Le XV de France (partie 3)

Néanmoins la pravda toulousaine...

Retour de Atonio et de Vincent dans le groupe France à la place de Houkpatin et de... Danty ! Je le sens gros comme une maison que Moefana sera dans les tribunes face aux écossais et pas sur le terrain face aux rochelais

le radis a écrit:Néanmoins la pravda toulousaine...

Aux armes ! Scandale ! A mort le Midol ! Comment le Midol ose t-il mettre Jalibert dans le XV du WE ?! C'est un affront intolérable et outrancier !

Auré33 a écrit:Retour de Atonio et de Vincent dans le groupe France à la place de Houkpatin et de... Danty ! Je le sens gros comme une maison que Moefana sera dans les tribunes face aux écossais et pas sur le terrain face aux rochelais

ca m'etonnerait que Vincent et Atonio soient operationnel et en condition physique pour postuler.

grospaquet31 a écrit:

Auré33 a écrit:Retour de Atonio et de Vincent dans le groupe France à la place de Houkpatin et de... Danty ! Je le sens gros comme une maison que Moefana sera dans les tribunes face aux écossais et pas sur le terrain face aux rochelais

ca m'etonnerait que Vincent et Atonio soient operationnel et en condition physique pour postuler.

Pour le pays de Galles peut être mais pour le match contre les écossais dans 2 semaines, ils seront opérationnels

Auré33 a écrit:

grospaquet31 a écrit:

Auré33 a écrit:Retour de Atonio et de Vincent dans le groupe France à la place de Houkpatin et de... Danty ! Je le sens gros comme une maison que Moefana sera dans les tribunes face aux écossais et pas sur le terrain face aux rochelais

ca m'etonnerait que Vincent et Atonio soient operationnel et en condition physique pour postuler.

Pour le pays de Galles peut être mais pour le match contre les écossais dans 2 semaines, ils seront opérationnels

Le doublon c'est contre l'ecosse. il peut encore y avoir des aller-venues à l'issue du match contre les gallois...on a bien compris le concept de la bulle made in france.
Personnellement ca change rien de mon point de vue. Moefana est pour moi superieur à Danty, ou Vincent...si ce n'est Fickou egalement.

Je reste persuadé que la compo contre les anglais n'etait pas bonne
Dupont Jalibert
Fickou Moefana Vakatawa Thomas (ou Penaud)
Dulin

Cette compo me paraissait plus interessante, on avait plus de garantie defensive à l'aile et un panel de jeu plus grand au centre avec Moefana. Ca ne reste que mon avis.

Le Midol depuis hier a rajouté deux erreurs à Jalibert, dont une où ils sous-entendent, que la conséquence serait l'essai de Watson derrière

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Une-mue-de-circonstances-dans-le-jeu-entreprenant-des-bleus-face-a-l-angleterre/1232594

Une mue de circonstances dans le jeu entreprenant des Bleus face à l'Angleterre

C'est pour exploiter des failles anglaises que les Bleus se sont lancé dans un jeu plus débridé et basé sur la possession. Pas sûr que ça dure.

Alex Bardot mis à jour le 14 mars 2021 à 19h31

Juste avant la pause, au bout d'un bazar magnifique de 2'22 marquée par sept changements de mains et des numéros de Teddy Thomas ou Antoine Dupont le long de la ligne de touche, Dimitri Yachvili, consultant pour France 2, n'a pas pu se retenir : « que c'est bon de voir les joueurs français se lâcher comme ça offensivement ! » Juste après, pendant la pub, quand il a enfin trouvé un peu de temps pour tweeter, l'ancien ouvreur Yann Delaigue s'enthousiasmait : « Je ne m'attendais pas à une équipe française si joueuse et c'est si bon. » On n'ira pas jusqu'à dire que le rugby à l'économie des Bleus depuis treize mois avait lassé, mais leur jeu parfois débridé de la première période à Twickenham semble avoir eu pour beaucoup l'effet d'une levée de couvre-feu après des semaines sans terrasses ni happy hour.

L'équipe de France avait jusque-là des éclairs calculés. Samedi, pendant un peu plus d'une mi-temps, avant que la maladresse ne s'empare d'elle et que le ballon ne la fuit, elle a donné l'impression d'avoir jeté ses règles et ses compteurs. Ou plutôt d'en avoir changé pour le voyage en Angleterre. L'évolution est toute entière contenue en deux statistiques : à la pause, les Tricolores avaient quasiment égalé leur moyenne de passes sur un match entier durant ce Tournoi (85 passes contre 89) ; Matthieu Jalibert a réalisé presque autant de passes à Londres (26) que lors des deux premières rencontres (30 en tout).

Les Bleus avaient tout prévu

Evidemment, cet oubli des calculs était un calcul. Très précis même. « On avait vu qu'à partir de quarante secondes de possession, ils étaient en difficulté sur les extérieurs, a détaillé Jalibert. On avait tout intérêt à tenir le ballon avant d'essayer d'aller chercher les couloirs. » Fabien Galthié et son staff avaient bien pensé leur plan. Sur l'essai d'Antoine Dupont, c'est après trente-six secondes à insister côté droit que les Bleus sont allés trouver de l'espace et de la vitesse à l'opposé, via Jalibert et Virimi Vakatawa. L'analyse de cette action (image 1) permet de comprendre ce que les techniciens tricolores avaient repéré : les Anglais ont du mal à circuler (cinq défenseurs couvrent le petit côté où sont placés seulement trois attaquants) et ont une ligne très compacte, qui laisse plus de vingt mètres libres à l'extérieur.


Image 1 : après trente-six secondes à pilonner côté droit, la France oriente le jeu vers l'extérieur par une passe sautée de Matthieu Jalibert (10) pour Virimi Vakatawa (13). Cinq défenseurs anglais (rond rouge) sont à gauche du ruck précédant, contre trois attaquants tricolores. Ce manque de circulation laisse beaucoup d'espace au large. Autre point notable : Anthony Watson, dernier défenseur de la ligne blanche, est à vingt mètres de la touche. Dans le couloir, non visible, il reste deux attaquants français : Dylan Cretin et Teddy Thomas. (France 2)

C'est dans l'idée de lâcher leurs duellistes dans ces couloirs ouverts par un patient travail que les Bleus se sont lancés dans un rugby davantage basé sur la possession. Y compris depuis leur propre camp, ce qu'ils faisaient rarement jusque-là. L'organisation générale -avec Charles Ollivon et Dylan Cretin postés dans les couloirs (image 2), ainsi que Brice Dulin dans un rôle de deuxième ouvreur -, les courses menaçantes en leurre comme sur l'essai de Damian Penaud, les redoublées autour de Dupont, mais aussi le talent de passes de Cyril Baille et Romain Taofifenua au milieu du terrain ont donné corps à l'ambition offensive française, et auraient pu être récompensés d'au moins un autre essai.


Image 2 : on est dans la continuité de la capture précédente. Un 3 contre 2 dans vingt mètres d'espace se dessine pour les Bleus, grâce notamment au replacement dans le couloir de Dylan Cretin. Charles Ollivon s'est lui replacé dans les 15 mètres opposés. (France Télévisions)

Est-ce le début d'un virage stratégique ? C'est loin d'être certain. Données en mains, Fabien Galthié répète à l'envi qu'avec les consignes d'arbitrage actuelles, porter le ballon est plus coûteux énergétiquement que de défendre, et expose davantage aux pertes de balle ou aux pénalités que le jeu au pied intelligent. Le sélectionneur a aussi noté que ses joueurs n'avaient pas toujours su gérer cette plus grande liberté offensive, et se sont « laissés un peu griser » en début de match dans leur camp, y laissant « de l'énergie et des points. » Dépossession et attaques dans le style blitz devraient donc rester le style des Bleus. Et la première mi-temps de Twickenham témoigner que cette équipe de France sait s'adapter au style défensif de l'adversaire.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Excellent-contre-l-angleterre-romain-taofifenua-evolue-a-son-meilleur-niveau/1232640

Excellent contre l'Angleterre, Romain Taofifenua évolue à son meilleur niveau

Romain Taofifenua a impressionné face aux Anglais par son impact physique mais aussi par des qualités techniques rares pour ce profil. À 30 ans, il évolue à son meilleur niveau.

Romain Bergogne

« Monstrueux », résumait Jérôme Thion, à chaud, à l'évocation de la performance de Romain Taofifenua en Angleterre. « Son meilleur match à ce niveau », selon Jacques Delmas, qui l'a entraîné à Perpignan en 2011 puis à Toulon entre 2014 et 2016. Et bien d'autres commentaires unanimes pour saluer la performance du deuxième-ligne du RCT, attendu au tournant pour remplacer l'hyperactif Bernard Le Roux, blessé. Un vrai coup dur, se disait-on...

Au nom de « l'expérience collective », Fabien Galthié avait décidé de lancer Taofifenua, lui qui faisait systématiquement partie des finisseurs, exception faite du match en Écosse, en novembre (15-22). Se posait la question d'un attelage Tao-Willemse aussi lourd, sous-entendu pas assez mobile. Autant de doutes que le Toulonnais a balayés dès les premières séquences d'un match très ouvert.

« Dans un match comme ça, où les Anglais ont porté le ballon, beaucoup défié, avec de grosses collisions, Romain exploite évidemment sa masse physique pour gagner ses duels, analyse Delmas. Mais il y a ajouté une activité débordante, au plaquage (17 au total), dans le combat au sol, où il crée deux fois la rupture dans le jeu anglais. » Et quand les Bleus avaient la possession, on a vu cette aisance ballon en main, comme cette passe à une main digne d'un handballeur pour Matthieu Jalibert (27e). « Il a toujours eu des mains extraordinaires, il sait tout faire avec un ballon. Le jeu debout, les offloads, c'est sa passion, en rigole Delmas. Dans le jeu de l'équipe de France, qui demande de la vitesse et des fulgurances, ça ne me surprend pas qu'il soit dans son élément. »

« On le voit affûté physiquement et, quand il s'agace, ça donne ce genre de match »
Jacques Delmas, son ancien entraîneur à Perpignan et Toulon

Il y avait samedi un aspect révélation, comme si on parlait de la première sélection d'un gamin. Alors que « Tao » a fêté ses 30 ans en septembre. Aurait-il trouvé la bonne alchimie entre toutes ses qualités sur le tard ? « Je pense que j'ai plus de maturité, j'arrive à mieux gérer mes efforts sur le terrain, glissait-il en début de rassemblement. J'ai l'impression d'être de plus en plus régulier dans mes performances. » Comme d'autres avant lui, Delmas évoque ce côté nonchalant qui a pu lui jouer des tours par le passé, entre montagnes russes sur la balance et manque d'implication physique.

« Ça fait partie de sa personnalité. Comme tous les gens qui ont un talent au-dessus de la moyenne, on lui demandait un petit plus et il ne le donnait pas toujours. Vous le voyiez se reposer sur ses qualités, vous restiez sur votre faim. » La première bascule s'est opérée avec son arrivée à Toulon, en 2014, où l'exigence est montée au milieu de pointures comme Bakkies Botha ou Ali Williams.

En sélection, tout s'est accéléré depuis la prise de pouvoir de Galthié, qui l'a coaché à Toulon (2017-2018). Aux 14 sélections accumulées en discontinu entre 2012 et 2019, il en a ajouté neuf en un peu plus d'un an. Une continuité nouvelle qui a certainement changé la donne au niveau international et abouti à la performance de samedi. « Avec Romain, il faut d'abord un environnement favorable, qu'il sente la confiance, enchaîne Delmas. Il vous le rend sur le terrain en donnant sa pleine mesure. On le voit également affûté physiquement et quand il s'agace (sic), ça donne ce genre de match. »

Et maintenant ? Après un tel match et avec un profil à la fois dense et technique très rare en France, peut-il prétendre bousculer le duo Le Roux-Willemse ? Cela dépendra d'abord de la date de retour du premier, dont on ne sait pas encore s'il sera rétabli pour samedi. Si oui, la concurrence avec Willemse peut-elle aussi être mise sur la table ? Une chose est sûre : sauf blessure, Taofifenua sera au minimum sur le banc contre les Gallois, bien ancré dans les 23.

Scalp a écrit:Le Midol depuis hier a rajouté deux erreurs à Jalibert, dont une où ils sous-entendent, que la conséquence serait l'essai de Watson derrière

j'ai trouvé enfin un lien pour le match en entier.

Donc on parle bien de cette action qui finit en touche pour nous, que Fickou joue rapidement pour Dupont qui apres un temps de jeu degage plein axe....et on prend effectivement l'essai de Watson derriere...et dont le responsable est Jalibert.

j'en peux plus d'autant de malhonnêteté.

Je leur propose d’aller plus loin encore. Comme c’est Jalibert qui a donné le coup d’envoi, tout part de lui.

Roberto Miopalmo a écrit:Je leur propose d’aller plus loin encore. Comme c’est Jalibert qui a donné le coup d’envoi, tout part de lui.

CQFD

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:Le Midol depuis hier a rajouté deux erreurs à Jalibert, dont une où ils sous-entendent, que la conséquence serait l'essai de Watson derrière

j'ai trouvé enfin un lien pour le match en entier.

Donc on parle bien de cette action qui finit en touche pour nous, que Fickou joue rapidement pour Dupont qui apres un temps de jeu degage plein axe....et on prend effectivement l'essai de Watson derriere...et dont le responsable est Jalibert.

j'en peux plus d'autant de malhonnêteté.

Ça pousse Jalibert à la perfection

Roberto Miopalmo a écrit:Je leur propose d’aller plus loin encore. Comme c’est Jalibert qui a donné le coup d’envoi, tout part de lui.

Soit dit en passant, ses renvois ont été bien tapés je trouve.

Roberto Miopalmo a écrit:Je leur propose d’aller plus loin encore. Comme c’est Jalibert qui a donné le coup d’envoi, tout part de lui.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-on-sursollicite-antoine-dupont-estime-guy-accoceberry-1646895.php

XV de France : « On sursollicite Antoine Dupont », estime Guy Accoceberry

Par Recueilli par D. K.-G.

Guy Accoceberry, ancien demi de mêlée, regrette que Baptiste Serin ne soit pas utilisé pour le soulager

Pensez-vous, comme l’a suggéré Fabien Galthié, que l’équipe de France a payé en fin de match pour s’être laissée griser en première période ?

Non. Au contraire, j’aurais préféré que les Bleus fassent preuve de la même envie offensive de tuer ce match en deuxième période. Selon moi, ils ont été trop dans le calcul, trop “petits bras”. Ils ont eu une superbe défense, ils ont été bons dans les rucks, la conquête a été très correcte. Mais il se sont trop reposés sur ça alors qu’en première période, dès qu’ils portaient le ballon, on sentait qu’ils pouvaient marquer. Cependant, autant on aurait pu gagner, autant les Anglais n’ont pas volé leur victoire. Ils ont été tenaces. Même s’ils ont perdu des ballons, ils l’ont plus tenu que nous : ils n’ont jamais abdiqué.

Fabien Galthié a regretté que les Bleus n’aient pas marqué en fin de première période...

La première période a été de très très haut niveau. Mais je regrette que, lors des trois ou quatre offensives dans les dernières minutes, on ait joué trop au pied. S’ils étaient allés au bout de leurs intentions, je pense qu’ils auraient tuer le match. Ce sont les prémices de ce qu’on a vu en deuxième période. On a commencé à mettre le frein à main. Cette équipe n’est pas faite pour ça. Ou si elle doit calculer, il faut peut-être qu’il y ait d’autres joueurs sur le terrain à ce moment-là...

Auriez-vous aimé que Fabien Galthié “coache” sa charnière ?

La charnière dans ensemble, non. Matthieu (Jalibert) a fait pour moi un très bon match. Je trouve même bien de l’avoir garder : ça n’aurait pas été un cadeau de faire rentrer Romain (Ntamack) qui manque de compétition. Par contre, pourquoi laisser Antoine Dupont ? En plus, on lui rajoute des responsabilités en lui demandant de prendre les jeux au pied de dégagement où il a été contré plusieurs fois. On le sursollicite. En première mi-temps, il y a rien à lui reprocher. Mais on a senti qu’il perdait le fil en deuxième période. Baptiste Serin est sur le banc pourtant ! Baptiste serait à la place d’Antoine, je ne sais pas s’il aurait le même crédit. Bien sûr qu’Antoine est très important. Mais je pense qu’il faut aussi le soulager parfois. On peut aussi lui cramer les ailes. Par ailleurs, on a mis six avants sur le banc. Pourquoi ne pas les avoir tous fait rentrer ? Je pense qu’Anthony Jelonch aurait pu être important.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-ces-finisseurs-qui-n-entrevoient-jamais-la-fin-1649297.php

XV de France : ces « finisseurs » qui n’entrevoient jamais la fin

Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr

En décidant de maintenir Antoine Dupont sur le terrain en dépit des difficultés qu’il rencontrait, Fabien Galthié s’est privé de solutions de variation qui auraient pu impacter la fin de la rencontre

Les scénaristes des blockbusters américains usent d’une méthode bien connue pour s’assurer que leurs supers héros soient adoptés par le public. Ils les dotent de failles pour que les gens puissent s’identifier à eux. Élevé bien malgré lui au statut de véritable star du XV de France, Antoine Dupont (24 ans, 30 sélections) n’a pas eu besoin de ça pour voir sa côte de popularité exploser ces deux dernières saisons. Mais malgré ses exploits à répétition, dont un nouveau réalisé au tout début du match entre l’Angleterre et la France samedi (23-20), le demi de mêlée des Bleus et du Stade Toulousain a démontré à son tour qu’en dépit de ses “super pouvoirs” il n’en était pas moins humain.

Cette fin de match laborieuse, qui a atteint son froid paroxysme avec son ultime en-avant derrière un ruck permettant à M. Brace de donner le coup de sifflet final, est cruelle pour un joueur qui a tant apporté au XV de France. Mais elle ne relève certainement pas de sa seule responsabilité. Elle est sans doute partagée avec Fabien Galthié qui a décidé de le maintenir sur le terrain alors que Baptiste Serin rongeait une fois de plus son frein dans le rôle très cosmétique de « finisseur ».

Jour sans fin pour Serin

L’appellation doit particulièrement faire sourire l’ancien joueur de l’UBB. Vus depuis les tribunes, les matchs ressemblent bien plus à des jours sans fin. Comme contre l’Angleterre et l’Irlande dans le Tournoi 2020, il est resté cantonné au banc. Mais il ne s’agit pas là d’un traitement de « faveur ». Qu’Antoine Dupont dispute les 80 minutes de ses matchs en Bleus s’impose peu à peu comme une récurrence depuis le début du mandat de Fabien Galthié. Sur les 11 matchs pour lesquels il a été sélectionné, il en a disputé quatre dans leur intégralité. Et il faut vraiment un cavalier seul face aux Italiens, à l’image de celui récité à Rome début février (50-10), pour qu’il sorte à l’heure de jeu…

Mais alors que le sélectionneur a lui même observé que la gestion de la fin de match n’avait pas été très maîtrisée, n’aurait-il pas fallu « coacher » la charnière pour insuffler des idées claires ? Qui plus est en ce qui concerne Antoine Dupont qui, après avoir été contaminé au Covid-19, n’avait plus joué depuis le 14 février dernier à Dublin…

« Ce n’est pas la gestion de la fin du match qui nous pose problème »

« On avait des options en place, […] ces joueurs là ont fini dans un bon état », a-t-il éludé, estimant par ailleurs qu’il n’y avait eu énormément de rythme au cours de la seconde période : « Ce n’est pas la gestion de la fin du match qui nous pose problème. Ce sont plutôt les mêlées pénalisées, un coup de pied qui ne va pas en touche (Ndlr, celui de Brice Dulin), un lancement de jeu qui ne se conclut pas comme on le souhaitait… On a eu dû mal à structurer nos positions défensives, notamment sur le dernier ballon qui permet à Itoje de rentrer dans l’enbut. »

Indispensable Dupont

La confiance qu’accorde Fabien Galthié à son demi de mêlée est logique. Un technicien modifie rarement sa charnière dans les matchs importants. Et plus que n’importe qui, Antoine Dupont est capable d’un exploit susceptible de renverser un match. L’élargissement exponentiel de ses attributions - il a été amené à assumer le jeu au pied de dégagement - témoigne de son influence.

Mais le XV de France, tout en semblant ancrer une forme de dépendance, se prive de toute forme de variation. Interrogé à ce sujet la semaine passée, Laurent Labit avait assuré que rien « n’est figé dans le temps ». Et pourtant… « Est-ce que c’est dû au fait qu’on dise que c’est le meilleur demi de mêlée, voire le meilleur joueur du monde ? », interroge l’ancien demi de mêlée international Guy Accoceberry : « Ça influence sûrement tout le monde. Le staff aussi… »

Cette équipe n’aura sans doute pas de grand destin sans Antoine Dupont. Mais il faut aussi intégrer que lui aussi a le droit d’avoir des jours sans...

Cette Dupont dépendance peut s’avèrer problématique. Que fait on s’il passe à côté de son match et surtout que fera t’on si par le plus grand des malheurs il se pète avant la CDM. A ce rythme là Serin aura joué en temps cumulé 2 matchs à tout casser avec les bleus!!!
Il faut plus se partager le temps de jeu. Je suis contre le coaching pour le coaching, sortir un mec qui maîtrise son match, qui ne perd pas en lucidité. Après, si c’est pour le sortir à la 75 eme quand il est complètement cramé, que va faire son remplaçant en 5 mn. Dimanche, il aurait du sortir entre la 60 eme et la 65 eme. Il tergiversait à chaque sortie de ruck. La plupart des 9 dont Serin, regarde ce qu’ils vont faire avant de prendre le ballon. Et c’est vrai, ça peut être long et chiant. Dupont lui, il prend le ballon et il voit ce qu’il peut faire. Il part d’un côté, change, pour finalement redresser sa course et essayer d’attaquer un intervalle.... au bout d’un moment ça va.
J’ai un avis très tranché sur le cas de Dupont. Il est très, très fort Ok! Mais pour moi son profil de puncheur en ferait un remplaçant derrière un 9 plus classique, plus organisateur.
Mais il est tellement fort qu’on se dit que ça serait du gâchis de le faire jouer que 20-25 mn. Mais c’est pourtant en fin de match que ses qualités nous seraient le plus utiles.