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1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Maxime Lucu (UBB) : « Antoine Dupont ? Il ne faut jamais le lâcher ! »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Maxime-lucu-ubb-antoine-dupont-il-ne-faut-jamais-le-lacher/1262949#xtor=RSS-1
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Christophe Urios vs Ugo Mola : la 1/2 finale Stade Toulousain - UBB est lancée !
https://www.lerugbynistere.fr/news/christophe-urios-vs-ugo-mola-la-12-finale-stade-toulousain-ubb-est-lancee-1606211225.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Top 14 : "On a envie d’effacer cette frustration" souligne Lucu
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/top-14-on-a-envie-d-effacer-cette-frustration-souligne-lucu_VN-202106160222.html
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Les supporters Toulousains jettent l’éponge
https://www.blog-rct.com/les-supporters-toulousains-jettent-leponge/
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Depuis que le championnat Espoirs existe, on en a jamais parlé. Tout juste avait-on droit à un reportage de 20s sur France 3 Région. Mais là, c'est Toulouse alors ça devint un championnat majeur et une perf exceptionnelle !
Bientôt dans tous les médias le quatuor, avec aussi le titre de Toulouse chez les U12, et même le quintet, avec aussi le tire en beach rugby à toucher !
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Switch a écrit:
Depuis que le championnat Espoirs existe, on en a jamais parlé. Tout juste avait-on droit à un reportage de 20s sur France 3 Région. Mais là, c'est Toulouse alors ça devint un championnat majeur et une perf exceptionnelle !
Bientôt dans tous les médias le quatuor, avec aussi le titre de Toulouse chez les U12, et même le quintet, avec aussi le tire en beach rugby à toucher !
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Sous ses airs bourrus, c'est quand même un grand sensible, le Christophe. Du mal à croire que le gars qui s'émerveille devant les oeufs des petits oiseaux soit le même que celui qui sort les punchlines en conférence de presse ou qui se prend la gueule avec les coachs adverses sur le banc de touche !
Bon ok, si ca se trouve les oeufs ont fini en omelettes mais bon, quand même !
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Switch a écrit:Sous ses airs bourrus, c'est quand même un grand sensible, le Christophe. Bon ok, si ca se trouve les oeufs ont fini en omelettes mais bon, quand même !
Je suis d'accord, dans son interview, quand il parle de son poste de talonneur, il dit que c'est un poste à responsabilité ou il faut aussi de la finesse, c'est bien lui ça, comme tu dis, bourru à l'extérieur, mais beaucoup plus fin, que ne pourrait par exemple le penser les supporters Toulousains. Quand je vais sur leur forum, la psychologie, c'est pas leur truc, entre ce qu'ils pensent de Jalibert et d'Urios, la rivalité ça raccourci leur vision des adversaires, sans parler des insultes, notamment sur le physique d'Urios, affligeant..., encore heureux que ce n'est qu'une minorité, en tout cas, je leur laisse le bénéfice du doute, on parle bien de supporters de Rugby là...
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
En ce moment il y a énormément d'article sur plein de sujets, donc beaucoup de boulot et d'articles à relayer, et en parallèle je sens que les membres du fofo sont un peu en dedans, comme contracté avant les grosses échanges, c'était valable avant le 1/4 et pour l'instant cette demi, on n'est pas habitué
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
PODCAST. « Sportcast » : Cap au Nord pour le Stade Rochelais et l’UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/podcast-sportcast-cap-au-nord-pour-le-stade-rochelais-et-l-ubb-3787036.php
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-toulouse-ubb-le-president-laurent-marti-et-l-influence-toulousaine-3787560.php
Avant Toulouse – UBB : le président Laurent Marti et l’influence toulousaine
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles a un lien particulier avec la Ville Rose. Chef d’entreprise, il y a développé ses affaires mais il a aussi porté le maillot du Stade Toulousain chez les Reichel
Ce mercredi matin, Laurent Marti (53 ans) roulait sur l’A62 entre Bordeaux et Toulouse. Depuis 2007, année de son arrivée à la présidence de l’Union Bordeaux-Bègles, il ne compte plus les trajets entre les deux métropoles du Sud Ouest, partageant son emploi du temps avec son autre casquette, celle de chef d’une entreprise dont le siège social se situe aux portes de la Ville Rose. Le patron du groupe TopTex, leader français de la distribution de textile promotionnel, se lançait dans une longue journée de travail en Haute-Garonne.
À l’approche de la demi-finale de Top 14 face au Stade Toulousain (ce samedi à 20 h 45), le patron de l’UBB s’attendait à se faire chambrer par une bonne partie du personnel. Il en a l’habitude. Sur les réseaux sociaux, les supporters des Rouge et noir ne cessent de souligner que le palmarès du club girondin est encore vierge. « Ça me fait rire, assure Laurent Marti. Le chambrage fait partie du folklore du rugby, il faut le laisser vivre. On ne fait aucun complexe. L’UBB est née il y a quatorze ans (2006). Dans les quinze prochaines années, on verra ».
Souvenirs de jeunesse
Originaire de Bergerac, Laurent Marti a un lien particulier avec Toulouse. Parce qu’il y a vécu de nombreuses années, ses filles y ont grandi, et il y a développé ses affaires. Mais aussi parce que plus jeune, il a porté durant une saison le maillot du Stade Toulousain en Reichel, aux côtés de Michel Lacroix (le frère de Didier, actuel président du Stade) et d’Olivier Carbonneau, entre autres. « J’étais ailier à Bergerac, se souvient-il. Un Monsieur de Sainte-Foy-la-Grande qui était recruteur de jeunes joueurs pour le Stade Toulousain m’a repéré. C’était le club qui me faisait rêver, celui des Skrela et Villepreux entraîneurs, et des joueurs comme Charvet, Bonneval, Rougé-Thomas, qui démarraient l’histoire qui a fait gagner autant de titres à ce club ces vingt dernières années ».
« Il ne faut pas avoir honte de s’inspirer des clubs qui marchent et qui gagnent »
Laurent Marti vit “une saison fabuleuse” au terme de laquelle il joue une demi-finale face au Racing, futur champion. Et Serge Gabernet, ancien arrière du Stade, chargé de faire le lien entre les Reichel et les pros, lui apprend qu’il est convoqué pour un stage à Bort-les-Orgues (Corrèze) avec l’équipe première. « J’étais fou de joie ! » Mais la saison qui suit, il retourne jouer à Bergerac. « J’avais préféré rentrer chez moi. Je n’ai pas regretté, au niveau où j’étais, j’aurais pu faire quelques matchs en première mais je n’aurais pas été titulaire au Stade Toulousain ».
Influence
Homme fort de la construction de l’UBB, le président girondin a pris le Stade Toulousain pour modèle. « Il ne faut pas avoir honte de s’inspirer des clubs qui marchent et qui gagnent. Ce club appartient à toute une ville, il a une vraie identité ». Et un jeu séduisant. « Un jour, nous discutions avec William Téchoueyres (ancien joueur du CABBG) et Rory Teague (ancien manager de l’UBB). William parlait du CABBG et de sa dureté. Rory ne comprenait pas que contrairement à son ancêtre, l’UBB était plus portée sur le jeu. Je réalise en fait que c’est moi qui ai opéré ce changement inconsciemment parce que j’étais marqué par mon passage au Stade Toulousain. Mais ce que l’UBB avait oublié, c’est que si les Toulousains ont autant de titres, c’est parce qu’ils ont toujours eu des paquets d’avants très durs ». Depuis, le club girondin a fait des réglages en ce sens.
Entre ses affaires à Toulouse et l’organisation du déplacement à Lille ce week-end, Laurent Marti n’a pas encore véritablement basculé vers cette demi-finale de Top 14. Mais « à partir de demain (ce jeudi), ça va vraiment monter. Ce seront des moments de grand stress et d’émotion ».
Avant Toulouse – UBB : le président Laurent Marti et l’influence toulousaine
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles a un lien particulier avec la Ville Rose. Chef d’entreprise, il y a développé ses affaires mais il a aussi porté le maillot du Stade Toulousain chez les Reichel
Ce mercredi matin, Laurent Marti (53 ans) roulait sur l’A62 entre Bordeaux et Toulouse. Depuis 2007, année de son arrivée à la présidence de l’Union Bordeaux-Bègles, il ne compte plus les trajets entre les deux métropoles du Sud Ouest, partageant son emploi du temps avec son autre casquette, celle de chef d’une entreprise dont le siège social se situe aux portes de la Ville Rose. Le patron du groupe TopTex, leader français de la distribution de textile promotionnel, se lançait dans une longue journée de travail en Haute-Garonne.
À l’approche de la demi-finale de Top 14 face au Stade Toulousain (ce samedi à 20 h 45), le patron de l’UBB s’attendait à se faire chambrer par une bonne partie du personnel. Il en a l’habitude. Sur les réseaux sociaux, les supporters des Rouge et noir ne cessent de souligner que le palmarès du club girondin est encore vierge. « Ça me fait rire, assure Laurent Marti. Le chambrage fait partie du folklore du rugby, il faut le laisser vivre. On ne fait aucun complexe. L’UBB est née il y a quatorze ans (2006). Dans les quinze prochaines années, on verra ».
Souvenirs de jeunesse
Originaire de Bergerac, Laurent Marti a un lien particulier avec Toulouse. Parce qu’il y a vécu de nombreuses années, ses filles y ont grandi, et il y a développé ses affaires. Mais aussi parce que plus jeune, il a porté durant une saison le maillot du Stade Toulousain en Reichel, aux côtés de Michel Lacroix (le frère de Didier, actuel président du Stade) et d’Olivier Carbonneau, entre autres. « J’étais ailier à Bergerac, se souvient-il. Un Monsieur de Sainte-Foy-la-Grande qui était recruteur de jeunes joueurs pour le Stade Toulousain m’a repéré. C’était le club qui me faisait rêver, celui des Skrela et Villepreux entraîneurs, et des joueurs comme Charvet, Bonneval, Rougé-Thomas, qui démarraient l’histoire qui a fait gagner autant de titres à ce club ces vingt dernières années ».
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Laurent Marti vit “une saison fabuleuse” au terme de laquelle il joue une demi-finale face au Racing, futur champion. Et Serge Gabernet, ancien arrière du Stade, chargé de faire le lien entre les Reichel et les pros, lui apprend qu’il est convoqué pour un stage à Bort-les-Orgues (Corrèze) avec l’équipe première. « J’étais fou de joie ! » Mais la saison qui suit, il retourne jouer à Bergerac. « J’avais préféré rentrer chez moi. Je n’ai pas regretté, au niveau où j’étais, j’aurais pu faire quelques matchs en première mais je n’aurais pas été titulaire au Stade Toulousain ».
Influence
Homme fort de la construction de l’UBB, le président girondin a pris le Stade Toulousain pour modèle. « Il ne faut pas avoir honte de s’inspirer des clubs qui marchent et qui gagnent. Ce club appartient à toute une ville, il a une vraie identité ». Et un jeu séduisant. « Un jour, nous discutions avec William Téchoueyres (ancien joueur du CABBG) et Rory Teague (ancien manager de l’UBB). William parlait du CABBG et de sa dureté. Rory ne comprenait pas que contrairement à son ancêtre, l’UBB était plus portée sur le jeu. Je réalise en fait que c’est moi qui ai opéré ce changement inconsciemment parce que j’étais marqué par mon passage au Stade Toulousain. Mais ce que l’UBB avait oublié, c’est que si les Toulousains ont autant de titres, c’est parce qu’ils ont toujours eu des paquets d’avants très durs ». Depuis, le club girondin a fait des réglages en ce sens.
Entre ses affaires à Toulouse et l’organisation du déplacement à Lille ce week-end, Laurent Marti n’a pas encore véritablement basculé vers cette demi-finale de Top 14. Mais « à partir de demain (ce jeudi), ça va vraiment monter. Ce seront des moments de grand stress et d’émotion ».
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Antoine-dupont-un-double-top-14-coupe-d-europe-c-est-hyper-motivant/1263069
Antoine Dupont : « Un doublé Top 14 - Coupe d'Europe, c'est hyper motivant »
À l'heure de défier l'UBB en demi-finales du Top 14 (samedi 20h45), le demi de mêlée toulousain rêve d'ajouter un nouveau titre de champion de France à la Coupe d'Europe gagnée il y a un mois. Et s'exprime longuement sur son évolution de joueur.
Laurent Campistron
« Comment qualifieriez-vous la saison que vous êtes en train de terminer ?
D'exceptionnellement longue. Et de belle, avec ce titre européen que notre génération convoitait depuis plusieurs saisons. Elle est donc déjà réussie, même si on a rapidement "switché" sur le Championnat après la finale de la Coupe d'Europe (victoire 22-17 contre La Rochelle, le 22 mai). Tout le monde a envie de retrouver le bouclier de Brennus soulevé il y a deux ans (2019).
Vous reste-t-il suffisamment d'énergie pour aller chercher le doublé ?
C'est dur, parce qu'après une telle saison, il y a forcément de la lassitude. Mais l'appétit est toujours là quand arrivent les matches les plus importants de l'année. On a tous envie de les jouer, même si le corps a parfois du mal à suivre. C'est pour ça que c'était important de finir dans les deux premiers de la saison régulière. Ça nous a donnés un week-end de repos et permis de régénérer les corps et les têtes. Viser un doublé, au regard de la rareté et de la grandeur de la chose, c'est hyper motivant. (Seul Toulon, en 2014, a fait le doublé depuis qu'a été instaurée la formule actuelle du Top 14, en 2004)
À titre personnel, vous avez déjà été distingué tant avec les Bleus (meilleur joueur du Tournoi 2020) qu'avec Toulouse (meilleur joueur de la Coupe d'Europe). Quelle importance y accordez-vous ?
Ça fait toujours bizarre de recevoir des récompenses individuelles dans un sport collectif, encore plus dans le rugby. Dans le foot, t'as parfois des systèmes de jeu qui permettent à certains joueurs de briller. Dans le rugby, c'est plus compliqué. Je sais donc que si j'ai eu ces titres-là, c'est parce que je jouais dans des équipes qui ont performé et avec des mecs qui ont aussi brillé autour de moi. Après, ça fait toujours plaisir. C'est un peu comme une cerise sur le gâteau.
Avez-vous déjà discuté de ces prix avec Fabien Galthié, votre sélectionneur en équipe de France, qui fut lui-même élu meilleur joueur du monde en 2002 ?
On a surtout évoqué ensemble l'engouement médiatique qui pouvait se créer autour de moi pendant le Six Nations et certaines tournées. Il voulait savoir comment je gérais la chose, si ça m'embêtait. Je lui ai dit que je ne m'emballais pas. Ce sont plus les médias qui s'emballent. Je ne lis pas la presse tous les jours mais avec les réseaux sociaux, c'est impossible de passer à côté d'un article me concernant. Il y a toujours quelqu'un pour me l'envoyer. Mais quoi qu'on dise de bien ou de mal sur moi, je sais ce que j'ai encore à travailler. Je suis plus exigeant avec moi-même que ne le sont les autres à mon égard. Ça m'aide à garder les pieds sur terre.
Quand vous lisez les commentaires élogieux d'Aaron Smith (Nouvelle-Zélande), de Ben Youngs (Angleterre), de tous ces demis de mêlées actuels qui vous considèrent comme le meilleur d'entre eux, que ressentez-vous ?
J'étais presque gêné quand j'ai lu la première déclaration d'Aaron Smith. Lui, il a plus de 90 sélections chez les Blacks (97), il est champion du monde (2015)... Moi, je n'ai pas encore tout ça. Ça veut juste dire que je suis sur la bonne voie. Mais je sais aussi que faire des bons matches ne suffit pas à laisser une empreinte dans le rugby. Il faut aussi gagner des titres. C'est ce qui me pousse à m'entraîner tous les jours.
Vous avez aussi planté 18 essais depuis septembre, toutes compétitions confondues. Êtes-vous du genre à les compter ?
Je ne les compte pas vraiment, mais je me suis quand même rendu compte que j'en marquais plus que les autres années. Après, si on fait le ratio entre les essais que je marque tout seul et ceux qu'on me donne, il n'y a pas photo. Il n'y en a pas beaucoup que je me pèle. Je fais surtout office de finisseur.
Marquer des essais vous galvanise-t-il ?
J'aime ça, mais ça ne m'obsède pas. Je ne suis pas comme certains joueurs qui ne pensent qu'à marquer et marquer encore. Vincent Clerc (ex-ailier international de Toulouse) m'a dit un jour que s'il dézonait autant sur le terrain, c'était pour se donner le plus de chances d'être au bon endroit au bon moment pour franchir la ligne. Moi, ce n'est pas ce qui me motive le plus, même si ça peut devenir addictif.
C'est extrêmement rare pour un demi de mêlée de marquer autant. N'avez-vous pas l'impression d'avoir inventé un nouveau poste de 9, ou du moins une autre façon de l'appréhender ?
Disons que j'ai un profil un peu atypique. J'essaie de jouer le rugby dans lequel je me retrouve le plus. Bien sûr, ça a des avantages et des inconvénients. Ce n'est pas toujours très académique, parce que je ne me retrouve pas toujours là où je devrais être. Parfois, je peux marquer un essai, et d'autres fois, je peux me retrouver en retard sur un ruck ou dans le jeu courant. Mais c'est comme ça que je prends le plus de plaisir.
On vous compare parfois à l'ex-demi de mêlée Gallois Gareth Edwards ou à l'ex-n°9 de Toulon et des Bleus Jérôme Gallion. Avez-vous déjà vu des vidéos d'eux et percevez-vous effectivement comme une filiation avec eux ?
J'en ai vu, mais pas assez pour pouvoir vraiment m'identifier à eux. Je sais qu'ils avaient tous les deux des qualités de vitesse. Les actions qu'on voit de Gallion, c'est quand il fait des percées ballon en main. Avec l'équipe de France, je crois qu'il avait marqué un essai à chacune de ses trois premières sélections (10 en 27 capes, au total). Quant à Gareth Edwards, son action la plus célèbre est celle avec les Barbarians contre la Nouvelle-Zélande (1973), quand il arrive au soutien d'une action de 80 m et dépose tout le monde pour marquer en coin. Je n'ai pas la prétention de me comparer à eux, surtout à Gareth Edwards, qui est la légende du rugby. Franchement, c'est très flatteur.
Ce qui frappe, chez vous, c'est votre propension à marquer très souvent des essais qui se ressemblent, en venant à hauteur du partenaire qui perce...
En fait, je commence à connaître tellement bien les mecs autour de moi que j'anticipe ce qu'ils vont faire. C'est aussi quelque chose que je travaille aux entraînements. Lors des séances d'opposition, dès qu'il y a un break ou une action dangereuse, je fais l'effort de venir au soutien. Et si jamais le mec m'oublie, je lui fais bien comprendre que j'étais là, pour qu'il ne m'oublie pas la fois d'après. C'est comme ça que mes coéquipiers ont pris l'habitude de me trouver à l'intérieur et de me faire la passe. Parfois, c'est même exagéré. Comme contre Clermont (36-27, 25e j.), récemment, quand Pita (Ahki) me donne le ballon alors qu'il aurait pu marquer tout seul.
Mais comment faites-vous pour être quasiment présent au soutien sur chaque franchissement ?
Il faut être en grande forme. Quand je me sens un peu moins bien, j'ai du mal à y être tout le temps. Et quand je suis plutôt en forme, j'arrive à y être pratiquement tout le temps. Ensuite, il faut passer du temps avec ses partenaires, jusqu'à les connaître quasi par coeur.
Êtes-vous déjà devenu le demi de mêlée que vous rêviez d'être lorsque vous étiez môme ?
Déjà, je ne rêvais pas d'être demi de mêlée (rires) ! J'ai joué centre jusqu'en minimes deuxième année. Ensuite, je suis passé 10 jusqu'à ce que j'arrive en pro à Castres. Ce n'est que là que je me suis mis en 9. Donc, je ne l'ai pas vraiment vue arriver, cette carrière de demi de mêlée ! En fait, ce n'est pas un poste que j'aimais tant que ça quand j'étais jeune. Ses critères ne me faisaient pas plus vibrer que ça.
Avez-vous appris à l'aimer depuis ?
Oui. Le gros avantage de mon poste, c'est qu'une fois que j'ai fait la passe, je deviens un électron libre. Aussi, quand j'anticipe ces courses dans le dos de la défense, à part demander à un type de se glisser sur ma trajectoire, je ne vois pas trop comment on pourrait défendre sur moi. En fait, c'est plus mon jeu sans ballon qui me propulse dans ces situations-là.
Ne vous sentez-vous pas néanmoins plus surveillé aujourd'hui qu'hier ?
Si, notamment sur les bords de ruck. Mais les équipes savent que si elles se focalisent sur moi, il y a d'autres joueurs qui risquent d'en profiter.
Si on cherchait la petite bête, on dirait que vous avez connu un petit coup de mou à la fin du dernier Tournoi. L'avez-vous également ressenti ?
J'ai senti que je me retrouvais moins dans des zones de marque qu'à d'autres moments. Mais j'ai plutôt eu l'impression que c'était parce que les situations de jeu ne se faisaient pas forcément. C'était des matches disputés sous la pluie, dans des conditions compliquées. Au final, paradoxalement, j'ai quand même marqué plus d'essais que lors du précédent tournoi (3 contre 1).
Considérez-vous la gestion des fins de match comme l'un de vos principaux axes de progression ?
Peut-être, parce qu'on me parle encore aujourd'hui de certaines actions en équipe de France, même si elles n'étaient pas dues à des mauvais choix stratégiques. Il y a la fois où j'ai mal lu le chrono contre l'Angleterre, la fois où je commets un en-avant à la sortie d'un ruck à Twickenham... Je sais très bien que les grandes équipes sont celles qui font preuve de sang-froid dans les moments clés, notamment en fin de match. Je cherche donc toujours à progresser dans la façon de réagir sous pression.
Vous jouez souvent les matches importants en entier avec Toulouse et avec les Bleus. Vos quelques tergiversations en fin de match ne s'expliquent-elles pas par une certaine fatigue ?
Non. Le match de cette année en l'Angleterre (défaite 23-20) est d'ailleurs celui du Tournoi où je me suis senti le mieux physiquement. C'est aussi en prenant l'habitude de jouer sous fatigue et sous tension dans ces fins de match qu'on arrive à ne plus commettre d'erreurs. Au final, ça me fait travailler dans des conditions extrêmes. C'est très bien.
Ne vous sentez-vous pas parfois un peu gêné vis-à-vis de votre remplaçant qui reste en tribunes ?
Si, toujours. Je me suis déjà retrouvé dans cette situation-là et ça n'est jamais agréable. Quand tout se passe bien sur le terrain, il n'y a pas grand-chose à dire. En revanche, quand il y a une erreur... En Irlande (victoire 13-15), on n'avait pas parlé de mon match en entier parce que j'avais gratté le dernier ballon. Mais en Angleterre, tout le monde a dit que j'aurais dû être remplacé parce que j'ai fait cet en-avant à la fin. C'est une situation toujours compliquée à gérer pour un staff. Il faut juste lui faire confiance.
À 24 ans, quand on a déjà gagné une fois le Brennus et une fois la Coupe d'Europe, qu'est-ce qu'on ambitionne ?
De recommencer (rires) ! Et quand on a déjà gagné quelque chose, on regarde ce qu'on n'a pas encore gagné. Du coup, maintenant, j'ai envie de gagner quelque chose avec l'équipe de France. »
(*) Seul Toulon y est parvenu, en 2014, depuis 2004 que le Top 14 existe dans cette formule.
Antoine Dupont : « Un doublé Top 14 - Coupe d'Europe, c'est hyper motivant »
À l'heure de défier l'UBB en demi-finales du Top 14 (samedi 20h45), le demi de mêlée toulousain rêve d'ajouter un nouveau titre de champion de France à la Coupe d'Europe gagnée il y a un mois. Et s'exprime longuement sur son évolution de joueur.
Laurent Campistron
« Comment qualifieriez-vous la saison que vous êtes en train de terminer ?
D'exceptionnellement longue. Et de belle, avec ce titre européen que notre génération convoitait depuis plusieurs saisons. Elle est donc déjà réussie, même si on a rapidement "switché" sur le Championnat après la finale de la Coupe d'Europe (victoire 22-17 contre La Rochelle, le 22 mai). Tout le monde a envie de retrouver le bouclier de Brennus soulevé il y a deux ans (2019).
Vous reste-t-il suffisamment d'énergie pour aller chercher le doublé ?
C'est dur, parce qu'après une telle saison, il y a forcément de la lassitude. Mais l'appétit est toujours là quand arrivent les matches les plus importants de l'année. On a tous envie de les jouer, même si le corps a parfois du mal à suivre. C'est pour ça que c'était important de finir dans les deux premiers de la saison régulière. Ça nous a donnés un week-end de repos et permis de régénérer les corps et les têtes. Viser un doublé, au regard de la rareté et de la grandeur de la chose, c'est hyper motivant. (Seul Toulon, en 2014, a fait le doublé depuis qu'a été instaurée la formule actuelle du Top 14, en 2004)
À titre personnel, vous avez déjà été distingué tant avec les Bleus (meilleur joueur du Tournoi 2020) qu'avec Toulouse (meilleur joueur de la Coupe d'Europe). Quelle importance y accordez-vous ?
Ça fait toujours bizarre de recevoir des récompenses individuelles dans un sport collectif, encore plus dans le rugby. Dans le foot, t'as parfois des systèmes de jeu qui permettent à certains joueurs de briller. Dans le rugby, c'est plus compliqué. Je sais donc que si j'ai eu ces titres-là, c'est parce que je jouais dans des équipes qui ont performé et avec des mecs qui ont aussi brillé autour de moi. Après, ça fait toujours plaisir. C'est un peu comme une cerise sur le gâteau.
Avez-vous déjà discuté de ces prix avec Fabien Galthié, votre sélectionneur en équipe de France, qui fut lui-même élu meilleur joueur du monde en 2002 ?
On a surtout évoqué ensemble l'engouement médiatique qui pouvait se créer autour de moi pendant le Six Nations et certaines tournées. Il voulait savoir comment je gérais la chose, si ça m'embêtait. Je lui ai dit que je ne m'emballais pas. Ce sont plus les médias qui s'emballent. Je ne lis pas la presse tous les jours mais avec les réseaux sociaux, c'est impossible de passer à côté d'un article me concernant. Il y a toujours quelqu'un pour me l'envoyer. Mais quoi qu'on dise de bien ou de mal sur moi, je sais ce que j'ai encore à travailler. Je suis plus exigeant avec moi-même que ne le sont les autres à mon égard. Ça m'aide à garder les pieds sur terre.
Quand vous lisez les commentaires élogieux d'Aaron Smith (Nouvelle-Zélande), de Ben Youngs (Angleterre), de tous ces demis de mêlées actuels qui vous considèrent comme le meilleur d'entre eux, que ressentez-vous ?
J'étais presque gêné quand j'ai lu la première déclaration d'Aaron Smith. Lui, il a plus de 90 sélections chez les Blacks (97), il est champion du monde (2015)... Moi, je n'ai pas encore tout ça. Ça veut juste dire que je suis sur la bonne voie. Mais je sais aussi que faire des bons matches ne suffit pas à laisser une empreinte dans le rugby. Il faut aussi gagner des titres. C'est ce qui me pousse à m'entraîner tous les jours.
Vous avez aussi planté 18 essais depuis septembre, toutes compétitions confondues. Êtes-vous du genre à les compter ?
Je ne les compte pas vraiment, mais je me suis quand même rendu compte que j'en marquais plus que les autres années. Après, si on fait le ratio entre les essais que je marque tout seul et ceux qu'on me donne, il n'y a pas photo. Il n'y en a pas beaucoup que je me pèle. Je fais surtout office de finisseur.
Marquer des essais vous galvanise-t-il ?
J'aime ça, mais ça ne m'obsède pas. Je ne suis pas comme certains joueurs qui ne pensent qu'à marquer et marquer encore. Vincent Clerc (ex-ailier international de Toulouse) m'a dit un jour que s'il dézonait autant sur le terrain, c'était pour se donner le plus de chances d'être au bon endroit au bon moment pour franchir la ligne. Moi, ce n'est pas ce qui me motive le plus, même si ça peut devenir addictif.
C'est extrêmement rare pour un demi de mêlée de marquer autant. N'avez-vous pas l'impression d'avoir inventé un nouveau poste de 9, ou du moins une autre façon de l'appréhender ?
Disons que j'ai un profil un peu atypique. J'essaie de jouer le rugby dans lequel je me retrouve le plus. Bien sûr, ça a des avantages et des inconvénients. Ce n'est pas toujours très académique, parce que je ne me retrouve pas toujours là où je devrais être. Parfois, je peux marquer un essai, et d'autres fois, je peux me retrouver en retard sur un ruck ou dans le jeu courant. Mais c'est comme ça que je prends le plus de plaisir.
On vous compare parfois à l'ex-demi de mêlée Gallois Gareth Edwards ou à l'ex-n°9 de Toulon et des Bleus Jérôme Gallion. Avez-vous déjà vu des vidéos d'eux et percevez-vous effectivement comme une filiation avec eux ?
J'en ai vu, mais pas assez pour pouvoir vraiment m'identifier à eux. Je sais qu'ils avaient tous les deux des qualités de vitesse. Les actions qu'on voit de Gallion, c'est quand il fait des percées ballon en main. Avec l'équipe de France, je crois qu'il avait marqué un essai à chacune de ses trois premières sélections (10 en 27 capes, au total). Quant à Gareth Edwards, son action la plus célèbre est celle avec les Barbarians contre la Nouvelle-Zélande (1973), quand il arrive au soutien d'une action de 80 m et dépose tout le monde pour marquer en coin. Je n'ai pas la prétention de me comparer à eux, surtout à Gareth Edwards, qui est la légende du rugby. Franchement, c'est très flatteur.
Ce qui frappe, chez vous, c'est votre propension à marquer très souvent des essais qui se ressemblent, en venant à hauteur du partenaire qui perce...
En fait, je commence à connaître tellement bien les mecs autour de moi que j'anticipe ce qu'ils vont faire. C'est aussi quelque chose que je travaille aux entraînements. Lors des séances d'opposition, dès qu'il y a un break ou une action dangereuse, je fais l'effort de venir au soutien. Et si jamais le mec m'oublie, je lui fais bien comprendre que j'étais là, pour qu'il ne m'oublie pas la fois d'après. C'est comme ça que mes coéquipiers ont pris l'habitude de me trouver à l'intérieur et de me faire la passe. Parfois, c'est même exagéré. Comme contre Clermont (36-27, 25e j.), récemment, quand Pita (Ahki) me donne le ballon alors qu'il aurait pu marquer tout seul.
Mais comment faites-vous pour être quasiment présent au soutien sur chaque franchissement ?
Il faut être en grande forme. Quand je me sens un peu moins bien, j'ai du mal à y être tout le temps. Et quand je suis plutôt en forme, j'arrive à y être pratiquement tout le temps. Ensuite, il faut passer du temps avec ses partenaires, jusqu'à les connaître quasi par coeur.
Êtes-vous déjà devenu le demi de mêlée que vous rêviez d'être lorsque vous étiez môme ?
Déjà, je ne rêvais pas d'être demi de mêlée (rires) ! J'ai joué centre jusqu'en minimes deuxième année. Ensuite, je suis passé 10 jusqu'à ce que j'arrive en pro à Castres. Ce n'est que là que je me suis mis en 9. Donc, je ne l'ai pas vraiment vue arriver, cette carrière de demi de mêlée ! En fait, ce n'est pas un poste que j'aimais tant que ça quand j'étais jeune. Ses critères ne me faisaient pas plus vibrer que ça.
Avez-vous appris à l'aimer depuis ?
Oui. Le gros avantage de mon poste, c'est qu'une fois que j'ai fait la passe, je deviens un électron libre. Aussi, quand j'anticipe ces courses dans le dos de la défense, à part demander à un type de se glisser sur ma trajectoire, je ne vois pas trop comment on pourrait défendre sur moi. En fait, c'est plus mon jeu sans ballon qui me propulse dans ces situations-là.
Ne vous sentez-vous pas néanmoins plus surveillé aujourd'hui qu'hier ?
Si, notamment sur les bords de ruck. Mais les équipes savent que si elles se focalisent sur moi, il y a d'autres joueurs qui risquent d'en profiter.
Si on cherchait la petite bête, on dirait que vous avez connu un petit coup de mou à la fin du dernier Tournoi. L'avez-vous également ressenti ?
J'ai senti que je me retrouvais moins dans des zones de marque qu'à d'autres moments. Mais j'ai plutôt eu l'impression que c'était parce que les situations de jeu ne se faisaient pas forcément. C'était des matches disputés sous la pluie, dans des conditions compliquées. Au final, paradoxalement, j'ai quand même marqué plus d'essais que lors du précédent tournoi (3 contre 1).
Considérez-vous la gestion des fins de match comme l'un de vos principaux axes de progression ?
Peut-être, parce qu'on me parle encore aujourd'hui de certaines actions en équipe de France, même si elles n'étaient pas dues à des mauvais choix stratégiques. Il y a la fois où j'ai mal lu le chrono contre l'Angleterre, la fois où je commets un en-avant à la sortie d'un ruck à Twickenham... Je sais très bien que les grandes équipes sont celles qui font preuve de sang-froid dans les moments clés, notamment en fin de match. Je cherche donc toujours à progresser dans la façon de réagir sous pression.
Vous jouez souvent les matches importants en entier avec Toulouse et avec les Bleus. Vos quelques tergiversations en fin de match ne s'expliquent-elles pas par une certaine fatigue ?
Non. Le match de cette année en l'Angleterre (défaite 23-20) est d'ailleurs celui du Tournoi où je me suis senti le mieux physiquement. C'est aussi en prenant l'habitude de jouer sous fatigue et sous tension dans ces fins de match qu'on arrive à ne plus commettre d'erreurs. Au final, ça me fait travailler dans des conditions extrêmes. C'est très bien.
Ne vous sentez-vous pas parfois un peu gêné vis-à-vis de votre remplaçant qui reste en tribunes ?
Si, toujours. Je me suis déjà retrouvé dans cette situation-là et ça n'est jamais agréable. Quand tout se passe bien sur le terrain, il n'y a pas grand-chose à dire. En revanche, quand il y a une erreur... En Irlande (victoire 13-15), on n'avait pas parlé de mon match en entier parce que j'avais gratté le dernier ballon. Mais en Angleterre, tout le monde a dit que j'aurais dû être remplacé parce que j'ai fait cet en-avant à la fin. C'est une situation toujours compliquée à gérer pour un staff. Il faut juste lui faire confiance.
À 24 ans, quand on a déjà gagné une fois le Brennus et une fois la Coupe d'Europe, qu'est-ce qu'on ambitionne ?
De recommencer (rires) ! Et quand on a déjà gagné quelque chose, on regarde ce qu'on n'a pas encore gagné. Du coup, maintenant, j'ai envie de gagner quelque chose avec l'équipe de France. »
(*) Seul Toulon y est parvenu, en 2014, depuis 2004 que le Top 14 existe dans cette formule.
Dernière édition par Scalp le Mer 16 Juin 2021 - 19:11, édité 1 fois
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
le radis a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-malgre-l-appel-marais-reste-suspendu-3795181.php
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-toulouse-ubb-l-infographie-du-face-a-face-3791462.php
Avant Toulouse – UBB : l’infographie du face-à-face
Par SudOuest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles affronte Toulouse ce samedi (20 h 45) à Lille en demi-finale du Top 14. Le face-à-face en infographie
Pas très précis SO : si l'UBB est la 5ème attaque (tous points confondus), elle est la 3ème en nbre d'essais marqués. Et au niveau défensif c'est juste la meilleure défense en nbre d'essais encaissés avec La Rochelle.
Quant au nombre de victoires et de défaites, manifestement qqchose cloche.
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
bonsoir,
il me semble que le nombre de défaites, victoires intègre le match de barrage face à l'ASM.
Quand au classement défense/attaque, vous intégrez un nouvel indice avec le "classement défense/attaque en essai marqué". Soit!
Je suis personnellement d'accord avec vous sur la pertinence de cet indicateur.
Cependant appliquez le aux deux équipes. De mémoire, il me semble que le ST était la première attaque du top 14 au nombre d'essais marqués avant les barrages.
Ce qui de mon point de vue rend cette opposition d'autant plus intéressante.
Bonne soirée,
il me semble que le nombre de défaites, victoires intègre le match de barrage face à l'ASM.
Quand au classement défense/attaque, vous intégrez un nouvel indice avec le "classement défense/attaque en essai marqué". Soit!
Je suis personnellement d'accord avec vous sur la pertinence de cet indicateur.
Cependant appliquez le aux deux équipes. De mémoire, il me semble que le ST était la première attaque du top 14 au nombre d'essais marqués avant les barrages.
Ce qui de mon point de vue rend cette opposition d'autant plus intéressante.
Bonne soirée,
Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Tothor a écrit:bonsoir,
il me semble que le nombre de défaites, victoires intègre le match de barrage face à l'ASM.
Quand au classement défense/attaque, vous intégrez un nouvel indice avec le "classement défense/attaque en essai marqué". Soit!
Je suis personnellement d'accord avec vous sur la pertinence de cet indicateur.
Cependant appliquez le aux deux équipes. De mémoire, il me semble que le ST était la première attaque du top 14 au nombre d'essais marqués avant les barrages.
Ce qui de mon point de vue rend cette opposition d'autant plus intéressante.
Bonne soirée,
Tout d'abord bienvenue !
Je ne suis effectivement pas sans savoir que le ST est la 1ère attaque en nbre d'essais marqués , la 1ère en nbre de points étant l'ASM qui est 2ème en nbre d'essais marqués.
Je trouvais que tout simplement les stats relayées ne représentaient qu'imparfaitement à mon sens la saison péniblement accomplie par l'UBB.
Aussi mes remarques ne visaient pas une approche équitable entre les 2 équipes.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-toulouse-ubb-l-infographie-du-face-a-face-3791462.php
Avant Toulouse – UBB : l’infographie du face-à-face
Par SudOuest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles affronte Toulouse ce samedi (20 h 45) à Lille en demi-finale du Top 14. Le face-à-face en infographie
Donc on aurait joué 28 matchs ? ...même en comptant le barrage ça fait beaucoup
Ou alors ils ont déjà comptabilisés la demie dans les victoires
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
"Pour battre Toulouse, il faudra qu'on soit extraordinaires" prévient le manager de l'UBB Christophe Urios
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/pour-battre-toulouse-il-faudra-qu-soit-extraordinaires-previent-le-manager-de-l-ubb-christophe-urios-1623855655
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Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse
100% UBB
l'émission 16 juin 2021
https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde
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