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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Les six joueurs du XV de France mis à disposition des clubs
https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france/les-six-joueurs-du-xv-de-france-mis-a-disposition-des-clubs
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 NATIONS | IRLANDE - FRANCE | Le jeu en losange, bijou tactique et arme fatale du XV du Trèfle
https://www.eurosport.fr/rugby/6-nations/2023/6-nations-irlande-france-le-jeu-en-losange-bijou-tactique-et-arme-fatale-du-xv-du-trefle_sto9379014/story.shtml
https://www.eurosport.fr/rugby/6-nations/2023/6-nations-irlande-france-le-jeu-en-losange-bijou-tactique-et-arme-fatale-du-xv-du-trefle_sto9379014/story.shtml
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-le-xv-de-france-bloque-ses-adversaires-depuis-un-an/1379662
Comment le XV de France bloque ses adversaires depuis un an
Depuis un an, l'équipe de France se distingue toujours par sa présence défensive face aux nations du Tier 1. Elle en aura encore besoin samedi en Irlande (15h15) pour son deuxième match du Tournoi des Six Nations.
Alex Bardot
Il y a ce qui saute aux yeux. Des Bleus qui imposent un bras de fer et brillent par à-coups, avec, depuis treize matches, un tableau d'affichage qui leur donne toujours raison. Et il y a le presque imperceptible. Leur effet concret sur le rendement de l'équipe en face. Ce qui aurait dû advenir et qu'ils empêchent. Ces failles qu'ils révèlent dans la cuirasse adverse.
Comment rendre cet aspect visible ? À cette question, le sport moderne offre au moins une réponse : les statistiques. Nous avons donc demandé à Opta de nous fournir, pour chaque équipe du Tier 1 (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Écosse, Irlande, Italie, pays de Galles) de novembre 2021 à novembre 2022, ses données collectives lors de son match face à la France, et sa moyenne dans les mêmes catégories lors de ses duels avec d'autres nations du Tier 1 en 2022 (hors XV de France).
Les tableaux Excel reçus dressent le portrait d'une équipe tricolore qui sait tout faire (3 essais inscrits par match, moyenne identique à celle des essais encaissés par leurs adversaires sur les autres matches) mais dont le truc en plus est d'empêcher. Ce n'est pas une surprise, mais c'est la constance et les proportions qui frappent. Samedi, dans le contexte bouillant de l'Aviva (Dublin, Irlande), face au numéro 1 mondial qui n'a plus battu la France depuis 2019, il sera impératif de prolonger cet effet bleu.
Des essais en nette baisse
Environ un tiers d'essais (35,7 %) et un quart de point (22 %) en moins : face aux Bleus, les attaques adverses sont contraintes de revoir leurs standards à la baisse. Tous ses adversaires du Tier 1 depuis quinze mois sont restés en dessous de leur moyenne habituelle d'essais (« record » pour l'Afrique du Sud, qui n'a marqué que 2 fois contre 3,3 d'habitude), et seule l'Australie a dépassé ses standards au nombre de points (29 contre 22,9).
Un tiers de pertes supplémentaires dans les rucks
Il est plus difficile de conserver le ballon face aux Bleus. Cette tendance est générale (+13 % de turnovers), mais elle est surtout très sensible dans les rucks. Grâce au travail inlassable de l'armée des gratteurs, qui va du talonneur Julien Marchand à l'ailier Gabin Villière, les adversaires des Bleus perdent 28,6 % de plus de ballons dans le jeu au sol. Il faut préciser que ni la pression défensive de la ligne, ni cette bataille de rucks ne font exploser le compteur des pénalités : en moyenne, on en obtient 13,2 % de moins face aux Bleus que face aux autres adversaires.
Trois « terrains » de plus à remonter
Si les Bleus abaissent l'efficacité offensive de leurs adversaires, c'est aussi parce qu'ils les obligent à attaquer de plus loin. Adeptes d'un « arrosage » massif (lors de leur série de 13 victoires, ils ont tapé autant ou plus que l'adversaire à 10 reprises), ils ont surtout la particularité de miser avant tout sur un jeu au pied long, quand d'autres privilégient les ballons hauts pour récupérer le ballon directement.
En moyenne, lors de cette série, leurs coups de pied ont fait gagner 283 mètres de plus que ceux de leur opposant (1038 m contre 755 m). Pour ces derniers, à chaque match, cela représente près de trois longueurs et demie de terrain supplémentaires à remonter. La tâche de marquer en devient plus difficile.
Des franchissements réduits de moitié
Au niveau international, la rush defense est utilisée par la majorité des équipes. Mais il faut croire que son concepteur a gardé quelques secrets. Shaun Edwards amène la ligne tricolore haut, très haut. Le plus marquant, c'est le peu de franchissements qu'elle concède. En moyenne, pour un nombre équivalent de passes et de ballons portés, ses adversaires en font quasiment moitié moins (48,2 %) qu'en temps normal. Et si elles ont toutes été impactées par cette baisse, ce sont deux grosses nations, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, qui ont été le plus empêchés (-60 % de breaks), alors même qu'elles avaient osé attaquer. Les Bleus empêchent de respirer, de s'organiser, et de mettre de la vitesse. L'Irlande, numéro 1 mondiale au classement World Rugby, n'a gagné que 60 % de son total habituel de duels l'an passé au Stade de France. Par ailleurs, le quota de passes au contact baisse de 30 % face au rideau tricolore.
En 2022, l'Irlande bloquée dans les duels
Malgré sa mécanique ultra-précise en attaque, l'Irlande avait subi la loi de la défense française il y a un an, au Stade de France. Ses principaux indicateurs offensifs sur ce match-là sont inférieurs à ceux de sa moyenne en 2022. Le plus spectaculaire, c'est la baisse de 42 % des duels gagnés et des franchissements. Deux stats qui ne sont que l'aboutissement d'une stratégie d'agression tricolore, basée sur des montées rapides sur le bloc d'avants et un investissement fort dans les rucks. Le tout en se mettant très peu à la faute...
Comment le XV de France bloque ses adversaires depuis un an
Depuis un an, l'équipe de France se distingue toujours par sa présence défensive face aux nations du Tier 1. Elle en aura encore besoin samedi en Irlande (15h15) pour son deuxième match du Tournoi des Six Nations.
Alex Bardot
Il y a ce qui saute aux yeux. Des Bleus qui imposent un bras de fer et brillent par à-coups, avec, depuis treize matches, un tableau d'affichage qui leur donne toujours raison. Et il y a le presque imperceptible. Leur effet concret sur le rendement de l'équipe en face. Ce qui aurait dû advenir et qu'ils empêchent. Ces failles qu'ils révèlent dans la cuirasse adverse.
Comment rendre cet aspect visible ? À cette question, le sport moderne offre au moins une réponse : les statistiques. Nous avons donc demandé à Opta de nous fournir, pour chaque équipe du Tier 1 (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Écosse, Irlande, Italie, pays de Galles) de novembre 2021 à novembre 2022, ses données collectives lors de son match face à la France, et sa moyenne dans les mêmes catégories lors de ses duels avec d'autres nations du Tier 1 en 2022 (hors XV de France).
Les tableaux Excel reçus dressent le portrait d'une équipe tricolore qui sait tout faire (3 essais inscrits par match, moyenne identique à celle des essais encaissés par leurs adversaires sur les autres matches) mais dont le truc en plus est d'empêcher. Ce n'est pas une surprise, mais c'est la constance et les proportions qui frappent. Samedi, dans le contexte bouillant de l'Aviva (Dublin, Irlande), face au numéro 1 mondial qui n'a plus battu la France depuis 2019, il sera impératif de prolonger cet effet bleu.
Des essais en nette baisse
Environ un tiers d'essais (35,7 %) et un quart de point (22 %) en moins : face aux Bleus, les attaques adverses sont contraintes de revoir leurs standards à la baisse. Tous ses adversaires du Tier 1 depuis quinze mois sont restés en dessous de leur moyenne habituelle d'essais (« record » pour l'Afrique du Sud, qui n'a marqué que 2 fois contre 3,3 d'habitude), et seule l'Australie a dépassé ses standards au nombre de points (29 contre 22,9).
Un tiers de pertes supplémentaires dans les rucks
Il est plus difficile de conserver le ballon face aux Bleus. Cette tendance est générale (+13 % de turnovers), mais elle est surtout très sensible dans les rucks. Grâce au travail inlassable de l'armée des gratteurs, qui va du talonneur Julien Marchand à l'ailier Gabin Villière, les adversaires des Bleus perdent 28,6 % de plus de ballons dans le jeu au sol. Il faut préciser que ni la pression défensive de la ligne, ni cette bataille de rucks ne font exploser le compteur des pénalités : en moyenne, on en obtient 13,2 % de moins face aux Bleus que face aux autres adversaires.
Trois « terrains » de plus à remonter
Si les Bleus abaissent l'efficacité offensive de leurs adversaires, c'est aussi parce qu'ils les obligent à attaquer de plus loin. Adeptes d'un « arrosage » massif (lors de leur série de 13 victoires, ils ont tapé autant ou plus que l'adversaire à 10 reprises), ils ont surtout la particularité de miser avant tout sur un jeu au pied long, quand d'autres privilégient les ballons hauts pour récupérer le ballon directement.
En moyenne, lors de cette série, leurs coups de pied ont fait gagner 283 mètres de plus que ceux de leur opposant (1038 m contre 755 m). Pour ces derniers, à chaque match, cela représente près de trois longueurs et demie de terrain supplémentaires à remonter. La tâche de marquer en devient plus difficile.
Des franchissements réduits de moitié
Au niveau international, la rush defense est utilisée par la majorité des équipes. Mais il faut croire que son concepteur a gardé quelques secrets. Shaun Edwards amène la ligne tricolore haut, très haut. Le plus marquant, c'est le peu de franchissements qu'elle concède. En moyenne, pour un nombre équivalent de passes et de ballons portés, ses adversaires en font quasiment moitié moins (48,2 %) qu'en temps normal. Et si elles ont toutes été impactées par cette baisse, ce sont deux grosses nations, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, qui ont été le plus empêchés (-60 % de breaks), alors même qu'elles avaient osé attaquer. Les Bleus empêchent de respirer, de s'organiser, et de mettre de la vitesse. L'Irlande, numéro 1 mondiale au classement World Rugby, n'a gagné que 60 % de son total habituel de duels l'an passé au Stade de France. Par ailleurs, le quota de passes au contact baisse de 30 % face au rideau tricolore.
En 2022, l'Irlande bloquée dans les duels
Malgré sa mécanique ultra-précise en attaque, l'Irlande avait subi la loi de la défense française il y a un an, au Stade de France. Ses principaux indicateurs offensifs sur ce match-là sont inférieurs à ceux de sa moyenne en 2022. Le plus spectaculaire, c'est la baisse de 42 % des duels gagnés et des franchissements. Deux stats qui ne sont que l'aboutissement d'une stratégie d'agression tricolore, basée sur des montées rapides sur le bloc d'avants et un investissement fort dans les rucks. Le tout en se mettant très peu à la faute...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleus-montent-en-pression-en-marge-du-choc-face-a-l-irlande-dans-le-tournoi/1379726
Les Bleus montent en pression en marge du choc face à l'Irlande dans le Tournoi
À trois jours du choc face à l'Irlande, le quinze de France a effectué son premier vrai entraînement de la semaine mercredi, à Rome. Une équipe se dégage : la même qui a battu l'Italie dimanche (29-24), renforcée par François Cros et Baptiste Couilloud sur le banc.
Laurent Campistron
Ce n'était pas la traditionnelle séance à haute intensité du mercredi, mais les Bleus se sont quand même entraînés mercredi après-midi, à Rome, sur l'un des terrains du Comité national olympique italien (CONI). Un galop d'essai tranquille, pépère, disputé en partie face à des joueurs de Fiamme d'Oro, l'équipe de la police nationale du pays. L'essentiel de la prépa physique ayant été effectué lors des deux premières semaines du rassemblement à Capbreton (Landes), les joueurs de Fabien Galthié cherchent plutôt à récupérer et à « faire du gaz », comme le résume le centre Gaël Fickou, pour parvenir à leur pic de forme sur la pelouse de l'Aviva Stadium de Dublin, samedi.
Le jeu des chasubles, comme un rituel, n'a rien caché des intentions du sélectionneur face à l'Irlande. L'équipe qui a battu la Nazionale dans la douleur dimanche dernier (29-24) sera reconduite face aux Celtes. Pas question de changer quoi que ce soit avant un match aussi important, quand bien même la longueur au pied de l'arrière toulousain Melvyn Jaminet, toujours barré par l'autre arrière toulousain Thomas Ramos, ne serait sans doute pas inutile pour renvoyer le plus loin possible l'adversaire dans son camp. Le flanker et serial plaqueur Anthony Jelonch, qui doit encore avoir les épaules écarlates après sa vingtaine de tampons assénée face aux Italiens, s'est entraîné à l'écart, ce qui ne remet pas en cause sa participation à la rencontre de Dublin. C'est ce jeudi, à midi, que Galthié révélera sa compo d'équipe.
Cros-Couilloud, vers un retour sur le banc
Comme annoncé sur notre site mercredi, la compo devrait quand même comporter deux changements chez les « finisseurs » avec les retours du troisième-ligne aile toulousain François Cros et du demi de mêlée lyonnais Baptiste Couilloud, qui remplaceront respectivement les deux seuls joueurs qui ne sont pas entrés en jeu face à l'Italie, à savoir le deuxième-ligne Thomas Lavault (qui a été rendu à son club de La Rochelle mercredi soir) et le numéro 9 du Racing 92 Nolann Le Garrec. Cet ajustement est donc moins une sanction que la conséquence logique du retour en forme de deux joueurs plus aguerris qui ne seront pas de trop face à un adversaire irlandais bien plus dangereux que l'Italie.
Pièce importante du Grand Chelem de la saison dernière, Cros ne cesse de monter en régime depuis son retour de blessure (genou gauche) en début d'année. Libéré deux semaines d'affilée par le staff tricolore en milieu de semaine, voilà trois journées de Top 14 qu'il entre en cours de jeu aux alentours de la 50e minute avec le Stade Toulousain et qu'il rend à chaque fois une prestation plus solide. Sa présence parmi les remplaçants à Dublin, dans un banc désormais traditionnel à six avants et deux trois-quarts, ne serait donc pas vraiment une surprise, tant son abattage défensif et son goût pour les tâches obscures pourraient être précieux face aux solides et pragmatiques Irlandais en fin de match.
C'est un peu la même chose pour Couilloud. Troisième dans la hiérarchie des demis de mêlée, derrière l'incontournable Antoine Dupont et le Bordelais Maxime Lucu (blessé à la cheville), le Lyonnais n'a loupé l'Italie qu'en raison d'une blessure aux cervicales dont il est tout juste remis (il était 24e à Rome).
La discipline au coeur des préoccupations
Comme supposé, au regard des 18 pénalités concédées face à l'Italie, il a été beaucoup question de discipline chez les Bleus en début de semaine. « On a analysé ça avec Jérôme (Garcès, ancien sifflet international désormais consultant sur l'arbitrage en équipe de France) et avec l'ensemble du staff, reconnaît le numéro 8 Grégory Alldritt. Il y a l'option de dire que c'est la faute de l'arbitre, ou celle de dire que les fautes sont réelles et qu'il faut donc qu'on élève notre niveau dans ce domaine-là. Des directives ont été données aux arbitres, on le sait. Ce match a été notre crash-test à ce niveau. Maintenant, on est au courant, on ne pourra plus se servir de ça comme excuse. »
Pour rectifier le tir, les Bleus ont bouffé pas mal de vidéos pour étudier notamment les bonnes positions et les bons gestes dans les rucks. Ils ont aussi beaucoup échangé avec Joël Jutge, le référent des arbitres à World Rugby. Sans forcément céder à l'autoflagellation. « Il faut aussi se rappeler qu'on a souvent été bons en matière de discipline ces trois dernières années, observe Gaël Fickou. Il ne faut pas forcément tout remettre en question ni s'affoler parce qu'on est passés à côté sur un match. Ça arrive. On va juste essayer de ne pas le faire deux fois. » Face à l'Irlande, la deuxième serait forcément rédhibitoire.
Les Bleus montent en pression en marge du choc face à l'Irlande dans le Tournoi
À trois jours du choc face à l'Irlande, le quinze de France a effectué son premier vrai entraînement de la semaine mercredi, à Rome. Une équipe se dégage : la même qui a battu l'Italie dimanche (29-24), renforcée par François Cros et Baptiste Couilloud sur le banc.
Laurent Campistron
Ce n'était pas la traditionnelle séance à haute intensité du mercredi, mais les Bleus se sont quand même entraînés mercredi après-midi, à Rome, sur l'un des terrains du Comité national olympique italien (CONI). Un galop d'essai tranquille, pépère, disputé en partie face à des joueurs de Fiamme d'Oro, l'équipe de la police nationale du pays. L'essentiel de la prépa physique ayant été effectué lors des deux premières semaines du rassemblement à Capbreton (Landes), les joueurs de Fabien Galthié cherchent plutôt à récupérer et à « faire du gaz », comme le résume le centre Gaël Fickou, pour parvenir à leur pic de forme sur la pelouse de l'Aviva Stadium de Dublin, samedi.
Le jeu des chasubles, comme un rituel, n'a rien caché des intentions du sélectionneur face à l'Irlande. L'équipe qui a battu la Nazionale dans la douleur dimanche dernier (29-24) sera reconduite face aux Celtes. Pas question de changer quoi que ce soit avant un match aussi important, quand bien même la longueur au pied de l'arrière toulousain Melvyn Jaminet, toujours barré par l'autre arrière toulousain Thomas Ramos, ne serait sans doute pas inutile pour renvoyer le plus loin possible l'adversaire dans son camp. Le flanker et serial plaqueur Anthony Jelonch, qui doit encore avoir les épaules écarlates après sa vingtaine de tampons assénée face aux Italiens, s'est entraîné à l'écart, ce qui ne remet pas en cause sa participation à la rencontre de Dublin. C'est ce jeudi, à midi, que Galthié révélera sa compo d'équipe.
Cros-Couilloud, vers un retour sur le banc
Comme annoncé sur notre site mercredi, la compo devrait quand même comporter deux changements chez les « finisseurs » avec les retours du troisième-ligne aile toulousain François Cros et du demi de mêlée lyonnais Baptiste Couilloud, qui remplaceront respectivement les deux seuls joueurs qui ne sont pas entrés en jeu face à l'Italie, à savoir le deuxième-ligne Thomas Lavault (qui a été rendu à son club de La Rochelle mercredi soir) et le numéro 9 du Racing 92 Nolann Le Garrec. Cet ajustement est donc moins une sanction que la conséquence logique du retour en forme de deux joueurs plus aguerris qui ne seront pas de trop face à un adversaire irlandais bien plus dangereux que l'Italie.
Pièce importante du Grand Chelem de la saison dernière, Cros ne cesse de monter en régime depuis son retour de blessure (genou gauche) en début d'année. Libéré deux semaines d'affilée par le staff tricolore en milieu de semaine, voilà trois journées de Top 14 qu'il entre en cours de jeu aux alentours de la 50e minute avec le Stade Toulousain et qu'il rend à chaque fois une prestation plus solide. Sa présence parmi les remplaçants à Dublin, dans un banc désormais traditionnel à six avants et deux trois-quarts, ne serait donc pas vraiment une surprise, tant son abattage défensif et son goût pour les tâches obscures pourraient être précieux face aux solides et pragmatiques Irlandais en fin de match.
C'est un peu la même chose pour Couilloud. Troisième dans la hiérarchie des demis de mêlée, derrière l'incontournable Antoine Dupont et le Bordelais Maxime Lucu (blessé à la cheville), le Lyonnais n'a loupé l'Italie qu'en raison d'une blessure aux cervicales dont il est tout juste remis (il était 24e à Rome).
La discipline au coeur des préoccupations
Comme supposé, au regard des 18 pénalités concédées face à l'Italie, il a été beaucoup question de discipline chez les Bleus en début de semaine. « On a analysé ça avec Jérôme (Garcès, ancien sifflet international désormais consultant sur l'arbitrage en équipe de France) et avec l'ensemble du staff, reconnaît le numéro 8 Grégory Alldritt. Il y a l'option de dire que c'est la faute de l'arbitre, ou celle de dire que les fautes sont réelles et qu'il faut donc qu'on élève notre niveau dans ce domaine-là. Des directives ont été données aux arbitres, on le sait. Ce match a été notre crash-test à ce niveau. Maintenant, on est au courant, on ne pourra plus se servir de ça comme excuse. »
Pour rectifier le tir, les Bleus ont bouffé pas mal de vidéos pour étudier notamment les bonnes positions et les bons gestes dans les rucks. Ils ont aussi beaucoup échangé avec Joël Jutge, le référent des arbitres à World Rugby. Sans forcément céder à l'autoflagellation. « Il faut aussi se rappeler qu'on a souvent été bons en matière de discipline ces trois dernières années, observe Gaël Fickou. Il ne faut pas forcément tout remettre en question ni s'affoler parce qu'on est passés à côté sur un match. Ça arrive. On va juste essayer de ne pas le faire deux fois. » Face à l'Irlande, la deuxième serait forcément rédhibitoire.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023. Excellente nouvelle pour les supporters français avant Irlande-France !
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2023-excellente-nouvelle-pour-les-supporters-francais-avant-irlande-france_57242972.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2023-excellente-nouvelle-pour-les-supporters-francais-avant-irlande-france_57242972.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - XV de France : pic de forme attendu à Dublin
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/09/6-nations-2023-xv-de-france-pic-de-forme-attendu-a-dublin-10985393.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/09/6-nations-2023-xv-de-france-pic-de-forme-attendu-a-dublin-10985393.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tournoi des Six-Nations. XV de France : « Qui va nous empêcher de rêver ? Personne », dit Fabien Galthié
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-qui-va-nous-empecher-de-rever-personne-dit-fabien-galthie-13997298.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-qui-va-nous-empecher-de-rever-personne-dit-fabien-galthie-13997298.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Fabien Galthié avant Irlande-France : « Qui va nous empêcher de rêver fort samedi ? »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Fabien-galthie-avant-d-affronter-l-irlande-qui-va-nous-empecher-de-rever-fort-samedi/1379796
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Fabien-galthie-avant-d-affronter-l-irlande-qui-va-nous-empecher-de-rever-fort-samedi/1379796
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations. Malgré l'indiscipline de la France en Italie, Galthié ne s'affole pas, voici pourquoi
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-malgre-lindiscipline-de-la-france-en-italie-galthie-ne-saffole-pas-voici-pourquoi-0902231337.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
marchal a écrit: https://www.sudouest.fr/sport/rugby/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-notre-philosophie-l-attaque-tres-rapide-en-un-coup-le-french-flair-13982677.php
Tournoi des Six-Nations. XV de France : « Notre philosophie, l’attaque très rapide en un coup, le french flair »
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
C’est presque une opposition de styles. Au jeu de possession très huilé des Irlandais, la France opposera sa quête de fulgurance sur les premiers temps de jeu. Laurent Labit, en charge de l’attaque tricolore, décrypte
En 2021 et en 2022, vous avez marqué deux essais par Charles Ollivon et Antoine Dupont au terme de deux ou trois séquences seulement. À quel point poussez-vous le détail sur ces tout premiers temps de jeu ?
Ce qui est difficile au niveau de l’attaque, c’est de travailler la cohésion et les connexions : il faut répéter les choses plusieurs fois pour les acquérir. Les Irlandais, par exemple, travaillent ensemble quasiment tous les week-ends avec les provinces du Munster et du Leinster qui appliquent les mêmes choses que l’équipe nationale. Nous, ce n’est pas le cas. Sur les premiers temps de jeu en revanche, les joueurs sont en capacité de retenir les choses. Avec leurs qualités et celle de notre conquête, on est capable de construire des situations avec des leurres qui nous permettent d’être imprévisibles. Par exemple, même s’il y a peu de mêlées au niveau international par rapport au Top 14, c’est un secteur très important puisque les avants adverses sont « fixés » : ça offre des situations de ligne contre ligne. On peut créer du désordre ou des surnombres sur les tout premiers temps de jeu.
Est-ce plus facile de piéger une défense sur les premiers temps de jeu ?
Habituellement, on dit que non. Mais au niveau international, aujourd’hui, les règles imposant de se tenir à 5 ou 10 mètres sur les mêlées sont très respectées. De la même manière, on peut fixer des joueurs sur la touche. Du coup, avec de la vitesse et de la puissance, un premier temps de jeu se révèle très dur à défendre. L’attaque bénéficie du temps nécessaire à l’adversaire pour se connecter entre avants et arrières.
Lors du dernier Tournoi, vous émargiez parmi les nations inscrivant le plus d’essais sur ces premiers temps de jeu. Est-ce toujours le cas ?
Oui, avec la Nouvelle-Zélande, nous sommes l’équipe qui marque le plus sur ces phases de jeu.
Quelle est la chose la plus importante pour réussir un premier temps de jeu ?
Évidemment, il s’agit d’abord de trouver la faiblesse de l’adversaire : voir comment et avec quels joueurs il défend sur touche et sur mêlée. Ensuite, en fonction de notre volonté de battre l’équipe adverse sur deux ou trois temps de jeu, on construit des lancements en fonction des qualités de nos joueurs. Si on doit rajouter une passe avec un avant au milieu des arrières, il faut se demander lequel est le plus à même de l’accomplir, qu’elle soit dans le dos ou à hauteur.
« La référence reste tout de même la Nouvelle-Zélande. Cette équipe nous correspond davantage »
Si vous deviez citer les joueurs les plus importants sur ces phases-là, quels seraient-ils ?
On en utilise certains pour leur qualité de porteur de balle, pour leur capacité à nous mettre dans l’avancée. Mais on peut aussi les utiliser en leurre pour avancer par ailleurs. Je repense à l’essai qu’on avait marqué sur touche en Angleterre en 2021 (NDLR, par Damian Penaud). On avait vu qu’ils ne mettaient pas de relayeur en bout d’alignement, c’est pour cela qu’on avait lancé pour que Gaël (Fickou) récupère le ballon. Virimi (Vakatawa), très surveillé à l’époque, était arrivé à hauteur, mais c’est Matthieu (Jalibert) qui avait été servi dans le dos pour l’essai de Damian Penaud.
Karim Ghezal expliquait que pour réussir ces premiers temps de jeu, il faut pousser ses joueurs à y croire à fond. C’est-à-dire ?
Avant même de songer à marquer vite, on cherche d’abord à trouver de l’avancée dans notre jeu pour poser notre structure. Comme tout le monde, on essaie de travailler à partir du deuxième ou du troisième temps de jeu. Du coup, il peut arriver aux joueurs d’oublier parfois que l’esprit et l’intensité à mettre doivent être déployés dès le départ. C’est pour ça qu’on insiste là-dessus.
Vous conceptualisez le jeu des Bleus en lien avec William Servat et Karim Ghezal. Mais à titre individuel, comment travaillez-vous sur vos lancements ?
En regardant beaucoup de matchs. Il faut déjà avoir une bonne connaissance des joueurs contre lesquels tu vas jouer. Comme les nôtres, certains défendent différemment : il y a ceux qui aiment « fermer », d’autres qui préfèrent « contrôler ». Ensuite, j’observe les animations qu’on peut adapter à nos systèmes. On s’est ainsi beaucoup inspiré du rugby à XIII. Il y a des chaînes de jeu à partir du quatrième ou du cinquième tenu qui m’ont beaucoup inspiré. C’est pour ça qu’on essaie d’être bien compacts et verticaux dans nos placements alors qu’à 15, habituellement, on a tendance à s’écarter (NDLR, en 2022, la France attaquait 58 % du temps à moins de 10 mètres du ruck précédent et 17 % du temps à moins de 2 mètres). C’est plus difficile à défendre pour l’adversaire.
L’été dernier, vous avez visité une province de football américain à Miami. Est-ce pour nourrir votre réflexion offensive ?
C’est un sport qui ressemble au nôtre en termes d’effectif : on est 42 en équipe de France, ils sont 70 ou 80 sur une saison. Et eux aussi jouent sur un temps de jeu. Je me demandais donc comment ils font pour que les joueurs retiennent tous les lancements et les consignes. Je voulais voir comment ils orchestraient tout ça. Il s’agit de voir comment faire des sous-réunions avec les leaders d’attaque ou de défense par exemple. En France, parfois, on a tendance à faire des réunions pour faire des réunions : nos joueurs ne retiennent pas toujours l’essentiel.
Fabien Galthié explique que vous prônez un jeu de fulgurances. Ce choix est-il fait en fonction du profil de vos joueurs ou du manque de temps dont vous disposez ?
Il y a un peu des deux. Ça répond d’abord à notre philosophie : l’attaque très rapide en un coup, le french flair. Ensuite, par rapport aux nations contre lesquelles on lutte, on a moins l’occasion de travailler avec les joueurs pour répéter encore et encore des schémas de jeu qui permettraient de peut-être jouer différemment. On connaissait cette contrainte avant d’accepter notre mission. On doit trouver le moyen d’exploiter de la meilleure des manières les qualités de nos joueurs.
Quand vous regardez le jeu de l’Irlande, l’entraîneur que vous êtes ressent-il une forme de frustration par rapport à ce qu’ils ont les moyens de travailler ?
Non. Leur jeu est huilé. Ils ont des joueurs au top niveau qui jouent ensemble tous les week-ends. Mais nos qualités sont différentes. Il est certain que ce match arrive un peu vite. On aurait préféré avoir deux ou trois semaines de plus pour les affronter dans les meilleures conditions. Mais on sera prêt. On a les arguments pour les inquiéter.
En termes d’animation offensive, l’Irlande n’est-elle pas une référence ?
Je ne sais pas. Ils ont cette façon de jouer, faite de répétition de circuits avec beaucoup de possession. Mais à mes yeux, la référence reste tout de même la Nouvelle-Zélande. Cette équipe nous correspond davantage. Que ce soit par les principes de jeu ou la qualité des joueurs dans les duels et la gestuelle.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dan Sheehan forfait, Conor Murray titulaire avec l'Irlande contre la France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Dan-sheehan-forfait-conor-murray-titulaire-avec-l-irlande-contre-la-france/1379804
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
sudiste a écrit:
Elle est accrochée au dessus du lit de Galthié
C'est un pub Eden Park ...
C’est une vraie photo ???? C’est pas un montage ?
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-les-bleus-ont-prepare-a-rome-le-choc-contre-l-irlande/1379879
Comment les Bleus ont préparé à Rome le choc contre l'Irlande
Les Bleus sont restés à Rome après leur match face à l'Italie pour y préparer leur rendez-vous le plus excitant du Tournoi face à l'Irlande, samedi (15h15). Ils en ont profité pour se décomplexer après leurs nombreuses fautes face à la Nazionale.
Laurent Campistron, à Rome
Il existe des hôtels, à Rome, où il suffit de rester planté dans la salle du petit-déjeuner pour parcourir les rues, les monuments et les musées de la capitale italienne projetés en images sur les murs de la pièce. Vous êtes là, assis, peinard, et les vestiges de la Ville éternelle viennent à vous pendant que vous dégustez un croissant fourré à la crème.
Bon, soyons honnêtes, l'expérience ne vaut pas une balade à trottinette, à vélo ou même à pinces au coeur de cette cité captivante. Les Bleus, eux, ont eu la chance de vivre les deux. La promenade, c'était lundi, au lendemain de leur succès face à l'Italie (24-29), quand ils ont eu l'opportunité de quitter leur résidence de la Villa Agrippina, plantée à quelques encablures du Vatican, pour vivre une esquisse de dolce vita romaine du côté du Colisée, de la fontaine de Trevi ou du Panthéon. Quant à la vidéo, ce fut tous les jours.
Mais eux n'ont pas eu droit au visionnage de tableaux du Caravage ou de Botticelli. Ils se sont plutôt infusés des images de rucks, avec des types pas toujours en position licite au moment de plonger leurs mains sur le ballon. Faut dire que les 18 pénalités concédées face à la Nazionale, dimanche, ont rapidement fixé le programme de la semaine : de la récup, d'abord, pour aborder le choc face à l'Irlande avec le plus de fraîcheur possible, et une piqûre de rappel sur ce fléau de l'indiscipline qui a sacrément compliqué la vie des Bleus au stade Olympique.
« Il ne faut surtout pas considérer la discipline comme un point faible chez nous, car c'est un point fort »
Fabien Galthié
« La semaine a été courte, explique le sélectionneur Fabien Galthié. Rester ici après le match contre l'Italie nous a évité un jour de voyage. Ça nous a permis de décompresser avant de se projeter mentalement sur ce rendez-vous de Dublin qui est notre pic de l'année à ce jour. Dans cette préparation, il y a eu aussi un jour de régénération et de travail sur la stratégie et la tactique, et un autre jour sur la partie sensorielle, c'est-à-dire la mise en pratique de notre stratégie à l'entraînement. »
Mollo, l'entraînement. Mercredi, sur le terrain de rugby du Comité olympique national italien (CONI), les Bleus n'ont pas vraiment forcé face à leurs sparring-partners du jour, issus de l'équipe Fiamme d'Oro de la police nationale du pays. On était loin des traditionnelles séances à haute intensité où les acteurs s'ébrouent sans retenue. « On a quand même beaucoup travaillé les fondamentaux, observe Galthié. C'est-à-dire à être dominants en conquête, en mêlée, en touche, dans les mauls et au centre du terrain. »
Pour le reste, on a vite compris que l'une des priorités de la semaine était donc de rassurer les joueurs sur leur discipline avant le crash-test irlandais. Le staff s'est donc évertué à leur rappeler que la France était toujours la deuxième équipe la moins pénalisée du monde derrière l'Italie, et que ce qui s'était passé à Rome résultait davantage d'un accident de parcours que d'une faiblesse récurrente.
« Par expérience, si vous prenez nos premiers matches de chaque rassemblement, on est toujours autour de 15, 16 ou 17 pénalités contre nous, disait Galthié jeudi, en grossissant un peu le trait (en fait, les Bleus ont concédé 13 pénalités contre l'Argentine en novembre 2021, 14 contre l'Italie en février 2022 et 14 face au Japon en juillet 2022). Après, au deuxième match, on divise par deux et on reste dans cette moyenne-là, c'est-à-dire autour de 9 jusqu'au bout. Il ne faut donc surtout pas considérer la discipline comme un point faible chez nous, car c'est un point fort. Et comme tous nos points forts, on va continuer à la travailler. » Le sélectionneur et ses joueurs se sont envolés jeudi après-midi pour Dublin. Ils y ont trouvé un autre contexte, tout aussi enivrant.
Comment les Bleus ont préparé à Rome le choc contre l'Irlande
Les Bleus sont restés à Rome après leur match face à l'Italie pour y préparer leur rendez-vous le plus excitant du Tournoi face à l'Irlande, samedi (15h15). Ils en ont profité pour se décomplexer après leurs nombreuses fautes face à la Nazionale.
Laurent Campistron, à Rome
Il existe des hôtels, à Rome, où il suffit de rester planté dans la salle du petit-déjeuner pour parcourir les rues, les monuments et les musées de la capitale italienne projetés en images sur les murs de la pièce. Vous êtes là, assis, peinard, et les vestiges de la Ville éternelle viennent à vous pendant que vous dégustez un croissant fourré à la crème.
Bon, soyons honnêtes, l'expérience ne vaut pas une balade à trottinette, à vélo ou même à pinces au coeur de cette cité captivante. Les Bleus, eux, ont eu la chance de vivre les deux. La promenade, c'était lundi, au lendemain de leur succès face à l'Italie (24-29), quand ils ont eu l'opportunité de quitter leur résidence de la Villa Agrippina, plantée à quelques encablures du Vatican, pour vivre une esquisse de dolce vita romaine du côté du Colisée, de la fontaine de Trevi ou du Panthéon. Quant à la vidéo, ce fut tous les jours.
Mais eux n'ont pas eu droit au visionnage de tableaux du Caravage ou de Botticelli. Ils se sont plutôt infusés des images de rucks, avec des types pas toujours en position licite au moment de plonger leurs mains sur le ballon. Faut dire que les 18 pénalités concédées face à la Nazionale, dimanche, ont rapidement fixé le programme de la semaine : de la récup, d'abord, pour aborder le choc face à l'Irlande avec le plus de fraîcheur possible, et une piqûre de rappel sur ce fléau de l'indiscipline qui a sacrément compliqué la vie des Bleus au stade Olympique.
« Il ne faut surtout pas considérer la discipline comme un point faible chez nous, car c'est un point fort »
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« La semaine a été courte, explique le sélectionneur Fabien Galthié. Rester ici après le match contre l'Italie nous a évité un jour de voyage. Ça nous a permis de décompresser avant de se projeter mentalement sur ce rendez-vous de Dublin qui est notre pic de l'année à ce jour. Dans cette préparation, il y a eu aussi un jour de régénération et de travail sur la stratégie et la tactique, et un autre jour sur la partie sensorielle, c'est-à-dire la mise en pratique de notre stratégie à l'entraînement. »
Mollo, l'entraînement. Mercredi, sur le terrain de rugby du Comité olympique national italien (CONI), les Bleus n'ont pas vraiment forcé face à leurs sparring-partners du jour, issus de l'équipe Fiamme d'Oro de la police nationale du pays. On était loin des traditionnelles séances à haute intensité où les acteurs s'ébrouent sans retenue. « On a quand même beaucoup travaillé les fondamentaux, observe Galthié. C'est-à-dire à être dominants en conquête, en mêlée, en touche, dans les mauls et au centre du terrain. »
Pour le reste, on a vite compris que l'une des priorités de la semaine était donc de rassurer les joueurs sur leur discipline avant le crash-test irlandais. Le staff s'est donc évertué à leur rappeler que la France était toujours la deuxième équipe la moins pénalisée du monde derrière l'Italie, et que ce qui s'était passé à Rome résultait davantage d'un accident de parcours que d'une faiblesse récurrente.
« Par expérience, si vous prenez nos premiers matches de chaque rassemblement, on est toujours autour de 15, 16 ou 17 pénalités contre nous, disait Galthié jeudi, en grossissant un peu le trait (en fait, les Bleus ont concédé 13 pénalités contre l'Argentine en novembre 2021, 14 contre l'Italie en février 2022 et 14 face au Japon en juillet 2022). Après, au deuxième match, on divise par deux et on reste dans cette moyenne-là, c'est-à-dire autour de 9 jusqu'au bout. Il ne faut donc surtout pas considérer la discipline comme un point faible chez nous, car c'est un point fort. Et comme tous nos points forts, on va continuer à la travailler. » Le sélectionneur et ses joueurs se sont envolés jeudi après-midi pour Dublin. Ils y ont trouvé un autre contexte, tout aussi enivrant.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tournoi des Six-Nations : l’Irlande devra être « physique » et « intelligente » contre le XV de France
https://www.sudouest.fr/sport/tournoi-des-six-nations-l-irlande-devra-etre-physique-et-intelligente-contre-le-xv-de-france-14011126.php
https://www.sudouest.fr/sport/tournoi-des-six-nations-l-irlande-devra-etre-physique-et-intelligente-contre-le-xv-de-france-14011126.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Antoine Dupont (XV de France) : "Ça fait saliver"
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/10/6-nations-2023-antoine-dupont-xv-de-france-ca-fait-saliver-10990324.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/10/6-nations-2023-antoine-dupont-xv-de-france-ca-fait-saliver-10990324.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleus-devront-mieux-gerer-les-rucks-pour-eviter-les-penalites-face-a-l-irlande/1380064
Les Bleus devront mieux gérer les rucks pour éviter les pénalités face à l'Irlande
Après le record de pénalités face à l'Italie à Rome (18), les Bleus doivent faire moins de fautes à Dublin afin de retrouver un équilibre qui avait fait merveille la saison dernière contre l'Irlande.
Alex Bardot
C'est l'un des secteurs les plus obscurs du rugby, les rucks ont pourtant été sous le feu de l'actualité des Bleus toute la semaine. Les 18 pénalités récoltées en Italie, la plupart dans le jeu au sol, ont jeté la lumière sur des histoires d'appuis, de bras levés et de consignes arbitrales.
Mercredi, dans L'Équipe, Joël Jutge, patron des arbitres internationaux, reconnaissait quelques erreurs de jugement de la part de M. Carley à Rome, mais rappelait aussi que les staffs avaient été alertés avant le Tournoi. « Parmi les directives, il est désormais demandé à l'assistant plaqueur et futur gratteur de bien soulever ses coudes entre les deux actions, de marquer une déconnexion claire. »
Une consigne qui va retarder l'action de l'assistant et donner moins de chance aux grattages. De là à faire évoluer la stratégie défensive française, très axée sur la bataille des rucks ? « Non, a tranché Fabien Galthié, jeudi. On va continuer à chercher à mettre en difficulté l'adversaire dans ce secteur, à travailler le geste. On y investit beaucoup de temps (durant la préparation). »
De leurs 30 mètres aux 30 mètres adverses, zone clé pour l'Irlande
À Dublin, les spécialistes français vont donc attaquer les rucks irlandais autant que d'habitude. Ralentir les sorties ou gratter sont de toute façon les meilleures voies pour gêner le numéro 1 mondial. Mais il faudra aux Bleus bien plus de contrôle qu'en Italie. À l'approche de leurs poteaux, au risque de se faire punir par le pied de Johnny Sexton, mais aussi dans la zone entre leurs 30 mètres et les 30 mètres adverses.
C'est vrai face à toutes les nations, mais encore plus face à l'Irlande. Car cette équipe très ordonnée, sans grande fantaisie sur les contre-attaques, s'appuie beaucoup sur les pénalités glanées dans l'entrejeu pour asseoir sa domination, selon un schéma classique mais redoutable : touche dans les 30 mètres adverses, conquête nickel, et séquence offensive longue et millimétrée.
La semaine dernière, face au pays de Galles (10-34), Sexton et ses coéquipiers ont obtenu 7 pénalités dans cette zone 30-30. Bilan, sans en avoir tenté aucune : 13 points (un essai transformé et deux buts) et trois occasions d'essai avortées dans les 5 mètres gallois. « C'est une force de leur jeu, les lancements sur touche, les mauls portés, a reconnu vendredi Antoine Dupont. Il faut éviter ces fautes dans l'entrejeu, sinon on sait qu'on se retrouvera avec une situation difficile à gérer. »
Le staff français avait déjà mis en alerte les joueurs sur cette nécessaire discipline l'an dernier, avant le match au Stade de France (30-24). Il avait fixé l'objectif à sept pénalités, dont quatre dans la zone centrale du terrain. Très indisciplinés (déjà) une semaine plus tôt face à l'Italie (14 pénalités), les Bleus avaient suivi la consigne à la lettre (7 pénalités) mais ils avaient quand même pris un essai à partir d'une pénalité dans l'entrejeu.
En amont des retrouvailles de ce samedi, l'accent a de nouveau été mis sur ce point. Avec comme facteur supplémentaire à prendre en compte, par rapport à 2022, ces directives arbitrales qui visent l'assistant-plaqueur...
Les Bleus devront mieux gérer les rucks pour éviter les pénalités face à l'Irlande
Après le record de pénalités face à l'Italie à Rome (18), les Bleus doivent faire moins de fautes à Dublin afin de retrouver un équilibre qui avait fait merveille la saison dernière contre l'Irlande.
Alex Bardot
C'est l'un des secteurs les plus obscurs du rugby, les rucks ont pourtant été sous le feu de l'actualité des Bleus toute la semaine. Les 18 pénalités récoltées en Italie, la plupart dans le jeu au sol, ont jeté la lumière sur des histoires d'appuis, de bras levés et de consignes arbitrales.
Mercredi, dans L'Équipe, Joël Jutge, patron des arbitres internationaux, reconnaissait quelques erreurs de jugement de la part de M. Carley à Rome, mais rappelait aussi que les staffs avaient été alertés avant le Tournoi. « Parmi les directives, il est désormais demandé à l'assistant plaqueur et futur gratteur de bien soulever ses coudes entre les deux actions, de marquer une déconnexion claire. »
Une consigne qui va retarder l'action de l'assistant et donner moins de chance aux grattages. De là à faire évoluer la stratégie défensive française, très axée sur la bataille des rucks ? « Non, a tranché Fabien Galthié, jeudi. On va continuer à chercher à mettre en difficulté l'adversaire dans ce secteur, à travailler le geste. On y investit beaucoup de temps (durant la préparation). »
De leurs 30 mètres aux 30 mètres adverses, zone clé pour l'Irlande
À Dublin, les spécialistes français vont donc attaquer les rucks irlandais autant que d'habitude. Ralentir les sorties ou gratter sont de toute façon les meilleures voies pour gêner le numéro 1 mondial. Mais il faudra aux Bleus bien plus de contrôle qu'en Italie. À l'approche de leurs poteaux, au risque de se faire punir par le pied de Johnny Sexton, mais aussi dans la zone entre leurs 30 mètres et les 30 mètres adverses.
C'est vrai face à toutes les nations, mais encore plus face à l'Irlande. Car cette équipe très ordonnée, sans grande fantaisie sur les contre-attaques, s'appuie beaucoup sur les pénalités glanées dans l'entrejeu pour asseoir sa domination, selon un schéma classique mais redoutable : touche dans les 30 mètres adverses, conquête nickel, et séquence offensive longue et millimétrée.
La semaine dernière, face au pays de Galles (10-34), Sexton et ses coéquipiers ont obtenu 7 pénalités dans cette zone 30-30. Bilan, sans en avoir tenté aucune : 13 points (un essai transformé et deux buts) et trois occasions d'essai avortées dans les 5 mètres gallois. « C'est une force de leur jeu, les lancements sur touche, les mauls portés, a reconnu vendredi Antoine Dupont. Il faut éviter ces fautes dans l'entrejeu, sinon on sait qu'on se retrouvera avec une situation difficile à gérer. »
Le staff français avait déjà mis en alerte les joueurs sur cette nécessaire discipline l'an dernier, avant le match au Stade de France (30-24). Il avait fixé l'objectif à sept pénalités, dont quatre dans la zone centrale du terrain. Très indisciplinés (déjà) une semaine plus tôt face à l'Italie (14 pénalités), les Bleus avaient suivi la consigne à la lettre (7 pénalités) mais ils avaient quand même pris un essai à partir d'une pénalité dans l'entrejeu.
En amont des retrouvailles de ce samedi, l'accent a de nouveau été mis sur ce point. Avec comme facteur supplémentaire à prendre en compte, par rapport à 2022, ces directives arbitrales qui visent l'assistant-plaqueur...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
VI Nations / Irlande-France : "Il ne faut pas enterrer la bande à Galthié" estime Saint-André
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/irlande-france-il-ne-faut-pas-enterrer-la-bande-a-galthie-estime-saint-andre_VN-202302110088.html
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Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
quel match
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