26ème Journée - Oyonnax / UBB

http://www.sudouest.com/accueil/sports/autres-sports/article/558404/mil/4400829.html

OYONNAX - BORDEAUX-BÈGLES. Après avoir longtemps mené en seconde période, les Bordelais manquent d'accomplir l'exploit

L'Union échoue d'un cheveu

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Les Bordelo-Bèglais de Vermis et Gaona, plein de hargne,(Photo pqr)

L'entraîneur oyonnaxien avait prévenu : « Pour nous, avec la réception du Racing,
notre match face à Bordeaux fait parti d'un bloc très important. Nous
sommes dans le top 5 et nous n'allons pas lâcher si près du but ». Et
force fut de constater qu'après la brillante victoire des locaux face
aux Parisiens, les hauts bugistes n'auront rien lâché.Certainement
émoussés, les rouges et noirs auront néanmoins rencontré quelques
difficultés à venir à bout d'une formation bordelaise rudement joueuse.
Tant et si bien qu'à force de méfiance, l'enjeu aura parfois pris le
pas sur le jeu.Poussant son adversaire à la faute, l'USO
construisait son avance au grès des précieux coups de pied de Montagnat
et Bouillot. Totalisant cinq pénalités réussies en première période,
l'USO, peut être un peu trop tranquille, se voyait ainsi surpris à la
25e lorsque Ferrères profitant d'une largesse défensive locale
s'infiltrait dans la défense haut bugistes. Incisif au possible, le
centre bordelais mystifiait les locaux et ramenait les siens à quatre
unités (9-5 à la 25e).L'Union domine le combatEntamée
tambour battant, la seconde période, voyait à nouveau les Bordelais
troubler la quiétude oyonnaxienne. Profitant à leur tour des largesses
défensives locales, Gouagout et les siens reprenaient à leur compte le
jeu des locaux. Dominés dans le combat et en conquête, Oyonnax entamait
alors une longue période de disette et offrait au buteur visiteur
moults munitions. Tel l'oiseau fait son nid, Bordeaux refaisait alors
son retard sur deux pénalités de Lagarde (15-14 à 51e). Surprenants,
les hommes de Patrick Laporte prenaient même une première fois les
devant sur un nouveau coup de pied de pénalité (15-17 à la 59e). Durant
dix minutes, les Aquitains rêveront même à l'exploit, tandis
qu'empruntés, les locaux ne s'en remettaient qu'aux perforations de
Naufahu, superbe derrière son pack. Profitant d'une dernière impulsion
de ses avants, Oyonnax, mettait Bordeaux à la faute et héritait d'une
dernière et salvatrice pénalité. Hiérarchiquement, Oyonnax s'imposait
sur la plus petite des marges. Logiquement, Bordeaux méritait mieux.

Auteur : Yannis Drapier

Ben oui, on méritait peut être mieux

http://www.leprogres.fr/fr/sports/article/486980,193/Oyo-s-en-sort-tres-bien.html

Oyo s'en sort très bien

Chahutés par une équipe de Bordeaux enthousiasmante, les Oyonnaxiens passent près d'une défaite

Ils étaient pourtant prévenus. Les
statistiques avaient précédé les Bordelais. Quatre victoires à
l'extérieur déjà. À Bourg d'entrée, mais surtout à Agen, La Rochelle et
Pau. Trois postulants aux demi-finales. Hier, les Girondins sont passés
tout près de s'offrir le scalp d'un quatrième prétendant à la
qualification. La longue invincibilité des Oyonnaxiens à Mathon n'a
tenu qu'à un fil. Ou un coup de sifflet de M.Chenavier dont l'arbitrage
a provoqué l'ire des visiteurs. « On fait le match qu'il fallait pour
gagner ici, souffle sans s'énerver Patrick Laporte, l'un des
entraîneurs bordelais. On les emmerde en conquête, on a le match en
main mais un élément extérieur nous en sort. Je suis plus que déçu,
frustré. Ils s'en sortent bien ».

Du côté d'Oyonnax, le scénario catastrophe redouté a
failli s'écrire. Après leur belle victoire contre le leader parisien,
les Oyonnaxiens ont eu bien du mal à remettre la machine en route. «
Quand ils jouent comme ça, ils sont impossibles à arrêter,
reconnaissait Olivier Nier. C'est solide devant, ça va vite derrière.
Nous, on n'avait pas récupéré du match contre le Racing. Il a fallu
être mené pour se réveiller ».

Pourtant, l'entame les avait placés sur de bons
rails grâce à deux buts de Montagnat et un drop de Bouillot (9-0).
Mais, bien vite, tout s'est grippé. D'abord avec un essai de Ferreres
(22e, 9-5). Puis avec la sortie de Bertrand Guilloux, victime d'une
grosse béquille dès les premières minutes (30e). Surtout, à la pause,
Bordeaux, mordant au combat et enthousiasmant en attaque, reste scotché
comme un vieux sparadrap (15-8 ). Les Oyonnaxiens ne donnent pas
l'impression de pouvoir accélérer. Leur mêlée éprouve les pires
difficultés, à l'image de ce ballon perdu sur une introduction de
Campeggia (45e).

De fautes de mains en ballons arrachés dans les
regroupements, l'USO n'y est pas. Tant et si bien, qu'à l'heure de jeu,
les Girondins prennent l'avantage pour la première fois après trois
nouveaux buts de Lagarde dont un monumental réussi de 55 mètres
(17-15).

Heureusement, Naufahu, énorme derrière sa mêlée,
sonne le réveil. Derrière une série de percussions, les avants locaux
héritent de la pénalité de la gagne. Après avoir encaissé un 9-0 et
passé une demi-heure sans marquer, les Oyonnaxiens empochent au forceps
une victoire importantissime grâce à une cinquième réalisation de
Montagnat, auteur d'un 100 % dans les tirs aux buts (18-17). Un petit
point d'avance qui en rapporte quatre de plus au classement et leur
permet de conforter leur quatrième place. « C'est avec des victoires
comme ça qu'un groupe se construit », positive Olivier Nier.

Comme La Rochelle s'est incliné à Béziers, la soirée se termine bien finalement.

Ludovic Alain

1 essai à 0 pour Bordeaux

A Oyonnax, stade Charles-Mathon, US Oyonnax bat Bordeaux-Bègles 18 à 17
(mi-temps 15-8 ). Beau temps, belle pelouse, 3500 spectateurs environ.
Arbitrage de M. Chenavier (Drôme-Ardèche).

Evolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-5, 12-5, 12-8, 15-8 (mi-temps) ; 15-11, 15-14, 15-17, 18-17.

Pour Oyonnax : six pénalités de Montagnat (6e, 12e, 28e, 40e, 69e) et Bouillot (15e).

Pour Bordeaux : un essai de Ferreres (22e), quatre pénalités (38e, 43e, 52e, 59e) de Lagarde.

US Oyonnax.- Bouillot - Montagnat, Charrier (cap),
N'goma, Tian - (o) Guilloux (Giroud, 30e), (m) Campeggia (Authier, 50e)
- Naufahu, Marth, Baradat (Volle, 57e) - Beukes, Nemecek (Bado, 64e) -
Ménotti (Ashvetia, mi-temps), Ollivier (Humbert, 60e), Minassian
(Rapant, 50e).

Bordeaux-Bègles.- Duvallet -Elliot, Ancelin, Vermis,
Ferreres - (o) Lagarde, (m) Machenaud - Monzeglio (cap), Cholon (Ledan,
68e), Jackson - Jaulhac, Changeat (Chalmers, 66e) - Bacquet (Sourgens,
52e), Gaona (F.Montagnat, 59e), Gouagout (Naulleau, 64e).

les interviews d'après match sont en ligne sur le site officiel

http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=287

le compte rendu du match est aussi en ligne

http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=288

JP.UBB a écrit:les interviews d'après match sont en ligne sur le site officiel

http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=287

Ben oui, c'est bien ce qu'on pensait, on s'est fait enfler

Une défaite malgré un superbe essai disponible sur le site officiel là ou là

Toujours et encore l'arbitrage !!!
A quand la video apres match contre les arbitres.
Parce qu'a force de se faire enfler, cela fait quelques points " égarés "dans la nature.
Combien de points aurions nous si certains matchs n'avaient pas été tronqués par les arbitres ??
Certains vont me dire que l'on n'avait qu'a gagner nos matchs a domicile et le débat serait différent, mais bon c'est rageant tout de même.
Allez, encore quelques pour cet arbitre et un énorme pour nos joueurs qui ont ramené ce point .

Et superbe essai de Ferreres, magnifique combinaison.

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/559487/mil/4402790.html

RUGBY PRO D2 26E JOURNÉE, OYONNAX - BORDEAUX-BÈGLES. Laurent
Marti, le président de l'Union, estime que ce sont les décisions
arbitrales qui ont fait perdre son équipe, largement au-dessus de ses
hôtes samedi soir

Un président en colère

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À l'image de toute son équipe, Maxime Machenaud, le jeune demi de mêlée de l'Union s'est arraché samedi à Oyonnax. (Photo pqr)

«La coupe est pleine, c'est la cinquième victoire que l'on nous vole, les
garçons ont fait un match exemplaire mais on est tombé sur un arbitre à
la faiblesse mentale rare, frisant la malhonnêteté intellectuelle. Il y
en a marre, on ne peut pas laisser passer ça ». Ces mots sont de
Laurent Marti, d'ordinaire très mesuré dans ses propos, mais hors de
lui hier après la défaite des siens face à Oyonnax.

Des joueurs en larmes

L'ire présidentielle vise directement l'arbitre, M. Chenavier, dont les
décisions auraient directement favorisé l'équipe d'Oyonnax : « C'est un
petit bonhomme en jaune qui nous a fait perdre, expliquait hier
Henri-Pierre Vermis, on fait un très bon match, on a été très bons sur
l'homme. Mais voilà l'arbitre sifflait pour Oyonnax dès qu'ils venaient
dans notre camp. Il y a eu des décisions incompréhensibles. Dès que le
public criait, l'arbitre nous pénalisait. À la mi-temps on s'est tous
dit qu'on allait se faire avoir. Ça met les boules. » Tellement que le
président décrivait des joueurs pleurant sur la pelouse au coup de
sifflet final. Vermis était de ceux-là : « J'ai pleuré de tristesse,
c'était une injustice de perdre un match comme ça, alors que nous
étions plus forts, que nous méritions de gagner. On voulait tellement
l'emporter, pour ceux qui restent et ceux qui vont partir. »Laurent
Marti, amer, prévenait : « Je vais envoyer un montage vidéo à René
Hourquet (NDLR : le patron des arbitres français). J'en ai ras le bol
de dire à mes garçons de ne rien lâcher pour gagner et quand on le
fait, que des éléments extra-sportifs nous en empêchent, ça ne peut
plus durer. »

« Des leçons à retenir »

Frédéric Garcia, l'entraîneur des avants, partageait bien évidemment le
sentiment général : « bien sûr qu'il y a déception du fait de ces
décisions arbitrales et de l'investissement des joueurs qui ont été
parfaits dans la défense, dans le un contre un. C'est vraiment dommage
parce que nous méritions de gagner ce match ». Mais il se veut aussi
pédagogue : « Ce match doit nous servir, il ne faut pas oublier que
c'est une équipe qui est toujours en train de se construire. » Partant
du principe que l'on apprend plus après une défaite, aussi cruelle
soit-elle, le coach ajoutait : « Nous devons retenir toutes les leçons
de cette rencontre. L'équipe doit apprendre de ce type de match et de
contexte arbitral défavorable. Ce sont des situations que nous
rencontrerons à nouveau, j'espère le moins possible. À l'avenir nous
devrons être plus patients, plus précis dans la récupération du ballon.
À nous de ne plus nous mettre à la limite, de ne plus être en position
de se faire aussi facilement sanctionner par l'arbitre. »

Auteur : Nicolas Cendrès

C'est bien joli de construire, mais faudrait pas que ça dure une éternité. On a vu des édifices s'écrouler alors que les peintures n'étaient pas encore faites ... Tendre l'autre joue a un temps, faudrait voir à passer la seconde (comme LM le propose).

de toute facon meme avec le professionalisme un fait ne changera jamais c'est l'arbitrage a la maison ou en faveur du mieux classe.

magnifique essai de ferreres, par contre une question ??
on ne le transforme pas a prioiris, ce n'est pas une critique, mais on perd que d'un point

de toute facon on peut chialer crieer contre les arbitres le vent la tempete et la grippe
si dans ce sport tu perd des matchs a la maison tu peut pas pretendre arriver a te qualifier

c'est ce qui fait la difference entre une equipe comme eux et une equipe comme nous qui est "encore en construction" a 4 journee de la fin
et ca sa me gonfle de plus en plus de l'entendre; il en vas du boulot et de la responsabilite du staff

sauf erreure de ma part en debut de saison on a fait venir des joueurs confirme pour justement arriver plus vite a maturie au cours de la saison

Impatient de voir la vidéo du président Marti à propos de l'arbitrage. :|

sur rugbyrama ce soir

LA DECLA

Laurent Marti (Union Bordeaux-Bègles)

Le président de L'Union Bordeaux-Bègles n'a pas été tendre envers le corps arbitral lors de la défaite de son équipe à Oyonnax (17-18 ) : "Aujourd'hui, on nous a volé la victoire et ce qui me révolte, c'est que la moitié de mon vestiaire était en pleurs alors que ce sont des garçons qui ne jouent ni la relégation ni la demi-finale. En revanche, ils souffrent de tellement d'injustice. Pour la cinquième fois de l'année, on nous prive d'une victoire à l'extérieur et je me dois de réagir. L'arbitre a été d'une faiblesse mentale rare, j'affirme même qu'il a frolé la malhonnêteté intellectuelle."

Rugbyrama - N. A. - 13/04/2009 17:43

http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2008-2009/storyreview_sto1906413.shtml

Devinette :

Quand cette année l'Union a-t-elle dominé de la tête et des épaule son adversaire à l'extèrieur ?

c'était le 10 janvier à Grenoble.

Quel a été le résultat ?

13 - 12 pour Grenoble

Qui était l'arbitre du match ?

Monsieur Chenavier déjà.

Les Oyonnaxiens ont failli perdre chez eux. Finalement, ils reviennent à un point du podium

Les Oyonnaxiens ont failli vivre un samedi noir et dire adieu à leurs rêves de demi-finales.

Passés tout près d'une première défaite à domicile
contre Bordeaux, ils ont finalement arraché un court mais précieux
succès (18-17). Un petit point qui suffit à leur bonheur. Car, s'ils
ont évité un faux pas, tous leurs petits camarades ne peuvent pas en
dire autant.

Les défaites de La Rochelle à Béziers (15-9) et de
Pau à Bourg (31-12) arrangent bien leurs affaires. Ils confortent leur
quatrième place, trois points devant Lyon. Mieux, comme Albi est tombé
à domicile devant le Racing-Métro (26-16), ils reviennent à une
longueur du podium.

« On voit que tout le monde lutte, ce n'est facile
pour personne, remarque Frédéric Charrier. D'autres trébuchent,
certains avancent comme Lyon. Mais on fera les comptes à la fin. Il
nous reste trois matches avant la trêve pour continuer à rêver aux
demi-finales ».

Les Oyonnaxiens sont fatigués. Physiquement et
mentalement. « Quand la tête est moins là, la fatigue remonte,
reconnaît Bertrand Guilloux. On avait eu un jour de moins de
récupération, on ne s'est pas entraîné comme on aurait souhaité pour
ménager les organismes. Là, on tient au mental. Mais on avance. »

Paradoxalement, cette victoire dans la douleur
recèle plus de positif que de négatif. Elle démontre une réelle volonté
de ne rien lâcher. « On a su mettre le coup de collier qu'il fallait en
seconde mi-temps et assurer l'essentiel, apprécie Guilloux. Même s'il
n'y a pas la manière, on a gagné avec nos valeurs ».

Avec quatre équipes en cinq points (Albi, Oyonnax,
Lyon, La Rochelle) tout devrait se dénouer lors de la dernière journée.
« On sait qu'il y a 9 chances sur 10 que ça se joue à Narbonne, compte
Guilloux. Il faudra avoir notre destin en main à ce moment-là pour
jouer un quart de finale là-bas ».

En attendant, les Oyonnaxiens ont rendez-vous samedi
à Tarbes. L'équipe en forme de cette fin de saison. Après avoir dominé
Albi, elle vient de s'imposer à Auch (16-6) et pointe à la huitième
place. Les Tarbais sont partis trop tard pour se mêler à la course aux
demies. Mais ils ne devraient pas finir loin. « On a un coup de mou,
note Olivier Nier. Mais on est toujours dans la course. À nous de tirer
les bénéfices de cette journée, même si ça sera très dur à Tarbes ».

Ludovic Alain