Le XV de France (partie 3)

"la divine association Dupont - NKT" ,  "faire glisser Jalibert à l'arriere, ou il evolue desormais regulierement en club"...mais qu'est ce qu'il faut pas lire.

En gros on t'explique que le staff des bleus et les medias toulousains veulent que Matthieu evoluent en 15 à l'ubb ce qui arrangerait les interets de la petite merveille.

c'est un truc de fou...non en 15 y a Dulin et ensuite ca sera Buros et en 12 c'est Fickou qui sera à mon avis delogé par Moefana rapidement

Le staff devra choisir de prendre Jalibert le meilleur ouvreur ou de privilégier la divine association toulousaine

grospaquet31 a écrit:"la divine association Dupont - NKT" ,  "faire glisser Jalibert à l'arriere, ou il evolue desormais regulierement en club"...mais qu'est ce qu'il faut pas lire.  

En gros on t'explique que le staff des bleus et les medias toulousains veulent que Matthieu evoluent en 15 à l'ubb ce qui arrangerait les interets de la petite merveille.

c'est un truc de fou...non en 15 y a Dulin et ensuite ca sera Buros et en 12 c'est Fickou qui sera à mon avis delogé par Moefana rapidement

Le staff devra choisir de prendre Jalibert le meilleur ouvreur ou de privilégier la divine association toulousaine

Oui enfin, l'article suivant, juste en dessous, ils disent exactement le contraire, en écrivant que Jaja n'occupe que rarement le poste de 15 à l'UBB..., un article écrit avec autant de soin qu'ils ont détouré la photo de Matthieu en illustration

C’est clair que professionnellement parlant, en matière de journalisme et de cohérence de la publication, c’est assez amusant. Surtout avec le « cf ». Pour appuyer son argument il se réfère à un article qui dit exactement le contraire. D’une, les journalistes ne se sont pas parlé, de deux le rédacteur en chef n’a pas relu, ou s’en est foutu...

Blague à part, je souhaite de blessures à personne, mais si pour x raisons, un des deux ailiers ou Fickou doit sortir, on aura enfin l’association que j’attend Jalibert-N’Tamack-Wakatava, avec les deux centres permutants en fonction des lancements de jeu.

Roberto Miopalmo a écrit:C’est clair que professionnellement parlant, en matière de journalisme et de cohérence de la publication, c’est assez amusant. Surtout avec le « cf ». Pour appuyer son argument il se réfère à un article qui dit exactement le contraire. D’une, les journalistes ne se sont pas parlé, de deux le rédacteur en chef n’a pas relu, ou s’en est foutu...

Exactement , je penche pour ta dernière solution

Scalp a écrit:

"..Jalibert à l'arrière, où il évolue désormais régulièrement en club (voir ci dessous) "

Allons donc voir "ci dessous"

" Mais il n'avait plus débuté avec le 15 depuis 3 ans à Bordeaux"

Vous aviez déjà relevé l'absurdité ...j'ai d'abord lu l'article du Midol dans lequel je suis assuré de trouver de belles coquilles....avant de vous lire.
Ceci dit l'affichage anti-horaire n'est toujours pas ma tasse de thé

Merci donc à Jérôme Prévot de rétablir des faits et rien que des faits sur la pseudo-utilisation de Jalibert en 15 à l'UBB.

Carton rouge à Léo Faure qui ose écrire que Jalibert est utilisé régulièrement en 15...

Cela dénote l'excellente recherche d'informations avec veille informatique au top (lire ses propres CR de matchs Top 14 et composition d'équipe)
Cela dénote un grand nombre de matches visionnés, ne serait-ce que des bribes pour s'apercevoir que Jaja ne joue pas 15...
Ca la fout mal que l'article de JP, quelques lignes en dessous, vienne contredire ce qu'affirme L. Faure.

En même temps, il ne peut pas passer tout son samedi et dimanche à essayer de rédiger péniblement un édito de 30 lignes et regarder simultanément quelques matches de Top 14 autres que ceux joués par le divin ST.

sudiste a écrit:Vous aviez déjà relevé l'absurdité ...j'ai d'abord lu l'article du Midol dans lequel je suis assuré de trouver de belles coquilles....avant de vous lire.
Ceci dit l'affichage anti-horaire n'est toujours pas ma tasse de thé

il faudrait que la page s'affiche directement sur le dernier message lu

Roberto Miopalmo a écrit:C’est clair que professionnellement parlant, en matière de journalisme et de cohérence de la publication, c’est assez amusant. Surtout avec le « cf ». Pour appuyer son argument il se réfère à un article qui dit exactement le contraire. D’une, les journalistes ne se sont pas parlé, de deux le rédacteur en chef n’a pas relu, ou s’en est foutu...

je suis heureux de constater que certains d'entre vous dont Sudiste et Scalp aient une lecture aiguisée de certains propos tenus par les gratte-papier du Merdol...

C

Dr. Gregory Bouse a écrit:Merci donc à Jérôme Prévot de rétablir des faits et rien que des faits sur la pseudo-utilisation de Jalibert en 15 à l'UBB.

Carton rouge à Léo Faure qui ose écrire que Jalibert est utilisé régulièrement en 15...

Cela dénote l'excellente recherche d'informations avec veille informatique au top (lire ses propres CR de matchs Top 14 et composition d'équipe)
Cela dénote un grand nombre de matches visionnés, ne serait-ce que des bribes pour s'apercevoir que Jaja ne joue pas 15...
Ca la fout mal que l'article de JP, quelques lignes en dessous, vienne contredire ce qu'affirme L. Faure.

En même temps, il ne peut pas passer tout son samedi et dimanche à essayer de rédiger péniblement un édito de 30 lignes et regarder simultanément quelques matches de Top 14 autres que ceux joués par le divin ST.

En plus de ta critique sur le fond, j'en rajouterais bien une sur la forme, en plus d'un détourage dégueulasse de la photo de Matthieu, il faut presque le faire exprès..., la couv est vraiment d'une grande mediocrité...

Notons tout de même que l'association Jalibert/N'Tamack en 10/12 maintes fois envisagée et réclamée par ceux qui recherchent plus la complémentarité que l'opposition de ces deux talents est mise en avant ...enfin pourrait-on dire

Scalp a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Merci donc à Jérôme Prévot de rétablir des faits et rien que des faits sur la pseudo-utilisation de Jalibert en 15 à l'UBB.

Carton rouge à Léo Faure qui ose écrire que Jalibert est utilisé régulièrement en 15...

Cela dénote l'excellente recherche d'informations avec veille informatique au top (lire ses propres CR de matchs Top 14 et composition d'équipe)
Cela dénote un grand nombre de matches visionnés, ne serait-ce que des bribes pour s'apercevoir que Jaja ne joue pas 15...
Ca la fout mal que l'article de JP, quelques lignes en dessous, vienne contredire ce qu'affirme L. Faure.

En même temps, il ne peut pas passer tout son samedi et dimanche à essayer de rédiger péniblement un édito de 30 lignes et regarder simultanément quelques matches de Top 14 autres que ceux joués par le divin ST.

En plus de ta critique sur le fond, j'en rajouterais bien une sur la forme, en plus d'un détourage dégueulasse de la photo de Matthieu, il faut presque le faire exprès..., la couv est vraiment d'une grande mediocrité...

T'as raison pour la couv': on dirait une affiche de présentation d'un match de Fed 2...(d'un club qui aurait quand même les moyens d'imprimer en Offset)

sudiste a écrit:Notons tout de même que l'association Jalibert/N'Tamack en 10/12 maintes fois envisagée et réclamée par ceux qui recherchent plus la complémentarité que l'opposition de ces deux talents est mise en avant ...enfin pourrait-on dire

contrainte par les tres bonnes performances de Matthieu?

sudiste a écrit:Notons tout de même que l'association Jalibert/N'Tamack en 10/12 maintes fois envisagée et réclamée par ceux qui recherchent plus la complémentarité que l'opposition de ces deux talents est mise en avant ...enfin pourrait-on dire

Peut-être un peu sous la pression des performances de Matthieu, de son talent de plus en plus visible par tous, et du choix de Galthié. Il y a un moment ou ne peut nier l'évidence, sous peine de perdre en crédibilité

Le journalisme c'est comme le maraichage, c'est l'art de cultiver la feuille de choux.
Comment peut on écrire n'importe quoi?
Le "Merdol" est un journal spécialisé Rugby,bien sur il faut se forcer pour sortir 2 éditions par semaine lorsque Covid oblige le sujet est vite limité. Le Rugby amateur aux abonnés absents, on a vite fait de faire le tour du sujet, une bulle crevée par ici, des faux transferts par là et puis un monceau de conneries.
Surtout ne pas se relire, ne pas travailler le sujet, on est des grands, des pros, on envoie la purée tel quel!!!
Dans le temps il y avait des éditorialistes de talent, des types qui connaissaient le Rugby et son milieu sur le bout des doigts.
Ils ne se seraient pas senti capable de donner le moindre pronostique, surtout que là le 16ième homme faisant défaut, on assiste à des résultats surprenants.
La raison du choix de Matthieu en 10 pour EDF, tout simplement parce qu'il est le meilleur actuellement.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Merci donc à Jérôme Prévot de rétablir des faits et rien que des faits sur la pseudo-utilisation de Jalibert en 15 à l'UBB.

Carton rouge à Léo Faure qui ose écrire que Jalibert est utilisé régulièrement en 15...

Cela dénote l'excellente recherche d'informations avec veille informatique au top (lire ses propres CR de matchs Top 14 et composition d'équipe)
Cela dénote un grand nombre de matches visionnés, ne serait-ce que des bribes pour s'apercevoir que Jaja ne joue pas 15...
Ca la fout mal que l'article de JP, quelques lignes en dessous, vienne contredire ce qu'affirme L. Faure.

En même temps, il ne peut pas passer tout son samedi et dimanche à essayer de rédiger péniblement un édito de 30 lignes et regarder simultanément quelques matches de Top 14 autres que ceux joués par le divin ST.

En plus de ta critique sur le fond, j'en rajouterais bien une sur la forme, en plus d'un détourage dégueulasse de la photo de Matthieu, il faut presque le faire exprès..., la couv est vraiment d'une grande mediocrité...

T'as raison pour la couv': on dirait une affiche de présentation d'un match de Fed 2...(d'un club qui aurait quand même les moyens d'imprimer en Offset)  

Franchement, ça me pique la rétine

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:

"..Jalibert à l'arrière, où il évolue désormais régulièrement en club (voir ci dessous) "

Allons donc voir "ci dessous"

" Mais il n'avait plus débuté avec le 15 depuis 3 ans à Bordeaux"

La Kommandantur et le golden boy de Laurent Marti... c’est quoi le QI au Midol ????

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Maro-itoje-le-rugby-doit-s-ouvrir-a-des-talents-qu-il-ne-regarde-pas/1231618

Maro Itoje : « Le rugby doit s'ouvrir à des talents qu'il ne regarde pas »

La symbolique du maillot des Lions britanniques, l'histoire de l'Afrique, ses racines nigérianes, ses engagements... Discuter avec Maro Itoje, deuxième-ligne star du quinze anglais qui accueille la France ce samedi, c'est partir avec lui bien au-delà des lignes d'un terrain de rugby.

Aurélien Bouisset

Depuis son apparition sur la scène internationale en 2016, Maro Itoje n'a cessé de confirmer le potentiel incroyable qu'on lui prêtait. Quand le rugby s'interroge sur son meilleur joueur, le nom du deuxième-ligne anglais surgit immanquablement, parmi quatre ou cinq autres. Cette notoriété, alliée à une constance dans la performance, l'a fait entrer à l'automne dernier dans le giron de Roc Nation Sports, l'agence américaine de Jay-Z qui représente aussi les Sud-Africains Siya Kolisi et Cheslin Kolbe.

Pour ce Tournoi, malgré trois performances personnelles mitigées, il est encore, à 26 ans, l'une des figures de proue de l'Angleterre, que la France affronte ce samedi à Twickenham. Fin janvier, avant d'entrer dans la bulle sportive et médiatique des Six Nations, Itoje s'est confié au Magazine pendant quarante minutes, un entretien en visio qu'il a complété ces jours-ci pour évoquer les difficultés actuelles du quinze de la Rose, facile vainqueur de l'Italie (41-18) mais battu par l'Écosse (6-11) et le pays de Galles (24-40).

L'avant des Saracens, toujours posé, parfois prudent, s'est fait plus disert quand il s'est aventuré hors du terrain pour évoquer son éducation, nourrie de ses racines nigérianes, et l'exigence, l'ouverture et l'engagement qu'elle a ancrés en lui.

« L'équipe de France sait de manière très claire comment elle veut jouer »

« Vos deux précédentes rencontres face à la France, en 2020, ont été compliquées pour vous, avec une défaite (17-24) et une courte victoire après prolongations (22-19). Pensez-vous que l'épidémie de coronavirus qui a privé les Bleus d'un match (contre l'Écosse, reporté fin mars) et d'entraînements peut les freiner ?

Pas du tout ! Cette équipe de France est très professionnelle et pleine de talents. Malgré cet épisode de Covid, je suis sûr que ces joueurs auront encore plus soif de jouer, maintenant ! L'an dernier, entre nous, ça avait été deux matches difficiles où on a pu voir ses progrès, surtout dans l'organisation collective et sa volonté de se battre sur chaque ballon. Cette équipe sait de manière très claire comment elle veut jouer. Je n'avais pas été surpris, parce que je sais à quel point le Top 14 est une compétition dure.

Après la victoire l'automne dernier, vous vous êtes adressé à vos équipiers dans les vestiaires en leur disant que c'est un match que vous auriez perdu auparavant. Pourquoi ?

Parce qu'on y a montré un meilleur contrôle de nos émotions et de nous-mêmes. On n'a pas laissé nos erreurs nous affecter négativement, comme ça nous était déjà arrivé. Et pourtant, on en a fait, des erreurs, dans ce match. C'est clair que ce n'était pas le meilleur qu'on ait joué... Mais notre état d'esprit n'en a pas souffert.

« Quand tu perds une finale de Coupe du monde, tu ne l'oublies pas rapidement »

Quelques instants après, votre entraîneur, Eddie Jones, a évoqué la finale de la Coupe du monde. Comme si cette défaite face à l'Afrique du Sud (32-12) en 2019 était toujours dans vos têtes.
C'est qu'une finale de Coupe de monde, c'est le match le plus important que tu puisses jouer... Et quand tu le perds, tu ne vas l'oublier rapidement ! C'est un match auquel on fait référence de temps en temps, parce que c'était une grande leçon pour nous. On va garder notre unité, de la cohésion entre la précédente Coupe du monde et celle à venir en France, et c'est à nous de retenir ces enseignements et de continuer à nous améliorer.

Quel genre d'enseignements ?

Beaucoup de choses ! Mais d'un point de vue personnel, j'ai surtout réalisé que dans le rugby, tu ne peux rien considérer comme un dû. Si tu n'y vas pas pour faire tout le boulot qu'on attend de toi, tu perds... Et bravo à l'Afrique du Sud, parce que le boulot, ils l'ont fait ce jour-là !

Un autre objectif sportif se profile pour vous en 2021, la tournée des Lions britanniques et irlandais, programmée pour l'instant en Afrique du Sud. Pourquoi le maillot rouge des Lions jouit-il d'un tel prestige ?

Je ne sais pas depuis quand cette histoire dure, sans doute plus de 100 ans (première tournée en 1888), et derrière les Lions, il y a une grande tradition et un héritage qui vous habitent. C'est un des plus grands événements auquel tu puisses participer comme joueur de rugby ! Il n'y a pas un joueur ici qui n'aimerait pas en être, expérimenter tout ça. C'est spécial d'en faire partie, comme j'ai eu la chance d'en être en 2017 en Nouvelle-Zélande.

Et cette fois, votre nom est cité comme possible capitaine.

(Sourire) C'est ainsi... Je n'ai aucun pouvoir là-dessus ! Je peux juste me concentrer sur moi-même, être le meilleur joueur possible pour l'équipe d'Angleterre, pour les Saracens et alors, tout le reste pourra suivre.

« Je suis très proche de mes racines nigérianes, elles constituent une grande part de mon identité »

Pour vous, d'origine nigériane, aller en Afrique du Sud avec les Lions, ça aurait un sens particulier?

Ça serait une récompense de jouer là-bas, si on peut y aller et... si je suis sélectionné bien sûr ! Je suis très proche de mes racines nigérianes. Elles constituent une grande part de mon identité. Je garde aussi une oreille attentive sur ce qui se passe sur le continent africain. Je collectionne des oeuvres d'artistes par exemple. (Il montre une toile derrière lui). C'est un tableau de Ola Hemzy. J'aime l'art du Nigeria. J'ai quelques pièces à la maison. C'est un style saisissant, unique, propre à l'Afrique de l'Ouest ! Je travaille aussi avec des associations là-bas pour aider d'une manière ou d'une autre. Dès que mon emploi du temps me le permet, je retourne au Nigeria. Aussi souvent que je peux ! Mais ces derniers temps, avec le Covid, ça a été plus difficile. Et vous savez, le rugby, au Nigeria, ça ne représente pas grand-chose. Donc je n'y suis pas trop reconnu, croyez-le ou non!

Votre prénom nigérian, c'est Oghenemaro. Que signifie-t-il ?

Maro, c'est le diminutif. Oghenemaro veut dire « Dieu est le plus grand ». C'est un mot de la langue utilisée par l'ethnie Urhobo, dont ma famille fait partie, qui vit dans l'État du Delta. L'appartenance ethnique au Nigeria définit ton identité. Chaque tribu a ses tenues, ses coutumes, ses traditions, sa propre langue aussi. Malheureusement, je ne la parle pas.

Pendant votre enfance, vos parents vous répétaient souvent « être bon, ce n'est pas assez bon ». Que voulaient-ils dire par-là ?

Mon père, Efe, qui a été éducateur spécialisé avant de monter ses propres affaires, et ma mère, Florence, ont toujours voulu que je pousse le niveau d'exigence. Ils pensaient davantage d'un point de vue académique, à mes études, pas vraiment au rugby. Ils voulaient que je donne le meilleur de moi-même, m'encourageaient pour obtenir de bons résultats scolaires. Et si je parvenais à l'objectif qu'ils m'avaient fixé, alors ils disaient que l'examen état probablement trop facile ! Ils m'ont poussé, ils attendaient beaucoup de moi. Et je suis devenu comme ça vis-à-vis de moi-même. J'ai continué mes études, obtenu un diplôme universitaire à l'École des études orientales et africaines de Londres, et je prépare un master à la Warwick Business School. Mes parents ont participé à façonner mon opinion sur l'éducation. L'éducation, c'est la clé. Ils soulignaient son importance, toutes les possibilités qu'elle peut ouvrir.

« Mon objectif aujourd'hui, quand je prends position, c'est d'aider où je peux aider »

Est-ce cette éducation qui vous a appris à élever votre voix sur des sujets de société ?

En partie, sans doute ! Je viens d'un milieu plutôt politisé, qui fait valoir ses idées. Bien sûr, toutes nos opinions n'étaient pas toujours accordées et on avait souvent des discussions plutôt animées. Mon objectif aujourd'hui, quand je prends position, c'est d'aider où je peux aider. Si je peux faire évoluer une situation vers quelque chose de positif... Mais je n'y pense pas sans cesse, à tout planifier de A à Z ! Mon truc, c'est les progrès de la société. Pendant le confinement, je me suis investi dans l'association Digital Divide (qu'on peut traduire par fracture numérique). Dans le système éducatif, il y a un écart social qui grandit entre les enfants pour l'accès aux outils numériques, surtout avec les confinements. Ceux qui peuvent en bénéficier ont pu bien étudier, échanger avec leurs enseignants. Et par ailleurs, de nombreux enfants désavantagés en sont privés. Dans le domaine de l'éducation, le fossé se creuse entre les riches et les pauvres. On a donc fait campagne pour inciter le gouvernement à combattre cette fracture et les associations caritatives ont aidé en donnant du matériel informatique par exemple.

Quel regard avez-vous porté sur le mouvement Black Lives Matter ?

Ce mouvement souligne que, si des progrès ont été faits ces dernières années, il y a toujours un long chemin à parcourir pour atteindre une égalité raciale totale. Il y a toujours une injustice raciale qu'on doit éradiquer collectivement. Black Lives Matter a poussé les gens à réfléchir à eux-mêmes, à leur comportement et parfois même aux biais de leur pensée. Et c'est ce genre de choses qui peuvent faire progresser la société.

« Thierry Henry fait partie des personnages qui ont beaucoup compté pour moi. Je suis un fan d'Arsenal »

Vous évoquez les biais de la pensée qui forgent les préjugés. Une autre association dans laquelle vous êtes engagé, « Black Curriculum », les combat, justement ?

C'est un projet social qui a pour but d'améliorer l'enseignement de l'histoire noire dispensé dans les établissements scolaires. C'est très peu dans les programmes ! On exerce un lobbying pour qu'elle fasse partie des critères d'évaluation, par exemple. Si tu as une connaissance plus profonde de l'histoire d'une autre personne, de la contribution d'un groupe à l'histoire, tu vas mieux comprendre le monde dans lequel tu vis, combattre les biais inconscients de ta pensée. Alors je pense que c'est utile pour tout le monde, pas seulement pour les personnes noires. Les enfants doivent apprendre ces différents points de vue sur la société.

C'est quelque chose qui vous a manqué, vous, dans vos études ?

Bien sûr ! Si cette cause résonne en moi, c'est qu'en grandissant, et j'ai eu de la chance parce que je suis allé dans d'excellents établissements (comme l'école privée de Harrow), j'ai été très peu exposé à l'histoire noire, à l'apport de l'Afrique dans l'histoire mondiale. J'ai atteint 18 ans sans presque rien en savoir ! Il m'a fallu attendre cet âge pour réaliser que je devais la découvrir par moi-même. Et je me suis intéressé à des personnages comme Kwame Nkrumah, le premier président du Ghana (de 1960 à 1966), un homme incroyable qui s'est battu pour tellement de causes. Il devrait être glorifié ! Muhammad Ali, Kofi Annan (ex-secrétaire général de l'ONU), Malcolm X, Patrice Lumumba (l'un des promoteurs de l'indépendance de la République démocratique du Congo), et même des figures du sport, comme Thierry Henry, qui a compté pour moi qui suis fan d'Arsenal. Il y a tellement de figures positives à mettre en avant.

Le monde du rugby a-t-il aussi des efforts à réaliser sur ce point ? Vous avez témoigné dans un documentaire de votre cousin et équipier pendant ce Tournoi, Beno Obano. Dans « Everybody's game » (sur Amazon), il parle des difficultés des joueurs d'origine africaine à être acceptés dans une discipline dont ils n'ont pas les codes...

Ça a été mon cas aussi. Bon, déjà, je viens d'une famille qui n'était pas du tout rugby... Elle ne m'a pas donné cette impulsion pour m'y intéresser. Mais c'est sûr que le rugby doit être plus inclusif, ouvrir son horizon vers des talents qu'il ne regarde pas. Si le rugby y parvient, tout le monde y gagnera ! La discipline sera plus diverse, elle attirera des publics différents qui auront plus de modèles auxquels s'identifier.

Ces centres d'intérêt éloignés du sport vous aident-ils dans le rugby ?

J'ai toujours eu besoin de faire des choses variées, m'intéresser à des documentaires, la politique. Et ça me permet de mieux replonger dans le rugby quand il est temps de ne se consacrer qu'à ça, je m'approprie mieux la valeur de mon sport dans ma vie après ça. »

Le Crunch : 114 ans de rivalité

https://www.world.rugby/news/570281

Matchs de légende : la finale monumentale du Tournoi 91

https://www.midi-olympique.fr/2021/03/12/matchs-de-legende-la-finale-monumentale-du-tournoi-91-9422945.php

Scalp a écrit:

Le plus risible pour ne pas dire le plus pathétique de ces articles c'est le parallèle fait entre N'Tamack et Pollard et mieux encore Sexton...dont les pays respectif "ne s'étonnent pas lorsqu'ils retrouvent une place de titulaire à leur retour de blessure"

D'un côté nous parlons d'un joueur dont le premier match international remonte à 2019 et à moins de 20 caps de l'autre de vieux briscards installés depuis des années et pour Sexton 90 sélections

C'est vraiment du grand n'importe quoi !!!