Top 14 - 24ème journée : UBB / Castres

Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

krahknardz a écrit:Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions  je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

En effet quand on regarde les stats que tu as mis c'est ce qu'on remarque, c'est l'UBB qui tourne le mieux en cette deuxième partie de saison (2021), Castres est au coude à coude, c'était donc bel et bien une grosse affiche dans ce top14 cette saison pour une place dans le top6, le virage a bien été pris par l'UBB en espérant que le groupe confirme les 3 prochains matchs!  

Qu'importe le contenu le principal était de gagner contre Castres finalement.
Pour le contenu il faudra surement montrer d'autres choses les prochains match s'il y a une météo d'avantage favorable pour du jeu, qui mettrait en valeur les qualités du groupe. Castres était un match où il fallait faire preuve de mental, poser ses cou... (auto-censure  ) sur la table comme dirait Urios et avoir un esprit de vainqueur.

D'un point de vue absolu, c'est bien le CO qui a pris le plus de points. D'un point de vue relatif, c'est l'UBB ... ce qui décrit un bon potentiel qui se révélera si on gagne les 2 prochains matchs.

Urios est un garçon intelligent qui agit en conséquence, comment comparer son travail à Oyo où après être passé par Bourgoin il me semble, il trouve le "NEANT" tout à bâtir avec peu de moyen dans une zone du discrédit du Rugby national,là il passe de proD2 en Top14, à un niveau que nous connaissons puisqu'il nous a déjà fait beaucoup de misère.
Là il a été le roi travaillant totalement en confiance et ça il aime ça.
Après Castres, des moyens, un fond de joueur, un président de droit divin qui vérouille tout, un passé de joueur, pas d'international non de talon de base.Là un Rugby de devoir, de besogne, rude, de tradition ancienne, le Tarn ce n'est pas la cote d'argent, on se frictionne le WE et on se chambre toute la semaine, j'ai connu ça.Là on ne fait pas dans la dentelle, l'homme passe avant le jeu et les supporteurs gens pragmatique adhérent, ils aiment le plât du jour et puis un titre au menu face au voisin bourgeaois le ST, c'est l'extase. Urios en veut plus et le CO ne veut ou ne peut pas suivre, divorce prononcé, situation de rejet où tout les torts sont pour celui qui part.
Arrivée à Bordeaux sur la pointe des pieds, pays où sans avoir gagne grand chose tout le monde s'arroge la proprièté d'un jeu complet, brillant, clinquant presque. Que vient faire ce type dans cet Eden. L'UBB après avoir connu la montée grâce à Un Delpoux issu de la même culture qu'Urios, avait mis en place un jeu complet, chatoyant avec l'adhésion de joueurs choisis et d'un staff dévoué. C'est Marc qui est à l'origine de cette résurrection, car depuis le titre de 91 et l'ére Appriou, on était dans un désert total, un club aussi mauvais dans sa conduite que dans son jeu, un proie rêvée pour tout les faiseurs de réve, les Lacroix et autres blaireaux.On a alors tout connu, la patrouille Khalifa, la descente en fédérale.
Monsieur Laurent Marty est arrivé, crédible, épaulé par des hommes du lieu et puis voilà UBB;

Urios pour moi n'est pas le messie, c'est un type "BIEN" fait pour nous, qui nous secoue les puces, il faut savoir ce qu'on veut, son discours est autant pour ses joueurs que pour nous.Le profil du supporteur lambda a changé, avant a la fin du match il passait chez "le bougnat" refaire le monde en buvant quelques jaunes au zinc, riant de la "poire" que Moscato avait balancé à Champs ou à Louvet, bref un Rugby de base, aujourd'hui ça devient technique, on va chercher les stats, on calcule, on suppute, on échâfaude,bref on passe à coté de l'afficion, de la ferveur.Ce Rugby mis en équation fait chier, personne n'y trouve son compte, pas les joueurs qui n'éprouve plus de plaisir, les supporteurs qui goutent du bout des lévres, seul Urios y trouve son compte, et moi aussi.
Merci à Monsieur Urios de recadrer tout le monde, le "bout de bois" dont on rêve est à ce prix.

Leo, t'es dur sur ce coup. On aimerait bien exprimer notre afficion au stade. Mais....
Donc on se rabat sur ce qu'on a

La différence c'est qu'avant le fait de gagner suffisait à notre plaisir, maintenant on veut aussi la manière.

Mais la manière tu l auras sur certains matchs mais pas sur une saison complète. Il faut savoir gagner moche quand il le faut, les envies de jeu c'est pour plus tard.

On va jouer le week end prochain Agen à qui on va mettre sûrement une sévère correction avec des essais... Ça sera pas plus important que ramener 4 points après un match merdique contre Castres. Urios ne prone pas le rugby restrictif, il dit juste qu'il n'y a pas qu'un rugby et que sur une saison faut savoir prendre les points même quand c'est chiant à voir.

On est des supporteurs un peu gâtés, qui voulont toujours une équipe qui produit du beau jeu. Perso hier je me suis pas fait chier devant le match, j' ai pris du "plaisir" devant une partie d'échec, du rugby de tableau noir, où chaque erreur se payait cash où les changements et la préparation du match ont fait la différence. Les touches gagnées en fin de match c'est pas un hasard, Urios et les joueurs avaient misé sur une touche conquérante en fin de match avec l'entrée de Roumat ou Jolmes pour amener de la taille. J ai apprécié ce plan bien préparé et bien appliqué et l abnégation de nos joueurs, le fait qu'on a maîtrisé quand même ce match, car les stats le montre le CO ne nous a pas vraiment mis en danger défensivement. Ça montre qu'on est en train de passer le palier entre l'équipe sympa à voir jouer mais qui gagne rien à celle qui commence à envisager de gagner des titres et qui va faire "peur" aux autres. Je me répète mais si l'ubb commence à savoir gagner "laborieux", on va commencer à être injouable car y'avait 2 solutions pour nous battre, produire plus de jeu que nous (assez compliqué quand même) ou nous amener dans du rugby de combat que certains de nos joueurs ne savaient pas faire ou plus exactement n'aimaient pas faire.

Je regrette effectivement comme Urios que certains joueurs soient un peu dégoutés car ça a pas joué mais putain on a gagné contre Castres dans des conditions climatiques qui les rendent redoutable, juste ça le sentiment du devoir bien accompli devrait leur suffir... La victoire d'hier est belle même si le jeu n'a pas été au rendez-vous mais du jeu sur les matchs couperets yen a rarement.

kaze33 a écrit:La différence c'est qu'avant le fait de gagner suffisait à notre plaisir, maintenant on veut aussi la manière.

Mais la manière tu l auras sur certains matchs mais pas sur une saison complète. Il faut savoir gagner moche quand il le faut, les envies de jeu c'est pour plus tard.

[...]
La victoire d'hier est belle même si le jeu n'a pas été au rendez-vous mais du jeu sur les matchs couperets yen a rarement.

100% d'accord. La déclaration d'Urios est importante. Il dit tout, cette manière de jouer n'est pas la nôtre, mais si on nous propose ce genre de défi physique il faut savoir y répondre. Avant on se faisait marcher dessus dans ces conditions.
Et quand il parle de fusion avec ses joueurs quand il y a les conditions de jeu, c'est bien qu'il ne les brime pas pour envoyer le ballon à l'aile.

De plus, dans les matches de phase finale, car on va enfin les connaître, faut pas rêver, des grandes envolées c'est pas courant. Il faut savoir gagner, et le match d'hier nous aura appris à le faire.

D'ailleurs Makno n'est pas encore passé ?

Car je suis sûrement maso, mais je prendrais du plaisir à revoir ce match cadenassé à tête reposée.

Après je suis sûrement pas objectif mais j'ai joué pilier, le beau jeu pour moi c'était une mêlée enfoncée, châtier un joueur sur un gros plaquage où un ruck gagné en y mettant la tête la première

Comme je le notais hier: ne soyons pas plus royalistes que le roi...

On gagne du mieux qu'on peut et en essayant de s'adapter aussi au jeu de l'adversaire.

Concernant les stats du match d'hier, elles prouvent de manière éclatante que le CO était venu pour vaincre l'UBB avec un jeu encore plus minimaliste que le nôtre: du jeu au pied à outrance en attendant des fautes de l'adversaire pour récolter pénalités et pénaltouches.

Le degré 0 de l'ambition: celui qui avait le plus à perdre hier était bien le CO et il aurait dû être beaucoup plus ambitieux au moins sur les 20 dernières du match.
C'est aussi une erreur de stratégie du staff. Le bel essai marqué par les Tarnais prouve que leur salut aurait pu passer par un jeu plus ambitieux pour lequel les joueurs ne sont pas aussi manches qu'on veut bien le croire.

Tant pis pour eux et pour leur rugby d'épicier où strictement rien n'a été tenté de leur part, sauf leur magnifique contre-attaque bien sûr.

Moi aussi j'ai pris mon pied hier. Bien sur j'aime les grandes envolées avec plusieurs temps de jeu et plein de passes après contact.
Mais rien ne remplacera pour moi le suspens et voir des joueurs se battre jusqu'à la dernière minute. Des matchs comme celui d'agen ou l'on met plus de 70 points ne me ravissent pas plus qu'un match gagné sur la sirène comme contre Montpellier castres ou le racing. Même si mon coeur en prend un coup à chaque fois.
Hier la grosse erreur que l'on a fait c'est de jouer vite la pénalité qui a  donné à castres sa seule opportunité de marquer. Le reste du temps on les a cadenassé en étant tres fort dans les rucks, pas une seule fois jelonch babillot ou tichit nous ont gratté un ballon où alors je ne m'en souviens pas. On les a bouffé en touches 8 ballons gagnés quand même en faisant sauter woki ou roumat dans le 1er bloc et petti en 2ieme ce qui a largement perturbé leur talons. Et en mêlée surtout avec la 1ere ligne poirot lamothe et notre vieux briscard cobillas on a aussi  pris l'ascendant.
En fait on ne leur a laissé  que des miettes. Même dans notre jeu au pied, et même si je ne suis pas fan, on n'a pas été mauvais. On les a acculés dans leur camp et obligé souvent à  taper en touche ce qui nous redonnait automatiquement le ballon
Et puis très important pour la 1ere fois pratiquement de la saison on a fait très peu de fautes, c'est quand même à signaler moins de 10
Alors certes on a eu un passage à vide mais les castrais n'ont pas su en profiter. 
Enfin on a une défense qui se troue peu souvent cette année.
Donc on a gagné et il fallait être très optimiste pour ne pas dire autre chose ....pour nous voir gagner avec le BO ou avec beaucoup de points d'écart

kaze33 a écrit:La différence c'est qu'avant le fait de gagner suffisait à notre plaisir, maintenant on veut aussi la manière.

Mais la manière tu l auras sur certains matchs mais pas sur une saison complète. Il faut savoir gagner moche quand il le faut, les envies de jeu c'est pour plus tard.

On va jouer le week end prochain Agen à qui on va mettre sûrement une sévère correction avec des essais... Ça sera pas plus important que ramener 4 points après un match merdique contre Castres. Urios ne prone pas le rugby restrictif, il dit juste qu'il n'y a pas qu'un rugby et que sur une saison faut savoir prendre les points même quand c'est chiant à voir.

On est des supporteurs un peu gâtés, qui voulont toujours une équipe qui produit du beau jeu. Perso hier je me suis pas fait chier devant le match, j' ai pris du "plaisir" devant une partie d'échec, du rugby de tableau noir, où chaque erreur se payait cash où les changements et la préparation du match ont fait la différence. Les touches gagnées en fin de match c'est pas un hasard, Urios et les joueurs avaient misé sur une touche conquérante en fin de match avec l'entrée de Roumat ou Jolmes pour amener de la taille. J ai apprécié ce plan bien préparé et bien appliqué et l abnégation de nos joueurs, le fait qu'on a maîtrisé quand même ce match, car les stats le montre le CO ne nous a pas vraiment mis en danger défensivement. Ça montre qu'on est en train de passer le palier entre l'équipe sympa à voir jouer mais qui gagne rien à celle qui commence à envisager de gagner des titres et qui va faire "peur" aux autres. Je me répète mais si l'ubb commence à savoir gagner "laborieux", on va commencer à être injouable car y'avait 2 solutions pour nous battre, produire plus de jeu que nous (assez compliqué quand même) ou nous amener dans du rugby de combat que certains de nos joueurs ne savaient pas faire ou plus exactement n'aimaient pas faire.

Je regrette effectivement comme Urios que certains joueurs soient un peu dégoutés car ça a pas joué mais putain on a gagné contre Castres dans des conditions climatiques qui les rendent redoutable, juste ça le sentiment du devoir bien accompli devrait leur suffir... La victoire d'hier est belle même si le jeu n'a pas été au rendez-vous mais du jeu sur les matchs couperets yen a rarement.

Largement d'accord avec toi Kaze, après, pour les joueurs, je crois qu'ils pensent aussi aux supporters, ils savent que les Bordelais aiment voir du jeu, ils pensent que ça nous déplaît de nous proposer ce genre de match.

Mais il y a un temps pour tout..., hier contre Castres, dans un match crucial, sous la pluie, on a parfaitement commencé la partie, j'ai trouvé que nous étions vraiment tactiquement dans le contrôle, avec un bon Jalibert qui nous colle deux premières pénalités pas faciles, en coin et de loin. Dommage que Picamoles nous sorte de ce schéma, bizarre pour un joueur de cette expérience, on tenait le bon bout, la logique était de continuer comme ça. Mais même après le bel essai Castrais, on a su en recoller un tout en maîtrise dans les dernières minutes, en gagnant d'abord une mêlée et en allant en touche, puis l'essai, propre et efficace.

La deuxième mi-temps a été de moins bonne facture, on a plus subi, on a été fébrile, Jalibert qui loupe une pénaltouche, Lucu qui trouve une touche directe, finalement on s'est accroché, on s'est replié sur nos point fort, on n'a pas voulu perdre.

Alors franchement, qu'Urios nous guide pour que nous sortions de notre statut de losers magnifiques, moi ça me va, plus que ça, c'est ce que j'attendais depuis longtemps et je ne pense pas être le seul. Hier il planait encore un peu de notre complexe habituel à l'approche des phases finales, on l'a senti en deuxième mi-temps, mais cette fois on a vaincu notre signe indien, cerise sur le gâteau, contre une ex-bête noire, qu'on vient de battre au passage pour la quatrième fois consécutive.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/apres-ubb-castres-on-a-encore-monte-une-marche-il-faut-continuer-jusqu-au-bout-2689448.php

Après UBB – Castres : « On a encore monté une marche, il faut continuer jusqu’au bout »

Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr

En s’imposant face à Castres (20-16) samedi à Chaban-Delmas, l’Union Bordeaux-Bègles a retrouvé sa place dans le top 6. Reste à bien négocier une série de trois matchs en huit jours pour sceller la qualification

Sortie du top 6 suite à l’épisode Covid et à la parenthèse européenne, l’Union Bordeaux-Bègles n’a pas mis longtemps pour retrouver son rang. Une victoire bonifiée face à Bayonne (47-22) et un succès arraché aux forceps face à Castres (20-16) ont fait remonter les Girondins à la 5e place. Comptant deux matchs en retard (à Agen et face à Montpellier), ils sont en ballotage favorable pour s’ouvrir enfin les portes de la qualification.

« Il reste 4 matchs, il ne faut rien lâcher », prévient le capitaine Jefferson Poirot qui garde en mémoire les expériences passées : « On a déjà été 6e à 4 matchs des phases finales et on a déjà regardé les phases finales à la télé. Alors il faut continuer à s’entraîner et surtout, ne pas s’enflammer. On est resté humbles après Bayonne, on reste humbles aujourd’hui. »

« Sans faire de bruit »

S’étant fixé l’objectif de 4 victoires de rang après sa demi-finale de Champions Cup, l’UBB est à la moitié du chemin et pourrait viser un barrage à domicile si elle parvient à faire carton plein avant les deux dernières journées de la phase régulière. « On veut montrer que Bordeaux est là et avancer sans faire de bruit, indique le demi de mêlée Maxime Lucu. Aujourd’hui (samedi), on a encore monté une marche, il faut continuer jusqu’au bout. On sait qu’en Top 14, ça se joue à très peu, notamment à 4 ou 5 journées de la fin. Plus on grandira, plus on sera proche du top 6. La Coupe d’Europe nous a aidés à grandir. On regarde beaucoup de vidéos : le match à Toulouse ou celui de La Rochelle qu’on ressasse un peu pour ne pas refaire les erreurs que Bordeaux faisait les saisons précédentes. »

« Ces deux matches en retard sont hyper importants pour prendre l’ascendant sur les concurrents directs »

L’UBB doit maintenant bien négocier ses deux matchs en retard à Agen ce vendredi (18 h 45) et face à Montpellier le mardi 25 mai (20 h 45). Sur le terrain d’un SUA moribond et face à un MHR qui se présentera à Chaban trois jours après sa finale de Challenge Cup, les Girondins ont de bonnes raisons d’espérer. Mais ils devront faire face à un enchaînement de trois matchs en huit jours avec le déplacement à Toulon (week-end des 28-29 mai).

« On ne s’est pas dit : cette équipe va jouer Agen, celle-ci Montpellier… Je pense que c’est la meilleure des façons de nous éparpiller, juge le manager Christophe Urios. On va travailler de la même façon. Pour Castres, on n’avait pris que 24 joueurs (Tabidze, 24e). Les autres étaient en travail physique et on peut imaginer qu’ils seront dans le groupe à Agen ».

Interdiction pour l’UBB de se relâcher. « Il faudra bien récupérer pour jouer ces deux matches en retard hyper importants pour la suite afin de prendre l’ascendant sur les concurrents directs », lance le demi de mêlée Maxime Lucu. Il faut finir le travail.

Match a voir ou a revoir

https://www.filemail.com/d/qdbdwwjqfwtbukf

makno a écrit:Match a voir ou a revoir

https://www.filemail.com/d/qdbdwwjqfwtbukf

Bof ....par contre je me suis offert une remontée dans le temps de 10 ans...et j'en ai eu des frissons

krahknardz a écrit:Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions  je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

Dans ce tableau on voit deux chose, contrairement aux saisons passées où on dominait les débats au départ, on s'écroulait à la fin, ici c'est l'inverse qui se produit, il y a une dynamique énorme et elle peut nous servir dans cette dernière ligne droite.

Que ce soit avec 8, 9 ou 10 de gagnés contre Agen et le MHR (je croise les doigts pour qu'on gagne ces deux matchs qui sont normalement à notre porté), on sera(it) clairement en position pour disputer un match de barrage à la maison (voir même une demi-finale directement).

https://www.ladepeche.fr/2021/05/16/le-castres-olympique-peut-encore-y-croire-mais-9548864.php

Le Castres Olympique peut encore y croire, mais…

Battus par Bordeaux-Bègles samedi 15 mai (20-16) en 24e journée de Top 14, les Castrais ne sont plus maîtres de leur destin pour accéder aux phases finales.

Selon les propos tenus samedi à Bordeaux par leur entraîneur principal, Pierre-Henry Broncan, "le CO va y croire jusqu’au bout". Cela ne fait aucun doute lorsqu’on tient compte de la force de caractère dont ont fait preuve ses joueurs cette saison et même dernièrement sur la pelouse de Chaban-Delmas. Le sacro-saint état d’esprit du "rien lâcher" habite le Castres Olympique et lui a permis de refaire surface en 2021 après avoir failli se noyer en 2020.

Cette même combativité, ce fighting spirit, a poussé l’UBB dans ses retranchements jusqu’à la dernière minute samedi. Cet esprit saint, on le retrouve aussi dans les propos de Loïc Jacquet, qui a voulu endosser seul le cataclysme vécu dans l’alignement en Gironde.

"C’est de ma faute, j’ai fait des erreurs dans les annonces."

Le deuxième ligne castrais a les épaules larges lorsqu’il déclare haut et fort : "C’est de ma faute, j’ai fait des erreurs dans les annonces." La conquête en touche relève d’un mécanisme beaucoup trop complexe pour que son bon, ou mauvais, fonctionnement soit attribué à un seul homme. Jacquet se sacrifie pour mieux déresponsabiliser ses partenaires, c’est honorable, cela traduit la solidarité du groupe castrais. Mais pendant la quinzaine de jours qui le sépare de son prochain match à Brive, le CO va devoir sérieusement mettre de l’huile dans son alignement et sa conquête.

"Touche à ta touche"

Sinon les Corréziens vont se gaver de ballons. Et ceci, le CO ne peut pas se le permettre, la victoire en Corrèze à la fin du mois étant obligatoire pour ne pas se faire spolier les dernières chances de qualification et dans le même temps de priver les supporters castrais d’avoir un match à enjeux à Pierre-Fabre lors de la dernière journée face à Toulon.

Si le Castres Olympique n’est plus concerné par le maintien, il demeure dans la liste des 7 clubs qui sont encore mathématiquement à la lutte pour rester ou se hisser dans le top 6.
La fin de la phase régulière est ultra-passionnante pour un collectif castrais qui va se dire « touche à ta touche » pour ne pas y être remisé prématurément. Castres ne manque donc pas de motif pour y croire encore… à la qualif.

J.A


Alléluia..., mais il faudrait quand même dire que si les Castrais avaient récupéré la gonfle en touche, l'essai n'était pas pour autant au bout

sudiste a écrit:

makno a écrit:Match a voir ou a revoir

https://www.filemail.com/d/qdbdwwjqfwtbukf

Bof ....par contre je me suis offert une remontée dans le temps de 10 ans...et j'en ai eu des frissons

Ne t'inquiète pas Sudiste , l'UBB ne s'est pas transformé en équipe nulle et moche, on va revoir du jeu. C'est sûr que ce n'était pas le match le plus inoubliable de l'année, mais un des plus importants, il faut parfois se satisfaire de l'essentiel.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/apres-ubb-castres-il-n-y-a-pas-de-debat-christophe-urios-a-raison-dit-laurent-marti-2689986.php

Après UBB – Castres : « Il n’y a pas de débat, Christophe Urios a raison », dit Laurent Marti


Laurent Marti : « Si on est sérieux jusqu’au bout, on a nos chances d’être dans le top 6. On grandit. » Crédit photo : AFP

Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr

La victoire de l’UBB face à Castres (20-16) a été suivie du coup de gueule du manager girondin à propos du style de jeu. Le président Laurent Marti souscrit : dans la course aux phases finales, il faut savoir être pragmatique

Le coup du gueule de Christophe Urios après la victoire aux forceps de l’Union Bordeaux-Bègles face à Castres (20-16) samedi n’est pas passé inaperçu. « A l’UBB, il faudra être capable d’être laborieux, sinon, on ne sera jamais champions de France ! », a lancé le manager. Face au CO, les Girondins l’ont emporté au terme d’un vrai bras de fer essentiellement basé sur un jeu de pression et d’occupation. « Ce n’est pas notre histoire à Bordeaux mais quand on nous emmène sur ce terrain-là, il faut être capable de le faire, sinon tu perds les matchs, a souligné Urios. Et tu fais comme ce qu’a fait Bordeaux tous les ans, tu finis 7e, 8e, 9e, 10e tous les ans ».



Alors que l’UBB a retrouvé sa place dans le top 6, le président Laurent Marti est en parfait accord avec son manager : « Il faut savoir faire preuve de pragmatisme quand on veut aller le plus loin possible ».

Grâce au succès face à Castres (20-16), l’Union Bordeaux-Bègles a retrouvé sa place dans le top 6 à quelques journées de la fin. Qu’est-ce que ça vous inspire ?

On avait deux échéances à Bayonne (47-22) et face à Castres, une équipe dont on se méfiait beaucoup. On en ressort avec des résultats positifs. On sait maintenant qu’on a les cartes en mains et ça, c’est important. Avec deux matchs en retard à jouer (à Agen et face à Montpellier), on est assez maîtres de notre destin. Si on est sérieux jusqu’au bout, on a nos chances d’être dans le top 6. On grandit.

Christophe Urios a d’ailleurs vu « une forme de maturité » dans la manière de l’emporter face à Castres, dans ce jeu de pression et d’occupation. Êtes-vous d’accord avec votre manager ?

Pour moi, il n’y a pas de débat, Christophe a raison dans ce qu’il a dit. Sur une saison, il est difficile de faire toujours les mêmes matchs. Tu dois t’adapter au contexte, à ton adversaire, à l’époque de l’année. On sait que cette équipe de Castres est très forte dans le combat, l’occupation et le jeu en contre. On a eu raison de ne pas trop nous exposer dans notre camp. Ça a été la clé de la victoire. Après l’UBB fera toujours partie des clubs joueurs, c’est son ADN. Mais il y a aussi des matchs sur lesquels il faut savoir resserrer les rangs et jouer différemment.


Fabien Cottereau / SUD OUEST

De par son ADN, n’est-ce pas plus difficile pour l’UBB que pour une autre équipe de s’illustrer dans ce registre ?

Oui, il faut se méfier des habitudes prises. Et si j’ai fait venir Christophe (Urios), c’est aussi pour ça. Il est plein d’expérience, de tempérament et de pragmatisme. Je crois beaucoup au pragmatisme dans la vie. Il faut savoir en faire preuve quand on veut aller le plus loin possible. Face à Castres, nous avons su le faire, après avoir été plus offensifs à Bayonne juste avant (47-22, 6 essais à 1).

Par le passé, votre club a-t-il été prisonnier de son identité de jeu ?

L’UBB s’est parfois trop exposée mais elle n’avait pas non plus l’effectif dont elle dispose aujourd’hui. Avec les effectifs des saisons précédentes, même si nous avions voulu jouer de manière plus serrée, on n’y serait peut-être pas arrivé quand même. Aujourd’hui, on a un club qui est arrivé à maturité : il est fort sur ses structures, il a un staff de qualité et d’expérience, ainsi qu’un effectif de qualité qu’il n’avait jamais eu. Il ne faut pas gâcher tout ça, donc il faut être efficace et pragmatique.

« Je ne suis pas sûr qu’il y ait de la place pour les romantiques sur les dernières journées »

On sent malgré tout certains joueurs de l’UBB pas encore à l’aise avec cette philosophie de jeu…

Croyez-moi, les joueurs préfèrent avoir gagné contre Castres en ayant mis plus d’occupation au pied que d’avoir perdu en ayant relancé de partout. Les joueurs, ce qu’ils veulent, c’est gagner. Ou alors, on va avoir des problèmes.

Après avoir buté sur un plafond de verre dans la course à la qualification, vous aviez changé votre fusil d’épaule en nommant Rory Teague au poste de manager en 2018. C’était dans cette optique…

Rory Teague était plein de paradoxes. Quand vous parlez avec les joueurs, ils vous diront tous qu’il était d’une grande compétence sur le plan du rugby. Mais il avait compris qu’il fallait aussi qu’on durcisse un peu notre jeu. Il avait poussé le bouchon un peu loin mais il faut se rappeler que ça nous avait permis de rester longtemps invaincus à la maison. Mais bon, ce n’était pas ce qu’on voulait, c’était beaucoup trop restrictif. Je pense qu’avec le staff actuel, on a trouvé un équilibre.

Ce jeu permettra aussi d’exister en phases finales si l’UBB parvient à se qualifier ?

On ne va pas parler trop tôt mais oui, je ne suis pas sûr qu’il y ait de la place pour les romantiques quand tu arrives dans les dernières journées du Top 14. On est en bonne position. On a bien fait le job sur les deux derniers matchs mais il va encore y avoir des surprises incroyables. Qui pensait que Bayonne gagnerait à Toulouse ? Qui aurait misé sur le Stade Français et Castres il y a quelques semaines ? Ce sera encore la dramaturgie de la dernière journée. Donc on reste très vigilants.

Le combo LM et CU c'est vraiment très intéressant pour un club comme l'UBB en tout cas, on va attendre la fin de saison pour faire les comptes mais l'année dernière avant le covid ca avait bien commencé, cette saison est mal partie mais elle a l'air de mieux se finir, on va quand même attendre la fin de la phase régulière de la saison mais en tout cas on aperçoit la lumière au bout du tunnel.

C'est bien d'avoir un Président qui soutien son coach dans la presse en tout cas

Surtout que LM a la base il est partisan du "beau rugby", quand CU est arrivé il lui a demandé de modifier ses méthodes pour un jeu plus flamboyant mais forcé de constater qu'il est quand même content quand ca joue ric-rac, n'étant pas dominateur mais étant vainqueur à la fin de la rencontre.
Bon bien sur il faudra pas tous les match reproduire ce genre de rencontre mais il en faudra d'autres pour arriver au bout de l'objectif ... surement les phases finales se passeront de la sorte aussi, on verra.

https://www.midi-olympique.fr/2021/05/16/urios-un-coup-de-gueule-et-des-reglements-de-compte-9548902.php

Urios, un coup de gueule et des règlements de compte

Un match stimulant entre l'UBB et Castres, âpre et qui débouche sur un après-match tout aussi passionnant : Christophe Urios a livré à l'assistance un coup de gueule dont il a le secret. Il méritait d’être analysé. Comme souvent, avec Urios, rien n'est gratuit. Et les cibles sont identifiées.

« On me dit qu’à l’UBB, c’est plus difficile d’être laborieux… Justement, il faudra être capable de l’être, sinon, on ne sera jamais champion de France. Ceux qui se disent qu’un match comme ça, ce n’est pas du rugby, je réponds : si, c’est du rugby ! Moi, j’ai entraîné dans l’équipe d’en face. On se régalait à jouer comme ça. Les mecs prenaient du plaisir. Si, nous, on pense qu’il faut juste jouer à la baballe pour être champions... Non! Le rugby, ce n’est pas que ça. Qui a dit que le rugby, c’est des passes de la contre-attaque ? Le rugby, on le joue comme on veut, selon le profil de son équipe, de son histoire, de son territoire. Alors, vous allez me dire que le jeu pragmatique, ce n’est pas notre histoire. D’accord ! Mais si on nous y amène, il faut y aller. Sinon on perd les matchs et dans ce cas, je ne vous fais pas un dessin. Tous les ans, on va terminer septième ou huitième, comme Bordeaux l’a trop souvent fait. Ça me fait du bien de le dire ! La marge de progression, elle est là. C’est quand Jefferson (Poirot) viendra vous dire : oui, je me suis régalé ! De la même façon, aujourd’hui, les Castrais pensaient qu’ils allaient gagner ici, parce que les conditions étaient mauvaises, parce qu’ils allaient nous faire craquer. Sauf qu’on n’a pas craqué. Pourtant, Castres, ils savent te mettre la pression, ils la mettent à l’arbitre, ils ont un jeu au pied chirurgical… Ensuite, est-ce que j’aurais joué différemment s’il avait fait beau ? Oui, probablement. C’est une forme de maturité que de s’adapter aux conditions. Alors, je suis en fusion avec mes joueurs quand il fait beau parce qu’on a du talent, on a des gars qui sont des Formules 1. Mais il faut savoir gagner des matchs comme celui-ci… Des matchs âpres, difficiles, nous n’étions pas capables de les gagner dans le passé. »

Pour ses joueurs, encore trop tendres

Christophe Urios est conscient que son équipe est plutôt bâti pour l’offensive que pour le jeu de pression. Écoutons ce qu’a dit Jefferson Poirot après la rencontre : « Oui, ça devait être horrible à voir. Il fallait résister à la pression castraise, à leur jeu d’occupation. Nous avons fait beaucoup de ping-pong rugby pour gagner la bataille du terrain et à la première erreur on a pris sept points. À la 30e, on a joué une pénalité rapide et derrière on a été puni. En deuxième mi-temps, le maître mot, c’était de tenir l’échange et de limiter les erreurs. Vendredi on m’a demandé si on allait réduire la voilure. Alors, oui, on l’a fait de par les conditions climatiques et on en est satisfait, même si nous n’aimons pas trop faire ça. Mais compte tenu du temps et de la rudesse de l’adversaire, c’était nécessaire et c’est sans doute le signe que nous avons progressé. »

Rémi Lamerat avait également déclaré au micro de Canal +, en souriant : « On s’excuse pour le spectacle, c’était très compliqué de se faire des passes. » Christophe Urios cherche absolument à inculquer à son collectif qu’une équipe qui vise le titre se doit non seulement de changer de style, s’il le faut, mais aussi de prendre du plaisir à une certaine austérité. C’est l’une des missions qu’il s’est donnée: changer la façon dont ses hommes appréhendent le haut niveau. D’où sa phrase : « La marge de progression, elle est là. C’est quand Jefferson viendra vous dire : P.., je me suis régalé ! » Jefferson Poirot avait ajouté une phrase intéressante, expliquant qu’il avait discuté avec son entraîneur de ses trois victoires avec le CO à Bordeaux en 2017, 2018et 2019 et qu’il avait découvert que, sur le moment, Christophe Urios avait trouvé ça normal. Par ce message, le coach a sans doute voulu faire passer l’idée que les Bordelais du passé ne se rendaient pas compte de leurs faiblesses.

Pour le contexte bordelais, idéaliste

Depuis la remontée de 2011, l’UBB a construit une image fondée sur l’offensive. Le jeu avec un grand J, avec tout ce que ça implique. Était-ce voulu, calculé, anticipé ? Était-ce le hasard des choix des entraîneurs de l’époque ?

Une chose est sûre, les Bordelais s’y sont habitués et surtout, ce phénomène a correspondu avec le déménagement à Chaban-Delmas et la conquête d’un nouveau public, énorme, trésor inattendu. Le public serait-il venu avec un jeu moins flamboyant ? Resterait-il avec un jeu plus restrictif ? À vrai dire, personne n’en sait trop rien. Même si, c’est vrai, les critiques ont fusé durant la période Rory Teague, moins obsédé par l’offensive qu’un Vincent Etcheto par exemple.

Les propos de Christophe Urios s’adressaient donc aussi à ce contexte bordelais, les supporters, les partenaires et forcément, au sommet de la pyramide, son président Laurent Marti. Comme pour lui rappeler qu’il avait fait le bon choix, en 2019. Un club qui vise le titre ne peut pas penser qu’au spectacle. C’est forcément le sens des mots : « Alors, vous allez me dire que le jeu pragmatique, ce n’est pas notre histoire. D’accord ! Mais si on nous y amène, il faut y aller. Sinon, on perd les matchs et dans ce cas, je ne vous fais pas un dessin. Tous les ans, on va terminer septième ou huitième, comme Bordeaux l’a trop souvent fait. » Christophe Urios a évidemment la légitimité pour porter ce message. Il était en tête au moment de la coupure du Covid et il est désormais bien placé pour être le premier entraîneur à qualifier l’UBB en phases finales.

Pour son ancien club, revanchard

Christophe Urios n’a pas caché son plaisir d’avoir battu - de peu - son ancien club. Il l’avait quitté sur une mésentente avec Pierre-Yves Revol, sur une non qualification amère en 2019. Il a montré aux Castrais que son style pouvait s’exporter ailleurs, y compris dans un club réputé aux antipodes. « C’était important de les battre, un pour les calmer… Deux pour leur passer devant », a-t-il expliqué. D’où sa fierté quand il prononça les mots suivants : « de la même façon, aujourd’hui, les Castrais pensaient qu’ils allaient gagner ici, parce que les conditions étaient mauvaises, parce qu’ils allaient nous faire craquer. Sauf qu’on n’a pas craqué. Pourtant Castres, ils savent te mettre la pression… »

Pour les éternels donneurs de leçons

On a souvent senti Christophe Urios excédé par les clichés qui lui collent à la peau, par le procès qui lui est souvent fait quant au style de ses équipes. Les propos d’Ugo Mola d’avant la demie européenne avaient rajouté une pièce dans la machine. En fait, sa diatribe renvoie à la philosophie même du sport collectif. On peut le comprendre, car, à notre sens, le rugby ou le football ne se construit pas comme un spectacle, comme un ballet.

Une phrase que nous avions lue, un jour dans un quotidien sportif disait tout : « Le sport ne relève pas de la mise en scène. » C’est à cette aune qu’il faut relire les propos d’Urios. « Ceux qui se disent qu’un match comme ça, ce n’est pas du rugby, je réponds : si, c’est du rugby ! Moi j’ai entraîné dans l’équipe d’en face. Et on se régalait à jouer comme ça. Les mecs prenaient du plaisir. Si, nous, on pense qu’il faut juste jouer à la baballe pour être champions... Non ! le rugby ce n’est pas que ça. Qui a dit que le rugby, c’est des passes et de la contre-attaque ? Le rugby, on le joue comme on veut, selon le profil de son équipe, de son histoire, de son territoire. »

Jérôme Prévot

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions  je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

Dans ce tableau on voit deux chose, contrairement aux saisons passées où on dominait les débats au départ, on s'écroulait à la fin, ici c'est l'inverse qui se produit, il y a une dynamique énorme et elle peut nous servir dans cette dernière ligne droite.

Que ce soit avec 8, 9 ou 10 de gagnés contre Agen et le MHR (je croise les doigts pour qu'on gagne ces deux matchs qui sont normalement à notre porté), on sera(it) clairement en position pour disputer un match de barrage à la maison (voir même une demi-finale directement).

C'est quand même impressionnant de voir qu'on a marqué DEUX FOIS plus de points par match en moyenne sur la deuxième moitié de saison...

krahknardz a écrit:

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions  je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

Dans ce tableau on voit deux chose, contrairement aux saisons passées où on dominait les débats au départ, on s'écroulait à la fin, ici c'est l'inverse qui se produit, il y a une dynamique énorme et elle peut nous servir dans cette dernière ligne droite.

Que ce soit avec 8, 9 ou 10 de gagnés contre Agen et le MHR (je croise les doigts pour qu'on gagne ces deux matchs qui sont normalement à notre porté), on sera(it) clairement en position pour disputer un match de barrage à la maison (voir même une demi-finale directement).

C'est quand même impressionnant de voir qu'on a marqué DEUX FOIS plus de points par match en moyenne sur la deuxième moitié de saison...

C'est une démonstration claire, nette et précise !, la défaite contre Bristol nous a bien plombé le début de saison, ainsi que sûrement la digestion de l'arrêt de la précédente. Le renouveau de 2021 a été parachevé avec la victoire contre Bristol en 1/8 de finale, qui est sûrement un des plus gros match livré par l'UBB, en tout cas un vrai match référence. Ce match, même s'il y avait une énorme motivation côté UBB, prouve que notre équipe peut battre à peu près n'importe qui sur la scène Rugby, ça donne des idées...

Scalp a écrit:

krahknardz a écrit:

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Je reposte ce tableau ici, vu le manque de réactions  je pense que personne ne l'a vu sur le fil.

On nous a bassinés toute la semaine en répétant urbi et orbi que Castres était la meilleure équipe en 2021. Est-ce que c'est factuel? Ben en regardant mieux,pas vraiment.
Voici une comparaison du classement de ce soir avec le classement de la 12ème journée au 29/12/2020, avec les matches joués, la différence de points marqués et le ratio avec le nombre de matches joués:


Comme on peut le constater, on a une moyenne de points par match extrêmement élevée, et devant tout le monde. Ceci avec deux matches en retard!
En 2021, l'équipe qui carbure c'est bien l'UBB...

Dans ce tableau on voit deux chose, contrairement aux saisons passées où on dominait les débats au départ, on s'écroulait à la fin, ici c'est l'inverse qui se produit, il y a une dynamique énorme et elle peut nous servir dans cette dernière ligne droite.

Que ce soit avec 8, 9 ou 10 de gagnés contre Agen et le MHR (je croise les doigts pour qu'on gagne ces deux matchs qui sont normalement à notre porté), on sera(it) clairement en position pour disputer un match de barrage à la maison (voir même une demi-finale directement).

C'est quand même impressionnant de voir qu'on a marqué DEUX FOIS plus de points par match en moyenne sur la deuxième moitié de saison...

C'est une démonstration claire, nette et précise !, la défaite contre Bristol nous a bien plombé le début de saison, ainsi que sûrement la digestion de l'arrêt de la précédente. Le renouveau de 2021 a été parachevé avec la victoire contre Bristol en 1/8 de finale, qui est sûrement un des plus gros match livré par l'UBB, en tout cas un vrai match référence. Ce match, même s'il y avait une énorme motivation côté UBB, prouve que notre équipe peut battre à peu près n'importe qui sur la scène Rugby, ça donne des idées...

Je dirai même qu'on a multiplié notre nombre de points par 2,5 sur la même nombre de match
On voit clairement que la saison dernière n'avait pas du tout était digérée jusqu'à ce qu'on aborde la 2éme partie de championnat, je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais il y a du avoir des murs qui ont tremblé à un moment ou un autre, on a la preuve par les chiffres que l'équipe change et est encore entrain de changer, seulement il va falloir être récompensé un jour.

Un détail : pour un match décisif donc avec ce qui pourrait être l'équipe type (ou plutôt une équipe type), si je ne me trompe, aucun des 23 retenus par le staf ne quitte le club à la fin de la saison.
Ok, dans les faits c'est principalement Higgingbottam voire Botica qui pourraient être les contre exemples