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6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
Big'Ben a écrit:Moi y a une autre stat qui m’intéresserait, ce sont les mètres parcourus par TOUT les arrières et pas juste Fickou, parce-que je ne sais pas si ce n'est que moi mais j'ai l'impression que ceux qui sont le plus dans l'avancé, ballon en main, ce sont nos avants. Après c'est sûrement qu'une impression mais j'ai pas vraiment vu de grandes envolées avec un ballon qui circule sur 3 ou 4 arrières et où ça avance de 50 mètres d'un coup.
Pour que Rattez, Thomas, Bouthier avancent il faut aussi que Sir Fickou fassent des passes.
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : Dupont, c'est de la dynamite
https://player.acast.com/crunch-le-podcast-rugby-de-la-redaction-de-lequipe/episodes/dupont-cest-de-la-dynamite
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Re: 6 Nations 2020
https://www.sudouest.fr/2020/02/10/entre-baille-et-poirot-la-nouvelle-donne-7176462-10142.php
XV de France : entre Baille et Poirot, la nouvelle donne
par Denys Kappès-Grangé.
Titularisé lors des deux premiers matchs, le pilier toulousain semble être passé devant son partenaire de l’UBB
Jeter un petit coup d’œil par-dessus son épaule permet de mettre les choses en perspective. On pourrait ainsi rappeler à Cyril Baille (26 ans, 19 sélections) la nature des propos qu’il tenait avant de se rendre à Nice, le 20 janvier, pour prendre part à la préparation au Tournoi. À cet instant, en référence à la volonté de Fabien Galthié de travailler avec 42 joueurs, le pilier gauche du Stade Toulousain affirmait que « l’essentiel était de se faire une place » dans le groupe « quelle que soit celle qu’on nous donne ». Trois semaines plus tard, après avoir été titularisé lors des deux premiers matchs face à l’Angleterre et l’Italie, le gaucher peut difficilement se plaindre…
Mais Cyril Baille ne se contente pas de débuter. Il convainc comme en témoigne l’analyse télégraphique livrée par Fabien Galthié de sa prestation face aux Italiens : « Parfait. Excellent. Excellente performance. Que ce soit en mêlée ou dans le jeu dynamique à la fois en tant que porteur de balle ou dans la manipulation. Très à son aise, très à son avantage. Très belle partie de Cyril. »
Poirot, victime collatérale
Le propos du sélectionneur ne se limite pas à la simple formule de politesse. Au-delà de la solidité dont le Toulousain fait preuve en mêlée, il s’est montré clairvoyant balle en main. Notamment lorsque, en pivot, il a servi Romain Ntamack avant que celui-ci n’expédie un coup de pied rasant à l’origine de Teddy Thomas. « Je me sens en confiance », a confirmé dimanche soir un Cyril Baille qui a retrouvé en la personne de William Servat son ancien entraîneur à Toulouse.
Cet épanouissement n’est pas sans conséquence. Et sa principale victime collatérale se nomme Jefferson Poirot. Avant le début de ce Tournoi, le pilier de l’UBB n’avait été remplaçant qu’à deux reprises en équipe de France : lors de sa toute première sélection et, durant la dernière Coupe du monde, à l’occasion du match de poule contre les Etats-Unis. Alors qu’il a été ponctuellement promu au rôle de capitaine lorsque Guilhem Guirado était cantonné sur le banc au Japon, il vient de débuter deux matchs de suite aux côtés des remplaçants.
La semaine dernière, avant que la composition d’équipe alignée contre l’Italie ne soit officialisée par Fabien Galthié, Jefferson Poirot avait minimisé la portée de cette nouvelle donne tout en rappelant qu’il avait tout de même joué près de 30 minutes face aux Anglais : « J’ai souvent débuté, là je suis rentré. L’essentiel, c’est qu’on ait gagné le match. » Le Girondin, qui a disputé un peu plus de 20 minutes face aux Italiens, a été à chaque fois très actif lors de ses entrées en jeu. Mais le staff semble estimer que, outre ses qualités balle en main, Cyril Baille apporte plus de certitudes en mêlée fermée.
« Honnêtement, il y a eu beaucoup de turn-overs : être ici, c’est déjà une chance, avait ajouté Jefferson Poirot. Cette nouvelle aventure, j’avais vraiment envie de la vivre. On est 42, il y a plus d’une vingtaine de mecs qui regardent le match en tribunes ou à la télé ! Quand on y est, on ne peut pas faire la fine bouche ou se dire qu’on aurait mérité mieux. Aujourd’hui, je prends ce qu’on me donne. » Des propos qui font écho à ceux que tenait Cyril Baille il y a quelques semaines. Finalement, ils sont tous logés à la même enseigne…
XV de France : entre Baille et Poirot, la nouvelle donne
par Denys Kappès-Grangé.
Titularisé lors des deux premiers matchs, le pilier toulousain semble être passé devant son partenaire de l’UBB
Jeter un petit coup d’œil par-dessus son épaule permet de mettre les choses en perspective. On pourrait ainsi rappeler à Cyril Baille (26 ans, 19 sélections) la nature des propos qu’il tenait avant de se rendre à Nice, le 20 janvier, pour prendre part à la préparation au Tournoi. À cet instant, en référence à la volonté de Fabien Galthié de travailler avec 42 joueurs, le pilier gauche du Stade Toulousain affirmait que « l’essentiel était de se faire une place » dans le groupe « quelle que soit celle qu’on nous donne ». Trois semaines plus tard, après avoir été titularisé lors des deux premiers matchs face à l’Angleterre et l’Italie, le gaucher peut difficilement se plaindre…
Mais Cyril Baille ne se contente pas de débuter. Il convainc comme en témoigne l’analyse télégraphique livrée par Fabien Galthié de sa prestation face aux Italiens : « Parfait. Excellent. Excellente performance. Que ce soit en mêlée ou dans le jeu dynamique à la fois en tant que porteur de balle ou dans la manipulation. Très à son aise, très à son avantage. Très belle partie de Cyril. »
Poirot, victime collatérale
Le propos du sélectionneur ne se limite pas à la simple formule de politesse. Au-delà de la solidité dont le Toulousain fait preuve en mêlée, il s’est montré clairvoyant balle en main. Notamment lorsque, en pivot, il a servi Romain Ntamack avant que celui-ci n’expédie un coup de pied rasant à l’origine de Teddy Thomas. « Je me sens en confiance », a confirmé dimanche soir un Cyril Baille qui a retrouvé en la personne de William Servat son ancien entraîneur à Toulouse.
Cet épanouissement n’est pas sans conséquence. Et sa principale victime collatérale se nomme Jefferson Poirot. Avant le début de ce Tournoi, le pilier de l’UBB n’avait été remplaçant qu’à deux reprises en équipe de France : lors de sa toute première sélection et, durant la dernière Coupe du monde, à l’occasion du match de poule contre les Etats-Unis. Alors qu’il a été ponctuellement promu au rôle de capitaine lorsque Guilhem Guirado était cantonné sur le banc au Japon, il vient de débuter deux matchs de suite aux côtés des remplaçants.
La semaine dernière, avant que la composition d’équipe alignée contre l’Italie ne soit officialisée par Fabien Galthié, Jefferson Poirot avait minimisé la portée de cette nouvelle donne tout en rappelant qu’il avait tout de même joué près de 30 minutes face aux Anglais : « J’ai souvent débuté, là je suis rentré. L’essentiel, c’est qu’on ait gagné le match. » Le Girondin, qui a disputé un peu plus de 20 minutes face aux Italiens, a été à chaque fois très actif lors de ses entrées en jeu. Mais le staff semble estimer que, outre ses qualités balle en main, Cyril Baille apporte plus de certitudes en mêlée fermée.
« Honnêtement, il y a eu beaucoup de turn-overs : être ici, c’est déjà une chance, avait ajouté Jefferson Poirot. Cette nouvelle aventure, j’avais vraiment envie de la vivre. On est 42, il y a plus d’une vingtaine de mecs qui regardent le match en tribunes ou à la télé ! Quand on y est, on ne peut pas faire la fine bouche ou se dire qu’on aurait mérité mieux. Aujourd’hui, je prends ce qu’on me donne. » Des propos qui font écho à ceux que tenait Cyril Baille il y a quelques semaines. Finalement, ils sont tous logés à la même enseigne…
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-berbizier-je-suis-encore-dans-l-attente/1108384
Pierre Berbizier : «Je suis encore dans l'attente»
Pierre Berbizier, ex-sélectionneur des Bleus (1991-1995), reste dans l'expectative. Le rugby de cette équipe de France, pourtant inattaquable sur son bilan comptable après deux journées dans le Tournoi, ne l'a pas rassuré.
Laurent Campistron mis à jour le 11 février 2020 à 00h04
«Quel regard portez-vous sur les débuts de l'équipe de France dans ce Tournoi ?
Sur le plan comptable, c'est intéressant. La victoire était le seul objectif du premier match contre l'Angleterre. Contre l'Italie, on attendait une progression dans le jeu. En tout cas, ça nous a été présenté comme ça. Mission accomplie contre l'Angleterre (24-17). Ce qui a fait beaucoup de bien à ce groupe nouveau.
Et contre l'Italie ?
Bah... Quand je lis que (Fabien) Galthié a vu une première période "quasi parfaite", je m'interroge. Moi, je n'ai pas vu ça avec mes yeux qui ne sont peut-être plus adaptés à ce rugby que l'on dit révolutionnaire. Il y a eu vingt minutes intéressantes au début, oui, mais après, si on tourne à 23-10 à la mi-temps face de faibles Italiens, ce que tout le monde reconnaît, on le doit à une bonne inspiration de Dupont qui envoie Alldritt à l'essai. Pour moi, une première période "quasi parfaite "aurait dû permettre aux Français de tuer le match.
En somme, vous n'êtes pas totalement convaincu...
C'est évidemment bien pour le rugby français de retrouver cette dynamique de victoires, mais j'ai l'impression qu'on le doit plus à des qualités individuelles qu'à une maîtrise collective. En fait, j'attendais un peu plus de contrôle et de maîtrise contre l'Italie. Parce que si on regarde bien, ce sont les Italiens qui ont mené le jeu avec leurs moyens très limités. On a eu des problèmes de discipline, une conquête incertaine et une défense peu sereine. Pour moi, c'est énorme d'encaisser trois essais contre l'Italie. Il y a eu une très bonne communication autour de Shaun Edwards (le nouvel entraîneur de la défense tricolore), le sorcier, le truc, mais bon... Contre l'Angleterre, tu vas quand même trois fois derrière ta ligne en comptant l'essai refusé à Kruis (Ntamack avait sa main sous le ballon), et pareil contre l'Italie. Ça me semble beaucoup.
On touche peut-être là aux limites du nouveau système défensif français, avec des montées en lignes agressives qui demandent beaucoup de synchronisation et de repères communs, non ?
Oui et non. En fait, ce n'est pas très compliqué. Là, on semble découvrir cette défense en utilisant des termes très britanniques. Mais il s'agit juste d'aller chercher très rapidement le terrain, quoi ! On découvre aussi qu'il faut de l'intensité dans un match, et même de la très haute intensité (il se marre). Oui, bien sûr...
Tout n'a pas été parfait, mais les Bleus ont quand même battu l'Angleterre, vice-championne du monde en titre !
C'est vrai, et c'est tout ce qu'on leur demandait. Après, il faut reconnaître que les Anglais ne sont plus les mêmes sans Billy Vunipola en 8 (forfait) et Manu Tuilagi au centre (sorti prématurément sur blessure). Quand tu passes de travaux de terrassement avec deux bulldozers à d'autres avec deux tracteurs à pneus lisses, tu n'obtiens pas la même avancée ni les mêmes conditions d'enchaînement.
Les statistiques de ce début de Tournoi montrent que la France est l'équipe qui fait le moins de passes...
Ça ne m'étonne pas. C'est parce qu'elle ne contrôle pas le jeu. Elle ne fait que s'appuyer sur celui de l'adversaire. Heureusement qu'il y a ces actions individuelles - la longue passe de Dupont pour Alldritt, l'essai de Serin - qui sont déterminantes. Je pensais que l'Italie nous permettrait d'asseoir des bases collectives, mais non, je suis encore dans l'attente.
«Avec Dupont et Ntamack, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre»
Pierre Berbizier
Quels sont les joueurs français qui vous ont le plus convaincu ?
Le Roux, d'abord, qui a été pour moi l'homme du match contre l'Angleterre. Il a été énorme, notamment en défense. J'ai bien aimé aussi l'activité d'Alldritt, les partitions individuelles de Dupont et Ntamack, même si cette charnière a encore besoin de progresser dans l'animation, la montée en puissance de Baille et l'opportunisme d'Ollivon.
Antoine Dupont, c'est le monsieur Plus de cette sélection ?
Il confirme son potentiel, c'est un très bon joueur, décisif. Mais pour le moment, on a surtout vu ses qualités individuelles qui sont exceptionnelles. Il faut maintenant qu'il parvienne à faire bien jouer son équipe, comme Ntamack, d'ailleurs. Antoine a la tête sur les épaules, ne se prend pas pour un autre. Ça va venir naturellement avec la maturité. Avec Romain et lui, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre.
Les Bleus, qui iront au pays de Galles dans deux semaines, peuvent-ils gagner ce Tournoi ?
Ça ne sera pas facile de gagner à Cardiff et en Écosse, ni même contre l'Irlande au Stade de France. Mais quoi qu'il arrive, cette fin de Tournoi sera constructive. Les Bleus vont maintenant passer de la position de chasseurs à celle de chassés et auront probablement d'autres scénarios à négocier. Là, ils ont joué deux fois les mêmes, en prenant le score très tôt en se faisant un peu peur sur la fin. Ça sera intéressant de voir s'ils sont capables de mener le jeu pour remonter un score.»
Pierre Berbizier : «Je suis encore dans l'attente»
Pierre Berbizier, ex-sélectionneur des Bleus (1991-1995), reste dans l'expectative. Le rugby de cette équipe de France, pourtant inattaquable sur son bilan comptable après deux journées dans le Tournoi, ne l'a pas rassuré.
Laurent Campistron mis à jour le 11 février 2020 à 00h04
«Quel regard portez-vous sur les débuts de l'équipe de France dans ce Tournoi ?
Sur le plan comptable, c'est intéressant. La victoire était le seul objectif du premier match contre l'Angleterre. Contre l'Italie, on attendait une progression dans le jeu. En tout cas, ça nous a été présenté comme ça. Mission accomplie contre l'Angleterre (24-17). Ce qui a fait beaucoup de bien à ce groupe nouveau.
Et contre l'Italie ?
Bah... Quand je lis que (Fabien) Galthié a vu une première période "quasi parfaite", je m'interroge. Moi, je n'ai pas vu ça avec mes yeux qui ne sont peut-être plus adaptés à ce rugby que l'on dit révolutionnaire. Il y a eu vingt minutes intéressantes au début, oui, mais après, si on tourne à 23-10 à la mi-temps face de faibles Italiens, ce que tout le monde reconnaît, on le doit à une bonne inspiration de Dupont qui envoie Alldritt à l'essai. Pour moi, une première période "quasi parfaite "aurait dû permettre aux Français de tuer le match.
En somme, vous n'êtes pas totalement convaincu...
C'est évidemment bien pour le rugby français de retrouver cette dynamique de victoires, mais j'ai l'impression qu'on le doit plus à des qualités individuelles qu'à une maîtrise collective. En fait, j'attendais un peu plus de contrôle et de maîtrise contre l'Italie. Parce que si on regarde bien, ce sont les Italiens qui ont mené le jeu avec leurs moyens très limités. On a eu des problèmes de discipline, une conquête incertaine et une défense peu sereine. Pour moi, c'est énorme d'encaisser trois essais contre l'Italie. Il y a eu une très bonne communication autour de Shaun Edwards (le nouvel entraîneur de la défense tricolore), le sorcier, le truc, mais bon... Contre l'Angleterre, tu vas quand même trois fois derrière ta ligne en comptant l'essai refusé à Kruis (Ntamack avait sa main sous le ballon), et pareil contre l'Italie. Ça me semble beaucoup.
On touche peut-être là aux limites du nouveau système défensif français, avec des montées en lignes agressives qui demandent beaucoup de synchronisation et de repères communs, non ?
Oui et non. En fait, ce n'est pas très compliqué. Là, on semble découvrir cette défense en utilisant des termes très britanniques. Mais il s'agit juste d'aller chercher très rapidement le terrain, quoi ! On découvre aussi qu'il faut de l'intensité dans un match, et même de la très haute intensité (il se marre). Oui, bien sûr...
Tout n'a pas été parfait, mais les Bleus ont quand même battu l'Angleterre, vice-championne du monde en titre !
C'est vrai, et c'est tout ce qu'on leur demandait. Après, il faut reconnaître que les Anglais ne sont plus les mêmes sans Billy Vunipola en 8 (forfait) et Manu Tuilagi au centre (sorti prématurément sur blessure). Quand tu passes de travaux de terrassement avec deux bulldozers à d'autres avec deux tracteurs à pneus lisses, tu n'obtiens pas la même avancée ni les mêmes conditions d'enchaînement.
Les statistiques de ce début de Tournoi montrent que la France est l'équipe qui fait le moins de passes...
Ça ne m'étonne pas. C'est parce qu'elle ne contrôle pas le jeu. Elle ne fait que s'appuyer sur celui de l'adversaire. Heureusement qu'il y a ces actions individuelles - la longue passe de Dupont pour Alldritt, l'essai de Serin - qui sont déterminantes. Je pensais que l'Italie nous permettrait d'asseoir des bases collectives, mais non, je suis encore dans l'attente.
«Avec Dupont et Ntamack, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre»
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Quels sont les joueurs français qui vous ont le plus convaincu ?
Le Roux, d'abord, qui a été pour moi l'homme du match contre l'Angleterre. Il a été énorme, notamment en défense. J'ai bien aimé aussi l'activité d'Alldritt, les partitions individuelles de Dupont et Ntamack, même si cette charnière a encore besoin de progresser dans l'animation, la montée en puissance de Baille et l'opportunisme d'Ollivon.
Antoine Dupont, c'est le monsieur Plus de cette sélection ?
Il confirme son potentiel, c'est un très bon joueur, décisif. Mais pour le moment, on a surtout vu ses qualités individuelles qui sont exceptionnelles. Il faut maintenant qu'il parvienne à faire bien jouer son équipe, comme Ntamack, d'ailleurs. Antoine a la tête sur les épaules, ne se prend pas pour un autre. Ça va venir naturellement avec la maturité. Avec Romain et lui, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre.
Les Bleus, qui iront au pays de Galles dans deux semaines, peuvent-ils gagner ce Tournoi ?
Ça ne sera pas facile de gagner à Cardiff et en Écosse, ni même contre l'Irlande au Stade de France. Mais quoi qu'il arrive, cette fin de Tournoi sera constructive. Les Bleus vont maintenant passer de la position de chasseurs à celle de chassés et auront probablement d'autres scénarios à négocier. Là, ils ont joué deux fois les mêmes, en prenant le score très tôt en se faisant un peu peur sur la fin. Ça sera intéressant de voir s'ils sont capables de mener le jeu pour remonter un score.»
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-le-tournoi-des-six-nations-pourrait-accueillir-l-afrique-du-sud-et-le-japon/1108578
Comment le Tournoi des Six Nations pourrait accueillir l'Afrique du Sud et le Japon
Comme annoncé par Bernard Laporte début février, l'Afrique du Sud et le Japon sont sur les rangs pour intégrer le Tournoi. Les Fidji aussi. Mais élargir la compétition ne pourra se réaliser avant 2024. Explications.
Richard Escot
La possible participation de l'Afrique du Sud, du Japon voire des Fidji aux Tournoi des Six Nations a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Le 1er février, à Marcoussis, l'annonce faite en comité directeur de la FFR par le président Bernard Laporte d'un éventuel élargissement de la compétition a surtout mis les médias anglais sur les dents. Et Eddie Jones, le sélectionneur australien des Anglais, en colère : « On l'appelle le plus grand tournoi de rugby au monde. Pourquoi voudriez-vous ajouter d'autres équipes qui vont faire baisser le niveau de la compétition ? Les Six Nations ont quelque chose de particulier en raison de l'histoire des relations entre ces sélections. C'est ce qui le rend encore plus exceptionnel. »
« Conquérir de nouveaux marchés »
Benjamin Morel, patron des Six Nations
Suppositions et interrogations se succèdent. « Il n'y a rien d'officiel. Il n'y a pas eu de sujet posé à ce jour, nous dit-on du côté des Six Nations. On en est au stade des prémices. » Contacté, Benjamin Morel, président du Comité des Six Nations depuis novembre 2018, n'apporte pas de réponses précises. Et pour cause : « Nous n'en avons pas encore parlé officiellement au sein du Comité des Six Nations. Il m'est donc difficile de vous livrer un avis », nous a avoué l'ancien directeur de la branche Europe et Moyen-Orient de la NBA.
Néanmoins, quelques mois auparavant, il avait glissé lors d'une interview des propos plus ouverts : « Le Tournoi fait face aux mêmes défis que la NBA et les autres sports. Élargir le noyau de ses fans et conquérir de nouveaux marchés. » Un dossier brûlant dont World Rugby ne peut pas encore se saisir : « Il est entre les mains du Comité des Six Nations. Ce n'est pas à nous d'en parler, ni de le commenter », nous a déclaré sous couvert d'anonymat un dirigeant de l'instance mondiale.
Des jalons posés par Anglais, Japonais, Sud-Africains et Français lors du Mondial
Si personne n'en a parlé en réunion du Comité des Six Nations, et comme World Rugby n'a pas, trois mois avant l'élection présidentielle, intérêt à se plonger dedans, qu'en est-il vraiment de cette idée d'intégrer Sud-Africains, Japonais et Fidjiens au Tournoi ? D'après nos informations, elle remonte à septembre dernier, lors du Mondial japonais. Des « discussions informelles bilatérales, dixit un dirigeant de Word Rugby présent au pays du Soleil-Levant, ont eu lieu entre les Anglais et les Japonais, mais aussi entre les Sud-Africains et les Français ».
Parallèlement, l'Anglais Bill Beaumont (président depuis 2016) et l'Argentin Agustin Pichot (vice-président) entraient doucement en campagne pour la prochaine présidence de World Rugby, cherchant à attirer Bernard Laporte dans leurs filets - depuis, le président de la FFR a annoncé qu'il choisissait le ticket Beaumont. Parmi leurs promesses émergeaient deux projets : un calendrier unique et donc une saison globale, imaginé par Beaumont ; un Championnat du monde des nations, pensé par Pichot. « En soi, c'était une très bonne solution pour le rugby mondial, nous affirme un membre de la FFR. Les matches amicaux, ça n'intéresse plus personne... L'idée était excellente, mais peut-être que la mise en application et l'approche politique n'ont pas été optimales. » Deux projets qui rendent à terme moins problématiques les entrées du Japon, de l'Afrique du Sud et des Fidji dans le Tournoi.
« Il y a des élections World Rugby en mai, rien ne sera ouvert avant »
Claude Atcher, représentant français aux Six Nations et directeur du Mondial 2023
Les représentants îliens se seraient greffés sur les discussions initiales en arguant du « Mais pourquoi pas nous ? ». Claude Atcher, directeur général du Mondial 2023, précise : « Les Fidjiens veulent faire de la France le territoire privilégié de préparation de leur équipe nationale pour 2023. Leur projet, c'est d'installer un camp de base en France. » Plusieurs villes sont dans la course, et Bordeaux tient la corde. Le week-end dernier, au centre d'entraînement du Racing 92, au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), plusieurs joueurs et entraîneurs fidjiens ont participé à un stage de mise à niveau financé en partie par World Rugby. Ce n'est pas un hasard si les Fidji ont recruté comme sélectionneur Vern Cotter, qui connaît bien le Championnat français (coach de Clermont 2006-2014, de Montpellier 2017-2019)... Mais intégrer le Tournoi ne semble pas être pour l'instant une priorité de la Fédération fidjienne.
En revanche, l'Afrique du Sud - qui a déjà un pied en Europe avec deux provinces engagées dans le Pro14 au côté des franchises écossaises, galloises, irlandaises et italiennes - et le Japon semblent très intéressés. Même si aucune demande officielle auprès du Comité des Six Nations n'a été déposée, condition sine qua non pour qu'elle soit étudiée. « Sachant qu'il y a des élections World Rugby en mai, rien ne sera ouvert avant, prophétise Claude Atcher. Parce que ça procède aussi d'une restructuration du monde géopolitique du rugby et de la gouvernance de l'institution. »
Si ces demandes sont déposées en bonne et due forme en juin, une étude ne sera lancée, selon nos estimations, qu'en janvier 2021 pour se terminer au mieux en juin 2021. En effet, le Comité des Six Nations, qui négocie actuellement avec un fonds d'investissement luxembourgeois, CVC, doit mesurer l'impact d'un changement de format en termes de droits télévisuels, de finances, d'image, de sponsoring. Avant d'envisager la faisabilité d'un élargissement dans la fenêtre de sept semaines allouées par World Rugby. « Sans oublier, précise Atcher, représentant de la France aux Six Nations, la transformation de la marque. Car ce ne sera plus le Tournoi des Six Nations. »
Un Tournoi new-look ne pourra voir le jour avant 2025. Et si ce devait être dès 2024, l'Afrique du Sud devrait alors aligner deux équipes - l'une pour le Tournoi, l'autre pour le Four Nations Championship auquel elle est liée contractuellement -, ce qui compliquerait les choses. Une réunion des dirigeants des Six Nations se tiendra à Paris le 2 mars. Nul doute que seront évoquées les suites à donner à ces discussions informelles commencées au Japon il y a cinq mois.
Le rugby mondial en pleine mutation
Tout en observant les effets de l'annonce d'un élargissement possible du Tournoi des Six Nations au plus tôt à l'horizon 2024, les dirigeants de World Rugby, l'instance gouvernante du rugby mondial, se consacrent aussi à quelques chantiers d'importance. En attendant l'élection de mai prochain qui voit l'Anglais Bill Beaumont, actuel président, et Bernard Laporte, président de la FFR, présenter une candidature commune face à l'Argentin Agustin Pichot.
Ces grands chantiers sont au nombre, non arrêté, de cinq :
- un Championnat du monde annuel des nations, placé entre deux Coupes du monde ;
- un calendrier international commun à l'hémisphère Nord et à l'hémisphère Sud, pour une réforme de la saison globale ;
- un championnat du monde des clubs ;
- une place éventuelle pour les joueurs internationaux à la table des discussions ;
- le développement du rugby aux États-Unis et au Canada dans la perspective d'une candidature couplée à la Coupe du monde 2031, voire celle de 2027.
Comment le Tournoi des Six Nations pourrait accueillir l'Afrique du Sud et le Japon
Comme annoncé par Bernard Laporte début février, l'Afrique du Sud et le Japon sont sur les rangs pour intégrer le Tournoi. Les Fidji aussi. Mais élargir la compétition ne pourra se réaliser avant 2024. Explications.
Richard Escot
La possible participation de l'Afrique du Sud, du Japon voire des Fidji aux Tournoi des Six Nations a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Le 1er février, à Marcoussis, l'annonce faite en comité directeur de la FFR par le président Bernard Laporte d'un éventuel élargissement de la compétition a surtout mis les médias anglais sur les dents. Et Eddie Jones, le sélectionneur australien des Anglais, en colère : « On l'appelle le plus grand tournoi de rugby au monde. Pourquoi voudriez-vous ajouter d'autres équipes qui vont faire baisser le niveau de la compétition ? Les Six Nations ont quelque chose de particulier en raison de l'histoire des relations entre ces sélections. C'est ce qui le rend encore plus exceptionnel. »
« Conquérir de nouveaux marchés »
Benjamin Morel, patron des Six Nations
Suppositions et interrogations se succèdent. « Il n'y a rien d'officiel. Il n'y a pas eu de sujet posé à ce jour, nous dit-on du côté des Six Nations. On en est au stade des prémices. » Contacté, Benjamin Morel, président du Comité des Six Nations depuis novembre 2018, n'apporte pas de réponses précises. Et pour cause : « Nous n'en avons pas encore parlé officiellement au sein du Comité des Six Nations. Il m'est donc difficile de vous livrer un avis », nous a avoué l'ancien directeur de la branche Europe et Moyen-Orient de la NBA.
Néanmoins, quelques mois auparavant, il avait glissé lors d'une interview des propos plus ouverts : « Le Tournoi fait face aux mêmes défis que la NBA et les autres sports. Élargir le noyau de ses fans et conquérir de nouveaux marchés. » Un dossier brûlant dont World Rugby ne peut pas encore se saisir : « Il est entre les mains du Comité des Six Nations. Ce n'est pas à nous d'en parler, ni de le commenter », nous a déclaré sous couvert d'anonymat un dirigeant de l'instance mondiale.
Des jalons posés par Anglais, Japonais, Sud-Africains et Français lors du Mondial
Si personne n'en a parlé en réunion du Comité des Six Nations, et comme World Rugby n'a pas, trois mois avant l'élection présidentielle, intérêt à se plonger dedans, qu'en est-il vraiment de cette idée d'intégrer Sud-Africains, Japonais et Fidjiens au Tournoi ? D'après nos informations, elle remonte à septembre dernier, lors du Mondial japonais. Des « discussions informelles bilatérales, dixit un dirigeant de Word Rugby présent au pays du Soleil-Levant, ont eu lieu entre les Anglais et les Japonais, mais aussi entre les Sud-Africains et les Français ».
Parallèlement, l'Anglais Bill Beaumont (président depuis 2016) et l'Argentin Agustin Pichot (vice-président) entraient doucement en campagne pour la prochaine présidence de World Rugby, cherchant à attirer Bernard Laporte dans leurs filets - depuis, le président de la FFR a annoncé qu'il choisissait le ticket Beaumont. Parmi leurs promesses émergeaient deux projets : un calendrier unique et donc une saison globale, imaginé par Beaumont ; un Championnat du monde des nations, pensé par Pichot. « En soi, c'était une très bonne solution pour le rugby mondial, nous affirme un membre de la FFR. Les matches amicaux, ça n'intéresse plus personne... L'idée était excellente, mais peut-être que la mise en application et l'approche politique n'ont pas été optimales. » Deux projets qui rendent à terme moins problématiques les entrées du Japon, de l'Afrique du Sud et des Fidji dans le Tournoi.
« Il y a des élections World Rugby en mai, rien ne sera ouvert avant »
Claude Atcher, représentant français aux Six Nations et directeur du Mondial 2023
Les représentants îliens se seraient greffés sur les discussions initiales en arguant du « Mais pourquoi pas nous ? ». Claude Atcher, directeur général du Mondial 2023, précise : « Les Fidjiens veulent faire de la France le territoire privilégié de préparation de leur équipe nationale pour 2023. Leur projet, c'est d'installer un camp de base en France. » Plusieurs villes sont dans la course, et Bordeaux tient la corde. Le week-end dernier, au centre d'entraînement du Racing 92, au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), plusieurs joueurs et entraîneurs fidjiens ont participé à un stage de mise à niveau financé en partie par World Rugby. Ce n'est pas un hasard si les Fidji ont recruté comme sélectionneur Vern Cotter, qui connaît bien le Championnat français (coach de Clermont 2006-2014, de Montpellier 2017-2019)... Mais intégrer le Tournoi ne semble pas être pour l'instant une priorité de la Fédération fidjienne.
En revanche, l'Afrique du Sud - qui a déjà un pied en Europe avec deux provinces engagées dans le Pro14 au côté des franchises écossaises, galloises, irlandaises et italiennes - et le Japon semblent très intéressés. Même si aucune demande officielle auprès du Comité des Six Nations n'a été déposée, condition sine qua non pour qu'elle soit étudiée. « Sachant qu'il y a des élections World Rugby en mai, rien ne sera ouvert avant, prophétise Claude Atcher. Parce que ça procède aussi d'une restructuration du monde géopolitique du rugby et de la gouvernance de l'institution. »
Si ces demandes sont déposées en bonne et due forme en juin, une étude ne sera lancée, selon nos estimations, qu'en janvier 2021 pour se terminer au mieux en juin 2021. En effet, le Comité des Six Nations, qui négocie actuellement avec un fonds d'investissement luxembourgeois, CVC, doit mesurer l'impact d'un changement de format en termes de droits télévisuels, de finances, d'image, de sponsoring. Avant d'envisager la faisabilité d'un élargissement dans la fenêtre de sept semaines allouées par World Rugby. « Sans oublier, précise Atcher, représentant de la France aux Six Nations, la transformation de la marque. Car ce ne sera plus le Tournoi des Six Nations. »
Un Tournoi new-look ne pourra voir le jour avant 2025. Et si ce devait être dès 2024, l'Afrique du Sud devrait alors aligner deux équipes - l'une pour le Tournoi, l'autre pour le Four Nations Championship auquel elle est liée contractuellement -, ce qui compliquerait les choses. Une réunion des dirigeants des Six Nations se tiendra à Paris le 2 mars. Nul doute que seront évoquées les suites à donner à ces discussions informelles commencées au Japon il y a cinq mois.
Le rugby mondial en pleine mutation
Tout en observant les effets de l'annonce d'un élargissement possible du Tournoi des Six Nations au plus tôt à l'horizon 2024, les dirigeants de World Rugby, l'instance gouvernante du rugby mondial, se consacrent aussi à quelques chantiers d'importance. En attendant l'élection de mai prochain qui voit l'Anglais Bill Beaumont, actuel président, et Bernard Laporte, président de la FFR, présenter une candidature commune face à l'Argentin Agustin Pichot.
Ces grands chantiers sont au nombre, non arrêté, de cinq :
- un Championnat du monde annuel des nations, placé entre deux Coupes du monde ;
- un calendrier international commun à l'hémisphère Nord et à l'hémisphère Sud, pour une réforme de la saison globale ;
- un championnat du monde des clubs ;
- une place éventuelle pour les joueurs internationaux à la table des discussions ;
- le développement du rugby aux États-Unis et au Canada dans la perspective d'une candidature couplée à la Coupe du monde 2031, voire celle de 2027.
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Re: 6 Nations 2020
La liste de 28 joueurs pour le Pays de Galles.
https://www.ledauphine.com/sport/2020/02/11/xv-de-france-chat-et-penaud-de-retour-dans-le-groupe-des-28
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Re: 6 Nations 2020
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-berbizier-je-suis-encore-dans-l-attente/1108384
Pierre Berbizier : «Je suis encore dans l'attente»
Pierre Berbizier, ex-sélectionneur des Bleus (1991-1995), reste dans l'expectative. Le rugby de cette équipe de France, pourtant inattaquable sur son bilan comptable après deux journées dans le Tournoi, ne l'a pas rassuré.
Laurent Campistron mis à jour le 11 février 2020 à 00h04
«Quel regard portez-vous sur les débuts de l'équipe de France dans ce Tournoi ?
Sur le plan comptable, c'est intéressant. La victoire était le seul objectif du premier match contre l'Angleterre. Contre l'Italie, on attendait une progression dans le jeu. En tout cas, ça nous a été présenté comme ça. Mission accomplie contre l'Angleterre (24-17). Ce qui a fait beaucoup de bien à ce groupe nouveau.
Et contre l'Italie ?
Bah... Quand je lis que (Fabien) Galthié a vu une première période "quasi parfaite", je m'interroge. Moi, je n'ai pas vu ça avec mes yeux qui ne sont peut-être plus adaptés à ce rugby que l'on dit révolutionnaire. Il y a eu vingt minutes intéressantes au début, oui, mais après, si on tourne à 23-10 à la mi-temps face de faibles Italiens, ce que tout le monde reconnaît, on le doit à une bonne inspiration de Dupont qui envoie Alldritt à l'essai. Pour moi, une première période "quasi parfaite "aurait dû permettre aux Français de tuer le match.
En somme, vous n'êtes pas totalement convaincu...
C'est évidemment bien pour le rugby français de retrouver cette dynamique de victoires, mais j'ai l'impression qu'on le doit plus à des qualités individuelles qu'à une maîtrise collective. En fait, j'attendais un peu plus de contrôle et de maîtrise contre l'Italie. Parce que si on regarde bien, ce sont les Italiens qui ont mené le jeu avec leurs moyens très limités. On a eu des problèmes de discipline, une conquête incertaine et une défense peu sereine. Pour moi, c'est énorme d'encaisser trois essais contre l'Italie. Il y a eu une très bonne communication autour de Shaun Edwards (le nouvel entraîneur de la défense tricolore), le sorcier, le truc, mais bon... Contre l'Angleterre, tu vas quand même trois fois derrière ta ligne en comptant l'essai refusé à Kruis (Ntamack avait sa main sous le ballon), et pareil contre l'Italie. Ça me semble beaucoup.
On touche peut-être là aux limites du nouveau système défensif français, avec des montées en lignes agressives qui demandent beaucoup de synchronisation et de repères communs, non ?
Oui et non. En fait, ce n'est pas très compliqué. Là, on semble découvrir cette défense en utilisant des termes très britanniques. Mais il s'agit juste d'aller chercher très rapidement le terrain, quoi ! On découvre aussi qu'il faut de l'intensité dans un match, et même de la très haute intensité (il se marre). Oui, bien sûr...
Tout n'a pas été parfait, mais les Bleus ont quand même battu l'Angleterre, vice-championne du monde en titre !
C'est vrai, et c'est tout ce qu'on leur demandait. Après, il faut reconnaître que les Anglais ne sont plus les mêmes sans Billy Vunipola en 8 (forfait) et Manu Tuilagi au centre (sorti prématurément sur blessure). Quand tu passes de travaux de terrassement avec deux bulldozers à d'autres avec deux tracteurs à pneus lisses, tu n'obtiens pas la même avancée ni les mêmes conditions d'enchaînement.
Les statistiques de ce début de Tournoi montrent que la France est l'équipe qui fait le moins de passes...
Ça ne m'étonne pas. C'est parce qu'elle ne contrôle pas le jeu. Elle ne fait que s'appuyer sur celui de l'adversaire. Heureusement qu'il y a ces actions individuelles - la longue passe de Dupont pour Alldritt, l'essai de Serin - qui sont déterminantes. Je pensais que l'Italie nous permettrait d'asseoir des bases collectives, mais non, je suis encore dans l'attente.
«Avec Dupont et Ntamack, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre»
Pierre Berbizier
Quels sont les joueurs français qui vous ont le plus convaincu ?
Le Roux, d'abord, qui a été pour moi l'homme du match contre l'Angleterre. Il a été énorme, notamment en défense. J'ai bien aimé aussi l'activité d'Alldritt, les partitions individuelles de Dupont et Ntamack, même si cette charnière a encore besoin de progresser dans l'animation, la montée en puissance de Baille et l'opportunisme d'Ollivon.
Antoine Dupont, c'est le monsieur Plus de cette sélection ?
Il confirme son potentiel, c'est un très bon joueur, décisif. Mais pour le moment, on a surtout vu ses qualités individuelles qui sont exceptionnelles. Il faut maintenant qu'il parvienne à faire bien jouer son équipe, comme Ntamack, d'ailleurs. Antoine a la tête sur les épaules, ne se prend pas pour un autre. Ça va venir naturellement avec la maturité. Avec Romain et lui, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre.
Les Bleus, qui iront au pays de Galles dans deux semaines, peuvent-ils gagner ce Tournoi ?
Ça ne sera pas facile de gagner à Cardiff et en Écosse, ni même contre l'Irlande au Stade de France. Mais quoi qu'il arrive, cette fin de Tournoi sera constructive. Les Bleus vont maintenant passer de la position de chasseurs à celle de chassés et auront probablement d'autres scénarios à négocier. Là, ils ont joué deux fois les mêmes, en prenant le score très tôt en se faisant un peu peur sur la fin. Ça sera intéressant de voir s'ils sont capables de mener le jeu pour remonter un score.»
Un peu facile et réducteur de dire que les anglais étaient affaiblis, Vunipola absents et Tuilagui blessé tôt dans le match.
Comme si les français n’avaient pas d’absents, Chat, Penaud.
Sinon c’est assez vrai qu’on joue plus sur nos qualités individuelles que collectives. Normal car les dépositaires du jeu, la charnière, joue que sur ça.
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Re: 6 Nations 2020
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-berbizier-je-suis-encore-dans-l-attente/1108384
Pierre Berbizier : «Je suis encore dans l'attente»
Pierre Berbizier, ex-sélectionneur des Bleus (1991-1995), reste dans l'expectative. Le rugby de cette équipe de France, pourtant inattaquable sur son bilan comptable après deux journées dans le Tournoi, ne l'a pas rassuré.
Laurent Campistron mis à jour le 11 février 2020 à 00h04
«Quel regard portez-vous sur les débuts de l'équipe de France dans ce Tournoi ?
Sur le plan comptable, c'est intéressant. La victoire était le seul objectif du premier match contre l'Angleterre. Contre l'Italie, on attendait une progression dans le jeu. En tout cas, ça nous a été présenté comme ça. Mission accomplie contre l'Angleterre (24-17). Ce qui a fait beaucoup de bien à ce groupe nouveau.
Et contre l'Italie ?
Bah... Quand je lis que (Fabien) Galthié a vu une première période "quasi parfaite", je m'interroge. Moi, je n'ai pas vu ça avec mes yeux qui ne sont peut-être plus adaptés à ce rugby que l'on dit révolutionnaire. Il y a eu vingt minutes intéressantes au début, oui, mais après, si on tourne à 23-10 à la mi-temps face de faibles Italiens, ce que tout le monde reconnaît, on le doit à une bonne inspiration de Dupont qui envoie Alldritt à l'essai. Pour moi, une première période "quasi parfaite "aurait dû permettre aux Français de tuer le match.
En somme, vous n'êtes pas totalement convaincu...
C'est évidemment bien pour le rugby français de retrouver cette dynamique de victoires, mais j'ai l'impression qu'on le doit plus à des qualités individuelles qu'à une maîtrise collective. En fait, j'attendais un peu plus de contrôle et de maîtrise contre l'Italie. Parce que si on regarde bien, ce sont les Italiens qui ont mené le jeu avec leurs moyens très limités. On a eu des problèmes de discipline, une conquête incertaine et une défense peu sereine. Pour moi, c'est énorme d'encaisser trois essais contre l'Italie. Il y a eu une très bonne communication autour de Shaun Edwards (le nouvel entraîneur de la défense tricolore), le sorcier, le truc, mais bon... Contre l'Angleterre, tu vas quand même trois fois derrière ta ligne en comptant l'essai refusé à Kruis (Ntamack avait sa main sous le ballon), et pareil contre l'Italie. Ça me semble beaucoup.
On touche peut-être là aux limites du nouveau système défensif français, avec des montées en lignes agressives qui demandent beaucoup de synchronisation et de repères communs, non ?
Oui et non. En fait, ce n'est pas très compliqué. Là, on semble découvrir cette défense en utilisant des termes très britanniques. Mais il s'agit juste d'aller chercher très rapidement le terrain, quoi ! On découvre aussi qu'il faut de l'intensité dans un match, et même de la très haute intensité (il se marre). Oui, bien sûr...
Tout n'a pas été parfait, mais les Bleus ont quand même battu l'Angleterre, vice-championne du monde en titre !
C'est vrai, et c'est tout ce qu'on leur demandait. Après, il faut reconnaître que les Anglais ne sont plus les mêmes sans Billy Vunipola en 8 (forfait) et Manu Tuilagi au centre (sorti prématurément sur blessure). Quand tu passes de travaux de terrassement avec deux bulldozers à d'autres avec deux tracteurs à pneus lisses, tu n'obtiens pas la même avancée ni les mêmes conditions d'enchaînement.
Les statistiques de ce début de Tournoi montrent que la France est l'équipe qui fait le moins de passes...
Ça ne m'étonne pas. C'est parce qu'elle ne contrôle pas le jeu. Elle ne fait que s'appuyer sur celui de l'adversaire. Heureusement qu'il y a ces actions individuelles - la longue passe de Dupont pour Alldritt, l'essai de Serin - qui sont déterminantes. Je pensais que l'Italie nous permettrait d'asseoir des bases collectives, mais non, je suis encore dans l'attente.
«Avec Dupont et Ntamack, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre»
Pierre Berbizier
Quels sont les joueurs français qui vous ont le plus convaincu ?
Le Roux, d'abord, qui a été pour moi l'homme du match contre l'Angleterre. Il a été énorme, notamment en défense. J'ai bien aimé aussi l'activité d'Alldritt, les partitions individuelles de Dupont et Ntamack, même si cette charnière a encore besoin de progresser dans l'animation, la montée en puissance de Baille et l'opportunisme d'Ollivon.
Antoine Dupont, c'est le monsieur Plus de cette sélection ?
Il confirme son potentiel, c'est un très bon joueur, décisif. Mais pour le moment, on a surtout vu ses qualités individuelles qui sont exceptionnelles. Il faut maintenant qu'il parvienne à faire bien jouer son équipe, comme Ntamack, d'ailleurs. Antoine a la tête sur les épaules, ne se prend pas pour un autre. Ça va venir naturellement avec la maturité. Avec Romain et lui, cette équipe de France a vraiment de l'or en barre.
Les Bleus, qui iront au pays de Galles dans deux semaines, peuvent-ils gagner ce Tournoi ?
Ça ne sera pas facile de gagner à Cardiff et en Écosse, ni même contre l'Irlande au Stade de France. Mais quoi qu'il arrive, cette fin de Tournoi sera constructive. Les Bleus vont maintenant passer de la position de chasseurs à celle de chassés et auront probablement d'autres scénarios à négocier. Là, ils ont joué deux fois les mêmes, en prenant le score très tôt en se faisant un peu peur sur la fin. Ça sera intéressant de voir s'ils sont capables de mener le jeu pour remonter un score.»
Et alors mon Pierrot on n'a pas fait caca ce matin ??? Quel pisse froid celui-là ....
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
https://www.sudouest.fr/2020/02/11/rugby-quand-christophe-urios-compare-les-bleus-a-castres-7181683-773.php
Rugby : quand Christophe Urios compare les Bleus à Castres
par Julien Duby.
Christophe Urios a régalé hier en conférence de presse quand il s'est agi de l'équipe de France. JC GALIACY
Le coach de l’UBB a trouvé l’équipe de France plutôt convaincante face à l’Italie. Mais estime n’avoir pas eu la même reconnaissance quand son équipe de Castres était championne de France en 2018.
Alors que l’UBB, deuxième du Top 14, accueillera samedi (15 h 30) le leader Lyon, dans un Stade Chaban-Delmas à guichets-fermés, Christophe Urios a été interrogé ce mardi sur les deux premiers matches de l’équipe de France dans le Tournoi des Six Nations. Et l’ancien coach de Castres, qui n’a jamais caché sa déception de ne pas avoir été approché pour entraîner les Bleus, a livré un avis très affirmé….
« Je vais te dire quelque chose : Ils sont premiers ouais… C’est bien. J’ai vu France-Italie, mais pas France-Angleterre. Il y avait du sens dans ce qu’ils faisaient, mais j’ai surtout vu une équipe qui défendait très dur, très fort, qui mettait de la pression partout et tout le temps, dans tous les rucks. Aujourd’hui, vous (les journalistes) vous dites : « oui, il se passe quelque chose, on retrouve un état d’esprit, un certain niveau »… Mais quand moi je faisais pareil avec Castres (parce que je faisais pareil avec Castres !) on me disait qu’on avait un jeu pourri, on était des emmerdeurs, on préparait pas les mecs pour l’équipe de France et là on fait les regrets inverses ? Alors ça me fait rire, ça me fait rire. J’ai vu une équipe qui défendait très bien, avec un très bon état d’esprit, des mecs qui se battaient sur chaque ruck. Offensivement il y a du boulot. Mais c’est normal c’est le début de l’aventure. On est en train de s’extasier sur cette équipe de France, mais il y a deux ans on est champion de France avec Castres en faisant pareil. Avec moins de qualités évidemment. Mais on nous traitait de tout. Comme quoi ça change… »
Rugby : quand Christophe Urios compare les Bleus à Castres
par Julien Duby.
Christophe Urios a régalé hier en conférence de presse quand il s'est agi de l'équipe de France. JC GALIACY
Le coach de l’UBB a trouvé l’équipe de France plutôt convaincante face à l’Italie. Mais estime n’avoir pas eu la même reconnaissance quand son équipe de Castres était championne de France en 2018.
Alors que l’UBB, deuxième du Top 14, accueillera samedi (15 h 30) le leader Lyon, dans un Stade Chaban-Delmas à guichets-fermés, Christophe Urios a été interrogé ce mardi sur les deux premiers matches de l’équipe de France dans le Tournoi des Six Nations. Et l’ancien coach de Castres, qui n’a jamais caché sa déception de ne pas avoir été approché pour entraîner les Bleus, a livré un avis très affirmé….
« Je vais te dire quelque chose : Ils sont premiers ouais… C’est bien. J’ai vu France-Italie, mais pas France-Angleterre. Il y avait du sens dans ce qu’ils faisaient, mais j’ai surtout vu une équipe qui défendait très dur, très fort, qui mettait de la pression partout et tout le temps, dans tous les rucks. Aujourd’hui, vous (les journalistes) vous dites : « oui, il se passe quelque chose, on retrouve un état d’esprit, un certain niveau »… Mais quand moi je faisais pareil avec Castres (parce que je faisais pareil avec Castres !) on me disait qu’on avait un jeu pourri, on était des emmerdeurs, on préparait pas les mecs pour l’équipe de France et là on fait les regrets inverses ? Alors ça me fait rire, ça me fait rire. J’ai vu une équipe qui défendait très bien, avec un très bon état d’esprit, des mecs qui se battaient sur chaque ruck. Offensivement il y a du boulot. Mais c’est normal c’est le début de l’aventure. On est en train de s’extasier sur cette équipe de France, mais il y a deux ans on est champion de France avec Castres en faisant pareil. Avec moins de qualités évidemment. Mais on nous traitait de tout. Comme quoi ça change… »
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Re: 6 Nations 2020
https://www.sudouest.fr/2020/02/11/il-est-presque-bleu-7181791-10142.php
XV de France : Cyril Cazeaux est presque Bleu
par Julien Duby.
Présent dans le groupe élargi des Bleus depuis le début du Tournoi, le deuxième ligne de l’UBB savoure, apprend et progresse, malgré la frustration. Et sans rien s’interdire…
C’est un statut un peu bizarre. Pas tout à fait international, mais un peu quand même. Depuis que le staff du XV de France a obtenu la mise à disposition de 42 joueurs pour préparer chaque match du Tournoi des Six-Nations, 14 joueurs montent à Marcoussis (où au stage de Nice, avant le Tournoi) pour gonfler l’effectif et offrir à Fabien Galthié un groupe plus étoffé. Cela permet de réaliser des séances d’entraînement à forte intensité et avec opposition. Et cela offre un vivier où puiser facilement en cas de blessure, sans parler de la concurrence induite.
Cyril Cazeaux est un de ces hommes, dans l’ombre des Bleus. Le deuxième ligne landais de l’UBB (25 ans) a participé aux préparations des deux premiers matches (1). Il a même été intégré au groupe des 28 pour France – Angleterre, sans pour autant figurer sur la feuille de match. Une drôle de situation, qui, pour l’instant, semble le satisfaire.
Un statut de sparring-partner ?
« Quand on est arrivé, on ne nous a pas dit qu’il y avait un groupe de 14 pour faire sparring-partners et le reste du groupe pour le match. Chaque semaine, tout est remis en cause. Bien sûr, compte tenu des matches que font les gars, je ne pense pas qu’il y aura un gros roulement, mais je donne tout pour essayer de gagner ma place. »
Quel programme ?
« Si j’y retourne pour préparer Galles – France, je partirai dimanche soir (alors qu’un groupe de 28 sera déjà sur place depuis mercredi soir). Lundi, ce sera récup’ si j’ai joué en Top 14 (samedi contre Lyon) ou compensation si je n’ai pas joué. L’après-midi, ce sont des réunions sur le projet de jeu, le cadre de vie. Le mardi, c’est la plus grosse journée : gros entraînement le matin, muscu et nouvelle séance à haute intensité l’après-midi. Mercredi repos. Jeudi : grosse séance de vitesse et muscu. Puis, si l’on ne fait pas partie des 28 pour le match du week-end, on rentre en club… »
International, ou pas ?
« Je pense qu’on est dedans. On met tous notre pierre à l’édifice. J’ai d’abord connu la fierté d’être dans la liste des 80 joueurs surveillés, puis celle des 42. Je suis passé à 28. Il me manque une petite étape. J’ai toute la tenue, j’ai fait l’échauffement contre l’Angleterre… Mais je n’ai pas encore eu l’honneur de porter le maillot et d’entrer sur le terrain. Si je fais les cinq matches en marge du groupe, il y aura forcément une frustration de ne pas avoir joué. Mais c’est positif d’y être. Tu goûtes à tout. C’est déjà incroyable d’être là. »
Quelles obligations ?
« Dès que la liste a été annoncée, nous avons reçu un plan de jeu à apprendre. Pour moi, dans le cinq de devant, ça allait, il n’y avait pas encore trop de choses à retenir. J’ai bossé ça tout seul chez moi. Heureusement, on était nombreux à arriver, ça mettait un peu moins de pression. Je ne me suis pas trop trompé (sourire). »
Quels bénéfices ?
« Avec l’équipe de France, on monte au niveau de l’exigence. Le rugby n’est pas le même. Tu es obligé de te mettre au rythme international. Tu ne peux pas te contenter de te dire que tu es là pour faire des oppositions et tenir des boucliers. Tu as envie d’être à la hauteur. Comme les entraînements en équipe de France sont plus durs, tu sens que ça passe un peu mieux quand tu reviens en club, malgré la fatigue. »
Un avenir en Bleu ?
« Avant le début de saison, je n’y pensais pas du tout. C’est Christophe (Urios, son manager) qui m’a dit de rester sérieux, de bien bosser. Je crois qu’il a eu des tuyaux par le staff des Bleus. J’ai eu un entretien avec les entraîneurs des avants. Ils m’ont expliqué qu’ils me suivaient. Moi, j’étais un peu stressé. Heureux aussi. C’était la première fois pour moi. On a regardé des vidéos. Ils avaient amené des séquences qui montraient ce qui leur plaisait. Ils m’ont dit que j’étais un bon porteur de balle, que j’avançais souvent avec le ballon, j’étais un assez bon lifteur en touche et solide sur les mauls. Après leur départ, je n’ai pas voulu changer ma façon de faire. Je me dis simplement qu’il faut continuer à bien faire les choses et faire de bons matches. Je ne sais pas si je jouerai ce Tournoi. Mais j’ai 25 ans et évidemment, la perspective de la Coupe du monde 2023 est apparue pour moi désormais. Le staff des Bleus nous en a parlé. C’est motivant. »
(1) Trois joueurs de l’UBB sont actuellement en équipe de France et ont participé aux deux premiers matches : Jefferson Poirot, Cameron Woki, Matthieu Jalibert. Trois autres ont participé aux préparations : Lucu pour l’Angleterre, Roumat pour l’Italie et Cazeaux pour les deux matches.
XV de France : Cyril Cazeaux est presque Bleu
par Julien Duby.
Présent dans le groupe élargi des Bleus depuis le début du Tournoi, le deuxième ligne de l’UBB savoure, apprend et progresse, malgré la frustration. Et sans rien s’interdire…
C’est un statut un peu bizarre. Pas tout à fait international, mais un peu quand même. Depuis que le staff du XV de France a obtenu la mise à disposition de 42 joueurs pour préparer chaque match du Tournoi des Six-Nations, 14 joueurs montent à Marcoussis (où au stage de Nice, avant le Tournoi) pour gonfler l’effectif et offrir à Fabien Galthié un groupe plus étoffé. Cela permet de réaliser des séances d’entraînement à forte intensité et avec opposition. Et cela offre un vivier où puiser facilement en cas de blessure, sans parler de la concurrence induite.
Cyril Cazeaux est un de ces hommes, dans l’ombre des Bleus. Le deuxième ligne landais de l’UBB (25 ans) a participé aux préparations des deux premiers matches (1). Il a même été intégré au groupe des 28 pour France – Angleterre, sans pour autant figurer sur la feuille de match. Une drôle de situation, qui, pour l’instant, semble le satisfaire.
Un statut de sparring-partner ?
« Quand on est arrivé, on ne nous a pas dit qu’il y avait un groupe de 14 pour faire sparring-partners et le reste du groupe pour le match. Chaque semaine, tout est remis en cause. Bien sûr, compte tenu des matches que font les gars, je ne pense pas qu’il y aura un gros roulement, mais je donne tout pour essayer de gagner ma place. »
Quel programme ?
« Si j’y retourne pour préparer Galles – France, je partirai dimanche soir (alors qu’un groupe de 28 sera déjà sur place depuis mercredi soir). Lundi, ce sera récup’ si j’ai joué en Top 14 (samedi contre Lyon) ou compensation si je n’ai pas joué. L’après-midi, ce sont des réunions sur le projet de jeu, le cadre de vie. Le mardi, c’est la plus grosse journée : gros entraînement le matin, muscu et nouvelle séance à haute intensité l’après-midi. Mercredi repos. Jeudi : grosse séance de vitesse et muscu. Puis, si l’on ne fait pas partie des 28 pour le match du week-end, on rentre en club… »
International, ou pas ?
« Je pense qu’on est dedans. On met tous notre pierre à l’édifice. J’ai d’abord connu la fierté d’être dans la liste des 80 joueurs surveillés, puis celle des 42. Je suis passé à 28. Il me manque une petite étape. J’ai toute la tenue, j’ai fait l’échauffement contre l’Angleterre… Mais je n’ai pas encore eu l’honneur de porter le maillot et d’entrer sur le terrain. Si je fais les cinq matches en marge du groupe, il y aura forcément une frustration de ne pas avoir joué. Mais c’est positif d’y être. Tu goûtes à tout. C’est déjà incroyable d’être là. »
Quelles obligations ?
« Dès que la liste a été annoncée, nous avons reçu un plan de jeu à apprendre. Pour moi, dans le cinq de devant, ça allait, il n’y avait pas encore trop de choses à retenir. J’ai bossé ça tout seul chez moi. Heureusement, on était nombreux à arriver, ça mettait un peu moins de pression. Je ne me suis pas trop trompé (sourire). »
Quels bénéfices ?
« Avec l’équipe de France, on monte au niveau de l’exigence. Le rugby n’est pas le même. Tu es obligé de te mettre au rythme international. Tu ne peux pas te contenter de te dire que tu es là pour faire des oppositions et tenir des boucliers. Tu as envie d’être à la hauteur. Comme les entraînements en équipe de France sont plus durs, tu sens que ça passe un peu mieux quand tu reviens en club, malgré la fatigue. »
Un avenir en Bleu ?
« Avant le début de saison, je n’y pensais pas du tout. C’est Christophe (Urios, son manager) qui m’a dit de rester sérieux, de bien bosser. Je crois qu’il a eu des tuyaux par le staff des Bleus. J’ai eu un entretien avec les entraîneurs des avants. Ils m’ont expliqué qu’ils me suivaient. Moi, j’étais un peu stressé. Heureux aussi. C’était la première fois pour moi. On a regardé des vidéos. Ils avaient amené des séquences qui montraient ce qui leur plaisait. Ils m’ont dit que j’étais un bon porteur de balle, que j’avançais souvent avec le ballon, j’étais un assez bon lifteur en touche et solide sur les mauls. Après leur départ, je n’ai pas voulu changer ma façon de faire. Je me dis simplement qu’il faut continuer à bien faire les choses et faire de bons matches. Je ne sais pas si je jouerai ce Tournoi. Mais j’ai 25 ans et évidemment, la perspective de la Coupe du monde 2023 est apparue pour moi désormais. Le staff des Bleus nous en a parlé. C’est motivant. »
(1) Trois joueurs de l’UBB sont actuellement en équipe de France et ont participé aux deux premiers matches : Jefferson Poirot, Cameron Woki, Matthieu Jalibert. Trois autres ont participé aux préparations : Lucu pour l’Angleterre, Roumat pour l’Italie et Cazeaux pour les deux matches.
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Je partage le point de vue d'Urios,en ce qui concerne le jeu d'attaque on n'a pas de quoi pavoiser, pour le reste sauf la mêlée et l'état d'esprit surtout on a progressé.Normal; jamais autant de moyen,groupe, mobilisation, n'ont été mis à disposition d'un staff très élargie,les relations avec les clubs semblent meilleure, on ne remet en cause l'équipe type qu'à dose homéopathique correspondant à la disponibilité physique des joueurs,que du bon sens.Il est clair qu'en prévision des élections FFR,l'objectif est de profiter du 3 nations pour relustrer l'image d'un Rugby français qui s'était trop éloigné du simple bon sens.On n'est pas là pour se faire plaisir mais pour progresser.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
Merde pour Lucu qui est un gars indispensable chez nous et que le staff EDF fera jouer au mieux 5mn.Il y a des gars au Racing qui pourraient faire l'affaire.
Même bien sur si ce serait bien pour Max surtout si on pouvait avoir une charnière UBB
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
léopold a écrit:Merde pour Lucu qui est un gars indispensable chez nous et que le staff EDF fera jouer au mieux 5mn.Il y a des gars au Racing qui pourraient faire l'affaire.
Même bien sur si ce serait bien pour Max surtout si on pouvait avoir une charnière UBB
Mais il ne jouera même pas 5min vu que la paire Dupont/Serin est indéboulonable. Il reviendra chez nous jeudi.
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
C’est chiant : Lucu, il y va pour faire le nombre... alors déjà que la charnière remplaçante joue à peine, c’est du gâchis... et quand Couilloud aura fini de degueuler tripes et boyaux, on renverra Lucu... c’est assez moche en terme de gestion humaine je trouve
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Re: 6 Nations 2020
latine a écrit:C’est chiant : Lucu, il y va pour faire le nombre... alors déjà que la charnière remplaçante joue à peine, c’est du gâchis... et quand Couilloud aura fini de degueuler tripes et boyaux, on renverra Lucu... c’est assez moche en terme de gestion humaine je trouve
Il doit etre super content d'y retourner. C'est sur que pour nous c'est chiant tellement il change le visage de l'équipe quand il joue.
Je vois pas ce qu'il y a de moche ?? il est le numéro 4. Tu proposes quoi comme gestion humaine différente ?
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-quatre-blesses-en-top-14-ducat-delaporte-lucu-et-tauzin-appeles-avec-les-bleus_sto7667907/story.shtml
Quatre blessés en Top 14 : Ducat, Delaporte, Lucu et Tauzin appelés avec les Bleus
XV DE FRANCE - La 15e journée de Top 14 a laissé des traces pour l'équipe de France. Cyril Cazeaux, Sekou Macalou, Baptiste Couilloud et Julien Hériteau déclarent forfait pour la préparation du match face au pays de Galles. C'est Guillaume Ducat, Baptiste Delaporte, Maxime Lucu et Lucas Tauzin qui sont appelés avec les Bleus dans le groupe des 42.
Quatre blessés en Top 14 : Ducat, Delaporte, Lucu et Tauzin appelés avec les Bleus
XV DE FRANCE - La 15e journée de Top 14 a laissé des traces pour l'équipe de France. Cyril Cazeaux, Sekou Macalou, Baptiste Couilloud et Julien Hériteau déclarent forfait pour la préparation du match face au pays de Galles. C'est Guillaume Ducat, Baptiste Delaporte, Maxime Lucu et Lucas Tauzin qui sont appelés avec les Bleus dans le groupe des 42.
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-galles-terre-hostile/1110617
Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : Galles, terre hostile
https://player.acast.com/crunch-le-podcast-rugby-de-la-redaction-de-lequipe/episodes/galles-terre-hostile
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
willoush a écrit:latine a écrit:C’est chiant : Lucu, il y va pour faire le nombre... alors déjà que la charnière remplaçante joue à peine, c’est du gâchis... et quand Couilloud aura fini de degueuler tripes et boyaux, on renverra Lucu... c’est assez moche en terme de gestion humaine je trouve
Il doit etre super content d'y retourner. C'est sur que pour nous c'est chiant tellement il change le visage de l'équipe quand il joue.
Je vois pas ce qu'il y a de moche ?? il est le numéro 4. Tu proposes quoi comme gestion humaine différente ?
J’ai globalement du mal avec le concept (nouveau il me semble) des 14 qui sont là pour faire le nombre à l’entraînement. Je dis pas que j’ai raison mais j’aime pas...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
Tauzin appelé curieux ! J'ai trouvé Nakaitaci très en jambe...
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
Un article l'equipe sur Mathieu si un abonné pouvait le partager
willoush- J'aime l'Union à la folie
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