je le mérite. J’ai eu un petit déclic : les derniers mots de mon père. Nous étions avec mon frère Rémi (Seneca, joueur de Nevers) et avant de partir, il nous a dit : « Vous faites le plus beau métier du monde. » Je m’accroche à ça.
30 - 30e anniversaire le 16 janvier

« Je vais avoir 30 ans en janvier. Pour un pilier c’est l’entrée dans les meilleures années : tu as l’expérience, le vécu, tu commences à connaître tous les joueurs. Pour moi, c’est un bon signe : c’est vraiment la période durant laquelle je vais m’épanouir.

2024 a été une année difficile. 2025 ça correspond pour l’instant à ma fin de contrat. C’est toujours un petit stress parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. Mais n’y a pas de secret : il faut jouer les matchs sans se projeter et essayer d’être le meilleur possible. »

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Rugby - Top 14 : pour la Section Paloise à Bordeaux, le système D
G.L.
3–4 minutes

Mais sa colonne vertébrale, elle, restera articulée autour des vainqueurs de l’hiver dernier. À commencer par la charni...

Mais sa colonne vertébrale, elle, restera articulée autour des vainqueurs de l’hiver dernier. À commencer par la charnière, associant Thibault Daubagna, tout à la fois demi de mêlée, buteur et capitaine, à Axel Desperes, qui retrouve le numéro 10 pour la première fois depuis la 3e journée et le revers à La Rochelle. Une occasion pour l’ouvreur éduqué à Garlin de se faire plaisir alors que son début de saison n’a pas marqué les esprits quand bien même il a gagné en temps de jeu en dépit des apparences (106 minutes et 1 titularisation après 7 journées contre 83 l’an passé) .

« Il y a une grosse bêtise à Clermont qui reste en tête C’est une boulette et puis voilà...”, défend Antoine Nicoud. “Moi, je vois un garçon froid, qui a de la distance sur les événements, qui est très clairvoyant. Il a les idées claires, de la hauteur sur ce qu’il fait. Je m’attends à du très bon Axel, je n’ai pas trop de doute. » Daubagna non plus : « On sait qu’il a un talent fou quand il peut s’exprimer, il aura une bonne carte à jouer.”

Dans cette colonne vertébrale, il y aura à l’arrière, un autre rescapé du succès de février : Théo Attissogbe, à l’époque ailier. Aymeric Luc et Aaron Grandidier-Nkanang composeront avec lui le triangle arrière alors que le cœur du jeu sera confié à la paire de centres déjà alignée à Perpignan : Nathan Decron - Olivier Klemenczak.

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Jour de premières

Même talonneur aussi qu’en février : Romain Ruffenach. Guram Papdze sera à sa droite et Rémi Seneca à gauche. Deuxième ligne inédite avec Thomas Jolmes et Jimi Maximin, qui va vivra la première titularisation de sa carrière en Top 14. Jour de première titularisation en élite aussi pour le flanker Mehdi Tlili qui sera associé à Lekima Tagitagivalu et un numéro 8 inédit en Top 14 en la personne de Loïc Crédoz.

Le banc sera musclé avec la première apparition de Dan Jooste, joker de Lucas Rey. « Il avait besoin d’un peu de temps lié à la compréhension de certaines choses et notamment de la touche. On ne va pas lui demander de tout maîtriser. On veut un garçon type du rugby sud-africain qui s’engage très fort, qui se déplace beaucoup, qui prenne un maximum de collisions avec ou sans le ballon. C’est ça qu’on attendra de Dan, et pas une récitation ou une maîtrise totale du projet », éclairait Nicoud.

Calles, Zabala, Auradou, Capelli et Zegueur complètent le banc côté avants. Pas de « bomb squad » mais deux trois-quarts en réserve : Dan Robson et Emilien Gailleton. La doublure à l’ouverture s’appelle Théo Attissogbe.

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Rugby - Top 14 : la Section Paloise dans la fosse de Chaban-Delmas
Grégory Letort
5–7 minutes

C’est la loi des séries. Après un Stade Toulousain qui débarquait revanchard au Hameau, soucieux de mettre fin à une série de trois défaites de rang en terre béarnaise, voilà la Section en mission sur le terrain de l’UBB, finaliste du dernier championnat et à la mémoire tout aussi acérée, se souvenant très bien avoir été incapable de battre Pau l’an passé. Voire jamais pour Yannick Bru depuis qu’il a entamé sa carrière d’entraîneur en 2008. Si la Section voulait une preuve de respect, elle l’a : Bordeaux a opté pour quelques rotations à La Rochelle...

C’est la loi des séries. Après un Stade Toulousain qui débarquait revanchard au Hameau, soucieux de mettre fin à une série de trois défaites de rang en terre béarnaise, voilà la Section en mission sur le terrain de l’UBB, finaliste du dernier championnat et à la mémoire tout aussi acérée, se souvenant très bien avoir été incapable de battre Pau l’an passé. Voire jamais pour Yannick Bru depuis qu’il a entamé sa carrière d’entraîneur en 2008. Si la Section voulait une preuve de respect, elle l’a : Bordeaux a opté pour quelques rotations à La Rochelle dans l’optique de la réception des Béarnais.

Un message qui semble clair mais qu’Antoine Nicoud, entraîneur adjoint, a tenté de relativiser : « Tu trouves toujours des petites accroches pour sensibiliser ou éveiller les joueurs. Je pense que Yannick Bru a préparé son équipe à ne pas avoir de petits passages à vide. Ce n’est pas tant qu’il craint la Section Paloise, c’est qu’il ne veut pas qu’il y ait de relâchement de la part de ses joueurs avant d’en voir 10 ou 12 partir en équipe de France. »
« On s’est préparé pour combattre »

Pour éviter d’éveiller leurs adversaires, les Palois eux, n’ont pas fait étalage de cette réussite récente. « Des statistiques, des séries, a balayé le capitaine Thibault Daubagna. On n’en parle pas trop, on se concentre vraiment sur le match qui arrive. On a quelques rotations qui vont être effectuées et on a envie de prouver que dans l’engagement, on va répondre présent face à cette grosse équipe de Bordeaux. Ça va être un match rude. On s’est préparé toute la semaine pour combattre. »

Car le Palois aussi a de la mémoire, il sait à quel prix s’était arrachée la victoire la saison dernière : celui d’un match record en défense avec 256 plaquages infligés. Un état d’esprit résumé par le pilier Guram Papidze : « s’envoyer comme des chiens ». Qui va devoir encore une fois guider l’escouade. « Il faudra qu’on soit au-delà de nos standards pour pouvoir rivaliser », prophétise Daubagna.

« On peut se faire plaisir à reparler de ce match mais les saisons ne sont pas les mêmes », répond Nicoud qui préfère élargir le prisme : « Évidemment que la défense est une des bases du rugby. Il doit y avoir des fondations solides mais je ne l’oppose pas au fait d’être réaliste, de marquer quand on est en position de force dans leur camp. Ce sera une question d’équilibre, de savoir comment tu vas gagner le territoire. Bordeaux, c’est une des équipes qui tape le plus dans le ballon, contrairement peut-être aux idées reçues. Après on sait leur force de frappe. Il ne faudra pas relâcher les plaquages et ralentir les ballons dans les couloirs. La défense a une part prépondérante, mais moins on défendra, meilleur on sera. »

À suivre aussi la prestation en mêlée, là où en théorie tout commence mais où Pau a montré des signes de fébrilité. « On doit devenir plus agressifs, admet Papidze. On veut vraiment essayer de montrer nos capacités : on a des joueurs qui sont capables de faire 10 fois mieux que ce qu’on montre sur notre dernier match. J’espère qu’on démontrera notre vrai visage dans ce secteur aussi. »

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Demain leur appartient

La bonne nouvelle, c’est que la Section ne va pas débarquer en terre girondine la fleur au fusil : une semaine après la réception de Toulouse, la bande à Piqueronies est bien échauffée. Le duel contre le champion d’Europe a bien préparé à défier le finaliste du dernier championnat, une équipe de la même galaxie question intensité, puissance des avants et virtuosité des trois-quarts. « Il faudra réitérer la performance d’engagement, balise Nicoud. Il faudra un peu d’audace, être réaliste quand on aura des opportunités. À Bordeaux, il faut surtout que les choses qui nous appartiennent, on les contrôle mieux que ça. » « Ce sont des équipes complètes, résume Daubagna. Ce sera un gros challenge, mais on a envie de le relever sans complexe. »

Un terme adéquat au regard des rotations enregistrées avec les (re) apparitions de Maximin, Tlili, Desperes ; les titularisations de Grandidier, Seneca… En fin de bloc, avec une batterie diminuée, Pau assume un cap clair : « mettre du sang frais puis homogénéiser notre groupe », dixit Nicoud.

Dans ce contexte, Pau a souvent agréablement surpris. Ce que le capitaine Daubagna a su rappeler ; le cercle palois comme si vous y étiez : « C’est un gros message positif que j’ai envoyé. Il faut qu’on y aille avec des intentions claires : combattre, jouer 80 minutes à fond, être costaud défensivement. Et puis jouer le match. Après, on verra ce qui se passera au bout des quatre-vingts minutes. Il faut que les 23 qui sont sur cette feuille de match jouent leur carte à fond. » Message reçu par Guram Papidze : « C’est vraiment une chance de voir à quel niveau on est ».

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Rugby. Top 14 : l’Union Bordeaux-Bègles « en vigilance rouge renforcée » avant de recevoir la Section Paloise
Propos recueillis par Grégory Letort
6–7 minutes

Vous avez souligné que la Section ne réussissait pas trop à l’UBB : cela laisse deviner un match préparé avec un sérieux exacerbé ?

Exactement. Vu la programmation qui nous faisait enchaîner un match dimanche à 21h et un autre samedi à 14h30 avec un retour dans la nuit de La Rochelle et vu l’opposition à laquelle on s’attend de la part...

Vous avez souligné que la Section ne réussissait pas trop à l’UBB : cela laisse deviner un match préparé avec un sérieux exacerbé ?

Exactement. Vu la programmation qui nous faisait enchaîner un match dimanche à 21h et un autre samedi à 14h30 avec un retour dans la nuit de La Rochelle et vu l’opposition à laquelle on s’attend de la part de Pau, on a très tôt choisi de reposer des joueurs à Deflandre et d’avoir un maximum de fraîcheur pour jouer la Section. On sait que ça va être un morceau costaud. C’est une équipe qui ne nous a pas réussis l’année dernière donc on aborde ce match avec beaucoup d’humilité.

Vous êtes vous expliqué le pourquoi de ces difficultés face à la Section la saison dernière ?

Le match aller c’était le week-end où on avait récupéré certains internationaux après la Coupe du monde. On ne les avait pas tous alignés d’ailleurs. Le retour, on l’avait joué sans les internationaux. En 15 ans d’entraînement, j’ai appris un truc : je suis un bien meilleur entraîneur quand j’ai des grands joueurs à disposition. Mais après, c’est lié évidemment à la qualité de l’équipe de Pau, qui est bien coachée, fait des choses intelligentes sur le terrain. Au match retour, ils avaient très bien défendu et avaient exploité certaines de nos erreurs techniques. Nous sommes prévenus.

Vous avez amené la saison dernière l’UBB en finale, où elle n’était jamais allée : y a-t-il une forme de fierté à enchaîner et jouer encore les premiers rôles avec un jeu attractif ?

Je parlerai plus de soulagement de rester sur le bon chemin, d’avoir repris le processus entrepris la fin de saison dernière avec la même conviction, le même niveau de confiance aussi des joueurs dans le projet. Je n’ai pas envie de revenir sur tout ce qui a été dit en fin de saison dernière mais j’ai la satisfaction de voir que l’énergie de construction est toujours là. On est parti sur l’an deux avec beaucoup de force, d’appétit. J’espère que cette énergie va rester avec nous. On est confiants, mais aussi toujours soucieux : par exemple, on a affiché beaucoup d’erreurs à La Rochelle et chaque match livre beaucoup d’enseignements.

Le revers de la médaille, c’est l’appel massif de vos joueurs avec le XV de France ?

En faire une force, ça sera compliqué. C’est un paramètre qu’il faut intégrer dans le quotidien du club maintenant. Peut-être que la saison dernière nous n’y étions pas assez préparés. Cette année on a renforcé notre effectif, on a mieux anticipé pour faire face. Ça reste une période où on sera un peu amoindris mais on est mieux armés. Pau c’est le dernier match avec toutes nos forces vives. On a envie aussi de profiter de ce moment tous ensemble.

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Si on parle des renforts, il est difficile de passer à côté du 3e ligne Temo Matiu. Comment êtes-vous allé le chercher à Biarritz ?

Il faut saluer le travail de notre cellule de recrutement et du président Laurent Marti. On avait vu que c’était un athlète incroyable. Et on a décelé qu’il collerait à la mentalité de notre effectif qui est très jeune. Honnêtement, comme il a une culture rugby très jeune, seulement 5 ans, je pensais que ça prendrait un petit peu plus de temps pour qu’il s’épanouisse en Top 14. Mais ses qualités physiques, sa vitesse et son éthique de travail, celle d’un très bon professionnel, font qu’il est un petit peu en avance. Il est promis à un très bel avenir parce qu’il a plusieurs superpouvoirs dans son jeu. À son poste, ça va beaucoup l’aider. Mais si Temo est un gros potentiel à polir, il faut garder à l’esprit qu’il a besoin de temps.

L’ancien Palois Romain Buros a lui franchi un cap…

Romain, c’est un de nos leaders de vestiaire, de jeu, de réflexion. C’est quelqu’un qui, en plus d’avoir des qualités athlétiques au-dessus de la normale, est très posé, réfléchi, professionnel. Il pose les bonnes équations et il essaie de les résoudre. Il est très carré sans que ce soit excessif. Naturellement c’est un des moteurs du groupe. Il n’a pas encore eu la reconnaissance qu’il mérite au niveau au-dessus : j’espère que c’est une question de semaines.

La clé du match sera-t- elle entre les mains des individualités ou sur d’autres secteurs ?

S’il n’y en avait qu’une, je me garderais bien de l’annoncer aux lecteurs de la République des Pyrénées ! Il y en aura forcément plusieurs parce que la Section est une équipe caméléon, bien coachée, qui produit un rugby positif et qui s’adapte très bien à ses adversaires. Elle répond souvent intelligemment donc franchement on est en vigilance rouge renforcée. Il faudra qu’on fournisse une très grosse performance avec toutes nos armes.
Gang de Sharks

Vivra-t-il sa première à Chaban-Delmas sous le maillot de la Section Paloise ? Yannick Bru, le manager de l’UBB serait en tout cas heureux de croiser de nouveau la route du talonneur Dan Jooste, joker médical de Lucas Rey, qui a été son joueur lors de sa saison chez les Sharks et qui lui a laissé des excellents souvenirs. « C’est un beau bébé de 1,85m pour 110kg, présente-t-il. Passé par toutes les sélections jeunes d’Afrique du Sud, il a un beau potentiel et il est armé pour le combat du Top 14. Il va devoir se faire à notre culture des phases statiques et prendre la mesure du leadership requis au poste de talonneur, lui qui parle Anglais et Afrikaans, mais je sais que la Section ne s’est pas trompée en lui faisant confiance. »

igziabeher a écrit:J ose espérer qu on saura s adapter à la météo et faire choses dans l'ordre. Les fatiguer devant, prendre les points qui se présentent, occuper le terrain, et ensuite lâcher la cavalerie. Ne retombons pas dans nos travers comme contre Bayonne parce que la pièce pourrait retomber du mauvais côté cette fois-ci...

Je l'avais assez répété, mais il faut souligner encore que les Bayonnais avaient fait un super match, comme les Palois quand ils nous avaient gagné, en résistant comme des malades avec leurs 256 placages, une abnégation exceptionnelle.

Je ne dis pas ça pour minimiser nos travers, car comme tu dis, et tu as raison, on n'a pas été parfait sur aucunes de ces défaites, mais il ne faut pas non plus minimiser la valeur l'adversaire. Pau est une excellente équipe, quand elle sort un grand match, elle arrive au niveau des meilleurs. Nos défaites contre eux sont largement imputables à leur talent.

Il nous faudra être meilleurs qu'eux et donc placer la barre haut. Mais je crois que c'est assez clair dans l'esprit du staff, des joueurs et des supporters…

Excellent lancer ce coup ci!

Comme prévu, la météo humide n'aide pas. Pas mal de fautes de main. Pau n'a pas montré grand chose et fait le match qu'il faut à l'extérieur : occupation et opportunisme. Nous on est pas encore assez tueurs dans la zone de marque. Il faut rapidement marquer dans le second acte, pour distancer les palois et se mettre à l'abri. Le BO n'est pas loin, mais paradoxalement le match est encore loin d'être gagné.

On joue vraiment sur un faux rythme, depuis les tribunes, c'est flagrant.
Comme le signale Switch, on gâche trop dans les 5 m

On ne règle toujours pas.nos problèmes au lancer.

Lamothe, 2 touches ratées + 2 ballons perdus dans le jeu en 5 min, putain ! Il coûte cher ! Franchement mentalement c'est une chips, c'est dingue !