Re: Tournoi des 6 Nations 2022

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 13:51

Galthié (XV de France) : «Si je suis Woki et que j'entends vos commentaires…»

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/galthie-xv-de-france-si-je-suis-woki-et-que-j-entends-vos-commentaires-20220210

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 13:54

XV de France : Galthié décrypte ses choix avant l’Irlande

https://www.rugby365.fr/xv-de-france-galthie-decrypte-choix-lirlande-10301347.html

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 14:08

Tournoi des 6 Nations 2022 - Page 15 Capt1748

https://twitter.com/FranceRugby/status/1491730305765498881

Moefana titulaire Yesss

**Switch** Jeu 10 Fév 2022 - 14:26

Scalp a écrit:
https://twitter.com/FranceRugby/status/1491730305765498881

Moefana titulaire

Allez, d'ici la fin du tournoi, l'UBB aura noyauté le XV de France, et Woki, Jalibert, Lucu et Moefana seront tous les 4 titulaires Twisted Evil

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 14:42

France-Irlande. Fabien Galthié sur la titularisation de Yoram Moefana : "Il en impose naturellement"

https://actu.fr/sports/rugby/pro/france-irlande-fabien-galthie-sur-la-titularisation-de-yoram-moefana-il-en-impose-naturellement_48599196.html

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 15:16

Cinq choses à savoir sur Mack Hansen, le nouvel ailier du XV d'Irlande

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cinq-choses-a-savoir-sur-mack-hansen-le-nouvel-ailier-du-xv-d-irlande/1316405

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 15:40

VI Nations: gros coup dur pour l'Irlande, privée de Sexton pour affronter le XV de France

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/vi-nations-gros-coup-dur-pour-l-irlande-privee-de-sexton-pour-affronter-le-xv-de-france_AD-202202100272.html

**Switch** Jeu 10 Fév 2022 - 16:05

https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/6-nations-analyse-de-la-compo-le-choix-moefana-va-a-l-encontre-de-la-logique-de-galthie_vid1628303/video.shtml

https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/xv-de-france-6-nations-la-reconduction-de-cameron-woki-surprend_vid1628302/video.shtml

Résumé du "debrief" Rugbyrama : reconduire Woki et aligner Moefana, c'est incompréhensible :chambreur:

Je n'imagine pas l'émission et son titre si RNT et Dupont sont un joueur remplacés comme titulaires par Jalibert et Lucu rire

**Dr. Gregory Bouse** Jeu 10 Fév 2022 - 18:25

Switch a écrit:https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/6-nations-analyse-de-la-compo-le-choix-moefana-va-a-l-encontre-de-la-logique-de-galthie_vid1628303/video.shtml

https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/xv-de-france-6-nations-la-reconduction-de-cameron-woki-surprend_vid1628302/video.shtml

Résumé du "debrief" Rugbyrama : reconduire Woki et aligner Moefana, c'est incompréhensible

Je n'imagine pas l'émission et son titre si RNT et Dupont sont un joueur remplacés comme titulaires par Jalibert et Lucu

Vu le niveau du podcast, je ne crains pas de dire qu'on ferait aussi bien, voire largement mieux avec la complicité d'un joueur de l'UBB comme consultant technique... :chambreur:

**Scalp** Jeu 10 Fév 2022 - 18:31

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-de-la-compo-des-bleus-face-a-l-irlande-dans-le-tournoi-le-choix-du-poids/1316452

Décryptage de la compo des Bleus face à l'Irlande dans le Tournoi : le choix du poids

Avec une troisième ligne densifiée, le gaillard Moefana au centre et six avants sur le banc, l'équipe de France passe en mode combat face à l'Irlande, ce samedi.

Romain Bergogne

Quelques blessures (Jalibert, Danty) ou retours de blessure (Marchand) ont à peine modifié le casting des vainqueurs des All Blacks en novembre (40-25). Aux grandes épreuves de force, les grands (et lourds) moyens. De Cyril Baille au polyvalent Thomas Ramos, la philosophie est restée la même dans le choix des 23 pour affronter l'Irlande samedi (17h45) « Additionner la rudesse », dixit le sélectionneur Fabien Galthié, pour d'abord répondre physiquement au défi irlandais, avant de faire parler la vista d'un Romain Ntamack ou les cannes d'un Damian Penaud. L'alliage mi-béton armé mi-pierres apparentes avait pris au-delà des espérances face aux Blacks, alors autant réunir les mêmes ingrédients autour de la bétonnière.

D'abord cette troisième-ligne Cros-Alldritt-Jelonch à 110 kg et surtout 14 plaquages de moyenne ce fameux soir du 20 novembre. Le plus aérien Dylan Cretin (1,95 m, 101 kg) retourne sur le banc en sorte flanker-leader de touche de fin de match, au relais (ou en accompagnement) de Cameron Woki. Ce dernier reste dans la cage dans un cinq de devant qui a tout l'air de s'ancrer dans le marbre. « Je me suis bien senti dans ce rôle face à l'Italie, assurait mercredi le Bordelais, numéro 6 de formation. Ça me fait du bien aussi d'avoir un autre jeu, plus dur, avec cet aspect combat. »

« Certes Woki a des qualités aériennes, c'est un coureur, mais c'est aussi un combattant. La meilleure des réponses à apporter pour lui, ce sera sa performance sur le terrain. »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus

Relancé sur le sujet, Galthié a semblé contenir son agacement : « C'est un joueur rude. [...] On (l'opinion) considère Cameron comme un joueur léger, non combattant ? Il est à 114-115 kg (109 sur le site officiel de l'UBB, 111 sur le guide média de la FFR), il est dur physiquement, il est quasiment à deux mètres (1,96 m). Certes il a des qualités aériennes, c'est un coureur, mais c'est aussi un combattant. La meilleure des réponses à apporter pour lui, ce sera sa performance sur le terrain. »

Dans un rugby international où la touche a pris beaucoup plus d'importance stratégique que la mêlée, les performances dans le premier secteur de Cameron Woki le rendent de toute façon indispensable. Si le second venait à être primordial voire décisif en fin de partie, les Bleus sont équipés d'une cinq de devant tout neuf sur le banc, dont la composition en 6-2 (six avants, deux arrières) est devenue classique (seul le match contre l'Italie [37-10] dimanche a fait exception depuis le début de la tournée en Australie).

« Moefana est prêt à répondre à toutes les exigences de ce match. »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus

Il y a du tonnage dans ces 23 Bleus, la puissance de l'absent Jonathan Danty (1,81 m, 106 kg) ayant été compensée au centre par la carrure de Yoram Moefana (1,83 m, 99 kg). « Il travaille depuis longtemps avec nous, a expliqué Galthié, qui a décidé de laisser Virimi Vakatawa en tribune. Il avait été performant en finale de l'Autumn Nations Cup face à l'Angleterre (19-22 a.p., le 6 décembre 2020). Déjà à l'époque, aux entraînements, il en imposait. Il est prêt à répondre à toutes les exigences de ce match. » Notamment, l'espère le staff, sur le plan physique, avec Bundee Aki (1,78 m, 102 kg) en vis-à-vis. Quand on vous dit que ça va être épais.

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 8:51

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 8:51

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 8:52

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 8:53

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 8:53

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 12:20

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-troisieme-ligne-de-l-equipe-d-irlande-passee-au-crible/1316494

La troisième ligne de l'équipe d'Irlande passée au crible

Frédéric Bernès

Peter O'Mahony a les tempes grisonnantes, CJ Stander s'est rangé des voitures, Sean O'Brien tire ses derniers bords de ruck au London Irish et le pauvre Dan Leavy va de blessure en blessure. Pourtant, comme toujours serait-on tenté d'écrire, la troisième-ligne irlandaise fait plus envie que pitié. Comme contre les All Blacks en novembre et les Gallois samedi dernier, Andy Farrell a choisi de reformer la triplette cent pour cent Leinster Doris-Van der Flier-Conan (le pack est composé de sept joueurs de la franchise de Dublin). Un autre ancien Leinsterman, Jamie Heaslip, vainqueur du Tournoi en 2009, 2014 et 2015, a accepté de décortiquer cette bête à six jambes, six bras et, peut-être, six poumons, dont l'opposition avec le trio Cros-Jelonch-Alldritt promet d'être croustillante.

Josh van der Flier, le « blond destroyer »

28 ans, 33 sélections
« Il me rappelle Dusautoir »

À la fin de la première journée du Tournoi, à la non-surprise générale, Josh Van der Flier domine le classement des mineurs de rucks. Contre les Gallois, le numéro 7 casqué a usiné dans 37 rucks, la plupart offensifs, son collègue Caelan Doris dans 35. La pince croco « VdF » a agrémenté la chose en terminant meilleur plaqueur de son équipe (16), sans en manquer un seul. « Il a une énergie folle, convient Heaslip, un très gros moteur (« un moteur de Massey-Ferguson », dixit Sean O'Brien). Je ne dis pas ça méchamment mais je suis sûr que le téléspectateur moyen ne comprend pas son impact. C'est un joueur pas flashy, qui ne va pas vous faire le franchissement ou l'offload du week-end, mais c'est un grand troisième-ligne maraudeur. Quand je le regarde, ça me rappelle comment Thierry Dusautoir faisait tourner son business sur le terrain. Comme lui, Josh rend les autres à côté de lui meilleurs. C'est ce qu'on appelle un « unsung hero » (un héros méconnu). C'est quelqu'un qui joue sans ego. Avec l'Irlande ou le Leinster, il est chargé de créer le liant entre l'attaque et la défense, entre les avants et les trois-quarts. C'est le numéro 7 qui est toujours là où vous en avez besoin, qui se retrouve souvent au soutien à la fin des actions offensives. » Même s'il a progressé, Van der Flier reste un ton en dessous dans l'art du contest au sol. « Il est important aussi parce qu'il peut tenir 80 minutes à un rythme élevé, poursuit Heaslip. Physiquement, il n'est pas le plus impressionnant mais, quand il vous plaque, vous vous en souvenez. À côté de ça, c'est un super camarade. Tout le monde aime Josh. »

Jack Conan, la ballerine

29 ans, 24 sélections
« Puissance et agilité »

Avant la Coupe du monde 2019 au Japon, Jamie Heaslip militait pour qu'on donne de l'avancement en sélection à Jack Conan, son héritier au Leinster. Peine perdue, Joe Schmidt ne dévia pas de sa ligne et continua à faire confiance au puissant troisième-ligne centre du Munster CJ Stander. « Je n'avais rien contre CJ Stander mais je crois qu'à ce moment-là Jack était le meilleur numéro 8 dans le pays. C'était assez facile pour moi de dire cela, je n'étais pas le sélectionneur. » Le hic, c'est que sur la première feuille de match du sélectionneur suivant, Andy Farrell, si Stander n'était plus n° 8 (il portait le 6), Conan ne l'était pas davantage (c'est Doris qui occupait le poste). « Jack a dû attendre son heure et presque d'avoir 28 ou 29 ans pour pouvoir s'imposer sur la durée. Ça peut arriver dans le sport (c'est la première fois que Conan est titulaire deux fois de suite dans un même Tournoi). Sa qualité n'est pas en doute. L'été dernier, il a commencé les trois tests pour les Lions en Afrique du Sud. C'est assez parlant à mon avis. Il est passé par des moments de frustration avec la sélection mais il n'a jamais lâché. Dans le jeu, plus c'est ouvert, plus il y a de volume, mieux c'est pour lui. Jack, c'est une ballerine. C'est rare qu'un gars aussi costaud, très puissant du haut du corps, possède une agilité pareille. Ses petits changements de direction sont une arme. Le jeu du Leinster, et de l'Irlande aujourd'hui, lui conviennent parfaitement. »

Caelan Doris, le crack

23 ans, 10 sélections
« Il a sa place dans mon quinze mondial »

La carrière internationale de Caelan Doris a connu un arrêt brutal après seulement quatre minutes. Toutes les lumières du jeune numéro 8 Irlandais se sont éteintes au tout début de sa première sélection, contre l'Écosse dans le Tournoi 2020. Un an plus tard, une nouvelle commotion cérébrale l'obligeait à mettre le clignotant pour l'ensemble du Tournoi 2021. L'ancien de Blackrock College, élu meilleur joueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans il y a quatre ans, a su traverser cette « période bizarre et inquiétante » et devenir un homme de base du sélectionneur Andy Farrell, qui l'a désormais excentré en numéro 6. « Je l'avoue, j'ai un crush (coup de coeur), en tout bien tout honneur, pour ce joueur, dit Jamie Heaslip. Si je dois aujourd'hui bâtir mon quinze mondial, il a sa place dans ma troisième ligne. Avec ou sans ballon, Caelan est un des troisième-ligne les plus complets du monde. Offensivement, s'il est en difficulté, il peut s'en sortir grâce à ses appuis. C'est un joueur qui sait gagner les contacts par son activité de pieds tout en ayant la puissance pour jouer le duel au physique. Il a de la vitesse de course (on l'a vu sur l'action de son essai contre les All Blacks en novembre) et une vraie qualité technique de passeur. Il ne commet quasiment aucune faute de système. Dans cette troisième ligne, il est le porteur de balle super dynamique, qui pèse sur la ligne d'avantage. Dans la distribution des rôles, ce trio me rappelle celui que je formais avec Sean O'Brien et Stephen Ferris ou David Wallace. »

Sexton forfait

Coup dur pour l'Irlande. Son capitaine Jonathan Sexton est forfait pour ce choc, a annoncé jeudi la fédération irlandaise (IRFU). Blessé aux ischio-jambiers à l'entraînement, l'ouvreur de 36 ans sera suppléé par Joey Carbery. C'est le deuxième-ligne James Ryan qui portera le brassard de capitaine en son absence.

**le radis** Ven 11 Fév 2022 - 13:40

Mori titulaire à l'aile dimanche face à l'Angleterre.

https://federugby.it/index.php?option=com_content&view=article&id=15992:italrugby-3-cambi-nel-xv-titolare-per-la-sfida-allinghilterra&catid=109:italia&Itemid=1022&lang=it
Questa la formazione che scenderà in campo:
15 Edoardo PADOVANI (Benetton Rugby, 31 caps)
14 Federico MORI (Bordeaux, 11 caps)
13 Juan Ignacio BREX (Benetton Rugby, 9 caps)
12 Marco ZANON (Benetton Rugby, 8 caps)
11 Montanna IOANE (Benetton Rugby, 10 caps)
10 Paolo GARBISI (Montpellier, 14 caps)
9 Stephen VARNEY (Gloucester Rugby, 10 caps)
8 Toa HALAFIHI (Benetton Rugby, 1 cap)
7 Michele LAMARO (Benetton Rugby, 11 caps) – capitano
6 Braam STEYN (Benetton Rugby, 46 caps)
5 Federico RUZZA (Benetton Rugby, 26 caps)
4 Niccolò CANNONE (Benetton Rugby, 16 caps)
3 Pietro CECCARELLI (Brive, 17 caps)
2 Gianmarco LUCCHESI (Benetton Rugby, 9 caps)
1 Danilo FISCHETTI (Zebre Parma, 16 caps)

A disposizione:
16 Epalahame FAIVA (Benetton Rugby, 2 caps)
17 Cherif TRAORE’ (Benetton Rugby, 12 caps)
18 Tiziano PASQUALI (Benetton Rugby, 22 caps)
19 David SISI (Zebre Parma, 18 caps)
20 Sebastian NEGRI (Benetton Rugby, 37 caps)
21 Giovanni PETTINELLI (Benetton Rugby, 2 caps)
22 Alessandro FUSCO (Fiamme Oro Rugby/Zebre Parma, 2 caps)
23 Leonardo MARIN (Benetton Rugby, 1 cap)

**Scalp** Ven 11 Fév 2022 - 15:52

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/tournoi-des-six-nations-c-est-devenu-beaucoup-plus-difficile-de-defendre-contre-l-irlande-estime-shaun-edwards-8556134.php

Tournoi des Six-Nations : “ C’est devenu beaucoup plus difficile de défendre contre l’Irlande », estime Shaun Edwards

Par Recueilli par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

L’Anglais Shaun Edwards, responsable de la défense du XV de France, s’arrête sur les problèmes posés par le jeu des Irlandais et évoque le parcours des Bleus depuis deux ans

À quel point, l’Irlande constitue-t-elle un test difficile pour un entraîneur de la défense ?

C’est un très gros test parce que l’Irlande est capable de garder la possession du ballon pendant de longues périodes, ruck après ruck, après ruck. Et depuis qu’Andy Farrell est entraîneur, il a fait venir Mike Catt pour s’occuper de l’attaque. Les Irlandais ont ajouté de la variété dans leur jeu d’attaque, avec des passes après-contact, des bons angles de course, des remises intérieures, extérieures. C’est devenu beaucoup plus difficile de défendre contre l’Irlande. C’est une équipe qui reste sur neuf victoires consécutives.

Face à une équipe très forte dans la conservation, quelle est la clé pour une défense ?

La discipline. Rester concentré pour ne pas donner de pénalités. Sinon, l’adversaire vient jouer une pénaltouche dans vos 22 mètres et ce sont des situations très difficiles à défendre. C’est le type de match, où il ne faut pas rendre le ballon trop vite mais jouer à la main et avoir un jeu d’occupation au pied intelligent.

Vous insistez sur la vitesse de la montée défensive. Est-ce décisif contre l’Irlande ?

C’est très important. Mais ce qui est très important surtout, c’est de dominer le plaquage, remporter les collisions. Et puis arrêter les mauls. C’est une des grandes menaces irlandaises.

« Il faut qu’on soit plus consistant »

Dimanche, vous avez concédé quatre pénalités pour hors-jeu. Est-ce un signe d’impatience d’une équipe qui n’a pas retrouvé ses repères collectifs ?

Il faut prendre en compte les difficultés que nous avons connues lors de notre préparation. La première semaine a été perturbée avec l’absence des joueurs qui avaient le Covid. La deuxième semaine, les conditions météo dans le sud de la France ont rendu les entraînements compliqués. Mais en deuxième mi-temps contre l’Italie, nous n’avons pas concédé un seul point.

Après deux années de travail, quel jugement portez-vous sur les progrès de l’équipe de France en défense ?

Je voudrais qu’on atteigne un nouveau niveau. Il faut qu’on soit plus consistant, plus régulier pendant les matches et de match en match. Mais nous n’avons pas pu toujours aligner notre meilleure équipe. Le pourcentage de victoires de Fabien (ndlr : Galthié) est de 70 %. Nous serions sans doute à 80 % si nous avions eu notre meilleure équipe. La clé de la réussite, c’est la continuité dans la sélection.

Estimez-vous que les joueurs ont vraiment accroché au système défensif que vous proposiez ?

Oui. Ils sont à 100 %. La première année, je trouvais qu’ils étaient presque trop agressifs parce qu’on voulait absolument contester chaque ruck. Maintenant, je trouve que nous faisons une meilleure sélection. On n’attaque plus systématiquement chaque ruck. Quand nous avons pu aligner notre meilleure équipe, nous avons été l’équipe de l’hémisphère Nord qui a concédé le moins d’essais en 2021. C’est vrai que nous ne sommes pas l’équipe qui concède le moins de points. Mais il faut prendre en compte qu’il n’y a jamais eu autant de points marqués dans une saison internationale. Mais à mes yeux, ce qui compte quand on évalue la qualité d’une défense c’est d’abord le nombre d’essais concédés.

« Je pensais qu’Andy deviendrait un top coach. Il l’est devenu »

Est-ce que vous allez toujours chercher des idées dans le rugby à XIII ?

Il m’arrive d’aller voir les Dragons Catalans s’entraîner pour voir si je peux trouver un ou deux trucs. J’étudie aussi la NFL (football américain) car la façon dont travaillent les « wide receivers » (receveurs éloignés NDLR) face à leurs vis-à-vis, ressemble à ce que font nos ailiers. Mais je regarde aussi la lutte, le judo, la façon dont on peut utiliser son corps dans les projections mais il faut évidemment faire attention.

Vous avez joué au rugby à XIII dans la grande équipe de Wigan avec Andy Farrell. Étiez-vous proches ?

Andy Farrell a été un joueur fantastique pour Wigan. Nous étions tous proches les uns des autres dans cette équipe. C’était un joueur de classe mondiale. Il avait le gabarit, l’habileté technique, l’agressivité et l’attitude. Et je pensais qu’il deviendrait un top coach. Il l’est devenu.

Venant du même background, voyez-vous des similarités dans votre manière d’entraîner ?

Je n’ai jamais travaillé avec lui comme entraîneur. Mais connaissant l’état d’esprit des gens de Wigan, surtout si vous avez eu la chance de jouer dans cette équipe, je suis sûr que c’est un grand compétiteur mais qu’il essaie de rendre les choses simples pour ses joueurs. C’est en tout cas ma façon d’entraîner.

Est-ce que le fait de l’affronter samedi, constitue une motivation supplémentaire ?

Ma motivation, c’est de jouer contre une équipe de très haut niveau, une équipe qui est 3e au classement mondial.

C’est un très gros test parce que l’Irlande est capable de garder la possession du ballon pendant de longues périodes, ruck après ruck, après ruck. Et depuis qu’Andy Farrell est entraîneur, il a fait venir Mike Catt pour s’occuper de l’attaque. Les Irlandais ont ajouté de la variété dans leur jeu d’attaque, avec des passes après-contact, des bons angles de course, des remises intérieures, extérieures. C’est devenu beaucoup plus difficile de défendre contre l’Irlande. C’est une équipe qui reste sur neuf victoires consécutives.

Face à une équipe très forte dans la conservation, quelle est la clé pour une défense ?

La discipline. Rester concentré pour ne pas donner de pénalités. Sinon, l’adversaire vient jouer une pénaltouche dans vos 22 mètres et ce sont des situations très difficiles à défendre. C’est le type de match, où il ne faut pas rendre le ballon trop vite mais jouer à la main et avoir un jeu d’occupation au pied intelligent.

Vous insistez sur la vitesse de la montée défensive. Est-ce décisif contre l’Irlande ?

C’est très important. Mais ce qui est très important surtout, c’est de dominer le plaquage, remporter les collisions. Et puis arrêter les mauls. C’est une des grandes menaces irlandaises.

Dimanche, vous avez concédé quatre pénalités pour hors-jeu. Est-ce un signe d’impatience d’une équipe qui n’a pas retrouvé ses repères collectifs ?

Il faut prendre en compte les difficultés que nous avons connues lors de notre préparation. La première semaine a été perturbée avec l’absence des joueurs qui avaient le Covid. La deuxième semaine, les conditions météo dans le sud de la France ont rendu les entraînements compliqués. Mais en deuxième mi-temps contre l’Italie, nous n’avons pas concédé un seul point.

Après deux années de travail, quel jugement portez-vous sur les progrès de l’équipe de France en défense ?

Je voudrais qu’on atteigne un nouveau niveau. Il faut qu’on soit plus consistant, plus régulier pendant les matches et de match en match. Mais nous n’avons pas pu toujours aligner notre meilleure équipe. Le pourcentage de victoires de Fabien (ndlr : Galthié) est de 70 %. Nous serions sans doute à 80 % si nous avions eu notre meilleure équipe. La clé de la réussite, c’est la continuité dans la sélection.

Estimez-vous que les joueurs ont vraiment accroché au système défensif que vous proposiez ?

Oui. Ils sont à 100 %. La première année, je trouvais qu’ils étaient presque trop agressifs parce qu’on voulait absolument contester chaque ruck. Maintenant, je trouve que nous faisons une meilleure sélection. On n’attaque plus systématiquement chaque ruck. Quand nous avons pu aligner notre meilleure équipe, nous avons été l’équipe de l’hémisphère Nord qui a concédé le moins d’essais en 2021. C’est vrai que nous ne sommes pas l’équipe qui concède le moins de points. Mais il faut prendre en compte qu’il n’y a jamais eu autant de points marqués dans une saison internationale. Mais à mes yeux, ce qui compte quand on évalue la qualité d’une défense c’est d’abord le nombre d’essais concédés.

« Je pensais qu’Andy deviendrait un top coach. Il l’est devenu »

Est-ce que vous allez toujours chercher des idées dans le rugby à XIII ?

Il m’arrive d’aller voir les Dragons Catalans s’entraîner pour voir si je peux trouver un ou deux trucs. J’étudie aussi la NFL (football américain) car la façon dont travaillent les « wide receivers » (receveurs éloignés NDLR) face à leurs vis-à-vis, ressemble à ce que font nos ailiers. Mais je regarde aussi la lutte, le judo, la façon dont on peut utiliser son corps dans les projections mais il faut évidemment faire attention.

Vous avez joué au rugby à XIII dans la grande équipe de Wigan avec Andy Farrell. Étiez-vous proches ?

Andy Farrell a été un joueur fantastique pour Wigan. Nous étions tous proches les uns des autres dans cette équipe. C’était un joueur de classe mondiale. Il avait le gabarit, l’habileté technique, l’agressivité et l’attitude. Et je pensais qu’il deviendrait un top coach. Il l’est devenu.

Venant du même background, voyez-vous des similarités dans votre manière d’entraîner ?

Je n’ai jamais travaillé avec lui comme entraîneur. Mais connaissant l’état d’esprit des gens de Wigan, surtout si vous avez eu la chance de jouer dans cette équipe, je suis sûr que c’est un grand compétiteur mais qu’il essaie de rendre les choses simples pour ses joueurs. C’est en tout cas ma façon d’entraîner.

Est-ce que le fait de l’affronter samedi, constitue une motivation supplémentaire ?

Ma motivation, c’est de jouer contre une équipe de très haut niveau, une équipe qui est 3e au classement mondial.

**Scalp** Sam 12 Fév 2022 - 8:33

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-france-et-l-irlande-se-rendent-la-politesse-et-la-pression-avant-le-match/1316717

Alors, c'est qui le favori ? La France et l'Irlande se rendent la politesse... et la pression

Antoine Dupont et les Bleus assurent ne pas vouloir se laisser endormir par les discours flatteurs des Irlandais. Mais le capitaine tricolore et ses partenaires laissent le statut de favori aux visiteurs.

Maxime Raulin

Cette semaine, on suppose que les Bleus se sont entraînés, à haute intensité, au jeu de la barbichette. « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous qui dira que la France est favorite aura une tapette... » L'ouvreur Romain Ntamack, le deuxième-ligne Cameron Woki, le manager Raphaël Ibañez, le sélectionneur Fabien Galthié ou le capitaine Antoine Dupont se sont succédé devant les médias et chacun a pris soin de refiler le statut de favori à l'Irlande.

Le sélectionneur a par exemple évoqué « l'Irlande avec sa série de victoires (neuf), un statut de première nation européenne et numéro 3 mondiale. » Cameron Woki a lui parlé de « l'équipe la plus en forme du moment ». « On leur laisse le statut de favori, ils le méritent amplement », a embrayé Romain Ntamack avant ce match dans un Stade de France comble.

Et même quand l'ouvreur Jonathan Sexton (forfait pour le match), 106 sélections, trois victoires dans le Tournoi et trois participations à la Coupe du monde au compteur, a assuré « qu'affronter l'équipe de France chez elle, c'est un des plus gros défis du rugby mondial », Antoine Dupont a désamorcé : « C'est toujours flatteur, mais on ne va pas se laisser endormir. On sait comment les Irlandais vont venir à Paris. »

« Pour l'instant, on se débrouille bien, espérons que ça continue. Mais si on veut atteindre nos objectifs, il faudra gagner à domicile, mais aussi à l'extérieur
Antoine Dupont, capitaine des Bleus

Pourtant, depuis la prise de fonction de Fabien Galthié début 2020, le quinze de France est quasi intouchable sur ses terres avec un bilan de douze victoires pour une seule défaite contre l'Ecosse (23-27, l'an dernier) lors d'un match reporté perdu dans des circonstances particulières en toute fin de match (relance de Dulin et perte de balle alors que la victoire était acquise).

Bref, cette équipe de France est de nouveau redoutable à domicile. Tout le monde y est passé, sauf les champions du monde sud-africains, pas encore invités (ils sont attendus en novembre), et l'Australie, battue chez elle. Avec 91 % de victoire face aux nations du Tier 1 (les meilleures), on est loin des 57,9 % des années 2012 à 2019. Sur la route du Mondial 2023 à la maison, (re)faire du Stade de France une citadelle aura forcément du sens. « Ce n'est pas un objectif qu'on a évoqué, a botté Antoine Dupont. Pour l'instant, on se débrouille bien, espérons que ça continue. Mais si on veut atteindre nos objectifs, il faudra gagner à domicile, mais aussi à l'extérieur. » Comprenez, enfin gagner un titre.

En revanche, ce qui est certain, c'est que ce soir, un peu avant 20 h, la France ou l'Irlande aura perdu à une autre variante, bien plus importante, du jeu de la barbichette... « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous deux qui perdra, n'aura pas le Grand Chelem. »

**Scalp** Sam 12 Fév 2022 - 13:56

La France, "c'est fort et solide" : France-Irlande vu par la presse irlandaise

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-la-france-c-est-fort-et-solide-france-irlande-vu-par-la-presse-irlandaise_sto8782619/story.shtml

grospaquet31 Sam 12 Fév 2022 - 15:28

Les gallois sont tombés tres bas…

Vévé64 Sam 12 Fév 2022 - 16:17

grospaquet31 a écrit:Les gallois sont tombés tres bas…

Russell a joué à 2 à l heure sur les dernières minutes du match alors que ses coéquipiers essayaient de remonter le ballon.

grospaquet31 Sam 12 Fév 2022 - 16:21

Un match pauvre et ennuyeux. Ca s’est rentré dedans pendant 80min.

**marchal** Sam 12 Fév 2022 - 16:30

J'ai bien aimé la 1ere mt, la seconde n'a été du même niveau dommage pour l'ecosse qui sera difficile à battre chez eux

**Scalp** Dim 13 Fév 2022 - 10:02

**Scalp** Dim 13 Fév 2022 - 10:21

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-chiffres-de-france-irlande/1316930

Les chiffres de France - Irlande

Les Bleus ont signé un succès de prestige lors du choc des favoris du Tournoi des Six Nations contre l'Irlande (30-24). Retour en chiffres sur la belle victoire du quinze de France.

A. Co.

7

Point noir de la victoire contre l'Italie la semaine dernière (14 fautes), la discipline a cette fois-ci été une réussite du match des Bleus contre l'Irlande, avec seulement 7 pénalités concédées (contre 10 pour l'adversaire).

156

Fidèle à sa réputation, l'Irlande a tenu le ballon face à la France. Les joueurs d'Andy Farrell ont réalisé 156 passes en tout, contre 118 pour les protégés de Fabien Galthié.

11

Antoine Dupont a inscrit son 11e essai sous le maillot français ce samedi. Son coéquipier toulousain Cyril Baille a quant à lui marqué son deuxième essai en Bleu.

91 %

Les défenses ont été solides au Stade de France. Les Bleus (121/133), comme les Irlandais (150/164), ont réussi 91 % de leurs plaquages.

16

Anthony Jelonch a été le meilleur plaqueur du quinze de France avec 16 Irlandais mis au sol. Son adversaire Caelan Doris a lui réussi 18 plaquages, meilleur total du match.

2

Auteur d'un triplé contre l'Italie, Gabin Villière n'a pas marqué contre l'Irlande, mais il a été décisif dans un autre registre, avec deux ballons grattés.

7/8

Le buteur des Bleus Melvyn Jaminet a une nouvelle fois montré de la régularité face aux poteaux, avec un 7/8 et 20 points inscrits.

3

L'équipe de France version Fabien Galthié a pris l'ascendant sur l'Irlande d'Andy Farrell. En trois confrontations, les Bleus se sont imposés trois fois : 37-27 en 2020, 15-13 en 2021 et 30-24 en 2022.

4e

Grâce à cette victoire, la France grimpera ce lundi au quatrième rang du classement World Rugby, passant au passage devant l'Irlande, qui dégringolera de la 3e à la 5e place.

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