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Baptiste Serin
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Re: Baptiste Serin
L Interview donnée à Canal passera ce soir à la mi temps de Toulouse UBB
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Baptiste Serin
Quand je vois Toulon-Perpignan en ce moment, je pense que Baptiste doit se poser des questions !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Baptiste Serin
willoush a écrit:Je trouve que c'est un peu facile, l'affecte dont parle Baptiste c'est la monnaie... Et Boudjellal est trés affectueux j'imagine !
On peut lui retourner la chose, si il est tant attaché au club n'aurait il pas pu faire un petit effort salarial pour rester ? J'imagine que LM ne lui proposait pas qu'une poigné de main et un sandwich au paté aprés les matchs...
si ce qui se dit est vrai (juste une année de prolongation et au même salaire) c'est assez normal que Baptiste ait cherché ailleurs. Je suis la première à dire que l'argent ne fait pas tout, mais, ne pas proposer un minimum d'augmentation pour un jeune français quand en même temps tu payes un salaire surement monstrueux à Radradra, c'est que tu ne veux pas lui montrer que tu as envie de le garder... alors rester quand ton boss ne veut plus de toi, c'est jamais très bon...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A proximité de Chaban !
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Re: Baptiste Serin
Oui Latine, mais je pense surtout que nous n'avons pas tous les éléments pour nous faire un idée précise.
Quoi qu'il en soit, nous sommes plusieurs à être tristes qu'il parte.
Après, les problèmes inhérents au rugby pro et la façon dont il est abordé, on a l'habitude de les relever et ça dépasse largement le cas de Baptiste et de quelques joueurs.
Espérons le moins pire pour la suite…
Et un retour à l'UBB comme Laurent Delboulbès ne sera pas impossible…
Quoi qu'il en soit, nous sommes plusieurs à être tristes qu'il parte.
Après, les problèmes inhérents au rugby pro et la façon dont il est abordé, on a l'habitude de les relever et ça dépasse largement le cas de Baptiste et de quelques joueurs.
Espérons le moins pire pour la suite…
Et un retour à l'UBB comme Laurent Delboulbès ne sera pas impossible…
biscouette- Centre de presse
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Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Baptiste Serin
Pourquoi garder un joueur à un poste ultra concurrentiel chez les joueurs français qui déjoue depuis 2 saisons. Il se trouve qu'il recommence à bien jouer pour 2 raisons extérieures au club de l'UBB
- la 1ere : négociation d'un nouveau contrat
- la 2nde : faire partie du squad de l'EDf pour la cdm.
L'affect du président et du manager du RCT !
- la 1ere : négociation d'un nouveau contrat
- la 2nde : faire partie du squad de l'EDf pour la cdm.
L'affect du président et du manager du RCT !
le radis- Team modo
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Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Baptiste Serin
je pense qu'on aurait du le garder... il a l'air sincère quand il dit qu'il a eu du mal à signer, Marti ne voulait pas le garder, ça se voit clairement dans l'interview... il serait resté dans son club de coeur, si le club lui avait montré qu'il voulait qu'il reste...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A proximité de Chaban !
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Re: Baptiste Serin
Oui c'est un point de vue.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Baptiste Serin
quand on te fait sentir qu'on ne veut plus de toi, aller voir ailleurs (même si ailleurs c'est n'importe quoi comme à Toulon en ce moment...), ça peut te sembler mieux... et c'est de l'affect !
latine- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Baptiste Serin
L'avenir de Serin à l'Union a commencé a avoir du plomb dans l'aile quand on a fait signer Lesgourgues. L'arrivée à l'horizon de Gimbert puis de Germain n'ont pas arrangé les choses ... et je comprends tout à fait Marti qui n'a pas voulu ouvrir en grand le porte-feuille. Donc rien de plus logique que son départ.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Baptiste Serin
J'adore Yann, mais nous avons pu voir qu'il n'est pas aussi complet que Baptiste (pied gauche par exemple). Ça ne joue pas toujours mais parfois si, comme ce soir par exemple.patrick a écrit:L'avenir de Serin à l'Union a commencé a avoir du plomb dans l'aile quand on a fait signer Lesgourgues. L'arrivée à l'horizon de Gimbert puis de Germain n'ont pas arrangé les choses ... et je comprends tout à fait Marti qui n'a pas voulu ouvrir en grand le porte-feuille. Donc rien de plus logique que son départ.
biscouette- Centre de presse
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Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Baptiste Serin
Entièrement d'accord avec toi, moi aussi je suis très triste de son départ dans ces conditions, Laurent Marti était très fier des joueurs de la région ...de les découvrir et de leur mettre le pied à l'étrier Il vient de se toquer d'un manager qu'il pense capable de nous envoyer dans les phases finales et a qui il a donné carte blanche et il entend lui accorder une confiance totale et sans restriction....si Batiste ne rentre pas dans les plans de Teague hé be bon vent comme d'ailleurs les Avei les Chalmer les Goujon...les placardises comme Rey Menadier Lonca et consort ainsi qu'une grosse partie de l'ancien encadrement G.O de se grand club Med qu'etait l'UBB.Heureusement il nous reste Fonfon.. ...latine a écrit:quand on te fait sentir qu'on ne veut plus de toi, aller voir ailleurs (même si ailleurs c'est n'importe quoi comme à Toulon en ce moment...), ça peut te sembler mieux... et c'est de l'affect !
cyrano de bergerac- J'aime l'Union beaucoup
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Re: Baptiste Serin
Je ne pense pas que Teague ait grand chose à voir dans le départ de Baptiste. Dès que Baptiste a été là (sorti de ses commotions, pas en EDF...), il l'a mis titulaire et même buteur (y compris quand il y a James), il a l'air de lui faire confiance.
En revanche, Marti a cassé la tirelire pour des joueurs dont on ne voit pas encore la plus-value et n'a pas voulu (ou pu selon certains, mais pour moi c'est une question d'arbitrage entre les priorités...) mettre un peu plus pour garder un joueur, dont on a pu sentir hier que son absence (même ponctuelle pour le moment) pouvait être une sacrée moins-value.
J'aime beaucoup Yann, mais visiblement il ne réfléchit pas autant que Baptiste. J'ai quand même l'impression que Serin a son meilleur niveau est meilleur que Lesgourgues à son meilleur niveau...
J'espère que cette mauvaise nouvelle aura au moins le mérite de donner du temps de jeu à Gimbert...
En revanche, Marti a cassé la tirelire pour des joueurs dont on ne voit pas encore la plus-value et n'a pas voulu (ou pu selon certains, mais pour moi c'est une question d'arbitrage entre les priorités...) mettre un peu plus pour garder un joueur, dont on a pu sentir hier que son absence (même ponctuelle pour le moment) pouvait être une sacrée moins-value.
J'aime beaucoup Yann, mais visiblement il ne réfléchit pas autant que Baptiste. J'ai quand même l'impression que Serin a son meilleur niveau est meilleur que Lesgourgues à son meilleur niveau...
J'espère que cette mauvaise nouvelle aura au moins le mérite de donner du temps de jeu à Gimbert...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Baptiste Serin
latine a écrit:Je ne pense pas que Teague ait grand chose à voir dans le départ de Baptiste. Dès que Baptiste a été là (sorti de ses commotions, pas en EDF...), il l'a mis titulaire et même buteur (y compris quand il y a James), il a l'air de lui faire confiance.
En revanche, Marti a cassé la tirelire pour des joueurs dont on ne voit pas encore la plus-value et n'a pas voulu (ou pu selon certains, mais pour moi c'est une question d'arbitrage entre les priorités...) mettre un peu plus pour garder un joueur, dont on a pu sentir hier que son absence (même ponctuelle pour le moment) pouvait être une sacrée moins-value.
J'aime beaucoup Yann, mais visiblement il ne réfléchit pas autant que Baptiste. J'ai quand même l'impression que Serin a son meilleur niveau est meilleur que Lesgourgues à son meilleur niveau...
J'espère que cette mauvaise nouvelle aura au moins le mérite de donner du temps de jeu à Gimbert...
Complètement d'accord avec toi , on a vu hier que le seul à réfléchir dans cette équipe et à avoir du leadership est Baptiste.
Je suis peiné par son départ et je pense que l'UBB perd gros avec lui.
Maintenant clairement le président ne lui a pas montré de preuves d'amour.
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Baptiste Serin
Vince33 a écrit:latine a écrit:Je ne pense pas que Teague ait grand chose à voir dans le départ de Baptiste. Dès que Baptiste a été là (sorti de ses commotions, pas en EDF...), il l'a mis titulaire et même buteur (y compris quand il y a James), il a l'air de lui faire confiance.
En revanche, Marti a cassé la tirelire pour des joueurs dont on ne voit pas encore la plus-value et n'a pas voulu (ou pu selon certains, mais pour moi c'est une question d'arbitrage entre les priorités...) mettre un peu plus pour garder un joueur, dont on a pu sentir hier que son absence (même ponctuelle pour le moment) pouvait être une sacrée moins-value.
J'aime beaucoup Yann, mais visiblement il ne réfléchit pas autant que Baptiste. J'ai quand même l'impression que Serin a son meilleur niveau est meilleur que Lesgourgues à son meilleur niveau...
J'espère que cette mauvaise nouvelle aura au moins le mérite de donner du temps de jeu à Gimbert...
Complètement d'accord avec toi , on a vu hier que le seul à réfléchir dans cette équipe et à avoir du leadership est Baptiste.
Je suis peiné par son départ et je pense que l'UBB perd gros avec lui.
Maintenant clairement le président ne lui a pas montré de preuves d'amour.
Pour me consoler, je me dis qu'une charnière avec deux gros leaders comme Baptiste et Jaja Jr, ça n'aurait peut-être pas été aussi facile que ça... alors que la charnière Yann et Jaja avait l'air de très bien marcher...
De toutes façons, il va falloir s'habituer à le voir ailleurs, et mieux vaut Toulon que le MHR ou le SF version Capri-Sun...
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2836
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Baptiste Serin
Comme vous, ça me fait ch…latine a écrit:Vince33 a écrit:latine a écrit:Je ne pense pas que Teague ait grand chose à voir dans le départ de Baptiste. Dès que Baptiste a été là (sorti de ses commotions, pas en EDF...), il l'a mis titulaire et même buteur (y compris quand il y a James), il a l'air de lui faire confiance.
En revanche, Marti a cassé la tirelire pour des joueurs dont on ne voit pas encore la plus-value et n'a pas voulu (ou pu selon certains, mais pour moi c'est une question d'arbitrage entre les priorités...) mettre un peu plus pour garder un joueur, dont on a pu sentir hier que son absence (même ponctuelle pour le moment) pouvait être une sacrée moins-value.
J'aime beaucoup Yann, mais visiblement il ne réfléchit pas autant que Baptiste. J'ai quand même l'impression que Serin a son meilleur niveau est meilleur que Lesgourgues à son meilleur niveau...
J'espère que cette mauvaise nouvelle aura au moins le mérite de donner du temps de jeu à Gimbert...
Complètement d'accord avec toi , on a vu hier que le seul à réfléchir dans cette équipe et à avoir du leadership est Baptiste.
Je suis peiné par son départ et je pense que l'UBB perd gros avec lui.
Maintenant clairement le président ne lui a pas montré de preuves d'amour.
Pour me consoler, je me dis qu'une charnière avec deux gros leaders comme Baptiste et Jaja Jr, ça n'aurait peut-être pas été aussi facile que ça... alors que la charnière Yann et Jaja avait l'air de très bien marcher...
De toutes façons, il va falloir s'habituer à le voir ailleurs, et mieux vaut Toulon que le MHR ou le SF version Capri-Sun...
Latine ça aurait été très bien Baptiste + Jaja Jr :)
Quant à son nouveau club, certes mieux vaut la BD que Capri-Sun, mais j'aurais qd mm préféré le SF, pas seulement parce que j'aurais pu le voir jouer… il y a des choses qui ont été mises en place malgré tout dans ce club, notamment au niveau des jeunes, leur entraîneur a l'air très bien aussi et l'affaire de la fusion ratée avait eu aussi un effet choc, ça a contribué à redonner un esprit collectif, etc. Après, Baptiste a réagi tout simplement au club et personnes qui lui ont montré le plus d'envie de le faire venir.
Bref, espérons de voir le duo Baptiste - Jaja Jr en EdF !
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3011
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Baptiste Serin
je suis tout à fait d'accord avec vous, latine, vince et biscouette. Pour moi on perd gros en perdant baptiste, quand il est en forme, c'est un leader dans le jeu mais aussi par la voix, il a la meilleure passe du championnat des 2 cotés, la plus rapide, il a les 2 pieds, sait gérer comme accélérer le jeu, il est un excellent buteur et peu dépanner en 10
le point négatif, c'est qu'il est international.
je pense qu'il a eu une année trés compliqué l'an dernier avec une prépa edf qui l'a plus handicapé qu'autre chose, une montée en puissance de lesgourgues, des commotions à répétition et une place de titulaire en edf perdu. Ca fait beaucoup pour un jeune joueur que l'on avait peut etre trop vite monter au pinacle.
je suis aussi déçu, encore une fois par marti, qui selon ce que l'on sait ne lui a proposé qu'une prolongation d'1 an ce qui pour moi, est un véritable foutage de gu...e envers ce joueur, et la preuve que l'on ne voulait pas le garder.
Aprés, je connais peu maxime lucu mais il semble que ce soit un trés bon joueur pour l'instant en proD2 à voir ce qu'il donnera en top 14
le point négatif, c'est qu'il est international.
je pense qu'il a eu une année trés compliqué l'an dernier avec une prépa edf qui l'a plus handicapé qu'autre chose, une montée en puissance de lesgourgues, des commotions à répétition et une place de titulaire en edf perdu. Ca fait beaucoup pour un jeune joueur que l'on avait peut etre trop vite monter au pinacle.
je suis aussi déçu, encore une fois par marti, qui selon ce que l'on sait ne lui a proposé qu'une prolongation d'1 an ce qui pour moi, est un véritable foutage de gu...e envers ce joueur, et la preuve que l'on ne voulait pas le garder.
Aprés, je connais peu maxime lucu mais il semble que ce soit un trés bon joueur pour l'instant en proD2 à voir ce qu'il donnera en top 14
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6280
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Baptiste Serin
Je suis complétement d'accord avec ceux qui pensent que le départ de Baptiste est une grosse perte pour nous et un mauvais signal de notre capacité à garder des joueurs
attachés a notre club, les raisons de son départ reste obscures de mon point de vue, je ne pense pas que ce soit uniquement salarial, pourquoi on ne lui propose
qu'un an, y a-t-il un problème entre Marti et lui, on peut toujours spéculer, on le sera peut être un jour.
Pour Yann, je ne serais pas aussi catégorique sur le fait qu'il serait beaucoup moins bon que Baptiste, il n'a pas les mêmes qualités, surtout de leadership, mais
l'année dernière il nous avait prouvé qu'il commençait a être bien meilleur dans sa construction et sa vision du jeu, il faut attendre qu'il revienne à son meilleur
niveau après sa grosse blessure.
attachés a notre club, les raisons de son départ reste obscures de mon point de vue, je ne pense pas que ce soit uniquement salarial, pourquoi on ne lui propose
qu'un an, y a-t-il un problème entre Marti et lui, on peut toujours spéculer, on le sera peut être un jour.
Pour Yann, je ne serais pas aussi catégorique sur le fait qu'il serait beaucoup moins bon que Baptiste, il n'a pas les mêmes qualités, surtout de leadership, mais
l'année dernière il nous avait prouvé qu'il commençait a être bien meilleur dans sa construction et sa vision du jeu, il faut attendre qu'il revienne à son meilleur
niveau après sa grosse blessure.
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49214
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Baptiste Serin
D'accord avec Marchal :)
Après, effectivement, on ne sait pas tout.
Yes Scalp, Yann va revenir, il n'est pas aussi complet que Baptiste mais il est un super joueur. Il ne faut pas le descendre pour une contre-performance (et il a montré hier qu'il avait retrouvé ses cannes).
Après, effectivement, on ne sait pas tout.
Yes Scalp, Yann va revenir, il n'est pas aussi complet que Baptiste mais il est un super joueur. Il ne faut pas le descendre pour une contre-performance (et il a montré hier qu'il avait retrouvé ses cannes).
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3011
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Baptiste Serin
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Baptiste-serin-et-dimitri-yachvili-histoire-d-une-collaboration/959453
Baptiste Serin et Dimitri Yachvili : histoire d'une collaboration
Baptiste Serin bénéficie régulièrement à Parentis, dans les Landes, du soutien technique de Dimitri Yachvili, ancien demi de mêlée des Bleus.
Hamid Imakhoukhene
Ils ne se sont pas revus depuis la fin du printemps, avant le départ pour la tournée en Nouvelle-Zélande, mais ils reprendront leur collaboration après cette tournée d'automne. Les mercredis où les deux hommes se voient, ça se finit souvent à table, au restaurant Chez Flo, l'une des cantines de Baptiste Serin à Parentis. Là où le joueur de l'UBB serre la main ou claque la bise à presque toute la clientèle.
À table, c'est d'ailleurs là où tout a commencé aussi, un jour de juillet 2016, sur le bassin d'Arcachon, au Pyla-sur-Mer. Serin rentrait tout juste de la tournée des Bleus en Argentine. «On avait été réunis avec Dimitri pour une interview croisée pour Fair Play le Mag sur le thème du French Flair, raconte le joueur. On a comparé nos époques, nos postes, les situations qu'il a vécues, ce que je vivais, pour qu'il me fasse part de son expérience. On a mangé ensemble et ça a accroché. À la fin, je lui ai demandé s'il donnait des cours de tirs au but. Il m'a répondu : "Ce n'est pas prévu, mais pourquoi pas ?" Et il m'a rappelé quinze jours après.»
Depuis deux ans et demi, donc, quand les emplois du temps des deux hommes s'y prêtent, l'ancien demi de mêlée des Bleus (61 sélections de 2002 à 2012), consultant pour beIN Sports, retrouve le Landais. Amicalement et gracieusement. «Mais là, faute de dispos, même si on continue de s'appeler, on se voit moins régulièrement», soufflait «Yach» ces derniers jours. Qui se remémore cette anecdote : «Un jour, il m'a sorti un ballon du BO sur lequel était écrit : "Pour Baptiste, un futur champion". La dédicace était de moi... Petit, il était venu nous voir jouer et m'avait demandé un autographe. J'avais signé. C'est drôle, des années après, de se retrouver comme ça !»
Il m'a fait changer des trucs très techniques. Et on s'appelle régulièrement pour parler de mes matches, on débriefe un peu» - Baptiste Serin, au sujet de Dimitri Yachvili
Quand ils se voient, c'est donc toujours à Parentis, à mi-chemin entre Bordeaux, où Serin vit, et Biarritz, où Yachvili réside. Il n'a pas fallu longtemps pour que le Landais ressente les bienfaits du soutien technique et mental de son aîné. «Dimitri m'a parlé de sa collaboration avec Jean-Michel Larqué, quand lui-même jouait à Biarritz. Il s'adapte à ma frappe. Il essaie de me sensibiliser. Il m'a fait changer des trucs très techniques. Et on s'appelle régulièrement pour parler de mes matches, on débriefe un peu. Il y a une approche mentale, parfois il arrive à me rassurer. Ça fait du bien cette expérience, ces conseils, c'est comme ma relation avec Heini Adams (ancien demi de mêlée de l'UBB, aujourd'hui en charge des ateliers techniques pour les numéros 9 du club).»
Sur le terrain, les séances durent une heure, une heure et quart maximum. «On recherche le plus souvent la même frappe, la même trajectoire, le plus souvent possible au milieu. Il m'a mis ça dans la tête. Ça m'embête si elle part à droite ou à gauche. C'est comme au golf, c'est un enchaînement de plein de choses. La position du ballon, des épaules, le regard. Moi, j'ai une frappe de footeux. On a réglé des choses pour gagner de l'amplitude.»
Et Serin, devenu buteur n°1 en club (80 % de réussite), actuel meilleur réalisateur du Top 14 (91 points après 9 journées), ne cache pas à quel point il apprécie ce rôle. «Je me mets davantage de pression quand je bute. C'est une responsabilité plus grande que simple joueur, mais c'est une responsabilité que j'aime bien.»
Ça doit être une obsession
Dimitri Yachvili insiste auprès de Baptiste Serin sur la discipline et la rigueur que l'exercice du tir au but requiert.
«La dernière fois qu'on s'est vus à Parentis, c'était fin mai. Malgré tout, on s'appelle, on débriefe les matches. Contre l'Afrique du Sud, Baptiste a quasiment fait un sans-faute (5 sur 6). Le fait de buter régulièrement avec Bordeaux-Bègles, ce qui est une nouveauté pour lui, se répercute en compétition, car c'est là qu'on apprend le plus. Même s'il est toujours en phase d'apprentissage. La répétition à l'entraînement, taper le mercredi matin, 22 mètres face aux poteaux à Moga ou à Parentis, c'est bien, mais le tir au but du samedi à la dernière seconde pour faire gagner le match, ce n'est pas pareil. La charge émotionnelle et corporelle, la fatigue sont telles que tout est décuplé. Sa frappe est bonne, posée, pas forcée. Quand tu frappes dans ton jardin, dans la cour d'école, tous les jours, tu prends du plaisir. Et après, tu as les aptitudes.
C'est primordial de prendre plaisir à taper un coup de pied. J'ai insisté sur l'importance de tout le corps dans la frappe, détailler au maximum la mécanique de toute la chaîne. Il a une bonne base de frappe, mais, au début, il tombait vite dans la facilité tant il a des prédispositions techniques naturelles. J'ai essayé aussi de lui mettre la pression pour la précision, la rigueur et la discipline, même s'il est très intuitif, très mature pour son âge. Je lui ai souvent dit que le travail de tir au but, c'est quotidien, que ça doit être une obsession pour assimiler un geste, pour avoir sa routine, cette sensation, cette vibration que tu ressens dans le corps, et qui fait que tu ressens pleinement que la frappe est bonne.
Mais je n'ai pas cherché à modifier cette frappe. Il s'agit juste de lui donner des clés pour garder un geste naturel. Il a une check-list. Si tu enlèves une composante, c'est là où tu te mets en difficulté. Dès que l'arbitre a sifflé et que tu sais que tu vas prendre le tir au but, ça commence. Quant à la distance, je pense qu'il a les 50 mètres dans les jambes. Aux entraînements, on ne va jamais jusque-là, mais je pense qu'il les a. Ce n'est pas qu'une question de musculature et de tour de taille des quadriceps, pas parce que tu fais 80 kg que tu ne les as pas. Je lui ai souvent dit : "Va t'étirer" ! Ce qui compte pour moi, c'est l'élasticité d'un muscle.»
Baptiste Serin et Dimitri Yachvili : histoire d'une collaboration
Baptiste Serin bénéficie régulièrement à Parentis, dans les Landes, du soutien technique de Dimitri Yachvili, ancien demi de mêlée des Bleus.
Hamid Imakhoukhene
Ils ne se sont pas revus depuis la fin du printemps, avant le départ pour la tournée en Nouvelle-Zélande, mais ils reprendront leur collaboration après cette tournée d'automne. Les mercredis où les deux hommes se voient, ça se finit souvent à table, au restaurant Chez Flo, l'une des cantines de Baptiste Serin à Parentis. Là où le joueur de l'UBB serre la main ou claque la bise à presque toute la clientèle.
À table, c'est d'ailleurs là où tout a commencé aussi, un jour de juillet 2016, sur le bassin d'Arcachon, au Pyla-sur-Mer. Serin rentrait tout juste de la tournée des Bleus en Argentine. «On avait été réunis avec Dimitri pour une interview croisée pour Fair Play le Mag sur le thème du French Flair, raconte le joueur. On a comparé nos époques, nos postes, les situations qu'il a vécues, ce que je vivais, pour qu'il me fasse part de son expérience. On a mangé ensemble et ça a accroché. À la fin, je lui ai demandé s'il donnait des cours de tirs au but. Il m'a répondu : "Ce n'est pas prévu, mais pourquoi pas ?" Et il m'a rappelé quinze jours après.»
Depuis deux ans et demi, donc, quand les emplois du temps des deux hommes s'y prêtent, l'ancien demi de mêlée des Bleus (61 sélections de 2002 à 2012), consultant pour beIN Sports, retrouve le Landais. Amicalement et gracieusement. «Mais là, faute de dispos, même si on continue de s'appeler, on se voit moins régulièrement», soufflait «Yach» ces derniers jours. Qui se remémore cette anecdote : «Un jour, il m'a sorti un ballon du BO sur lequel était écrit : "Pour Baptiste, un futur champion". La dédicace était de moi... Petit, il était venu nous voir jouer et m'avait demandé un autographe. J'avais signé. C'est drôle, des années après, de se retrouver comme ça !»
Il m'a fait changer des trucs très techniques. Et on s'appelle régulièrement pour parler de mes matches, on débriefe un peu» - Baptiste Serin, au sujet de Dimitri Yachvili
Quand ils se voient, c'est donc toujours à Parentis, à mi-chemin entre Bordeaux, où Serin vit, et Biarritz, où Yachvili réside. Il n'a pas fallu longtemps pour que le Landais ressente les bienfaits du soutien technique et mental de son aîné. «Dimitri m'a parlé de sa collaboration avec Jean-Michel Larqué, quand lui-même jouait à Biarritz. Il s'adapte à ma frappe. Il essaie de me sensibiliser. Il m'a fait changer des trucs très techniques. Et on s'appelle régulièrement pour parler de mes matches, on débriefe un peu. Il y a une approche mentale, parfois il arrive à me rassurer. Ça fait du bien cette expérience, ces conseils, c'est comme ma relation avec Heini Adams (ancien demi de mêlée de l'UBB, aujourd'hui en charge des ateliers techniques pour les numéros 9 du club).»
Sur le terrain, les séances durent une heure, une heure et quart maximum. «On recherche le plus souvent la même frappe, la même trajectoire, le plus souvent possible au milieu. Il m'a mis ça dans la tête. Ça m'embête si elle part à droite ou à gauche. C'est comme au golf, c'est un enchaînement de plein de choses. La position du ballon, des épaules, le regard. Moi, j'ai une frappe de footeux. On a réglé des choses pour gagner de l'amplitude.»
Et Serin, devenu buteur n°1 en club (80 % de réussite), actuel meilleur réalisateur du Top 14 (91 points après 9 journées), ne cache pas à quel point il apprécie ce rôle. «Je me mets davantage de pression quand je bute. C'est une responsabilité plus grande que simple joueur, mais c'est une responsabilité que j'aime bien.»
Ça doit être une obsession
Dimitri Yachvili insiste auprès de Baptiste Serin sur la discipline et la rigueur que l'exercice du tir au but requiert.
«La dernière fois qu'on s'est vus à Parentis, c'était fin mai. Malgré tout, on s'appelle, on débriefe les matches. Contre l'Afrique du Sud, Baptiste a quasiment fait un sans-faute (5 sur 6). Le fait de buter régulièrement avec Bordeaux-Bègles, ce qui est une nouveauté pour lui, se répercute en compétition, car c'est là qu'on apprend le plus. Même s'il est toujours en phase d'apprentissage. La répétition à l'entraînement, taper le mercredi matin, 22 mètres face aux poteaux à Moga ou à Parentis, c'est bien, mais le tir au but du samedi à la dernière seconde pour faire gagner le match, ce n'est pas pareil. La charge émotionnelle et corporelle, la fatigue sont telles que tout est décuplé. Sa frappe est bonne, posée, pas forcée. Quand tu frappes dans ton jardin, dans la cour d'école, tous les jours, tu prends du plaisir. Et après, tu as les aptitudes.
C'est primordial de prendre plaisir à taper un coup de pied. J'ai insisté sur l'importance de tout le corps dans la frappe, détailler au maximum la mécanique de toute la chaîne. Il a une bonne base de frappe, mais, au début, il tombait vite dans la facilité tant il a des prédispositions techniques naturelles. J'ai essayé aussi de lui mettre la pression pour la précision, la rigueur et la discipline, même s'il est très intuitif, très mature pour son âge. Je lui ai souvent dit que le travail de tir au but, c'est quotidien, que ça doit être une obsession pour assimiler un geste, pour avoir sa routine, cette sensation, cette vibration que tu ressens dans le corps, et qui fait que tu ressens pleinement que la frappe est bonne.
Mais je n'ai pas cherché à modifier cette frappe. Il s'agit juste de lui donner des clés pour garder un geste naturel. Il a une check-list. Si tu enlèves une composante, c'est là où tu te mets en difficulté. Dès que l'arbitre a sifflé et que tu sais que tu vas prendre le tir au but, ça commence. Quant à la distance, je pense qu'il a les 50 mètres dans les jambes. Aux entraînements, on ne va jamais jusque-là, mais je pense qu'il les a. Ce n'est pas qu'une question de musculature et de tour de taille des quadriceps, pas parce que tu fais 80 kg que tu ne les as pas. Je lui ai souvent dit : "Va t'étirer" ! Ce qui compte pour moi, c'est l'élasticité d'un muscle.»
Scalp- Team modo
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Re: Baptiste Serin
LE MIDOL
« Morgan est beaucoup plus fort que moi »
Titulaire derrière la mêlée des Bleus pour les trois tests d’automne, Baptiste Serin a réalisé un lourd travail d’introspection pour chasser ses démons et retrouver la fraîcheur de ses débuts en équipe de France. Avant d’affronter Nakarawa et les Fidji, le demi de mêlée parle de « faux trou », du « monstre Thomas », de son préparateur mental et des relations, pas toujours « roses », avec son ancien entraîneur Rory Teague. Paroles…
Propos recueillis par Marc DUZAN
Il y avait huit mois que l’équipe de France n’avait plus gagné. Ça fait quoi ?
Huit mois, ça veut tout et rien dire. Ce sont juste des mots. Dans ces huit mois, il y en a cinq où l’équipe de France ne s’était même pas retrouvée au CNR… En fait, nous étions sur une série de cinq défaites et, contre l’Argentine, nous y avons mis un terme. Point barre.
N’avez-vous jamais douté ?
Non. On tournait autour depuis trop longtemps. Je savais que tôt ou tard, le succès arriverait. Mais une grande équipe, c’est une équipe qui confirme.
Justement, que vous inspirent les Fidji ?
Dans le désordre, ce sont des joueurs extraordinaires, étincelants. Yato renverse tout le monde en Top 14, Nakarawa est le roi des passes après-contact et Radradra est un finisseur hors pair. Je crois que même leur pilier droit est capable de faire une double sautée à pleine vitesse…
Alors ?
Collectivement, je pense néanmoins que nous avons plus d’atouts que les Fidji. Cette équipe a encore quelques lacunes en conquête directe. C’est là-dessus qu’il nous faudra appuyer.
Dans nos colonnes, Richard Dourthe écrivait lundi vous avoir trouvé très bon contre l’Argentine mais regrettait néanmoins que vous ayez mal négocié deux surnombres…
Je suis d’accord sur le premier. Il y a un faux trou, j’essaie de m’y faufiler mais ça se referme aussitôt. J’aurais dû faire la passe immédiatement et je m’en suis excusé auprès de mes partenaires. Ce n’est pas trop dans ma nature, de garder les ballons…
Et le second, alors ?
Nous avons une mêlée fermée à dix mètres de leur ligne. Derrière ça, il y a un deux contre deux à jouer. Si je ne garde pas la balle, Teddy (Thomas) se fait découper par le flanker qui chasse et par l’ailier. Là, le choix était bon.
Puisqu’on parle de surnombre, celui mal négocié par Teddy Thomas lors du premier test a fait couler beaucoup d’encre. Qu’en avez-vous pensé ?
J’ai un avis très tranché là-dessus. D’une, ça me fait beaucoup de mal qu’on ait pu à ce point tailler Teddy. De deux, des joueurs comme Teddy Thomas dans le rugby français, ça se compte sur les doigts d’une main. […] Cette action dont vous parlez, elle n’aurait même pas dû exister. Qui aurait pu casser six plaquages comme il l’a fait ? S’il gagne son duel, tout le monde dit que c’est un monstre.
Certes…
Je me souviens d’un match en Écosse, l’hiver dernier, où il plante deux essais sur des exploits personnels. Ai-je alors entendu dire qu’il avait oublié des surnombres ? Non, je ne crois pas…
Vous êtes aujourd’hui indiscutable derrière la mêlée tricolore. Aux prémices de l’ère Brunel, vous étiez pourtant le numéro 5 dans la hiérarchie…
J’étais à ma place, voilà tout. Ma saison à Bordeaux avait été nulle, Morgan (Parra) était le plus expérimenté de nous tous, Max Machenaud était le patron au Racing, Antoine Dupont et Baptiste Couilloud étaient en pleine explosion. Il n’y avait vraiment pas à crier au scandale. […] Vous savez, j’avais été habitué à jouer presque trente-cinq matchs sur mes deux premières saisons en Top 14 et, l’an passé, j’en ai disputé dix-huit, dont cinq ou six comme remplaçant. J’étais hors de forme.
Comment avez-vous traversé cette dernière saison « nulle » ?
Mentalement, c’était difficile. Je voyais tout le monde me passer devant. Surtout, je les voyais me dépasser sans que je puisse jouer, ce qui m’agaçait encore plus... J’avais en moi une sorte de mal-être. J’avais l’impression d’être impuissant. J’étais focalisé sur une préparation physique qui ne m’allait pas du tout. Je faisais trois actions, j’étais mort. Ça ne m’était jamais arrivé de toute ma carrière.
Pourquoi aviez-vous perdu votre fraîcheur ?
Du jour au lendemain, j’ai été responsabilisé à l’UBB. J’ai peut-être pris ce rôle trop à cœur. Je décortiquais le jeu des adversaires, ne pensais qu’à la stratégie globale de mon équipe. J’avais oublié qui je suis vraiment. Et puis, j’étais haineux de ne pas être à mon niveau, et de mettre le groupe en danger.
Quelle fut la clé pour sortir du tunnel ?
Mon préparateur mental m’a demandé d’arrêter de vouloir faire plaisir à tout le monde, de vouloir être sur tous les fronts. Il m’a dit de jouer mon jeu et de me foutre de ce que pouvaient bien penser les uns ou les autres. On ne peut pas plaire tout le monde. Quand je l’ai compris, j’ai été libéré.
Est-ce tout ?
L’été dernier, la tournée en Nouvelle-Zélande m’a fait un bien fou. On m’avait promis l’enfer là-bas et malgré ces trois larges défaites, j’y ai pris énormément de plaisir. Par moments, je voyais bien qu’on les faisait souffrir. Par moments, je voyais bien que les Blacks se posaient des questions. Ils nous sont évidemment supérieurs mais je n’oublie pas, non plus, qu’il y eut sur chaque match une énorme faute d’arbitrage contre nous…
Vous étiez là-bas la doublure de Morgan Parra. On dit qu’il est infect avec la concurrence. Est-ce vrai ?
Ça, je l’ai déjà entendu et pour tout vous dire, je me posais beaucoup de questions avant de partir. Et puis, j’ai découvert quelqu’un de génial. (Il marque une pause) Ouais, j’ai vraiment accroché…
Pourquoi ?
En Nouvelle-Zélande, Morgan Parra m’a pris sous son aile. J’ai un peu retrouvé avec lui la relation que j’avais avec Heini Adams à Bordeaux. Morgan est beaucoup plus fort que moi sur le poste, il n’y a rien à dire : il compte 70 sélections, a disputé deux Coupes du monde, remporté deux Boucliers de Brennus…
Aviez-vous déjà connu des moments difficiles, avant la saison dernière ?
Oui. Le jour où j’ai quitté la pelouse de Chaban-Delmas sous les sifflets (décembre 2016), j’étais vraiment au fond du seau. Je suis dans ce club depuis mes 15 ans, j’ai toujours tout donné pour lui et jusqu’à ce que mon contrat se termine, je donnerai tout pour lui. […] Il m’a donc fallu du temps pour comprendre que les supporters attendaient de moi que je joue toujours comme un international. […] Mais ce jour-là, j’étais passé à côté. J’avais fait de la peine à ces gens, je m’en voulais. Et d’un autre côté, je leur en voulais de ne pas reconnaître tout ce que j’avais donné au club.
Avec 91 points marqués, vous êtes actuellement le meilleur réalisateur du Top 14. Quel fut le conseil le plus précieux que vous a délivré Dimitri Yachvili, dans le jeu au pied ?
Le relâchement. C’est la clé de tout. J’ai récemment commencé le golf et, à mes yeux, les deux balancements au moment de la frappe se ressemblent. Sur le green, j’ai aussi remarqué que lorsque j’étais totalement relâché, j’envoyais de sacrées «pralines». A contrario, dès que je me posais des questions sur la qualité du grip ou le placement de mes hanches, tout foirait.
Que faut-il faire, pour être totalement relâché ?
S’enfermer dans sa routine. Parce qu’elle rassure. La mienne est immuable, du placement du ballon à la course d’élan, en passant par le repère au niveau des poteaux.
Vous comptez aujourd’hui 22 sélections en équipe de France. Il y a quatre ans, au terme du Mondial des moins de 20 ans en Nouvelle-Zélande, vous disiez pourtant à votre père, Philippe, que ce maillot bleu serait le dernier. Pourquoi ?
Le XV de France n’est pas toujours la suite logique du Mondial des moins de 20 ans. Il y a un écart gigantesque entre les deux univers et à l’époque, je ne pensais vraiment pas être un jour international. À Bordeaux, j’avais fait des bouts de matchs en première, des rencontres de Challenge européen. Je ne savais même pas si j’avais le niveau Top 14. Alors, le rugby international…
Vous avez le gabarit d’un homme lambda (1,81 m et 80 kg). Est-il parfois difficile de rivaliser au niveau international ?
Il y a des moments frontaux avec de gros gabarits où je charge, forcément. Je ne vais pas vous mentir, je me suis fait ravaler un paquet de fois en Top 14. J’ai par exemple pris Tuisova en pleine poire, il y a deux ans. Il m’avait renversé. Bon… Ce sont des moments un peu chiants mais j’essaie de compenser par le courage.
Est-ce suffisant ?
Je n’ai pas l’habitude de me sortir. (sic) J’essaie parfois de plaquer en haut pour ralentir le porteur de balles et attendre un coéquipier. Ou alors de viser les chevilles pour que ça tombe vite. Mais je ne m’enlève jamais.
De la démission de Rory Teague à l’arrivée de Christophe Urios, il s’est passé beaucoup de choses à Bordeaux ces dernières semaines. Comment l’avez-vous vécu ?
Juste avant d’avertir la presse, Laurent Marti nous a appelés, Jeff (Poirot) et moi, pour nous annoncer le départ de Rory Teague.
Comment avez-vous réagi ?
Je ne remettrai jamais en cause ce que fait le président. Il a un amour inégalable pour ce club.
Était-ce une surprise ?
Oui, une énorme surprise. Rory avait été efficace, en un sens.
Pourquoi ?
Chez nous, il a sorti beaucoup de mecs de leur confort, moi le premier. Et dans l’ensemble, ses convictions rugbystiques me plaisaient beaucoup.
Mais ?
Il avait un fonctionnement humain qui pouvait parfois déplaire. Avec moi, tout n’a pas été rose au début. Rory avait écarté certains joueurs historiques de l’UBB à son arrivée au club (Hugh Chalmers, Ole Avei, Julien Rey, Clément Maynadier…) et je l’avais mal vécu. […] Voilà, ce sont des choses que j’aurais aimé changer chez lui. Mais il était le patron. Et on ne peut pas changer les gens, n’est-ce pas ?
A-t-il essayé de vous faire changer, lui ?
Oui. Il m’a demandé d’arrêter de jouer tous les ballons ! (rires)
Vous l’avez écouté ?
Oui. J’ai le respect de la hiérarchie.
Il vous préférait néanmoins Yann Lesgourgues…
Et il avait raison ! Yann était meilleur. De toute façon, Rory a toujours été transparent avec moi. À une époque, il ne me faisait plus jouer parce que mes performances ne correspondaient pas à ce qu’il avait vu de moi, à la télé, avant d’arriver à Bordeaux.
Quelle opinion avez-vous d’Urios ?
Il va amener de la rigueur à l’UBB. Pour connaître ce club mieux que pas mal de monde, c’est exactement ce dont il a besoin. Mais d’ici là, nous serons tous au service de Joe Worsley. Je veux quitter ce club avec quelque chose.
Pourquoi l’UBB ne vous a-t-elle proposé qu’un contrat d’un an, en avril dernier ?
Je ne suis pas là pour casser du sucre. Le président m’a proposé une prolongation, j’ai décidé de prendre un autre chemin, c’est tout. Je suis déçu que les supporters de Bordeaux le prennent mal…
Pourquoi ?
Je savais que tôt ou tard, je quitterais le club. J’avais envie de changer de monde et de sortir de mon cocon. Je ne pars pas parce qu’il y a un projet de merde à Bordeaux ou parce que le club est instable. Non. C’est mon histoire. C’est l’histoire de ma vie.
Je change parce qu’il est temps de quitter la maison.
La maison ?
Mais c’est chez moi, Chaban ! C’est là que j’ai grandi ! Et puis, je sais ce que je dois à l’UBB et son président. Sans eux, je ne serais jamais devenu international. Laurent Marti, l’UBB, je ne les oublierai jamais.
Pourquoi avoir choisi Toulon ?
J’ai bien accroché avec Mourad Boudjellal et Patrice Collazo. Leur projet m’a titillé.
Le RCT est actuellement douzième du championnat. Vous êtes vraiment sûr de vous ?
Certains me disent que je suis malade. Mais je n’ai pas peur. Et puis, si je me trompe, je passerai juste pour le mec qui a fait un mauvais choix.
Pourquoi n’êtes-vous pas parti plus tôt de Bordeaux ?
Le RCT a voulu me recruter il y a deux ans. Je n’étais pas insensible à sa démarche mais à l’époque, j’étais encore sous contrat à Bordeaux. J’avais fait de cet engagement avec l’UBB une histoire personnelle. Je ne pouvais pas rompre mon contrat. Je ne pouvais pas faire ça à Laurent (Marti), qui me connaît depuis tout petit.
« Morgan est beaucoup plus fort que moi »
Titulaire derrière la mêlée des Bleus pour les trois tests d’automne, Baptiste Serin a réalisé un lourd travail d’introspection pour chasser ses démons et retrouver la fraîcheur de ses débuts en équipe de France. Avant d’affronter Nakarawa et les Fidji, le demi de mêlée parle de « faux trou », du « monstre Thomas », de son préparateur mental et des relations, pas toujours « roses », avec son ancien entraîneur Rory Teague. Paroles…
Propos recueillis par Marc DUZAN
Il y avait huit mois que l’équipe de France n’avait plus gagné. Ça fait quoi ?
Huit mois, ça veut tout et rien dire. Ce sont juste des mots. Dans ces huit mois, il y en a cinq où l’équipe de France ne s’était même pas retrouvée au CNR… En fait, nous étions sur une série de cinq défaites et, contre l’Argentine, nous y avons mis un terme. Point barre.
N’avez-vous jamais douté ?
Non. On tournait autour depuis trop longtemps. Je savais que tôt ou tard, le succès arriverait. Mais une grande équipe, c’est une équipe qui confirme.
Justement, que vous inspirent les Fidji ?
Dans le désordre, ce sont des joueurs extraordinaires, étincelants. Yato renverse tout le monde en Top 14, Nakarawa est le roi des passes après-contact et Radradra est un finisseur hors pair. Je crois que même leur pilier droit est capable de faire une double sautée à pleine vitesse…
Alors ?
Collectivement, je pense néanmoins que nous avons plus d’atouts que les Fidji. Cette équipe a encore quelques lacunes en conquête directe. C’est là-dessus qu’il nous faudra appuyer.
Dans nos colonnes, Richard Dourthe écrivait lundi vous avoir trouvé très bon contre l’Argentine mais regrettait néanmoins que vous ayez mal négocié deux surnombres…
Je suis d’accord sur le premier. Il y a un faux trou, j’essaie de m’y faufiler mais ça se referme aussitôt. J’aurais dû faire la passe immédiatement et je m’en suis excusé auprès de mes partenaires. Ce n’est pas trop dans ma nature, de garder les ballons…
Et le second, alors ?
Nous avons une mêlée fermée à dix mètres de leur ligne. Derrière ça, il y a un deux contre deux à jouer. Si je ne garde pas la balle, Teddy (Thomas) se fait découper par le flanker qui chasse et par l’ailier. Là, le choix était bon.
Puisqu’on parle de surnombre, celui mal négocié par Teddy Thomas lors du premier test a fait couler beaucoup d’encre. Qu’en avez-vous pensé ?
J’ai un avis très tranché là-dessus. D’une, ça me fait beaucoup de mal qu’on ait pu à ce point tailler Teddy. De deux, des joueurs comme Teddy Thomas dans le rugby français, ça se compte sur les doigts d’une main. […] Cette action dont vous parlez, elle n’aurait même pas dû exister. Qui aurait pu casser six plaquages comme il l’a fait ? S’il gagne son duel, tout le monde dit que c’est un monstre.
Certes…
Je me souviens d’un match en Écosse, l’hiver dernier, où il plante deux essais sur des exploits personnels. Ai-je alors entendu dire qu’il avait oublié des surnombres ? Non, je ne crois pas…
Vous êtes aujourd’hui indiscutable derrière la mêlée tricolore. Aux prémices de l’ère Brunel, vous étiez pourtant le numéro 5 dans la hiérarchie…
J’étais à ma place, voilà tout. Ma saison à Bordeaux avait été nulle, Morgan (Parra) était le plus expérimenté de nous tous, Max Machenaud était le patron au Racing, Antoine Dupont et Baptiste Couilloud étaient en pleine explosion. Il n’y avait vraiment pas à crier au scandale. […] Vous savez, j’avais été habitué à jouer presque trente-cinq matchs sur mes deux premières saisons en Top 14 et, l’an passé, j’en ai disputé dix-huit, dont cinq ou six comme remplaçant. J’étais hors de forme.
Comment avez-vous traversé cette dernière saison « nulle » ?
Mentalement, c’était difficile. Je voyais tout le monde me passer devant. Surtout, je les voyais me dépasser sans que je puisse jouer, ce qui m’agaçait encore plus... J’avais en moi une sorte de mal-être. J’avais l’impression d’être impuissant. J’étais focalisé sur une préparation physique qui ne m’allait pas du tout. Je faisais trois actions, j’étais mort. Ça ne m’était jamais arrivé de toute ma carrière.
Pourquoi aviez-vous perdu votre fraîcheur ?
Du jour au lendemain, j’ai été responsabilisé à l’UBB. J’ai peut-être pris ce rôle trop à cœur. Je décortiquais le jeu des adversaires, ne pensais qu’à la stratégie globale de mon équipe. J’avais oublié qui je suis vraiment. Et puis, j’étais haineux de ne pas être à mon niveau, et de mettre le groupe en danger.
Quelle fut la clé pour sortir du tunnel ?
Mon préparateur mental m’a demandé d’arrêter de vouloir faire plaisir à tout le monde, de vouloir être sur tous les fronts. Il m’a dit de jouer mon jeu et de me foutre de ce que pouvaient bien penser les uns ou les autres. On ne peut pas plaire tout le monde. Quand je l’ai compris, j’ai été libéré.
Est-ce tout ?
L’été dernier, la tournée en Nouvelle-Zélande m’a fait un bien fou. On m’avait promis l’enfer là-bas et malgré ces trois larges défaites, j’y ai pris énormément de plaisir. Par moments, je voyais bien qu’on les faisait souffrir. Par moments, je voyais bien que les Blacks se posaient des questions. Ils nous sont évidemment supérieurs mais je n’oublie pas, non plus, qu’il y eut sur chaque match une énorme faute d’arbitrage contre nous…
Vous étiez là-bas la doublure de Morgan Parra. On dit qu’il est infect avec la concurrence. Est-ce vrai ?
Ça, je l’ai déjà entendu et pour tout vous dire, je me posais beaucoup de questions avant de partir. Et puis, j’ai découvert quelqu’un de génial. (Il marque une pause) Ouais, j’ai vraiment accroché…
Pourquoi ?
En Nouvelle-Zélande, Morgan Parra m’a pris sous son aile. J’ai un peu retrouvé avec lui la relation que j’avais avec Heini Adams à Bordeaux. Morgan est beaucoup plus fort que moi sur le poste, il n’y a rien à dire : il compte 70 sélections, a disputé deux Coupes du monde, remporté deux Boucliers de Brennus…
Aviez-vous déjà connu des moments difficiles, avant la saison dernière ?
Oui. Le jour où j’ai quitté la pelouse de Chaban-Delmas sous les sifflets (décembre 2016), j’étais vraiment au fond du seau. Je suis dans ce club depuis mes 15 ans, j’ai toujours tout donné pour lui et jusqu’à ce que mon contrat se termine, je donnerai tout pour lui. […] Il m’a donc fallu du temps pour comprendre que les supporters attendaient de moi que je joue toujours comme un international. […] Mais ce jour-là, j’étais passé à côté. J’avais fait de la peine à ces gens, je m’en voulais. Et d’un autre côté, je leur en voulais de ne pas reconnaître tout ce que j’avais donné au club.
Avec 91 points marqués, vous êtes actuellement le meilleur réalisateur du Top 14. Quel fut le conseil le plus précieux que vous a délivré Dimitri Yachvili, dans le jeu au pied ?
Le relâchement. C’est la clé de tout. J’ai récemment commencé le golf et, à mes yeux, les deux balancements au moment de la frappe se ressemblent. Sur le green, j’ai aussi remarqué que lorsque j’étais totalement relâché, j’envoyais de sacrées «pralines». A contrario, dès que je me posais des questions sur la qualité du grip ou le placement de mes hanches, tout foirait.
Que faut-il faire, pour être totalement relâché ?
S’enfermer dans sa routine. Parce qu’elle rassure. La mienne est immuable, du placement du ballon à la course d’élan, en passant par le repère au niveau des poteaux.
Vous comptez aujourd’hui 22 sélections en équipe de France. Il y a quatre ans, au terme du Mondial des moins de 20 ans en Nouvelle-Zélande, vous disiez pourtant à votre père, Philippe, que ce maillot bleu serait le dernier. Pourquoi ?
Le XV de France n’est pas toujours la suite logique du Mondial des moins de 20 ans. Il y a un écart gigantesque entre les deux univers et à l’époque, je ne pensais vraiment pas être un jour international. À Bordeaux, j’avais fait des bouts de matchs en première, des rencontres de Challenge européen. Je ne savais même pas si j’avais le niveau Top 14. Alors, le rugby international…
Vous avez le gabarit d’un homme lambda (1,81 m et 80 kg). Est-il parfois difficile de rivaliser au niveau international ?
Il y a des moments frontaux avec de gros gabarits où je charge, forcément. Je ne vais pas vous mentir, je me suis fait ravaler un paquet de fois en Top 14. J’ai par exemple pris Tuisova en pleine poire, il y a deux ans. Il m’avait renversé. Bon… Ce sont des moments un peu chiants mais j’essaie de compenser par le courage.
Est-ce suffisant ?
Je n’ai pas l’habitude de me sortir. (sic) J’essaie parfois de plaquer en haut pour ralentir le porteur de balles et attendre un coéquipier. Ou alors de viser les chevilles pour que ça tombe vite. Mais je ne m’enlève jamais.
De la démission de Rory Teague à l’arrivée de Christophe Urios, il s’est passé beaucoup de choses à Bordeaux ces dernières semaines. Comment l’avez-vous vécu ?
Juste avant d’avertir la presse, Laurent Marti nous a appelés, Jeff (Poirot) et moi, pour nous annoncer le départ de Rory Teague.
Comment avez-vous réagi ?
Je ne remettrai jamais en cause ce que fait le président. Il a un amour inégalable pour ce club.
Était-ce une surprise ?
Oui, une énorme surprise. Rory avait été efficace, en un sens.
Pourquoi ?
Chez nous, il a sorti beaucoup de mecs de leur confort, moi le premier. Et dans l’ensemble, ses convictions rugbystiques me plaisaient beaucoup.
Mais ?
Il avait un fonctionnement humain qui pouvait parfois déplaire. Avec moi, tout n’a pas été rose au début. Rory avait écarté certains joueurs historiques de l’UBB à son arrivée au club (Hugh Chalmers, Ole Avei, Julien Rey, Clément Maynadier…) et je l’avais mal vécu. […] Voilà, ce sont des choses que j’aurais aimé changer chez lui. Mais il était le patron. Et on ne peut pas changer les gens, n’est-ce pas ?
A-t-il essayé de vous faire changer, lui ?
Oui. Il m’a demandé d’arrêter de jouer tous les ballons ! (rires)
Vous l’avez écouté ?
Oui. J’ai le respect de la hiérarchie.
Il vous préférait néanmoins Yann Lesgourgues…
Et il avait raison ! Yann était meilleur. De toute façon, Rory a toujours été transparent avec moi. À une époque, il ne me faisait plus jouer parce que mes performances ne correspondaient pas à ce qu’il avait vu de moi, à la télé, avant d’arriver à Bordeaux.
Quelle opinion avez-vous d’Urios ?
Il va amener de la rigueur à l’UBB. Pour connaître ce club mieux que pas mal de monde, c’est exactement ce dont il a besoin. Mais d’ici là, nous serons tous au service de Joe Worsley. Je veux quitter ce club avec quelque chose.
Pourquoi l’UBB ne vous a-t-elle proposé qu’un contrat d’un an, en avril dernier ?
Je ne suis pas là pour casser du sucre. Le président m’a proposé une prolongation, j’ai décidé de prendre un autre chemin, c’est tout. Je suis déçu que les supporters de Bordeaux le prennent mal…
Pourquoi ?
Je savais que tôt ou tard, je quitterais le club. J’avais envie de changer de monde et de sortir de mon cocon. Je ne pars pas parce qu’il y a un projet de merde à Bordeaux ou parce que le club est instable. Non. C’est mon histoire. C’est l’histoire de ma vie.
Je change parce qu’il est temps de quitter la maison.
La maison ?
Mais c’est chez moi, Chaban ! C’est là que j’ai grandi ! Et puis, je sais ce que je dois à l’UBB et son président. Sans eux, je ne serais jamais devenu international. Laurent Marti, l’UBB, je ne les oublierai jamais.
Pourquoi avoir choisi Toulon ?
J’ai bien accroché avec Mourad Boudjellal et Patrice Collazo. Leur projet m’a titillé.
Le RCT est actuellement douzième du championnat. Vous êtes vraiment sûr de vous ?
Certains me disent que je suis malade. Mais je n’ai pas peur. Et puis, si je me trompe, je passerai juste pour le mec qui a fait un mauvais choix.
Pourquoi n’êtes-vous pas parti plus tôt de Bordeaux ?
Le RCT a voulu me recruter il y a deux ans. Je n’étais pas insensible à sa démarche mais à l’époque, j’étais encore sous contrat à Bordeaux. J’avais fait de cet engagement avec l’UBB une histoire personnelle. Je ne pouvais pas rompre mon contrat. Je ne pouvais pas faire ça à Laurent (Marti), qui me connaît depuis tout petit.
Scalp- Team modo
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Re: Baptiste Serin
C'est juste pour faire remonter ce titre dans le portail par rapport au titre insupportable concernant ce même joueur !
Etchetera- J'aime l'Union à la folie
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Re: Baptiste Serin
Bien ouej !
le radis- Team modo
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Re: Baptiste Serin
Etchetera a écrit:C'est juste pour faire remonter ce titre dans le portail par rapport au titre insupportable concernant ce même joueur !
+1000
Scalp- Team modo
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Re: Baptiste Serin
Le sujet en question je pense qu'il faut le laisser ... pour accroitre sa décrédibilisation.
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Re: Baptiste Serin
Perso, j'ai trouvé Serin nullissime contre les Fidji. Malheureusement, il n'était pas le seul.
Sa technique de placage est l'un de ses gros points faibles qu'il n'a toujours pas résolu. il est toujours là a attendre le mec plutôt que d'aller le chercher et casser le différentiel dynamique entre joueur lancé et joueur arrêté. bref, c'est son problème.
Je pense que si tout le monde est apte à la CM, il ne sera pas du voyage, Parra, Dupont, Machenaud lui sont supérieurs. Des joueurs comme Couilloud, Bales, Daguin, Paillaugue, Iribaren, voire Retieres ont leur mot à dire mais partent de plus loin. Serin bute très bien mais meme dans ce domaine Parra et Machenaud sont très forts et surs. Dupont est un profil complètement different et à mon avis indispensable. A Brunel de choisir.
Sa technique de placage est l'un de ses gros points faibles qu'il n'a toujours pas résolu. il est toujours là a attendre le mec plutôt que d'aller le chercher et casser le différentiel dynamique entre joueur lancé et joueur arrêté. bref, c'est son problème.
Je pense que si tout le monde est apte à la CM, il ne sera pas du voyage, Parra, Dupont, Machenaud lui sont supérieurs. Des joueurs comme Couilloud, Bales, Daguin, Paillaugue, Iribaren, voire Retieres ont leur mot à dire mais partent de plus loin. Serin bute très bien mais meme dans ce domaine Parra et Machenaud sont très forts et surs. Dupont est un profil complètement different et à mon avis indispensable. A Brunel de choisir.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Baptiste Serin
Il n' y a aucune chance que Serin soit sélectionné pour la CDM sauf hécatombe de blessures comme cet automne. Dans son registre il y a bien évidemment Parra (en tout point supérieur) et Machenaud (ce dernier étant plus physique gros défenseur), le fondamentalement le plus complet B Couilloud qui pèse de manière incroyable dans son équipe, et le plus atypique le Jérôme Gallion contemporain A Dupont indispensable aussi pour créer de l'incertitude.
Retière ne joue plus vraiment en poste 9, et s'il doit être sélectionné ce sera en tant que joker multifonction. Il a une vraie chance de participer tant ses qualités sont indéniables et manquent cruellement à l'EDF; Daguin n'est pas du tout au niveau, Paillaugue a perdu beaucoup de temps et semble décroché dans cette course effrénée, devant il y a un tiercé intéressant Bales, Daubagna et Irribaren. Et Serin ne leurs ait pas supérieur; je dirais plutôt ne leurs ait plus supérieur.
Retière ne joue plus vraiment en poste 9, et s'il doit être sélectionné ce sera en tant que joker multifonction. Il a une vraie chance de participer tant ses qualités sont indéniables et manquent cruellement à l'EDF; Daguin n'est pas du tout au niveau, Paillaugue a perdu beaucoup de temps et semble décroché dans cette course effrénée, devant il y a un tiercé intéressant Bales, Daubagna et Irribaren. Et Serin ne leurs ait pas supérieur; je dirais plutôt ne leurs ait plus supérieur.
le radis- Team modo
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