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Le XV de France (partie 1)
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Re: Le XV de France (partie 1)
Au moins cette fois-ci on ne se fait pas entuber comme l'année dernière, la convocation reflète le classement.... Seuls Serin et Poirot sont convoqués, comme on l'anticipait. Dommage bien évidemment pour les autres joueurs, en particulier Diaby et Ducuing qui font une grande saison, mais tant mieux pour nous.
krahknardz- Team modo
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Re: Le XV de France (partie 1)
L'UBB, compte tenus de ses "modestes" moyens (par rapport aux cadors), a largement fait sa part et a largement contribué depuis 2-3 ans aux XV de France. A d'autres, désormais !
Curieux de voir comment La Rochelle, par exemple, va gérer ces 5 absences de poids. Ils n'ont pas (encore) l'effectif de Clermont, Toulouse ou du Racing, et 5 sélectionnés ca fait déjà pas mal. Bon courage à eux !
Curieux de voir comment La Rochelle, par exemple, va gérer ces 5 absences de poids. Ils n'ont pas (encore) l'effectif de Clermont, Toulouse ou du Racing, et 5 sélectionnés ca fait déjà pas mal. Bon courage à eux !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Re: Le XV de France (partie 1)
a mont avis pour la CM, Belleau Doumeyrou et Huget seront remplacés par Jalibert, Thomas et Raka (Penaud pouvant glisser au centre).
Devant, je suis content de voir Alldritt, un bon joueur. j'aurais preferé voir Jolmes à la place de Lambey aussi. J'espere aussi que Tauleigne pourra dégager Picamôle d'ici là.
Devant, je suis content de voir Alldritt, un bon joueur. j'aurais preferé voir Jolmes à la place de Lambey aussi. J'espere aussi que Tauleigne pourra dégager Picamôle d'ici là.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Le XV de France (partie 1)
tout à fait, on se demande ce que fait lambey là, enfin à ce niveau, il s'est fait bouffer cet été avec les babaas en NZ, par des mecs qui sont remplaçants en super rugby et qui jouent pour leurs provinces... au delà de çà, cela montre notre faiblesse dans la cage, pour moi Jolmes et Marchois mériteraient d'etre essayés. Parce que Gabrillagues et Maestri bof ah oui çà bataille dans les rucks... mais c'est jamais présent dans le jeu courant.grospaquet31 a écrit:a mont avis pour la CM, Belleau Doumeyrou et Huget seront remplacés par Jalibert, Thomas et Raka (Penaud pouvant glisser au centre).
Devant, je suis content de voir Alldritt, un bon joueur. j'aurais preferé voir Jolmes à la place de Lambey aussi. J'espere aussi que Tauleigne pourra dégager Picamôle d'ici là.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
On ouvre aux naturalisés, alors pourquoi se faire chier avec la règle des Jiff, pour faire monter les enchères, faire en sorte que ce sport nécessite de plus en plus d'argent?
Dans ce pays on ne va jamais au fond des choses, on touche à tout et on traite surtout le court terme dans le but de conserver la main.
Depuis le temps qu'EDF merde, c'est pas nouveau il me semble, que la formation des formateurs laisse à désirer, que les joueurs jouent trop pour pratiquer un jeu sans attrait,il est clair que notre sport est dirigé par des gens qui voit avant tout leur intèret et l'équipe actuelle n'a pas inventé la mode.
Dans ce pays on ne va jamais au fond des choses, on touche à tout et on traite surtout le court terme dans le but de conserver la main.
Depuis le temps qu'EDF merde, c'est pas nouveau il me semble, que la formation des formateurs laisse à désirer, que les joueurs jouent trop pour pratiquer un jeu sans attrait,il est clair que notre sport est dirigé par des gens qui voit avant tout leur intèret et l'équipe actuelle n'a pas inventé la mode.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
Plus d’étrangers enEDF qu’il disait !
Ils ont leur passeports tout va bien..
Envoyé depuis l'appli Topic'it
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willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
willoush a écrit:Plus d’étrangers enEDF qu’il disait !
Ils ont leur passeports tout va bien..
C'est de la même clique que Boudjellal qui annonçait il y a 1 an vouloir gagner le Brennus avec une groupe de 23 joueurs JIFF Avant de recruter Etzebeth, Millner-Skudder...etc. Boudjellal, Laporte, Simon, Moscato, Chabal, Goze, Altrad...le même gang et la même mentalité pourrie, qui se résumé à un mot : ARGENT ! Toujours plus d'argent ! Plus de contrats, de pubs, de sponsoring, de partenariats, de bling-bling, de clinquant, de banquets...et surtout de vent !
On aura peut-être une 2ème ligne 100% sudaf... Qu'on ne me fasse pas croire qu'on a pas en France au moins 3 deuxième lignes de très haut niveau ! Je ne peux pas y croire !
Je rejoins Léo : nous sommes incapables de fixer un cap, de nous y tenir et de l'explorer à fond. Toujours des mesures à la petite semaine, à la sauvette, à l'emporte-pièce... Des grandes déclarations, des beaux discours, de la démagogie en veux tu en voilà, mais derrière rien. Les dirigeants du rugby français, à l'image de nos parlementaires, forment une élite déconnectée du terrain et de la réalité, c'est pitoyable
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Switch- Centre de presse
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Age : 34
Re: Le XV de France (partie 1)
Je crois que vous mélangez tout.
Laporte n’a pas demandé à Raka ou willemse de devenir francais, pas plus qu’à Benazzi, Betsen..à leur époque.
La naturalisation est une démarche personnelle. Car il s’agit de naturalisation, pas juste un passeport. Ils sont français comme vous et moi. Et si je cherche bien dans mon arbre généalogique je suis sûr de trouver des origines « d’ailleurs ». Et bien Raka sera par exemple le premier. Sa fille née sur le sol français pourra dire qu’elle a des origines fidjiennes de par son père.
Donc ils sont français comme nous et ont donc des droits et des devoirs. Devons nous les discriminer de part leurs origines? N’est ce pas puni par la loi?
J’arrive pas à capter ce débat
Laporte n’a pas demandé à Raka ou willemse de devenir francais, pas plus qu’à Benazzi, Betsen..à leur époque.
La naturalisation est une démarche personnelle. Car il s’agit de naturalisation, pas juste un passeport. Ils sont français comme vous et moi. Et si je cherche bien dans mon arbre généalogique je suis sûr de trouver des origines « d’ailleurs ». Et bien Raka sera par exemple le premier. Sa fille née sur le sol français pourra dire qu’elle a des origines fidjiennes de par son père.
Donc ils sont français comme nous et ont donc des droits et des devoirs. Devons nous les discriminer de part leurs origines? N’est ce pas puni par la loi?
J’arrive pas à capter ce débat
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Le XV de France (partie 1)
d'accord avec toi grospack, pour moi ils sont français, veulent jouer pour la france, pour certains ont refuser de jouer pour leur pays d'origine. Et puis de tout temps meme quand on était fier de notre french flair, on a eu des naturalisé français.
marchal- Centre de presse
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Re: Le XV de France (partie 1)
D'accord avec vous, ils sont Français, la France ça a toujours été un carrefour, un creuset, bienvenue à eux !
Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Le XV de France (partie 1)
grospaquet31 a écrit:Je crois que vous mélangez tout.
Laporte n’a pas demandé à Raka ou willemse de devenir francais, pas plus qu’à Benazzi, Betsen..à leur époque.
La naturalisation est une démarche personnelle. Car il s’agit de naturalisation, pas juste un passeport. Ils sont français comme vous et moi. Et si je cherche bien dans mon arbre généalogique je suis sûr de trouver des origines « d’ailleurs ». Et bien Raka sera par exemple le premier. Sa fille née sur le sol français pourra dire qu’elle a des origines fidjiennes de par son père.
Donc ils sont français comme nous et ont donc des droits et des devoirs. Devons nous les discriminer de part leurs origines? N’est ce pas puni par la loi?
J’arrive pas à capter ce débat
T'es le perdreau de l'année grospaquet ?
Je sais pas trop de quoi tu parles, mais j'insiste sur ce point je te parle de rugby et de l'équipe de France qu'on soit bien d'accord. Et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit !
Evidemment qu'ils sont Francais comme toi et moi, néanmoins le serait il si il n'y avait pas de coupe du monde cette année, si on avait de la qualaité en quantité aux postes de 2eme ligne et aux ailes, si les résultats de l'équipe de France n'était pas si catastrophique ?
Ce qui me rend fou c'est qu'a travers ca, on accepte l'echec de notre rugby. Comme si on baissait les épaules, on se renie.
Et pire encore rien ne bouge, le TOP14 et son calendrier, la formation, la regle des jiff (qui est et sera encore plus détournée) etc...
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
willoush a écrit:grospaquet31 a écrit:Je crois que vous mélangez tout.
Laporte n’a pas demandé à Raka ou willemse de devenir francais, pas plus qu’à Benazzi, Betsen..à leur époque.
La naturalisation est une démarche personnelle. Car il s’agit de naturalisation, pas juste un passeport. Ils sont français comme vous et moi. Et si je cherche bien dans mon arbre généalogique je suis sûr de trouver des origines « d’ailleurs ». Et bien Raka sera par exemple le premier. Sa fille née sur le sol français pourra dire qu’elle a des origines fidjiennes de par son père.
Donc ils sont français comme nous et ont donc des droits et des devoirs. Devons nous les discriminer de part leurs origines? N’est ce pas puni par la loi?
J’arrive pas à capter ce débat
T'es le perdreau de l'année grospaquet ?
Je sais pas trop de quoi tu parles, mais j'insiste sur ce point je te parle de rugby et de l'équipe de France qu'on soit bien d'accord. Et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit !
Evidemment qu'ils sont Francais comme toi et moi, néanmoins le serait il si il n'y avait pas de coupe du monde cette année, si on avait de la qualaité en quantité aux postes de 2eme ligne et aux ailes, si les résultats de l'équipe de France n'était pas si catastrophique ?
Ce qui me rend fou c'est qu'a travers ca, on accepte l'echec de notre rugby. Comme si on baissait les épaules, on se renie.
Et pire encore rien ne bouge, le TOP14 et son calendrier, la formation, la regle des jiff (qui est et sera encore plus détournée) etc...
si tu ne sais pas de quoi je parle alors ne me réponds pas, ça t’evitera D’ecrire Des âneries.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Le XV de France (partie 1)
Ouais enfin tu déplace le débat qui a la base est purement sportif. On ne parle pas d'ici d'immigration, d'assimilation ou de naturalisation au sens polémique. On parle de sport. Pas la peine de vouloir lancer un faux débat en faisant des raccourcis
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Switch- Centre de presse
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Age : 34
Re: Le XV de France (partie 1)
Les appelés EDF Toulousain ont pris la leçon, un peu court nos petits génies pour atteindre le niveau international, et oui le Top14 ça va mais là même à une équipe amputée de quelques très bons éléments en face c'est pas du tout la même calibre.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
Switch a écrit:Ouais enfin tu déplace le débat qui a la base est purement sportif. On ne parle pas d'ici d'immigration, d'assimilation ou de naturalisation au sens polémique. On parle de sport. Pas la peine de vouloir lancer un faux débat en faisant des raccourcis
Non tu ne parles pas de sport, car Si c’etait Le cas tu ne parlerais pas de la sélection de willemse ou la probable de Raka ou d’un attelage 100% sud af.
C’est quoi le débat? Est ce qu’on peut sélectionner des français d’origine étrangère en EDF? Faut il un pedigree 100% souche française et sortir son arbre généalogique pour le prouver et jouer en EDF?
Comme si c’est la philosophie de la fédération etait de naturaliser tout ce qui est intéressant de naturaliser.
C’est pas elle qui demande aux joueurs concernés de se faire naturaliser.
Il y a plus de 80000 naturalisation en France par an, Raka et willemse en font partie comme il y en a dans plein d’autres sports ou d’autres domaines mais c’est leur décision, c’est leur démarche personnelle. Si vous ne comprenez pas ça, je ne peux rien pour vous.
C’est ensuite au sélectionneur d’estimer s’ils méritent de les sélectionner ou pas, sur des critères purement sportifs.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Le XV de France (partie 1)
Tu veux nous faire dire quoi ? Nous faire passer pour quoi ? Tu cherches à lancer une polémique ? A lancer un débat politique ? Bon allez, si tu n'es pas là pour parler rugby, tu n'es pas au bon endroit. Je ne vais pas perdre de temps avec toi, ca ne m'intéresse pas. Alors salut !
Pour parler du XV de France, donc, un sujet sportif sur un forum sportif, je suis presque content de la défaite toulousaine, car j'espère que ca remettra tout le monde sur terre. Toulouse a été vu trop beau, de la même manière que le Top14 et le XV de France sont vus trop beaux. Suffit de voir le lobby pro-Ntamack ou Dupont pour s'en rendre compte. Les deux se sont fait bouffer, en Irlande, notamment par un autre jeune, R. Byrne, qui habituellement n'est qu'une doublure. Suffit que des joueurs français sortent quelques bons matchs pour qu'on les montent au pinacle comme si c'était le sauveur du rugby français (comme Serin l'a été avant eux). Il faut arrêter !
Suffit de se dire que la meilleure équipe française actuelle (avec Clermont) prend une branlée chez un cador européen qui pourtant jouait sans 4 cadres (Sexton, Toner, Lowes et Henshaw), sans son chef d'orchestre. C'est révélateur du niveau actuel du rugby français et du Top14
On va nous parler de Montpellier et faire mousser le rugby français parce qu'un club millionnaire avec un effectif XXL bat le dernier du championnat anglais ?! Franchement, soyons sérieux... Avec son budget et son effectif, Montpellier devrait rouler sur tout le monde.
Il va vraiment falloir qu'on prenne une branlée au VI Nations puis à la CdM pour que les gens réagissent, je crois...
Pour parler du XV de France, donc, un sujet sportif sur un forum sportif, je suis presque content de la défaite toulousaine, car j'espère que ca remettra tout le monde sur terre. Toulouse a été vu trop beau, de la même manière que le Top14 et le XV de France sont vus trop beaux. Suffit de voir le lobby pro-Ntamack ou Dupont pour s'en rendre compte. Les deux se sont fait bouffer, en Irlande, notamment par un autre jeune, R. Byrne, qui habituellement n'est qu'une doublure. Suffit que des joueurs français sortent quelques bons matchs pour qu'on les montent au pinacle comme si c'était le sauveur du rugby français (comme Serin l'a été avant eux). Il faut arrêter !
Suffit de se dire que la meilleure équipe française actuelle (avec Clermont) prend une branlée chez un cador européen qui pourtant jouait sans 4 cadres (Sexton, Toner, Lowes et Henshaw), sans son chef d'orchestre. C'est révélateur du niveau actuel du rugby français et du Top14
On va nous parler de Montpellier et faire mousser le rugby français parce qu'un club millionnaire avec un effectif XXL bat le dernier du championnat anglais ?! Franchement, soyons sérieux... Avec son budget et son effectif, Montpellier devrait rouler sur tout le monde.
Il va vraiment falloir qu'on prenne une branlée au VI Nations puis à la CdM pour que les gens réagissent, je crois...
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Le XV de France (partie 1)
Oh, du calme les gars. Je ne considère pas que les propos de grospack étaient hors-sujet, et il n'a accusé personne de quoi que ce soit. Tant vos propos que les siens abordent un sujet très délicat, qui mérite réflexion, et je vous remercie de ne pas avoir dérapé dans vos propos, au moins jusqu'à présent. Les sélections de joueurs fraîchement naturalisés exacerbent toujours la tension, mais tant les opinions en faveur que celle contre, hors de toute teinte politique, ont leur place sur ce forum.
Et je le dis en tant que français d'origine étrangère, fils d'un immigré ayant fui une dictature fasciste, donc particulièrement intolérant vis-à-vis de toute forme d’extrémisme politique.
Et je le dis en tant que français d'origine étrangère, fils d'un immigré ayant fui une dictature fasciste, donc particulièrement intolérant vis-à-vis de toute forme d’extrémisme politique.
krahknardz- Team modo
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Localisation : Bègles
Date d'inscription : 06/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Le XV de France (partie 1)
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bernard-laporte-a-propos-de-jacques-brunel-nous-irons-ensemble-a-la-coupe-du-monde-au-japon/985089
Bernard Laporte à propos de Jacques Brunel : « Nous irons ensemble » à la Coupe du monde au Japon
Invité sur Europe 1 dimanche soir, le président de la FFR Bernard Laporte a assuré que le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel, resterait en poste pour la Coupe du monde au Japon (20 septembre - 2 novembre 2019).
Invité de l'émission « Face aux auditeurs » dimanche soir sur Europe 1, le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte a assuré que le sélectionneur Jacques Brunel ne serait pas remplacé avant la Coupe du monde, du 20 septembre au 2 novembre prochains au Japon.
« Ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau (de sélectionneur) »
« On est à huit mois de la Coupe du monde, l'organisation est faite par le staff, tout est programmé et nous irons ensemble », a-t-il dit. « On a changé de sélectionneur il y a un peu plus d'un an (Brunel à la place de Guy Novès) parce qu'on sentait que ça ne se passait pas très bien, a-t-il ajouté. On ne peut pas dire que ça se passe mieux aujourd'hui. Mais [...] ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau [...] Il faut relever la tête et bien finir le Tournoi. »
La défaite à domicile contre le pays de Galles (19-24) vendredi a très mal lancé les Bleus dans le Tournoi. « Quand on perd le premier match à la maison, c'est difficile de parler de victoire (dans le Tournoi), même si mathématiquement tout est possible, a reconnu l'ancien secrétaire d'État aux Sports. Mais il y a surtout en ligne de mire une Coupe du monde qu'il va falloir bien négocier. »
« La Coupe du monde ? On n'est pas favoris, mais notre équipe en a le potentiel »
Quelles ambitions peuvent avoir les Français au Japon ? « Je ne parierais pas ma maison en disant que c'est sûr qu'on va être champions du monde », a glissé Bernard Laporte, avouant que les Bleus « mathématiquement peu de chances », mais qu'il y a « une possibilité, parce qu'une Coupe du monde, ça va très, très vite. »
Avant de préciser sa pensée : « Rappelez-vous en 2011, la Nouvelle-Zélande perd ses trois demis d'ouverture, elle joue avec le quatrième, ce n'est plus la même équipe. La France en 2011, elle peut être championne du monde alors qu'elle a failli ne pas sortir des poules [...] Alors oui, on n'est pas favoris, c'est une certitude. Mais notre équipe en a le potentiel et, avec un peu de chance, tout est possible. Je crois que les dernières Coupes du monde permettent de le dire. »
Bernie en plein déni
Bernard Laporte à propos de Jacques Brunel : « Nous irons ensemble » à la Coupe du monde au Japon
Invité sur Europe 1 dimanche soir, le président de la FFR Bernard Laporte a assuré que le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel, resterait en poste pour la Coupe du monde au Japon (20 septembre - 2 novembre 2019).
Invité de l'émission « Face aux auditeurs » dimanche soir sur Europe 1, le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte a assuré que le sélectionneur Jacques Brunel ne serait pas remplacé avant la Coupe du monde, du 20 septembre au 2 novembre prochains au Japon.
« Ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau (de sélectionneur) »
« On est à huit mois de la Coupe du monde, l'organisation est faite par le staff, tout est programmé et nous irons ensemble », a-t-il dit. « On a changé de sélectionneur il y a un peu plus d'un an (Brunel à la place de Guy Novès) parce qu'on sentait que ça ne se passait pas très bien, a-t-il ajouté. On ne peut pas dire que ça se passe mieux aujourd'hui. Mais [...] ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau [...] Il faut relever la tête et bien finir le Tournoi. »
La défaite à domicile contre le pays de Galles (19-24) vendredi a très mal lancé les Bleus dans le Tournoi. « Quand on perd le premier match à la maison, c'est difficile de parler de victoire (dans le Tournoi), même si mathématiquement tout est possible, a reconnu l'ancien secrétaire d'État aux Sports. Mais il y a surtout en ligne de mire une Coupe du monde qu'il va falloir bien négocier. »
« La Coupe du monde ? On n'est pas favoris, mais notre équipe en a le potentiel »
Quelles ambitions peuvent avoir les Français au Japon ? « Je ne parierais pas ma maison en disant que c'est sûr qu'on va être champions du monde », a glissé Bernard Laporte, avouant que les Bleus « mathématiquement peu de chances », mais qu'il y a « une possibilité, parce qu'une Coupe du monde, ça va très, très vite. »
Avant de préciser sa pensée : « Rappelez-vous en 2011, la Nouvelle-Zélande perd ses trois demis d'ouverture, elle joue avec le quatrième, ce n'est plus la même équipe. La France en 2011, elle peut être championne du monde alors qu'elle a failli ne pas sortir des poules [...] Alors oui, on n'est pas favoris, c'est une certitude. Mais notre équipe en a le potentiel et, avec un peu de chance, tout est possible. Je crois que les dernières Coupes du monde permettent de le dire. »
Bernie en plein déni
Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Le XV de France (partie 1)
En même temps, de par son poste et la culture politiquement correcte du rugby français, peut-il dire autre chose ?
Je n'imagine pas, hélas, le président de la Fédé dire "on sait qu'on ne passera pas les poules avec ce niveau" ou "vu nos performances, c'est mal parti pour la CdM"...
Après je suis d'accord qu'il pourrait nous faire grâce de l'éternel "on a du potentiel". Ça me rappelle Ibanez et ses " on a quand même vu de belles choses" ou "ce soir je retiens quand même du positif".
De toutes façons le dénis est l'une des caractéristiques majeures du rugby français et de ses instances. #meilleurchampionnatdumonde
Je n'imagine pas, hélas, le président de la Fédé dire "on sait qu'on ne passera pas les poules avec ce niveau" ou "vu nos performances, c'est mal parti pour la CdM"...
Après je suis d'accord qu'il pourrait nous faire grâce de l'éternel "on a du potentiel". Ça me rappelle Ibanez et ses " on a quand même vu de belles choses" ou "ce soir je retiens quand même du positif".
De toutes façons le dénis est l'une des caractéristiques majeures du rugby français et de ses instances. #meilleurchampionnatdumonde
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Re: Le XV de France (partie 1)
Rugbyrama : Magne : "On ne gagnera rien avec cette génération" - https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-olivier-magne-on-ne-gagnera-rien-avec-cette-generation_sto7128552/story.shtml
Je ne suis pas fan des anciens qui donnent des leçons, car le rugby qu'ils ont connu a beaucoup changé.
Mais là je souscris totalement à ce que dit Magne.
On a pas d'ambition, on se "rassure" avec des schémas de jeu sans aucune place pour l'intuition ou de sens du jeu, on s'entête avec des mecs qui forment une génération loose, on est pas cohérents (pack très lourd/lignes arrières légères, quelle idée ?!), on est dans le dénis perpétuel, on se croit toujours au dessus des autres, on vit dans le passé...etc.
Espérons que la catastrophe qui semble parfois s'annoncer au mondial soit le coup de pied au c** et l'étincelle qui fasse bouger les choses !
Je ne suis pas fan des anciens qui donnent des leçons, car le rugby qu'ils ont connu a beaucoup changé.
Mais là je souscris totalement à ce que dit Magne.
On a pas d'ambition, on se "rassure" avec des schémas de jeu sans aucune place pour l'intuition ou de sens du jeu, on s'entête avec des mecs qui forment une génération loose, on est pas cohérents (pack très lourd/lignes arrières légères, quelle idée ?!), on est dans le dénis perpétuel, on se croit toujours au dessus des autres, on vit dans le passé...etc.
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Re: Le XV de France (partie 1)
Switch a écrit:Rugbyrama : Magne : "On ne gagnera rien avec cette génération" - https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-olivier-magne-on-ne-gagnera-rien-avec-cette-generation_sto7128552/story.shtml
Je ne suis pas fan des anciens qui donnent des leçons, car le rugby qu'ils ont connu a beaucoup changé.
Mais là je souscris totalement à ce que dit Magne.
On a pas d'ambition, on se "rassure" avec des schémas de jeu sans aucune place pour l'intuition ou de sens du jeu, on s'entête avec des mecs qui forment une génération loose, on est pas cohérents (pack très lourd/lignes arrières légères, quelle idée ?!), on est dans le dénis perpétuel, on se croit toujours au dessus des autres, on vit dans le passé...etc.
Espérons que la catastrophe qui semble parfois s'annoncer au mondial soit le coup de pied au c** et l'étincelle qui fasse bouger les choses !
Moi je suis très respectueux des anciennes gloires et anciens joueurs, je suis pour qu'ils gravitent autour des clubs pour faire le lien entre les jeunes générations et les joueurs actuels mais arrêtons de faire de ses joueurs des spécialistes de ceci ou de cela. Ils peuvent beaucoup apporter dans la formation des jeunes générations mais cela doit s'arrêter là.
Un grand joueur n'est pas forcement un bon entraineur. N'est pas Manager ou entraineur qui veut !!!
Certains ont oublié bien vite ce qu'ils étaient en tant que joueurs... Il faut savoir tourner la page et passer à autre chose.
Ils sont partout et à tous les postes dans les clubs, les comités et/ou à la Fédé... Ils continuent à s'inscrire dans un rugby et des schémas de jeu qui sont dépassés, obsolètes voire d'un autre temps. Les recettes d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui, encore moins celles de demain.
Il y a des diplômes à passer et il faut beaucoup d'expérience pour pouvoir s'installer à ses postes.
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Le XV de France (partie 1)
Oui malheureusement ce pays est devenu plein de spécialistes qui donnent des leçons et qui ne font pas beaucoup avancer le smilblic.
Ils prêchent pour leur paroisse.
De temps en temps on voit des anciens qui s'investissent,voir Poitrenaud et Bouilhou accompagner les Espoirs du stade,c'est bien, en voila deux qui prennent le problème par le bon bout, recevoir et donner.Respect.
Ils prêchent pour leur paroisse.
De temps en temps on voit des anciens qui s'investissent,voir Poitrenaud et Bouilhou accompagner les Espoirs du stade,c'est bien, en voila deux qui prennent le problème par le bon bout, recevoir et donner.Respect.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 1)
Très bon ITW de Magne je trouve, certes c'est sans doute maladroit la façon dont ils dégomment les joueurs actuels (bien qu'il précise quand même que la principale responsabilité incombe au système et à la formation – et il est nuancé quand même, comme au sujet de Basta par exemple), encore que ça fera peut-être réagir…
Mais il est juste sur le fond, la nécessité de ne pas se couper du monde (de la «vraie vie» comme il dit, le monde est une ressource, pas une «menace»), la notion de «jeu» (p… c'est un jeu !), de responsabilisation et de prise d'initiative (cela d'ailleurs très lié à notre société où l'on invite clairement à ne pas prendre d'initiatives – ou seulement dans ce qui est programmé, modélisé –, à de rien remettre en question), encore une fois ne pas opposer physique et technique – sans une bonne VMA pas de bonne vision du jeu en 2eMT, sans des dispositions athlétiques complètes des aptitudes techniques limitées, etc. Le rugby est un sport complexe qui doit intégrer une multitudes de paramètres et il est délicat de demander à des jeunes de tout maîtriser d'où la grande responsabilité de la formation (et du contexte général).
Mais il est juste sur le fond, la nécessité de ne pas se couper du monde (de la «vraie vie» comme il dit, le monde est une ressource, pas une «menace»), la notion de «jeu» (p… c'est un jeu !), de responsabilisation et de prise d'initiative (cela d'ailleurs très lié à notre société où l'on invite clairement à ne pas prendre d'initiatives – ou seulement dans ce qui est programmé, modélisé –, à de rien remettre en question), encore une fois ne pas opposer physique et technique – sans une bonne VMA pas de bonne vision du jeu en 2eMT, sans des dispositions athlétiques complètes des aptitudes techniques limitées, etc. Le rugby est un sport complexe qui doit intégrer une multitudes de paramètres et il est délicat de demander à des jeunes de tout maîtriser d'où la grande responsabilité de la formation (et du contexte général).
biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Le XV de France (partie 1)
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pourquoi-le-quinze-de-france-ne-sait-plus-gagner/985395
Pourquoi le quinze de France ne sait plus gagner
Ses derniers résultats l'attestent : l'équipe de France ne sait plus gagner. Même largement devant à la pause face aux Gallois, elle a fini par se saborder. Un problème d'ordre mental, en grande partie.
Pour la plupart des joueurs, le mal de l'équipe de France n'est pas mental. Comme si le fait de reconnaître une grosse gamberge ou un tremblement de guiboles à l'idée de perdre un nouveau match imperdable risquait de les ranger pour un bail dans la catégorie des joueurs trop fragiles pour le niveau international. Alors, ils parlent de malédiction, de malchance, de «maffre», de coups du sort contraires. «On n'est pas loin, observe notamment l'ailier Yoann Huget. Si on ne leur donne pas 14 points, les Gallois n'existent pas. On n'est pas inquiets parce que l'état d'esprit a été remarquable. Le groupe est beaucoup moins meurtri que face aux Fidji (défaite 14-21, en novembre), où l'on ne s'était pas donné les moyens de gagner.»
Pourtant, le Toulousain le reconnaît lui-même : «On fait des erreurs qu'on ne commet pas en club.» C'est bien que quelque chose ne tourne pas rond en sélection, que les conditions n'y sont peut-être pas réunies pour libérer les joueurs de la névrose ambiante. «Il est peut-être vrai que, mentalement, l'accumulation de ces erreurs fragilise le groupe, mais, en même temps, sur la fin du match, on est encore capables de revenir, de créer des situations», analyse le sélectionneur Jacques Brunel, refusant lui aussi de diagnostiquer clairement un mal psychologique.
Les chiffres disent pourtant tout le contraire. Le quinze de France de l'ère Brunel a perdu cinq matches sur douze alors qu'il menait à la mi-temps, comme face au pays de Galles vendredi dernier (16-0 à la pause). Ou comme face à l'Afrique du Sud en novembre dernier (23-9 à la 42e, 26-29 à la fin du match). À chaque fois ou presque, un même scénario : l'équipe se trompe dans la gestion de la partie, enchaîne erreurs techniques et mauvais choix, se recroqueville dans un rugby simpliste et ne parvient pas à reprendre le contrôle d'elle-même et de la situation. Comme si, à force de perdre, elle ne savait plus que... perdre.
Les spécialistes du comportement appellent ça l'impuissance acquise. Un phénomène révélé par le psychologue américain Martin Seligman, qui intervient quand un individu est sujet à un stimulus perçu comme négatif auquel il ne peut plus échapper. En gros, le type s'habitue tant aux situations défavorables rencontrées qu'il finit par ne plus essayer d'en sortir. «Au fil du match, il y a toujours cette peur de gagner qui ressurgit, ces vieux démons qui reviennent», admet d'ailleurs le demi de mêlée bordelais Baptiste Serin. «C'est une équipe qui est en manque de confiance, a également reconnu le président de la FFR, Bernard Laporte, sur Europe 1. Qui se dit : ''Mais on ne s'en sortira pas, ça y est, ça recommence.'' Ça ne peut être que dans la tête. Parce qu'un joueur, ça ne devient pas mauvais en une mi-temps.»
«Certaines nations travaillent dans ce type d'accompagnement (mental) depuis longtemps. Mais la FFR ne dispose pas des structures et ne peut pas assumer de le faire collectivement» - Jacques Brunel, sélectionneur
Forcément, une telle différence de niveau entre la première et la deuxième période des Bleus interpelle. Quelle est donc la teneur des discours du staff à la pause ? Ceux des leaders ? Ont-ils un effet inhibant ? Ou trop euphorisant ? Vendredi soir, dans la zone mixte du Stade de France, tous les joueurs croisés ont confié que Jacques Brunel et ses adjoints les avaient incités à la pause à reproduire en seconde période le même rugby que celui développé en première, bref de ne rien changer.
«À la mi-temps, on s'est dit qu'il fallait rester dans ce plan de jeu qui consistait à aller jouer chez eux pour y mettre un peu de folie, témoigne Serin. Malheureusement, on a déjoué, les Gallois sont revenus dans notre camp et on a commencé à baisser la tête. On fait notamment deux ou trois fois le choix de jouer dans notre camp alors qu'il aurait mieux valu inverser la pression. Franchement, quand tu mènes 16-0, il ne faut pas s'emmerder, il faut foutre des grands shoots devant. Le plus gros du travail était fait. C'était à eux de se découvrir et à faire le jeu. Ces deux ou trois erreurs tactiques nous fragilisent à ce moment-là.»
Un moment, de la 40e à la 58e, où tous les leaders, du capitaine Guirado à Picamoles, en passant par Parra ou Fofana, étaient encore sur le terrain. Ils sont restés impuissants face au retour des Gallois, comme si eux aussi étaient trop affectés par le cumul de défaites et de scénarios catastrophes, pour garder la tête froide dans ces instants où tout peut basculer d'un côté comme de l'autre. «On prend l'eau sur des essais à la con en début de seconde période quand nos joueurs expérimentés sont là, rappelle l'ancien demi de mêlée international Guy Accoceberry. J'ai l'impression que chacun ne tient pas le rôle qu'il devrait tenir.»
Même s'il peine à le reconnaître publiquement, le staff tricolore a identifié cette faiblesse mentale, plus très loin de devenir pathologique. Jusqu'à aujourd'hui, il a essayé de redonner confiance aux joueurs en les confirmant d'un match à l'autre, comme à l'automne dernier quand les quinze mêmes avaient enchaîné face aux Fidji après l'Argentine, avec le pitoyable résultat que l'on sait. D'autres solutions existent, comme faire appel à un préparateur mental pour aider les joueurs à évacuer les doutes qui les rongent. La plupart des sélections étrangères travaillent avec ce type d'intervenants. Beaucoup de sélectionnés français (Poirot, Serin, Vahaamahina, etc.) se font aussi accompagner à titre individuel. Mais en équipe de France, rien, le sujet reste ignoré, presque tabou.
«Ce rejet d'accompagnement trouve sa source dans la méconnaissance et la peur» - Éric Blondeau, préparateur mental
«On a déjà utilisé ce procédé par le passé (notamment Marc Lièvremont et Philippe Saint-André), expliquait Jacques Brunel après la défaite face aux Springboks en novembre. Mais j'y crois surtout à titre individuel et sur un temps long. Pas collectivement. Certaines nations ont cette tradition et travaillent dans ce type d'accompagnement depuis longtemps. Mais la FFR ne dispose pas des structures et ne peut pas assumer de le faire collectivement, compte tenu de la non-continuité de l'action auprès des joueurs et de l'espacement entre les rassemblements.»
Pour le préparateur mental Éric Blondeau, qui a accompagné dans ce rôle l'entraîneur néo-Zélandais Vern Cotter à Clermont et avec la sélection écossaise (2014-2017), cette argumentation ne tient pas. «Parce que ça ne demande pas une présence permanente, juste quelques heures d'intervention très ciblées (notamment auprès des entraîneurs et des leaders)», nous disait-il cet automne. Avant d'ajouter : «Ce rejet d'accompagnement trouve sa source dans la méconnaissance et la peur. Peur de ne pas comprendre, peur que l'intervenant s'immisce, qu'il prenne le pouvoir, qu'il mette le merdier, peur de ne pas pouvoir reprendre la main, de ne pas savoir quand ça s'arrête.» Et pendant ce temps, les défaites s'accumulent...
Pourquoi le quinze de France ne sait plus gagner
Ses derniers résultats l'attestent : l'équipe de France ne sait plus gagner. Même largement devant à la pause face aux Gallois, elle a fini par se saborder. Un problème d'ordre mental, en grande partie.
Pour la plupart des joueurs, le mal de l'équipe de France n'est pas mental. Comme si le fait de reconnaître une grosse gamberge ou un tremblement de guiboles à l'idée de perdre un nouveau match imperdable risquait de les ranger pour un bail dans la catégorie des joueurs trop fragiles pour le niveau international. Alors, ils parlent de malédiction, de malchance, de «maffre», de coups du sort contraires. «On n'est pas loin, observe notamment l'ailier Yoann Huget. Si on ne leur donne pas 14 points, les Gallois n'existent pas. On n'est pas inquiets parce que l'état d'esprit a été remarquable. Le groupe est beaucoup moins meurtri que face aux Fidji (défaite 14-21, en novembre), où l'on ne s'était pas donné les moyens de gagner.»
Pourtant, le Toulousain le reconnaît lui-même : «On fait des erreurs qu'on ne commet pas en club.» C'est bien que quelque chose ne tourne pas rond en sélection, que les conditions n'y sont peut-être pas réunies pour libérer les joueurs de la névrose ambiante. «Il est peut-être vrai que, mentalement, l'accumulation de ces erreurs fragilise le groupe, mais, en même temps, sur la fin du match, on est encore capables de revenir, de créer des situations», analyse le sélectionneur Jacques Brunel, refusant lui aussi de diagnostiquer clairement un mal psychologique.
Les chiffres disent pourtant tout le contraire. Le quinze de France de l'ère Brunel a perdu cinq matches sur douze alors qu'il menait à la mi-temps, comme face au pays de Galles vendredi dernier (16-0 à la pause). Ou comme face à l'Afrique du Sud en novembre dernier (23-9 à la 42e, 26-29 à la fin du match). À chaque fois ou presque, un même scénario : l'équipe se trompe dans la gestion de la partie, enchaîne erreurs techniques et mauvais choix, se recroqueville dans un rugby simpliste et ne parvient pas à reprendre le contrôle d'elle-même et de la situation. Comme si, à force de perdre, elle ne savait plus que... perdre.
Les spécialistes du comportement appellent ça l'impuissance acquise. Un phénomène révélé par le psychologue américain Martin Seligman, qui intervient quand un individu est sujet à un stimulus perçu comme négatif auquel il ne peut plus échapper. En gros, le type s'habitue tant aux situations défavorables rencontrées qu'il finit par ne plus essayer d'en sortir. «Au fil du match, il y a toujours cette peur de gagner qui ressurgit, ces vieux démons qui reviennent», admet d'ailleurs le demi de mêlée bordelais Baptiste Serin. «C'est une équipe qui est en manque de confiance, a également reconnu le président de la FFR, Bernard Laporte, sur Europe 1. Qui se dit : ''Mais on ne s'en sortira pas, ça y est, ça recommence.'' Ça ne peut être que dans la tête. Parce qu'un joueur, ça ne devient pas mauvais en une mi-temps.»
«Certaines nations travaillent dans ce type d'accompagnement (mental) depuis longtemps. Mais la FFR ne dispose pas des structures et ne peut pas assumer de le faire collectivement» - Jacques Brunel, sélectionneur
Forcément, une telle différence de niveau entre la première et la deuxième période des Bleus interpelle. Quelle est donc la teneur des discours du staff à la pause ? Ceux des leaders ? Ont-ils un effet inhibant ? Ou trop euphorisant ? Vendredi soir, dans la zone mixte du Stade de France, tous les joueurs croisés ont confié que Jacques Brunel et ses adjoints les avaient incités à la pause à reproduire en seconde période le même rugby que celui développé en première, bref de ne rien changer.
«À la mi-temps, on s'est dit qu'il fallait rester dans ce plan de jeu qui consistait à aller jouer chez eux pour y mettre un peu de folie, témoigne Serin. Malheureusement, on a déjoué, les Gallois sont revenus dans notre camp et on a commencé à baisser la tête. On fait notamment deux ou trois fois le choix de jouer dans notre camp alors qu'il aurait mieux valu inverser la pression. Franchement, quand tu mènes 16-0, il ne faut pas s'emmerder, il faut foutre des grands shoots devant. Le plus gros du travail était fait. C'était à eux de se découvrir et à faire le jeu. Ces deux ou trois erreurs tactiques nous fragilisent à ce moment-là.»
Un moment, de la 40e à la 58e, où tous les leaders, du capitaine Guirado à Picamoles, en passant par Parra ou Fofana, étaient encore sur le terrain. Ils sont restés impuissants face au retour des Gallois, comme si eux aussi étaient trop affectés par le cumul de défaites et de scénarios catastrophes, pour garder la tête froide dans ces instants où tout peut basculer d'un côté comme de l'autre. «On prend l'eau sur des essais à la con en début de seconde période quand nos joueurs expérimentés sont là, rappelle l'ancien demi de mêlée international Guy Accoceberry. J'ai l'impression que chacun ne tient pas le rôle qu'il devrait tenir.»
Même s'il peine à le reconnaître publiquement, le staff tricolore a identifié cette faiblesse mentale, plus très loin de devenir pathologique. Jusqu'à aujourd'hui, il a essayé de redonner confiance aux joueurs en les confirmant d'un match à l'autre, comme à l'automne dernier quand les quinze mêmes avaient enchaîné face aux Fidji après l'Argentine, avec le pitoyable résultat que l'on sait. D'autres solutions existent, comme faire appel à un préparateur mental pour aider les joueurs à évacuer les doutes qui les rongent. La plupart des sélections étrangères travaillent avec ce type d'intervenants. Beaucoup de sélectionnés français (Poirot, Serin, Vahaamahina, etc.) se font aussi accompagner à titre individuel. Mais en équipe de France, rien, le sujet reste ignoré, presque tabou.
«Ce rejet d'accompagnement trouve sa source dans la méconnaissance et la peur» - Éric Blondeau, préparateur mental
«On a déjà utilisé ce procédé par le passé (notamment Marc Lièvremont et Philippe Saint-André), expliquait Jacques Brunel après la défaite face aux Springboks en novembre. Mais j'y crois surtout à titre individuel et sur un temps long. Pas collectivement. Certaines nations ont cette tradition et travaillent dans ce type d'accompagnement depuis longtemps. Mais la FFR ne dispose pas des structures et ne peut pas assumer de le faire collectivement, compte tenu de la non-continuité de l'action auprès des joueurs et de l'espacement entre les rassemblements.»
Pour le préparateur mental Éric Blondeau, qui a accompagné dans ce rôle l'entraîneur néo-Zélandais Vern Cotter à Clermont et avec la sélection écossaise (2014-2017), cette argumentation ne tient pas. «Parce que ça ne demande pas une présence permanente, juste quelques heures d'intervention très ciblées (notamment auprès des entraîneurs et des leaders)», nous disait-il cet automne. Avant d'ajouter : «Ce rejet d'accompagnement trouve sa source dans la méconnaissance et la peur. Peur de ne pas comprendre, peur que l'intervenant s'immisce, qu'il prenne le pouvoir, qu'il mette le merdier, peur de ne pas pouvoir reprendre la main, de ne pas savoir quand ça s'arrête.» Et pendant ce temps, les défaites s'accumulent...
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Re: Le XV de France (partie 1)
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Angleterre-l-absence-de-maro-itoje-est-elle-une-si-bonne-nouvelle-pour-la-france/986253
Angleterre : l'absence de Maro Itoje est-elle une si bonne nouvelle pour la France ?
Le deuxième-ligne Maro Itoje, victime d'une blessure à un genou, est forfait pour le Crunch de dimanche face au XV de France dans le cadre du Tournoi des Six Nations. Mais est-ce un si bon signe pour les Bleus ?
Oui, parce qu'il a une activité débordante sur le terrain
Lorsque Maro Itoje est sur le terrain, ça se voit. Pourquoi ? Car il a une activité débordante. Son physique « léger » pour un deuxième-ligne (1,95 m, 115 kg selon le site de la RFU) fait de lui un joueur extrêmement mobile, présent sur un grand nombre de points de rencontre. Avec lui, c'est comme si l'Angleterre jouait avec quatre troisième-ligne. Il est d'ailleurs polyvalent puisqu'il peut évoluer en numéro 6, comme celui lui arrive régulièrement avec les Saracens. Avec le XV de la Rose, il compte huit sélections à ce poste de flanker.
Itoje, dont le physique délié et la coordination peuvent faire penser à ceux d'un basketteur, est l'homme des « triple-double » statistiques côté anglais, à savoir systématiquement au moins 10 ballons portés, 10 plaquages et 10 soutiens dans les rucks par match. Face à l'Irlande, avant sa sortie du terrain à la 53e minute, on l'a beaucoup vu. À tel point que l'ancien flanker des Bleus Yannick Nyanga, a twitté devant sa télé, plein d'admiration, que les Anglais jouaient à 16, Itoje comptant pour deux.
Il est le catalyseur de l'énergie de son équipe de par la façon dont il effectue son boulot sur le terrain », dit de lui l'ancien troisième-ligne anglais Lewis Moody. En ce sens, son absence face aux Bleus est donc une excellente nouvelle pour le XV de France.
Oui, parce que c'est un leader naturel
À seulement 24 ans, Maro Itoje compte déjà 27 sélections, dont 25 comme titulaire. Il faut y ajouter trois tests joués avec les Lions britanniques et irlandais en tournée en Nouvelle-Zélande en 2017, dont deux comme titulaire. Sans oublier deux titres de champion d'Europe déjà glanés avec les Saracens, trois titres de champion d'Angleterre et un titre de champion du monde des moins de 20 ans, en 2014, en tant que capitaine. Dès sa prise de fonction, Eddie Jones a perçu le potentiel du gamin dont il prédisait qu'il atteindrait sans doute les 70 ou 80 sélections. Aujourd'hui, on peut se demander plutôt s'il ne sera pas centenaire.
Très tôt, les discussions outre-Manche ont aussi tourné autour de son leadership naturel. Pour Lewis Moody il ne fait ainsi aucun doute que le joueur des Saracens conduira un jour le XV de la Rose comme capitaine. Il y a un an, l'ancien troisième-ligne champion du monde en 2003 exhortait Eddie Jones à le tester dans cette fonction pour suppléer Dylan Hartley le cas échéant. « Pour moi, s'il fallait trouver une autre option, ce serait Itoje. Il faut un visage, une figure, quelqu'un qui est le premier nom que vous couchez sur la feuille de match, et selon moi il l'est à chaque fois », disait-il au Daily mail.
Le 20 janvier dernier, c'est Clive Woodward himself, l'ancien sélectionneur des Anglais champions du monde, qui réclamait que le capitanat puisse être confié à Itoje en ce début de Tournoi en cas de blessure d'Owen Farrell. C'est dire tout le crédit dont il jouit outre-Manche.
Non, parce que l'Angleterre gagne toujours sans lui
Depuis ses débuts au niveau international, face à l'Italie le 14 février 2016, Maro Itoje a remporté vingt des vingt-sept matches qu'il a disputés avec le XV de la Rose. Un taux de victoires de 74 % que peuvent lui envier l'intégralité des joueurs du XV de France. Mais, et c'est surprenant, l'Angleterre est encore meilleure sans lui puisque les huit matches qu'il a ratés depuis cette date ont tous été remportés par les hommes d'Eddie Jones. Le XV de la Rose tourne donc à 100 % de victoires quand Itoje est absent. Un mauvais présage pour les Bleus.
Genge et Williams non retenus
Non, parce que le XV de la Rose ne perd pas vraiment au change
En l'absence de Maro Itoje, Eddie Jones n'est pas dépourvu, loin de là. Il dispose de deux joueurs expérimentés et aux profils différents pour accompagner l'incontournable George Kruis.
Première option : Joe Launchbury. Plus massif qu'Itoje (1,96 m, 118 kg), le joueur des Wasps est un peu moins mobile. À 27 ans, il compte 54 sélections, dont la moitié depuis l'arrivée de Jones, qui en avait fait un titulaire indéboulonnable entre novembre 2016 et le Tournoi 2018. Petite interrogation ? Son état de forme. Launchbury revient d'une blessure à un genou et sa dernière sélection remonte au mois de juin. Il n'a joué que trois matches depuis le mois de septembre avec son club. Mais il aura une faim de loup s'il débute et l'envie de prouver à son sélectionneur qu'il est redevenu incontournable à sept mois de la Coupe du monde au Japon.
Seconde option : Courtney Lawes. À 29 ans, le longiligne deuxième-ligne de Northampton (2 m, 111 kg) est le plus expérimenté du panel avec 69 sélections. Son profil se rapproche davantage de celui d'Itoje avec une grande mobilité et une polyvalence comme flanker. C'est aussi un redoutable défenseur, parfois à la limite de la règle, en atteste son plaquage désintégrant sur Jules Plisson en 2015.
Bref, dans un cas comme dans l'autre, pas sûr que les Bleus soient vraiment gagnants au change.
Alors là pas d'accord du tout l'Angleterre perd au change, Itoje est clairement meilleur à ce poste que ses remplaçants, le prototype du seconde ligne moderne comme on dit, qui est 3éme ligne aile à la base.
Petit retour en arrière, je pense que notre cher ex manager, avait essayé de nous faire une Itoje avec Woki en le faisant monter dans la cage, sans grand succès, sûrement trop tôt, mais pourquoi pas à l'avenir...
Angleterre : l'absence de Maro Itoje est-elle une si bonne nouvelle pour la France ?
Le deuxième-ligne Maro Itoje, victime d'une blessure à un genou, est forfait pour le Crunch de dimanche face au XV de France dans le cadre du Tournoi des Six Nations. Mais est-ce un si bon signe pour les Bleus ?
Oui, parce qu'il a une activité débordante sur le terrain
Lorsque Maro Itoje est sur le terrain, ça se voit. Pourquoi ? Car il a une activité débordante. Son physique « léger » pour un deuxième-ligne (1,95 m, 115 kg selon le site de la RFU) fait de lui un joueur extrêmement mobile, présent sur un grand nombre de points de rencontre. Avec lui, c'est comme si l'Angleterre jouait avec quatre troisième-ligne. Il est d'ailleurs polyvalent puisqu'il peut évoluer en numéro 6, comme celui lui arrive régulièrement avec les Saracens. Avec le XV de la Rose, il compte huit sélections à ce poste de flanker.
Itoje, dont le physique délié et la coordination peuvent faire penser à ceux d'un basketteur, est l'homme des « triple-double » statistiques côté anglais, à savoir systématiquement au moins 10 ballons portés, 10 plaquages et 10 soutiens dans les rucks par match. Face à l'Irlande, avant sa sortie du terrain à la 53e minute, on l'a beaucoup vu. À tel point que l'ancien flanker des Bleus Yannick Nyanga, a twitté devant sa télé, plein d'admiration, que les Anglais jouaient à 16, Itoje comptant pour deux.
Il est le catalyseur de l'énergie de son équipe de par la façon dont il effectue son boulot sur le terrain », dit de lui l'ancien troisième-ligne anglais Lewis Moody. En ce sens, son absence face aux Bleus est donc une excellente nouvelle pour le XV de France.
Oui, parce que c'est un leader naturel
À seulement 24 ans, Maro Itoje compte déjà 27 sélections, dont 25 comme titulaire. Il faut y ajouter trois tests joués avec les Lions britanniques et irlandais en tournée en Nouvelle-Zélande en 2017, dont deux comme titulaire. Sans oublier deux titres de champion d'Europe déjà glanés avec les Saracens, trois titres de champion d'Angleterre et un titre de champion du monde des moins de 20 ans, en 2014, en tant que capitaine. Dès sa prise de fonction, Eddie Jones a perçu le potentiel du gamin dont il prédisait qu'il atteindrait sans doute les 70 ou 80 sélections. Aujourd'hui, on peut se demander plutôt s'il ne sera pas centenaire.
Très tôt, les discussions outre-Manche ont aussi tourné autour de son leadership naturel. Pour Lewis Moody il ne fait ainsi aucun doute que le joueur des Saracens conduira un jour le XV de la Rose comme capitaine. Il y a un an, l'ancien troisième-ligne champion du monde en 2003 exhortait Eddie Jones à le tester dans cette fonction pour suppléer Dylan Hartley le cas échéant. « Pour moi, s'il fallait trouver une autre option, ce serait Itoje. Il faut un visage, une figure, quelqu'un qui est le premier nom que vous couchez sur la feuille de match, et selon moi il l'est à chaque fois », disait-il au Daily mail.
Le 20 janvier dernier, c'est Clive Woodward himself, l'ancien sélectionneur des Anglais champions du monde, qui réclamait que le capitanat puisse être confié à Itoje en ce début de Tournoi en cas de blessure d'Owen Farrell. C'est dire tout le crédit dont il jouit outre-Manche.
Non, parce que l'Angleterre gagne toujours sans lui
Depuis ses débuts au niveau international, face à l'Italie le 14 février 2016, Maro Itoje a remporté vingt des vingt-sept matches qu'il a disputés avec le XV de la Rose. Un taux de victoires de 74 % que peuvent lui envier l'intégralité des joueurs du XV de France. Mais, et c'est surprenant, l'Angleterre est encore meilleure sans lui puisque les huit matches qu'il a ratés depuis cette date ont tous été remportés par les hommes d'Eddie Jones. Le XV de la Rose tourne donc à 100 % de victoires quand Itoje est absent. Un mauvais présage pour les Bleus.
Genge et Williams non retenus
Non, parce que le XV de la Rose ne perd pas vraiment au change
En l'absence de Maro Itoje, Eddie Jones n'est pas dépourvu, loin de là. Il dispose de deux joueurs expérimentés et aux profils différents pour accompagner l'incontournable George Kruis.
Première option : Joe Launchbury. Plus massif qu'Itoje (1,96 m, 118 kg), le joueur des Wasps est un peu moins mobile. À 27 ans, il compte 54 sélections, dont la moitié depuis l'arrivée de Jones, qui en avait fait un titulaire indéboulonnable entre novembre 2016 et le Tournoi 2018. Petite interrogation ? Son état de forme. Launchbury revient d'une blessure à un genou et sa dernière sélection remonte au mois de juin. Il n'a joué que trois matches depuis le mois de septembre avec son club. Mais il aura une faim de loup s'il débute et l'envie de prouver à son sélectionneur qu'il est redevenu incontournable à sept mois de la Coupe du monde au Japon.
Seconde option : Courtney Lawes. À 29 ans, le longiligne deuxième-ligne de Northampton (2 m, 111 kg) est le plus expérimenté du panel avec 69 sélections. Son profil se rapproche davantage de celui d'Itoje avec une grande mobilité et une polyvalence comme flanker. C'est aussi un redoutable défenseur, parfois à la limite de la règle, en atteste son plaquage désintégrant sur Jules Plisson en 2015.
Bref, dans un cas comme dans l'autre, pas sûr que les Bleus soient vraiment gagnants au change.
Alors là pas d'accord du tout l'Angleterre perd au change, Itoje est clairement meilleur à ce poste que ses remplaçants, le prototype du seconde ligne moderne comme on dit, qui est 3éme ligne aile à la base.
Petit retour en arrière, je pense que notre cher ex manager, avait essayé de nous faire une Itoje avec Woki en le faisant monter dans la cage, sans grand succès, sûrement trop tôt, mais pourquoi pas à l'avenir...
Scalp- Team modo
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