Derniers sujets
» 10ᵉ journée : Vannes / UBBpar le radis Aujourd'hui à 21:09
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par biscouette Aujourd'hui à 20:24
» XV de France (partie en cours)
par densnewzealand Aujourd'hui à 19:05
» Autres Clubs
par marchal Aujourd'hui à 15:50
» Yann Lesgourgues
par marchal Aujourd'hui à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Aujourd'hui à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Aujourd'hui à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Aujourd'hui à 11:37
» Bourse des places de match
par Kmary Aujourd'hui à 10:47
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Hier à 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Hier à 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Hier à 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Hier à 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
Tournoi des 6 Nations 2022
+26
Kerquillas
Vévé64
FrenchKick
Ante33
krahknardz
bleu et blanc
le radis
Tuhrah
DODO974
willoush
Vince33
Dr. Gregory Bouse
nadoloubb
Roberto Miopalmo
Big'Ben
patrick
Yatangaki
sudiste
SympathyForTheDevil
grospaquet31
marchal
léopold
densnewzealand
Switch
tire-bouchon
Scalp
30 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 21 sur 37
Page 21 sur 37 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22 ... 29 ... 37
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Danty-moefana-le-pari-de-la-force-pour-les-bleus-face-a-l-ecosse/1319196
Danty-Moefana, le pari de la force pour les Bleus face à l'Ecosse
Pour gagner la bataille physique, le staff des Bleus a choisi de réintégrer Jonathan Danty au centre du terrain et de faire glisser Yoram Moefana sur l'aile gauche face à l'Écosse.
Laurent Campistron
La compo d'équipe annoncée par Fabien Galthié à Marcoussis, jeudi, laisse peu d'espoir au dernier cercle des poètes du rugby, s'il en reste. Les Bleus qui défieront l'Écosse, samedi, à Murrayfield, auront les mêmes desseins que ceux qui ont dominé l'Irlande il y a deux semaines (30-24) : bastonner l'adversaire, lui imposer un défi physique de tous les instants, en défense comme en attaque, au sol comme en l'air. D'ailleurs, ce sont les mêmes joueurs, à une exception près, qui seront sur le pré.
De retour de blessure (cheville), le centre rochelais Jonathan Danty retrouvera sa place de premier centre au côté de Gaël Fickou. Il y remplacera numériquement l'ailier Gabin Villière, qui se soigne d'une fracture du sinus, obligeant alors le centre bordelais Yoram Moefana à glisser sur l'aile gauche. Galthié et ses adjoints auraient pu choisir de remplacer un ailier par un ailier. Ils en avaient sous la main, à commencer par le Toulousain Matthis Lebel, qui a beaucoup tourné avec les titulaires présumés lors des entraînements du début de semaine. Mais ils ont finalement privilégié la dimension physique supérieure du joueur de 21 ans originaire de Wallis-et-Futuna.
Moefana (1,83 m ; 99 kg), c'est du béton. Il n'a disputé que trois matches en position d'ailier avec son club de l'UBB, dont un seul cette saison (face à Biarritz, défaite 27-15, en Top 14). Pas grave. « Il est toujours très bon avec nous à l'entraînement, que ce soit en position de centre ou d'ailier, justifie le sélectionneur. En fait, on a souhaité garder une certaine homogénéité au milieu du terrain avec Gaël Fickou qui dirige notre défense de ligne et Jonathan Danty qui commence à y avoir des repères. On aurait pu choisir Matthis Lebel sur l'aile, mais on a préféré des profils de joueurs costauds parce qu'en face il y aura des trois-quarts très solides avec un jeu très direct articulé autour de (Finn) Russell. Il faudra donc répondre coup pour coup à ces mecs qui sont à la fois rapides et puissants. Je pense notamment à leurs deux ailiers qui marchent sur l'eau en ce moment. »
Six avants sur le banc, François Cros s'est entraîné... avec le numéro 12
Parmi eux, Duhan van der Merwe, 1,94 m sous la toise, 106 kg. Une Formule 1 croisée avec un bulldozer. Mais c'est l'autre ailier, Darcy Graham, plus léger (1,76 m, 84 kg), qui se retrouvera face à Moefana. C'est aussi pour tenter de remporter le défi physique que l'encadrement a encore opté pour un banc à six avants (Gros, Mauvaka, Bamba, Romain ¬Taofifenua, Flament, Cretin) et deux trois-quarts (Lucu, Ramos). Dominateur face à l'Irlande, le pack français a bien l'intention de tabasser des avants écossais réputés moins gaillards, encore plus en l'absence du deuxième-ligne Jonny Gray (cheville) et du flanker Jamie Ritchie (ischio-jambiers).
« Cette formule ''6-2'' (six avants, deux trois-quarts) sur le banc nous permet de lâcher un paquet d'avants quasiment tout neuf autour de la 50e minute pour apporter un supplément d'âme et d'énergie, explique Galthié. C'est notre stratégie. D'autant qu'en cas de problème, on a Gaël Fickou qui peut glisser à l'aile, Romain Ntamack qui peut passer au centre, Thomas Ramos qui peut entrer en 10 ou en 15, et même (le troisième-ligne aile) François Cros qui peut se muer en premier centre. On a un peu travaillé dans cette configuration avec lui durant la semaine. »
Danty-Moefana, le pari de la force pour les Bleus face à l'Ecosse
Pour gagner la bataille physique, le staff des Bleus a choisi de réintégrer Jonathan Danty au centre du terrain et de faire glisser Yoram Moefana sur l'aile gauche face à l'Écosse.
Laurent Campistron
La compo d'équipe annoncée par Fabien Galthié à Marcoussis, jeudi, laisse peu d'espoir au dernier cercle des poètes du rugby, s'il en reste. Les Bleus qui défieront l'Écosse, samedi, à Murrayfield, auront les mêmes desseins que ceux qui ont dominé l'Irlande il y a deux semaines (30-24) : bastonner l'adversaire, lui imposer un défi physique de tous les instants, en défense comme en attaque, au sol comme en l'air. D'ailleurs, ce sont les mêmes joueurs, à une exception près, qui seront sur le pré.
De retour de blessure (cheville), le centre rochelais Jonathan Danty retrouvera sa place de premier centre au côté de Gaël Fickou. Il y remplacera numériquement l'ailier Gabin Villière, qui se soigne d'une fracture du sinus, obligeant alors le centre bordelais Yoram Moefana à glisser sur l'aile gauche. Galthié et ses adjoints auraient pu choisir de remplacer un ailier par un ailier. Ils en avaient sous la main, à commencer par le Toulousain Matthis Lebel, qui a beaucoup tourné avec les titulaires présumés lors des entraînements du début de semaine. Mais ils ont finalement privilégié la dimension physique supérieure du joueur de 21 ans originaire de Wallis-et-Futuna.
Moefana (1,83 m ; 99 kg), c'est du béton. Il n'a disputé que trois matches en position d'ailier avec son club de l'UBB, dont un seul cette saison (face à Biarritz, défaite 27-15, en Top 14). Pas grave. « Il est toujours très bon avec nous à l'entraînement, que ce soit en position de centre ou d'ailier, justifie le sélectionneur. En fait, on a souhaité garder une certaine homogénéité au milieu du terrain avec Gaël Fickou qui dirige notre défense de ligne et Jonathan Danty qui commence à y avoir des repères. On aurait pu choisir Matthis Lebel sur l'aile, mais on a préféré des profils de joueurs costauds parce qu'en face il y aura des trois-quarts très solides avec un jeu très direct articulé autour de (Finn) Russell. Il faudra donc répondre coup pour coup à ces mecs qui sont à la fois rapides et puissants. Je pense notamment à leurs deux ailiers qui marchent sur l'eau en ce moment. »
Six avants sur le banc, François Cros s'est entraîné... avec le numéro 12
Parmi eux, Duhan van der Merwe, 1,94 m sous la toise, 106 kg. Une Formule 1 croisée avec un bulldozer. Mais c'est l'autre ailier, Darcy Graham, plus léger (1,76 m, 84 kg), qui se retrouvera face à Moefana. C'est aussi pour tenter de remporter le défi physique que l'encadrement a encore opté pour un banc à six avants (Gros, Mauvaka, Bamba, Romain ¬Taofifenua, Flament, Cretin) et deux trois-quarts (Lucu, Ramos). Dominateur face à l'Irlande, le pack français a bien l'intention de tabasser des avants écossais réputés moins gaillards, encore plus en l'absence du deuxième-ligne Jonny Gray (cheville) et du flanker Jamie Ritchie (ischio-jambiers).
« Cette formule ''6-2'' (six avants, deux trois-quarts) sur le banc nous permet de lâcher un paquet d'avants quasiment tout neuf autour de la 50e minute pour apporter un supplément d'âme et d'énergie, explique Galthié. C'est notre stratégie. D'autant qu'en cas de problème, on a Gaël Fickou qui peut glisser à l'aile, Romain Ntamack qui peut passer au centre, Thomas Ramos qui peut entrer en 10 ou en 15, et même (le troisième-ligne aile) François Cros qui peut se muer en premier centre. On a un peu travaillé dans cette configuration avec lui durant la semaine. »
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
VIDÉO - Tournoi des 6 Nations 2022 - "Moefana à l'aile ? Ce n'est pas une prise de risque !
https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-moefana-a-l-aile-ce-n-est-pas-une-prise-de-risque_vid1640888/video.shtml
https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-moefana-a-l-aile-ce-n-est-pas-une-prise-de-risque_vid1640888/video.shtml
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
6 Nations. Dupont-Ntamack, la puissance du pack, la discipline, comment la presse écossaise juge les Bleus ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-dupont-ntamack-la-puissance-du-pack-la-discipline-comment-la-presse-ecossaise-juge-les-bleus-2402222241.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-dupont-ntamack-la-puissance-du-pack-la-discipline-comment-la-presse-ecossaise-juge-les-bleus-2402222241.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Stuart-barnes-scott-hastings-paolo-garbisi-ce-qu-ils-pensent-du-quinze-de-france/1319161
Stuart Barnes, Scott Hastings, Paolo Garbisi... Ce qu'ils pensent du quinze de France
Stuart Barnes est un ancien demi d'ouverture du quinze d'Angleterre, Scott Hastings est un ancien centre du quinze d'Ecosse, Paolo Garbisi est le demi d'ouverture du quinze d'Italie. Tous trois sont emballés par les Bleus et la qualité de jeu qu'ils proposent depuis que Fabien Galthié en est le sélectionneur.
R. Be. et R. E.
Stuart Barnes
Chroniqueur pour « The Sunday Times »
Angleterre, 59 ans, ancien demi d'ouverture, 10 sélections entre 1984 et 1993
« Cette vitesse collective m'impressionne »
« La vitesse collective que l'équipe de France met dans son jeu m'impressionne. Durant les dix dernières années, vos avants multipliaient les passes dans la défense mais c'était trop lent. Ça ne surprenait pas souvent l'adversaire. Aujourd'hui, quand vos avants attaquent, ils passent la vitesse supérieure pour créer des espaces. Quand on parle du French Flair, on pense, et c'est un tort, aux individualités, aux joueurs de la qualité de Serge Blanco, par exemple, capable de tous les exploits.
« Si je devais parier, je mettrais mon argent sur la France championne du monde en 2023 »
Ce que je retrouve, dans cette équipe de France, par rapport à ce que j'ai connu dans les années 1980 et 1990, c'est une structure collective de jeu offensif qui permet à chaque joueur de s'exprimer librement. Ça me fait penser au jeu structuré des All Blacks, duquel émergent des initiatives. Depuis sa défaite en quarts de finale en 2019 (contre le pays de Galles, 20-19), la France n'a jamais cessé de progresser, mais elle est loin d'avoir atteint la perfection. Cela dit, si je devais parier, je mettrais mon argent sur la France championne du monde en 2023. Sur le plan des individualités, j'aime beaucoup Gabin Villière. Avant sa blessure, il était de loin le meilleur joueur de ce Tournoi. Il est efficace partout où il s'implique. On ne voit que lui ! Sa défense est monstrueuse et ses angles de courses en attaque sont sidérants. C'est l'archétype de l'ailier moderne. »
Scott Hastings
Ancien trois-quarts centre
Écosse, 57 ans, 65 sélections entre 1986 et 1997
« Woki me rappelle Itoje »
« Je suis impressionné par la façon dont les joueurs se comprennent et se trouvent sur le terrain. Ils sont tous en phase avec le jeu qu'ils veulent pratiquer. Il se dégage de cette équipe de France une unité tactique, les avants se mêlent aux trois-quarts et passent la balle sans que le rythme du mouvement baisse. Du coup, cela donne des vagues d'attaque continues. Quand ils sont dans cet état d'osmose collective, ils peuvent battre n'importe quelle équipe au monde. Ce quinze de France a retrouvé son identité et j'y vois la patte de Fabien Galthié, héritier d'un jeu d'attaque qui demande de l'intensité, de la maîtrise et de la discipline. J'y retrouve aussi ce qui faisait la force de la France dans les années 1990 et 2000, à savoir sa défense. On sent bien le boulot effectué par Shaun Edwards (l'entraîneur des avants).
« Il y a six nations, dont la France, qui peuvent prétendre au titre mondial »
Attention, ce n'est pas parce que la France a battu une équipe de Nouvelle-Zélande au bout du rouleau à la fin de sa saison (40-25, le 20 novembre), et qu'elle a battu l'Irlande sans Sexton (30-24, le 12 février), que ça fait d'elle une favorite au titre mondial en 2023. Lors d'une Coupe du monde, toutes les équipes arrivent fraîches, en grande forme physique. Il y a six nations, dont la France, qui peuvent prétendre au titre mondial. Ce que je vois, c'est qu'il y a une grosse attente, en France, autour de cette Coupe du monde. Davantage que le jeu lui-même, c'est la façon dont l'équipe de France gérera cette immense pression qui sera la clé de sa réussite.
Le nom d'Antoine Dupont est sur toutes les lèvres, évidemment. Mais celui qui m'impressionne, en ce moment, c'est Cameron Woki. Il est en train de prendre une grande dimension. C'est un joueur dominant. Il me rappelle l'Anglais Maro Itoje : il peut jouer partout, que ce soit deuxième ou troisième-ligne, ce qui donne à son équipe des multiples options. » R. E.
Paolo Garbisi
Demi d'ouverture
Italie, 21 ans, 11 sélections depuis 2020
« Gérer la pression à domicile, la clé »
« L'homogénéité des niveaux dans l'équipe, c'est impressionnant. Du numéro 1 au numéro 23, ils sont complets. Individuellement, chaque joueur est au top. Après, j'ai trouvé que c'était une équipe avec beaucoup de puissance, des joueurs très costauds. C'est vraiment leur force, qui leur permet d'avoir des ballons rapides et de déployer leur jeu avec des espaces qui s'ouvrent et des joueurs qui savent les saisir. Physiquement, tu les vois qui avancent pendant 80 minutes. Autre chose qui m'a marqué, c'est qu'ils ont beaucoup de maîtrise. Il y a trois ans, c'était une équipe qui pouvait perdre des matches toute seule en perdant le fil.
« La charnière Dupont - Ntamack ? Ils sont jeunes mais tu vois qu'ils se connaissent par coeur. Si l'équipe est autant en maîtrise, c'est parce qu'ils savent gérer un match »
Maintenant, tu les sens plus concentrés, plus en maîtrise. Ça se voit par exemple sur les sorties de camp où ils sont très propres, très efficaces. On les a longtemps tenus au score au Stade de France (défaite 37-10) mais on les sentait sereins. Ils n'ont jamais paniqué. Par rapport à l'Angleterre (que l'Italie a aussi affrontée), la France a plus tendance à s'adapter à la situation que propose l'adversaire. Contre nous, les Anglais n'ont quasiment jamais joué autour des rucks par exemple alors que la France s'y est mise en cours de match. Parfois, ils partent sur une animation au large puis ils reviennent à du jeu au ras des rucks selon comment ils ont lu ta défense.
La charnière Dupont-Ntamack ? Déjà, ils ont l'avantage de jouer ensemble en club (au Stade Toulousain). Ils sont jeunes mais tu vois qu'ils se connaissent par coeur. Si l'équipe est autant en maîtrise, c'est parce qu'ils savent gérer le match, c'est évident. Par rapport à la Coupe du monde, la seule question, c'est comment les Bleus vont gérer la pression de jouer à domicile, s'ils vont transformer ça en positif ou en négatif. Ça va être la clé pour eux mais en termes de rugby, ils sont favoris. Avec l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, aujourd'hui, si on devait faire un podium. »
Stuart Barnes, Scott Hastings, Paolo Garbisi... Ce qu'ils pensent du quinze de France
Stuart Barnes est un ancien demi d'ouverture du quinze d'Angleterre, Scott Hastings est un ancien centre du quinze d'Ecosse, Paolo Garbisi est le demi d'ouverture du quinze d'Italie. Tous trois sont emballés par les Bleus et la qualité de jeu qu'ils proposent depuis que Fabien Galthié en est le sélectionneur.
R. Be. et R. E.
Stuart Barnes
Chroniqueur pour « The Sunday Times »
Angleterre, 59 ans, ancien demi d'ouverture, 10 sélections entre 1984 et 1993
« Cette vitesse collective m'impressionne »
« La vitesse collective que l'équipe de France met dans son jeu m'impressionne. Durant les dix dernières années, vos avants multipliaient les passes dans la défense mais c'était trop lent. Ça ne surprenait pas souvent l'adversaire. Aujourd'hui, quand vos avants attaquent, ils passent la vitesse supérieure pour créer des espaces. Quand on parle du French Flair, on pense, et c'est un tort, aux individualités, aux joueurs de la qualité de Serge Blanco, par exemple, capable de tous les exploits.
« Si je devais parier, je mettrais mon argent sur la France championne du monde en 2023 »
Ce que je retrouve, dans cette équipe de France, par rapport à ce que j'ai connu dans les années 1980 et 1990, c'est une structure collective de jeu offensif qui permet à chaque joueur de s'exprimer librement. Ça me fait penser au jeu structuré des All Blacks, duquel émergent des initiatives. Depuis sa défaite en quarts de finale en 2019 (contre le pays de Galles, 20-19), la France n'a jamais cessé de progresser, mais elle est loin d'avoir atteint la perfection. Cela dit, si je devais parier, je mettrais mon argent sur la France championne du monde en 2023. Sur le plan des individualités, j'aime beaucoup Gabin Villière. Avant sa blessure, il était de loin le meilleur joueur de ce Tournoi. Il est efficace partout où il s'implique. On ne voit que lui ! Sa défense est monstrueuse et ses angles de courses en attaque sont sidérants. C'est l'archétype de l'ailier moderne. »
Scott Hastings
Ancien trois-quarts centre
Écosse, 57 ans, 65 sélections entre 1986 et 1997
« Woki me rappelle Itoje »
« Je suis impressionné par la façon dont les joueurs se comprennent et se trouvent sur le terrain. Ils sont tous en phase avec le jeu qu'ils veulent pratiquer. Il se dégage de cette équipe de France une unité tactique, les avants se mêlent aux trois-quarts et passent la balle sans que le rythme du mouvement baisse. Du coup, cela donne des vagues d'attaque continues. Quand ils sont dans cet état d'osmose collective, ils peuvent battre n'importe quelle équipe au monde. Ce quinze de France a retrouvé son identité et j'y vois la patte de Fabien Galthié, héritier d'un jeu d'attaque qui demande de l'intensité, de la maîtrise et de la discipline. J'y retrouve aussi ce qui faisait la force de la France dans les années 1990 et 2000, à savoir sa défense. On sent bien le boulot effectué par Shaun Edwards (l'entraîneur des avants).
« Il y a six nations, dont la France, qui peuvent prétendre au titre mondial »
Attention, ce n'est pas parce que la France a battu une équipe de Nouvelle-Zélande au bout du rouleau à la fin de sa saison (40-25, le 20 novembre), et qu'elle a battu l'Irlande sans Sexton (30-24, le 12 février), que ça fait d'elle une favorite au titre mondial en 2023. Lors d'une Coupe du monde, toutes les équipes arrivent fraîches, en grande forme physique. Il y a six nations, dont la France, qui peuvent prétendre au titre mondial. Ce que je vois, c'est qu'il y a une grosse attente, en France, autour de cette Coupe du monde. Davantage que le jeu lui-même, c'est la façon dont l'équipe de France gérera cette immense pression qui sera la clé de sa réussite.
Le nom d'Antoine Dupont est sur toutes les lèvres, évidemment. Mais celui qui m'impressionne, en ce moment, c'est Cameron Woki. Il est en train de prendre une grande dimension. C'est un joueur dominant. Il me rappelle l'Anglais Maro Itoje : il peut jouer partout, que ce soit deuxième ou troisième-ligne, ce qui donne à son équipe des multiples options. » R. E.
Paolo Garbisi
Demi d'ouverture
Italie, 21 ans, 11 sélections depuis 2020
« Gérer la pression à domicile, la clé »
« L'homogénéité des niveaux dans l'équipe, c'est impressionnant. Du numéro 1 au numéro 23, ils sont complets. Individuellement, chaque joueur est au top. Après, j'ai trouvé que c'était une équipe avec beaucoup de puissance, des joueurs très costauds. C'est vraiment leur force, qui leur permet d'avoir des ballons rapides et de déployer leur jeu avec des espaces qui s'ouvrent et des joueurs qui savent les saisir. Physiquement, tu les vois qui avancent pendant 80 minutes. Autre chose qui m'a marqué, c'est qu'ils ont beaucoup de maîtrise. Il y a trois ans, c'était une équipe qui pouvait perdre des matches toute seule en perdant le fil.
« La charnière Dupont - Ntamack ? Ils sont jeunes mais tu vois qu'ils se connaissent par coeur. Si l'équipe est autant en maîtrise, c'est parce qu'ils savent gérer un match »
Maintenant, tu les sens plus concentrés, plus en maîtrise. Ça se voit par exemple sur les sorties de camp où ils sont très propres, très efficaces. On les a longtemps tenus au score au Stade de France (défaite 37-10) mais on les sentait sereins. Ils n'ont jamais paniqué. Par rapport à l'Angleterre (que l'Italie a aussi affrontée), la France a plus tendance à s'adapter à la situation que propose l'adversaire. Contre nous, les Anglais n'ont quasiment jamais joué autour des rucks par exemple alors que la France s'y est mise en cours de match. Parfois, ils partent sur une animation au large puis ils reviennent à du jeu au ras des rucks selon comment ils ont lu ta défense.
La charnière Dupont-Ntamack ? Déjà, ils ont l'avantage de jouer ensemble en club (au Stade Toulousain). Ils sont jeunes mais tu vois qu'ils se connaissent par coeur. Si l'équipe est autant en maîtrise, c'est parce qu'ils savent gérer le match, c'est évident. Par rapport à la Coupe du monde, la seule question, c'est comment les Bleus vont gérer la pression de jouer à domicile, s'ils vont transformer ça en positif ou en négatif. Ça va être la clé pour eux mais en termes de rugby, ils sont favoris. Avec l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, aujourd'hui, si on devait faire un podium. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/xv-de-france-le-pari-moefana-en-ecosse-1645784895
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6395
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
VIDÉO - "On est à trois défaites de suite dans le Tournoi face à l'Ecosse, c'est une revanche samedi"
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/on-est-a-trois-defaites-de-suite-dans-le-tournoi-face-a-l-ecosse-c-est-une-revanche-samedi_vid1640911/video.shtml
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/on-est-a-trois-defaites-de-suite-dans-le-tournoi-face-a-l-ecosse-c-est-une-revanche-samedi_vid1640911/video.shtml
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Gregor Townsend (Écosse) : « La France va jouer son meilleur rugby »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Gregor-townsend-ecosse-la-france-va-jouer-son-meilleur-rugby/1319231
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Gregor-townsend-ecosse-la-france-va-jouer-son-meilleur-rugby/1319231
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.ladepeche.fr/2022/02/24/tournoi-des-vi-nations-yoram-moefana-les-raisons-dun-replacement-10132298.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-apres-hamish-watson-je-demande-rory-darge-la-releve-chez-les-plaqueursgratteurs-en-ecosse-2402221809.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-dupont-ntamack-la-puissance-du-pack-la-discipline-comment-la-presse-ecossaise-juge-les-bleus-2402222241.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-1-vs-1-les-artistes-fickou-et-harris-prets-a-enflammer-murrayfield-2502221238.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-apres-hamish-watson-je-demande-rory-darge-la-releve-chez-les-plaqueursgratteurs-en-ecosse-2402221809.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-dupont-ntamack-la-puissance-du-pack-la-discipline-comment-la-presse-ecossaise-juge-les-bleus-2402222241.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-1-vs-1-les-artistes-fickou-et-harris-prets-a-enflammer-murrayfield-2502221238.php
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6395
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Hamish watson a le covid et ne participera pas au match de demain
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6395
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-supporters-bleus-en-nombre-a-murrayfield-on-les-a-envahis/1319337
Les supporters bleus en force en Ecosse
Deux ans après leur dernier déplacement, les supporters français sont très nombreux à Édimbourg, espérant chasser eux aussi les fantômes de 2020.
Quelque 10 000 supporters français sont attendus à Murrayfield pour le match Écosse-France ce samedi après-midi. (T. Dickson/Presse Sports)
Romain Bergogne
Ah les bérets, les bonnets bleu-blanc-rouge, les baguettes sous le bras, les kilts au-dessus du pantalon... Enfin ! Après deux ans de pandémie et de restrictions de voyages, les supporters français ont retrouvé le parfum d'une veille de match, en famille, entre amis, à Édimbourg, le lieu du dernier pèlerinage, en mars 2020, juste avant le début du confinement. Au gré des bus arrivés tout droit de l'aéroport, les Français se sont petit à petit installés dans la ville vendredi.
Jeudi, Fabien Galthié avait parlé de 20 000 supporters attendus à Murrayfield et ses 67 000 places. La Fédération écossaise nous a confirmé environ 10 000 détenteurs de billets français, sans compter les expatriés et ceux qui ont pu acheter leurs places par d'autres canaux. « On les a envahis », rigole Julien en fin d'après-midi, en croisant un autre groupe aux bérets bleus sur Grassmarket. Lui est venu en famille, « entre hommes », depuis la Bretagne.
« Bien sûr que ça nous porte »
Antoine Dupont, à propos des supporters français
Après une journée ensoleillée qui a permis aux Frenchies de découvrir la capitale écossaise sous son plus bel aspect, le ciel commence à faire grise mine, une légère brise se lève et il est temps de se mettre au chaud et de se rapprocher d'un comptoir. Dans la vieille ville, alors qu'on aperçoit au loin des collines enneigées, les pubs sont déjà bien garnis. « Vous n'êtes pas en retard », glisse le président de la FFR Bernard Laporte à quelques connaissances, pinte de brune à la main, qui le saluent devant un pub à son retour de balade.
À l'intérieur, on aide quatre ch'tis à l'anglais aléatoire à passer commande. Pascal, Thierry, Bernard et François étaient là il y a deux ans et attendent une revanche après le « gros bazar » de 2020 et cette défaite qui avait plombé les espoirs de Grand Chelem (28-17). « Il paraît qu'on leur avait mis la pression donc on fera attention demain », se marre Pascal, en référence à ces émotions d'avant-match qui auraient envahi les Bleus il y a deux ans en arrivant à Murrayfield.
Les supporters ont l'habitude de venir en groupe à Murrayfield. Ici, un groupe, lors de la venue des Bleus en 2020. (C. Watson/Presse Sports)
Quelques heures plus tôt, en contrebas des quartiers touristiques et du château qui surplombe la ville, on avait traversé North Bridge et les voies ferrées qui coupent la ville en deux. Sur la gauche après le pont trône l'hôtel Balmoral, le luxueux QG des Bleus. Après l'entraînement du capitaine sous un soleil radieux, les joueurs retrouvent leurs quartiers vers 15 h 30, accueillis par quelques curieux, tombés là au bon moment, au bon endroit.
« On a senti l'engouement dès qu'on est arrivés à l'aéroport d'Edimbourg hier (jeudi), du monde était là aussi pour notre arrivée à l'hôtel, raconte le capitaine Antoine Dupont à la nuit tombée. Même chose aujourd'hui à notre départ et notre retour du stade. Et là, on les entend faire du bruit dans la rue. (Sourire.) Bien sûr que ça nous porte. » Les échos de Marseillaise et autres Yeux d'Emilie venus tout droit du Edinburgh Gin, immense bar à ciel ouvert au pied de l'hôtel, portent loin visiblement. En termes d'ambiance, les Bleus sont déjà dans le bain.
Les supporters bleus en force en Ecosse
Deux ans après leur dernier déplacement, les supporters français sont très nombreux à Édimbourg, espérant chasser eux aussi les fantômes de 2020.
Quelque 10 000 supporters français sont attendus à Murrayfield pour le match Écosse-France ce samedi après-midi. (T. Dickson/Presse Sports)
Romain Bergogne
Ah les bérets, les bonnets bleu-blanc-rouge, les baguettes sous le bras, les kilts au-dessus du pantalon... Enfin ! Après deux ans de pandémie et de restrictions de voyages, les supporters français ont retrouvé le parfum d'une veille de match, en famille, entre amis, à Édimbourg, le lieu du dernier pèlerinage, en mars 2020, juste avant le début du confinement. Au gré des bus arrivés tout droit de l'aéroport, les Français se sont petit à petit installés dans la ville vendredi.
Jeudi, Fabien Galthié avait parlé de 20 000 supporters attendus à Murrayfield et ses 67 000 places. La Fédération écossaise nous a confirmé environ 10 000 détenteurs de billets français, sans compter les expatriés et ceux qui ont pu acheter leurs places par d'autres canaux. « On les a envahis », rigole Julien en fin d'après-midi, en croisant un autre groupe aux bérets bleus sur Grassmarket. Lui est venu en famille, « entre hommes », depuis la Bretagne.
« Bien sûr que ça nous porte »
Antoine Dupont, à propos des supporters français
Après une journée ensoleillée qui a permis aux Frenchies de découvrir la capitale écossaise sous son plus bel aspect, le ciel commence à faire grise mine, une légère brise se lève et il est temps de se mettre au chaud et de se rapprocher d'un comptoir. Dans la vieille ville, alors qu'on aperçoit au loin des collines enneigées, les pubs sont déjà bien garnis. « Vous n'êtes pas en retard », glisse le président de la FFR Bernard Laporte à quelques connaissances, pinte de brune à la main, qui le saluent devant un pub à son retour de balade.
À l'intérieur, on aide quatre ch'tis à l'anglais aléatoire à passer commande. Pascal, Thierry, Bernard et François étaient là il y a deux ans et attendent une revanche après le « gros bazar » de 2020 et cette défaite qui avait plombé les espoirs de Grand Chelem (28-17). « Il paraît qu'on leur avait mis la pression donc on fera attention demain », se marre Pascal, en référence à ces émotions d'avant-match qui auraient envahi les Bleus il y a deux ans en arrivant à Murrayfield.
Les supporters ont l'habitude de venir en groupe à Murrayfield. Ici, un groupe, lors de la venue des Bleus en 2020. (C. Watson/Presse Sports)
Quelques heures plus tôt, en contrebas des quartiers touristiques et du château qui surplombe la ville, on avait traversé North Bridge et les voies ferrées qui coupent la ville en deux. Sur la gauche après le pont trône l'hôtel Balmoral, le luxueux QG des Bleus. Après l'entraînement du capitaine sous un soleil radieux, les joueurs retrouvent leurs quartiers vers 15 h 30, accueillis par quelques curieux, tombés là au bon moment, au bon endroit.
« On a senti l'engouement dès qu'on est arrivés à l'aéroport d'Edimbourg hier (jeudi), du monde était là aussi pour notre arrivée à l'hôtel, raconte le capitaine Antoine Dupont à la nuit tombée. Même chose aujourd'hui à notre départ et notre retour du stade. Et là, on les entend faire du bruit dans la rue. (Sourire.) Bien sûr que ça nous porte. » Les échos de Marseillaise et autres Yeux d'Emilie venus tout droit du Edinburgh Gin, immense bar à ciel ouvert au pied de l'hôtel, portent loin visiblement. En termes d'ambiance, les Bleus sont déjà dans le bain.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-comment-le-jeu-au-pied-de-finn-russell-va-essayer-de-perturber-les-bleus/1319345
Décryptage : comment le jeu au pied de Finn Russell va essayer de perturber les Bleus
Les Bleus vont devoir trouver les bonnes réponses, techniques et stratégiques, aux problèmes posés par le jeu au pied massif, varié et déroutant de Finn Russell (samedi, 15h15).
Alexandre Bardot
Si vous n'aimez pas le jeu au pied, préparez-vous à passer un samedi après-midi à râler. Mais attendez un peu pour éteindre la télé, parce que ça peut aussi donner du spectacle, voire des choses un peu folles. Une transversale vers l'arrière, par exemple, comme celle de Finn Russell en novembre face à l'Afrique du Sud (15-30), essai pour l'Écosse à la clé. Ou des duels aériens baroques, en témoigne le geste inconsidéré du talonneur anglais Cowan-Dickie sous pression de l'ailier Graham, une sorte de passe de volleyeur vers l'avant sanctionnée d'un essai de pénalité.
L'Écosse amène de l'excès par son jeu au pied, la France a montré lors des deux derniers matches qu'elle avait toujours cet atout dans sa manche, il faut donc s'attendre à du chaos en l'air sur la pelouse de Murrayfield. D'autant que ces équipes sont les deux plus fragiles de ce Tournoi sous les coups de pied adverses, puisqu'elles ont toutes les deux raté 20,8 % de leurs réceptions. Pour les Bleus, une précision technique supérieure dans cet exercice sera nécessaire. Ce sera surtout l'affaire de Jaminet, Ntamack (deuxième arrière en défense), des ailiers Penaud et Moefana, mais aussi de tous ceux qui devront gêner les courses de pression des chasseurs écossais et se replier pour soutenir le réceptionneur.
L'an dernier, à Saint-Denis, au-delà de trois duels aériens perdus, la France avait concédé trois points à cause de la pression écossaise dans le ruck suivant la réception.
Russell, un pied à contrer
Le jeu au pied écossais, très singulier, pose aussi des questions de stratégie défensive. C'est lié au talent hors norme de Finn Russell, capable de dégainer des deux pieds, de partout, sans prendre de profondeur, de toutes les manières possibles (dégagements profonds, chandelles croisées, rasants dans les angles, transversales ou par-dessus) et tout le temps, même quand on ne s'y attend plus ou que la défense est sur lui. Pour l'adversaire, cela rend difficile l'anticipation, et chaque Bleu aura des choix à faire en temps réel : bien rester au fond du terrain ou s'avancer un peu vers le deuxième rideau pour Jaminet et Ntamack ; monter fort ou penser à la course de repli pour toute la ligne défensive, notamment les ailiers.
Jusque-là, dans ses options défensives, l'équipe de France de Fabien Galthié a le plus souvent choisi de ne pas subir la force adverse et d'essayer de la contrer avant qu'elle ne puisse s'exprimer. En disant cette semaine que la bataille du jeu aérien se gagne « d'abord au sol puis en l'air, puis encore au sol », le sélectionneur a semblé confirmer que ses joueurs n'attendraient pas que le ballon parte du pied de Russell pour agir.
Comment ? Il est probable que les Bleus chercheront, par leur habituelle pression physique au plaquage ou dans les rucks, à forcer l'Écosse à « choisir » de mauvais coups de pied, tapés alors qu'il n'y a pas de déséquilibre ou moins de joueurs que voulus pour mettre la pression. Et Russell devrait voir des bolides monter sur lui tout l'après-midi. Ça ne l'empêchera pas complètement de s'exprimer, d'autant que l'ouvreur sait s'abriter derrière un bloc de partenaires pour taper. Mais ça pourrait perturber le Racingman, qui joue parfois tellement sur un fil qu'il lui arrive de le perdre ou d'être contré.
Bien trier les ballons d'attaque
L'autre question stratégique est de savoir ce que les Français feront une fois le ballon récupéré, et même avec le ballon tout court. Ce sont les expériences passées et les forces adverses qui poussent à s'interroger. Avec Russell et les « dégagements vrillés » de Hogg, l'Écosse sait renvoyer l'adversaire très loin dans son camp. Efficace pour ralentir le jeu par ses plaquages debout ou ses efforts dans le ruck, elle encaisse peu d'essais et forme l'équipe contre laquelle les Bleus de Galthié ont le plus buté offensivement (20 points en moyenne). Dès lors, ces derniers porteront-ils le ballon, façon 2021, ou s'en remettront-ils à un jeu au pied fourni, style de 2020 déjà ressorti contre l'Irlande il y a deux semaines ?
Comme on l'a vu par séquences lors de leurs trois derniers duels, la France possède la puissance et le talent offensif pour faire sauter le verrou écossais, y compris sur des relances du fond du terrain. À condition cependant d'éviter les pièges des bras écossais (voir palette), de bien trier les coups et de gérer les efforts. Il n'aura sans doute pas échappé à Galthié que, lors des défaites de 2020 et 2021, les Bleus avaient moins tapé que les Écossais et s'étaient épuisés. Pied à pied pourrait être une part de leur réponse stratégique ce samedi après-midi.
La palette : face au plaquage debout, la clé des soutiens
1. Voilà une situation que l'on risque de voir souvent à Murrayfield : dans le cercle rouge, un porteur de balle français (Fickou) pris par deux Écossais (Watson et Sutherland) qui le maintiennent debout en bloquant le ballon. Ainsi, ces derniers ralentissent le jeu à coup sûr et, au mieux, récupèrent la possession, si ce 2 contre 1 devient un maul improductif. Pour sortir du piège, Fickou tente d'amener son genou au sol. Il deviendrait alors « plaqué », ce qui réglementairement obligerait les Écossais à le lâcher. Mais les soutiens proches, Marchand et Le Roux ici, peuvent aussi agir...
2. Fickou n'a pas réussi à amener son genou au sol, mais l'action de Marchand et Le Roux a transformé le piège en situation positive. Ils ont « impacté » les deux plaqueurs, les déstabilisant dans leur action et permettant à Fickou de se libérer en partie de leur emprise. Ce travail fait, le trio français continue son effort de poussée, bientôt rejoint par Rebbadj. Mis sur le reculoir, Watson et Sutherland ne maîtrisent plus la situation mais peuvent encore espérer récupérer la possession.
3. Parti du début des 22 mètres, l'édifice a rapidement progressé et il a fallu le soutien d'un troisième Écossais pour l'arrêter 4 mètres avant l'en-but. Le ballon est disponible, une occasion se dessine puisque le fort recul a obligé dix adversaires (croix rouges) à se rapprocher du ballon, contre cinq Français. Cette technique de soutien face au « plaquage debout » a transformé un blocage en situation d'essai. Une voie à suivre à nouveau ce samedi.
Décryptage : comment le jeu au pied de Finn Russell va essayer de perturber les Bleus
Les Bleus vont devoir trouver les bonnes réponses, techniques et stratégiques, aux problèmes posés par le jeu au pied massif, varié et déroutant de Finn Russell (samedi, 15h15).
Alexandre Bardot
Si vous n'aimez pas le jeu au pied, préparez-vous à passer un samedi après-midi à râler. Mais attendez un peu pour éteindre la télé, parce que ça peut aussi donner du spectacle, voire des choses un peu folles. Une transversale vers l'arrière, par exemple, comme celle de Finn Russell en novembre face à l'Afrique du Sud (15-30), essai pour l'Écosse à la clé. Ou des duels aériens baroques, en témoigne le geste inconsidéré du talonneur anglais Cowan-Dickie sous pression de l'ailier Graham, une sorte de passe de volleyeur vers l'avant sanctionnée d'un essai de pénalité.
L'Écosse amène de l'excès par son jeu au pied, la France a montré lors des deux derniers matches qu'elle avait toujours cet atout dans sa manche, il faut donc s'attendre à du chaos en l'air sur la pelouse de Murrayfield. D'autant que ces équipes sont les deux plus fragiles de ce Tournoi sous les coups de pied adverses, puisqu'elles ont toutes les deux raté 20,8 % de leurs réceptions. Pour les Bleus, une précision technique supérieure dans cet exercice sera nécessaire. Ce sera surtout l'affaire de Jaminet, Ntamack (deuxième arrière en défense), des ailiers Penaud et Moefana, mais aussi de tous ceux qui devront gêner les courses de pression des chasseurs écossais et se replier pour soutenir le réceptionneur.
L'an dernier, à Saint-Denis, au-delà de trois duels aériens perdus, la France avait concédé trois points à cause de la pression écossaise dans le ruck suivant la réception.
Russell, un pied à contrer
Le jeu au pied écossais, très singulier, pose aussi des questions de stratégie défensive. C'est lié au talent hors norme de Finn Russell, capable de dégainer des deux pieds, de partout, sans prendre de profondeur, de toutes les manières possibles (dégagements profonds, chandelles croisées, rasants dans les angles, transversales ou par-dessus) et tout le temps, même quand on ne s'y attend plus ou que la défense est sur lui. Pour l'adversaire, cela rend difficile l'anticipation, et chaque Bleu aura des choix à faire en temps réel : bien rester au fond du terrain ou s'avancer un peu vers le deuxième rideau pour Jaminet et Ntamack ; monter fort ou penser à la course de repli pour toute la ligne défensive, notamment les ailiers.
Jusque-là, dans ses options défensives, l'équipe de France de Fabien Galthié a le plus souvent choisi de ne pas subir la force adverse et d'essayer de la contrer avant qu'elle ne puisse s'exprimer. En disant cette semaine que la bataille du jeu aérien se gagne « d'abord au sol puis en l'air, puis encore au sol », le sélectionneur a semblé confirmer que ses joueurs n'attendraient pas que le ballon parte du pied de Russell pour agir.
Comment ? Il est probable que les Bleus chercheront, par leur habituelle pression physique au plaquage ou dans les rucks, à forcer l'Écosse à « choisir » de mauvais coups de pied, tapés alors qu'il n'y a pas de déséquilibre ou moins de joueurs que voulus pour mettre la pression. Et Russell devrait voir des bolides monter sur lui tout l'après-midi. Ça ne l'empêchera pas complètement de s'exprimer, d'autant que l'ouvreur sait s'abriter derrière un bloc de partenaires pour taper. Mais ça pourrait perturber le Racingman, qui joue parfois tellement sur un fil qu'il lui arrive de le perdre ou d'être contré.
Bien trier les ballons d'attaque
L'autre question stratégique est de savoir ce que les Français feront une fois le ballon récupéré, et même avec le ballon tout court. Ce sont les expériences passées et les forces adverses qui poussent à s'interroger. Avec Russell et les « dégagements vrillés » de Hogg, l'Écosse sait renvoyer l'adversaire très loin dans son camp. Efficace pour ralentir le jeu par ses plaquages debout ou ses efforts dans le ruck, elle encaisse peu d'essais et forme l'équipe contre laquelle les Bleus de Galthié ont le plus buté offensivement (20 points en moyenne). Dès lors, ces derniers porteront-ils le ballon, façon 2021, ou s'en remettront-ils à un jeu au pied fourni, style de 2020 déjà ressorti contre l'Irlande il y a deux semaines ?
Comme on l'a vu par séquences lors de leurs trois derniers duels, la France possède la puissance et le talent offensif pour faire sauter le verrou écossais, y compris sur des relances du fond du terrain. À condition cependant d'éviter les pièges des bras écossais (voir palette), de bien trier les coups et de gérer les efforts. Il n'aura sans doute pas échappé à Galthié que, lors des défaites de 2020 et 2021, les Bleus avaient moins tapé que les Écossais et s'étaient épuisés. Pied à pied pourrait être une part de leur réponse stratégique ce samedi après-midi.
La palette : face au plaquage debout, la clé des soutiens
1. Voilà une situation que l'on risque de voir souvent à Murrayfield : dans le cercle rouge, un porteur de balle français (Fickou) pris par deux Écossais (Watson et Sutherland) qui le maintiennent debout en bloquant le ballon. Ainsi, ces derniers ralentissent le jeu à coup sûr et, au mieux, récupèrent la possession, si ce 2 contre 1 devient un maul improductif. Pour sortir du piège, Fickou tente d'amener son genou au sol. Il deviendrait alors « plaqué », ce qui réglementairement obligerait les Écossais à le lâcher. Mais les soutiens proches, Marchand et Le Roux ici, peuvent aussi agir...
2. Fickou n'a pas réussi à amener son genou au sol, mais l'action de Marchand et Le Roux a transformé le piège en situation positive. Ils ont « impacté » les deux plaqueurs, les déstabilisant dans leur action et permettant à Fickou de se libérer en partie de leur emprise. Ce travail fait, le trio français continue son effort de poussée, bientôt rejoint par Rebbadj. Mis sur le reculoir, Watson et Sutherland ne maîtrisent plus la situation mais peuvent encore espérer récupérer la possession.
3. Parti du début des 22 mètres, l'édifice a rapidement progressé et il a fallu le soutien d'un troisième Écossais pour l'arrêter 4 mètres avant l'en-but. Le ballon est disponible, une occasion se dessine puisque le fort recul a obligé dix adversaires (croix rouges) à se rapprocher du ballon, contre cinq Français. Cette technique de soutien face au « plaquage debout » a transformé un blocage en situation d'essai. Une voie à suivre à nouveau ce samedi.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Finisseur, réserviste, partenaire d’entraînement ? Quelle place pour Thomas Ramos dans l’équipe de France de Fabien Galthié ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/finisseur-reserviste-partenaire-dentrainement-quelle-place-pour-thomas-ramos-dans-lequipe-de-france-de-fabien-galthie-2602221026.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/finisseur-reserviste-partenaire-dentrainement-quelle-place-pour-thomas-ramos-dans-lequipe-de-france-de-fabien-galthie-2602221026.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
La France "meilleure équipe du moment"... Écosse-France vu par la presse écossaise
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2022-la-france-meilleure-equipe-du-moment.-ecosse-france-vu-par-la-presse-ecos_sto8816186/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2022-la-france-meilleure-equipe-du-moment.-ecosse-france-vu-par-la-presse-ecos_sto8816186/story.shtml
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
XV de France: Yoram Moefana, pour mettre du plomb dans l’aile
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-yoram-moefana-pour-mettre-du-plomb-dans-l-aile-20220225
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-yoram-moefana-pour-mettre-du-plomb-dans-l-aile-20220225
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tournoi-comment-les-bleus-peuvent-eviter-le-piege-ecossais/1319316
Pour les Bleus, il est temps de contourner les embrouilles pour gagner en Écosse
L'équipe d'Écosse, joueuse et truqueuse, ne réussit pas toujours aux Bleus. Avertis et en pleine confiance, ils ont néanmoins toutes les armes en mains pour s'imposer à Murrayfield (samedi, 15h15).
Renaud Bourel
Votre smartphone borne en tribunes, à Murrayfield. Un papier gras de fish and chips dans l'autre main, une pinte de Guinness au sol, prise dans l'étau précaire de vos deux pieds. Une certaine idée du plaisir. De tout ce qui vous a manqué depuis deux ans, quand tout s'est arrêté. Les deux compos d'équipe s'affichent sur l'écran géant. À gauche, l'accueillante, à droite, les visiteurs. Et là, comme sur votre appli de rencontres préférée, amusez-vous à compter combien de fois vous « swipez » côté France, plutôt qu'Écosse. Ne jouez pas les prudes avec nous, tout le monde sait comment marche Tinder.
Il y a bien les tatouages de Stuart Hogg, mi-punk, mi-gendre idéal, ou la mèche et les biceps de Duhan Van der Merwe, à vous faire regretter d'être né avec des bras pas comme ceux-là. À part ça ? Instinctivement, fichue nature humaine, l'idée affleure que l'après-midi devrait être plié promptement, notamment parce que cette équipe de France diffuse dans son sillage une confiance en elle dont on ne mesurera qu'en fin de compétition si elle était perfide ou calcifiante. Dans tous les cas, mieux vaut vivre avec elle. Jusqu'à ce que les statistiques vous rattrapent comme une vieille MST oubliée. Bien sûr, l'Écosse est l'une des équipes du Tier 1 qui perd le plus chez elle. Même l'Italie y a réussi un coup, une fois, en 2015.
Banc d'anguilles
Les faits bruts rappellent malgré tout qu'une balade à Édimbourg est souvent moins détente et plus glissante qu'un après-midi au skatepark. Demandez, au hasard, au manager Raphaël Ibanez. Il a pratiqué les deux encore tout récemment. La dernière victoire française dans la destination la plus au nord du Six Nations remonte à 2014 (19-17, le 8 mars 2014) - celle en Covid cup, dans un stade désert, n'étant, arbitrairement, pas homologable (22-15, le 22 novembre 2020). C'est aussi la formation de Gregor Townsend qui a infligé sa plus large défaite à l'encadrement actuel (28-17, le 8 mars 2020) en faisant fondre les plombs au gang de Charles Ollivon.
Bien peignés ou pas, les Écossais ont donc l'image de types sympas. Sauf que comme souvent indiqué en petit sur la boîte : « photo non contractuelle ». Sur le terrain, il faudra composer avec un banc d'anguilles passées au lubrifiant qui filera entre les mailles à l'instant où vous imaginez les contenir. Les Anglais en ont fait les frais pour l'ouverture du Tournoi en cours. Sous leurs traits de bons copains, ils n'hésitent pas à vous agripper une manche en faisant mine de regarder ailleurs, à mettre l'orteil de trop dans votre couloir ou à vous inviter à rester quelques secondes de plus en leur compagnie dans un ruck. Un volumineux répertoire d'embrouilles à faire sauter la théière du plus grand maître zen que Dupont et consorts ne découvriront pas sur place.
Au contraire, ce quinze de France détient suffisamment d'arguments pour dicter ses propres règles, idéalement dans le strict respect de gestes légaux. Dans un contexte où l'avantage de puissance apparaît assez nettement en sa faveur, ce nouveau recours à un banc avec six avants prend d'ailleurs tout son sens et dévoile certaines intentions gauloises dans le registre de l'agressivité branchée sur courant continu.
Quand on sait, par ailleurs, que parmi ces coqs, quelques-uns ont davantage l'autonomie d'un iPhone que du lapin Duracel (pardon pour la référence de boomer mais tous les repères ont sauté depuis que les quinquas sont aussi sur Tik Tok), le staff en place aurait tort de se priver de la version bleu, blanc, rouge du « bomb squad » du sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus, qui a fait une grande partie de son succès en Coupe du monde. Surtout face à ce pack écossais affaibli par les absences de Jonny Gray, Hamish Watson ou Matt Fagerson.
Russell vs. Ntamack
La face virile du décor plantée, cette rencontre formule encore d'autres engagements. Ceux de joailliers capables de changer un grain de sable en joyau par le savoir-faire de leurs maîtres à jouer et de fulgurantes lignes de trois-quarts. Il y a d'un côté Finn Russell, sourire greffé au visage quand il porte le ballon et appétence documentée aux Tagada. De l'autre Romain Ntamack, combo masque-abdomen en marbre pour papier glacé et tropisme assumé pour les chevauchées du fond de l'en-but.
Des ingrédients romantiques, pour sûr, surannés, dans un sens, au coeur d'un rugby global qui donnent l'illusion, parfois, d'abandonner les préformatages du jeu moderne pour un retour à un rugby plus sauvage. Ils font toute la beauté du face-à-face du jour, n'empêchent pas le pragmatisme nécessaire et nous ramènent à toutes les bonnes raisons d'aimer ce sport et cette compétition telle qu'elle existe depuis toujours.
C'est un coup d'envoi de milieu d'après-midi au parfum du Tournoi d'avant. La nuit tombe toujours vite sur Édimbourg. Naturellement plus tôt que chez nous. Un succès français éclairerait d'une lumière bleue royale la voie vers un Grand Chelem qui ne relève plus du fantasme mais bien d'une ambition sans condition.
Pour les Bleus, il est temps de contourner les embrouilles pour gagner en Écosse
L'équipe d'Écosse, joueuse et truqueuse, ne réussit pas toujours aux Bleus. Avertis et en pleine confiance, ils ont néanmoins toutes les armes en mains pour s'imposer à Murrayfield (samedi, 15h15).
Renaud Bourel
Votre smartphone borne en tribunes, à Murrayfield. Un papier gras de fish and chips dans l'autre main, une pinte de Guinness au sol, prise dans l'étau précaire de vos deux pieds. Une certaine idée du plaisir. De tout ce qui vous a manqué depuis deux ans, quand tout s'est arrêté. Les deux compos d'équipe s'affichent sur l'écran géant. À gauche, l'accueillante, à droite, les visiteurs. Et là, comme sur votre appli de rencontres préférée, amusez-vous à compter combien de fois vous « swipez » côté France, plutôt qu'Écosse. Ne jouez pas les prudes avec nous, tout le monde sait comment marche Tinder.
Il y a bien les tatouages de Stuart Hogg, mi-punk, mi-gendre idéal, ou la mèche et les biceps de Duhan Van der Merwe, à vous faire regretter d'être né avec des bras pas comme ceux-là. À part ça ? Instinctivement, fichue nature humaine, l'idée affleure que l'après-midi devrait être plié promptement, notamment parce que cette équipe de France diffuse dans son sillage une confiance en elle dont on ne mesurera qu'en fin de compétition si elle était perfide ou calcifiante. Dans tous les cas, mieux vaut vivre avec elle. Jusqu'à ce que les statistiques vous rattrapent comme une vieille MST oubliée. Bien sûr, l'Écosse est l'une des équipes du Tier 1 qui perd le plus chez elle. Même l'Italie y a réussi un coup, une fois, en 2015.
Banc d'anguilles
Les faits bruts rappellent malgré tout qu'une balade à Édimbourg est souvent moins détente et plus glissante qu'un après-midi au skatepark. Demandez, au hasard, au manager Raphaël Ibanez. Il a pratiqué les deux encore tout récemment. La dernière victoire française dans la destination la plus au nord du Six Nations remonte à 2014 (19-17, le 8 mars 2014) - celle en Covid cup, dans un stade désert, n'étant, arbitrairement, pas homologable (22-15, le 22 novembre 2020). C'est aussi la formation de Gregor Townsend qui a infligé sa plus large défaite à l'encadrement actuel (28-17, le 8 mars 2020) en faisant fondre les plombs au gang de Charles Ollivon.
Bien peignés ou pas, les Écossais ont donc l'image de types sympas. Sauf que comme souvent indiqué en petit sur la boîte : « photo non contractuelle ». Sur le terrain, il faudra composer avec un banc d'anguilles passées au lubrifiant qui filera entre les mailles à l'instant où vous imaginez les contenir. Les Anglais en ont fait les frais pour l'ouverture du Tournoi en cours. Sous leurs traits de bons copains, ils n'hésitent pas à vous agripper une manche en faisant mine de regarder ailleurs, à mettre l'orteil de trop dans votre couloir ou à vous inviter à rester quelques secondes de plus en leur compagnie dans un ruck. Un volumineux répertoire d'embrouilles à faire sauter la théière du plus grand maître zen que Dupont et consorts ne découvriront pas sur place.
Au contraire, ce quinze de France détient suffisamment d'arguments pour dicter ses propres règles, idéalement dans le strict respect de gestes légaux. Dans un contexte où l'avantage de puissance apparaît assez nettement en sa faveur, ce nouveau recours à un banc avec six avants prend d'ailleurs tout son sens et dévoile certaines intentions gauloises dans le registre de l'agressivité branchée sur courant continu.
Quand on sait, par ailleurs, que parmi ces coqs, quelques-uns ont davantage l'autonomie d'un iPhone que du lapin Duracel (pardon pour la référence de boomer mais tous les repères ont sauté depuis que les quinquas sont aussi sur Tik Tok), le staff en place aurait tort de se priver de la version bleu, blanc, rouge du « bomb squad » du sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus, qui a fait une grande partie de son succès en Coupe du monde. Surtout face à ce pack écossais affaibli par les absences de Jonny Gray, Hamish Watson ou Matt Fagerson.
Russell vs. Ntamack
La face virile du décor plantée, cette rencontre formule encore d'autres engagements. Ceux de joailliers capables de changer un grain de sable en joyau par le savoir-faire de leurs maîtres à jouer et de fulgurantes lignes de trois-quarts. Il y a d'un côté Finn Russell, sourire greffé au visage quand il porte le ballon et appétence documentée aux Tagada. De l'autre Romain Ntamack, combo masque-abdomen en marbre pour papier glacé et tropisme assumé pour les chevauchées du fond de l'en-but.
Des ingrédients romantiques, pour sûr, surannés, dans un sens, au coeur d'un rugby global qui donnent l'illusion, parfois, d'abandonner les préformatages du jeu moderne pour un retour à un rugby plus sauvage. Ils font toute la beauté du face-à-face du jour, n'empêchent pas le pragmatisme nécessaire et nous ramènent à toutes les bonnes raisons d'aimer ce sport et cette compétition telle qu'elle existe depuis toujours.
C'est un coup d'envoi de milieu d'après-midi au parfum du Tournoi d'avant. La nuit tombe toujours vite sur Édimbourg. Naturellement plus tôt que chez nous. Un succès français éclairerait d'une lumière bleue royale la voie vers un Grand Chelem qui ne relève plus du fantasme mais bien d'une ambition sans condition.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Moefana, les raisons d'un replacement
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2020-ecosse-france-yoram-moefana-les-raisons-d-un-replacement_sto8817150/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2020-ecosse-france-yoram-moefana-les-raisons-d-un-replacement_sto8817150/story.shtml
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Tournoi des Six-Nations. Le XV de France est arrivé à Murrayfield devant ses supporters
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/tournoi-des-six-nations-le-xv-de-france-est-arrive-a-murrayfield-devant-ses-supporters-9405073.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social-SOSport&utm_source=Twitter#Echobox=1645879531
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/tournoi-des-six-nations-le-xv-de-france-est-arrive-a-murrayfield-devant-ses-supporters-9405073.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social-SOSport&utm_source=Twitter#Echobox=1645879531
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Il n’y a personne sur le fofo aujourd’hui allez la France
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Je commente déjà où j'attends la fin du match ?
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5883
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Comme d'habitude les ralentis ça tourne plein gaz pour forcer à l'appel vidéo, on s'en souvient pour Haouas
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5883
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Aldritt et ses courses droites au lieu de faire des passes pour avoir de la continuité. J'aime bien ce joueur mais j'aime pas quand il fait du tout droit alors qu'il a d'autres solutions et qu'il le voit.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5883
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Une chose est sûre : on ne pourra pas se plaindre de l'arbitrage
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15934
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Physiquement et techniquement, Moefana prouve à tout le monde qu'il a ce qu'il faut pour être un titulaire à part entière, il fait du rentre dedans en libérant très vite le ballon au sol et il est capable également de faire des superbes passes après contact même au niveau international et qui sont justes. Son essai le récompense de tout ça.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5883
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Page 21 sur 37 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22 ... 29 ... 37
Sujets similaires
» Tournoi des 6 Nations féminin 2022
» Tournoi des 6 Nations 2024
» Tournoi des 6 Nations 2025
» TOURNOI DES 6 NATIONS 2016
» Tournoi 6 Nations 2023
» Tournoi des 6 Nations 2024
» Tournoi des 6 Nations 2025
» TOURNOI DES 6 NATIONS 2016
» Tournoi 6 Nations 2023
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 21 sur 37
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum