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6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
En fait, c’est surtout la com sur les finisseurs (nouvelle terminologie politiquement correcte pour dire remplaçant) qui du coup en prend un coup. Je pensais du coup que ça avait un vrai sens, en fait c’est juste un truc hypocrite pour faire passer la pilule aux remplaçants...
Mais bon, on verra... J’espère juste qu’on lui laissera la chance de pouvoir jouer...
J’avoue de toutes façons avoir un problème avec RNT (tout comme avec la fille de Vanessa Paradis d’ailleurs...) : un problème global avec le favoritisme et le népotisme !
Mais bon, on verra... J’espère juste qu’on lui laissera la chance de pouvoir jouer...
J’avoue de toutes façons avoir un problème avec RNT (tout comme avec la fille de Vanessa Paradis d’ailleurs...) : un problème global avec le favoritisme et le népotisme !
Dernière édition par latine le Dim 2 Fév 2020 - 19:17, édité 1 fois
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
grospaquet31 a écrit:latine a écrit:grospaquet31 a écrit:Vous vous trompez. Il n’a pas fait rentrer Jaja à la 76min pour lui manquer de respect, juste parce qu’il le sentait comme ça. Au final on a gagné et donc il a eu raison. Il sentait que l’équipe était en place défensivement donc il n’a pas fait de changement.
Jaja aura l’occasion de jouer dans ce tournoi et bien plus que 4 min. J’en suis persuadé.
C’est pas POUR lui manquer de respect... c’est juste que faire rentrer n’importe quel joueur a 4 min de la fin pour rien c’est un peu méprisant... si il voulait garder sa charnière cramée (Dupont ne savait même plus le timing) qu’il assume jusqu’au bout...
Ça n’a rien à voir avec ce genre de sentiment, le respect ou le mépris.
Galthié a jugé que son équipe était en place et dans l’intensité du match. On peut ne pas être d’accord avec lui mais au final il a gagné. Dupont n’avait pas le timing en-tête mais etait assez lucide pour mettre un tampon sur son 9 à 5m de notre ligne provoquant un en-avant.
T’inquiètes pas, mathieu jouera dans le tournoi bien plus que 4min, c’est sur.
Même si on peut dire des choses sur le coaching de Galthié en seconde mi-temps, l'essentiel était de gagner, et effectivement, il l'a fait. Je trouve que Dupont à fait un de ses meilleurs match en Bleu et j'ai toujours une impression assez mitigé sur Bamba...
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Re: 6 Nations 2020
C'est bien beau d'être "dynamique" pour un pilier droit mais Bamba je le vois bien souvent brouter le gazon en mêlée fermée...
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
Dupont a été effectivement très bon, et c’est bien pour ça que j’aimerais le voir avec Jaja.
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
kaze33 a écrit:C'est bien beau d'être "dynamique" pour un pilier droit mais Bamba je le vois bien souvent brouter le gazon en mêlée fermée...
Ouep et je trouve qu'il perd ses nerfs et sa concentration un peu facilement, à un poste ou il faut aussi, être particulièrement solide mentalement.
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Re: 6 Nations 2020
Par contre il y a en une qui a vraiment fait un match de merde ... c'est la touche drivée par Ghezal. On se plaint souvent de celle de l'Union, mais celle du XV de France a été particulièrement calamiteuse malgré ce qui avait été annoncé comme une préparation au petits oignons. Y a des talonneurs et un coach qui vont pas bien dormir ce soir
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Fabien-galthie-selectionneur-du-xv-de-france-une-tres-grande-victoire-contre-l-angleterre/1105723
Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France : « Une très grande victoire » contre l'Angleterre
Le sélectionneur était évidemment ravi après avoir fait tomber les Anglais (24-17), dimanche, pour sa première dans ce costume. Il a mis en avant la solidarité de ces joueurs et estime qu'ils ont été récompensés pour leur investissement.
« L'an dernier, la France avait mené 16-0 à la mi-temps contre le pays de Galles avant de perdre le match. Aujourd'hui (dimanche), vous meniez 17-0. Qu'est-ce qui vous a permis de gagner cette fois ?
Cette victoire est d'abord la réussite des joueurs, la récompense de leur investissement. Ils ont été solidaires en deuxième période. Il y a un gros travail effectué par les joueurs depuis 15 jours, un gros travail du staff effectué depuis deux mois. Tous ces petits détails, à la sortie, ça fait une très grande victoire et une grande satisfaction.
Est-ce que vous gagnez ce match surtout grâce à votre défense ?
On a montré une grosse solidarité sur les possessions anglaises. On a vu une équipe en place, qui a tenu le bras de fer et a parfois regagné des ballons chauds. On marque aussi trois essais. Sous la pluie, face aux Anglais, ça veut dire quelque chose, il y a un savoir-faire offensif. Face à une équipe solide et organisée, c'est aussi un bon point.
Dans quel état étiez-vous à l'approche de ce match ? Et avant le match ?
Ces dernières semaines, nous avons essayé de partager avec tout le groupe, on n'a pas laissé grand-chose au hasard, on a fait ce qu'on pouvait faire de mieux par rapport à nos convictions. Cette victoire récompense cet engagement du staff depuis deux mois. Tout est une somme de détails et cette victoire est la somme de détails qui se sont mis en place depuis le retour de la Coupe du monde. On était dans un état très positif avant le match. Nous n'avions pas peur de nous tromper, de faire des erreurs. On était convaincu. Notre équipe est très jeune et cette victoire récompense l'investissement de chacun.
Un mot sur la performance d'Anthony Bouthier ?
Personne n'est sûr de sortir le match parfait. Personne, pas même un grand joueur. Le défi était immense. Anthony, à l'image de l'équipe, a été solide, il a été exposé, parfois malmené, mais il a donné, comme il le fait depuis le début de la saison à Montpellier. On peut aussi parler d'autres joueurs sur lesquels il y avait des questions. C'est une performance collective avant tout, les joueurs se sont tenu la main et ont sorti le match qu'il fallait pour gagner. On voulait GAGNER (il insiste sur ce mot) ce match et on avait le droit d'être ambitieux. »
Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France : « Une très grande victoire » contre l'Angleterre
Le sélectionneur était évidemment ravi après avoir fait tomber les Anglais (24-17), dimanche, pour sa première dans ce costume. Il a mis en avant la solidarité de ces joueurs et estime qu'ils ont été récompensés pour leur investissement.
« L'an dernier, la France avait mené 16-0 à la mi-temps contre le pays de Galles avant de perdre le match. Aujourd'hui (dimanche), vous meniez 17-0. Qu'est-ce qui vous a permis de gagner cette fois ?
Cette victoire est d'abord la réussite des joueurs, la récompense de leur investissement. Ils ont été solidaires en deuxième période. Il y a un gros travail effectué par les joueurs depuis 15 jours, un gros travail du staff effectué depuis deux mois. Tous ces petits détails, à la sortie, ça fait une très grande victoire et une grande satisfaction.
Est-ce que vous gagnez ce match surtout grâce à votre défense ?
On a montré une grosse solidarité sur les possessions anglaises. On a vu une équipe en place, qui a tenu le bras de fer et a parfois regagné des ballons chauds. On marque aussi trois essais. Sous la pluie, face aux Anglais, ça veut dire quelque chose, il y a un savoir-faire offensif. Face à une équipe solide et organisée, c'est aussi un bon point.
Dans quel état étiez-vous à l'approche de ce match ? Et avant le match ?
Ces dernières semaines, nous avons essayé de partager avec tout le groupe, on n'a pas laissé grand-chose au hasard, on a fait ce qu'on pouvait faire de mieux par rapport à nos convictions. Cette victoire récompense cet engagement du staff depuis deux mois. Tout est une somme de détails et cette victoire est la somme de détails qui se sont mis en place depuis le retour de la Coupe du monde. On était dans un état très positif avant le match. Nous n'avions pas peur de nous tromper, de faire des erreurs. On était convaincu. Notre équipe est très jeune et cette victoire récompense l'investissement de chacun.
Un mot sur la performance d'Anthony Bouthier ?
Personne n'est sûr de sortir le match parfait. Personne, pas même un grand joueur. Le défi était immense. Anthony, à l'image de l'équipe, a été solide, il a été exposé, parfois malmené, mais il a donné, comme il le fait depuis le début de la saison à Montpellier. On peut aussi parler d'autres joueurs sur lesquels il y avait des questions. C'est une performance collective avant tout, les joueurs se sont tenu la main et ont sorti le match qu'il fallait pour gagner. On voulait GAGNER (il insiste sur ce mot) ce match et on avait le droit d'être ambitieux. »
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Re: 6 Nations 2020
grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
Le commentaire de qui ?
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Re: 6 Nations 2020
Non la charnière française n’a pas été bonne. Dupont a fait du Dupont c’est à dire que c’est un joueur à 7 un puncheur avec des qualités supérieures aux autres. Mais la lenteur m, les passes et le jeu au pied médiocres.
N’Tamack a fait un mauvais match en terme de gestion mais courageux et efficace sur le plan défensif. La paire de centres n’a servi à rien.
Prometteur mais sans conquête et jeu de ligne . Bon triangle arrière et très belle 3ème ligne.
Les anglais se sont perdus le match comme des grands.
N’Tamack a fait un mauvais match en terme de gestion mais courageux et efficace sur le plan défensif. La paire de centres n’a servi à rien.
Prometteur mais sans conquête et jeu de ligne . Bon triangle arrière et très belle 3ème ligne.
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Re: 6 Nations 2020
patrick a écrit:Par contre il y a en une qui a vraiment fait un match de merde ... c'est la touche drivée par Ghezal. On se plaint souvent de celle de l'Union, mais celle du XV de France a été particulièrement calamiteuse malgré ce qui avait été annoncé comme une préparation au petits oignons. Y a des talonneurs et un coach qui vont pas bien dormir ce soir
Marchand n’a pas le niveau international tout comme Mauvaka t à gauche Baille.Il y a un vrai travail à faire sur le 5 de devant.
Dernière édition par le radis le Dim 2 Fév 2020 - 19:47, édité 1 fois
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Re: 6 Nations 2020
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
Le commentaire de qui ?
Des brêles de RR
« Il a été remplacé par Cameron Woki à la 57e minute qui lâche bêtement un ballon devant ses 22 mètres à cinq minutes de la fin.«
Dernière édition par grospaquet31 le Dim 2 Fév 2020 - 19:48, édité 1 fois
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Re: 6 Nations 2020
grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
C'est du foutage de gueule, c'est abusé, avec peu de temps de jeu il a réussi à ne pas se faire enfoncer là où les français ont vu le moins le ballon. Il a été impeccable en défense, il a fait UNE erreur et c'est tout ce que RR retiendra de ce match
Quant à N'Tamack, il est peut-être bon, mais le coaching arrière a été nul, au temps à l'avant je dis rien parce-qu'on a nettement dominé et on a fait sortir les joueurs au bon moment, au temps à l'arrière, la charnière n'est plus lucide (même si Dupont a été très performant, son coup de pied à la fin prouve son manque de lucidité et le fait qu'il était lui aussi épuisé par le match, et c'est normal !!), on décide de les garder alors que t'as Serin et Jalibert qui devaient faire des bonds de 10 mètres si ce n'est pas plus pour pouvoir rentrer. Le pire, c'est Serin qui a joué zéro minute, je n'ai encore jamais vu, un 9, faire zéro minutes. Pas à ce niveau là en tout cas.
Quand Jalibert rentrera pour un autre match, type l'Italie, même s'il fait un excellent match il sera en-dessous dans la hiérarchie du poste. N'tamack bénéficie du célèbre "fils de" pour s'octroyer le droit d'être numéro 1, même Carbonnel n'aura pas sa chance, à moins d'une blessure de l'un des deux. On est partit pour 4 ans de N'tamack en numéro 1 avec Jaja en numéro 2 qui ne sera que l'ombre du "fils de" et prendra les restes du temps à jouer.
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Re: 6 Nations 2020
le radis a écrit:Non la charnière française n’a pas été bonne. Dupont a fait du Dupont c’est à dire que c’est un joueur à 7 un puncheur avec des qualités supérieures aux autres. Mais la lenteur m, les passes et le jeu au pied médiocres.
N’Tamack a fait un mauvais match en terme de gestion mais courageux et efficace sur le plan défensif. La paire de centres n’a servi à rien.
Prometteur mais sans conquête et jeu de ligne . Bon triangle arrière et très belle 3ème ligne.
Les anglais se sont perdus le match comme des grands.
Le Radis a la dent dure , le match s'est joué en première mi-temps où les Anglais étaient un peu aux fraises et les Français bien présent. Dupont tu exagère un peu, même si tu peux lui préférer d'autres joueurs au poste, il a été propre et décisif plusieurs fois.
Franchement pour le premier match de Galthier, on ne va pas bouder notre plaisir, il y en avait ras le bol des défaites encourageantes, là on a une victoire encourageante, on est perfectible, mais c'est mieux non ?
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Re: 6 Nations 2020
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
Le commentaire de qui ?
Des brêles de RR
« Il a été remplacé par Cameron Woki à la 57e minute qui lâche bêtement un ballon devant ses 22 mètres à cinq minutes de la fin.«
Ah ok, c'est juste Rugbyrama
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-capitaine-anglais-owen-farrell-note-que-les-francais-etaient-plus-agressifs-apres-la-defaite-lors-du-tournoi-des-six-nations/1105733
Le capitaine anglais Owen Farrell note que « les Français étaient plus agressifs » après la défaite lors du Tournoi des Six Nations
Alors qu'ils promettaient des chocs violents, les Anglais du capitaine Owen Farrell ont subi les assauts du XV de France qui s'est imposé (24-17) à Saint-Denis en ouverture du Tournoi des Six Nations 2020, dimanche.
Owen Farrell, capitaine de l'Angleterre battue par la France (24-17), au micro de la BBC : « Les Français ont marqué leurs essais en profitant de nos erreurs. On a trop conservé le ballon dans notre camp, on a fait trop d'erreurs et ils ont su capitaliser. Ils étaient sur une bonne dynamique et on a ralenti. Ça allait mieux en seconde période mais ce n'est pas comme ça qu'on doit défendre. On était excités de jouer ensemble et il faut qu'on soit excités d'affronter l'Écosse, la semaine prochaine. Ils étaient plus agressifs dès le départ mais, et même si ça était mieux en seconde période, on avait trop de travail pour les rattraper. »
« Il faut féliciter la France, une jeune équipe, on a eu dû mal à se hisser à ce niveau au départ »
Eddie Jones
Eddie Jones, sélectionneur de l'Angleterre : « On n'a pas été bons en première mi-temps, on avait du mal à avoir l'avantage. Très content de notre seconde période, les joueurs ont bien répondu. Oui, il y a eu un flottement, peut-être dû à ce qui reste de la Coupe du monde. Il faut féliciter la France, une jeune équipe, on a eu dû mal à se hisser à ce niveau au départ. Pourquoi ? On aimerait tous savoir et si on le savait, on ne perdrait aucun match. C'était dur pour George Furbank, pour un début, contre la France, à l'extérieur, mais il s'est tenu à son rôle et ce sera un très bon joueur. Tom Curry, bien sûr, il y a un manque d'expérience à ce poste de numéro huit mais c'est un repositionnement prévu à long terme et on ne va pas se fixer uniquement sur le match d'aujourd'hui (dimanche). Comme toute la troisième ligne, il a eu des problèmes.
Le deuxième essai, quand je l'ai revu, je ne pense pas qu'il y avait essai. Mais j'ai appris en jouant au cricket que dans le sport, ce n'est pas ce qu'on pense qui compte, mais ce que pense l'arbitre. Mes joueurs se sont arrêtés de jouer, moi-même j'ai cru que l'arbitre avait sifflé. Mais c'est vrai qu'on nous apprend qu'il ne faut jamais s'arrêter tant que l'action n'est pas terminée. C'est une de nos erreurs, une des choses à corriger. »
Le capitaine anglais Owen Farrell note que « les Français étaient plus agressifs » après la défaite lors du Tournoi des Six Nations
Alors qu'ils promettaient des chocs violents, les Anglais du capitaine Owen Farrell ont subi les assauts du XV de France qui s'est imposé (24-17) à Saint-Denis en ouverture du Tournoi des Six Nations 2020, dimanche.
Owen Farrell, capitaine de l'Angleterre battue par la France (24-17), au micro de la BBC : « Les Français ont marqué leurs essais en profitant de nos erreurs. On a trop conservé le ballon dans notre camp, on a fait trop d'erreurs et ils ont su capitaliser. Ils étaient sur une bonne dynamique et on a ralenti. Ça allait mieux en seconde période mais ce n'est pas comme ça qu'on doit défendre. On était excités de jouer ensemble et il faut qu'on soit excités d'affronter l'Écosse, la semaine prochaine. Ils étaient plus agressifs dès le départ mais, et même si ça était mieux en seconde période, on avait trop de travail pour les rattraper. »
« Il faut féliciter la France, une jeune équipe, on a eu dû mal à se hisser à ce niveau au départ »
Eddie Jones
Eddie Jones, sélectionneur de l'Angleterre : « On n'a pas été bons en première mi-temps, on avait du mal à avoir l'avantage. Très content de notre seconde période, les joueurs ont bien répondu. Oui, il y a eu un flottement, peut-être dû à ce qui reste de la Coupe du monde. Il faut féliciter la France, une jeune équipe, on a eu dû mal à se hisser à ce niveau au départ. Pourquoi ? On aimerait tous savoir et si on le savait, on ne perdrait aucun match. C'était dur pour George Furbank, pour un début, contre la France, à l'extérieur, mais il s'est tenu à son rôle et ce sera un très bon joueur. Tom Curry, bien sûr, il y a un manque d'expérience à ce poste de numéro huit mais c'est un repositionnement prévu à long terme et on ne va pas se fixer uniquement sur le match d'aujourd'hui (dimanche). Comme toute la troisième ligne, il a eu des problèmes.
Le deuxième essai, quand je l'ai revu, je ne pense pas qu'il y avait essai. Mais j'ai appris en jouant au cricket que dans le sport, ce n'est pas ce qu'on pense qui compte, mais ce que pense l'arbitre. Mes joueurs se sont arrêtés de jouer, moi-même j'ai cru que l'arbitre avait sifflé. Mais c'est vrai qu'on nous apprend qu'il ne faut jamais s'arrêter tant que l'action n'est pas terminée. C'est une de nos erreurs, une des choses à corriger. »
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Re: 6 Nations 2020
Jones qui se ridiculise en passant pour un débutant avec sa remarque sur l’arbitrage!
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-angleterre-bernard-le-roux-phenomenal-antoine-dupont-magistral/1105724
Les notes de France - Angleterre : Bernard Le Roux phénoménal, Antoine Dupont magistral
Vainqueurs de l'Angleterre lors de son entrée en lice dans le Tournoi des Six Nations (24-17), dimanche, les Bleus ont pu compter sur un collectif de grande qualité. Deux joueurs ont cependant crevé l'écran : Bernard Le Roux et Antoine Dupont.
Bernard Le Roux a été phénoménal contre les Anglais. (F. Faugere/L'Équipe)
Renaud Bourel, Alex Bardot et Laurent Campistron (avec D. I.), au Stade de France
Grâce à un collectif extrêmement bien rodé et à une entame de match au plus que parfait, les Français ont donné une leçon aux Anglais lors de la première période. Ils ont conservé le même état d'esprit dans les quarante dernières minutes, ce qui leur a permis de s'offrir le scalp des vice champions du monde.
C'était sa première sélection ? Cela ne s'est absolument pas vu. L'arrière de Montpellier a rempli toutes les cases du cahier des charges exigées pour un tel match. S'il n'a jamais traversé le terrain, il a été impeccable sous les ballons hauts et a su soulager son équipe au pied, à l'image de ce coup de pompe vrillé invraisemblable des 22 mètres, qui renvoya les Anglais dans leurs propres 22 (27e). Gros match en défense, aussi, à l'image de ce plaquage offensif qui fit échapper le ballon des mains de Joseph (47e).
L'ailier du Racing n'a pas été le trois-quart français le plus en vue, mais il a fait son match. C'est lui, venu à hauteur de Dupont, qui casse la ligne en amont du premier essai de Rattez. En défense, on l'a vu rattraper un coup en bout de ligne en retenant son vis-à-vis par le maillot. En revanche, il fut trop court sur le second essai de May (65e). Pour voir un Thomas plus spectaculaire, il faudra sans doute attendre le prochain match face à l'Italie.
Très surveillé par les Anglais, le surpuissant centre du Racing a quand même réussi à faire avancer son équipe à chaque fois qu'il fut sollicité au coeur du jeu. Touché au bras gauche d'entrée sur l'action du premier essai, il n'a peut-être pas évolué à 100 % de ses moyens, ce qui ne l'a pas empêché d'assurer en défense, à l'image de ce tampon sur l'arrière anglais Fairbank (65e). À son passif, un en-avant (36e) et un placement erratique sur le second essai de May (65e).
Le centre parisien a fait honneur à son statut de capitaine de la défense. Ses plaquages offensifs, réussissant à faire reculer l'adversaire à chaque fois, n'ont cessé de générer des « waouh » d'admiration dans les travées du Stade de France. Il en était déjà à onze à la pause, à 19 à la fin de match. Des statistiques invraisemblables pour un trois-quarts (seul Le Roux a fait mieux, 22) ! Moins en vue offensivement, il a quand même récupéré un ballon bouillant du bout des doigts à la 79e.
Propulsé titulaire après la blessure de Penaud la veille à l'entraînement, l'ailier rochelais n'a pas succombé à la pression. Mis en confiance par un arrêt de volée impeccable (2e), il a planté son premier essai en sélection sur un caviar de Ntamack (6e). Il offre aussi le deuxième à Ollivon sur un deux contre un d'école (20e). À part ça ? Cinq défenseurs battus, un ballon certes perdu au contact (50e), mais un autre récupéré dans ses 22 dans un temps faible, qui remet son équipe dans l'avancée (74e).
Sa foulée lourde au moment de son remplacement par Jalibert (77e) témoigne d'une après-midi éprouvante, passée à subir les assauts des Anglais, qui avaient choisi de le viser. Ntamack ne s'est pas enlevé (14 plaquages), mais il a parfois subi ou relâché l'étreinte (5 ratés). Pendant une heure, cela n'a pas entamé sa lucidité (remise intérieure et passe décisive sur l'essai de Rattez) et sa précision dans le jeu au pied face aux perches (9 points à 100 %) ou de pression, qui a permis aux Français d'étouffer les Anglais. Mais il a vécu une fin de match plus délicate, notamment après la charge à retardement de Genge.
Une performance stratosphérique, qui ne doit pas tout à sa vitesse et ses crochets. Certes, son contournement de plusieurs défenseurs anglais pour offrir le troisième essai à Ollivon a marqué le match, mais il y a bien d'autres choses à retenir. Son plaquage désintégrant sur Heinz à 5 mètres de la ligne, qui a sauvé la fin de match des Bleus, celui en poursuite sur Underhill, qui a sauvé le début, une ouverture d'intervalle tout en finesse pour Thomas sur l'essai de Rattez, une gestion et des jeux au pied précis. Il a failli tout gâcher en tapant hors limite, croyant le match fini, mais failli seulement...
Pour la première fois, le Rochelais, habitué à sortir vers l'heure de jeu, a disputé 80 minutes au niveau international. Et quelles 80 minutes ! Au volume de jeu (14 ballons touchés, 17 plaquages), Alldritt a ajouté la puissance et la rudesse à l'impact, qui ont fait gicler le ballon des mains de Sinckler en début de match. Il a aussi mis les Bleus dans l'avancée sur l'essai de Rattez. On retient aussi son investissement dans les rucks, récompensé par un grattage capital à 5 m de sa ligne en fin de match.
Le Toulonnais a été à la hauteur de l'événement personnel que constitue un premier capitanat. Meilleur preneur de balle français en touche, Ollivon s'est surtout signalé par deux essais qui correspondent exactement à ce que l'on attend d'un troisième-ligne de son genre : pressing sur ballon haut et longue course sur le premier, anticipation et soutien au porteur sur le second. Cet ensemble, auquel il faut ajouter 14 plaquages à 100 %, font oublier un en-avant et un hors-jeu sous ses poteaux.
Peu spectaculaire, mais redoutablement efficace. Surtout en défense, où ses plaquages (14 au total) aux chevilles ont stoppé net un paquet d'Anglais. Placé en premier sauteur en touche, il a assuré quelques prises et volé un ballon au timing en première période. Beaucoup d'activité en soutien offensif, de l'intelligence dans les déplacements et dans les duels. Remplacé par Woki (57e).
Le deuxième-ligne montpelliérain a gagné sa place de titulaire au fil du stage de Nice, passant devant Taofifénua dans les derniers jours. Face aux Anglais, il a réalisé une performance franchement propre avec une grosse présence dans les rucks et quelques tampons solides comme sur Ford (40e), qui avait vu un trou dans la cuirasse française. Il égara toutefois un ballon à l'impact (39e) sur une action qui méritait mieux. Il céda sa place à Palu (57e).
S'il est un trentenaire qui assume plutôt bien le poids de ses années, c'est bien lui. Qui pouvait même dire au cours de la partie, qu'il avait connu une petite alerte au dos durant le stage de Nice ? Bernard Le Roux a réalisé un match immense, sûrement son meilleur en bleu. Évidemment, il a joué sur son registre, l'engagement et la défense, mais il termine la rencontre à 22 plaquages, un score énorme, le record mais surtout dont certains furent décisifs : dès la 1e minute sur May au milieu du terrain ou encore à la 43e quand il bloqua Itoje devant sa ligne d'en-but après un lancer manqué.
Personne ne l'avait vu venir et le voilà titulaire et vainqueur de l'Angleterre pour sa première sélection à 25 ans. Présent au soutien dans les rucks et plutôt étonnant par son activité, le Montpelliérain a été légèrement en souffrance en mêlée, parfois, concédant notamment une pénalité. Il a, en revanche, été efficace en défense avec 6 plaquages sans aucun échec. Il fut remplacé (49e) par Bamba (4). Le droitier se signala par quelques appuis ballon en main, mais fut en grande difficulté en mêlée fermée.
Dans l'engagement, la volonté de faire mal, d'aller chercher des ballons inaccessibles, le talonneur toulousain a donné un aperçu de ce dont il était capable, comme sur cette munition hyper dangereuse récupérée (26e) à 10 mètres de sa ligne. Il y eut aussi cette percée rageuse (10e) après une touche manquée par les Anglais. Côté négatif, des soucis dans le timing en touche notamment dès la reprise qui offre une occasion énorme aux Anglais et une pénalité concédée au sol pour un ballon gardé. Mauvaka l'a remplacé durant les dernières minutes (67e).
Passé devant Poirot, intouchable jusque-là, le Toulousain a commencé par se signaler sur une belle charge (4e) depuis ses trente mètres. En mêlée, raison pour laquelle il a été préféré à son concurrent direct, il a rivalisé avec Sinckler. À son débit, un ballon rendu sur un en-avant (10e), mais un total de 7 plaquages à mettre à son actif. Remplacé par Poirot (7), qui récupéra une pénalité dès son entrée (49e) puis exerça une grosse pression (54e) pour un nouveau gain de munition. Il commit un en-avant (62e) sur une bonne séquence.
Entré à la 57e en troisième-ligne, Woki réalisa un super plaquage (72e) qui fait échapper le ballon à un Anglais dans ses 5 mètres, mais en échappa un autre sur un off-load qui ne s'imposait pas. Palu, qui fit son apparition à la même minute, eut le bon réflexe en se couchant le ballon tombé sur le plaquage de Woki et réalisa six plaquages. Mauvaka (67e) perdit un lancer précieux en toute fin de match, mais se rattrapa par son activité sur la fin de la rencontre. Vincent (79e) qui remplaça Vakatawa (79e) pour la dernière attaque anglaise, n'eut finalement aucune situation à gérer.
Méconnaissables en première période, les Anglais, en particulier ceux des Saracens, ont commis beaucoup de fautes inhabituelles sous la pression des Français et ont semblé à cours d'idées. Le capitaine Owen Farrell (4) échappant même deux ballons pourtant bien ajustés de son ami d'enfance George Ford (5) et ratant trois plaquages, tandis que son coéquipier des Sarries, Maro Itoje (5), avant de se reprendre au retour du vestiaire, commettait une erreur de débutant en ramassant la balle en position de hors-jeu dans un maul. Quant à Jamie George (3), le talonneur du club londonien, si tranchant lors de la Coupe du monde, il semblait apathique et fut remplacé par Cowan-Dickie (5) juste après la mi-temps. À ce moment-là, les Anglais, après avoir pallié aux nombreuses défaillances de George Furbank (4) et d'Elliot Daly (3) sous les ballons hauts, retrouvaient un peu d'allant et envoyaient par deux fois le rapide Johnny May (6), toujours aux aguets, à l'essai. Moins en vue qu'au Japon, les kamikazes kids Sam Underhill (5) et Tom Curry (5), repositionné en numéro huit, ont souffert de la comparaison face à leurs vis-à-vis français et ont reculé plusieurs fois sur des plaquages. En mêlée fermée, les piliers anglais, Kyle Sinckler (5) et Ellis Genge (5) ont clairement dominé cette phase de jeu mais, comme la plupart de leurs coéquipiers, ils n'ont jamais réussi à aller de l'avant.
Les notes de France - Angleterre : Bernard Le Roux phénoménal, Antoine Dupont magistral
Vainqueurs de l'Angleterre lors de son entrée en lice dans le Tournoi des Six Nations (24-17), dimanche, les Bleus ont pu compter sur un collectif de grande qualité. Deux joueurs ont cependant crevé l'écran : Bernard Le Roux et Antoine Dupont.
Bernard Le Roux a été phénoménal contre les Anglais. (F. Faugere/L'Équipe)
Renaud Bourel, Alex Bardot et Laurent Campistron (avec D. I.), au Stade de France
Grâce à un collectif extrêmement bien rodé et à une entame de match au plus que parfait, les Français ont donné une leçon aux Anglais lors de la première période. Ils ont conservé le même état d'esprit dans les quarante dernières minutes, ce qui leur a permis de s'offrir le scalp des vice champions du monde.
C'était sa première sélection ? Cela ne s'est absolument pas vu. L'arrière de Montpellier a rempli toutes les cases du cahier des charges exigées pour un tel match. S'il n'a jamais traversé le terrain, il a été impeccable sous les ballons hauts et a su soulager son équipe au pied, à l'image de ce coup de pompe vrillé invraisemblable des 22 mètres, qui renvoya les Anglais dans leurs propres 22 (27e). Gros match en défense, aussi, à l'image de ce plaquage offensif qui fit échapper le ballon des mains de Joseph (47e).
L'ailier du Racing n'a pas été le trois-quart français le plus en vue, mais il a fait son match. C'est lui, venu à hauteur de Dupont, qui casse la ligne en amont du premier essai de Rattez. En défense, on l'a vu rattraper un coup en bout de ligne en retenant son vis-à-vis par le maillot. En revanche, il fut trop court sur le second essai de May (65e). Pour voir un Thomas plus spectaculaire, il faudra sans doute attendre le prochain match face à l'Italie.
Très surveillé par les Anglais, le surpuissant centre du Racing a quand même réussi à faire avancer son équipe à chaque fois qu'il fut sollicité au coeur du jeu. Touché au bras gauche d'entrée sur l'action du premier essai, il n'a peut-être pas évolué à 100 % de ses moyens, ce qui ne l'a pas empêché d'assurer en défense, à l'image de ce tampon sur l'arrière anglais Fairbank (65e). À son passif, un en-avant (36e) et un placement erratique sur le second essai de May (65e).
Le centre parisien a fait honneur à son statut de capitaine de la défense. Ses plaquages offensifs, réussissant à faire reculer l'adversaire à chaque fois, n'ont cessé de générer des « waouh » d'admiration dans les travées du Stade de France. Il en était déjà à onze à la pause, à 19 à la fin de match. Des statistiques invraisemblables pour un trois-quarts (seul Le Roux a fait mieux, 22) ! Moins en vue offensivement, il a quand même récupéré un ballon bouillant du bout des doigts à la 79e.
Propulsé titulaire après la blessure de Penaud la veille à l'entraînement, l'ailier rochelais n'a pas succombé à la pression. Mis en confiance par un arrêt de volée impeccable (2e), il a planté son premier essai en sélection sur un caviar de Ntamack (6e). Il offre aussi le deuxième à Ollivon sur un deux contre un d'école (20e). À part ça ? Cinq défenseurs battus, un ballon certes perdu au contact (50e), mais un autre récupéré dans ses 22 dans un temps faible, qui remet son équipe dans l'avancée (74e).
Sa foulée lourde au moment de son remplacement par Jalibert (77e) témoigne d'une après-midi éprouvante, passée à subir les assauts des Anglais, qui avaient choisi de le viser. Ntamack ne s'est pas enlevé (14 plaquages), mais il a parfois subi ou relâché l'étreinte (5 ratés). Pendant une heure, cela n'a pas entamé sa lucidité (remise intérieure et passe décisive sur l'essai de Rattez) et sa précision dans le jeu au pied face aux perches (9 points à 100 %) ou de pression, qui a permis aux Français d'étouffer les Anglais. Mais il a vécu une fin de match plus délicate, notamment après la charge à retardement de Genge.
Une performance stratosphérique, qui ne doit pas tout à sa vitesse et ses crochets. Certes, son contournement de plusieurs défenseurs anglais pour offrir le troisième essai à Ollivon a marqué le match, mais il y a bien d'autres choses à retenir. Son plaquage désintégrant sur Heinz à 5 mètres de la ligne, qui a sauvé la fin de match des Bleus, celui en poursuite sur Underhill, qui a sauvé le début, une ouverture d'intervalle tout en finesse pour Thomas sur l'essai de Rattez, une gestion et des jeux au pied précis. Il a failli tout gâcher en tapant hors limite, croyant le match fini, mais failli seulement...
Pour la première fois, le Rochelais, habitué à sortir vers l'heure de jeu, a disputé 80 minutes au niveau international. Et quelles 80 minutes ! Au volume de jeu (14 ballons touchés, 17 plaquages), Alldritt a ajouté la puissance et la rudesse à l'impact, qui ont fait gicler le ballon des mains de Sinckler en début de match. Il a aussi mis les Bleus dans l'avancée sur l'essai de Rattez. On retient aussi son investissement dans les rucks, récompensé par un grattage capital à 5 m de sa ligne en fin de match.
Le Toulonnais a été à la hauteur de l'événement personnel que constitue un premier capitanat. Meilleur preneur de balle français en touche, Ollivon s'est surtout signalé par deux essais qui correspondent exactement à ce que l'on attend d'un troisième-ligne de son genre : pressing sur ballon haut et longue course sur le premier, anticipation et soutien au porteur sur le second. Cet ensemble, auquel il faut ajouter 14 plaquages à 100 %, font oublier un en-avant et un hors-jeu sous ses poteaux.
Peu spectaculaire, mais redoutablement efficace. Surtout en défense, où ses plaquages (14 au total) aux chevilles ont stoppé net un paquet d'Anglais. Placé en premier sauteur en touche, il a assuré quelques prises et volé un ballon au timing en première période. Beaucoup d'activité en soutien offensif, de l'intelligence dans les déplacements et dans les duels. Remplacé par Woki (57e).
Le deuxième-ligne montpelliérain a gagné sa place de titulaire au fil du stage de Nice, passant devant Taofifénua dans les derniers jours. Face aux Anglais, il a réalisé une performance franchement propre avec une grosse présence dans les rucks et quelques tampons solides comme sur Ford (40e), qui avait vu un trou dans la cuirasse française. Il égara toutefois un ballon à l'impact (39e) sur une action qui méritait mieux. Il céda sa place à Palu (57e).
S'il est un trentenaire qui assume plutôt bien le poids de ses années, c'est bien lui. Qui pouvait même dire au cours de la partie, qu'il avait connu une petite alerte au dos durant le stage de Nice ? Bernard Le Roux a réalisé un match immense, sûrement son meilleur en bleu. Évidemment, il a joué sur son registre, l'engagement et la défense, mais il termine la rencontre à 22 plaquages, un score énorme, le record mais surtout dont certains furent décisifs : dès la 1e minute sur May au milieu du terrain ou encore à la 43e quand il bloqua Itoje devant sa ligne d'en-but après un lancer manqué.
Personne ne l'avait vu venir et le voilà titulaire et vainqueur de l'Angleterre pour sa première sélection à 25 ans. Présent au soutien dans les rucks et plutôt étonnant par son activité, le Montpelliérain a été légèrement en souffrance en mêlée, parfois, concédant notamment une pénalité. Il a, en revanche, été efficace en défense avec 6 plaquages sans aucun échec. Il fut remplacé (49e) par Bamba (4). Le droitier se signala par quelques appuis ballon en main, mais fut en grande difficulté en mêlée fermée.
Dans l'engagement, la volonté de faire mal, d'aller chercher des ballons inaccessibles, le talonneur toulousain a donné un aperçu de ce dont il était capable, comme sur cette munition hyper dangereuse récupérée (26e) à 10 mètres de sa ligne. Il y eut aussi cette percée rageuse (10e) après une touche manquée par les Anglais. Côté négatif, des soucis dans le timing en touche notamment dès la reprise qui offre une occasion énorme aux Anglais et une pénalité concédée au sol pour un ballon gardé. Mauvaka l'a remplacé durant les dernières minutes (67e).
Passé devant Poirot, intouchable jusque-là, le Toulousain a commencé par se signaler sur une belle charge (4e) depuis ses trente mètres. En mêlée, raison pour laquelle il a été préféré à son concurrent direct, il a rivalisé avec Sinckler. À son débit, un ballon rendu sur un en-avant (10e), mais un total de 7 plaquages à mettre à son actif. Remplacé par Poirot (7), qui récupéra une pénalité dès son entrée (49e) puis exerça une grosse pression (54e) pour un nouveau gain de munition. Il commit un en-avant (62e) sur une bonne séquence.
Entré à la 57e en troisième-ligne, Woki réalisa un super plaquage (72e) qui fait échapper le ballon à un Anglais dans ses 5 mètres, mais en échappa un autre sur un off-load qui ne s'imposait pas. Palu, qui fit son apparition à la même minute, eut le bon réflexe en se couchant le ballon tombé sur le plaquage de Woki et réalisa six plaquages. Mauvaka (67e) perdit un lancer précieux en toute fin de match, mais se rattrapa par son activité sur la fin de la rencontre. Vincent (79e) qui remplaça Vakatawa (79e) pour la dernière attaque anglaise, n'eut finalement aucune situation à gérer.
Méconnaissables en première période, les Anglais, en particulier ceux des Saracens, ont commis beaucoup de fautes inhabituelles sous la pression des Français et ont semblé à cours d'idées. Le capitaine Owen Farrell (4) échappant même deux ballons pourtant bien ajustés de son ami d'enfance George Ford (5) et ratant trois plaquages, tandis que son coéquipier des Sarries, Maro Itoje (5), avant de se reprendre au retour du vestiaire, commettait une erreur de débutant en ramassant la balle en position de hors-jeu dans un maul. Quant à Jamie George (3), le talonneur du club londonien, si tranchant lors de la Coupe du monde, il semblait apathique et fut remplacé par Cowan-Dickie (5) juste après la mi-temps. À ce moment-là, les Anglais, après avoir pallié aux nombreuses défaillances de George Furbank (4) et d'Elliot Daly (3) sous les ballons hauts, retrouvaient un peu d'allant et envoyaient par deux fois le rapide Johnny May (6), toujours aux aguets, à l'essai. Moins en vue qu'au Japon, les kamikazes kids Sam Underhill (5) et Tom Curry (5), repositionné en numéro huit, ont souffert de la comparaison face à leurs vis-à-vis français et ont reculé plusieurs fois sur des plaquages. En mêlée fermée, les piliers anglais, Kyle Sinckler (5) et Ellis Genge (5) ont clairement dominé cette phase de jeu mais, comme la plupart de leurs coéquipiers, ils n'ont jamais réussi à aller de l'avant.
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Re: 6 Nations 2020
Big'Ben a écrit:grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
C'est du foutage de gueule, c'est abusé, avec peu de temps de jeu il a réussi à ne pas se faire enfoncer là où les français ont vu le moins le ballon. Il a été impeccable en défense, il a fait UNE erreur et c'est tout ce que RR retiendra de ce match
Quant à N'Tamack, il est peut-être bon, mais le coaching arrière a été nul, au temps à l'avant je dis rien parce-qu'on a nettement dominé et on a fait sortir les joueurs au bon moment, au temps à l'arrière, la charnière n'est plus lucide (même si Dupont a été très performant, son coup de pied à la fin prouve son manque de lucidité et le fait qu'il était lui aussi épuisé par le match, et c'est normal !!), on décide de les garder alors que t'as Serin et Jalibert qui devaient faire des bonds de 10 mètres si ce n'est pas plus pour pouvoir rentrer. Le pire, c'est Serin qui a joué zéro minute, je n'ai encore jamais vu, un 9, faire zéro minutes. Pas à ce niveau là en tout cas.
Quand Jalibert rentrera pour un autre match, type l'Italie, même s'il fait un excellent match il sera en-dessous dans la hiérarchie du poste. N'tamack bénéficie du célèbre "fils de" pour s'octroyer le droit d'être numéro 1, même Carbonnel n'aura pas sa chance, à moins d'une blessure de l'un des deux. On est partit pour 4 ans de N'tamack en numéro 1 avec Jaja en numéro 2 qui ne sera que l'ombre du "fils de" et prendra les restes du temps à jouer.
C’est le problème avec le népotisme : tu ne prends pas forcément le meilleur...
A suivre, on verra sur pièce si le staff arrive à se détacher du « fils de... »... j’espère que le temps te donnera tort !
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Re: 6 Nations 2020
Yes, sans dire qu'ils ont été mauvais, je suis d'accord, ils ne sont pas complets, pas au point sur le jeu au pied, on a droit encore à une vision très court-termiste, on ne juge pas de la globalité, de la gestion, du liant, etc.le radis a écrit:Non la charnière française n’a pas été bonne. Dupont a fait du Dupont c’est à dire que c’est un joueur à 7 un puncheur avec des qualités supérieures aux autres. Mais la lenteur m, les passes et le jeu au pied médiocres.
N’Tamack a fait un mauvais match en terme de gestion mais courageux et efficace sur le plan défensif. La paire de centres n’a servi à rien.
Prometteur mais sans conquête et jeu de ligne . Bon triangle arrière et très belle 3ème ligne.
Les anglais se sont perdus le match comme des grands.
J'aurais bien aimé voir Baptiste et Matthieu dans ce contexte. Définitivement je trouve très contestable de ne pas les avoir fait rentrer au moins à la 65' et maladroit en termes de gestion d'effectif alors que des joueurs sans expérience (Cameron et Palu) sont rentrés très tôt dans le match.
Et après ils mettent des notes moins bonnes aux centres et ailiers, forcément les mecs n'ont quasi pas touché un ballon… par contre ils ont été au rdv en défense et sur le pressing.
Bien pour Bouthier et Rattez qui étaient attendus et ont bien géré la pression.
Au talon, pour l'instant Chat est devant Marchand, mais je ne connais pas bien le potentiel de ce dernier.
Effectivement le commentaire sur Cameron est inadmissible, d'autant que par ailleurs il a montré qu'il était au niveau.
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Re: 6 Nations 2020
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Le commentaire sur Woki me fait halluciner...il est méprisable et manque de respect!
Le commentaire de qui ?
Des brêles de RR
« Il a été remplacé par Cameron Woki à la 57e minute qui lâche bêtement un ballon devant ses 22 mètres à cinq minutes de la fin.«
RR est une émanation du Midol, journal du groupe La Dépêche, et donc organe de presse (de propagande...) du grand ST... donc...
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Re: 6 Nations 2020
L'Équipe : Woki réalisa un super plaquage (72e) qui fait échapper le ballon à un Anglais dans ses 5 mètres, mais en échappa un autre sur un off-load qui ne s'imposait pas.
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Re: 6 Nations 2020
« 7. Charles Ollivon : 8/10
Deux essais pour le nouveau capitaine tricolore qui a été récompensé de sa grande couverture de terrain. Il a collé au ballon pendant 80 minutes, aussi bien défensivement qu'offensivement. Sur son premier essai, il est à la lutte aérienne avant d'être au soutien de Rattez. Il a été vraiment été omniprésent. »
« 9. Antoine Dupont : 8/10
Le demi de mêlée appartient décidément à une espèce rare : celle des grands joueurs, celle de ces facteurs X capables de changer le cours d'un match en un éclair. Le Toulousain a encore été auteur d'une étincelle dont il a le secret avec un tour de magie dans le fermé pour envoyer Charles Ollivon inscrire le troisième essai des siens. Ses initiatives ont régulièrement semé le doute au près : il a franchi à deux reprises et a battu huit défenseurs. Au plus fort de la pression, il a aussi été décisif en défense avec une intervention salutaire sur Willi Heinz (78e). On lui pardonnera donc quelques tergiversations derrière les rucks, une poignée de jeux au pied déficients et son dégagement de la 80e minute dans l'en-but. »
Rien que ça… et pourtant même note…
Deux essais pour le nouveau capitaine tricolore qui a été récompensé de sa grande couverture de terrain. Il a collé au ballon pendant 80 minutes, aussi bien défensivement qu'offensivement. Sur son premier essai, il est à la lutte aérienne avant d'être au soutien de Rattez. Il a été vraiment été omniprésent. »
« 9. Antoine Dupont : 8/10
Le demi de mêlée appartient décidément à une espèce rare : celle des grands joueurs, celle de ces facteurs X capables de changer le cours d'un match en un éclair. Le Toulousain a encore été auteur d'une étincelle dont il a le secret avec un tour de magie dans le fermé pour envoyer Charles Ollivon inscrire le troisième essai des siens. Ses initiatives ont régulièrement semé le doute au près : il a franchi à deux reprises et a battu huit défenseurs. Au plus fort de la pression, il a aussi été décisif en défense avec une intervention salutaire sur Willi Heinz (78e). On lui pardonnera donc quelques tergiversations derrière les rucks, une poignée de jeux au pied déficients et son dégagement de la 80e minute dans l'en-but. »
Rien que ça… et pourtant même note…
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Re: 6 Nations 2020
Toulouse c'est un peu le PSG du rugby, donc faut en faire à toute les sauces possibles et inimaginable...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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