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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-chiffres-de-france-irlande/1316930
Les chiffres de France - Irlande
Les Bleus ont signé un succès de prestige lors du choc des favoris du Tournoi des Six Nations contre l'Irlande (30-24). Retour en chiffres sur la belle victoire du quinze de France.
A. Co.
7
Point noir de la victoire contre l'Italie la semaine dernière (14 fautes), la discipline a cette fois-ci été une réussite du match des Bleus contre l'Irlande, avec seulement 7 pénalités concédées (contre 10 pour l'adversaire).
156
Fidèle à sa réputation, l'Irlande a tenu le ballon face à la France. Les joueurs d'Andy Farrell ont réalisé 156 passes en tout, contre 118 pour les protégés de Fabien Galthié.
11
Antoine Dupont a inscrit son 11e essai sous le maillot français ce samedi. Son coéquipier toulousain Cyril Baille a quant à lui marqué son deuxième essai en Bleu.
91 %
Les défenses ont été solides au Stade de France. Les Bleus (121/133), comme les Irlandais (150/164), ont réussi 91 % de leurs plaquages.
16
Anthony Jelonch a été le meilleur plaqueur du quinze de France avec 16 Irlandais mis au sol. Son adversaire Caelan Doris a lui réussi 18 plaquages, meilleur total du match.
2
Auteur d'un triplé contre l'Italie, Gabin Villière n'a pas marqué contre l'Irlande, mais il a été décisif dans un autre registre, avec deux ballons grattés.
7/8
Le buteur des Bleus Melvyn Jaminet a une nouvelle fois montré de la régularité face aux poteaux, avec un 7/8 et 20 points inscrits.
3
L'équipe de France version Fabien Galthié a pris l'ascendant sur l'Irlande d'Andy Farrell. En trois confrontations, les Bleus se sont imposés trois fois : 37-27 en 2020, 15-13 en 2021 et 30-24 en 2022.
4e
Grâce à cette victoire, la France grimpera ce lundi au quatrième rang du classement World Rugby, passant au passage devant l'Irlande, qui dégringolera de la 3e à la 5e place.
Les chiffres de France - Irlande
Les Bleus ont signé un succès de prestige lors du choc des favoris du Tournoi des Six Nations contre l'Irlande (30-24). Retour en chiffres sur la belle victoire du quinze de France.
A. Co.
7
Point noir de la victoire contre l'Italie la semaine dernière (14 fautes), la discipline a cette fois-ci été une réussite du match des Bleus contre l'Irlande, avec seulement 7 pénalités concédées (contre 10 pour l'adversaire).
156
Fidèle à sa réputation, l'Irlande a tenu le ballon face à la France. Les joueurs d'Andy Farrell ont réalisé 156 passes en tout, contre 118 pour les protégés de Fabien Galthié.
11
Antoine Dupont a inscrit son 11e essai sous le maillot français ce samedi. Son coéquipier toulousain Cyril Baille a quant à lui marqué son deuxième essai en Bleu.
91 %
Les défenses ont été solides au Stade de France. Les Bleus (121/133), comme les Irlandais (150/164), ont réussi 91 % de leurs plaquages.
16
Anthony Jelonch a été le meilleur plaqueur du quinze de France avec 16 Irlandais mis au sol. Son adversaire Caelan Doris a lui réussi 18 plaquages, meilleur total du match.
2
Auteur d'un triplé contre l'Italie, Gabin Villière n'a pas marqué contre l'Irlande, mais il a été décisif dans un autre registre, avec deux ballons grattés.
7/8
Le buteur des Bleus Melvyn Jaminet a une nouvelle fois montré de la régularité face aux poteaux, avec un 7/8 et 20 points inscrits.
3
L'équipe de France version Fabien Galthié a pris l'ascendant sur l'Irlande d'Andy Farrell. En trois confrontations, les Bleus se sont imposés trois fois : 37-27 en 2020, 15-13 en 2021 et 30-24 en 2022.
4e
Grâce à cette victoire, la France grimpera ce lundi au quatrième rang du classement World Rugby, passant au passage devant l'Irlande, qui dégringolera de la 3e à la 5e place.
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-irlande-julien-marchand-et-gregory-alldritt-en-leaders-de-combat/1316920
Les notes de France-Irlande : Julien Marchand et Grégory Alldritt en leaders de combat
Le talonneur Julien Marchand et le numéro 8 Grégory Alldritt ont été à la pointe du combat immense livré par le quinze de France ce samedi face à l'Irlande (30-24).
la note moyenne -France 6,8
La France, au prix d'un investissement physique de tous les instants, a remporté un combat tellurique face à des Irlandais qui ont vendu chèrement leur peau. Le rêve d'une victoire finale reste accessible.
Jaminet 6
L'arrière tricolore n'a pas passé une bonne soirée dans les airs. Les botteurs irlandais l'avaient visiblement ciblé et il a eu du mal à exister sous les chandelles avant de se reprendre sur la fin. Il se manque notamment sur l'essai irlandais de Hansen (7e), qui suit sa première pénalité, en manquant totalement de réaction sur le renvoi de Carbery dans sa zone. Mais comme à son habitude, il a assuré face aux perches en réalisant un convaincant 7/8 (20 points). Il aurait même pu inscrire un essai en fin de match, mais l'arbitrage vidéo n'a pas confirmé que le ballon avait été aplati (78e).
Penaud 6
Peu en vue en début de match, si ce n'est pour déblayer dans les rucks (si, si), l'ailier droit des Bleus est sorti de sa boîte en fin de première période en trouvant d'abord une bonne touche dans les 22 mètres adverses, d'une reprise de volée acrobatique façon footballeur (32e), avant de gagner son duel face à son vis-à-vis Hansen et de servir Moefana sur sa droite d'une subtile chistera (35e). Après la pause, il a fait reculer les Irlandais de 50 mètres en tapant au pied sur un ballon traînant (68e). Toujours dangereux.
Fickou 6
Le centre et capitaine de la défense des Bleus n'a pas été le trois-quarts le plus en vue, mais il a rempli sa part du job. Notamment en défense, où il n'a rien raté au plaquage (9 réussis, seuls Jelonch et Cros ont fait mieux) et dans le trafic, où ses passes ont toujours donné de la vitesse au jeu. Il donne aussi un bon petit coup de pied par-dessus pour Flament dans le money time (76e). À son passif, un en-avant volontaire dans le camp adverse, logiquement sanctionné d'une pénalité (10e).
Moefana 6
Le centre bordelais, titularisé en remplacement de Danty (cheville), a donné le ton du match sur son premier ballon en éliminant son adversaire direct avant de servir Villière au contact (1re). Il n'a jamais semblé inhibé par l'enjeu et le statut des Irlandais, à l'image de sa résistance sur un plaquage féroce en bord de ligne (35e). Il a été plutôt efficace en défense, malgré un placement un poil erratique sur la percée de Carbery en amont de l'essai de Gibson-Park (50e). Il termine le match par une avancée rageuse de 10 mètres au coeur de la défense verte (80e).
Villière 8
Égal à lui-même. L'ailier gauche a été le poil à gratter des Bleus, le tourmenteur numéro un des Irlandais. Il renvoie l'adversaire dans ses 22 mètres d'un long coup de pied ? C'est lui qui gratte le ballon dans le ruck qui suit (5e). Il a été partout, venant régulièrement à hauteur des centres solliciter le ballon, apportant sa contribution dans chaque ruck à sa portée. En défense, il a carrément été monstrueux. On l'a vu faire reculer le surpuissant Aki au contact (23e), puis éjecter l'arrière Keenan (26e) ou l'ailier Conway (41e) en touche. Son courage et son explosivité ont fait très mal aux hommes en vert.
Ntamack 6
On peut retenir son coup d'éclat du début de match, avec prise d'intervalle et passe intérieure d'une main pour l'essai de Dupont (2e). Mais dans une rencontre où le jeu offensif s'est surtout concentré autour de Dupont et des avants, c'est aussi sa bonne gestion de la fin de match au pied qui a compté. Un match propre, malgré des hésitations sur quelques ballons.
Dupont 7
On a tout de suite vu, dès la première touche vite jouée et son essai en soutien intérieur (2e), que ce n'était pas le Dupont emprunté et sans gaz de l'Italie. Le retour de l'inspiration s'est confirmé plus tard, avec une inattendue passe au cordeau de 20 mètres pour décaler Penaud. Il y a bien eu quelques scories, mais sa manière de jouer ou faire jouer au près, son jeu au pied long et son implication défensive, en pointe ou en repli, ont été capitaux. Remplacé par Lucu alors qu'il semblait fatigué (70e).
Alldritt 8
C'était du Alldritt frontal, et c'est très bien aussi. L'Irlande a eu du mal à résister à ses rushs au coeur du terrain, au point qu'il est le Français qui a gagné le plus de mètres ballon en main (57). À son poste, et dans un match d'une telle intensité au combat, c'est énorme. Agressif dans ses montées, il a cumulé 9 plaquages, dont quelques-uns « debout » qui ont ralenti à bon escient le jeu irlandais.
Jelonch 8
Plus que le total de ses plaquages, le plus élevé côté français (16 réussis, 1 raté), c'est la netteté de ceux-ci qui a fait mal aux Irlandais. Le Gersois a découpé par la « racine », comme sur cette action à la demi-heure où il a pris Doris par les chevilles, enchaînant par un grattage important. Ou celle de l'essai de Baille, qu'il avait commencée par un cisaillage ravageur sur Ryan. Un grand match défensif, complété par de bons relais offensifs.
F. Cros 8
Les deux ballons qu'il a piqués sur des lancements de jeu intéressants pour les Irlandais (un grattage et une touche), à 27-21, valent cher dans le déroulé du match. Ils témoignent d'une prestation intense et complète. On connaît ses stats de plaquage (13 réussis, 1 raté) ou sur les renvois (2 captés à deux mains), celle de soutiens dans les rucks vaudra le coup d'oeil. À son débit, une faute au sol et une mauvaise lecture défensive face à un 3+1 qui a ouvert un temps fort adverse. Remplacé par Cretin (73e).
Willemse 5
Dans la première partie du match, le massif deuxième-ligne est dans le ton, féroce en défense, propre en touche où il est plus sollicité avec cette configuration de pack et précieux au sol à l'image de ce ballon gratté dans les 22 irlandais (16e). Mais le Montpelliérain a un peu perdu le fil ensuite, à l'image de cette entrée sur le côté dans un ruck (26e). En début de deuxième période, il est plus en difficulté, d'abord piégé avec son cinq de devant par le maul irlandais qui va à l'essai (45e) et déposé par Gibson-Park au bord d'un ruck pour un autre essai (50e). Il manque également trois plaquages dans ce match. Remplacé par Taofifenua (53e).
Woki 6
Dans la grosse première période des Bleus, le numéro 4 s'est signalé par son activité et s'est mis au diapason en termes d'agressivité, même si ce n'est pas lui que l'on a le plus vu dans le combat, ce qui est logique. À l'image de l'équipe, il a eu plus de mal en début de deuxième période, mais il est resté propre. Il a aussi relevé le défi de l'alignement irlandais en touche, même s'il y a un souci de synchronisation avec Marchand sur un lancer (27e) et un bras cassé pour ne pas avoir respecté les couloirs (33e). C'est rare mais il est sorti dès la 53e minute, remplacé par Flament.
Atonio 7
Il avait eu du retard à l'allumage face aux Italiens et passait un gros test face aux Irlandais. Sur son premier ballon, il participe à l'action qui mène à l'essai de Dupont avec une grosse avancée sur les extérieurs (2e). En défense, il a aussi nettement élevé le curseur (7/7 aux plaquages) en étant à la fois discipliné mais surtout très rude dans les collisions, à l'image de ce plaquage à deux avec Marchand pour repousser Van der Flier (21e). Il a su lire les mouvements irlandais pour intervenir comme il le fallait. Et puis il a tordu deux fois Porter en mêlée pour gagner autant de pénalités (22e, 39e). Un match très propre. Remplacé par Bamba (55e).
J. Marchand 8
Colossal ! Leader de combat ne suffit pas à définir la prestation du talonneur des Bleus tant il s'est démultiplié pour aller défier la défense irlandaise bille en tête (47 mètres gagnés !) ou se jeter dans les rucks pour gêner les sorties de balle irlandaises. Même quand il récupère arrêté un lancer irlandais en fond de touche, il avance ensuite d'une dizaine de mètres (28e). Comme le reste de l'équipe, Il a un léger coup de mou en début de deuxième période, à l'image de ce retard au soutien sous un renvoi (45e). Il y a aussi un peu de déchet (en-avant 11e, deux ballons perdus en touche), mais c'est presque dérisoire vu sa prestation par ailleurs. Remplacé par Mauvaka (55e).
Baille 7
Il commence son match par une passe dans le dos délicieuse sur l'action qui mène à l'essai de Dupont (2e), suivie d'un sprint pour être au soutien d'Atonio. Une action qui résume une fois de plus la finesse technique du pilier gauche, combinée à une grosse activité. L'autre illustration, c'est son essai où sa course est parfaite pour arriver lancé dans la défense, résister à deux défenseurs et déposer le ballon sur la ligne (54e). Encore un match très solide aussi en mêlée face à un client comme Tadgh Furlong. À son passif, un en-avant qui coupe une séquence française à l'entrée des 22 irlandais (28e). Remplacé par Gros (55e).
Le banc l'entraîneur 6
Fabien Galthié a innové dans son coaching avec un cinq de devant entièrement renouvelé à la 55e. Dès son entrée, Romain Taofifenua s'est illustré avec un contre-ruck dans les 22 irlandais à l'origine de l'essai de Baille (54e). Mauvaka, Gros, Bamba et Flament ont été propres en défense, même si les deux derniers ont été pénalisés chacun une fois. Les avants ont fait le boulot sur la fin de match. Entré à la 73e, Dylan Cretin s'est fait peur sur le dernier renvoi irlandais (79e) en se faisant arracher le ballon, sans conséquence. Le demi de mêlée Maxime Lucu a lui été lucide dans les 10 dernières minutes pour gérer la courte avance. Thomas Ramos n'est pas entré.
Verts de rage - la note moyenne - Irlande 5,6
Les Irlandais n'ont pas cherché à surprendre le quinze de France en récitant leur plan de jeu habituel, basé notamment sur un rythme incessant et une circulation de balle huilée. Dans ce schéma, Tadhg Furlong ( a une nouvelle fois brillé. Le meilleur pilier droit du monde a été aussi féroce au contact qu'adroit dans ses transmissions. Particulièrement redoutée, la troisième-ligne a joué dans son registre de ferailleurs, notamment Caelan Doris (6), auteur de 18 plaquages. Le capitaine James Ryan (6) a été une tour de contrôle en touche, tandis que son compère de la deuxième-ligne Tadhg Beirne (6) a couvert beaucoup de terrain, se permettant même un improbable 50/22. En l'absence de Jonathan Sexton, Joey Carbery (5) a été sobre et Jamison Gibson-Park (6) sur courant alternatif, même si son essai plein de vitesse permet à l'Irlande de recoller. D'abord efficaces dans le jeu aérien, Andrew Conway et Hugo Keenan ont multiplié les fautes et les imprécisions, rédhibitoires face à des Bleus concentrés. L'entrée précoce du talonneur remplaçant Dan Sheehan (7) a apporté un supplément de punch au pack irlandais, qui n'en manquait pourtant pas.
Les notes de France-Irlande : Julien Marchand et Grégory Alldritt en leaders de combat
Le talonneur Julien Marchand et le numéro 8 Grégory Alldritt ont été à la pointe du combat immense livré par le quinze de France ce samedi face à l'Irlande (30-24).
la note moyenne -France 6,8
La France, au prix d'un investissement physique de tous les instants, a remporté un combat tellurique face à des Irlandais qui ont vendu chèrement leur peau. Le rêve d'une victoire finale reste accessible.
Jaminet 6
L'arrière tricolore n'a pas passé une bonne soirée dans les airs. Les botteurs irlandais l'avaient visiblement ciblé et il a eu du mal à exister sous les chandelles avant de se reprendre sur la fin. Il se manque notamment sur l'essai irlandais de Hansen (7e), qui suit sa première pénalité, en manquant totalement de réaction sur le renvoi de Carbery dans sa zone. Mais comme à son habitude, il a assuré face aux perches en réalisant un convaincant 7/8 (20 points). Il aurait même pu inscrire un essai en fin de match, mais l'arbitrage vidéo n'a pas confirmé que le ballon avait été aplati (78e).
Penaud 6
Peu en vue en début de match, si ce n'est pour déblayer dans les rucks (si, si), l'ailier droit des Bleus est sorti de sa boîte en fin de première période en trouvant d'abord une bonne touche dans les 22 mètres adverses, d'une reprise de volée acrobatique façon footballeur (32e), avant de gagner son duel face à son vis-à-vis Hansen et de servir Moefana sur sa droite d'une subtile chistera (35e). Après la pause, il a fait reculer les Irlandais de 50 mètres en tapant au pied sur un ballon traînant (68e). Toujours dangereux.
Fickou 6
Le centre et capitaine de la défense des Bleus n'a pas été le trois-quarts le plus en vue, mais il a rempli sa part du job. Notamment en défense, où il n'a rien raté au plaquage (9 réussis, seuls Jelonch et Cros ont fait mieux) et dans le trafic, où ses passes ont toujours donné de la vitesse au jeu. Il donne aussi un bon petit coup de pied par-dessus pour Flament dans le money time (76e). À son passif, un en-avant volontaire dans le camp adverse, logiquement sanctionné d'une pénalité (10e).
Moefana 6
Le centre bordelais, titularisé en remplacement de Danty (cheville), a donné le ton du match sur son premier ballon en éliminant son adversaire direct avant de servir Villière au contact (1re). Il n'a jamais semblé inhibé par l'enjeu et le statut des Irlandais, à l'image de sa résistance sur un plaquage féroce en bord de ligne (35e). Il a été plutôt efficace en défense, malgré un placement un poil erratique sur la percée de Carbery en amont de l'essai de Gibson-Park (50e). Il termine le match par une avancée rageuse de 10 mètres au coeur de la défense verte (80e).
Villière 8
Égal à lui-même. L'ailier gauche a été le poil à gratter des Bleus, le tourmenteur numéro un des Irlandais. Il renvoie l'adversaire dans ses 22 mètres d'un long coup de pied ? C'est lui qui gratte le ballon dans le ruck qui suit (5e). Il a été partout, venant régulièrement à hauteur des centres solliciter le ballon, apportant sa contribution dans chaque ruck à sa portée. En défense, il a carrément été monstrueux. On l'a vu faire reculer le surpuissant Aki au contact (23e), puis éjecter l'arrière Keenan (26e) ou l'ailier Conway (41e) en touche. Son courage et son explosivité ont fait très mal aux hommes en vert.
Ntamack 6
On peut retenir son coup d'éclat du début de match, avec prise d'intervalle et passe intérieure d'une main pour l'essai de Dupont (2e). Mais dans une rencontre où le jeu offensif s'est surtout concentré autour de Dupont et des avants, c'est aussi sa bonne gestion de la fin de match au pied qui a compté. Un match propre, malgré des hésitations sur quelques ballons.
Dupont 7
On a tout de suite vu, dès la première touche vite jouée et son essai en soutien intérieur (2e), que ce n'était pas le Dupont emprunté et sans gaz de l'Italie. Le retour de l'inspiration s'est confirmé plus tard, avec une inattendue passe au cordeau de 20 mètres pour décaler Penaud. Il y a bien eu quelques scories, mais sa manière de jouer ou faire jouer au près, son jeu au pied long et son implication défensive, en pointe ou en repli, ont été capitaux. Remplacé par Lucu alors qu'il semblait fatigué (70e).
Alldritt 8
C'était du Alldritt frontal, et c'est très bien aussi. L'Irlande a eu du mal à résister à ses rushs au coeur du terrain, au point qu'il est le Français qui a gagné le plus de mètres ballon en main (57). À son poste, et dans un match d'une telle intensité au combat, c'est énorme. Agressif dans ses montées, il a cumulé 9 plaquages, dont quelques-uns « debout » qui ont ralenti à bon escient le jeu irlandais.
Jelonch 8
Plus que le total de ses plaquages, le plus élevé côté français (16 réussis, 1 raté), c'est la netteté de ceux-ci qui a fait mal aux Irlandais. Le Gersois a découpé par la « racine », comme sur cette action à la demi-heure où il a pris Doris par les chevilles, enchaînant par un grattage important. Ou celle de l'essai de Baille, qu'il avait commencée par un cisaillage ravageur sur Ryan. Un grand match défensif, complété par de bons relais offensifs.
F. Cros 8
Les deux ballons qu'il a piqués sur des lancements de jeu intéressants pour les Irlandais (un grattage et une touche), à 27-21, valent cher dans le déroulé du match. Ils témoignent d'une prestation intense et complète. On connaît ses stats de plaquage (13 réussis, 1 raté) ou sur les renvois (2 captés à deux mains), celle de soutiens dans les rucks vaudra le coup d'oeil. À son débit, une faute au sol et une mauvaise lecture défensive face à un 3+1 qui a ouvert un temps fort adverse. Remplacé par Cretin (73e).
Willemse 5
Dans la première partie du match, le massif deuxième-ligne est dans le ton, féroce en défense, propre en touche où il est plus sollicité avec cette configuration de pack et précieux au sol à l'image de ce ballon gratté dans les 22 irlandais (16e). Mais le Montpelliérain a un peu perdu le fil ensuite, à l'image de cette entrée sur le côté dans un ruck (26e). En début de deuxième période, il est plus en difficulté, d'abord piégé avec son cinq de devant par le maul irlandais qui va à l'essai (45e) et déposé par Gibson-Park au bord d'un ruck pour un autre essai (50e). Il manque également trois plaquages dans ce match. Remplacé par Taofifenua (53e).
Woki 6
Dans la grosse première période des Bleus, le numéro 4 s'est signalé par son activité et s'est mis au diapason en termes d'agressivité, même si ce n'est pas lui que l'on a le plus vu dans le combat, ce qui est logique. À l'image de l'équipe, il a eu plus de mal en début de deuxième période, mais il est resté propre. Il a aussi relevé le défi de l'alignement irlandais en touche, même s'il y a un souci de synchronisation avec Marchand sur un lancer (27e) et un bras cassé pour ne pas avoir respecté les couloirs (33e). C'est rare mais il est sorti dès la 53e minute, remplacé par Flament.
Atonio 7
Il avait eu du retard à l'allumage face aux Italiens et passait un gros test face aux Irlandais. Sur son premier ballon, il participe à l'action qui mène à l'essai de Dupont avec une grosse avancée sur les extérieurs (2e). En défense, il a aussi nettement élevé le curseur (7/7 aux plaquages) en étant à la fois discipliné mais surtout très rude dans les collisions, à l'image de ce plaquage à deux avec Marchand pour repousser Van der Flier (21e). Il a su lire les mouvements irlandais pour intervenir comme il le fallait. Et puis il a tordu deux fois Porter en mêlée pour gagner autant de pénalités (22e, 39e). Un match très propre. Remplacé par Bamba (55e).
J. Marchand 8
Colossal ! Leader de combat ne suffit pas à définir la prestation du talonneur des Bleus tant il s'est démultiplié pour aller défier la défense irlandaise bille en tête (47 mètres gagnés !) ou se jeter dans les rucks pour gêner les sorties de balle irlandaises. Même quand il récupère arrêté un lancer irlandais en fond de touche, il avance ensuite d'une dizaine de mètres (28e). Comme le reste de l'équipe, Il a un léger coup de mou en début de deuxième période, à l'image de ce retard au soutien sous un renvoi (45e). Il y a aussi un peu de déchet (en-avant 11e, deux ballons perdus en touche), mais c'est presque dérisoire vu sa prestation par ailleurs. Remplacé par Mauvaka (55e).
Baille 7
Il commence son match par une passe dans le dos délicieuse sur l'action qui mène à l'essai de Dupont (2e), suivie d'un sprint pour être au soutien d'Atonio. Une action qui résume une fois de plus la finesse technique du pilier gauche, combinée à une grosse activité. L'autre illustration, c'est son essai où sa course est parfaite pour arriver lancé dans la défense, résister à deux défenseurs et déposer le ballon sur la ligne (54e). Encore un match très solide aussi en mêlée face à un client comme Tadgh Furlong. À son passif, un en-avant qui coupe une séquence française à l'entrée des 22 irlandais (28e). Remplacé par Gros (55e).
Le banc l'entraîneur 6
Fabien Galthié a innové dans son coaching avec un cinq de devant entièrement renouvelé à la 55e. Dès son entrée, Romain Taofifenua s'est illustré avec un contre-ruck dans les 22 irlandais à l'origine de l'essai de Baille (54e). Mauvaka, Gros, Bamba et Flament ont été propres en défense, même si les deux derniers ont été pénalisés chacun une fois. Les avants ont fait le boulot sur la fin de match. Entré à la 73e, Dylan Cretin s'est fait peur sur le dernier renvoi irlandais (79e) en se faisant arracher le ballon, sans conséquence. Le demi de mêlée Maxime Lucu a lui été lucide dans les 10 dernières minutes pour gérer la courte avance. Thomas Ramos n'est pas entré.
Verts de rage - la note moyenne - Irlande 5,6
Les Irlandais n'ont pas cherché à surprendre le quinze de France en récitant leur plan de jeu habituel, basé notamment sur un rythme incessant et une circulation de balle huilée. Dans ce schéma, Tadhg Furlong ( a une nouvelle fois brillé. Le meilleur pilier droit du monde a été aussi féroce au contact qu'adroit dans ses transmissions. Particulièrement redoutée, la troisième-ligne a joué dans son registre de ferailleurs, notamment Caelan Doris (6), auteur de 18 plaquages. Le capitaine James Ryan (6) a été une tour de contrôle en touche, tandis que son compère de la deuxième-ligne Tadhg Beirne (6) a couvert beaucoup de terrain, se permettant même un improbable 50/22. En l'absence de Jonathan Sexton, Joey Carbery (5) a été sobre et Jamison Gibson-Park (6) sur courant alternatif, même si son essai plein de vitesse permet à l'Irlande de recoller. D'abord efficaces dans le jeu aérien, Andrew Conway et Hugo Keenan ont multiplié les fautes et les imprécisions, rédhibitoires face à des Bleus concentrés. L'entrée précoce du talonneur remplaçant Dan Sheehan (7) a apporté un supplément de punch au pack irlandais, qui n'en manquait pourtant pas.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-decryptage-de-thierry-dusautoir-apres-france-irlande-la-victoire-de-la-tete/1316988
Le décryptage de Thierry Dusautoir : « Cette victoire face à l'Irlande est plus intéressante que celle face à la Nouvelle-Zélande »
L'ancien troisième-ligne et capitaine des Bleus (80 sélections entre 2006 et 2015) est satisfait du sang-froid dont ont fait preuve les Bleus pour résister au retour irlandais (30-24).
Thierry Dusautoir
À mon sens, cette victoire face à l'Irlande est plus intéressante que celle face à la Nouvelle-Zélande en novembre (40-25). Il y a trois mois, on pouvait se poser la question de la fatigue des All Blacks, qui étaient en fin de saison. Là, il n'y a aucune contestation possible car les Irlandais sont excellents cette saison, et l'ont encore montré contre le pays de Galles la semaine dernière (29-7).
Ce n'était pas aussi esthétique que ce que la France a déjà pu montrer, et elle a donné trop facilement quatorze points qui auraient pu lui faire perdre le match alors qu'elle était supérieure à son adversaire.
« La force de l'Irlande est d'imposer un rythme qui fait exploser l'adversaire physiquement, et les Bleus ont réussi à l'empêcher de le faire »
Mais j'ai apprécié la manière. Je suis un grand pragmatique, j'aime quand une équipe garde son sang-froid, contrôle le match et punit l'adversaire en prenant les points dès que possible, et c'est ce qu'elle a réussi à faire. J'avais été critique sur ce secteur après la victoire contre l'Italie, il faut souligner cette fois la grande maturité stratégique des Bleus. En un sens, ils ont utilisé leur tête plus que leurs jambes. La force de l'Irlande est d'imposer un rythme qui fait exploser l'adversaire physiquement, et ils ont réussi à l'empêcher de le faire. En ralentissant les sorties dans les rucks, en plaquant au niveau du ballon, en maintenant le porteur du ballon haut parfois, en montant de manière agressive au milieu du terrain.
Les Irlandais ont voulu construire leur match en tapant fort sur la ligne d'avantage, ils se sont fait contrer sur les plaquages et dans les rucks, et ça leur a donné moins d'espace et de liberté pour développer leur jeu.
En deuxième période, ils ont trouvé des solutions, ils ont attaqué en prenant davantage de profondeur, pour encaisser les montées défensives tricolores, et ça a fonctionné.
En face, les Bleus, malgré la fatigue, n'ont pas baissé de pied dans le combat. Certains vont avoir mal aux cervicales ce dimanche. Je pense aux trois de la troisième ligne. Alldritt, Jelonch et Cros n'ont pas été excellents, ils ont été monstrueux et leur travail a été une clé de la victoire française. Je pense aussi à Villière, qui est un « chien » sur un terrain. Tout cela nous rappelle que, depuis deux ans, cette équipe de France s'est d'abord construite sur un état d'esprit formidable.
Le décryptage de Thierry Dusautoir : « Cette victoire face à l'Irlande est plus intéressante que celle face à la Nouvelle-Zélande »
L'ancien troisième-ligne et capitaine des Bleus (80 sélections entre 2006 et 2015) est satisfait du sang-froid dont ont fait preuve les Bleus pour résister au retour irlandais (30-24).
Thierry Dusautoir
À mon sens, cette victoire face à l'Irlande est plus intéressante que celle face à la Nouvelle-Zélande en novembre (40-25). Il y a trois mois, on pouvait se poser la question de la fatigue des All Blacks, qui étaient en fin de saison. Là, il n'y a aucune contestation possible car les Irlandais sont excellents cette saison, et l'ont encore montré contre le pays de Galles la semaine dernière (29-7).
Ce n'était pas aussi esthétique que ce que la France a déjà pu montrer, et elle a donné trop facilement quatorze points qui auraient pu lui faire perdre le match alors qu'elle était supérieure à son adversaire.
« La force de l'Irlande est d'imposer un rythme qui fait exploser l'adversaire physiquement, et les Bleus ont réussi à l'empêcher de le faire »
Mais j'ai apprécié la manière. Je suis un grand pragmatique, j'aime quand une équipe garde son sang-froid, contrôle le match et punit l'adversaire en prenant les points dès que possible, et c'est ce qu'elle a réussi à faire. J'avais été critique sur ce secteur après la victoire contre l'Italie, il faut souligner cette fois la grande maturité stratégique des Bleus. En un sens, ils ont utilisé leur tête plus que leurs jambes. La force de l'Irlande est d'imposer un rythme qui fait exploser l'adversaire physiquement, et ils ont réussi à l'empêcher de le faire. En ralentissant les sorties dans les rucks, en plaquant au niveau du ballon, en maintenant le porteur du ballon haut parfois, en montant de manière agressive au milieu du terrain.
Les Irlandais ont voulu construire leur match en tapant fort sur la ligne d'avantage, ils se sont fait contrer sur les plaquages et dans les rucks, et ça leur a donné moins d'espace et de liberté pour développer leur jeu.
En deuxième période, ils ont trouvé des solutions, ils ont attaqué en prenant davantage de profondeur, pour encaisser les montées défensives tricolores, et ça a fonctionné.
En face, les Bleus, malgré la fatigue, n'ont pas baissé de pied dans le combat. Certains vont avoir mal aux cervicales ce dimanche. Je pense aux trois de la troisième ligne. Alldritt, Jelonch et Cros n'ont pas été excellents, ils ont été monstrueux et leur travail a été une clé de la victoire française. Je pense aussi à Villière, qui est un « chien » sur un terrain. Tout cela nous rappelle que, depuis deux ans, cette équipe de France s'est d'abord construite sur un état d'esprit formidable.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Les analyses de Dusautoir vont souvent justes. Ça change .
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
densnewzealand a écrit:Les analyses de Dusautoir vont souvent justes. Ça change .
Tu as raison Dens, c'était déjà un mec qui était respecté sur le terrain, un leader par l'exemple, un taiseux, mais tu l'écoutes quand il parle.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/tournoi-des-six-nations-ce-xv-de-france-a-du-talent-et-un-mental-de-fer-8680182.php
Tournoi des Six Nations : ce XV de France s’est forgé un mental
Par Arnaud David, envoyé spécial
Au terme d’un match indécis, palpitant, le Quinze de France a fait chuter l’Irlande (30-24) en faisant preuve de ressources mentales. Le voilà seul invaincu avant son déplacement dans deux semaines en Écosse
Il y a des succès qui comptent un peu plus que d’autres. Sur le chemin qui mène le Quinze de France jusqu’à la Coupe du monde 2023, le bras de fer remporté face aux Irlandais est de ceux-là. Trois mois après leur coup d’éclat face aux All Blacks, les Bleus ont de nouveau fait chavirer le Stade de France. Que cette équipe possède un talent fou, on le savait. Mais ce qu’elle a montré samedi 12 février, ce sont aussi ses ressources mentales dans un rendez-vous où il lui fallait assumer son nouveau statut, ses ambitions mais aussi maîtriser la dynamique d’un match qui a brutalement basculé au début de la deuxième mi-temps.
Comme face aux Néo-Zélandais, elle a été coincée dans les cordes, en danger face à un adversaire qui avait retrouvé du mordant, de la fluidité dans son jeu au retour des vestiaires. Elle aurait pu vaciller mais c’est elle, au contraire qui a fini le plus fort. « Il faut accepter d’avoir des temps faibles et essayer de limiter leur impact qui peut être violent », a jugé Fabien Galthié. « On a réussi à reprendre la main dans une situation où c’était difficile physiquement, stratégiquement, psychologiquement. Au-delà de la victoire qui est très positive, il y a une expérience qui se développe au sein de ce groupe. »
Seuls invaincus
La première partie du chemin est accomplie. De son côté, l’Écosse est tombée à Cardiff. Ce matin, les Bleus sont les seuls invaincus. L’expression Grand Chelem va s’inviter dans les conversations. Ce n’est pas nouveau. L’équipe de France a été confrontée au même scénario lors des deux dernières éditions du tournoi des Six Nations et il faut espérer qu’elle saura se souvenir de ses mésaventures passées pour préparer son déplacement à Murrayfield. Mais on a forcément envie de se projeter vers la suite avec optimisme tant ce groupe dégage enthousiasme, énergie et volonté d’écrire l’histoire.
À ce stade, ce qu’il y a de réjouissant, c’est que son envie de progresser n’a pas bridé son audace, son envie d’attaquer. Si un joueur incarne cet équilibre, cette forme de maturité, c’est Antoine Dupont. Le vieil adage dit que les grands matches appartiennent aux grands joueurs. On a pu mesurer sa véracité après 1 minute et 8 secondes de jeu. S’il n’a pas réalisé sa meilleure performance en bleu – du moins si on le juge sur ses standards stratosphériques –, le demi de mêlée toulousain s’est montré décisif à plusieurs moments clés. Sur des montées en pointe qui ont bloqué les enchaînements irlandais, sur un ou deux replis défensifs alors qu’il y avait le feu et puis surtout en étant à l’initiative et à la conclusion de ce premier essai qui a parfaitement lancé les Français.
On s’est parfois demandé si l’aura qui entoure cette équipe de France dans le regard des Britanniques n’était pas un peu surfaite. Après sept minutes, on aurait eu envie de vous dire non. Melvyn Jaminet venait de passer ses trois premiers points. La France comptait dix longueurs d’avance quand Macks Hansen a récupéré ce renvoi sous le nez de l’arrière perpignanais pour marquer à son tour.
Les Bleus ont réagi
Ce début de match entre les deux meilleures nations européennes a parfois évoqué ces classiques de la boxe des années 80, les Marvin Hagler contre Thomas Hearns où les adversaires se rendent coup pour coup et cherchent le KO. Les Irlandais, qui restaient sur neuf succès consécutifs, n’ont pas mis un genou à terre. Ils ont essayé de mettre la pression sur Jaminet et les ailiers dans les airs. Mais ils ont surtout subi l’agressivité de la défense des Bleus dans les rucks, la puissance de la mêlée française. Et Jaminet a fait gonfler le score. Douze longueurs d’avance à la mi-temps (19-7), quinze peu après le retour des vestiaires.
Mais l’Irlande n’est pas la 3e nation mondiale par hasard. Les hommes d’Andy Farrell ont pris peu à peu le contrôle de la rencontre. Il leur a suffi de peu de choses. Deux pénalités un peu trop facilement concédées par des Bleus jusqu’alors irréprochables se sont transformées en deux essais signés Josh Van der Flier et Jamison Gibson-Park.
Mais comme face aux All Blacks, alors qu’ils sentaient le souffle des Irlandais revenus sur leurs talons, les Bleus ont réagi. Deux fois. Cyril Baille a été à la conclusion (54e) d’un des rares temps forts du deuxième acte avant que Jaminet (78e) ne scelle le sort du match. Quand l’histoire se répète, c’est qu’il n’y a pas de hasard.
Comme face aux Néo-Zélandais, elle a été coincée dans les cordes, en danger face à un adversaire qui avait retrouvé du mordant, de la fluidité dans son jeu au retour des vestiaires. Elle aurait pu vaciller mais c’est elle, au contraire qui a fini le plus fort. « Il faut accepter d’avoir des temps faibles et essayer de limiter leur impact qui peut être violent », a jugé Fabien Galthié. « On a réussi à reprendre la main dans une situation où c’était difficile physiquement, stratégiquement, psychologiquement. Au-delà de la victoire qui est très positive, il y a une expérience qui se développe au sein de ce groupe. »
Tournoi des Six Nations : ce XV de France s’est forgé un mental
Par Arnaud David, envoyé spécial
Au terme d’un match indécis, palpitant, le Quinze de France a fait chuter l’Irlande (30-24) en faisant preuve de ressources mentales. Le voilà seul invaincu avant son déplacement dans deux semaines en Écosse
Il y a des succès qui comptent un peu plus que d’autres. Sur le chemin qui mène le Quinze de France jusqu’à la Coupe du monde 2023, le bras de fer remporté face aux Irlandais est de ceux-là. Trois mois après leur coup d’éclat face aux All Blacks, les Bleus ont de nouveau fait chavirer le Stade de France. Que cette équipe possède un talent fou, on le savait. Mais ce qu’elle a montré samedi 12 février, ce sont aussi ses ressources mentales dans un rendez-vous où il lui fallait assumer son nouveau statut, ses ambitions mais aussi maîtriser la dynamique d’un match qui a brutalement basculé au début de la deuxième mi-temps.
Comme face aux Néo-Zélandais, elle a été coincée dans les cordes, en danger face à un adversaire qui avait retrouvé du mordant, de la fluidité dans son jeu au retour des vestiaires. Elle aurait pu vaciller mais c’est elle, au contraire qui a fini le plus fort. « Il faut accepter d’avoir des temps faibles et essayer de limiter leur impact qui peut être violent », a jugé Fabien Galthié. « On a réussi à reprendre la main dans une situation où c’était difficile physiquement, stratégiquement, psychologiquement. Au-delà de la victoire qui est très positive, il y a une expérience qui se développe au sein de ce groupe. »
Seuls invaincus
La première partie du chemin est accomplie. De son côté, l’Écosse est tombée à Cardiff. Ce matin, les Bleus sont les seuls invaincus. L’expression Grand Chelem va s’inviter dans les conversations. Ce n’est pas nouveau. L’équipe de France a été confrontée au même scénario lors des deux dernières éditions du tournoi des Six Nations et il faut espérer qu’elle saura se souvenir de ses mésaventures passées pour préparer son déplacement à Murrayfield. Mais on a forcément envie de se projeter vers la suite avec optimisme tant ce groupe dégage enthousiasme, énergie et volonté d’écrire l’histoire.
À ce stade, ce qu’il y a de réjouissant, c’est que son envie de progresser n’a pas bridé son audace, son envie d’attaquer. Si un joueur incarne cet équilibre, cette forme de maturité, c’est Antoine Dupont. Le vieil adage dit que les grands matches appartiennent aux grands joueurs. On a pu mesurer sa véracité après 1 minute et 8 secondes de jeu. S’il n’a pas réalisé sa meilleure performance en bleu – du moins si on le juge sur ses standards stratosphériques –, le demi de mêlée toulousain s’est montré décisif à plusieurs moments clés. Sur des montées en pointe qui ont bloqué les enchaînements irlandais, sur un ou deux replis défensifs alors qu’il y avait le feu et puis surtout en étant à l’initiative et à la conclusion de ce premier essai qui a parfaitement lancé les Français.
On s’est parfois demandé si l’aura qui entoure cette équipe de France dans le regard des Britanniques n’était pas un peu surfaite. Après sept minutes, on aurait eu envie de vous dire non. Melvyn Jaminet venait de passer ses trois premiers points. La France comptait dix longueurs d’avance quand Macks Hansen a récupéré ce renvoi sous le nez de l’arrière perpignanais pour marquer à son tour.
Les Bleus ont réagi
Ce début de match entre les deux meilleures nations européennes a parfois évoqué ces classiques de la boxe des années 80, les Marvin Hagler contre Thomas Hearns où les adversaires se rendent coup pour coup et cherchent le KO. Les Irlandais, qui restaient sur neuf succès consécutifs, n’ont pas mis un genou à terre. Ils ont essayé de mettre la pression sur Jaminet et les ailiers dans les airs. Mais ils ont surtout subi l’agressivité de la défense des Bleus dans les rucks, la puissance de la mêlée française. Et Jaminet a fait gonfler le score. Douze longueurs d’avance à la mi-temps (19-7), quinze peu après le retour des vestiaires.
Mais l’Irlande n’est pas la 3e nation mondiale par hasard. Les hommes d’Andy Farrell ont pris peu à peu le contrôle de la rencontre. Il leur a suffi de peu de choses. Deux pénalités un peu trop facilement concédées par des Bleus jusqu’alors irréprochables se sont transformées en deux essais signés Josh Van der Flier et Jamison Gibson-Park.
Mais comme face aux All Blacks, alors qu’ils sentaient le souffle des Irlandais revenus sur leurs talons, les Bleus ont réagi. Deux fois. Cyril Baille a été à la conclusion (54e) d’un des rares temps forts du deuxième acte avant que Jaminet (78e) ne scelle le sort du match. Quand l’histoire se répète, c’est qu’il n’y a pas de hasard.
Comme face aux Néo-Zélandais, elle a été coincée dans les cordes, en danger face à un adversaire qui avait retrouvé du mordant, de la fluidité dans son jeu au retour des vestiaires. Elle aurait pu vaciller mais c’est elle, au contraire qui a fini le plus fort. « Il faut accepter d’avoir des temps faibles et essayer de limiter leur impact qui peut être violent », a jugé Fabien Galthié. « On a réussi à reprendre la main dans une situation où c’était difficile physiquement, stratégiquement, psychologiquement. Au-delà de la victoire qui est très positive, il y a une expérience qui se développe au sein de ce groupe. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Une équipe faible, pas de public, peu d'ambition...plus le temps passe et plus il se confirme que l'Italie n'a plus grand chose à faire dans le Tournoi.
L'époque que Bergamasco, Ghiraldini, Castrogiovani, Masi, Dominguez et évidemment Parisse s'estompe chaque jour un peu plus sans qu'aucune relève crédible n'émerge.
Libérons une date sur le calendrier en revenant au Tournoi de 5 Nations !!!
L'époque que Bergamasco, Ghiraldini, Castrogiovani, Masi, Dominguez et évidemment Parisse s'estompe chaque jour un peu plus sans qu'aucune relève crédible n'émerge.
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Deja le tournoi on devrait le jouer sur 5s et eviter des doublons inutiles
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
XV de France: les joueurs libérés lundi, 23 d’entre eux "protégés" en Top 14
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-les-joueurs-liberes-lundi-23-d-entre-eux-proteges-en-top-14_AV-202202130210.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Anthony-jelonch-apres-l-irlande-cette-victoire-compte-encore-plus-que-celle-face-aux-blacks/1317107
Anthony Jelonch après l'Irlande : « Cette victoire compte encore plus que celle face aux Blacks »
Auteur d'une prestation majuscule, Anthony Jelonch revient sur la victoire des Bleus face à l'Irlande (30-24). Le troisième-ligne parle d'un match « référence », mais sait qu'un nouveau défi de taille attend le quinze de France, en Écosse (26 février), dans la conquête d'un premier titre majeur.
Maxime Raulin
« Après un match aussi intense que face à l'Irlande, on est comment au réveil ?
On est très mâchés ! Je peux vous dire que ç'a tapé très fort ! Mais avoir le sentiment du devoir accompli permet de moins sentir les chocs du lendemain. On est très heureux d'avoir gagné. C'était un très bon moment.
Vous qui êtes habitué à ferrailler, vous le mettez à quel niveau dans le classement des matches les plus âpres ?
Dans le top 3 ! Il a fallu s'envoyer à 150 %. De la première à la quatre-vingtième minute, c'était hard physiquement. Les Irlandais étaient venus pour faire un gros match. C'est ce qu'ils ont fait. Ils ont répondu présent. C'est une des forces de notre équipe. Depuis le début du rassemblement à Cassis pour préparer le Tournoi, on avait ciblé ce match. Il y avait l'Italie bien sûr. Mais on avait l'Irlande en tête. C'était le match qu'on voulait absolument gagner. On l'a fait et c'est un match référence. Les Irlandais étaient invaincus depuis neuf matches. On a su répondre au défi physique. C'est une immense fierté.
L'Irlande, au niveau de la dimension physique, est-ce le test ultime ?
Je ne sais pas. On pourrait aussi citer l'Afrique du Sud (que la France sous Galthié n'a toujours pas affrontée), la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre et l'Irlande. Le top 5 mondial est très relevé. Mais en ce début d'année 2022, l'Irlande était l'équipe en forme du moment. La battre de cette façon, sans jamais baisser la tête, c'est fort.
Vous avez parlé de match référence. Est-ce plus fort que la victoire face à la Nouvelle-Zélande en novembre (40-25) ?
Le succès face aux Blacks, c'était une étape. Mais cette victoire face à l'Irlande, ça compte encore plus. Le Tournoi, c'est la compétition. Ç'a plus de poids. On a prouvé que notre équipe était capable de faire de belles choses. On a vécu un moment exceptionnel.
Quand l'Irlande revient à un point (22-21). Comment ça se passe ? On a le sentiment que les Bleus gardent une certaine sérénité...
C'est ce qui est fou. Ils reviennent à un point, mais je peux vous assurer que personne ne panique. Chacun remonte le moral à l'autre. On se dit qu'il faut faire une grosse fin de match. C'est la force de notre équipe : ne jamais paniquer ! Nos leaders de jeu sont exceptionnels comme Antoine (Dupont), Romain (Ntamack) et Greg (Alldritt). Ils te gardent en éveil et tu n'as jamais envie de baisser la tête.
Qui a pris la parole à ce moment-là ?
Personne. On travaille beaucoup la semaine sur la gestion de ces moments. On sait qu'il faut se resserrer, rester soudés. Face à l'Irlande, ça nous a fait beaucoup de bien. On a vu dans les regards que personne ne lâchait. Il y a eu de petits mots dans le cercle comme "on ne lâche rien", mais il n'y a pas de long discours ou personne qui gueule pour mettre plus de pression.
Finalement, l'équipe de France semble habitée d'une confiance collective...
C'est notre ressenti aussi. Après chaque match, on a le sentiment de grandir encore un peu plus. On est de plus en plus fort mentalement. Ça se ressent sur le terrain. On sait garder la tête froide. Mais là-dessus aussi, on travaille beaucoup. On bosse par petits groupes. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais c'est quelque chose de très important pour nous. C'est ce qui nous permet d'être toujours présents le jour J.
Après un début de Tournoi idéal avec deux victoires, c'est l'heure du premier déplacement...
Ce match en Écosse doit nous faire grandir, doit nous permettre de franchir un nouveau cap. On a quinze jours pour nous préparer. Et même si on ne sort pas un match parfait, il faudra surtout savoir le gagner.
Appréhendez-vous ce rendez-vous en Écosse face à une équipe contre laquelle vous restez sur deux défaites dans le Tournoi ?
C'est un peu notre bête noire... C'est une très belle équipe. Leurs avants sont très costauds, leurs trois-quarts jouent bien au rugby. Ils ont aussi un caractère exceptionnel. Un peu comme nous, ce sont des chiens sur le terrain. Ça sera encore un rude combat ! Mais nous avons la capacité de rivaliser contre eux et d'enfin accrocher une victoire. Le fait de ne pas les avoir battus va sans doute nous donner une source de motivation supplémentaire.
Vous allez bénéficier de six jours de repos. Est-ce nécessaire ?
Oui, on fait une séance demain (lundi) puis on est libre en fin de journée pour revenir à Marcoussis dimanche. Le staff a souhaité changer les habitudes par rapport à l'an dernier où nous avions eu quatre jours OFF (dimanche à jeudi). Après, physiquement et mentalement, je ne suis pas certain qu'on en avait besoin. Le groupe est très soudé. On aime s'entraîner et passer du temps ensemble. Mais couper est forcément toujours bénéfique. On sera d'autant plus excité de se retrouver pour relever le défi qui nous attend à Édimbourg.
Le quinze de France est désormais la seule équipe à pouvoir réaliser le Grand Chelem. Ressentez-vous l'attente des supporters français ?
Oui, bien sûr. Mais nous aussi nous avons cette attente qui nous anime. Celle de gagner des matches, de gagner des titres. Ça fait deux ans qu'on ne passe pas loin... L'équipe a envie de gagner. C'est l'étape qui nous reste à franchir. Ça passera par de petits détails. Et c'est mentalement qu'il faudra être très fort. Mais je sens que notre équipe franchit des caps. Est-ce que ça nous mènera à la victoire finale ? Ça prouvera la force de caractère de notre équipe.
Le fait de ne toujours pas avoir gagné de titre engendre-t-il plus d'envie ou plus de frustration au sein du groupe ?
Il n'y a pas de frustration. On veut gagner, donc l'envie est décuplée.
Vous ne parlez pas encore du Grand Chelem, pourquoi ?
C'est prématuré. Il y a tellement de grosses équipes dans ce Tournoi. Chaque match est une finale. Alors faire un Grand Chelem, ce serait incroyable. Mais aujourd'hui, c'est trop tôt. On en parlera si on gagne en Écosse et au pays de Galles. Il y aura une finale ultime face à l'Angleterre. Mais on n'en est pas encore là.
Plus personnellement, vous faites partie d'une troisième ligne de très haut niveau où la concurrence est énorme. Comment la vivez-vous ?
Oui, il y a une grosse concurrence, mais elle est saine. Ce qui nous anime est uniquement de faire progresser l'autre. Tout est fluide, c'est ce qui fait notre force.
Vous avez éteint la troisième ligne irlandaise, considérée comme une référence mondiale. Ça doit faire du bien au moral...
Éteindre, je n'irai pas jusque-là. Mais on s'est envoyé et il faut d'ailleurs souligner l'apport du public qui a été comme face à la Nouvelle-Zélande incroyable. Quand ça pousse comme ça, c'est plus facile. Quand tu plaques, tu te relèves, tu sens le public derrière toi, donner de la voix, faire la ola, tu te dis que tu n'as pas le droit de perdre.
Et l'après-match, on en profite un peu ?
On s'est retrouvé à Marcoussis pour passer une petite soirée ensemble. Ç'a été quand même assez calme car on était fatigué. Mais on a passé un très bon moment. Aujourd'hui, on a déjà basculé vers l'Écosse.
Comment allez-vous gérer vos six jours de repos ?
Je vais rentrer sur Toulouse pour récupérer, faire un peu de soins, sans oublier de faire une séance pour me remettre en jambes. Je pense que je vais aussi passer un peu de temps en famille à une heure de Toulouse. Ça va être très calme. »
Anthony Jelonch après l'Irlande : « Cette victoire compte encore plus que celle face aux Blacks »
Auteur d'une prestation majuscule, Anthony Jelonch revient sur la victoire des Bleus face à l'Irlande (30-24). Le troisième-ligne parle d'un match « référence », mais sait qu'un nouveau défi de taille attend le quinze de France, en Écosse (26 février), dans la conquête d'un premier titre majeur.
Maxime Raulin
« Après un match aussi intense que face à l'Irlande, on est comment au réveil ?
On est très mâchés ! Je peux vous dire que ç'a tapé très fort ! Mais avoir le sentiment du devoir accompli permet de moins sentir les chocs du lendemain. On est très heureux d'avoir gagné. C'était un très bon moment.
Vous qui êtes habitué à ferrailler, vous le mettez à quel niveau dans le classement des matches les plus âpres ?
Dans le top 3 ! Il a fallu s'envoyer à 150 %. De la première à la quatre-vingtième minute, c'était hard physiquement. Les Irlandais étaient venus pour faire un gros match. C'est ce qu'ils ont fait. Ils ont répondu présent. C'est une des forces de notre équipe. Depuis le début du rassemblement à Cassis pour préparer le Tournoi, on avait ciblé ce match. Il y avait l'Italie bien sûr. Mais on avait l'Irlande en tête. C'était le match qu'on voulait absolument gagner. On l'a fait et c'est un match référence. Les Irlandais étaient invaincus depuis neuf matches. On a su répondre au défi physique. C'est une immense fierté.
L'Irlande, au niveau de la dimension physique, est-ce le test ultime ?
Je ne sais pas. On pourrait aussi citer l'Afrique du Sud (que la France sous Galthié n'a toujours pas affrontée), la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre et l'Irlande. Le top 5 mondial est très relevé. Mais en ce début d'année 2022, l'Irlande était l'équipe en forme du moment. La battre de cette façon, sans jamais baisser la tête, c'est fort.
Vous avez parlé de match référence. Est-ce plus fort que la victoire face à la Nouvelle-Zélande en novembre (40-25) ?
Le succès face aux Blacks, c'était une étape. Mais cette victoire face à l'Irlande, ça compte encore plus. Le Tournoi, c'est la compétition. Ç'a plus de poids. On a prouvé que notre équipe était capable de faire de belles choses. On a vécu un moment exceptionnel.
Quand l'Irlande revient à un point (22-21). Comment ça se passe ? On a le sentiment que les Bleus gardent une certaine sérénité...
C'est ce qui est fou. Ils reviennent à un point, mais je peux vous assurer que personne ne panique. Chacun remonte le moral à l'autre. On se dit qu'il faut faire une grosse fin de match. C'est la force de notre équipe : ne jamais paniquer ! Nos leaders de jeu sont exceptionnels comme Antoine (Dupont), Romain (Ntamack) et Greg (Alldritt). Ils te gardent en éveil et tu n'as jamais envie de baisser la tête.
Qui a pris la parole à ce moment-là ?
Personne. On travaille beaucoup la semaine sur la gestion de ces moments. On sait qu'il faut se resserrer, rester soudés. Face à l'Irlande, ça nous a fait beaucoup de bien. On a vu dans les regards que personne ne lâchait. Il y a eu de petits mots dans le cercle comme "on ne lâche rien", mais il n'y a pas de long discours ou personne qui gueule pour mettre plus de pression.
Finalement, l'équipe de France semble habitée d'une confiance collective...
C'est notre ressenti aussi. Après chaque match, on a le sentiment de grandir encore un peu plus. On est de plus en plus fort mentalement. Ça se ressent sur le terrain. On sait garder la tête froide. Mais là-dessus aussi, on travaille beaucoup. On bosse par petits groupes. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais c'est quelque chose de très important pour nous. C'est ce qui nous permet d'être toujours présents le jour J.
Après un début de Tournoi idéal avec deux victoires, c'est l'heure du premier déplacement...
Ce match en Écosse doit nous faire grandir, doit nous permettre de franchir un nouveau cap. On a quinze jours pour nous préparer. Et même si on ne sort pas un match parfait, il faudra surtout savoir le gagner.
Appréhendez-vous ce rendez-vous en Écosse face à une équipe contre laquelle vous restez sur deux défaites dans le Tournoi ?
C'est un peu notre bête noire... C'est une très belle équipe. Leurs avants sont très costauds, leurs trois-quarts jouent bien au rugby. Ils ont aussi un caractère exceptionnel. Un peu comme nous, ce sont des chiens sur le terrain. Ça sera encore un rude combat ! Mais nous avons la capacité de rivaliser contre eux et d'enfin accrocher une victoire. Le fait de ne pas les avoir battus va sans doute nous donner une source de motivation supplémentaire.
Vous allez bénéficier de six jours de repos. Est-ce nécessaire ?
Oui, on fait une séance demain (lundi) puis on est libre en fin de journée pour revenir à Marcoussis dimanche. Le staff a souhaité changer les habitudes par rapport à l'an dernier où nous avions eu quatre jours OFF (dimanche à jeudi). Après, physiquement et mentalement, je ne suis pas certain qu'on en avait besoin. Le groupe est très soudé. On aime s'entraîner et passer du temps ensemble. Mais couper est forcément toujours bénéfique. On sera d'autant plus excité de se retrouver pour relever le défi qui nous attend à Édimbourg.
Le quinze de France est désormais la seule équipe à pouvoir réaliser le Grand Chelem. Ressentez-vous l'attente des supporters français ?
Oui, bien sûr. Mais nous aussi nous avons cette attente qui nous anime. Celle de gagner des matches, de gagner des titres. Ça fait deux ans qu'on ne passe pas loin... L'équipe a envie de gagner. C'est l'étape qui nous reste à franchir. Ça passera par de petits détails. Et c'est mentalement qu'il faudra être très fort. Mais je sens que notre équipe franchit des caps. Est-ce que ça nous mènera à la victoire finale ? Ça prouvera la force de caractère de notre équipe.
Le fait de ne toujours pas avoir gagné de titre engendre-t-il plus d'envie ou plus de frustration au sein du groupe ?
Il n'y a pas de frustration. On veut gagner, donc l'envie est décuplée.
Vous ne parlez pas encore du Grand Chelem, pourquoi ?
C'est prématuré. Il y a tellement de grosses équipes dans ce Tournoi. Chaque match est une finale. Alors faire un Grand Chelem, ce serait incroyable. Mais aujourd'hui, c'est trop tôt. On en parlera si on gagne en Écosse et au pays de Galles. Il y aura une finale ultime face à l'Angleterre. Mais on n'en est pas encore là.
Plus personnellement, vous faites partie d'une troisième ligne de très haut niveau où la concurrence est énorme. Comment la vivez-vous ?
Oui, il y a une grosse concurrence, mais elle est saine. Ce qui nous anime est uniquement de faire progresser l'autre. Tout est fluide, c'est ce qui fait notre force.
Vous avez éteint la troisième ligne irlandaise, considérée comme une référence mondiale. Ça doit faire du bien au moral...
Éteindre, je n'irai pas jusque-là. Mais on s'est envoyé et il faut d'ailleurs souligner l'apport du public qui a été comme face à la Nouvelle-Zélande incroyable. Quand ça pousse comme ça, c'est plus facile. Quand tu plaques, tu te relèves, tu sens le public derrière toi, donner de la voix, faire la ola, tu te dis que tu n'as pas le droit de perdre.
Et l'après-match, on en profite un peu ?
On s'est retrouvé à Marcoussis pour passer une petite soirée ensemble. Ç'a été quand même assez calme car on était fatigué. Mais on a passé un très bon moment. Aujourd'hui, on a déjà basculé vers l'Écosse.
Comment allez-vous gérer vos six jours de repos ?
Je vais rentrer sur Toulouse pour récupérer, faire un peu de soins, sans oublier de faire une séance pour me remettre en jambes. Je pense que je vais aussi passer un peu de temps en famille à une heure de Toulouse. Ça va être très calme. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
je ne sais qui sont les 23 mais Lucu et Moefana, en plus de woki, en sont ils ? (en vue du match de dimanche)
Kerquillas- J'aime l'Union passionnément
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Kerquillas a écrit:je ne sais qui sont les 23 mais Lucu et Moefana, en plus de woki, en sont ils ? (en vue du match de dimanche)
Il est clair qu'il ne faut pas compter sur eux.
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c'est bien ce que je pensais. Donc Lucu absent 4 semaines pour 3x10 minutes, pour ne parler que des 4 premières semaines
Kerquillas- J'aime l'Union passionnément
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https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pourquoi-les-bleus-sont-favoris-pour-remporter-le-tournoi-des-six-nations/1317202
Pourquoi les Bleus sont favoris pour remporter le Tournoi des Six Nations
Physiquement redoutables, dotés d'une confiance sans faille et capables de jouer plusieurs rugbys, les Bleus apparaissent, aujourd'hui, comme les favoris légitimes au titre dans ce Tournoi 2022.
Renaud Bourel
L'équipe de France, c'est un peu l'histoire de ce vieux pote de lycée ambiance cheveux gras, club d'échecs et léger surpoids. Vous aviez de l'amitié pour lui, un peu de pitié mal placée, vous le connaissiez depuis le CP. Dix ans plus tard, il est influenceur sur Instagram, ceinture noire de CrossFit et, dans son portable, il y a le « zéro-six » de Rihanna qui peut passer une tête à son « birthday ». Un grand écart à la Jean-Claude Van Damme. Dans le cervelet des suiveurs de la chose ovale, pourtant familiers des rebonds contrariés, les deux dernières saisons tricolores n'ont pas encore totalement dissipé une décennie précédente où le mental et le physique des Bleus n'avaient pas l'élasticité des adducteurs de l'acteur belge.
Ce qui les conduit, encore aujourd'hui, à envisager comme une divine surprise de voir Marchand, Alldritt, Fickou et compagnie en tête du Six Nations après deux journées, seule nation invaincue de la compétition, en ayant déjà battu son plus sérieux concurrent dans la course au titre à savoir l'Irlande (30-24). De quoi ouvrir en grand la boîte à fantasmes ? Bien sûr. Tout en restant prudent. En 2020, le quinze de France s'était déjà retrouvé dans cette situation-là. Vainqueurs formidables des Anglais en match d'ouverture au Stade de France (24-17), les Français avaient ensuite disposé de l'Italie (35-22), puis battu le pays de Galles à Cardiff (27-23) avant de déraper en Écosse (28-17), emportés par leurs propres émotions. Mais les temps ont changé...
Une dimension physique supérieure
D'où vient ce surcroît de confiance dans l'idée que les Chelemards de 2010 pourraient enfin trouver leurs successeurs ? D'abord de la dimension physique que cette équipe de France est capable d'imprimer dans ses rencontres.
Hormis ce petit trou d'air récurrent au retour de la mi-temps, on ne parle plus d'évolution depuis 2019, mais de métamorphose, résultat d'une méthode de travail totalement révolutionnée par le directeur de la performance Thibault Giroud, et d'un bouleversement de la culture, en parallèle, qui faisait intégrer aux pensionnaires de Marcoussis que le rugby n'était pas un sport de simple force et puissance mais d'accélérations et de changements de rythme.
« C'est sans aucun doute le plus gros match de ma vie
Jamison Gibson-Park, demi de mêlée de l'Irlande
La preuve par la maltraitance infligée à l'équipe d'Irlande, samedi soir, dont il ne restait plus rien après, même pour mettre en place un numéro vert. « On s'attendait à ce combat, on connaît les Irlandais et on a répondu présent à 23, disait Grégory Alldritt. Tout le monde a été énorme et cela s'est vu à la fin. »
Car s'il est une donnée importante, dans la déclaration du numéro 8 des Bleus, c'est l'impact du banc et sa capacité à poser la deuxième couche d'enduit après le passage des gros rouleaux Atonio ou Willemse. De la force brute, partout, tout le temps.
À ceux qui pensent qu'on en ferait un petit trop, nous les renvoyons aux déclarations post-traumatiques du demi de mêlée irlandais Jamison Gibson-Park : « C'est sans aucun doute le plus gros match de ma vie et il y aura beaucoup de leçons à en tirer. L'intensité était là, c'est sûr. Je veux dire que c'était plutôt calme en première mi-temps, dans le sens où il n'y a pas eu de longues séquences de jeu, mais dans la dimension physique (combat), c'était d'un autre niveau. »
Une authentique confiance collective
En salle de presse du Stade de France, samedi soir, un confrère anglais du Sunday Telegraph, dans le plus grand des calmes, était formel : « Cette année, le Grand Chelem est pour la France ! » Et imaginez ce que ça lui coûte de le dire, lui que l'on a connu, pleurant de rire devant une énième défaite encourageante des Bleus. L'environnement a changé autour de cette équipe.
Elle ne dégage plus son karma de poissard. La génération actuelle a connu ses défaites rageantes : elle a perdu par deux fois en Angleterre dans le money time. Elle s'est inclinée contre l'Écosse (23-27), l'année dernière, à domicile, une fois encore dans les arrêts de jeu et sans aller jusqu'à dire qu'un nouvel accident ne peut pas arriver, elle s'est soignée. Face à l'Argentine (29-20) ou la Nouvelle-Zélande (40-25), en novembre, comme contre l'Irlande samedi, elle a vu son adversaire revenir en milieu de seconde période et la mettre à portée d'un mauvais tour.
« On savait qu'on devait élever notre niveau de jeu. On était conscients aussi d'en être capables. Donc il n'y avait pas d'inquiétude
Antoine Dupont, demi de mêlée des Bleus
Or elle n'a jamais paniqué, ni ne s'est mise à déjouer. Confiante dans son projet, sa stratégie, ses moyens physiques et humains, elle a gardé l'avantage de la marque et même enfoncé le clou.
Parce qu'il n'y a pas eu d'effondrement majeur, que chaque défaite avait trouvé une explication cohérente et pas une excuse, jusqu'ici, tout transpire la sérénité. Bien sûr personne ne criera ouvertement, « objectif Grand Chelem », mais qui veut voyager loin ménage son monstre à seize pattes et c'est Antoine Dupont qui s'occupe de relever les niveaux de confiance : « On savait qu'on devait élever notre niveau de jeu (par rapport à l'Italie). On était conscients aussi d'en être capables. Donc il n'y avait pas d'inquiétude (...). Un peu plus de consistance nous aurait permis d'être plus tranquilles, d'avoir une fin de match un peu moins serrée, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche. »
Une peau de caméléon pour s'adapter à tous les adversaires
L'avantage d'être un pays de 200 000 licenciés plutôt que 30 000, c'est aussi la profondeur du réservoir et, avec elle, la multiplication automatique des profils qui permettent de changer de peau. L'adversaire, le climat, la forme du moment, ce quinze de France a des constantes : engagement total, conquête solide et une sérieuse capacité d'adaptation.
Son utilisation du ballon variera, donc, en fonction des éléments extérieurs. Cela diffuse parfois l'impression qu'elle n'a pas de structure, qu'elle s'en remet au prodige de sa ligne d'attaque dans la transformation des ballons de récupération, mais qu'elle pourrait se retrouver en grandes difficultés si elle en est dépourvue. D'autant qu'elle a parfois des grosses errances dans les airs, un jeu au pied pas toujours régulier et un souci de discipline. Dans les faits, elle use son opposant avant, tout à coup, d'accélérer pour le crucifier. L'essai refusé à Jaminet (77e), samedi, aurait pu illustrer par sa construction cette intention bien française.
Le jeu au pied davantage utilisé
Reste que face aux Irlandais on a retrouvé un quinze tricolore avec le visage de 2020. En moyenne, lors du Tournoi d'il y a deux ans, les Bleus avaient tapé 33 fois dans le ballon par match et s'étaient fait 110 passes. Samedi, au Stade de France, ils sont revenus à ces standards avec 32 coups de chausson et 118 passes. Or depuis le match contre le pays de Galles, l'année dernière, les Bleus avaient relevé leurs taux de manipulation du ballon (147 passes par match) pour moins s'en séparer (22 jeux au pied) avec le succès que l'on sait. L'Écosse, dans douze jours, offrira une autre opposition de style, plus déliée, vive, à l'aise, elle aussi, dans l'utilisation des munitions chapardées à son adversaire. L'occasion de voir le « french caméléon » en action.
Pourquoi les Bleus sont favoris pour remporter le Tournoi des Six Nations
Physiquement redoutables, dotés d'une confiance sans faille et capables de jouer plusieurs rugbys, les Bleus apparaissent, aujourd'hui, comme les favoris légitimes au titre dans ce Tournoi 2022.
Renaud Bourel
L'équipe de France, c'est un peu l'histoire de ce vieux pote de lycée ambiance cheveux gras, club d'échecs et léger surpoids. Vous aviez de l'amitié pour lui, un peu de pitié mal placée, vous le connaissiez depuis le CP. Dix ans plus tard, il est influenceur sur Instagram, ceinture noire de CrossFit et, dans son portable, il y a le « zéro-six » de Rihanna qui peut passer une tête à son « birthday ». Un grand écart à la Jean-Claude Van Damme. Dans le cervelet des suiveurs de la chose ovale, pourtant familiers des rebonds contrariés, les deux dernières saisons tricolores n'ont pas encore totalement dissipé une décennie précédente où le mental et le physique des Bleus n'avaient pas l'élasticité des adducteurs de l'acteur belge.
Ce qui les conduit, encore aujourd'hui, à envisager comme une divine surprise de voir Marchand, Alldritt, Fickou et compagnie en tête du Six Nations après deux journées, seule nation invaincue de la compétition, en ayant déjà battu son plus sérieux concurrent dans la course au titre à savoir l'Irlande (30-24). De quoi ouvrir en grand la boîte à fantasmes ? Bien sûr. Tout en restant prudent. En 2020, le quinze de France s'était déjà retrouvé dans cette situation-là. Vainqueurs formidables des Anglais en match d'ouverture au Stade de France (24-17), les Français avaient ensuite disposé de l'Italie (35-22), puis battu le pays de Galles à Cardiff (27-23) avant de déraper en Écosse (28-17), emportés par leurs propres émotions. Mais les temps ont changé...
Une dimension physique supérieure
D'où vient ce surcroît de confiance dans l'idée que les Chelemards de 2010 pourraient enfin trouver leurs successeurs ? D'abord de la dimension physique que cette équipe de France est capable d'imprimer dans ses rencontres.
Hormis ce petit trou d'air récurrent au retour de la mi-temps, on ne parle plus d'évolution depuis 2019, mais de métamorphose, résultat d'une méthode de travail totalement révolutionnée par le directeur de la performance Thibault Giroud, et d'un bouleversement de la culture, en parallèle, qui faisait intégrer aux pensionnaires de Marcoussis que le rugby n'était pas un sport de simple force et puissance mais d'accélérations et de changements de rythme.
« C'est sans aucun doute le plus gros match de ma vie
Jamison Gibson-Park, demi de mêlée de l'Irlande
La preuve par la maltraitance infligée à l'équipe d'Irlande, samedi soir, dont il ne restait plus rien après, même pour mettre en place un numéro vert. « On s'attendait à ce combat, on connaît les Irlandais et on a répondu présent à 23, disait Grégory Alldritt. Tout le monde a été énorme et cela s'est vu à la fin. »
Car s'il est une donnée importante, dans la déclaration du numéro 8 des Bleus, c'est l'impact du banc et sa capacité à poser la deuxième couche d'enduit après le passage des gros rouleaux Atonio ou Willemse. De la force brute, partout, tout le temps.
À ceux qui pensent qu'on en ferait un petit trop, nous les renvoyons aux déclarations post-traumatiques du demi de mêlée irlandais Jamison Gibson-Park : « C'est sans aucun doute le plus gros match de ma vie et il y aura beaucoup de leçons à en tirer. L'intensité était là, c'est sûr. Je veux dire que c'était plutôt calme en première mi-temps, dans le sens où il n'y a pas eu de longues séquences de jeu, mais dans la dimension physique (combat), c'était d'un autre niveau. »
Une authentique confiance collective
En salle de presse du Stade de France, samedi soir, un confrère anglais du Sunday Telegraph, dans le plus grand des calmes, était formel : « Cette année, le Grand Chelem est pour la France ! » Et imaginez ce que ça lui coûte de le dire, lui que l'on a connu, pleurant de rire devant une énième défaite encourageante des Bleus. L'environnement a changé autour de cette équipe.
Elle ne dégage plus son karma de poissard. La génération actuelle a connu ses défaites rageantes : elle a perdu par deux fois en Angleterre dans le money time. Elle s'est inclinée contre l'Écosse (23-27), l'année dernière, à domicile, une fois encore dans les arrêts de jeu et sans aller jusqu'à dire qu'un nouvel accident ne peut pas arriver, elle s'est soignée. Face à l'Argentine (29-20) ou la Nouvelle-Zélande (40-25), en novembre, comme contre l'Irlande samedi, elle a vu son adversaire revenir en milieu de seconde période et la mettre à portée d'un mauvais tour.
« On savait qu'on devait élever notre niveau de jeu. On était conscients aussi d'en être capables. Donc il n'y avait pas d'inquiétude
Antoine Dupont, demi de mêlée des Bleus
Or elle n'a jamais paniqué, ni ne s'est mise à déjouer. Confiante dans son projet, sa stratégie, ses moyens physiques et humains, elle a gardé l'avantage de la marque et même enfoncé le clou.
Parce qu'il n'y a pas eu d'effondrement majeur, que chaque défaite avait trouvé une explication cohérente et pas une excuse, jusqu'ici, tout transpire la sérénité. Bien sûr personne ne criera ouvertement, « objectif Grand Chelem », mais qui veut voyager loin ménage son monstre à seize pattes et c'est Antoine Dupont qui s'occupe de relever les niveaux de confiance : « On savait qu'on devait élever notre niveau de jeu (par rapport à l'Italie). On était conscients aussi d'en être capables. Donc il n'y avait pas d'inquiétude (...). Un peu plus de consistance nous aurait permis d'être plus tranquilles, d'avoir une fin de match un peu moins serrée, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche. »
Une peau de caméléon pour s'adapter à tous les adversaires
L'avantage d'être un pays de 200 000 licenciés plutôt que 30 000, c'est aussi la profondeur du réservoir et, avec elle, la multiplication automatique des profils qui permettent de changer de peau. L'adversaire, le climat, la forme du moment, ce quinze de France a des constantes : engagement total, conquête solide et une sérieuse capacité d'adaptation.
Son utilisation du ballon variera, donc, en fonction des éléments extérieurs. Cela diffuse parfois l'impression qu'elle n'a pas de structure, qu'elle s'en remet au prodige de sa ligne d'attaque dans la transformation des ballons de récupération, mais qu'elle pourrait se retrouver en grandes difficultés si elle en est dépourvue. D'autant qu'elle a parfois des grosses errances dans les airs, un jeu au pied pas toujours régulier et un souci de discipline. Dans les faits, elle use son opposant avant, tout à coup, d'accélérer pour le crucifier. L'essai refusé à Jaminet (77e), samedi, aurait pu illustrer par sa construction cette intention bien française.
Le jeu au pied davantage utilisé
Reste que face aux Irlandais on a retrouvé un quinze tricolore avec le visage de 2020. En moyenne, lors du Tournoi d'il y a deux ans, les Bleus avaient tapé 33 fois dans le ballon par match et s'étaient fait 110 passes. Samedi, au Stade de France, ils sont revenus à ces standards avec 32 coups de chausson et 118 passes. Or depuis le match contre le pays de Galles, l'année dernière, les Bleus avaient relevé leurs taux de manipulation du ballon (147 passes par match) pour moins s'en séparer (22 jeux au pied) avec le succès que l'on sait. L'Écosse, dans douze jours, offrira une autre opposition de style, plus déliée, vive, à l'aise, elle aussi, dans l'utilisation des munitions chapardées à son adversaire. L'occasion de voir le « french caméléon » en action.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tournoi-a-l-exterieur-aussi-le-xv-de-france-a-des-garanties/1317205
Tournoi : à l'extérieur aussi, le XV de France a des garanties
Avant de se déplacer deux fois de suite, en Écosse puis au pays de Galles, les Bleus peuvent s'appuyer sur quelques solides références et une expérience à Murrayfield, en 2020, riche en leçons.
Alexandre Bardot
Il ne faut rien banaliser, surtout après une décennie dans un tunnel. Mais cette équipe de France a changé les standards et, en cette coupure de mi-février, on est dans la logique des choses. Favorite du Tournoi et candidate déclarée à la victoire finale, elle a joué deux fois à la maison, et la voilà avec deux victoires. Deux voyages arrivent, en Écosse et au pays de Galles, et c'est maintenant que l'aventure 2022 peut basculer dans le « sublime » cher à Fabien Galthié.
Le « sublime » oui, ou l'extraordinaire, car voilà douze ans que les Bleus n'ont plus gagné deux matches outre-Manche dans le même Tournoi. La dernière fois, en 2010, s'imposer à Édimbourg (9-18) et Cardiff (20-26) les avait conduits au Grand Chelem. Depuis, ils ont laissé beaucoup de plumes et d'espoirs chez les Britanniques (73 % de défaites), connaissant même onze échecs de rang entre 2014 et 2019.
Mais la dynamique a changé avec la bande à Dupont. Depuis 2020, toutes nations confondues, la France a mis fin à trois séries noires à l'extérieur face à des nations du Tournoi. Au pays de Galles (2020, 23-27) en Irlande (2021, 13-15), après une décennie d'insuccès, et en Écosse (novembre 2020, 15-22), qui la maltraitait depuis six ans.
Plus récemment, la victoire estivale en Australie (26-28), où elle ne s'était plus imposée depuis 1990, a confirmé que cette génération ne nourrit pas de complexes quand elle est loin de la maison.
Le Millennium et Murrayfield, deux citadelles déjà conquises
En voyage, seule l'Angleterre lui résiste encore (deux défaites) et ça tombe bien, les Bleus ne vont pas à Twickenham cette année. À la place, ils vont donc retourner dans des citadelles déjà conquises, et qui sont globalement fragiles depuis deux ans. Les Gallois (46 %) et les Écossais (40 %) perdent plus d'un match sur deux face aux nations du Tier 1 (Première Division du rugby international) à domicile.
Une victoire des Bleus au Principality Stadium ou à Murrayfield n'est donc pas irréaliste. Mais glaner les deux, d'affilée, est une affaire d'une autre ampleur. Le premier déplacement, à Édimbourg, leur évoquera un souvenir en forme d'alerte, à la fois sur la qualité des Écossais et sur la difficulté de gérer la pression du Grand Chelem. En 2020, arrivés à Murrayfield avec trois victoires au compteur, ils s'étaient pris les pieds dans le tapis, gérant mal l'approche émotionnelle du match devant l'afflux de 10 000 supporters français et craquant pendant la rencontre (cartin rouge de Haouas pour un coup de poing). L'expérience leur aura sans doute appris des choses.[/b]
Tournoi : à l'extérieur aussi, le XV de France a des garanties
Avant de se déplacer deux fois de suite, en Écosse puis au pays de Galles, les Bleus peuvent s'appuyer sur quelques solides références et une expérience à Murrayfield, en 2020, riche en leçons.
Alexandre Bardot
Il ne faut rien banaliser, surtout après une décennie dans un tunnel. Mais cette équipe de France a changé les standards et, en cette coupure de mi-février, on est dans la logique des choses. Favorite du Tournoi et candidate déclarée à la victoire finale, elle a joué deux fois à la maison, et la voilà avec deux victoires. Deux voyages arrivent, en Écosse et au pays de Galles, et c'est maintenant que l'aventure 2022 peut basculer dans le « sublime » cher à Fabien Galthié.
Le « sublime » oui, ou l'extraordinaire, car voilà douze ans que les Bleus n'ont plus gagné deux matches outre-Manche dans le même Tournoi. La dernière fois, en 2010, s'imposer à Édimbourg (9-18) et Cardiff (20-26) les avait conduits au Grand Chelem. Depuis, ils ont laissé beaucoup de plumes et d'espoirs chez les Britanniques (73 % de défaites), connaissant même onze échecs de rang entre 2014 et 2019.
Mais la dynamique a changé avec la bande à Dupont. Depuis 2020, toutes nations confondues, la France a mis fin à trois séries noires à l'extérieur face à des nations du Tournoi. Au pays de Galles (2020, 23-27) en Irlande (2021, 13-15), après une décennie d'insuccès, et en Écosse (novembre 2020, 15-22), qui la maltraitait depuis six ans.
Plus récemment, la victoire estivale en Australie (26-28), où elle ne s'était plus imposée depuis 1990, a confirmé que cette génération ne nourrit pas de complexes quand elle est loin de la maison.
Le Millennium et Murrayfield, deux citadelles déjà conquises
En voyage, seule l'Angleterre lui résiste encore (deux défaites) et ça tombe bien, les Bleus ne vont pas à Twickenham cette année. À la place, ils vont donc retourner dans des citadelles déjà conquises, et qui sont globalement fragiles depuis deux ans. Les Gallois (46 %) et les Écossais (40 %) perdent plus d'un match sur deux face aux nations du Tier 1 (Première Division du rugby international) à domicile.
Une victoire des Bleus au Principality Stadium ou à Murrayfield n'est donc pas irréaliste. Mais glaner les deux, d'affilée, est une affaire d'une autre ampleur. Le premier déplacement, à Édimbourg, leur évoquera un souvenir en forme d'alerte, à la fois sur la qualité des Écossais et sur la difficulté de gérer la pression du Grand Chelem. En 2020, arrivés à Murrayfield avec trois victoires au compteur, ils s'étaient pris les pieds dans le tapis, gérant mal l'approche émotionnelle du match devant l'afflux de 10 000 supporters français et craquant pendant la rencontre (cartin rouge de Haouas pour un coup de poing). L'expérience leur aura sans doute appris des choses.[/b]
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
6 Nations 2022. "Dure leçon de français", "regrets"... La victoire de XV de France vue d'Irlande
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2022-dure-lecon-de-francais-regrets-la-victoire-de-xv-de-france-vue-d-irlande_48673053.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
L'article sur Maxime Lucu est assez condescendant et révèle un Dupont-dépendance entretenu par le staff lui même.
En gros on comprend que jusque là Maxime ne rentrait que pour laisser reposer Dupont une fois le boulot fait et le score acquis....là il a eu droit à un peu plus de responsabilité parce que Dupont n'était pas à 100% de ses capacités.
Ok ...mais qu'arrivera-t-il le jour ou Dupont est dans un jour sans et qu'il faut changer la stratégie avec un gestionnaire froid ou, pire encore, s'il vient à se blesser ?
Non Lucu n'est pas un simple "coiffeur " et d'ailleurs ça se voit !!!
En gros on comprend que jusque là Maxime ne rentrait que pour laisser reposer Dupont une fois le boulot fait et le score acquis....là il a eu droit à un peu plus de responsabilité parce que Dupont n'était pas à 100% de ses capacités.
Ok ...mais qu'arrivera-t-il le jour ou Dupont est dans un jour sans et qu'il faut changer la stratégie avec un gestionnaire froid ou, pire encore, s'il vient à se blesser ?
Non Lucu n'est pas un simple "coiffeur " et d'ailleurs ça se voit !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
sudiste a écrit:L'article sur Maxime Lucu est assez condescendant et révèle un Dupont-dépendance entretenu par le staff lui même.
En gros on comprend que jusque là Maxime ne rentrait que pour laisser reposer Dupont une fois le boulot fait et le score acquis....là il a eu droit à un peu plus de responsabilité parce que Dupont n'était pas à 100% de ses capacités.
Ok ...mais qu'arrivera-t-il le jour ou Dupont est dans un jour sans et qu'il faut changer la stratégie avec un gestionnaire froid ou, pire encore, s'il vient à se blesser ?
Non Lucu n'est pas un simple "coiffeur " et d'ailleurs ça se voit !!!
impossible...c,'est tout l'art de la sobrieté.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Villière manquera le déplacement en Ecosse
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-gabin-villiere-xv-de-france-manquera-le-deplacement-en-ecosse_sto8790972/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-gabin-villiere-xv-de-france-manquera-le-deplacement-en-ecosse_sto8790972/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
France – Irlance : discipline, conquête à 100%… les 10 stats de la victoire française
https://www.branchezrugby.fr/france-irlance-discipline-conquete-a-100-les-10-stats-de-la-victoire-francaise/
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