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Le XV de France (partie 3)
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Re: Le XV de France (partie 3)
latine a écrit:grospaquet31 a écrit:latine a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Le Midol depuis hier a rajouté deux erreurs à Jalibert, dont une où ils sous-entendent, que la conséquence serait l'essai de Watson derrière
j'ai trouvé enfin un lien pour le match en entier.
Donc on parle bien de cette action qui finit en touche pour nous, que Fickou joue rapidement pour Dupont qui apres un temps de jeu degage plein axe....et on prend effectivement l'essai de Watson derriere...et dont le responsable est Jalibert.
j'en peux plus d'autant de malhonnêteté.
J’aimerais bien la trouver cette vidéo, parce que je me cartonne avec des toulousains sur Instagram qui expliquent que c’est à cause de Jaja qu’on perd le match...
7’38 du match
Merci
Avec plaisir...je ne voulais pas être énervé tout seul
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.ladepeche.fr/2021/03/17/cyril-baille-lessentiel-sera-de-ne-pas-calculer-9432726.php
Toulouse. Cyril Baille, pilier gauche du XV de France : "L’essentiel sera de ne pas calculer"
Avant d’affronter le pays de Galles samedi (21h) pour la cinquième journée du Tournoi, Cyril Baille s’est confié et a clairement affirmé l’objectif des Bleus : gagner.
Le pilier gauche de l’équipe de France et du Stade toulousain Cyril Baille veut toujours croire en la victoire finale dans le Tournoi des 6 Nations même si la marge de manœuvre des Bleus est étroite.
Vous avez enchaîné beaucoup de matchs avec Julien Marchand et Mohamed Haouas. Comment jugez-vous votre complémentarité ?
Avec Juju et Momo, on apprend à se connaître et on progresse en jouant. On doit continuer dans cette voie car nous avons encore beaucoup de travail à accomplir pour nous améliorer. Il est certain que l’on s’entend bien aussi et c’est bien que l’on puisse jouer ensemble.
Pensez vous avoir passé un cap dernièrement, car Fabien Galthié disait après la victoire en Irlande que vous étiez certainement le meilleur pilier gauche du monde ?
Les mots de Fabien me font plaisir mais il ne faut pas s’arrêter là. Il faut continuer à travailler car au poste de pilier, nous sommes toujours remis en question. Donc, ça ne change rien sur mon envie de travailler et de progresser.
Vous avez une histoire commune avec les Gallois, notamment avec la défaite en quart de finale de la dernière Coupe du monde puis la victoire l’an passé à Cardiff. Ils viennent chercher le grand chelem ce samedi, est-ce une pression supplémentaire ?
Le pays de Galles est une équipe très difficile à manœuvrer, qui joue très bien son rugby et qui fait un excellent Tournoi puisqu’elle a gagné ses quatre matchs. On sait que les Gallois viennent pour faire le grand chelem. À nous de bien bosser pour faire un gros match ce samedi.
Craignez-vous de manquer de fraîcheur physique car vous sortez d’un match très dur en Angleterre alors que les Gallois ont eu une partie plus facile face à l’Italie ?
Je ne pense pas car nous avons été arrêtés pendant trois semaines. On avait besoin de reprendre la compétition. Le match en Angleterre nous a permis de jouer et c’est le plus important. On va aussi faire une grosse semaine pour être prêts physiquement.
Avez-vous évoqué les différents scénarios pour remporter le Tournoi et donc le fait qu’il ne faudrait pas laisser un point de bonus défensif aux Gallois ?
On nous a présenté tout ça en début de semaine. Nous savons que nous n’avons pas une grande marge de manœuvre. Il faudra déjà faire un grand match et essayer de prendre un maximum de points. L’essentiel sera de ne pas calculer car c’est la meilleure façon pour faire un mauvais match. On y va avec le même état d’esprit que depuis le début : on veut tout donner sur le terrain et on calculera plus tard. Jouons d’abord le match puis on verra.
Avez-vous le sentiment que le pays de Galles est mieux placé pour gagner ? Avez-vous la pression de faire aussi bien que l’année dernière où vous n’aviez concédé qu’une seule défaite ?
Il est évident que les Gallois sont dans une meilleure posture que nous puisqu’ils ont gagné quatre matchs. Nous avons gagné deux matchs et perdu un. Mais l’an passé, nous n’avions pas pris de bonus défensif à l’extérieur, ce que nous sommes parvenus à faire cette année. Ce point nous permet toujours d’espérer remporter le tournoi. On essaie de ne pas calculer. Nous sommes encore en progression car nous sommes une jeune équipe. Il nous reste deux matchs, on va tout faire pour l’emporter car nous sommes compétiteurs. Gagner ces matchs validera notre progression.
Propos recueillis par Nicolas Augot
Toulouse. Cyril Baille, pilier gauche du XV de France : "L’essentiel sera de ne pas calculer"
Avant d’affronter le pays de Galles samedi (21h) pour la cinquième journée du Tournoi, Cyril Baille s’est confié et a clairement affirmé l’objectif des Bleus : gagner.
Le pilier gauche de l’équipe de France et du Stade toulousain Cyril Baille veut toujours croire en la victoire finale dans le Tournoi des 6 Nations même si la marge de manœuvre des Bleus est étroite.
Vous avez enchaîné beaucoup de matchs avec Julien Marchand et Mohamed Haouas. Comment jugez-vous votre complémentarité ?
Avec Juju et Momo, on apprend à se connaître et on progresse en jouant. On doit continuer dans cette voie car nous avons encore beaucoup de travail à accomplir pour nous améliorer. Il est certain que l’on s’entend bien aussi et c’est bien que l’on puisse jouer ensemble.
Pensez vous avoir passé un cap dernièrement, car Fabien Galthié disait après la victoire en Irlande que vous étiez certainement le meilleur pilier gauche du monde ?
Les mots de Fabien me font plaisir mais il ne faut pas s’arrêter là. Il faut continuer à travailler car au poste de pilier, nous sommes toujours remis en question. Donc, ça ne change rien sur mon envie de travailler et de progresser.
Vous avez une histoire commune avec les Gallois, notamment avec la défaite en quart de finale de la dernière Coupe du monde puis la victoire l’an passé à Cardiff. Ils viennent chercher le grand chelem ce samedi, est-ce une pression supplémentaire ?
Le pays de Galles est une équipe très difficile à manœuvrer, qui joue très bien son rugby et qui fait un excellent Tournoi puisqu’elle a gagné ses quatre matchs. On sait que les Gallois viennent pour faire le grand chelem. À nous de bien bosser pour faire un gros match ce samedi.
Craignez-vous de manquer de fraîcheur physique car vous sortez d’un match très dur en Angleterre alors que les Gallois ont eu une partie plus facile face à l’Italie ?
Je ne pense pas car nous avons été arrêtés pendant trois semaines. On avait besoin de reprendre la compétition. Le match en Angleterre nous a permis de jouer et c’est le plus important. On va aussi faire une grosse semaine pour être prêts physiquement.
Avez-vous évoqué les différents scénarios pour remporter le Tournoi et donc le fait qu’il ne faudrait pas laisser un point de bonus défensif aux Gallois ?
On nous a présenté tout ça en début de semaine. Nous savons que nous n’avons pas une grande marge de manœuvre. Il faudra déjà faire un grand match et essayer de prendre un maximum de points. L’essentiel sera de ne pas calculer car c’est la meilleure façon pour faire un mauvais match. On y va avec le même état d’esprit que depuis le début : on veut tout donner sur le terrain et on calculera plus tard. Jouons d’abord le match puis on verra.
Avez-vous le sentiment que le pays de Galles est mieux placé pour gagner ? Avez-vous la pression de faire aussi bien que l’année dernière où vous n’aviez concédé qu’une seule défaite ?
Il est évident que les Gallois sont dans une meilleure posture que nous puisqu’ils ont gagné quatre matchs. Nous avons gagné deux matchs et perdu un. Mais l’an passé, nous n’avions pas pris de bonus défensif à l’extérieur, ce que nous sommes parvenus à faire cette année. Ce point nous permet toujours d’espérer remporter le tournoi. On essaie de ne pas calculer. Nous sommes encore en progression car nous sommes une jeune équipe. Il nous reste deux matchs, on va tout faire pour l’emporter car nous sommes compétiteurs. Gagner ces matchs validera notre progression.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Le XV de France (partie 3)
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Re: Le XV de France (partie 3)
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Baille-marchand-haouas-un-trio-d-enfer-en-premiere-ligne-de-l-equipe-de-france/1233227
Baille-Marchand-Haouas, un trio d'enfer en première ligne de l'équipe de France
Installée par Fabien Galthié dès le début de son mandat en équipe de France, la première ligne Baille-Marchand-Haouas enchaîne les matches de haut niveau, associant des fondamentaux solides à une activité incessante. Au point d'en faire, déjà, une référence mondiale ?
Romain Bergogne
Dans la catégorie des choix marquants opérés par Fabien Galthié au début de son mandat, transformés depuis en vraie réussite sportive, la première ligne est le plus bel exemple. La charnière Dupont-Ntamack ? Déjà vue auparavant. Bouthier à l'arrière ? Il a depuis perdu sa place. La troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros ? On la sentait venir depuis la préparation de la Coupe du monde 2019 pendant laquelle Galthié avait intégré l'encadrement.
Non, vraiment, l'association Cyril Baille-Julien Marchand-Mohamed Houas semblait tenir du provisoire voire de l'improbable en février 2020 alors qu'il s'agissait de se farcir les Anglais et leur trident Marler-George-Sinckler (24-17). Le premier était en concurrence avec Jefferson Poirot (aujourd'hui retraité international). La question s'était moins posée pour Marchand car Camille Chat était blessé mais on se disait que le débat allait ressurgir. Haouas, en revanche, c'était la « vraie surprise », dixit Jean-Baptiste Poux, ancien piler international (42 sélections entre 2001 et 2012) aujourd'hui dans le staff de Bordeaux-Bègles. « Baille et Marchand, on les savait performants avec Toulouse et ils avaient déjà eu quelques sélections. Haouas, il était à peine titulaire en club (à Montpellier). Il y avait peut-être un potentiel mais de là à imaginer une révélation aussi fulgurante au niveau international... »
Treize mois plus tard, c'est comme si les débats étaient clos, la concurrence écartée et le chemin tracé vers la Coupe du monde 2023 dans le sillage du théorème de Galthié « de l'importance d'avoir des sélections en commun ». Même l'expulsion de Mohamed Haouas en Écosse (28-17, le 8 mars 2020) pour brutalité n'a pas ébranlé les certitudes. Le trio a attaqué huit des douze matches dirigés par Galthié, connaissant d'ailleurs sa première défaite en commun samedi dernier à Twickenham (23-20). La blessure de Cyril Baille pour le match en Écosse du Tournoi 2020, le choix du staff de lancer les « finisseurs » quelques mois plus tard, toujours à Édimbourg, et la règle des trois feuilles de match à l'automne dernier sont les raisons des rotations. Rien à voir avec les performances du trio, régulières et abouties.
« Sur la base du poste, c'est très solide. La mêlée est performante, stable. Il y a quelques pénalités mais très rarement en attaque, quand il s'agit de lancer le jeu proprement, juge Sébastien Bruno, ancien talonneur international (26 sélections) et entraîneur des avants du quinze de France en 2018 et 2019. Même constat en touche, où Julien Marchand est très précis sur ses lancers. Mais ce qui distingue cette première ligne, c'est dans ce qui est demandé par Fabien Galthié et son staff, les déplacements, le jeu sans ballon, la répétition des tâches, la disponibilité... »
« Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger. Mais individuellement et collectivement, c'est la meilleure première ligne de ce Tournoi »
Yannick Bru, ancien entraîneur des avants de l'équipe de France.
Les matches en Irlande et en Angleterre ont confirmé l'hyperactivité de cette première ligne. Qui plus est sur 70 minutes, voire plus en ce qui concerne Baille et Marchand. Sébastien Bruno cite en premier le troisième larron dans ce registre. « Ces dernières années, on avait des droitiers forts en mêlée mais moins mobiles dans le jeu. Haouas est dans les standards de déplacement de Kyle Sinckler, capable d'enchaîner les montées défensives, les courses sous les ballons hauts, de suivre rapidement au soutien... Jamais à l'arrêt ! » Reste peut-être à trouver plus de constance en mêlée fermée et à gommer encore ces petites fautes dans le jeu au sol.
Yannick Bru, qui en a pourtant coaché quelques-unes à Marcoussis entre 2012 et 2017, se réjouit d'avoir, « pour la première fois depuis longtemps », une première ligne « calibrée pour le niveau international ». L'ancien Toulousain est admiratif de Cyril Baille et Julien Marchand, dignes successeurs en club et en bleu. Fabien Galthié n'hésitait pas à désigner le premier comme « le meilleur gaucher du monde » après la victoire à Dublin (13-15, 14 février).
« Quand il a commencé (en sélection) en 2016, se souvient Bru, il était très fort du dos, ces reins incroyables qui le rendent si fort en mêlée, et des mains remarquables. Mais c'était un gentil nounours (rires). Depuis, il s'est doté d'un niveau physique remarquable. Il a rajouté le moteur qu'il fallait pour exploiter au mieux ses qualités. » C'est ainsi que sur une même action, on peut le voir en premier attaquant au près puis, deux temps de jeu plus tard, décaler son ouvreur sur un pas ou enquiller une redoublée avec Antoine Dupont. La répétition des tâches défensives est également admirable.
Même constat pour Julien Marchand, qui a lui ce précieux mélange de puissance et d'explosivité. Son autre domaine de prédilection, c'est le contest. « Il suffit d'observer sa progression, enchaîne Yannick Bru. Jeune espoir au Stade Toulousain, puis titulaire indiscutable, puis capitaine et aujourd'hui installé en équipe de France en repoussant Camille Chat alors qu'on parle d'un avion de chasse. Athlétiquement, il s'est construit une armure physique par le travail, avec un professionnalisme sans faille. »
Se dégage du joueur une maturité qui ferait presque oublier qu'il est le plus jeune des trois compères (25 ans, 27 pour Baille et Haouas). « Ça nous donne une première ligne qui correspond à ce que nous imposaient les meilleures nations mondiales. On a renversé cette tendance avec ces trois joueurs. »
Alors posons la question : l'équipe de France a-t-elle la meilleure première ligne du monde actuellement ? « Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger, estime Bru. Mais individuellement et collectivement, c'est la meilleure première ligne de ce Tournoi. Les Gallois, ça ne fait pas rêver, les Anglais ne sont pas au mieux. Les Irlandais Furlong et Healy, ça reste du lourd mais en ce moment, je les trouve derrière. » « Sur l'échiquier international, c'est devenu un secteur très fort des Bleus, conclut Poux. Ils sont les garants de l'élan et de la solidité de cette équipe. Leur régularité à un tel niveau, c'est très fort. Maintenant, il faut le concrétiser par un titre. »
Baille-Marchand-Haouas, un trio d'enfer en première ligne de l'équipe de France
Installée par Fabien Galthié dès le début de son mandat en équipe de France, la première ligne Baille-Marchand-Haouas enchaîne les matches de haut niveau, associant des fondamentaux solides à une activité incessante. Au point d'en faire, déjà, une référence mondiale ?
Romain Bergogne
Dans la catégorie des choix marquants opérés par Fabien Galthié au début de son mandat, transformés depuis en vraie réussite sportive, la première ligne est le plus bel exemple. La charnière Dupont-Ntamack ? Déjà vue auparavant. Bouthier à l'arrière ? Il a depuis perdu sa place. La troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros ? On la sentait venir depuis la préparation de la Coupe du monde 2019 pendant laquelle Galthié avait intégré l'encadrement.
Non, vraiment, l'association Cyril Baille-Julien Marchand-Mohamed Houas semblait tenir du provisoire voire de l'improbable en février 2020 alors qu'il s'agissait de se farcir les Anglais et leur trident Marler-George-Sinckler (24-17). Le premier était en concurrence avec Jefferson Poirot (aujourd'hui retraité international). La question s'était moins posée pour Marchand car Camille Chat était blessé mais on se disait que le débat allait ressurgir. Haouas, en revanche, c'était la « vraie surprise », dixit Jean-Baptiste Poux, ancien piler international (42 sélections entre 2001 et 2012) aujourd'hui dans le staff de Bordeaux-Bègles. « Baille et Marchand, on les savait performants avec Toulouse et ils avaient déjà eu quelques sélections. Haouas, il était à peine titulaire en club (à Montpellier). Il y avait peut-être un potentiel mais de là à imaginer une révélation aussi fulgurante au niveau international... »
Treize mois plus tard, c'est comme si les débats étaient clos, la concurrence écartée et le chemin tracé vers la Coupe du monde 2023 dans le sillage du théorème de Galthié « de l'importance d'avoir des sélections en commun ». Même l'expulsion de Mohamed Haouas en Écosse (28-17, le 8 mars 2020) pour brutalité n'a pas ébranlé les certitudes. Le trio a attaqué huit des douze matches dirigés par Galthié, connaissant d'ailleurs sa première défaite en commun samedi dernier à Twickenham (23-20). La blessure de Cyril Baille pour le match en Écosse du Tournoi 2020, le choix du staff de lancer les « finisseurs » quelques mois plus tard, toujours à Édimbourg, et la règle des trois feuilles de match à l'automne dernier sont les raisons des rotations. Rien à voir avec les performances du trio, régulières et abouties.
« Sur la base du poste, c'est très solide. La mêlée est performante, stable. Il y a quelques pénalités mais très rarement en attaque, quand il s'agit de lancer le jeu proprement, juge Sébastien Bruno, ancien talonneur international (26 sélections) et entraîneur des avants du quinze de France en 2018 et 2019. Même constat en touche, où Julien Marchand est très précis sur ses lancers. Mais ce qui distingue cette première ligne, c'est dans ce qui est demandé par Fabien Galthié et son staff, les déplacements, le jeu sans ballon, la répétition des tâches, la disponibilité... »
« Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger. Mais individuellement et collectivement, c'est la meilleure première ligne de ce Tournoi »
Yannick Bru, ancien entraîneur des avants de l'équipe de France.
Les matches en Irlande et en Angleterre ont confirmé l'hyperactivité de cette première ligne. Qui plus est sur 70 minutes, voire plus en ce qui concerne Baille et Marchand. Sébastien Bruno cite en premier le troisième larron dans ce registre. « Ces dernières années, on avait des droitiers forts en mêlée mais moins mobiles dans le jeu. Haouas est dans les standards de déplacement de Kyle Sinckler, capable d'enchaîner les montées défensives, les courses sous les ballons hauts, de suivre rapidement au soutien... Jamais à l'arrêt ! » Reste peut-être à trouver plus de constance en mêlée fermée et à gommer encore ces petites fautes dans le jeu au sol.
Yannick Bru, qui en a pourtant coaché quelques-unes à Marcoussis entre 2012 et 2017, se réjouit d'avoir, « pour la première fois depuis longtemps », une première ligne « calibrée pour le niveau international ». L'ancien Toulousain est admiratif de Cyril Baille et Julien Marchand, dignes successeurs en club et en bleu. Fabien Galthié n'hésitait pas à désigner le premier comme « le meilleur gaucher du monde » après la victoire à Dublin (13-15, 14 février).
« Quand il a commencé (en sélection) en 2016, se souvient Bru, il était très fort du dos, ces reins incroyables qui le rendent si fort en mêlée, et des mains remarquables. Mais c'était un gentil nounours (rires). Depuis, il s'est doté d'un niveau physique remarquable. Il a rajouté le moteur qu'il fallait pour exploiter au mieux ses qualités. » C'est ainsi que sur une même action, on peut le voir en premier attaquant au près puis, deux temps de jeu plus tard, décaler son ouvreur sur un pas ou enquiller une redoublée avec Antoine Dupont. La répétition des tâches défensives est également admirable.
Même constat pour Julien Marchand, qui a lui ce précieux mélange de puissance et d'explosivité. Son autre domaine de prédilection, c'est le contest. « Il suffit d'observer sa progression, enchaîne Yannick Bru. Jeune espoir au Stade Toulousain, puis titulaire indiscutable, puis capitaine et aujourd'hui installé en équipe de France en repoussant Camille Chat alors qu'on parle d'un avion de chasse. Athlétiquement, il s'est construit une armure physique par le travail, avec un professionnalisme sans faille. »
Se dégage du joueur une maturité qui ferait presque oublier qu'il est le plus jeune des trois compères (25 ans, 27 pour Baille et Haouas). « Ça nous donne une première ligne qui correspond à ce que nous imposaient les meilleures nations mondiales. On a renversé cette tendance avec ces trois joueurs. »
Alors posons la question : l'équipe de France a-t-elle la meilleure première ligne du monde actuellement ? « Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger, estime Bru. Mais individuellement et collectivement, c'est la meilleure première ligne de ce Tournoi. Les Gallois, ça ne fait pas rêver, les Anglais ne sont pas au mieux. Les Irlandais Furlong et Healy, ça reste du lourd mais en ce moment, je les trouve derrière. » « Sur l'échiquier international, c'est devenu un secteur très fort des Bleus, conclut Poux. Ils sont les garants de l'élan et de la solidité de cette équipe. Leur régularité à un tel niveau, c'est très fort. Maintenant, il faut le concrétiser par un titre. »
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Re: Le XV de France (partie 3)
"La meilleure première ligne de ce tournoi" là on nous refait le coup du meilleur 9 du monde etc...
Je ne trouve pas ces mecs trasendants pour le moment, ils sont jeunes et peuvent encore progresser.
Le talon est loin d'être parfait au lancer,et en mêlée et dans le jeu,il reste encore à démontrer contre Galles et l'Ecosse qu'ils sont à la maille.
Après avoir une première ligne c'est bien et même très bien, mais à ce niveau il faut aussi une belle rechange et là c'est le désert.Déjà avoir des types qui s'imposent en mêlée, qui grattent sans fautes, on leur demande pas de prendre le rôle des centres ou des ailiers.
Je ne trouve pas ces mecs trasendants pour le moment, ils sont jeunes et peuvent encore progresser.
Le talon est loin d'être parfait au lancer,et en mêlée et dans le jeu,il reste encore à démontrer contre Galles et l'Ecosse qu'ils sont à la maille.
Après avoir une première ligne c'est bien et même très bien, mais à ce niveau il faut aussi une belle rechange et là c'est le désert.Déjà avoir des types qui s'imposent en mêlée, qui grattent sans fautes, on leur demande pas de prendre le rôle des centres ou des ailiers.
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Re: Le XV de France (partie 3)
XV de France. Gaël Fickou loué par les Bleus : "Je l'admire beaucoup, il force le respect"
https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/xv-de-france-gael-fickou-loue-par-les-bleus-je-l-admire-beaucoup-il-force-le-respect_40285774.html
https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/xv-de-france-gael-fickou-loue-par-les-bleus-je-l-admire-beaucoup-il-force-le-respect_40285774.html
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Re: Le XV de France (partie 3)
Dr. Gregory Bouse a écrit:latine a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Le Midol depuis hier a rajouté deux erreurs à Jalibert, dont une où ils sous-entendent, que la conséquence serait l'essai de Watson derrière
j'ai trouvé enfin un lien pour le match en entier.
Donc on parle bien de cette action qui finit en touche pour nous, que Fickou joue rapidement pour Dupont qui apres un temps de jeu degage plein axe....et on prend effectivement l'essai de Watson derriere...et dont le responsable est Jalibert.
j'en peux plus d'autant de malhonnêteté.
J’aimerais bien la trouver cette vidéo, parce que je me cartonne avec des toulousains sur Instagram qui expliquent que c’est à cause de Jaja qu’on perd le match...
Latine, tu ne perdrais pas un peu ton temps ??? tu sais bien que tu ne pourras rien y changer... Dona Quichotta
Clairement ! C'est peine perdue, le toulousain étant (pour une part non-négligeable) intrinsèquement convaincu :
1- de détenir la vérité rugbystique absolue
2- de soutenir le plus grand club de tous les temps (et donc les plus grands joueurs)
3- que les bordelais sont inférieurs par nature
Je ne perds plus mon temps avec ce genre de personnes, comme avec notre ami Tire-Bouchon dont j'ai activité l'option qui masque les messages sur le forum. Et je vous invite à faire de même. Patrick ou un modo peut vous expliquer comme faire pour masquer les messages d'un forumeur afin de ne plus être pollué.
Ici comme dans la vie pro et la vie perso (loisirs, amis, famille...), je suis à 200% pour le dialogue, le débat, l'échange et l'écoute, le tout de manière respectueuse et constructive, car je pense qu'on peut tout à fait échanger avec des personnes aux opinions différentes et malgré tout s'écouter, voire se comprendre. Mais avec de genre de personnes ce n'est pas/plus la peine, c'est perdu d'avance et c'est une perte de temps, leur but n'étant que de troller, moquer, exagérer ou provoquer. Le débat c'est comme le rugby, pour que ca soit intéressant, il faut que les deux le veuillent (un minimum), et quand ce n'est pas le cas, c'est mort.
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Yannick-bru-au-sujet-de-baille-marchand-haouas-la-meilleure-premiere-ligne-de-ce-tournoi/1233189
Yannick Bru, au sujet de Baille-Marchand-Haouas : « La meilleure première ligne de ce Tournoi »
Entraîneur des avants du quinze de France de 2012 à 2017 et aujourd'hui manager de Bayonne, Yannick Bru est admiratif des performances de la première ligne Haouas-Marchand-Baille. Avec une mention spéciale pour les deux derniers.
Romain Bergogne
« Comment jugez-vous les performances de cette première ligne Baille-Marchand-Haouas depuis un an ?
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu, comme à d'autres postes d'ailleurs dans cette équipe de France, des joueurs autant calibrés pour le niveau international. Une première ligne, c'est un morceau important du puzzle, j'allais dire une équipe dans l'équipe, mais il y a ces liens forts, cette solidarité, donc il faut les associer tous les trois dans ces performances régulières et abouties. Mais je suis quand même impressionné en particulier par le binôme Baille-Marchand.
Pourquoi ?
Cyril, quand il a commencé (en équipe de France) en 2016, c'était un joueur qui était très fort du dos, des reins incroyables qui le rendaient si forts en mêlée fermée. Il avait des mains remarquables, qui faisaient penser à Christian Califano mais c'était un gentil nounours, et je dis ça affectueusement. Aujourd'hui, on voit qu'il s'est doté d'un niveau physique et athlétique remarquable et je suis impressionné par ses progrès là-dessus car ça lui permet de matcher avec les meilleurs dans cette capacité à enchaîner les tâches. À l'époque, on le voyait comme un gros potentiel mais qui n'avait peut-être pas cette dimension de compétiteur. Il a rajouté le moteur qu'il fallait pour exploiter au mieux ses qualités. Il va attaquer ses meilleures années de pilier alors qu'il a déjà atteint un haut standing sur l'échiquier international.
Et Julien Marchand ?
J'ai observé sa progression : jeune espoir au Stade Toulousain, puis titulaire indiscutable, puis capitaine et aujourd'hui installé en équipe de France en repoussant Camille Chat alors qu'on parle d'un avion de chasse. Très vite, on sent chez lui cet état d'esprit fédérateur, cette âme de travailleur. Lui, athlétiquement, il s'est construit une armure à force de travail. Il a un professionnalisme sans faille, il est rassembleur. J'ai envie de dire qu'il y a ce côté militaire qui ressort dans sa préparation. Il a aussi beaucoup progressé sur son lancer en touche, ce qui veut dire aussi qu'il a progressé sur le plan de l'imagerie mentale. Il est également remarquable sur la zone de ruck. Lui, très vite, on le sentait programmé pour le haut niveau.
« Cyril Baille a ajouté le moteur qu'il lui fallait pour exploiter ses qualités »
Yannick Bru
Parlons également du pilier droit Mohamed Haouas...
Je suis impressionné par sa mobilité. Il a des standards taille/poids dignes du niveau international, avec cette qualité de déplacement en atout. Il a beaucoup progressé en mêlée fermée mais je pense que c'est encore un secteur où il doit être plus constant. C'est du très haut niveau mais il est encore derrière Cyril Baille par exemple là-dessus. Mais dans l'ensemble, cette première ligne est vraiment remarquable.
Est-ce que le plus marquant dans cette première ligne, c'est son hyperactivité ?
Oui, c'est exactement ça. Julien Marchand, on sent que c'est un gros travailleur sur le plan physique et que ça lui plaît. Cyril Baille, c'est quelque chose qu'il a développé. Bravo à lui de l'avoir intégré. Mohamed, ça fait partie de ses qualités premières. Ça nous donne une première ligne qui correspond à ce que nous imposait il y a pas si longtemps les équipes anglo-saxonnes. On a renversé cette tendance-là avec ces trois joueurs-là et il y en a d'autres derrières qui poussent. On a un réservoir qu'on n'a pas eu depuis très longtemps en première ligne.
« La meilleure première ligne de ce tournoi »
Yannick Bru
Baille, Marchand et Haouas enchaînent les titularisations en commun (8 en 12 matches sous l'ère Galthié). Est-ce une ligne plus importante que d'autres ?
Bien sûr. Parce qu'au niveau de la première ligne, comme en charnière, il faut cette complicité, ces liens et toutes ces choses invisibles qui se construisent dans la continuité. Le fait que Cyril Baille et Julien Marchand jouent ensemble en club est évidemment un vrai plus car ils peuvent travailler des choses que vous ne pouvez pas développer sur les rassemblements internationaux, tous ces petits repères en mêlée fermée, à certains moments du match, ces connexions.
Est-ce que vous classeriez cette première ligne parmi les meilleures du monde ?
Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger vu le peu de matches joués depuis la Coupe du monde. Mais au niveau du Six Nations, oui, sans aucune retenue. Individuellement et collectivement, c'est probablement la meilleure première ligne de ce Tournoi, même si les équilibres sont fragiles. Les Gallois, ça ne fait pas rêver, les Anglais ne sont pas au mieux, les Écossais, ils ont fait des progrès mais ça reste un ton en dessous. Les Irlandais, avec les piliers Furlong et Healy, ça reste du lourd mais en ce moment, je les trouve derrière. Et puis ce trio Baille-Marchand-Haouas, vu son âge moyen (26 ans), a les meilleures années devant lui, ce qui est évidemment très prometteur. Surtout si on ajoute à ce constat, les jeunes qui montent comme Gros, Kolingar, Bamba, Colombe et Camille Chat au talon, qui est déjà largement au niveau. Ça force le respect quant au potentiel du rugby français. »
Cyril Baille : « On s'entend bien »
« On apprend à se connaître (avec Marchand et Haouas) et à progresser en jouant. Il faut continuer comme ça, mais on a encore beaucoup à faire et à travailler pour s'améliorer. C'est sûr qu'on s'entend bien, aussi, c'est bien qu'on puisse jouer ensemble. Quant à ce qu'a dit Fabien Galthié sur moi (qu'il était le meilleur pilier gauche du monde), c'est sûr que ça fait plaisir, mais il ne faut pas s'arrêter là, il faut continuer à bosser, surtout à ce poste de pilier où l'on est très souvent remis en question. C'est bien de l'entendre, mais ça ne change pas mon envie de travailler et de progresser parce qu'il y a encore beaucoup de boulot. »
L.C.
Yannick Bru, au sujet de Baille-Marchand-Haouas : « La meilleure première ligne de ce Tournoi »
Entraîneur des avants du quinze de France de 2012 à 2017 et aujourd'hui manager de Bayonne, Yannick Bru est admiratif des performances de la première ligne Haouas-Marchand-Baille. Avec une mention spéciale pour les deux derniers.
Romain Bergogne
« Comment jugez-vous les performances de cette première ligne Baille-Marchand-Haouas depuis un an ?
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu, comme à d'autres postes d'ailleurs dans cette équipe de France, des joueurs autant calibrés pour le niveau international. Une première ligne, c'est un morceau important du puzzle, j'allais dire une équipe dans l'équipe, mais il y a ces liens forts, cette solidarité, donc il faut les associer tous les trois dans ces performances régulières et abouties. Mais je suis quand même impressionné en particulier par le binôme Baille-Marchand.
Pourquoi ?
Cyril, quand il a commencé (en équipe de France) en 2016, c'était un joueur qui était très fort du dos, des reins incroyables qui le rendaient si forts en mêlée fermée. Il avait des mains remarquables, qui faisaient penser à Christian Califano mais c'était un gentil nounours, et je dis ça affectueusement. Aujourd'hui, on voit qu'il s'est doté d'un niveau physique et athlétique remarquable et je suis impressionné par ses progrès là-dessus car ça lui permet de matcher avec les meilleurs dans cette capacité à enchaîner les tâches. À l'époque, on le voyait comme un gros potentiel mais qui n'avait peut-être pas cette dimension de compétiteur. Il a rajouté le moteur qu'il fallait pour exploiter au mieux ses qualités. Il va attaquer ses meilleures années de pilier alors qu'il a déjà atteint un haut standing sur l'échiquier international.
Et Julien Marchand ?
J'ai observé sa progression : jeune espoir au Stade Toulousain, puis titulaire indiscutable, puis capitaine et aujourd'hui installé en équipe de France en repoussant Camille Chat alors qu'on parle d'un avion de chasse. Très vite, on sent chez lui cet état d'esprit fédérateur, cette âme de travailleur. Lui, athlétiquement, il s'est construit une armure à force de travail. Il a un professionnalisme sans faille, il est rassembleur. J'ai envie de dire qu'il y a ce côté militaire qui ressort dans sa préparation. Il a aussi beaucoup progressé sur son lancer en touche, ce qui veut dire aussi qu'il a progressé sur le plan de l'imagerie mentale. Il est également remarquable sur la zone de ruck. Lui, très vite, on le sentait programmé pour le haut niveau.
« Cyril Baille a ajouté le moteur qu'il lui fallait pour exploiter ses qualités »
Yannick Bru
Parlons également du pilier droit Mohamed Haouas...
Je suis impressionné par sa mobilité. Il a des standards taille/poids dignes du niveau international, avec cette qualité de déplacement en atout. Il a beaucoup progressé en mêlée fermée mais je pense que c'est encore un secteur où il doit être plus constant. C'est du très haut niveau mais il est encore derrière Cyril Baille par exemple là-dessus. Mais dans l'ensemble, cette première ligne est vraiment remarquable.
Est-ce que le plus marquant dans cette première ligne, c'est son hyperactivité ?
Oui, c'est exactement ça. Julien Marchand, on sent que c'est un gros travailleur sur le plan physique et que ça lui plaît. Cyril Baille, c'est quelque chose qu'il a développé. Bravo à lui de l'avoir intégré. Mohamed, ça fait partie de ses qualités premières. Ça nous donne une première ligne qui correspond à ce que nous imposait il y a pas si longtemps les équipes anglo-saxonnes. On a renversé cette tendance-là avec ces trois joueurs-là et il y en a d'autres derrières qui poussent. On a un réservoir qu'on n'a pas eu depuis très longtemps en première ligne.
« La meilleure première ligne de ce tournoi »
Yannick Bru
Baille, Marchand et Haouas enchaînent les titularisations en commun (8 en 12 matches sous l'ère Galthié). Est-ce une ligne plus importante que d'autres ?
Bien sûr. Parce qu'au niveau de la première ligne, comme en charnière, il faut cette complicité, ces liens et toutes ces choses invisibles qui se construisent dans la continuité. Le fait que Cyril Baille et Julien Marchand jouent ensemble en club est évidemment un vrai plus car ils peuvent travailler des choses que vous ne pouvez pas développer sur les rassemblements internationaux, tous ces petits repères en mêlée fermée, à certains moments du match, ces connexions.
Est-ce que vous classeriez cette première ligne parmi les meilleures du monde ?
Vis-à-vis de l'hémisphère Sud, c'est difficile à juger vu le peu de matches joués depuis la Coupe du monde. Mais au niveau du Six Nations, oui, sans aucune retenue. Individuellement et collectivement, c'est probablement la meilleure première ligne de ce Tournoi, même si les équilibres sont fragiles. Les Gallois, ça ne fait pas rêver, les Anglais ne sont pas au mieux, les Écossais, ils ont fait des progrès mais ça reste un ton en dessous. Les Irlandais, avec les piliers Furlong et Healy, ça reste du lourd mais en ce moment, je les trouve derrière. Et puis ce trio Baille-Marchand-Haouas, vu son âge moyen (26 ans), a les meilleures années devant lui, ce qui est évidemment très prometteur. Surtout si on ajoute à ce constat, les jeunes qui montent comme Gros, Kolingar, Bamba, Colombe et Camille Chat au talon, qui est déjà largement au niveau. Ça force le respect quant au potentiel du rugby français. »
Cyril Baille : « On s'entend bien »
« On apprend à se connaître (avec Marchand et Haouas) et à progresser en jouant. Il faut continuer comme ça, mais on a encore beaucoup à faire et à travailler pour s'améliorer. C'est sûr qu'on s'entend bien, aussi, c'est bien qu'on puisse jouer ensemble. Quant à ce qu'a dit Fabien Galthié sur moi (qu'il était le meilleur pilier gauche du monde), c'est sûr que ça fait plaisir, mais il ne faut pas s'arrêter là, il faut continuer à bosser, surtout à ce poste de pilier où l'on est très souvent remis en question. C'est bien de l'entendre, mais ça ne change pas mon envie de travailler et de progresser parce qu'il y a encore beaucoup de boulot. »
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Re: Le XV de France (partie 3)
Apparemment aujourd'hui ce n' est pas que la fête des Irlandais.
Mais je ne veux pas vous laisser seuls entre vous. Ce n' est pas sain
Car il ne vous aura pas échappé, que vous êtes assis en rond, entre vous, à vous auto-féliciter, à auto-célébrer tout et rien pourvu que ça porte l' étiquette UBB.
Car à part moi, où sont les intervenants des autres clubs, où sont ils les contradicteurs, les débatteurs ?
Cherchez pas, y en a pas. Et le plus malheureux c' est que ça ne vous surprend pas et même que ça vous réjouit.
Mais je ne veux pas vous laisser seuls entre vous. Ce n' est pas sain
Car il ne vous aura pas échappé, que vous êtes assis en rond, entre vous, à vous auto-féliciter, à auto-célébrer tout et rien pourvu que ça porte l' étiquette UBB.
Car à part moi, où sont les intervenants des autres clubs, où sont ils les contradicteurs, les débatteurs ?
Cherchez pas, y en a pas. Et le plus malheureux c' est que ça ne vous surprend pas et même que ça vous réjouit.
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Re: Le XV de France (partie 3)
Merci Switch, suite à ton bon conseil je viens d'effectuer la manœuvre et effectivement, ça fait des vacances
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Re: Le XV de France (partie 3)
Matthieu Jalibert MVP de la 4e journée du Tournoi
https://www.ubbrugby.com/actualites/7728-matthieu-jalibert-mvp-de-la-4e-journee-du-tournoi.html
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Re: Le XV de France (partie 3)
VIDEO. Camille Chat a-t-il échappé au pire pour un coup de coude au visage d'Owen Farrell ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/video-camille-chat-a-t-il-echappe-au-pire-pour-un-coup-de-coude-au-visage-dowen-farrell-1703211022.php
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Re: Le XV de France (partie 3)
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Re: Le XV de France (partie 3)
Scalp a écrit:Merci Switch, suite à ton bon conseil je viens d'effectuer la manœuvre et effectivement, ça fait des vacances
N'est-ce pas ? Certains crieront à la censure, j'y vois plus de l'optimisation. La contradiction, la nuance, la divergence sont les bienvenues car elles font le dialogue et l'échange. Le troll lourd et répétitif, non, car ca n'apporte rien. Débattre, échanger, nuancer, on le fait tous les jours, ici. La preuve c'est qu'on s'engueule souvent, encore ce matin dans le sujet des recrutements Et on le fait avec les autres supporters qui viennent ici (l'Eclair, pour Pau, Perceval, pour Castres, NDi, pour le Stade Français...etc) pourvus qu'ils soient constructifs, ouverts et respectueux. Mais les trolls gratuits, répétitifs et sans but autre que mettre des pièces, non merci. Pour cà, il y a Facebook, Twitter et compagnie, qui sont remplis d'inutiles autocentrés qui occupent leurs journées à bâcher, tâcler, moquer ou insulter car ca flatte leur égo et ca leur donne une impression de puissance
D'ailleurs je fais gaffe, quand je vais sur d'autres forums (car j'y vais souvent), à toujours rester courtois, constructif et sympa. Et à partir de là on se rend d'ailleurs compte que la grande majorité des gens sur les forums le sont tout autant à partir du moment où on l'est avec eux
Bye bye
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Re: Le XV de France (partie 3)
Switch a écrit:Scalp a écrit:Merci Switch, suite à ton bon conseil je viens d'effectuer la manœuvre et effectivement, ça fait des vacances
N'est-ce pas ? Certains crieront à la censure, j'y vois plus de l'optimisation. La contradiction, la nuance, la divergence sont les bienvenues car elles font le dialogue et l'échange. Le troll lourd et répétitif, non, car ca n'apporte rien. Débattre, échanger, nuancer, on le fait tous les jours, ici. La preuve c'est qu'on s'engueule souvent, encore ce matin dans le sujet des recrutements Mais les trolls gratuits, répétitifs et sans but autre que mettre des pièces, non merci. Pour cà, il y a Facebook, Twitter et compagnie.
Bye bye
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Re: Le XV de France (partie 3)
C'est tellement mieux, quand on se pose la question d'utiliser le talent de Jalibert et Ntamack d'une manière positive, abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire.
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Re: Le XV de France (partie 3)
Dernière édition par Scalp le Mer 17 Mar - 11:04, édité 2 fois
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Re: Le XV de France (partie 3)
Scalp a écrit:Merci Switch, suite à ton bon conseil je viens d'effectuer la manœuvre et effectivement, ça fait des vacances
Tu pourras m’expliquer en MP ? Merci
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Scalp a écrit:
C'est tellement mieux, quand on se pose la question d'utiliser le talent de Jalibert et Ntamack d'une manière positive, abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire.
Enfin un article intelligent sur le sujet, où l'on évoque une cohabitation et une association plutôt qu'on concurrence pure et dure. Les deux sont de très grands talents, alors allions les ! L'association de Jalibert en 10 et RNT en 12 est la plus logique car RNT est bien plus à l'aise en 12 que Jalibert n'est à l'aise en 15, où Dulin reste en plus une valeur sûre, notamment sous les ballons haut. Ca semble évident à beaucoup, et pas qu'aux bordelais (contrairement à ce que pourraient dire de mauvaises langues), mais à tous les amateurs de rugby. Et puis le profil de 5/8 est quand même une belle opportunité dans les options de jeu.
On nous taxe d'anti-RNT mais perso je "milite" plus pour une association intelligente qu'une opposition débile et stérile. Si Jalibert avait le background de RNT en 12, je pense qu'on serait nombreux ici à proposer une asso Jalibert en 12 et RNT en 10. On cherche juste la meilleure solution pour le XV de France, pas pour l'UBB ou pour satisfaire notre égo girondin
Testons ce combo et on en reparle, mais au moins testons-le !
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Re: Le XV de France (partie 3)
Scalp a écrit:
C'est tellement mieux, quand on se pose la question d'utiliser le talent de Jalibert et Ntamack d'une manière positive, abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire.
Encore faut-il que le joueur concerné l’accepte (ainsi que son copain de la charnière divine...) !
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
latine a écrit:Scalp a écrit:
C'est tellement mieux, quand on se pose la question d'utiliser le talent de Jalibert et Ntamack d'une manière positive, abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire.
Encore faut-il que le joueur concerné l’accepte (ainsi que son copain de la charnière divine...) !
A'men'donné le XV de France est dirigé par un staff avec à sa tête Galthié, pas par un joueur ou un groupe de joueurs. Je pense que Galthié choisira la meilleure option et la fera appliquer. En tout cas j'espère !
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Re: Le XV de France (partie 3)
latine a écrit:Scalp a écrit:Merci Switch, suite à ton bon conseil je viens d'effectuer la manœuvre et effectivement, ça fait des vacances
Tu pourras m’expliquer en MP ? Merci
C'est très simple !
1-Tu vas dans le listing des membres du forum
2-Tu sélectionnes le profil de la personne que tu veux "ignorer" (notamment en masquant ses messages sur le forum)
3-Tu cliques sur "Ajouter à ma liste d'ignorés" et c'est bon !
4-Et si jamais tu es prises de remords car tu penses que finalement, c'est un odieux procédé dictatorial indigne de toi, du rugby et du forum, tu peux annuler cela en revenant sur le profil de la personne et en cliquant sur "Supprimer de ma liste d'ignorés".
Voilà !
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Re: Le XV de France (partie 3)
Switch a écrit:latine a écrit:Scalp a écrit:
C'est tellement mieux, quand on se pose la question d'utiliser le talent de Jalibert et Ntamack d'une manière positive, abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire.
Encore faut-il que le joueur concerné l’accepte (ainsi que son copain de la charnière divine...) !
A'men'donné le XV de France est dirigé par un staff avec à sa tête Galthié, pas par un joueur ou un groupe de joueurs. Je pense que Galthié choisira la meilleure option et la fera appliquer. En tout cas j'espère !
Le fait que Rugbyrama, donc le Midol, se pose la question, montre bien qu'on est face à l'évidence qu'on ne peut se passer du talent de Jalibert, en le transformant en remplaçant de luxe. Cette évidence va j'espère s'imposer à tous les acteurs, ne pas exclure l'un ou l'autre est certainement la meilleure option, il me semble que cette option a du vent dans les voiles, à suivre...
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Re: Le XV de France (partie 3)
L'évidence semble se confirmer :
Heureux pour le XV de France et le rugby, car ca permettrait d'avoir deux grands talents sur le terrain plutôt qu'en gâcher un des deux en tribune ou sur le banc ! Voir RNT cirer le banc ne me réjouit pas plus que çà, car je sais qu'en 12, il pourrait apporter beaucoup également à l'équipe (plus que Jalibert en 15). Mettons les égo et les lobbys de côté, svp.
Heureux pour le XV de France et le rugby, car ca permettrait d'avoir deux grands talents sur le terrain plutôt qu'en gâcher un des deux en tribune ou sur le banc ! Voir RNT cirer le banc ne me réjouit pas plus que çà, car je sais qu'en 12, il pourrait apporter beaucoup également à l'équipe (plus que Jalibert en 15). Mettons les égo et les lobbys de côté, svp.
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