Coupe d'Europe - 1/4 de finale : UBB / Racing

Scalp a écrit:Ce qu'on a vu hier, c'est la différence entre vouloir gagner et vouloir ne pas perdre.

Le Racing était quand même bien diminué, il faut être honnête, ils avaient une énorme cascade de titulaires absents, et là-dessus Chat se blesse. Travers qui doit affronter l'UBB, qui a tenu tête à la meilleure Armada offensive d'Europe, ne va certainement pas choisir d'attaquer sabre au clair, ce qui n'est en plus pas dans son ADN, Urios le savait parfaitement et l'avait annoncé.

L'UBB de son côté a vu l'énorme opportunité de passer les quarts, elle est devenue tout d'un coup le favori logique, et là encore, il s'est passé ce qu'Urios avait prévu. Il l'avait prédit d'autant mieux qu'en plus de savoir ce qu'allait faire le Racing, il avait lui aussi choisi de jouer assez tactique. Les joueurs ont été un peu tétanisé par l'enjeu, de ne pas gâcher l'énorme opportunité de battre un Racing largement prenable. Le manque d'expérience a fait le reste.

Deux équipes qui ne veulent pas perdre, qui ne se livrent pas, qui sont contractées, ça a peu de chance de produire un grand match et ce fut le cas. Urios l'a souligné hier, ce genre de match, avant on l'aurait perdu, c'est aussi là que l'UBB a progressé, en gagnant ce genre de rencontre à élimination directe, fermée et avec de l'enjeu. Ce n'était pas un grand match sur le plan du Rugby, mais à l'échelle de notre jeune équipe et de notre jeune club, c'était une victoire hyper importante, l'UBB grandit pas à pas, bravo au staff et aux joueurs pour cette grosse performance !.

C'est très juste.
Et la prochaine étape sera de pouvoir imposer notre jeu, notre tempo.

le radis a écrit:

Scalp a écrit:Ce qu'on a vu hier, c'est la différence entre vouloir gagner et vouloir ne pas perdre.

Le Racing était quand même bien diminué, il faut être honnête, ils avaient une énorme cascade de titulaires absents, et là-dessus Chat se blesse. Travers qui doit affronter l'UBB, qui a tenu tête à la meilleure Armada offensive d'Europe, ne va certainement pas choisir d'attaquer sabre au clair, ce qui n'est en plus pas dans son ADN, Urios le savait parfaitement et l'avait annoncé.

L'UBB de son côté a vu l'énorme opportunité de passer les quarts, elle est devenue tout d'un coup le favori logique, et là encore, il s'est passé ce qu'Urios avait prévu. Il l'avait prédit d'autant mieux qu'en plus de savoir ce qu'allait faire le Racing, il avait lui aussi choisi de jouer assez tactique. Les joueurs ont été un peu tétanisé par l'enjeu, de ne pas gâcher l'énorme opportunité de battre un Racing largement prenable. Le manque d'expérience a fait le reste.

Deux équipes qui ne veulent pas perdre, qui ne se livrent pas, qui sont contractées, ça a peu de chance de produire un grand match et ce fut le cas. Urios l'a souligné hier, ce genre de match, avant on l'aurait perdu, c'est aussi là que l'UBB a progressé, en gagnant ce genre de rencontre à élimination directe, fermée et avec de l'enjeu. Ce n'était pas un grand match sur le plan du Rugby, mais à l'échelle de notre jeune équipe et de notre jeune club, c'était une victoire hyper importante, l'UBB grandit pas à pas, bravo au staff et aux joueurs pour cette grosse performance !.

C'est très juste.
Et la prochaine étape sera de pouvoir imposer notre jeu, notre tempo.

Exactement, complètement d'accord avec toi, Big'ben en parlait aussi hier. La saison prochaine sera l'année de la maturité, après une saison gâchée, un faux départ dans celle-ci, on va avoir un super groupe qui aura bien gagné en expérience, mais bien sur, avant ça, il faut absolument être dans le top 6, c'est l'objectif prioritaire cette saison !.

[quote="Scalp"]Ce qu'on a vu hier, c'est la différence entre vouloir gagner et vouloir ne pas perdre.

Encore faut-il être sûr, ce que je ne suis pas, que le problème se pose en ces termes. C'est un peu l'histoire de la Poule et de l'Œuf : si on domine physique et jeu, on Veut Gagner, si on est dominé, on Ne Veut Pas Perdre. L'affaire est aussi compliquée que ce sport l'est !

LIONS'XV a écrit:

Scalp a écrit:Ce qu'on a vu hier, c'est la différence entre vouloir gagner et vouloir ne pas perdre.

Encore faut-il être sûr, ce que je ne suis pas, que le problème se pose en ces termes. C'est un peu l'histoire de la Poule et de l'Œuf : si on domine physique et jeu, on Veut Gagner, si on est dominé, on Ne Veut Pas Perdre. L'affaire est aussi compliquée que ce sport l'est !

C'est juste mon point de vue , pour moi, c'était l'état d'esprit des deux équipes avant et pendant le match, avec les tactiques ad hoc...

"J'étais debout !", témoigne Hugh Chalmers, la légende de l'UBB après la qualification contre le Racing

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/j-etais-debout-temoigne-hugh-chalmers-la-legende-de-l-ubb-apres-la-qualification-contre-le-racing-1618216308

https://www.arlfm.com/news/rugby-quart-de-finale-champions-cup-bordeaux-begles-racing-92-24-21-le-pied-de-jalibert-envoie-l-ubb-en-demi-finale-25553

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Matthieu-jalibert-envoie-bordeaux-begles-en-demi-finale-de-champions-cup-apres-un-final-epoustouflant/1241806

Matthieu Jalibert envoie Bordeaux-Bègles en demi-finale de Champions Cup après un final époustouflant

Après un final étourdissant et un but de 55 mètres de Matthieu Jalibert dans le temps additionnel, l'UBB s'est propulsée en demi-finales au bout d'un match fermé.

Hamid Imakhoukhene

Fou, fou, fou ! Longtemps frappé du sceau de la médiocrité et circonscrit à un duel d'artilleurs (8 buts de Matthieu Jalibert côté girondin ; 4 buts de Maxime Machenaud, 2 de Teddy Iribaren et 1 drop d'Antoine Gibert côté francilien), ce quart de finale s'est emballé au cours de cinq dernières minutes où Bordeaux s'est vu en demies (21-18, 75e), avant que la prolongation ne soit quasiment actée (21-21, 80e), pour finalement offrir successivement la balle de match au pack du Racing (81e) puis à la botte de Matthieu Jalibert (81'15'') ! Dingue quoi !

Et à la fin du fin, un but de 55 mètres du co-ouvreur de l'équipe de France (24 points dimanche, à 8/8, après avoir inscrit 22 points en huitièmes de finale dimanche dernier contre Bristol) a donc expédié son équipe en demi-finales où elle retrouvera Toulouse début mai, la promesse d'un nouveau duel Jalibert-Ntamack qui fait déjà envie.

« Je me suis dit (à la fin) : ''On est quand mêmes cons, on ne va pas arriver à gagner'' »
Christophe Urios, manager de l'UBB

Tandis que la play-list musicale proposée par Maxime Lucu résonnait dans le bruyant vestiaire girondin, que les chants et les danses indiquaient bien le lâcher-prise ambiant, Christophe Urios ne cachait ni sa joie ni son soulagement au terme de ce quart si indécis. « Ces cinq dernières minutes, elles étaient assez insupportables à vivre », convenait le manageur girondin après cette nouvelle étape historique de l'UBB, jusqu'ici jamais sortie des poules. Avec son franc-parler habituel, le technicien résumait sa pensée.

« Je me suis dit : "On est quand même cons, on ne va pas arriver à gagner". On mène de trois points (21-18), on a une touche à cinq mètres de leur ligne où on perd le ballon (Joseph Dweba, 77e). On se retrouve dans notre partie de terrain, sur l'enchaînement on fait une faute et ils égalisent... Mais je retiens le caractère de l'équipe car ce qui me fait plaisir, c'est qu'on ne s'est pas chié dessus. Il y a six mois, on n'aurait pas gagné. Je suis désolé pour le spectacle mais dans ces phases finales, on n'est pas là pour montrer qu'on sait jouer au rugby, on est là pour gagner les matches ».

Et il faut bien écrire que question réalisme, Bordeaux-Bègles a assuré. Incarné, donc, par Matthieu Jalibert, exempté de conférence de presse dimanche, car trop exposé médiatiquement ces derniers temps aux yeux de son coach. Malgré tout, quelques minutes plus tôt, au micro de beIN Sports, le talentueux numéro 10 de l'UBB avait quand même révélé son émotion. « Je suis tellement content... Parce qu'on a failli perdre juste avant, à cause de moi ! Mais l'équipe a été incroyable et aujourd'hui je suis tellement content d'avoir pu les récompenser... C'est ça de fait ! »

Jalibert animateur, gaffeur puis sauveur

Souvent animateur, une fois gaffeur et finalement sauveur, Jalibert a effectivement plombé l'ambiance à deux minutes de la fin en se faisant « croquer » dans son camp par Wenceslas Lauret. Pénalité pour Iribaren, 21-21 et tout était à refaire. « Cette dernière action me fout les boules, il n'a pas à faire ça, mais on lui pardonnera aujourd'hui », commentera Urios à l'évocation de ce final déjanté. Car sur le renvoi capté par Luke Jones, qui passait par le sol, le ballon giclait étonnement du ruck, par le côté, et Yoram Moefana s'en allait inscrire l'essai gag du 26-21. Fini, plié, quelques secondes à jouer, Bordeaux était en demie ! Mais à 79'59'' au chrono, M. Carley demandait l'assistance vidéo. Qui allait montrer que Ben Lam avait aidé le ballon à sortir du ruck de manière illicite.

51 %

Le pourcentage de points marqués (63 sur 123) par Matthieu Jalibert dans le total de l'UBB en quatre matches de Coupe d'Europe cette saison.

Dans le détail

Northampton (16-12), 2 pts (1 T) ;
Newport (47-8 ), 15 pts (1 E, 1 T) ;
Bristol (36-17), 22 pts (1 E, 1 T, 5 P) ;
Racing 92 (24-21), 24 pts (8 P).

« Moi, à aucun moment je n'ai cru qu'il y avait essai. À la première vidéo, dans le ruck, j'ai reconnu le tatouage du bras droit de Ben Lam », expliquait Urios l'oeil pétillant. Pénalité. Le Racing va en touche. Sur le ballon porté qui suit dans le camp bordelais, alors que les Racingmen ont la balle de match, après extraction du ballon par Iribaren, Ibrahim Diallo passait par le sol. Faute de soutien offensif suffisamment proche, c'est le massif Ben Tameifuna qui grattait à son tour un ultime et improbable ballon de l'espoir. À 55 mètres, vent dans le dos, Jalibert n'hésitait pas. « Ça s'appelle l'orgueil du champion, appréciait Urios. Je savais qu'il allait la mettre. Il n'a pas tergiversé. Nos regards se sont croisés. Il m'a interrogé : "3 pts ?" Je lui ai répondu : "Tu peux en mettre 6 si tu veux !" Au-delà d'être un grand joueur, c'est un grand bonhomme. »

Sur le banc de touche, remplacé douze minutes plus tôt, Jefferson Poirot n'a pas douté des capacités de son jeune partenaire. « Avec le vent dans le dos, il fallait au moins la tenter. En plus, Matthieu les avaient passées à l'échauffement, rappelait le capitaine. Et on a vu qu'il en avait encore assez dans les jambes. 55 mètres et il la passe ! Quand on voit les cinq dernières minutes de Matthieu, hormis ce ballon qu'il se fait prendre, mais il est coincé, il fait cinq minutes où il est à un niveau incroyable. Il ne fait que monter de sortie en sortie. Je suis très content pour lui. »

J'ai franchement hésité à mettre cet article du midi libre dans le topic "mafia cassoulet", vers l'infini et au-delà  

https://www.midilibre.fr/2021/04/12/rugby-jalibert-et-ntamack-quel-pied-9482406.php

Rugby : Jalibert et Ntamack, quel pied !

Grâce à leurs ouvreurs, Bordeaux-Bègles et Toulouse ont remporté les deux bras de fer franco-français lors des quarts de finale de coupe d'Europe.

1. UBB - Racing 92 : de plus de 55 mètres

Matthieu Jalibert, auteur de tous les points de son équipe dont une dernière pénalité de plus de 50 mètres après la sirène, a qualifié Bordeaux-Bègles pour sa première demi-finale de Coupe d’Europe aux dépens du Racing 92 (24-21) dimanche à Bordeaux.

Dix ans après son ascension en Top 14, un an après avoir été frustré de voir son fabuleux parcours domestique stoppé par la pandémie, le club girondin se retrouve dans le dernier carré européen. Comme dans un rêve quand on affronte coup sur coup le leader incontesté de Premiership, Bristol, et un triple finaliste de l’épreuve en l’espace de cinq ans, le Racing 92, même diminué.

Pour y parvenir, il a fallu qu’un joueur se révèle. Jalibert, c’est donc aussi un pied. Attendu pour ses fulgurances aperçues dernièrement en Bleu, l’ouvreur international a dominé le duel des buteurs dans ce choc européen franco-français longtemps fermé, qui s’est décrispé autour de l’heure de jeu sans donner matière à essai.

Huit pénalités d’un côté, six plus un drop d’Antoine Gibert de l’autre, ce quart sentait bon les phases finales se jouant sur des détails.

L’insouciance girondine a donc pris le pas sur l’expérience de Franciliens venus en Gironde dépeuplés à certains postes. Sans ses détonateurs Virimi Vakatawa et Teddy Thomas, son leader naturel Henri Chavancy, son maître à jouer écossais Finn Russell, ses poutres Bernard Le Roux et Dominic Bird, et après une minute son talonneur Camille Chat, sorti blessé, le Racing a fini par flancher.

2. Clermont - Toulouse : Romain après Émile

Étouffant, monstrueux, implacable : le Stade toulousain s’est qualifié pour la treizième demi-finale de Coupe d’Europe de son histoire en dominant Clermont dimanche (21-12), en habitué.

Lors du dernier succès haut-garonnais au stade Marcel-Michelin, le 14 mai 2002, Émile Ntamack était titulaire aux côtés de Laurent Labit et William Servat, aujourd’hui dans le staff du XV de France.

Son ouvreur international de fils, Romain, a inscrit dimanche 21 points, tous au pied, pour envoyer son équipe dans le dernier carré. Car les Clermontois ont tenu près d’une heure avant de craquer sous les coups de boutoir toulousains (12-12 à la 58e minute).

Avec son maillot européen, spécialement conçu pour la Coupe d’Europe et dessiné en collaboration avec l’Agence spatiale européenne et l’astronaute français Thomas Pesquet, Toulouse se rapproche ainsi d’une nouvelle étoile.

Bordeaux-Bègles a passé un cap

https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-lubb-a-passe-un-cap_sto8220422/story.shtml

Scalp a écrit:

" L'équipe réserve du vice champion d'Europe est tombée...."

Espèce de trou du cul de "journaliste" !!!

C'est vrai que certains médias envoient du lourd quand même !

L'avant-match :


L'après-match :


Les mecs n'arrêtent jamais Ca fait plaisir à voir !

le radis a écrit:C'est vrai que certains médias envoient du lourd quand même !

c'est pas un média, c'est le journal du club, sans rire, ils nous lachent pas, quand c'est pas Jalibert , c'est Urios, et là on ne mérite pas d'etre là, on est des nullos, des crevards, pas dignes d'etre à la table de la HCUP. Une honte.

Scalp a écrit:Après UBB – Racing 92 : « Désolé pour le spectacle mais on est là pour gagner », dit Christophe Urios


https://www.sudouest.fr/sport/rugby/apres-ubb-racing-92-desole-pour-le-spectacle-mais-on-est-la-pour-gagner-dit-christophe-urios-2117381.php

Et si on avait perdu, c’etait quoi le discours? Desole pour le spectacle, désolé pour les penalites, les fautes de main, nos approximations, notre mauvais match, on est passé complètement au travers.

J’ai du mal a croire que tout ce dechet technique, cette pauvreté dans le jeu etait la tactique definie pour battre le racing. N’en deplaisent a certain mais sans Zebo, chat, bird, Le roux, thomas, Vakatawa, russell ben c’est pas du tout pareil

Pour une fois, complètement d’accord avec le midol, notre match etait d’une incroyable faiblesse technique et d’un ennui profond.

densnewzealand a écrit:

le radis a écrit:C'est vrai que certains médias envoient du lourd quand même !

c'est pas un média, c'est le journal du club, sans rire, ils nous lachent pas, quand c'est pas Jalibert , c'est Urios, et là on ne mérite pas d'etre là, on est des nullos, des crevards, pas dignes d'etre à la table de la HCUP. Une honte.

Vous vous faites du mal.
Comme moi lisez exclusivement Sud-Ouest.
Au moins vous aurez un média impartial.

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:Après UBB – Racing 92 : « Désolé pour le spectacle mais on est là pour gagner », dit Christophe Urios


https://www.sudouest.fr/sport/rugby/apres-ubb-racing-92-desole-pour-le-spectacle-mais-on-est-la-pour-gagner-dit-christophe-urios-2117381.php

Et si on avait perdu, c’etait quoi le discours? Desole pour le spectacle, désolé pour les penalites, les fautes de main, nos approximations, notre mauvais match, on est passé complètement au travers.

J’ai du mal a croire que tout ce dechet technique, cette pauvreté dans le jeu etait la tactique definie pour battre le racing. N’en deplaisent a certain mais sans Zebo, chat, bird, Le roux, thomas, Vakatawa ben c’est pas du tout pareil

Pour une fois, complètement d’accord avec le midol, notre match etait d’une incroyable faiblesse technique et d’un ennui profond.

Oui mais avec zebo bird leroux chat wakatawa russel il y a aurait un autre match qu'on aurait pas forcément perdu (cf notre performance au racing). Ce week end il y avait deux équipes qui nous voulaient pas s'exposer, le racing a essayé compte tenu de leurs absents de nous faire le même match qu'à chaban en championnat et nous nous n'avons pas pris le jeu en main ce qui a donné ce "drôle "de match. Après en regardant de plu prés notamment la 2 iem mi temps il n'y a pas photo on a les occasions les plus dangereuses et là ou tu as raison c'est que dans la zone de marque on n'a pas été du tout performant.

C'est assez clair, ce qu'il s'est passé :
- le Racing, diminué par les absences, s'est retrouvé outsider d'un match où il pensait être favori. Il s'est mis à douter, à flipper, et à penser que pour gagner, il devait finalement appliquer une tactique de match de Top14 à l'extérieur, sans prise de risque mais avec du contre et du défi physique (ce qu'il sait très bien faire)
- l'UBB, face aux absences franciliennes, s'est retrouvée favorite d'un match (statut qui visiblement nous va mal) où elle pensait être outsider . Elle s'est mise à douter, à flipper, et à penser que pour gagner, elle devaient finalement appliquer une tactique de match de Top14 à l'extérieur, sans prise de risque mais avec du contre et du défi physique (ce qu'elle ne sait pas trop faire).

Au final, ce "renversement" des statuts a fait que chacun s'est retrouvé dans la position qu'il trouvait inconfortable (favori pour l'UBB, outsider pour le Racing), et a fait le choix de se recentrer sur "les fondamentaux" tout en stressant. On voit le résultat.  

De manière générale, c'est un symptôme de l'UBB que d'être détraquée dès lors qu'elle devient "favorite". Un bon exemple c'est les supériorités numériques. Que ce soit dans ce match où dans les autres, depuis plusieurs années, on a jamais su tirer profit des moments où l'on se retrouve à 15 contre 14. Jamais ! Pire, alors qu'on pourrait tuer le match, souvent on se met à dérailler et on se prendre des points sur nos propres supériorités ! Et d'une manière toute aussi dingue, c'est quand on se retrouve en infériorité qu'on se sort les doigts, et qu'on redouble d'efforts. Bristol était un exemple mais y en a des dizaines d'autres
Cette équipe ne sait toujours pas comment gérer des supériorités numériques, alors qu'elle gère souvent très bien les infériorités. Tout cela nous ramène au constat de départ : l'UBB ne sait pas gérer quand elle est favorite ou en position théorique de force. Et je ne me l'explique toujours pas !

Ce qui me donne de l'espoir pour cette demie à Toulouse, où là tout sera contre nous. Nous jouerons à Toulouse, contre la meilleure équipe de l'univers et de l'Histoire, dans une compétition où nous sommes des nains sans expérience face à des géants surexpérimentés. Et c'est bien dans cette configuration qu'on donne le meilleur de nous même. Remember le match de barrage européen contre Gloucester à Worcester, remember le match de poules européen à Exeter, remember le match de poules européen à Clermont, ou plus proches, les déplacements de janvier à Clermont et au Racing...etc. L'UBB a besoin d'être l'outsider

nadoloubb a écrit:

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:Après UBB – Racing 92 : « Désolé pour le spectacle mais on est là pour gagner », dit Christophe Urios


https://www.sudouest.fr/sport/rugby/apres-ubb-racing-92-desole-pour-le-spectacle-mais-on-est-la-pour-gagner-dit-christophe-urios-2117381.php

Et si on avait perdu, c’etait quoi le discours? Desole pour le spectacle, désolé pour les penalites, les fautes de main, nos approximations, notre mauvais match, on est passé complètement au travers.

J’ai du mal a croire que tout ce dechet technique, cette pauvreté dans le jeu etait la tactique definie pour battre le racing. N’en deplaisent a certain mais sans Zebo, chat, bird, Le roux, thomas, Vakatawa ben c’est pas du tout pareil

Pour une fois, complètement d’accord avec le midol, notre match etait d’une incroyable faiblesse technique et d’un ennui profond.

Oui mais avec zebo bird leroux chat wakatawa russel il y a aurait un autre match qu'on aurait pas forcément perdu (cf notre performance au racing). Ce week end il y avait deux équipes qui nous voulaient pas s'exposer, le racing a essayé compte tenu de leurs absents de nous faire le même match qu'à chaban en championnat et nous nous n'avons pas pris le jeu en main ce qui a donné ce "drôle "de match. Après en regardant de plu prés notamment la 2 iem mi temps il n'y a pas photo on a les occasions les plus dangereuses et là ou tu as raison c'est que dans la zone de marque on n'a pas été du tout performant.

Je te rejoins sur l'analyse, tout d'un coup on était favori avec ce Racing décimé, on a eu peur de louper une opportunité historique, la difficulté d'enchainer après un match de très haute intensité, le manque d'expérience à ce niveau, un adversaire qui ne veut pas jouer. Comme tu dis, on n'a pas volé la victoire non plus, on a eu des occasions chaudes, eux non, on gagne et c'est le principal. On n'a pas pu reproduire en suivant le même niveau de jeu que face à Bristol, c'est peut-être parce qu'on a fait moins de fautes , l'UBB est une équipe perfectible, mais qui est dans le dernier carré Européen et pas en passager clandestin...

Switch a écrit:C'est assez clair, ce qu'il s'est passé :
- le Racing, diminué par les absences, s'est retrouvé outsider d'un match où il pensait être favori. Il s'est mis à douter, à flipper, et à penser que pour gagner, il devait finalement appliquer une tactique de match de Top14 à l'extérieur, sans prise de risque mais avec du contre et du défi physique (ce qu'il sait très bien faire)
- l'UBB, face aux absences franciliennes, s'est retrouvée favorite d'un match (statut qui visiblement nous va mal) où elle pensait être outsider . Elle s'est mise à douter, à flipper, et à penser que pour gagner, elle devaient finalement appliquer une tactique de match de Top14 à l'extérieur, sans prise de risque mais avec du contre et du défi physique (ce qu'elle ne sait pas trop faire).

Au final, ce "renversement" des statuts a fait que chacun s'est retrouvé dans la position qu'il trouvait inconfortable (favori pour l'UBB, outsider pour le Racing), et a fait le choix de se recentrer sur "les fondamentaux" tout en stressant. On voit le résultat.  

De manière générale, c'est un symptôme de l'UBB que d'être détraquée dès lors qu'elle devient "favorite". Un bon exemple c'est les supériorités numériques. Que ce soit dans ce match où dans les autres, depuis plusieurs années, on a jamais su tirer profit des moments où l'on se retrouve à 15 contre 14. Jamais ! Pire, alors qu'on pourrait tuer le match, souvent on se met à dérailler et on se prendre des points sur nos propres supériorités ! Et d'une manière toute aussi dingue, c'est quand on se retrouve en infériorité qu'on se sort les doigts, et qu'on redouble d'efforts. Bristol était un exemple mais y en a des dizaines d'autres
Cette équipe ne sait toujours pas comment gérer des supériorités numériques, alors qu'elle gère souvent très bien les infériorités. Tout cela nous ramène au constat de départ : l'UBB ne sait pas gérer quand elle est favorite ou en position théorique de force. Et je ne me l'explique toujours pas !

Ce qui me donne de l'espoir pour cette demie à Toulouse, où là tout sera contre nous. Nous jouerons à Toulouse, contre la meilleure équipe de l'univers et de l'Histoire, dans une compétition où nous sommes des nains sans expérience face à des géants surexpérimentés. Et c'est bien dans cette configuration qu'on donne le meilleur de nous même. Remember le match de barrage européen contre Gloucester à Worcester, remember le match de poules européen à Exeter, remember le match de poules européen à Clermont, ou plus proches, les déplacements de janvier à Clermont et au Racing...etc. L'UBB a besoin d'être l'outsider

100% d'accord avec tes propos, on est une équipe jeune qui avance pas à pas, deux carrés Européens historique et on espère enfin le top6 cette saison. La saison prochaine on aura un groupe avec plus d'expérience, un groupe se construit dans le temps et les faiblesses que tu soulignes vont sûrement se combler, comme d'autres, petit à petit. En attendant profitons des résultats de notre jeune équipe, cette parenthèse Européenne nous a redonné des couleurs

https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-lubb-a-passe-un-cap_sto8220422/story.shtml

Bordeaux-Bègles a passé un cap

L’Union Bordeaux-Bègles s’est défait in-extremis du Racing 92 dans un match âpre ce dimanche (24-21). Les Bordelais se hissent en demi-finale de la Champions Cup. Un succès fondateur pour une équipe encore très inexpérimentée dans ce genre de rencontre.

"Les matchs de phases finales, c’est comme ça. Je suis désolé pour le spectacle", s’excusait à sa manière Christophe Urios après le quart de finale de Champions Cup entre l’UBB et le Racing 92. Son équipe s’est imposée dans son antre de Chaban-Delmas, dans une rencontre où tous les points ont été inscrits au pied. Un duel tactique, dur physiquement et où les "gros" se sont livrés une véritable guerre de tranchées. Peu d’espaces, encore moins de risques pris, et au final une victoire acquise avec les muscles pour Jefferson Poirot et les siens.

Sans expérience

"Sur le plan physique, on savait qu’on avait la capacité de tenir ce bras de fer. Après, c’est sur le plan de l’expérience où il fallait répondre présent", confiait le capitaine bordelais. En effet, les Girondins disputaient ici le premier quart de finale de leur histoire en Champions Cup, et une des premières rencontres de phases finales depuis leur remontée en 2011. Il n’y a qu’en Challenge Cup que l’UBB avait réussi à accéder aux matchs à élimination directe.

Ce test grandeur nature contre le Racing, troisième du Top 14 et vice-champion d’Europe en titre, n’avait donc rien de familier aux hommes d’Urios. "On a très peu de match de phases finales au compteur. Et là, on ne s’est pas ch** dessus", reconnaissait le technicien. Force est de constater dans les basses besognes du rugby, les locaux ont été plus que performants.

En défense, il faut même souligner qu’ils ont parfois été héroïques, comme en fin de première période.Les Racingmen, en supériorité numérique après le carton jaune de Lamerat, étouffaient les Girondins dans leur camp, sans pour autant se montrer dangereux dans les 22 mètres adverses.

Les barbelés dressés devant un Racing impuissant

Un seul franchissement est d’ailleurs à noter sur tout le match côté francilien. "Si on a la possibilité d’être beaucoup plus réalistes en première mi-temps, je pense que les crampes et les jambes lourdes auraient été de l’autre côté en fin de match", regrettait Laurent Travers. Teddy Iribaren, entré en cours de match, ajoute : "Il y avait des endroits avec pas mal d’espaces pour jouer, mais on n’a jamais trouvé les bonnes zones. Si on avait joué notre vrai rugby, on aurait pu gagner. On a construit notre défaite."

Il faut dire aussi que les Racingmen devaient composer avec une équipe expérimentale notamment derrière avec les absences de Russell, Chavancy, Vakatawa, Le Roux ou autre Teddy Thomas. Et pendant le match, Camille Chat est sorti dès la première action après s’être blessé au tibia et Eddy Ben Arous a lui aussi dû céder sa place à cause d’un poignet douloureux. L’impact physique de la rencontre a coûté des joueurs, mais aussi beaucoup d’énergie aux Ciel et Blanc, qui se sont fait prendre tactiquement par le jeu au pied bordelais en fin de match.

Quid de la suite ?

Alors forcément, après cette prestation, l’Union Bordeaux-Bègles peut résolument viser plus haut et affirmer avoir passé un cap. "Sur un match couperet, face à une grosse équipe comme le Racing, il faudra avoir cette capacité à tenir le bras de fer et à ne pas s’écrouler dans les moments difficiles. C’est un match qui nous servira pour la suite", avouait Poirot. Surtout que des choses sont à revoir dans la prestation bordelaise, malgré la qualification en demi-finale.

Les quatre touches perdues en seconde période notamment, dont une à 5m de l’en-but francilien, auraient pu coûter cher à Dweba et les siens. Le Racing en avait d’ailleurs profité pour revenir avant que Matthieu Jalibert ne cloue le score. "Il y a 6 mois, on n’aurait pas gagné ce match", affirmait Urios, conscient de la progression de son équipe et qui, forcément, regarde plus haut. "Gagner deux matchs comme ça coup sur coup contre ces équipes-là, incontestablement c’est un virage pris". Un virage vers une finale européenne ou un beau parcours en Top 14 ? Réponse en fin de saison.

Jean-Baptiste Lafond : « UBB-Racing, un match d'une faiblesse incroyable, un spectacle indigne »

https://www.midi-olympique.fr/2021/04/11/jean-baptiste-lafond-ubb-racing-un-match-dune-faiblesse-incroyable-un-spectacle-indigne-9482177.php


J'ai comme l'intuition que si le club de cœur de Jean-Baptiste Lafond avait gagné cette rencontre, il n'aurait pas eu du tout la même analyse du match