Re: Tournoi des 6 Nations 2022

**marchal** Jeu 10 Mar 2022 - 15:31

l'edf vu par notre ancien joueur maintenant arbitre, ricky davies
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/gironde/100-ubb-l-emission-125

**Scalp** Jeu 10 Mar 2022 - 19:39

XV de France : « Nous sommes maîtres de notre destin », lance Antoine Dupont

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-nous-sommes-maitres-de-notre-destin-lance-antoine-dupont-9622227.php

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 9:16

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**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 10:44

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Avant-galles-france-la-reussite-des-bleus-a-la-touche-dans-le-tournoi-des-six-nations-2022/1321327

Avant Galles-France : la réussite des bleus à la touche dans le Tournoi des Six Nations 2022

L'équipe de France brille en touche dans ce Tournoi des Six Nations 2022. Malgré un pack plus solide qu'aérien sur le papier, les Bleus exploitent au maximum les qualités de leurs avants. Décryptage.

Romain Bergogne

Une conquête décisive

Dans ce Tournoi, la France tourne à 91 % de réussite en touche. Ce paquet d'avants avec Uini Atonio en pilier droit, Cameron Woki en quatre et une troisième ligne dense Jelonch-Alldrit-Cros a validé des examens de taille face à la Nouvelle-Zélande en novembre (40-25), l'Irlande (30-24) et l'Écosse (17-36) dans ce Tournoi.

Se posait la question d'un manque de sauteurs autour du capitaine de touche Cameron Woki. S'il y a eu du déchet (5 ballons perdus sur ces 3 matches), rien de préjudiciable. Bien au contraire : la touche était à l'origine de deux essais face aux Blacks sur des ballons portés conclus par Peato Mauvaka. Le match face aux Irlandais a surtout été marqué par le ballon volé par François Cros à la 67e minute alors que les visiteurs étaient à quelques mètres de la ligne. En Écosse, les essais de Moefana (13e), Fickou (40e + 2) et Penaud (74e) ont été inscrits derrière des touches.

Un carré d'as

Honneur au capitaine de touche Cameron Woki, qui a pris le relais de Charles Ollivon. Du haut de son 1,96 m, le Bordelais a de grosses qualités de jump, associés à un talent de lecture des situations dans un secteur qui le passionne.

Malgré le marquage très serré des alignements adverses, Woki rayonne dans les airs, bien aidé par des lifteurs de très haut niveau. Préféré à Mohamed Haouas (1,85 m), Atonio (1,97 m) a un rôle capital. Avec le Rochelais en lift avant et Paul Willemse (2,01 m) ou François Cros (1,90 m) à l'arrière, Cameron Woki peut décoller, ce qui rend le contre, même si la situation est bien lue, difficile.

« L'idée, c'est d'aller très haut, mais aussi d'être très fort en bas, explique Willemse. À la réception, avec Uini, on peut donner une base solide à un ballon porté. » Malgré un gabarit très lourd (126 kg), le Montpelliérain est aussi un bon sauteur et il fait partie depuis la tournée de novembre des alternatives à Woki. Une polyvalence lifteur-sauteur que possède également François Cros. Capitaine de touche à Toulouse, il a cette acuité de déplacement pour sauter, lifter ou leurrer et cette capacité à lire les coups, comme l'a prouvé ce contre capital face à l'Irlande.

Une simplicité de jeu

C'est le credo de cet alignement piloté par Karim Ghezal : faire simple mais efficace. En Écosse, les Bleus ont onze fois sur treize opté pour le même alignement avec les six avants et Grégory Alldritt en relayeur. Face à un début d'alignement laissé libre par les Écossais, les coéquipiers de Woki (7 ballons captés) ont joué cette zone, tenté des ballons portés où ils étaient attendus et rebondi par leurs trois-quarts pour aller trouver des espaces au large. Limpide et efficace.

Face aux Néo-Zélandais et aux Irlandais, il y avait un peu plus de variété mais des lancements types. Dans leur camp, les Bleus optaient souvent pour un alignement à quatre. « Avec trois avants derrière, des gros porteurs comme Alldritt, Jelonch et Baille, ça permet de sécuriser la balle en sortie de touche pour ensuite ouvrir de l'angle au botteur », explique Julien Puricelli, entraîneur de la touche à Lyon.

Les touches complètes étaient utilisées près de la ligne adverse (voir les deux ballons portés décisifs face aux Blacks) ou en en fin de match. « Vous pouvez partir sur un maul ou faire une touche déviée pour occuper le milieu du terrain avec un centre, poursuit Puricelli. Vous avez déjà utilisé trois arrières, vos avants se redistribuent pour du jeu au près. Vous êtes dans une logique de conservation. »

Les Bleus ont aussi dans leur panel une touche à cinq avants et Antoine Dupont en début d'alignement. « C'est là que le potentiel des joueurs est maximisé, selon Puricelli. Un maul ? Vous avez une base très solide avec Willemse et Atonio. Vous déviez sur le 9 ? Avec ce 9-là, vous avez une menace permanente de franchissement. Vous voulez attaquer l'axe ? Il y a la puissance de Danty, Alldritt et Jelonch. Ils peuvent aussi servir de leurres ou de relais si vous voulez jouer au large. Vous créez de l'incertitude et chaque joueur est utilisé sur son point fort. »

Les Écossais l'avaient bien compris puisque la seule fois où les Bleus se sont disposés de la sorte à Murrayfield, ils sont allés au contre (avec succès) en début d'alignement. C'est encore le meilleur moyen d'enrayer la machine bleue.

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 10:46

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Shaun-edwards-france-la-defense-contribue-au-score/1321369

Shaun Edwards (France) : « La défense contribue au score »

L'entraîneur adjoint de l'équipe de France, ancien coach des Gallois, développe une philosophie de son secteur qui en fait aussi une arme offensive.

Aurélien Bouisset

Il a été le gourou défensif du pays de Galles pendant onze ans (2008-2019) et a contribué à en faire une équipe qui gagne. Shaun Edwards garde une tendresse pour la principauté, où réside sa belle-famille et où il a passé quelques jours après la victoire en Écosse (17-36, le 26 février), mais il est en mission pour l'équipe de France depuis 2020 : lui transmettre sa culture de la défense et sa science de la gagne. Joint jeudi à Cardiff, il est revenu sur ces deux piliers de sa carrière d'entraîneur.

« C'est toujours un moment particulier pour vous, de revenir au pays de Galles ?

Je me souviens, la dernière fois, il y a deux ans, c'était un moment d'émotion. Quand je suis arrivé au stade, au sommet des escaliers qui mènent aux vestiaires, j'ai tourné à droite, vers celui du pays de Galles, et non à gauche... Ce genre de réactions ! Mais on avait eu une belle victoire (23-27), la première depuis dix ans je crois. Je m'étais totalement concentré sur l'équipe de France, mais après le match, même si j'étais très heureux de notre victoire, je n'étais pas descendu sur la pelouse pour fêter ça, juste par respect pour les Gallois qui m'avaient si bien accueilli pendant toutes mes années là-bas.

Le Millennium est un stade dont vous avez toujours loué l'ambiance...

(Il interrompt.) Oui, et on pourrait comparer ça à l'atmosphère qu'on a eue quand on a battu la Nouvelle-Zélande au Stade de France (40-25), en novembre. Ça m'a marqué ce jour-là, parce que c'était plutôt inhabituel : le public s'est mis à chanter pendant qu'on était en train de défendre ! La plupart du temps, ça crie davantage quand on attaque. Ça a été une source d'inspiration pour moi comme pour les joueurs d'entendre les Français pousser derrière l'équipe aussi bien quand on défendait que quand on attaquait.

Fabien Galthié a souvent parlé du succès des Bleus là-bas en 2020 comme d'un moment fondateur. Cette année, la pression sur vos épaules est-elle encore plus forte ?

On joue contre le champion en titre, chez lui. C'est un défi pour nous ! J'ai toujours eu le sentiment que l'équipe à battre du moment, c'était le tenant du trophée. Et c'est le pays de Galles ! Ils récupèrent en plus certains de leurs meilleurs joueurs, comme Josh Navidi et Taulupe Faletau.

C'est aussi une rencontre qui va mettre aux prises Gaël Fickou, votre capitaine de la défense, à Jonathan Davies, qui occupait les mêmes responsabilités pendant votre mandat gallois...

Gaël, c'est un leader naturel. Je suis sa carrière depuis 2012, je l'ai vu jouer à Madrid en sélection des moins de 18 ans. À l'époque, j'écrivais des articles pour le Guardian et j'avais dit : "J'ai vu l'avenir du rugby français". Et il avait juste 18 ans ! Alors j'avais une confiance absolue en lui pour devenir le leader de notre défense.

« L'attaque aide la défense, en gardant le ballon, mais la défense aide aussi l'attaque en récupérant rapidement la possession.

La victoire à Murrayfield vous a donné des gages sur l'attitude de l'équipe de France, notamment à l'extérieur ?

Oui. Il y a dans l'équipe un énorme désir d'enfin gagner un trophée. Si on gagne ce match-là, alors on pourra se préparer pour gagner le Tournoi. Fabien a dit quelque chose de très bien au début de la compétition. Il a dit qu'on avait l'espoir. Le match des All Blacks nous a donné ça, l'espoir. On a gagné nos trois premières sorties, et on va jouer les matches 4 et 5 contre les équipes qui ont remporté les deux dernières éditions du Tournoi, l'Angleterre en 2020 et Galles en 2021. Alors on y va humblement mais très déterminés.

Ce besoin de titres a l'air de vous habiter ?

Parce que partout où je suis passé, j'ai toujours gagné des trophées ! Avec Wigan, à XIII. Avec les Wasps : quatre Championnats, deux Coupes d'Europe. Avec le pays de Galles : quatre Tournois. Et là, pour moi, c'est une manière de rendre la confiance que la FFR m'a donnée, et le soutien du public. C'est aussi pour ça que je voulais faire ma première présentation aux joueurs en français, à mon arrivée ! Et ce n'était pas facile, j'ai plus de 50 ans, même si dans ma propre tête j'ai l'impression de n'en avoir que 40. Mais j'étais à la Coupe du monde au Japon, et sur les journées de repos, je restais seul dans ma chambre d'hôtel à écouter les leçons de français, parce que je voulais remercier tout le monde.

Après vos années au pays de Galles, quels sont selon vous les piliers d'une équipe qui gagne ?

Une bonne stratégie de jeu, équilibrée. Un comportement super compétiteur. Une super condition physique. Et des joueurs qui ont un facteur X. Et ça en attaque, pour prendre un intervalle, comme en défense, un énorme plaquage sur ta ligne d'essai pour empêcher l'adversaire de marquer, comme Paul Willemse ou Antoine Dupont en Écosse. Ce facteur X pour dominer ces moments décisifs.

En quoi estimez-vous que la défense française a le plus progressé depuis deux ans que vous l'entraînez ?

J'aime penser que le rugby, c'est une lutte. Une lutte en mêlée, une lutte en touche, une lutte sur les renvois et aussi une lutte dans les rucks. Quand je suis arrivé, on parvenait à provoquer des turnovers. Mais on concédait quand même trop de pénalités. Là, notre dernier match contre l'Écosse, on a récupéré neuf ballons dans les rucks et on a été peu pénalisés. Une vraie réussite ! L'attaque aide la défense, en gardant le ballon, mais la défense aide aussi l'attaque en récupérant rapidement la possession ! Et surtout, la défense aussi marque des points. En quarts de finale à la Coupe du monde 2019, deux essais gallois contre la France (20-19) sont nés grâce à la défense. Et les Bleus, contre la Nouvelle-Zélande, il y a un essai sur interception ou une pénalité gagnée au sol : c'est encore des points créés par la défense. On contribue au score.

« C'est super enthousiasmant pour les supporters, un contre-ruck, n'est-ce pas ? C'est enivrant, même pour moi.

Vos joueurs ne sont-ils pas plus matures dans leur choix de ballons à contester ?

Bonne observation. On voit plus vite et on se met plus rapidement en place mais on a aussi l'intelligence de savoir quand ne pas contester, ce qui est tout aussi vital. On s'améliore là-dessus parce qu'on s'y entraîne tout le temps. Identifier quand on est sur le côté et ne pas y aller, savoir sortir du ruck rapidement pour que les gratteurs attaquent le ballon au sol.

Le contre-ruck est une arme de plus en plus utilisée aussi dans le rugby international ?

Mais c'est plus dangereux pour la défense. Tu impliques plus de joueurs dans le ruck et si tu ne le remportes pas, tu peux vite te retrouver en sous-nombre ! En temps normal, j'insiste sur "Plaqueur + 1". On a donc deux joueurs impliqués dans les rucks, parfois trois, c'est notre stratégie. Si tu ne contestes pas, l'adversaire va garder le ballon et ça sera facile de jouer contre toi. Et c'est quelque chose qui m'horrifierait ! Le contre-ruck, c'est quatre, parfois cinq joueurs. C'est super enthousiasmant pour les supporters, un contre-ruck, n'est-ce pas ? C'est enivrant, même pour moi, qui observe les choses d'un point de vue plus professionnel. Mais si tu n'en ressors pas le ballon, c'est risqué. »

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 13:08

Tournoi des Six-Nations : Le Principality Stadium ne sera pas rempli pour pays de Galles – France

https://www.sudouest.fr/sport/tournoi-des-six-nations-le-principality-stadium-ne-sera-pas-rempli-pour-pays-de-galles-france-9670623.php

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 13:45

Pays de Galles - France : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le match ?

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pays-de-galles-france-a-quelle-heure-et-sur-quelle-chaine-suivre-le-match/1321430

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 15:15

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/A-cause-du-covid-la-pluie-pourrait-gener-les-bleus-au-pays-de-galles/1321364

À cause du Covid, la pluie pourrait gêner les Bleus au pays de Galles

Les Bleus évolueront dans un Millennium de Cardiff au toit ouvert, où la pluie pourrait s'inviter. Ils devront redoubler de vigilance sous les ballons aériens.

Laurent Campistron

Jouer un match du Tournoi au Millennium ou au Principality Stadium de Cardiff reste, quel que soit le nom qu'on lui donne, un moment à part. D'abord parce que cet écrin trône au coeur d'une ville qui respire le rugby comme nulle autre. Ensuite parce qu'on y joue parfois le vendredi soir, comme cette année, peut-être par charité pour des supporters qui n'ont jamais trop des deux jours du week-end pour récupérer des excès de la troisième mi-temps. Et puis parce que l'endroit est magique, tout simplement, même si le prix élevé des places et cette programmation en nocturne laisseront, semble-t-il, 10 000 des 74 000 sièges de l'enceinte inoccupés vendredi soir.

« Quand on arrive au stade et qu'on descend du bus, il y a les choeurs gallois qui vous accompagnent tout au long de la montée des marches jusqu'au vestiaire, racontait cette semaine le sélectionneur Fabien Galthié. Ça vous donne la chair de poule. » Il y a aussi toute cette mise en scène avant le coup d'envoi, quand les joueurs gallois restent une poignée de minutes dans le tunnel alors que leurs adversaires sont déjà sur la pelouse, seuls dans le noir, en proie au vacarme assourdissant du public et aux flammes de l'enfer qui jaillissent du bord du terrain.

« Peut-être que ce sera moins bruyant
Antoine Dupont

« On est dans le sublime du rugby, dans le merveilleux », dit encore Galthié. Parfois dans un piège, aussi. « On sait que tout est fait pour mettre les Gallois dans de bonnes conditions, confiait jeudi le capitaine Antoine Dupont. Normal, ils sont chez eux. Nous, on ne doit pas perdre de temps et d'énergie là-dessus. Ça ne doit pas nous perturber, même si les minutes peuvent paraître longues. Il faut rester dans sa bulle. »

Les Bleus seront également confrontés à une donnée nouvelle : le toit du Millennium, d'habitude clos, sera laissé ouvert en raison des contraintes sanitaires liées au Covid-19. Le stade sera donc exposé aux quatre vents et, surtout, aux quelques ondées annoncées. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour des Bleus qui avaient particulièrement souffert dans le jeu aérien lors du dernier match en Écosse (17-36). On se souvient que l'arrière Melvyn Jaminet avait notamment perdu quelques duels sous les chandelles, essentiellement en première période.

« En Écosse, il y avait énormément de vent, ce qui était très gênant pour les réceptionneurs qui étaient sous pression, rappelle Galthié. Et puis le jeu aérien ne se gère pas de manière individuelle. C'est une gestion collective. C'est la pression qu'on va mettre sur l'adversaire, les ''escorts'' qu'on va être capables de construire pour accompagner notre réceptionneur. Un duel aérien se gagne aussi et surtout au sol. C'est une responsabilité de l'équipe, pas que d'un joueur. Laisser un gars isolé, c'est le fragiliser. » La communication entre les joueurs joue aussi un rôle capital sur ce type d'action. Et c'est là qu'un toit ouvert peut être un atout. « Peut-être que ce sera moins bruyant, qu'on s'entendra mieux sur le terrain », espère Dupont.

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 15:19

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tournoi-des-six-nations-les-cles-tactiques-de-galles-france/1321495

Tournoi des Six Nations : Les clés tactiques de Galles - France

Les conditions humides devraient amener les Gallois à tester les Bleus dans le jeu aérien ce vendredi (21 heures) dans leur choc de la 4e journée du Tournoi des Six Nations, mais les Bleus pourront miser sur une puissance et une maîtrise des rucks supérieures.

Alex Bardot

La pluie, un risque et un avantage pour les Bleus

Le toit sera ouvert sur le Principality Stadium, et ça ne sera pas une anecdote au vu de la pluie qui tombe sur Cardiff depuis ce vendredi matin. Qui sera avantagé par cette météo ? La seule chose à peu près sûre est que le pays de Galles va devoir changer ses plans habituels.

Cette équipe aime déplacer le ballon, avec l'ouvreur Dan Biggar en plaque tournante, qui fait jouer alternativement un bloc de trois avants au milieu du terrain, des trois-quarts plus en profondeur, ou un ailier lancé à son intérieur. Un système qui supporte difficilement un ballon humide. Lors de la deuxième journée, contre l'Écosse, déjà sous la pluie, les Gallois avaient d'ailleurs resserré le jeu autour de leur numéro 9 Tomos Williams et davantage insisté sur le jeu au pied.

Ça ne serait pas forcément une bonne nouvelle pour le Quinze de France. Les Gallois ont des experts de la récupération aérienne (Liam Williams, Biggar), qui avaient dominé les Bleus l'an dernier au Stade de France. Et ces derniers n'ont pas éliminé cette fragilité depuis, comme on l'a vu depuis le début du Tournoi.

Quel impact aura la pluie sur le système offensif tricolore ? A priori, il sera moindre. Les Bleus, qui semblent plus puissants que leurs adversaires du jour, s'appuient majoritairement sur du jeu à 0 ou 1 passe, autour de porteurs de balle lourds (Alldritt, Marchand, Danty) ou vifs (Dupont, Villière). Il pourrait en revanche être plus difficile d'exploiter les espaces au large créés par ce pilonnage, ainsi que d'utiliser les ballons de récupération dont les Bleus raffolent (8 essais sur 13 inscrits).

Les rucks, zone sensible pour les Gallois

Toute équipe qui affronte les Bleus doit désormais s'attendre à une bataille enragée dans les rucks. Alldritt, Marchand, Jelonch, Woki, et même Villière et Fickou, forment une escouade redoutable au ras du sol. C'est un point qui a dû préoccuper le pays de Galles ces derniers jours. Car cette équipe, à force de déplacer le ballon, a parfois été défaillante dans ses soutiens offensifs face à l'Angleterre (6 ballons perdus) et l'Irlande (5).

Elle souffre par ailleurs de la comparaison dans les rucks défensifs (8 ballons récupérés, contre 17 par les Français). Mais le retour du flanker Josh Navidi après un an d'absence pourrait rééquilibrer la balance. Autre point sensible pour les Gallois : la touche. Leur alignement est le moins performant du Tournoi (82,9%). Reste à savoir si la France, avec le seul Woki comme pur sauteur, a les moyens de les perturber en l'air.

Pour les Bleus, il sera important de verrouiller la zone de cassure entre les avants et les trois-quarts, où ils avaient été transpercés à plusieurs reprises l'an dernier. Face à des Gallois adeptes des passes au contact et qui écartent très vite le jeu sur les récupérations, il faudra aussi bloquer les ballons au plaquage et être très réactifs sur les phases de transition défensive.

Attention au money-time

Sur ce Tournoi, le pays de Galles survole les fins de match. Les vingt dernières minutes, durant lesquels il a inscrit plus de la moitié de ses points et n'en a concédé que 6, constituent de loin sa meilleure période. Ce n'est pas un schéma voulu par les Gallois, qui ont toujours été menés à l'heure de jeu et ont dû courir après le score, mais il dit plusieurs choses d'eux : ils ne se désunissent pas, et ils sont très bien préparés physiquement.

Tournoi des 6 Nations 2022 - Page 28 Capt3916

Pour les Bleus, quel que soit le scénario de la rencontre, c'est une donnée à prendre en compte dans la gestion tactique et mentale. Eux sont plus costauds dans le money-time qu'il y a un an, mais ils seront privés à Cardiff d'un des atouts qui les avait solidifiées : le banc à six avants. Le forfait de Romain Taofifenua (Covid) a conduit le staff à ajouter un trois-quart (Matthis Lebel) parmi les remplaçants. Cela s'avérera peut-être utile, si des trois-quarts se blessent ou si Lebel fait une entrée convaincante. Mais la seule chose certaine avant le coup d'envoi est que le staff se retrouve privé d'un joueur important dans sa stratégie de domination physique, et d'une option tactique qu'il apprécie

**Scalp** Ven 11 Mar 2022 - 17:58

L'hyperactif Alldritt, le talisman Dupont... Les chiffres à connaître avant Galles-France

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-les-chiffres-a-connaitre-avant-galles-france_sto8838790/story.shtml

tire-bouchon Ven 11 Mar 2022 - 21:51

Rugby de merde.
Avoir autant de talents sous la main et faire pratiquer un jeu aussi pauvre, ça frise l' escroquerie.
C' est magnifique ce rugby de dépossession.
les Gallois ne font pas plus que nous. Ils enquillent les pénalités c' est tout.

léopold Sam 12 Mar 2022 - 16:10

Enfin un match de Rugby à Rome, du jeu, du jeu, rien que du jeu des deux cotés.
Pour ceux que ça dérange de voir invité les les Italiens, ils ont une bonne génération de joueurs qui ont de belles qualités et si c'est pour mettre des adepte du jeu d'avant, des petits tas et du jeu aux pieds, qu'ils se souviennent que le Rugby est un jeu de combat certes mais aussi un jeu qui se joue à la main.
Bonne 2ième mi-temps

**Scalp** Sam 12 Mar 2022 - 16:16

XV de France: "Les Anglais ne rêvent que de nous faire tomber" prévient Cessieux (GG du Sport)

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-les-anglais-ne-revent-que-de-nous-faire-tomber-previent-cessieux-gg-du-sport_VN-202203120051.html

Et nous on ne rêve que de gagner un grand chelem en battant les Anglais, le plus grand sommet de l'orgasme rugbystique, à part peut-être gagner une coupe en battant les Anglais :chambreur:

**Scalp** Sam 12 Mar 2022 - 19:34

Quel match, malgré le rouge Anglais d’entrée de jeu, ça a bataillé dur, des Anglais valeureux, des Irlandais qui n’avait pas besoin d’avoir cet avantage pour gagner et qui même s’ils ont un peu souffert, on tué le match avec réalisme et talent…

**Scalp** Sam 12 Mar 2022 - 20:48

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-tops-flops-d-angleterre-irlande-charlie-ewels-gache-tout/1321791

Les tops-flops d'Angleterre-Irlande : Charlie Ewels gâche tout

Le deuxième-ligne anglais a été exclu dès la deuxième minute de jeu, lors de la victoire bonifiée des Irlandais à Twickenham pour le compte de la 5e journée des Six Nations (15-32).

G. D. 12

Les tops

Ellis Genge (Angleterre)

Un match de mammouth pour celui que les Anglais aiment appeler « Bébé Rhino ». C'est lui qui a permis aux Anglais de ne pas sombrer après l'expulsion d'Ewells. Comment ? En étant tout simplement monstrueux en mêlée fermée, à lui tout seul, il a fait plier la meilleure mêlée du tournoi. Une performance incroyable pour le joueur de Leicester qui a transmis son énergie positive à ses camarades, à l'image d'Itoje, remarquable en défense.

Hugo Keenan (Irlande)

Hugo Keenan a marqué un bel essai à la 37e mais ce n'est pas uniquement pour cette raison qu'il a réalisé un grand match. Très souvent sollicité par les chandelles anglaises, il n'a pas raté un seul ballon, avec un sens du timing impressionnant, et une technique irréprochable. Alors parfois, il a été pénalisé car trop esseulé sur ces actions et donc emporté par la vague anglaise. Mais ces fautes ne l'ont pas perturbé, il a continué à être très précis.

James Lowe (Irlande)

Il est l'un des symboles de cette Irlande très offensive. En début du match, il a beaucoup pesé sur la défense anglaise, inscrivant notamment un essai d'ailier (6e), bien servi par Van Der Flier. Moins utilisé ensuite, il a su être patient, et gêner l'Angleterre par un jeu au pied d'occupation. Il est réapparu dans les 20 dernières minutes, avec de très belles inspirations, et des mètres gagnés sur chacune de ses actions.

Les flops

Charlie Ewels (Angleterre)

Charlie Ewels ne jouera pas contre la France. Le deuxième-ligne de Bath a été exclu, ce samedi après-midi, sur la pelouse de Twickenham. Il ne sera resté que deux minutes sur le terrain, renvoyé aux vestiaires par l'arbitre française de la rencontre, Mathieu Raynal, après un geste dangereux sur James Rayan, le deuxième-ligne. Un coup de tête dans la tempe du jeune irlandais qui quitta aussi ses camarades. Cette action non maîtrisée a donc contraint les Anglais à jouer 78 minutes en infériorité numérique.

Harry Randall (Angleterre)

On le sait, le maillot d'un club est moins lourd à porter que le maillot de la sélection. Plutôt bon contre l'Italie et le Pays de Galles, le joueur de Bristol est passé à côté de ce match, il a confondu vitesse et précipitation à l'image de cette pénalité jouée rapidement à la 5e minute. Au bout de sa percée, il s'est fait voler le ballon, et sur le contre l'Irlande a inscrit son premier essai. Randall fut incapable de se libérer de cette erreur.

Tadhg Furlong (Irlande)

Tadhg Furlong est considéré comme l'un des meilleurs piliers du monde. Ce samedi, il a été renvoyé à ses chères études. Cela faisait sans doute qu'il n'avait pas autant souffert, notamment en mêlée fermée où il a vécu un véritable calvaire. Il a été pénalisé à de nombreuses reprises, incapable de contenir la furie d'Ellis Genge.

**Scalp** Dim 13 Mar 2022 - 10:29

XV de France : et maintenant, on parle Grand Chelem !

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-et-maintenant-on-parle-grand-chelem_sto8840385/story.shtml

**Scalp** Dim 13 Mar 2022 - 10:38

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-angleterre-tombe-face-a-l-irlande-avant-de-defier-les-bleus/1321853

L'Angleterre tombe face à l'Irlande avant de défier les Bleus

Réduits à 14 dès la deuxième minute après l'expulsion de Charlie Ewels, les Anglais se sont rebellés et ont offert une résistance héroïque.

Guillaume Dufy

L'Angleterre ne gagnera pas le Tournoi des Six Nations. Samedi, elle a perdu un match qu'elle ne devait pas perdre pour espérer jouer une finale, samedi prochain, à Saint-Denis. Après quatre journées, la voilà troisième du classement à huit points du leader français, avec déjà deux défaites ; une en Écosse en ouverture (20-17), et l'autre, samedi, à domicile face à l'Irlande (15-32), considérée à raison comme l'une des meilleures nations du monde.

Il y avait donc l'Irlande mais aussi Charlie Ewels, le deuxième-ligne titularisé par Eddie Jones. Il ne resta que deux minutes sur le terrain, expulsé par Mathieu Raynal, après un plaquage tête contre tête sur James Ryan. On le sait, le jeu des Anglais depuis le début du Tournoi manque de beaucoup de choses. Alors à 14... Quatre minutes plus tard, après une bourde de l'insouciant Harry Randall, James Lowe inscrivait le premier essai irlandais. C'était sûr, la soirée des Anglais allait ressembler à un long et pénible chemin de croix.

Cette première impression ne fut pas la bonne. Maro Itoje et ses partenaires ont offert une résistance remarquable et héroïque. À l'issue de la rencontre, Jamie George fit cet aveu incroyable : « C'est peut-être le match dont je suis le plus fier sous le maillot anglais. » Et Eddie Jones, lui, parla « d'un match fondateur pour nous, dans l'optique de la Coupe du monde 2023. Leur état d'esprit, leur détermination, cette capacité à travailler malgré les problèmes ont été tout simplement remarquables. » C'est peut-être effectivement le début d'une histoire, d'une équipe dans laquelle l'ancienne génération a compris l'importance d'accueillir la nouvelle.

Genge martyrise Furlong

En infériorité, les Anglais, qui ont aussi perdu Tom Curry sur blessure et Kyle Sinckler sur commotion, se sont rattrapés à ce que les équipes qui ne vont pas très bien appellent les fondamentaux. Samedi, ç'a donc commencé par les touches et surtout les mêlées fermées. Bien que privé d'un deuxième-ligne, le pack anglais, qui a reçu le renfort de l'ailier Jack Nowell, a fait vivre une drôle de soirée à la meilleure mêlée du Tournoi. Et on est évidemment obligé de parler de la performance d'Ellis Genge, le pilier gauche de Leicester. Une gueule, un coup, un sourire et un surnom magnifique, « Baby Rhino »...

À lui tout seul, il a détruit la confiance de son vis-à-vis Tadhg Furlong, cassé la dynamique irlandaise, redonné de l'espoir aux siens et aux supporters heureux de rajeunir, de se replonger dans l'ambiance des bons matches à l'ancienne. On salive déjà à l'idée de voir et d'entendre le choc entre Genge et Uini Atonio, samedi prochain, au Stade de France. Cette domination dans les zones de conquête a permis aux Anglais de ne pas sombrer au score et de croire à un improbable exploit.

À la pause, ils n'étaient menés que 15-9. Et à la 61e, grâce à deux nouvelles pénalités de Marcus Smith, ils revenaient à égalité (15-15). Il fallait voir les visages habités et les corps en transe d'Itoje ou de Jamie George à chaque fois qu'ils obtenaient une pénalité. Mais, à bout de force, les hommes d'Eddie Jones ont fini par craquer et offrir des espaces à l'Irlande, auteure de deux essais dans les dix dernières minutes pour s'offrir un bonus offensif. Et maintenir la pression à distance sur les Bleus.

**patrick** Dim 13 Mar 2022 - 11:11

tire-bouchon a écrit:Rugby de merde.
Avoir autant de talents sous la main et faire pratiquer un jeu aussi pauvre, ça frise l' escroquerie.
C' est magnifique ce rugby de dépossession.
les Gallois ne font pas plus que nous. Ils enquillent les pénalités c' est tout.

Galthié n'a qu'un seul objectif, gagner et flatter son propre égo. Tous les moyens sont bons pour lui, et faire pratiquer un rugby minimaliste ne le gène absolument pas. Et comme au dessus de lui l'objectif est le même pour tenter de sauver sa tête, ça n'est probablement pas prêt de changer. Tout irait bien (sauf pour nos yeux) si irrémédiablement une ou 2 équipes (blacks, irlandais, anglais ...) et l'évolution des règles est influencée par un besoin de spectacle ne finissaient pas par mettre en oeuvre un jeu ouvert qui enverra notre jeu de défense et de dépossession dans le fossé. Malheureusement, à ce moment là, après avoir fait de nombreux matchs de merde sans imagination, on ne saura plus comment leur répondre.

tire-bouchon Dim 13 Mar 2022 - 13:16

Laporte c' est pour étayer sa candidature à la Présidence de WR.
De plus il va créer une jurisprudence "Novès" en reconduisant Galthié à la tête de l' EdF jusqu' en 2027.
Le prochain Président s' en démerdera.

**Scalp** Lun 14 Mar 2022 - 9:36

**Scalp** Lun 14 Mar 2022 - 9:36

**Scalp** Lun 14 Mar 2022 - 9:37

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