Derniers sujets
» XV de France (partie en cours)par Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 11:59
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Mat LateMistletoe Aujourd'hui à 11:56
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par g.lab Aujourd'hui à 11:18
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Aujourd'hui à 10:28
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Aujourd'hui à 2:45
» Autres Clubs
par marchal Hier à 15:50
» Yann Lesgourgues
par marchal Hier à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Hier à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Hier à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Hier à 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Hier à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
Tournoi des 6 Nations 2023
+34
grospaquet31
sudiste
Phil33bx
Tothor
krahknardz
Scalp
coach2rugby
guillaume ubb
Jacques 33
ced33
Switch
Bordelais exilé ds le 31
tire-bouchon
willoush
marchal
louchalossais
DODO974
latine
léopold
Vince33
densnewzealand
Roberto Miopalmo
Dr. Gregory Bouse
patrick
biscouette
kolpezkolpe
Titou
Yatangaki
nadoloubb
zizou46
Big'Ben
S.K.I.T.O
le radis
Etchetera
38 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 8 sur 40
Page 8 sur 40 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 24 ... 40
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
deja que devant la tele on se fait chier aussi
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Top 14 - UBB : Bielle-Biarrey sur orbite
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-bielle-biarrey-sur-orbite-3884561
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-bielle-biarrey-sur-orbite-3884561
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roumat appelé au rassemblement des bleus …
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4049
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Boarf il va faire une semaine de stage découverte " porté de bouclier & entraînement a haute intensité" et puis il va rentrer...Roberto Miopalmo a écrit:Roumat appelé au rassemblement des bleus …
Il est bcp trop loin des 28 encore a mon avis.
Tothor- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 973
Localisation : Sur île au milieu de la France
Date d'inscription : 29/04/2021
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Roumat appelé au rassemblement des bleus …
C'est normal au vu de son début de saison dans une équipe qui joue bien et qui avance ... elle.
_________________
"L'intelligence, c'est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que, quoiqu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'il juge." Coluche
S.K.I.T.O- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 764
Localisation : ici et là
Date d'inscription : 18/09/2022
Humeur : confiant en Laurent MARTI
Age : 45
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Thomas Jolmès (UBB) appelé pour remplacer Yacouba Camara (Montpellier) avec le XV de France
https://www.rugbyrama.fr/2023/01/30/6-nations-2023-thomas-jolmes-ubb-appele-pour-remplacer-yacouba-camara-montpellier-avec-le-xv-de-france-10961536.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/01/30/6-nations-2023-thomas-jolmes-ubb-appele-pour-remplacer-yacouba-camara-montpellier-avec-le-xv-de-france-10961536.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Scalp a écrit:6 Nations 2023 - Thomas Jolmès (UBB) appelé pour remplacer Yacouba Camara (Montpellier) avec le XV de France
https://www.rugbyrama.fr/2023/01/30/6-nations-2023-thomas-jolmes-ubb-appele-pour-remplacer-yacouba-camara-montpellier-avec-le-xv-de-france-10961536.php
Si ça continue comme ça, tout le Top14 va se retrouver à Marcoussis.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1674
Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 73
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Nos-favoris-pour-le-tournoi-des-six-nations-2023/1377855
Nos favoris pour le Tournoi des Six Nations 2023
Le Tournoi des Six Nations, qui débute ce week-end, offre au quinze de France, un an après le Grand Chelem, l'occasion de marquer un peu plus les esprits à quelques mois de « sa » Coupe du monde.
★★★★★
★★★★☆
La France : un titre à défendre
Classement mondial : 2e
Pour la première fois depuis douze ans, le quinze de France attaque le Tournoi dans la peau du tenant du titre, dix mois après le Grand Chelem de la bande à Dupont. Avec une série de treize victoires consécutives à entretenir et une Coupe du monde à domicile qui se rapproche à grand pas (8 septembre - 28 octobre), les attentes sont énormes autour de cette équipe.
En cette année impaire, les Bleus de Fabien Galthié devront se déplacer trois fois et rendre notamment visite aux deux autres favoris, l'Irlande, numéro 1 mondiale, et l'Angleterre. Cela n'atténue pas leurs ambitions, celles d'aller chercher notamment un deuxième Grand Chelem de rang, ce qui n'est jamais arrivé dans le Tournoi à six nations (*), et égaler le record de victoires consécutives au niveau international (18), codétenu par l'Angleterre (2019-2021) et la Nouvelle-Zélande (2015-2016). R. Be.
(*) Et seulement à quatre reprises à l'époque du Tournoi des Cinq Nations : l'Angleterre en 1913-1914, 1923-1924 et 1991-1992, et la France en 1997-1998.
Le programme du quinze de France
394 matches : 206 victoires, 19 nuls, 169 défaites.
Les dix derniers matches : 10 victoires.
Avants : U. Atonio (La Rochelle), C. Baille (Toulouse), C. Castets (Stade Français), S. Falatea (Bordeaux-Bègles), M. Haouas (Montpellier), R. Wardi (La Rochelle), G. Barlot (Castres), T. Baubigny (Toulon), J. Marchand (Toulouse), B. Chalureau (Montpellier), T. Flament (Toulouse), T. Lavault (La Rochelle), R. Taofifenua (Lyon), P. Willemse (Montpellier), T. Jolmes (Bordeaux-Bègles), G. Alldritt (La Rochelle), A. Bécognée (Montpellier), A. Roumat (Toulouse), D. Cretin (Lyon), F. Cros (Toulouse), A. Jelonch (Toulouse), S. Macalou (Stade Français), C. Ollivon (Toulon).
Arrières : B. Couilloud (Lyon), A. Dupont (Toulouse), N. Le Garrec (Racing), A. Hastoy (La Rochelle), M. Jalibert (Bordeaux-Bègles), R. Ntamack (Toulouse), P.-L. Barassi (Toulouse), J. Delbouis (Stade Français), E. Dumortier (Lyon), G. Fickou (Racing), É. Gailleton (Pau), L. Bielle-Biarrey (Bordeaux-Bègles), M. Lebel (Toulouse), Y. Moefana (Bordeaux-Bègles), D. Penaud (Clermont), G. Villière (Toulon), R. Buros (Bordeaux-Bègles), M. Jaminet (Toulouse), T. Ramos (Toulouse).
Principaux absents : C. Woki (Racing), J. Danty (La Rochelle), M. Lucu (Bordeaux-Bègles), A. Vincent (Montpellier), P. Mauvaka (Toulouse), P. Bourgarit (La Rochelle), J.-B. Gros (Toulon).
Sélectionneur : Fabien Galthié (53 ans, depuis 2020).
L'Irlande en pleine confiance
Classement mondial : 1er
C'est peut-être leur tour. Le fait de recevoir la France et l'Angleterre ajoute mécaniquement un argument de plus en faveur des numéros 1 mondiaux, qui n'en manquent pas. Les Irlandais n'ont perdu que deux de leurs dix-neuf derniers matches, en France lors de la précédente édition du Tournoi (30-24) puis en Nouvelle-Zélande l'été dernier (42-19).
En dehors de cela, les hommes d'Andy Farrell ont donc gagné une série de tests chez les All Blacks (ce qui fait trois victoires sur les quatre derniers matches contre les « Néozèdes ») et battu les champions du monde sud-africains cet automne (19-16). Ils possèdent une troisième-ligne royale avec, dedans, le meilleur joueur du monde (Josh Van der Flier), un centre au sommet de son art (Garry Ringrose) et une franchise toujours aussi dominante en Europe (Leinster).
Cette équipe nage en pleine confiance. Reste à savoir qui sera son ouvreur numéro 1 (Jonathan Sexton s'est fait opérer d'une pommette début janvier) et si son centre Robbie Henshaw (poignet) pourra bel et bien reprendre pour Irlande-France. F. Be.
Le programme de l'Irlande
493 matches : 218 victoires, 26 nuls, 249 défaites.
Les dix derniers matches : 8 victoires, 2 défaites.
557
Le nombre de points inscrits par Ronan O'Gara (IRL) dans le Tournoi entre 2000 et 2013, record de l'histoire de la compétition. Si Jonny Wilkinson (ANG, 546 points entre 1998 et 2011) ne rattrapera pas le manager du Stade Rochelais, son compatriote Jonathan Sexton (37 ans, 3e avec 531 points depuis 2010) et plus encore l'Anglais Owen Farrell (31 ans, 4e avec 498 points) peuvent espérer le dépasser.
Avants : R. Kelleher (Leinster), D. Sheehan (Leinster), R. Herring (Ulster) ; C. Healy (Leinster), A. Porter (Leinster), D. Kilcoyne (Munster), T. Furlong (Leinster), T. O'Toole (Ulster), F. Bealham (Connacht) ; R. Baird (Leinster), T. Beirne (Munster), I. Henderson (Ulster), J. Ryan (Leinster), J. McCarthy (Leinster), C. Doris (Leinster), J. Van der Flier (Leinster), P. O'Mahony (Munster), G. Coombes (Munster), J. Conan (Leinster), C. Prendergast (Connacht).
Arrières : C. Casey (Munster), J. Gibson-Park (Leinster), C. Murray (Munster), Crowley (Munster), R. Byrne (Leinster), J. Sexton (Leinster), B. Aki (Connacht), Osborne (Leinster), G. Ringrose (Leinster), McCloskey (Ulster), J. Larmour (Leinster), K. Earls (Munster), M. Hansen (Connacht), Lowe (Leinster), O'Brien (Leisnter), Stockdale (Ulster), H. Keenan (Leinster).
Principaux absents : R. Henshaw (Leinster), J. Carbery (Munster).
Sélectionneur : Andy Farrell (ANG, 47 ans, depuis 2020).
★★★☆☆
L'Angleterre : le grand flou
Classement mondial : 5e
L'Angleterre a vécu un hiver mouvementé. En décembre, la Fédération a décidé de virer Eddie Jones, qui dirigeait l'équipe depuis 2015. Son remplaçant s'appelle Steve Borthwick, un jeune coach de 43 ans qui a appris le métier au contact de l'Australien avant de voler de ses propres ailes avec les Tigres de Leicester, qu'il emmena jusqu'au titre, l'année dernière. Mais a-t-il les épaules pour diriger le quinze de la Rose ? Il faudra attendre avant de répondre à cette question.
Il a déjà convaincu médiatiquement. Ses conférences de presse sont un régal. Le discours est clair, le message précis. Il rêve de redorer l'image d'une sélection qui a souffert en 2022 avec cinq petites victoires en douze rencontres et qui reste aussi sur deux Tournois des Six Nations complètement ratés.
Avec quels joueurs part-il en mission ? Il ambitionnait de replacer Owen Farrell, son capitaine, à l'ouverture, mais une incertitude autour de Dan Kelly, le jeune centre de Leicester, pourrait changer ses plans. Borthwick entend apporter beaucoup d'attention aux bases du rugby, au combat, à la touche et à la mêlée, avec notamment le retour aux affaires de l'ancien, Dan Cole, pilier de Leicester (35 ans, 95 sélections). G. Du.
Le programme de l'Angleterre
493 matches : 269 victoires, 40 nuls, 184 défaites.
Les dix derniers matches : 3 victoires, 1 nul, 6 défaites.
Avants : O. Chessum (Leicester), D. Cole (Leicester), B. Curry (Sale), A. Dombrandt (Harlequins), T. Dunn (Bath), B. Earl (Saracens), E. Genge (Bristol), J. George (Saracens), J. Heyes (Leicester), J. Hill (Sale), N. Isiekwe (Saracens), M. Itoje (Saracens), L. Ludlam (Northampton ), D. Ribbans (Northampton), B. Rodd (Sale Sharks), S. Simmonds (Exeter), K. Sinckler (Bristol), M. Vunipola (Saracens), J. Walker (Harlequins), J. Willis (Toulouse, FRA).
Arrières : O. Farrell (Saracens), T. Freeman (Northampton), O. Hassell-Collins (London Irish), G. Porter (Leicester), O. Lawrence (Bath), M. Malins (Saracens), J. Marchant (Harlequins), A. Mitchell (Northampton), C. Murley (Harlequins), F. Smith (Northampton), M. Smith (Harlequins), F. Steward (Leicester), M. Tuilagi (Sale), J. van Poortvliet (Leicester), A. Watson (Leicester), B. Youngs (Leicester).
Principaux absents : T. Curry (Sale), C. Lawes (Northampton), L. Cowan-Dickie (Exeter), H. Slade (Exeter), E. Daly (Saracens), D. Kelly (Leicester).
Sélectionneur : Steve Borthwick (43 ans, ANG, depuis 2022).
★★☆☆☆
Galles : Gatland pour ramener la paix
Classement mondial : 9e
Entre des résultats déprimants, avec des défaites historiques contre la Géorgie (12-13, le 19 novembre) et l'Italie (21-22, le 19 mars), qui ont conduit au limogeage du sélectionneur Wayne Pivac à l'automne dernier, et des coulisses agitées, avec la révélation de comportements toxiques et sexistes au sein de sa Fédération (WRU), le rugby gallois est englué dans un marasme pesant depuis des mois.
Pour s'en sortir, au moins sur le terrain, la WRU a appelé à la rescousse celui qui a fait sa gloire : Warren Gatland. Le Néo-Zélandais avait quitté la Principauté en 2019, sur une deuxième demi-finale mondiale, quelques mois après un troisième Grand Chelem dans le Tournoi.
Son passage aux Chiefs, en Nouvelle-Zélande, aura plutôt été raté, mais son aura dans sa seconde patrie est intacte. Il a accepté la mission « redressement » et a vite constitué un nouveau staff sur le modèle du précédent : un adjoint qu'il a connu aux Wasps, Alex King, et un entraîneur de la défense rompu au XIII, Mike Forshaw. À voir si la recette déjà éprouvée pourra relancer un groupe vieillissant. A. Bo.
Le programme du pays de Galles
491 matches : 261 victoires, 26 nuls, 204 défaites.
Les dix derniers matches : 2 victoires, 8 défaites.
Avants : S. Baldwin (Ospreys), K. Owens (Scarlets), B. Roberts (Dragons), L. Brown (Dragons), R. Carré (Cardiff), T. Francis (Ospreys), W. Jones (Scarlets), D. Lewis (Cardiff), G. Thomas (Ospreys), A. Beard (Ospreys), R. Davies (Ospreys), D. Jenkins (Exeter, ANG), A.W. Jones (Ospreys), T. Williams (Cardiff), T. Faletau (Cardiff), J. Morgan (Ospreys), T. Reffell (Leicester, ANG), J. Tipuric (Ospreys), C. Tshiunza (Exeter, ANG), A. Wainwright (Dragons).
Arrières : K. Hardy (Scarlets), R. Webb (Ospreys), T. Williams (Cardiff), D. Biggar (Toulon, FRA), R. Patchell (Scarlets), O. Williams (Ospreys), M. Grady (Cardiff), J. Hawkins (Ospreys), G. North (Ospreys), N. Tompkins (Saracens, ANG), K. Williams (Ospreys), J. Adams (Cardiff), A. Cuthbert (Ospreys), R. Dyer (Dragons), L. Halfpenny (Scarlets), L. Rees-Zammit (Gloucester, ANG), L. Williams (Cardiff).
Principaux absents : D. Lake (Ospreys), R. Elias (Scarlets), W. Rowlands (Dragons), T. Basham (Dragons), R. Moriarty (Dragons), J. Navidi (Cardiff).
Sélectionneur : W. Gatland (NZL, 59 ans), depuis 2023.
L'Écosse : objectif podium
Classement mondial : 7e
L'année dernière, l'Écosse a réalisé un Tournoi à l'écossaise : enthousiasmante quand elle bat l'Angleterre en ouverture (20-17), tout près d'enchaîner une deuxième victoire à Cardiff mais une courte défaite à l'arrivée (20-17) et une fin de tournoi ronronnante pour échouer à la quatrième place, son rang depuis pas mal d'années avec deux podiums en dix ans (2013 et 2018).
Le quinze du Chardon a été tout près de remporter sa série de tests en Argentine l'été dernier en menant de 15 points dans le troisième match avant de s'écrouler (34-31) puis d'embêter l'Australie (15-16) et les Blacks (23-31) à l'automne avant d'écraser les Pumas (52-29). Dur d'apporter de la constance pour Greg Townsend, en poste depuis 2017 et sera sous pression durant un Tournoi où son équipe recevra trois fois pour deux déplacements compliqués en Angleterre et en France. P. So.
Le programme de l'Écosse
494 matches : 205 victoires, 24 nuls, 265 défaites.
Les dix derniers matches : 5 victoires, 5 défaites.
Avants : E. Ashman (Sale, ANG), F. Brown (Glasgow), D. Cherry (Edimbourg), G. Turner (Glasgow), S. Berghan (Glasgow), J. Bhatti (Bath, ANG), Z. Fagerson (Glasgow), WP Nel (Edimbourg), J. Sebastian (Scarlets, GAL), P. Schoeman (Edimbourg), R. Sutherland (Ulster, IRL), G. Gilchrist (Edimbourg), J. Gray (Exeter, ANG), R. Gray (Glasgow), C. Henderson (Leicester, ANG), J. Bayliss (Bath, ANG), A. Christie (Saracens, ANG), L. Crosbie (Edimbourg), J. Dempsey (Glasgow), M. Fagerson (Glasgow), J. Ritchie (Edimbourg), S. Skinner (Edimbourg), H. Watson (Edimbourg).
Arrières : A. Price (Glasgow), G. Horne (Glasgow), B. White (London Irish, ANG), B. Healy (Munster, IRL), B. Kinghorn (Edimbourg), F. Russell (Racing, FRA), C. Harris (Gloucester, ANG), H. Jones (Glasgow), S. McDowall (Glasgow), C. Redpath (Bath, ANG), S. Tuipulotu (Glasgow), S. Hogg (Exeter, ANG), S. Maitland (Saracens, ANG), R. McConnochie (Bath, ANG), O. Smith (Glasgow), K. Steyn (Glasgow), D. van der Merwe (Edimbourg).
Principaux absents : D. Graham (Edimbourg), R. Darge (Glasgow), S. Cummings (Glasgow).
Sélectionneur : Gregor Townsend (ECO, 49 ans, depuis 2017).
★☆☆☆☆
☆☆☆☆☆
L'Italie veut confirmer l'éclaircie
Classement mondial : 12e
Les Italiens ont vécu une année 2022 extrêmement agréable vu le marasme dans lequel ils évoluaient ces dernières saisons : après avoir mis fin à une série de 36 défaites d'affilée dans le Tournoi en surprenant les Gallois à Cardiff (21-22, le 19 mars), ils ont signé le premier succès de leur histoire face à l'Australie cet automne (28-27).
Ces résultats positifs, auxquels il ne faut pas oublier d'ajouter le revers ennuyeux face à la Géorgie (28-19, le 10 juillet) et la claque reçue contre les Springboks (21-63, le 19 novembre), ont donné du crédit au sélectionneur néo-zélandais Kieran Crowley, arrivé en juillet 2021.
Bien aidé par une génération de jeunes joueurs talentueux (Capuozzo, Garbisi, les frères Cannone), il compte faire du Tournoi un laboratoire pour développer un jeu tourné vers l'attaque. Les résultats suivront-ils ? Avec les réceptions de la France, de l'Irlande et du pays de Galles, et des déplacements à Twickenham (Angleterre) et Murrayfield (Écosse), le menu s'annonce très (trop ?) copieux pour une Italie abonnée à la sixième place depuis sept ans. A. Co.
Le programme de l'Italie
115 matches : 13 victoires, 1 nul, 101 défaites.
Les dix derniers matches : 5 victoires, 5 défaites.
Avants : L. Bigi (Zebre), M. Manfredi (Zebre), G. Nicotera (Benetton), P. Ceccarelli (Brive, FRA), S. Ferrari (Benetton), D. Fischetti (London Irish, ANG), M. Riccioni (Saracens, ANG), L. Rizzoli (Zebre), F. Zani (Benetton) ; N. Cannone (Benetton), R. Favretto (Benetton), E. Iachizzi (Vannes, FRA), F. Ruzza (Benetton), L. Cannone (Benetton), M. Lamaro (Benetton), S. Negri (Benetton), G. Pettinelli (Benetton), J. Polledri (Gloucester, ANG), M. Zuliani (Benetton).
Arrières : A. Fusco (Zebre), A. Garbisi (Benetton), S. Varney (Gloucester, ANG) ; T. Allan (Harlequins, ANG), G. Da Re (Benetton), P. Garbisi (Montpellier, FRA), J. Brex (Benetton), E. Lucchin (Zebre), T. Menoncello (Benetton), L. Morisi (London Irish, ANG) ; P. Bruno (Zebre), A. Capuozzo (Toulouse, FRA), M. Minozzi (Benetton), E. Padovani (Benetton).
Principaux absents : M. Fuser (Massy, FRA), T. Halafihi (Benetton), M. Ioane (Melbourne Rebels, AUS), G. Lucchesi (Benetton), L. Marin (Benetton), D. Sisi (Zebre).
Sélectionneur : Kieran Crowley (NZL, 61 ans, depuis 2021)
Nos favoris pour le Tournoi des Six Nations 2023
Le Tournoi des Six Nations, qui débute ce week-end, offre au quinze de France, un an après le Grand Chelem, l'occasion de marquer un peu plus les esprits à quelques mois de « sa » Coupe du monde.
★★★★★
★★★★☆
La France : un titre à défendre
Classement mondial : 2e
Pour la première fois depuis douze ans, le quinze de France attaque le Tournoi dans la peau du tenant du titre, dix mois après le Grand Chelem de la bande à Dupont. Avec une série de treize victoires consécutives à entretenir et une Coupe du monde à domicile qui se rapproche à grand pas (8 septembre - 28 octobre), les attentes sont énormes autour de cette équipe.
En cette année impaire, les Bleus de Fabien Galthié devront se déplacer trois fois et rendre notamment visite aux deux autres favoris, l'Irlande, numéro 1 mondiale, et l'Angleterre. Cela n'atténue pas leurs ambitions, celles d'aller chercher notamment un deuxième Grand Chelem de rang, ce qui n'est jamais arrivé dans le Tournoi à six nations (*), et égaler le record de victoires consécutives au niveau international (18), codétenu par l'Angleterre (2019-2021) et la Nouvelle-Zélande (2015-2016). R. Be.
(*) Et seulement à quatre reprises à l'époque du Tournoi des Cinq Nations : l'Angleterre en 1913-1914, 1923-1924 et 1991-1992, et la France en 1997-1998.
Le programme du quinze de France
394 matches : 206 victoires, 19 nuls, 169 défaites.
Les dix derniers matches : 10 victoires.
Avants : U. Atonio (La Rochelle), C. Baille (Toulouse), C. Castets (Stade Français), S. Falatea (Bordeaux-Bègles), M. Haouas (Montpellier), R. Wardi (La Rochelle), G. Barlot (Castres), T. Baubigny (Toulon), J. Marchand (Toulouse), B. Chalureau (Montpellier), T. Flament (Toulouse), T. Lavault (La Rochelle), R. Taofifenua (Lyon), P. Willemse (Montpellier), T. Jolmes (Bordeaux-Bègles), G. Alldritt (La Rochelle), A. Bécognée (Montpellier), A. Roumat (Toulouse), D. Cretin (Lyon), F. Cros (Toulouse), A. Jelonch (Toulouse), S. Macalou (Stade Français), C. Ollivon (Toulon).
Arrières : B. Couilloud (Lyon), A. Dupont (Toulouse), N. Le Garrec (Racing), A. Hastoy (La Rochelle), M. Jalibert (Bordeaux-Bègles), R. Ntamack (Toulouse), P.-L. Barassi (Toulouse), J. Delbouis (Stade Français), E. Dumortier (Lyon), G. Fickou (Racing), É. Gailleton (Pau), L. Bielle-Biarrey (Bordeaux-Bègles), M. Lebel (Toulouse), Y. Moefana (Bordeaux-Bègles), D. Penaud (Clermont), G. Villière (Toulon), R. Buros (Bordeaux-Bègles), M. Jaminet (Toulouse), T. Ramos (Toulouse).
Principaux absents : C. Woki (Racing), J. Danty (La Rochelle), M. Lucu (Bordeaux-Bègles), A. Vincent (Montpellier), P. Mauvaka (Toulouse), P. Bourgarit (La Rochelle), J.-B. Gros (Toulon).
Sélectionneur : Fabien Galthié (53 ans, depuis 2020).
L'Irlande en pleine confiance
Classement mondial : 1er
C'est peut-être leur tour. Le fait de recevoir la France et l'Angleterre ajoute mécaniquement un argument de plus en faveur des numéros 1 mondiaux, qui n'en manquent pas. Les Irlandais n'ont perdu que deux de leurs dix-neuf derniers matches, en France lors de la précédente édition du Tournoi (30-24) puis en Nouvelle-Zélande l'été dernier (42-19).
En dehors de cela, les hommes d'Andy Farrell ont donc gagné une série de tests chez les All Blacks (ce qui fait trois victoires sur les quatre derniers matches contre les « Néozèdes ») et battu les champions du monde sud-africains cet automne (19-16). Ils possèdent une troisième-ligne royale avec, dedans, le meilleur joueur du monde (Josh Van der Flier), un centre au sommet de son art (Garry Ringrose) et une franchise toujours aussi dominante en Europe (Leinster).
Cette équipe nage en pleine confiance. Reste à savoir qui sera son ouvreur numéro 1 (Jonathan Sexton s'est fait opérer d'une pommette début janvier) et si son centre Robbie Henshaw (poignet) pourra bel et bien reprendre pour Irlande-France. F. Be.
Le programme de l'Irlande
493 matches : 218 victoires, 26 nuls, 249 défaites.
Les dix derniers matches : 8 victoires, 2 défaites.
557
Le nombre de points inscrits par Ronan O'Gara (IRL) dans le Tournoi entre 2000 et 2013, record de l'histoire de la compétition. Si Jonny Wilkinson (ANG, 546 points entre 1998 et 2011) ne rattrapera pas le manager du Stade Rochelais, son compatriote Jonathan Sexton (37 ans, 3e avec 531 points depuis 2010) et plus encore l'Anglais Owen Farrell (31 ans, 4e avec 498 points) peuvent espérer le dépasser.
Avants : R. Kelleher (Leinster), D. Sheehan (Leinster), R. Herring (Ulster) ; C. Healy (Leinster), A. Porter (Leinster), D. Kilcoyne (Munster), T. Furlong (Leinster), T. O'Toole (Ulster), F. Bealham (Connacht) ; R. Baird (Leinster), T. Beirne (Munster), I. Henderson (Ulster), J. Ryan (Leinster), J. McCarthy (Leinster), C. Doris (Leinster), J. Van der Flier (Leinster), P. O'Mahony (Munster), G. Coombes (Munster), J. Conan (Leinster), C. Prendergast (Connacht).
Arrières : C. Casey (Munster), J. Gibson-Park (Leinster), C. Murray (Munster), Crowley (Munster), R. Byrne (Leinster), J. Sexton (Leinster), B. Aki (Connacht), Osborne (Leinster), G. Ringrose (Leinster), McCloskey (Ulster), J. Larmour (Leinster), K. Earls (Munster), M. Hansen (Connacht), Lowe (Leinster), O'Brien (Leisnter), Stockdale (Ulster), H. Keenan (Leinster).
Principaux absents : R. Henshaw (Leinster), J. Carbery (Munster).
Sélectionneur : Andy Farrell (ANG, 47 ans, depuis 2020).
★★★☆☆
L'Angleterre : le grand flou
Classement mondial : 5e
L'Angleterre a vécu un hiver mouvementé. En décembre, la Fédération a décidé de virer Eddie Jones, qui dirigeait l'équipe depuis 2015. Son remplaçant s'appelle Steve Borthwick, un jeune coach de 43 ans qui a appris le métier au contact de l'Australien avant de voler de ses propres ailes avec les Tigres de Leicester, qu'il emmena jusqu'au titre, l'année dernière. Mais a-t-il les épaules pour diriger le quinze de la Rose ? Il faudra attendre avant de répondre à cette question.
Il a déjà convaincu médiatiquement. Ses conférences de presse sont un régal. Le discours est clair, le message précis. Il rêve de redorer l'image d'une sélection qui a souffert en 2022 avec cinq petites victoires en douze rencontres et qui reste aussi sur deux Tournois des Six Nations complètement ratés.
Avec quels joueurs part-il en mission ? Il ambitionnait de replacer Owen Farrell, son capitaine, à l'ouverture, mais une incertitude autour de Dan Kelly, le jeune centre de Leicester, pourrait changer ses plans. Borthwick entend apporter beaucoup d'attention aux bases du rugby, au combat, à la touche et à la mêlée, avec notamment le retour aux affaires de l'ancien, Dan Cole, pilier de Leicester (35 ans, 95 sélections). G. Du.
Le programme de l'Angleterre
493 matches : 269 victoires, 40 nuls, 184 défaites.
Les dix derniers matches : 3 victoires, 1 nul, 6 défaites.
Avants : O. Chessum (Leicester), D. Cole (Leicester), B. Curry (Sale), A. Dombrandt (Harlequins), T. Dunn (Bath), B. Earl (Saracens), E. Genge (Bristol), J. George (Saracens), J. Heyes (Leicester), J. Hill (Sale), N. Isiekwe (Saracens), M. Itoje (Saracens), L. Ludlam (Northampton ), D. Ribbans (Northampton), B. Rodd (Sale Sharks), S. Simmonds (Exeter), K. Sinckler (Bristol), M. Vunipola (Saracens), J. Walker (Harlequins), J. Willis (Toulouse, FRA).
Arrières : O. Farrell (Saracens), T. Freeman (Northampton), O. Hassell-Collins (London Irish), G. Porter (Leicester), O. Lawrence (Bath), M. Malins (Saracens), J. Marchant (Harlequins), A. Mitchell (Northampton), C. Murley (Harlequins), F. Smith (Northampton), M. Smith (Harlequins), F. Steward (Leicester), M. Tuilagi (Sale), J. van Poortvliet (Leicester), A. Watson (Leicester), B. Youngs (Leicester).
Principaux absents : T. Curry (Sale), C. Lawes (Northampton), L. Cowan-Dickie (Exeter), H. Slade (Exeter), E. Daly (Saracens), D. Kelly (Leicester).
Sélectionneur : Steve Borthwick (43 ans, ANG, depuis 2022).
★★☆☆☆
Galles : Gatland pour ramener la paix
Classement mondial : 9e
Entre des résultats déprimants, avec des défaites historiques contre la Géorgie (12-13, le 19 novembre) et l'Italie (21-22, le 19 mars), qui ont conduit au limogeage du sélectionneur Wayne Pivac à l'automne dernier, et des coulisses agitées, avec la révélation de comportements toxiques et sexistes au sein de sa Fédération (WRU), le rugby gallois est englué dans un marasme pesant depuis des mois.
Pour s'en sortir, au moins sur le terrain, la WRU a appelé à la rescousse celui qui a fait sa gloire : Warren Gatland. Le Néo-Zélandais avait quitté la Principauté en 2019, sur une deuxième demi-finale mondiale, quelques mois après un troisième Grand Chelem dans le Tournoi.
Son passage aux Chiefs, en Nouvelle-Zélande, aura plutôt été raté, mais son aura dans sa seconde patrie est intacte. Il a accepté la mission « redressement » et a vite constitué un nouveau staff sur le modèle du précédent : un adjoint qu'il a connu aux Wasps, Alex King, et un entraîneur de la défense rompu au XIII, Mike Forshaw. À voir si la recette déjà éprouvée pourra relancer un groupe vieillissant. A. Bo.
Le programme du pays de Galles
491 matches : 261 victoires, 26 nuls, 204 défaites.
Les dix derniers matches : 2 victoires, 8 défaites.
Avants : S. Baldwin (Ospreys), K. Owens (Scarlets), B. Roberts (Dragons), L. Brown (Dragons), R. Carré (Cardiff), T. Francis (Ospreys), W. Jones (Scarlets), D. Lewis (Cardiff), G. Thomas (Ospreys), A. Beard (Ospreys), R. Davies (Ospreys), D. Jenkins (Exeter, ANG), A.W. Jones (Ospreys), T. Williams (Cardiff), T. Faletau (Cardiff), J. Morgan (Ospreys), T. Reffell (Leicester, ANG), J. Tipuric (Ospreys), C. Tshiunza (Exeter, ANG), A. Wainwright (Dragons).
Arrières : K. Hardy (Scarlets), R. Webb (Ospreys), T. Williams (Cardiff), D. Biggar (Toulon, FRA), R. Patchell (Scarlets), O. Williams (Ospreys), M. Grady (Cardiff), J. Hawkins (Ospreys), G. North (Ospreys), N. Tompkins (Saracens, ANG), K. Williams (Ospreys), J. Adams (Cardiff), A. Cuthbert (Ospreys), R. Dyer (Dragons), L. Halfpenny (Scarlets), L. Rees-Zammit (Gloucester, ANG), L. Williams (Cardiff).
Principaux absents : D. Lake (Ospreys), R. Elias (Scarlets), W. Rowlands (Dragons), T. Basham (Dragons), R. Moriarty (Dragons), J. Navidi (Cardiff).
Sélectionneur : W. Gatland (NZL, 59 ans), depuis 2023.
L'Écosse : objectif podium
Classement mondial : 7e
L'année dernière, l'Écosse a réalisé un Tournoi à l'écossaise : enthousiasmante quand elle bat l'Angleterre en ouverture (20-17), tout près d'enchaîner une deuxième victoire à Cardiff mais une courte défaite à l'arrivée (20-17) et une fin de tournoi ronronnante pour échouer à la quatrième place, son rang depuis pas mal d'années avec deux podiums en dix ans (2013 et 2018).
Le quinze du Chardon a été tout près de remporter sa série de tests en Argentine l'été dernier en menant de 15 points dans le troisième match avant de s'écrouler (34-31) puis d'embêter l'Australie (15-16) et les Blacks (23-31) à l'automne avant d'écraser les Pumas (52-29). Dur d'apporter de la constance pour Greg Townsend, en poste depuis 2017 et sera sous pression durant un Tournoi où son équipe recevra trois fois pour deux déplacements compliqués en Angleterre et en France. P. So.
Le programme de l'Écosse
494 matches : 205 victoires, 24 nuls, 265 défaites.
Les dix derniers matches : 5 victoires, 5 défaites.
Avants : E. Ashman (Sale, ANG), F. Brown (Glasgow), D. Cherry (Edimbourg), G. Turner (Glasgow), S. Berghan (Glasgow), J. Bhatti (Bath, ANG), Z. Fagerson (Glasgow), WP Nel (Edimbourg), J. Sebastian (Scarlets, GAL), P. Schoeman (Edimbourg), R. Sutherland (Ulster, IRL), G. Gilchrist (Edimbourg), J. Gray (Exeter, ANG), R. Gray (Glasgow), C. Henderson (Leicester, ANG), J. Bayliss (Bath, ANG), A. Christie (Saracens, ANG), L. Crosbie (Edimbourg), J. Dempsey (Glasgow), M. Fagerson (Glasgow), J. Ritchie (Edimbourg), S. Skinner (Edimbourg), H. Watson (Edimbourg).
Arrières : A. Price (Glasgow), G. Horne (Glasgow), B. White (London Irish, ANG), B. Healy (Munster, IRL), B. Kinghorn (Edimbourg), F. Russell (Racing, FRA), C. Harris (Gloucester, ANG), H. Jones (Glasgow), S. McDowall (Glasgow), C. Redpath (Bath, ANG), S. Tuipulotu (Glasgow), S. Hogg (Exeter, ANG), S. Maitland (Saracens, ANG), R. McConnochie (Bath, ANG), O. Smith (Glasgow), K. Steyn (Glasgow), D. van der Merwe (Edimbourg).
Principaux absents : D. Graham (Edimbourg), R. Darge (Glasgow), S. Cummings (Glasgow).
Sélectionneur : Gregor Townsend (ECO, 49 ans, depuis 2017).
★☆☆☆☆
☆☆☆☆☆
L'Italie veut confirmer l'éclaircie
Classement mondial : 12e
Les Italiens ont vécu une année 2022 extrêmement agréable vu le marasme dans lequel ils évoluaient ces dernières saisons : après avoir mis fin à une série de 36 défaites d'affilée dans le Tournoi en surprenant les Gallois à Cardiff (21-22, le 19 mars), ils ont signé le premier succès de leur histoire face à l'Australie cet automne (28-27).
Ces résultats positifs, auxquels il ne faut pas oublier d'ajouter le revers ennuyeux face à la Géorgie (28-19, le 10 juillet) et la claque reçue contre les Springboks (21-63, le 19 novembre), ont donné du crédit au sélectionneur néo-zélandais Kieran Crowley, arrivé en juillet 2021.
Bien aidé par une génération de jeunes joueurs talentueux (Capuozzo, Garbisi, les frères Cannone), il compte faire du Tournoi un laboratoire pour développer un jeu tourné vers l'attaque. Les résultats suivront-ils ? Avec les réceptions de la France, de l'Irlande et du pays de Galles, et des déplacements à Twickenham (Angleterre) et Murrayfield (Écosse), le menu s'annonce très (trop ?) copieux pour une Italie abonnée à la sixième place depuis sept ans. A. Co.
Le programme de l'Italie
115 matches : 13 victoires, 1 nul, 101 défaites.
Les dix derniers matches : 5 victoires, 5 défaites.
Avants : L. Bigi (Zebre), M. Manfredi (Zebre), G. Nicotera (Benetton), P. Ceccarelli (Brive, FRA), S. Ferrari (Benetton), D. Fischetti (London Irish, ANG), M. Riccioni (Saracens, ANG), L. Rizzoli (Zebre), F. Zani (Benetton) ; N. Cannone (Benetton), R. Favretto (Benetton), E. Iachizzi (Vannes, FRA), F. Ruzza (Benetton), L. Cannone (Benetton), M. Lamaro (Benetton), S. Negri (Benetton), G. Pettinelli (Benetton), J. Polledri (Gloucester, ANG), M. Zuliani (Benetton).
Arrières : A. Fusco (Zebre), A. Garbisi (Benetton), S. Varney (Gloucester, ANG) ; T. Allan (Harlequins, ANG), G. Da Re (Benetton), P. Garbisi (Montpellier, FRA), J. Brex (Benetton), E. Lucchin (Zebre), T. Menoncello (Benetton), L. Morisi (London Irish, ANG) ; P. Bruno (Zebre), A. Capuozzo (Toulouse, FRA), M. Minozzi (Benetton), E. Padovani (Benetton).
Principaux absents : M. Fuser (Massy, FRA), T. Halafihi (Benetton), M. Ioane (Melbourne Rebels, AUS), G. Lucchesi (Benetton), L. Marin (Benetton), D. Sisi (Zebre).
Sélectionneur : Kieran Crowley (NZL, 61 ans, depuis 2021)
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-tournoi-des-six-nations-bien-plus-qu-une-repetition-avant-la-coupe-du-monde-pour-les-bleus/1377877
Le Tournoi des Six Nations, bien plus qu'une répétition avant la Coupe du monde pour les Bleus
À moins de huit mois de la Coupe du monde, l'équipe de France aborde le Tournoi des Six Nations avec la ferme intention de conserver son titre et d'adapter son rugby aux ripostes de ses rivaux.
Laurent Campistron
mis à jour le 31 janvier 2023 à 00h05
C'est dans la douceur romaine, ce prochain dimanche, loin du tumulte fédéral de Marcoussis, que l'équipe de France entamera sa campagne 2023 des Six Nations, moins de huit mois avant de se plonger dans une compétition encore plus prestigieuse, avec cette Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre) disputée chez elle dont elle fait partie des favoris. Si près d'une telle échéance, on pourrait imaginer que le résultat importera moins que la manière, que les Bleus chercheront davantage à améliorer leur rugby pour le rendre encore plus conquérant en vue du Mondial qu'à gagner une épreuve qu'ils ont déjà remportée l'an passé, qui plus est avec un Grand Chelem à la clé.
Bleus : une équipe type se dessine pour le tournoi
Mais cette perspective ne va pas vraiment dans le sens de l'histoire de cette équipe-là, ni même dans celui des discours de ses responsables. « Notre objectif a toujours été de gagner des compétitions pour redevenir une nation mondiale du rugby, et c'est ce qu'on est », expliquait le 10 janvier le sélectionneur Fabien Galthié (53 ans) en marge d'une session d'entraînement à Belvès, en Dordogne, histoire de tordre le cou à cette idée de répétition générale un poil déconnectée du résultat final.
13 victoires d'affilée pour les Bleus
Non, si répétition il y aura forcément, puisque ce seront quasiment les mêmes joueurs qui tenteront dans quelques mois d'offrir un premier titre de champion de monde à leur pays, elle sera assortie d'une farouche envie de vaincre. Ce Tournoi fait envie, comme tous ceux des années impaires, quand il faut se coltiner l'Irlande et l'Angleterre à l'extérieur. La France n'a encore jamais réussi à enchaîner deux Grands Chelems d'affilée depuis l'avènement du Six Nations, en 2000, et c'est bien le genre de challenge susceptible de venir titiller son orgueil et son esprit de compétition.
Il y a cette série de 13 victoires de rang, aussi, qui s'étendra à 18 si elle réalise un sans-faute dans le Tournoi, ce qui lui permettrait d'égaler le record mondial actuellement codétenu par la Nouvelle-Zélande (2016) et l'Angleterre (2017). Ce sera difficile, évidemment. Et pas seulement parce que l'avenir incertain des élus de la FFR, qui donnent l'impression d'avancer comme des canards sans tête depuis la démission de l'ex-président Bernard Laporte, ne crée pas franchement un contexte très favorable.
« Plus que de défendre un titre, on a envie d'en regagner un »
C'est surtout qu'il faudra d'abord gagner en Italie, face à une équipe redevenue dangereuse depuis ses victoires au pays de Galles (21-22) et contre l'Australie (28-27) en 2022. Puis dompter l'Irlande à Dublin (11 février), dans ce qui pourrait ressembler à une finale avant l'heure face à la meilleure équipe du monde, sortie triomphante de sa tournée de juillet dernier en Nouvelle-Zélande (2 victoires à 1) et victorieuse de l'Australie, des Fidji et de l'Afrique du Sud en novembre.
Willemse de retour en Bleu pour « tout défoncer »
Derrière, il conviendra encore de battre l'accrocheuse Écosse (26 février) avant de partir à l'abordage de l'Angleterre à Twickenham (11 mars), une sélection qui sort d'un automne médiocre (défaites contre l'Argentine, 29-30, et l'Afrique du Sud, 13-27) et qui sera en quête de rédemption sous la houlette de son nouveau sélectionneur Steve Borthwick, successeur d'Eddie Jones.
Le calendrier du Tournoi des Six Nations
Enfin, il restera à terrasser les Gallois du revenant Warren Gatland au Stade de France (18 mars), eux qui remportèrent le dernier Tournoi d'une année impaire (2021) et qui se souviendront sans doute que ce furent ces mêmes Bleus qui les privèrent du Grand Chelem cette année-là (32-30). « Plus que de défendre un titre, on a envie d'en regagner un, observe le responsable de l'attaque tricolore, Laurent Labit. On est focus sur ce Six Nations. On se penchera sur notre jeu pour la Coupe du monde un peu plus tard. Là, des grands rendez-vous nous attendent. On avait gagné en Irlande il y a deux ans (13-15), mais c'était dans un stade à huis clos à cause du Covid-19. On a joué en Angleterre deux fois, mais une fois devant 2 000 spectateurs (défaite 22-19 a.p. en décembre 2020) et une fois dans un stade vide (défaite 23-20 en mars 2021). Les contextes seront donc différents. Notre statut a changé aussi. Ce sera bien de voir comment on se comporte avec l'étiquette de vainqueur sortant. »
Place au rugby de « repossession »
Le défi est excitant, encore plus depuis que le staff tricolore, sorti avec quelques frustrations du jeu fermé mais gagnant de son équipe lors des trois tests de novembre (Australie, Afrique du Sud, Japon), a confié vouloir remettre le panache et l'esprit d'initiative au goût du jour. Galthié a ainsi parlé d'un rugby de « repossession », dans une de ces parades sémantiques dont il a le secret. Repossession, ça évoque comme une reconquête, quand le rugby de dépossession donne une image plus péjorative d'abandon.
En clair, les Bleus chercheront à récupérer des ballons grâce à leurs forces éprouvées, la défense et le jeu au pied, avant de vite décrypter les stratégies défensives de leurs adversaires pour créer les conditions du jeu déstructuré dont ils raffolent. « Notre objectif en attaque, c'est la recherche des espaces, dit Labit. S'ils sont au fond du terrain, avec un seul défenseur, on les recherchera par du jeu au pied. En revanche, s'ils se mettent à trois derrière, comme les Australiens en novembre, on les trouvera forcément sur le premier rideau. » Et si l'adaptation était le maître mot de ce Tournoi pour les Bleus ?
Le Tournoi des Six Nations, bien plus qu'une répétition avant la Coupe du monde pour les Bleus
À moins de huit mois de la Coupe du monde, l'équipe de France aborde le Tournoi des Six Nations avec la ferme intention de conserver son titre et d'adapter son rugby aux ripostes de ses rivaux.
Laurent Campistron
mis à jour le 31 janvier 2023 à 00h05
C'est dans la douceur romaine, ce prochain dimanche, loin du tumulte fédéral de Marcoussis, que l'équipe de France entamera sa campagne 2023 des Six Nations, moins de huit mois avant de se plonger dans une compétition encore plus prestigieuse, avec cette Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre) disputée chez elle dont elle fait partie des favoris. Si près d'une telle échéance, on pourrait imaginer que le résultat importera moins que la manière, que les Bleus chercheront davantage à améliorer leur rugby pour le rendre encore plus conquérant en vue du Mondial qu'à gagner une épreuve qu'ils ont déjà remportée l'an passé, qui plus est avec un Grand Chelem à la clé.
Bleus : une équipe type se dessine pour le tournoi
Mais cette perspective ne va pas vraiment dans le sens de l'histoire de cette équipe-là, ni même dans celui des discours de ses responsables. « Notre objectif a toujours été de gagner des compétitions pour redevenir une nation mondiale du rugby, et c'est ce qu'on est », expliquait le 10 janvier le sélectionneur Fabien Galthié (53 ans) en marge d'une session d'entraînement à Belvès, en Dordogne, histoire de tordre le cou à cette idée de répétition générale un poil déconnectée du résultat final.
13 victoires d'affilée pour les Bleus
Non, si répétition il y aura forcément, puisque ce seront quasiment les mêmes joueurs qui tenteront dans quelques mois d'offrir un premier titre de champion de monde à leur pays, elle sera assortie d'une farouche envie de vaincre. Ce Tournoi fait envie, comme tous ceux des années impaires, quand il faut se coltiner l'Irlande et l'Angleterre à l'extérieur. La France n'a encore jamais réussi à enchaîner deux Grands Chelems d'affilée depuis l'avènement du Six Nations, en 2000, et c'est bien le genre de challenge susceptible de venir titiller son orgueil et son esprit de compétition.
Il y a cette série de 13 victoires de rang, aussi, qui s'étendra à 18 si elle réalise un sans-faute dans le Tournoi, ce qui lui permettrait d'égaler le record mondial actuellement codétenu par la Nouvelle-Zélande (2016) et l'Angleterre (2017). Ce sera difficile, évidemment. Et pas seulement parce que l'avenir incertain des élus de la FFR, qui donnent l'impression d'avancer comme des canards sans tête depuis la démission de l'ex-président Bernard Laporte, ne crée pas franchement un contexte très favorable.
« Plus que de défendre un titre, on a envie d'en regagner un »
C'est surtout qu'il faudra d'abord gagner en Italie, face à une équipe redevenue dangereuse depuis ses victoires au pays de Galles (21-22) et contre l'Australie (28-27) en 2022. Puis dompter l'Irlande à Dublin (11 février), dans ce qui pourrait ressembler à une finale avant l'heure face à la meilleure équipe du monde, sortie triomphante de sa tournée de juillet dernier en Nouvelle-Zélande (2 victoires à 1) et victorieuse de l'Australie, des Fidji et de l'Afrique du Sud en novembre.
Willemse de retour en Bleu pour « tout défoncer »
Derrière, il conviendra encore de battre l'accrocheuse Écosse (26 février) avant de partir à l'abordage de l'Angleterre à Twickenham (11 mars), une sélection qui sort d'un automne médiocre (défaites contre l'Argentine, 29-30, et l'Afrique du Sud, 13-27) et qui sera en quête de rédemption sous la houlette de son nouveau sélectionneur Steve Borthwick, successeur d'Eddie Jones.
Le calendrier du Tournoi des Six Nations
Enfin, il restera à terrasser les Gallois du revenant Warren Gatland au Stade de France (18 mars), eux qui remportèrent le dernier Tournoi d'une année impaire (2021) et qui se souviendront sans doute que ce furent ces mêmes Bleus qui les privèrent du Grand Chelem cette année-là (32-30). « Plus que de défendre un titre, on a envie d'en regagner un, observe le responsable de l'attaque tricolore, Laurent Labit. On est focus sur ce Six Nations. On se penchera sur notre jeu pour la Coupe du monde un peu plus tard. Là, des grands rendez-vous nous attendent. On avait gagné en Irlande il y a deux ans (13-15), mais c'était dans un stade à huis clos à cause du Covid-19. On a joué en Angleterre deux fois, mais une fois devant 2 000 spectateurs (défaite 22-19 a.p. en décembre 2020) et une fois dans un stade vide (défaite 23-20 en mars 2021). Les contextes seront donc différents. Notre statut a changé aussi. Ce sera bien de voir comment on se comporte avec l'étiquette de vainqueur sortant. »
Place au rugby de « repossession »
Le défi est excitant, encore plus depuis que le staff tricolore, sorti avec quelques frustrations du jeu fermé mais gagnant de son équipe lors des trois tests de novembre (Australie, Afrique du Sud, Japon), a confié vouloir remettre le panache et l'esprit d'initiative au goût du jour. Galthié a ainsi parlé d'un rugby de « repossession », dans une de ces parades sémantiques dont il a le secret. Repossession, ça évoque comme une reconquête, quand le rugby de dépossession donne une image plus péjorative d'abandon.
En clair, les Bleus chercheront à récupérer des ballons grâce à leurs forces éprouvées, la défense et le jeu au pied, avant de vite décrypter les stratégies défensives de leurs adversaires pour créer les conditions du jeu déstructuré dont ils raffolent. « Notre objectif en attaque, c'est la recherche des espaces, dit Labit. S'ils sont au fond du terrain, avec un seul défenseur, on les recherchera par du jeu au pied. En revanche, s'ils se mettent à trois derrière, comme les Australiens en novembre, on les trouvera forcément sur le premier rideau. » Et si l'adaptation était le maître mot de ce Tournoi pour les Bleus ?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-les-bleus-en-quete-d-equilibre-dans-leur-jeu-13878304.php
XV de France : les Bleus en quête d’équilibre dans leur jeu
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Après avoir poussé loin le concept de la dépossession durant la dernière tournée de novembre, le staff tricolore ambitionne de mettre le XV de France en position de produire plus, lorsque l’opportunité se présentera
Fabien Galthié a décidément le sens de la formule. Lors du Tournoi 2020, qui marquait le début de son mandat, le sélectionneur avait dégainé la notion de « jeu de dépossession ». Un concept désormais rentré dans le langage courant à Marcoussis. Trois ans plus tard, l’ancien demi de mêlée international a récidivé. Lors de la conférence de presse de lancement du Six-Nations 2023, en réponse à une question portant sur le style de jeu que le XV de France allait adopter, il a innové en livrant à la gourmandise des médias l’expression « jeu de repossession ».
Euh… Une petite traduction, s’il vous plaît ? « C’est-à-dire jouer juste », a développé Fabien Galthié ce jour-là à Londres : « À quel moment on utilise l’espace, à quel moment on joue au pied, identifier les espaces libres dans le second rideau, voire dans l’en-but… L’action ne s’arrête pas quand le ballon est déposé dans les zones recherchées. Il faut constamment être prêt à le récupérer. En employant le mot repossession, cela change la vision du rugby. »
À ce stade, un petit rappel des faits s’impose. Si cette explication, conjuguée à la possibilité de voir Thomas Ramos titularisé à l’arrière à la place de Melvyn Jaminet, a été interprétée depuis comme la volonté de produire plus de jeu, c’est d’abord parce que les Bleus ont poussé le concept de dépossession très loin tout au long de leur série historique de 13 victoires consécutives.
Ça a d’abord été particulièrement le cas lors du Grand Chelem 2022. Deuxième équipe à utiliser le plus le pied derrière l’Italie, la France est celle qui a gagné le plus de terrain grâce à cette arme. Mais aussi celle qui a le moins joué de ballons à la main.
Ce trait de caractère s’est ensuite affirmé durant la dernière tournée de novembre. Lors de ce triptyque automnal, le nombre moyen de coups de pied par match a bondi à 34 pour les Bleus ! Un record sur la scène mondiale.
Trop studieux ces Bleus ?
Bien sûr, ce chiffre n’est pas sans explication. Parce que, comme il a eu l’occasion de l’expliquer depuis, Fabien Galthié estimait que les deux semaines de préparation n’étaient pas suffisantes à son équipe pour déjouer l’agressivité de la défense des Sud-Africains. Mais aussi parce que, comme l’a regretté Laurent Labit, les Bleus n’ont pas toujours su s’adapter à la posture adverse.
« On ne veut pas se scléroser dans une forme de jeu » Thibault Giroud
« On avait demandé aux joueurs de limiter la voilure. Mais il est évidemment qu’ils doivent s’adapter », a expliqué le technicien en charge de l’attaque tricolore à Capbreton la semaine dernière : « On l’a vu contre les Australiens qui nous ont perturbés : c‘est une équipe qui ne joue quasiment pas au pied et qui, à Paris, l’a utilisé comme elle ne l’avait plus fait depuis 10 ans ! On avait aussi vu que les Australiens ne couvraient pas le fond de terrain, or ce jour-là, ils l’ont fait à trois. On a sensibilisé nos leaders de jeu à cela. »
Trop studieux dans l’application du plan de jeu ces Bleus ? En tout cas, Laurent Labit rappelle que quelle que soit la méthode, la finalité reste la même : « Notre objectif, c’est la recherche de l’espace. On l’a toujours dit. Si l’équipe adverse est en 12-3, alors c’est qu’il sera sur le premier rideau : c’est donc mieux d’utiliser le ballon. Je pense que les joueurs s’en sont rendus compte en novembre. »
Le physique au diapason
Les difficultés rencontrées par les Bleus lors de la dernière tournée ont pesé. Mais comme le relève Thibault Giroud, manager de la performance du XV de France, cette mutation avait déjà été amorcée bien en amont. « On avait commencé ce travail depuis le Japon, on l’a poursuivi en novembre. On est aujourd’hui dans une continuité qui va nous emmener jusqu’à la Coupe du monde. On ne veut pas se scléroser dans une forme de jeu : c’est le souhait des coachs. »
Mais une telle évolution ne se décrète pas. Elle se prépare. Notamment physiquement. « Si tu veux changer de jeu dans un match, il faut en avoir les moyens, prolonge Thibault Giroud. Comme on sera peut-être amené à avoir une possession plus longue et importante, il faut que les joueurs soient prêts. On a fait évoluer notre méthode d’entraînement pour être capable de tenir le ballon plus longtemps, surtout au niveau du 8 de devant. »
À quelques mois de la Coupe du monde, il n’est pas utile de jouer à se faire peur. D’accord, si les Bleus sont contraints à ces contorsions tactiques, c’est parce que les adversaires leur opposent des stratégies sur-mesure. Mais comme le souligne Laurent Labit, « à partir du moment où une équipe change sa manière de jouer, c’est qu’elle a des soucis : c’est un point positif. »
XV de France : les Bleus en quête d’équilibre dans leur jeu
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Après avoir poussé loin le concept de la dépossession durant la dernière tournée de novembre, le staff tricolore ambitionne de mettre le XV de France en position de produire plus, lorsque l’opportunité se présentera
Fabien Galthié a décidément le sens de la formule. Lors du Tournoi 2020, qui marquait le début de son mandat, le sélectionneur avait dégainé la notion de « jeu de dépossession ». Un concept désormais rentré dans le langage courant à Marcoussis. Trois ans plus tard, l’ancien demi de mêlée international a récidivé. Lors de la conférence de presse de lancement du Six-Nations 2023, en réponse à une question portant sur le style de jeu que le XV de France allait adopter, il a innové en livrant à la gourmandise des médias l’expression « jeu de repossession ».
Euh… Une petite traduction, s’il vous plaît ? « C’est-à-dire jouer juste », a développé Fabien Galthié ce jour-là à Londres : « À quel moment on utilise l’espace, à quel moment on joue au pied, identifier les espaces libres dans le second rideau, voire dans l’en-but… L’action ne s’arrête pas quand le ballon est déposé dans les zones recherchées. Il faut constamment être prêt à le récupérer. En employant le mot repossession, cela change la vision du rugby. »
À ce stade, un petit rappel des faits s’impose. Si cette explication, conjuguée à la possibilité de voir Thomas Ramos titularisé à l’arrière à la place de Melvyn Jaminet, a été interprétée depuis comme la volonté de produire plus de jeu, c’est d’abord parce que les Bleus ont poussé le concept de dépossession très loin tout au long de leur série historique de 13 victoires consécutives.
Ça a d’abord été particulièrement le cas lors du Grand Chelem 2022. Deuxième équipe à utiliser le plus le pied derrière l’Italie, la France est celle qui a gagné le plus de terrain grâce à cette arme. Mais aussi celle qui a le moins joué de ballons à la main.
Ce trait de caractère s’est ensuite affirmé durant la dernière tournée de novembre. Lors de ce triptyque automnal, le nombre moyen de coups de pied par match a bondi à 34 pour les Bleus ! Un record sur la scène mondiale.
Trop studieux ces Bleus ?
Bien sûr, ce chiffre n’est pas sans explication. Parce que, comme il a eu l’occasion de l’expliquer depuis, Fabien Galthié estimait que les deux semaines de préparation n’étaient pas suffisantes à son équipe pour déjouer l’agressivité de la défense des Sud-Africains. Mais aussi parce que, comme l’a regretté Laurent Labit, les Bleus n’ont pas toujours su s’adapter à la posture adverse.
« On ne veut pas se scléroser dans une forme de jeu » Thibault Giroud
« On avait demandé aux joueurs de limiter la voilure. Mais il est évidemment qu’ils doivent s’adapter », a expliqué le technicien en charge de l’attaque tricolore à Capbreton la semaine dernière : « On l’a vu contre les Australiens qui nous ont perturbés : c‘est une équipe qui ne joue quasiment pas au pied et qui, à Paris, l’a utilisé comme elle ne l’avait plus fait depuis 10 ans ! On avait aussi vu que les Australiens ne couvraient pas le fond de terrain, or ce jour-là, ils l’ont fait à trois. On a sensibilisé nos leaders de jeu à cela. »
Trop studieux dans l’application du plan de jeu ces Bleus ? En tout cas, Laurent Labit rappelle que quelle que soit la méthode, la finalité reste la même : « Notre objectif, c’est la recherche de l’espace. On l’a toujours dit. Si l’équipe adverse est en 12-3, alors c’est qu’il sera sur le premier rideau : c’est donc mieux d’utiliser le ballon. Je pense que les joueurs s’en sont rendus compte en novembre. »
Le physique au diapason
Les difficultés rencontrées par les Bleus lors de la dernière tournée ont pesé. Mais comme le relève Thibault Giroud, manager de la performance du XV de France, cette mutation avait déjà été amorcée bien en amont. « On avait commencé ce travail depuis le Japon, on l’a poursuivi en novembre. On est aujourd’hui dans une continuité qui va nous emmener jusqu’à la Coupe du monde. On ne veut pas se scléroser dans une forme de jeu : c’est le souhait des coachs. »
Mais une telle évolution ne se décrète pas. Elle se prépare. Notamment physiquement. « Si tu veux changer de jeu dans un match, il faut en avoir les moyens, prolonge Thibault Giroud. Comme on sera peut-être amené à avoir une possession plus longue et importante, il faut que les joueurs soient prêts. On a fait évoluer notre méthode d’entraînement pour être capable de tenir le ballon plus longtemps, surtout au niveau du 8 de devant. »
À quelques mois de la Coupe du monde, il n’est pas utile de jouer à se faire peur. D’accord, si les Bleus sont contraints à ces contorsions tactiques, c’est parce que les adversaires leur opposent des stratégies sur-mesure. Mais comme le souligne Laurent Labit, « à partir du moment où une équipe change sa manière de jouer, c’est qu’elle a des soucis : c’est un point positif. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6519
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
_________________
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3044
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Question: je possède un véhicule, je le vend pour le racheter, il n'y a rien de bizarre ?biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
Se faire chier à gagner un ballon pour le rendre en vue de le récupérer !!
Fabuleux.
coach2rugby- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1127
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 30/05/2021
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
coach2rugby a écrit:Question: je possède un véhicule, je le vend pour le racheter, il n'y a rien de bizarre ?biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
Se faire chier à gagner un ballon pour le rendre en vue de le récupérer !!
Fabuleux.
Sauf que là on le rachète en espérant que le vendeur ait fait la revision et changé les 4 pneus.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
Pas si à la mode que ça...on définit cette manière de penser, dire et écrire comme "sophisme": nos politiques sont les meilleurs dans le maniement de ce procédé rhétorique.
On n'y changera pas grand chose...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6519
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Oulà, vous interprétez un peu… hormis l’avis tranché de Berbizier dont tout le monde se fout un peu, je trouve l’article pas mal foutu.biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
La première partie sur le fait que Toulouse gaze alors que N’tamack est pas en grande forme indique que son rôle n’est pas prépondérant dans le bon fonctionnement de son équipe alors que Jalibert porte une UBB à la peine.
Et en conclusion qu’un autre sélectionneur ou un Galthié prônant un autre jeu choisirait Jalibert.
Il ne faut pas voir le mal partout. D’ailleurs les journalistes rugby du Figaro Reyrat et Coudry défendent beaucoup Jalibert (ils aiment pas forcément beaucoup le Stade)
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4049
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Je trouves aussi l’article bien tourné, je rentres pas sur le fond.. ça me change des viciosités Midoliennes.Roberto Miopalmo a écrit:Oulà, vous interprétez un peu… hormis l’avis tranché de Berbizier dont tout le monde se fout un peu, je trouve l’article pas mal foutu.biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
La première partie sur le fait que Toulouse gaze alors que N’tamack est pas en grande forme indique que son rôle n’est pas prépondérant dans le bon fonctionnement de son équipe alors que Jalibert porte une UBB à la peine.
Et en conclusion qu’un autre sélectionneur ou un Galthié prônant un autre jeu choisirait Jalibert.
Il ne faut pas voir le mal partout. D’ailleurs les journalistes rugby du Figaro Reyrat et Coudry défendent beaucoup Jalibert (ils aiment pas forcément beaucoup le Stade)
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4508
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/xv-de-france-romain-ntamack-en-novembre-on-a-vite-eu-envie-de-me-descendre-10964397.php
Ouin-ouin en consultation chez son psy.
Ouin-ouin en consultation chez son psy.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
grospaquet31 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/xv-de-france-romain-ntamack-en-novembre-on-a-vite-eu-envie-de-me-descendre-10964397.php
Ouin-ouin en consultation chez son psy.
Qu'il arrête de se plaindre, le Merdol vient de lui offrir une double page ! il a pu se justifier autant qu'il a voulu pendant que le staff de rédaction s'astiquait...
Le mec est surprotégé et il pleure...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6519
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/xv-de-france-romain-ntamack-en-novembre-on-a-vite-eu-envie-de-me-descendre-10964397.php
Ouin-ouin en consultation chez son psy.
Qu'il arrête de se plaindre, le Merdol vient de lui offrir une double page ! il a pu se justifier autant qu'il a voulu pendant que le staff de rédaction s'astiquait...
Le mec est surprotégé et il pleure...
si certains ont envie de lire les jérémiades d'un gars chouchouté par le Merdol...franchement de quel media il parle?
XV de France - Romain Ntamack : « En novembre, on a vite eu envie de me descendre »
Publié le 31/01/2023 à 15:50
Avant de se rendre en stage à Capbreton, Romain Ntamack s’est posé pendant une demi-heure, à Ernest-Wallon, pour évoquer son actualité. Il est notamment revenu sur la tournée d’automne, où il est apparu en demi-teinte alors qu’il revenait tout juste d’une blessure à la cheville après presque deux mois d’absence. Conscient des attentes qui l’ont toujours accompagné depuis le début de sa carrière, et s’il se dit frustré de ses trois prestations face à l’Australie, l’Afrique du Sud et le Japon, l’intéressé a mal vécu les critiques qu’il juge excessives. Le Toulousain en profite donc pour régler quelques comptes avant de se tourner sur le Tournoi des 6 Nations qui s’ouvre et qu’il aborde avec de grandes ambitions.
Le 14 janvier, à Sale, vous avez célébré votre centième match sous le maillot du Stade toulousain, à seulement 23 ans. Vous rendez-vous compte de ce que cela représente ? C’est énorme mais je ne m’en rends pas vraiment compte, parce que j’ai toujours vécu dans ce club. Parfois, ce n’est pas que je n’en ai pas conscience mais… (Il s’arrête) En fait, j’ai tellement grandi dans cet environnement que je ne mesure pas toujours l’importance du Stade toulousain, la place qui est la sienne dans le rugby français. En prenant du recul, de temps en temps, je me dis que c’est incroyable quand même. Franchement, je n’aime pas trop m’étaler sur des statistiques personnelles ou des souvenirs, je préfère vraiment rester concentré sur mon quotidien de rugbyman mais, en y repensant, c’est un peu fou. Cela ne reflète-t-il pas votre précocité à ce niveau ? Depuis tout petit, j’en ai imaginé des choses. Mais je ne suis pas sûr que j’aurais pu penser atteindre, à 23 ans, la barre les cent matchs dans le plus grand club d’Europe. Voilà, j’y suis arrivé. C’est dingue et j’en suis très fier. Même s’il est dur de comparer les époques, avec la multiplication des doublons ou faux doublons aujourd’hui, vous êtes dans les standards d’un Frédéric Michalak au même âge par exemple… C’est fort de s’inscrire dans la lignée de joueurs qui ont marqué l’histoire de ce club, comme Fred. Dans le vestiaire d’Ernest-Wallon, on a des plaques avec inscrits dessus le nom des mecs qui ont fait cent matchs pour le Stade toulousain. Quand on les compte, il n’y en a pas mille non plus. Je suis heureux que mon nom soit désormais sur une de ces plaques, dans mon club de toujours. D’autant plus que, malgré mon jeune âge, j’ai vite basculé en équipe de France, ce qui m’a aussi fait rater des rencontres avec Toulouse. Mais je compte bien en faire beaucoup plus que cent (rires). Vous évoquez l’équipe de France, avec qui vous comptez déjà 32 sélections et pourriez approcher les cinquante capes, avec deux Coupes du monde à la clé, en fin d’année. Oublie-t-on parfois que vous n’avez que 23 ans justement ? Je ne me suis pas mis en tête de battre tel ou tel record, du nombre de sélections ou de matchs. Certains chiffres me font plaisir quand on me les dit mais je ne m’arrête pas là-dessus. Je le ferai à la fin de ma carrière. Mais, pour répondre à la question, je trouve effectivement qu’on oublie assez vite mon âge quand je fais des bons matchs et qu’on me le rappelle très rapidement aussi quand j’en fais de moins bons. Forcément, je fais avec. Vous faites sûrement référence à la tournée de novembre, durant laquelle vous avez été moins en vue… Oui, on me l’a vite rappelé. Je sais qu’on attend tout le temps beaucoup de moi, aux entraînements, en match, en club ou en sélection. Je m’en suis bien rendu compte lors de cette tournée. J’ai été un peu en dedans, je revenais d’une longue blessure (cheville, N.D.L.R.) et on ne m’a pas pardonné grand-chose, notamment dans les médias. Même si cela m’importe peu car je m’attache aux retours des staffs, à Toulouse ou en équipe de France. Avez-vous eu du mal à digérer ces critiques ? J’ai toujours eu l’habitude d’être exposé. Je le suis depuis longtemps et je me suis très rarement raté. Il me semble avoir toujours fait de très bons matchs, ou des matchs corrects en sélection, sur lesquels on n’avait pas beaucoup de choses à me reprocher. Là, sur cette tournée, j’ai senti qu’on a vite eu envie de me descendre sur pas mal de points. Et certains ont peut-être oublié que je n’avais pas joué depuis plus d’un mois et demi. Je revenais tout juste à très haut niveau, et j’ai l’impression qu’on ne m’a pas pardonné grand-chose. Je ne parle pas du staff. Que ce soit celui du XV de France ou celui de Toulouse, ils m’ont toujours soutenu et ont tout fait pour me donner confiance. Qu’avez-vous à reprocher au traitement médiatique de votre tournée ? J’ai senti qu’on attendait la moindre chose pour me descendre ou me remettre en question. C’est juste que je ne m’y attendais peut-être pas à ce point-là. Je l’ai dit et je le sais, j’ai toujours été très attendu. Mais, après un mois et demi sans jouer et deux ou trois matchs un peu en dedans, je pensais qu’on serait plus indulgent avec moi. Force est de constater que non. Qu’en retirez-vous alors ? J’ai pas mal appris dans cette période, notamment sur moi-même. La situation ne m’a pas non plus déstabilisé quand je suis revenu en club. Cela fait partie de la vie d’un sportif et je vivrai certainement d’autres passages comme celui-ci, et encore plus pénibles. On va dire que c’est une étape de mon début de carrière. Vous l’avez dit, vous n’aviez pas joué depuis presque deux mois avant le premier match de l’automne contre l’Australie. Avez-vous des regrets ? Auriez-vous eu besoin de retrouver davantage de rythme d’abord ? Non, la frustration est venue de moi, de mon jeu. Je voulais faire mieux que ce que j’ai fait. Mais je n’ai aucun regret. Je me suis donné à 100 % pendant un mois et demi, en étant au stade à m’entraîner du lundi au samedi, de 8 heures à 18 heures. C’était pour essayer d’être apte à la compétition à temps. J’ai tout de suite alerté le staff du XV de France que je mettais tout en œuvre pour être d’attaque pour la tournée. Non, je ne regrette pas d’avoir joué. J’ai fait les matchs que j’ai faits… La seule déception vient de moi-même. J’aurais aimé donner plus et mieux que ça. Mais votre retour n’était-il pas prématuré ? Je me suis donné les moyens pour être prêt à ce moment-là. Si le staff avait jugé bon de ne pas me retenir, il ne m’aurait pas pris. Physiquement, j’étais prêt. Rugbystiquement, il me manquait sûrement quelques repères. Mais, encore une fois, c’est moi qui l’ai décidé. Dans mon esprit, j’étais apte à jouer et le staff a pensé la même chose. Voilà, je le répète, c’est mon jeu qui m’a déçu. Je voulais faire bien mieux. Mais la frustration était individuelle, elle concernait mes prestations. Parce qu’on a quand même gagné les trois matchs et j’en étais heureux. J’ai donc vite relativisé. Quelle avait été la teneur des échanges avec le staff des Bleus, qui vous a maintenu dans le XV de départ sur les trois rencontres ? J’avais beaucoup parlé avec eux, en amont déjà, de mon état, de l’évolution de ma blessure. Je leur ai toujours dit que je me tenais prêt pour jouer, que je faisais tout pour être là. J’ai même accéléré mon délai d’indisponibilité. En reprenant en club ou en sélection, j’avais une douleur à la cheville qui m’embêtait mais je n’ai rien dit dans le but d’être performant. J’ai serré les dents pour être compétitif et le staff a jugé que je l’étais. Et avez-vous fait un débriefing ensemble après la tournée ? Oui, j’ai échangé avec Fabien (Galthié) et surtout avec Laurent (Labit). Cela restera forcément entre nous mais c’était toujours bienveillant.Il n’y avait aucun ressentiment, c’était très calme et constructif.Cela m’a fait du bien.Je leur ai confié mes impressions par rapport à mes prestations. En club, alors que la grande majorité des internationaux étaient au repos à Lyon en sortant de la tournée, votre manager Ugo Mola vous a directement remis sur le terrain… J’en avais besoin et j’échangeais beaucoup aussi avec Ugo durant la tournée pour lui faire part de mes sentiments et de mes frustrations par rapport à mon jeu. Lui m’a assuré que je n’avais pas à me faire de souci et je lui ai dit qu’il me fallait enchaîner avec le club, qu’on verrait plus tard pour les vacances.Cela faisait presque trois mois que je n’avais pas joué avec Toulouse. J’avais envie d’aider l’équipe et de remettre dans le bain. Jusqu’à Noël, j’ai tout joué et j’ai retrouvé de bonnes sensations, en me rapprochant petit à petit du niveau que j’avais avant ma blessure. Ugo Mola vous a aussi défendu après l’automne et on sent que vous avez une relation forte… Quand Ugo parle d’un de ses joueurs, c’est toujours bienveillant. Moi, il m’a vu naître et il y a sûrement quelque chose de particulier entre nous. Depuis cinq ou six ans, il a amené toute notre génération là où elle est maintenant. Quelque part, nous sommes ses protégés. Et je sais que, quoi qu’il arrive, il nous défendra corps et âme. Mais, rassurez-vous, quand on est en entretien individuel, Ugo sait nous dire les choses quand ça ne va pas. Il ne passe pas par quatre chemins, et tant mieux. Il sait aussi nous les dire quand ça va. Il a cette qualité pour arriver à mettre les joueurs en confiance. Pour ce Tournoi, Fabien Galthié a évoqué une évolution de l’animation offensive. Malgré les victoires de novembre, se faire contrer comme ce fut le cas par l’Australie ou l’Afrique du Sud a-t-il pu perturber les meneurs de jeu dont vous faites partie ? Les équipes adverses nous observent beaucoup, nous analysent et s’adaptent à nous. Pour la tournée, on avait un plan de jeu qu’on a respecté à la lettre à mes yeux. Notre système était essentiellement basé sur la dépossession, l’occupation et une grosse défense, par rapport aux adversaires qui étaient les nôtres. Quel bilan en tirez-vous ? En l’occurrence, il a marché puisqu’on a gagné les trois matchs. On n’a pas trop eu le ballon sur cette tournée, moins qu’auparavant, même si nous n’avons jamais été l’équipe qui a le plus de possession. On a adapté notre plan de jeu à ce qu’on voulait faire. Et il faudra encore l’adapter sur le Tournoi.Si Fabien l’a dit, c’est qu’il y aura quelques modifications (sourire). Le plus important, c’est que les joueurs savent respecter ce qui leur est demandé. Si on prend l’exemple de l’Australie en novembre, qui vous avait surpris en plaçant trois joueurs en troisième rideau, cela influe directement sur vos décisions en tant qu’ouvreur… Oui, forcément.Quand les choses ne se passent comme on le voudrait, il faut s’y adapter et trouver des solutions. Je pense d’ailleurs qu’on peut encore progresser collectivement là-dessus. De plus en plus, nos adversaires ne vont pas jouer comme on s’y attendait.C’est logique et on doit y répondre. L’Australie est un bon exemple. Cette équipe nous avait bien contrés sur pas mal de points mais, à la fin, on a trouvé une solution pour marquer. À quel point le fait d’être à la conduite du jeu avec Antoine Dupont, que vous connaissez par cœur, et avec Thomas Ramos ou Melvyn Jaminet à l’arrière qui sont aussi vos partenaires en club, est-il un avantage? C’est plus facile pour trouver les automatismes rapidement. Avec Antoine, Thomas ou Melvyn, on parle le même rugby, on joue en club ensemble.On s’entraîne tous les jours ensemble, donc on se connaît par cœur. Quand on arrive en sélection, c’est plus simple de se parler, de se dire les choses, de se trouver et d’adapter notre jeu. Avoir un axe 9-10-15 qui évolue dans le même club fait gagner un temps précieux. Sentez-vous que le XVde France est définitivement passé de chasseur à chassé ? Oui, il est évident qu’on le sent et qu’on le voit aussi.Les regards ne sont pas les mêmes quand on passe à côté des autres joueurs.Nous sommes l’équipe à abattre désormais, les mecs à faire tomber. Quelque part, c’est excitant de devoir affronter ces regards-là.Tout le monde aimerait à notre place.Voilà pourquoi on a hâte que le Tournoi commence, pour défendre notre titre de l’an dernier.Nous serons attendus, nous allons nous déplacer trois fois dans ce Tournoi très compliqué, mais c’est un beau défi. Puis, même s’il y a des matchs amicaux, ce seront les vraies dernières cartouches avant la Coupe du monde. Justement, ce changement de statut est gratifiant et c’est ce que vous visiez depuis le début… Ce qu’on voulait, c’était de gagner les matchs, gagner le Tournoi des 6Nations, gagner des titres.On a réussi à le faire. Quand tu y parviens, tu deviens évidemment l’équipe à battre. Celle qui est regardée. Et copiée aussi ? C’est vrai.Mais, si nous en sommes là, c’est que nous avons également copié d’autres équipes. Tout le monde fait pareil.L’équipe de France rayonne depuis un an et demi et nous voulons conserver notre niveau, notre confiance. Le but est d’arriver ainsi à la Coupe du monde, et cela passe par un bon Tournoi. Si vous remportez les cinq matchs du Tournoi, vous égalerez le record mondial de victoires d’affilée, détenue par l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande (dix-huit). Y pensez-vous ? Avant ça, je retiens surtout que, si on gagne cinq matchs, on fera un doublé de grands chelems (sourire). Je l’ai dit, l’objectif est de remporter toutes nos rencontres, on ne l’a jamais caché. Forcément, si on les gagne toutes pendant un an ou deux, cela amène à battre certains records. Mais ils restent anecdotiques pour nous.Disons qu’on les prend comme ils viennent. Si nous battons celui-ci, ou quelques autres qui passent par là, nous serons contents mais l’ambition n’est pas là. Savez-vous combien de fois, dans l’histoire, une équipe de France est parvenue à réaliser deux grands chelems d’affilée ? Non, mais cela n’a pas dû arriver souvent. Peut-être même jamais. C’est arrivé une seule fois, en 1997 et 1998… Je ne pense d’ailleurs pas que beaucoup de nations y soient parvenues.En tout cas, récemment, je n’en ai pas souvenir. Depuis le début des années 90, c’est arrivé une fois pour la France et une fois pour l’Angleterre… Cela montre la difficulté de réaliser un grand chelem déjà. Alors, en faire deux d’affilée… On va essayer de relever ce défi. On a un staff et des joueurs ambitieux. Au-delà du premier match en Italie, un rendez-vous au sommet vous attend le week-end suivant en Irlande, première nation mondiale… Ce sera un grand match entre, je l’espère, les deux premières nations mondiales à ce moment-là. Tout le monde aura les yeux rivés sur cet affrontement, dans un stade incroyable.Les Irlandais seront un peu revanchards puisqu’ils n’étaient pas passés loin de nous battre à Paris l’an dernier. Il y aura beaucoup d’enjeux. C’est ça le Tournoi des 6 Nations : des rendez-vous au sommet dans des ambiances folles. Mais, avant de penser à l’Irlande, il y a l’Italie qui nous attend à Rome.Et c’est toujours difficile là-bas. Entre l’affrontement dont on parlait avec l’Irlande l’an passé, ou ceux entre votre club et le Leinster ces dernières saisons, y a-t-il une rivalité particulière qui s’est installée pour les Toulousains ? Oui, parce que le Leinster, c’est pratiquement l’équipe d’Irlande. Avec Toulouse, on a eu de toute façon l’habitude d’affronter des provinces irlandaises ces dernières saisons, entre le Munster, l’Ulster ou le Leinster. Ce sont toujours des matchs particuliers, c’est vrai.On connaît les joueurs parfaitement mais eux nous connaissent très bien aussi. Une chose est certaine : ce sont toujours des duels de haut niveau et je peux vous assurer qu’il n’est pas facile de trouver les solutions contre eux. Après la demi-finale de Champions Cup perdue là-bas la saison passée, les Toulousains auront aussi une petite revanche à prendre à l’Aviva Stadium… Peut-être aussi. Si on a la chance de gagner à Dublin, on aura sûrement une pensée pour cette demi-finale perdue l’an dernier.
CLÉMENT LABONNE
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Oulà, vous interprétez un peu… hormis l’avis tranché de Berbizier dont tout le monde se fout un peu, je trouve l’article pas mal foutu.biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
La première partie sur le fait que Toulouse gaze alors que N’tamack est pas en grande forme indique que son rôle n’est pas prépondérant dans le bon fonctionnement de son équipe alors que Jalibert porte une UBB à la peine.
Et en conclusion qu’un autre sélectionneur ou un Galthié prônant un autre jeu choisirait Jalibert.
Il ne faut pas voir le mal partout. D’ailleurs les journalistes rugby du Figaro Reyrat et Coudry défendent beaucoup Jalibert (ils aiment pas forcément beaucoup le Stade)
On ne dit pas que l'article sur la forme est mal foutu, on dit juste simplement que les avis des rédacteurs d'articles d'opinion sont à géométrie variable et qu'ils sont en général "contre ce qui est pour" puis " pour ce qui est contre": une espèce de versatilité de l'instant dont la propension est de dire tout et son contraire dans un laps de temps réduit.
En ce qui me concerne, je ne vois le mal nulle part, je me contente, avec jubilation, de constater ces travers d'opinion facilement lisibles tant le niveau de rédaction sur la forme et le niveau des idées sur le fond sont faibles en général.
Sûrement une déformation professionnelle de ma part, lors de mon passage à Bordeaux III...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6519
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/xv-de-france-romain-ntamack-en-novembre-on-a-vite-eu-envie-de-me-descendre-10964397.php
Ouin-ouin en consultation chez son psy.
Qu'il arrête de se plaindre, le Merdol vient de lui offrir une double page ! il a pu se justifier autant qu'il a voulu pendant que le staff de rédaction s'astiquait...
Le mec est surprotégé et il pleure...
si certains ont envie de lire les jérémiades d'un gars chouchouté par le Merdol...franchement de quel media il parle?
[color=#0000FF]
XV de France - Romain Ntamack : « En novembre, on a vite eu envie de me descendre »
Publié le 31/01/2023 à 15:50
Voilà, je n'ai lu que la réponse de Grospack !!!
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6519
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Oulà, vous interprétez un peu… hormis l’avis tranché de Berbizier dont tout le monde se fout un peu, je trouve l’article pas mal foutu.biscouette a écrit:EDR : Équipe De Repossession ?Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-ntamack-jalibert-le-debat-sans-fin-20230131
j'engage Berbizier à regarder les matches de Jaja avec l'UBB et avec l"EDR, pour qu'il s'aperçoive, ce manager besogneux, que notre 10 sait parfaitement faire jouer sa ligne de 3/4 au moins aussi bien que RNT, si ce n'est mieux... et d'ailleurs mieux à mon goût !
À part ça, d'accord avec toi…
Au passage, admirons le contorsionniste journalistique (très à la mode) ou d'autres : certains disaient de Jaja qu'il ne performait que dans une équipe dominante, maintenant qu'il performe dans une équipe à la peine on entérine son soi-disant individualisme en relativisant sa performance par le fait qu'il soit dans une équipe à la peine, pendant qu'on suppose que si l'équipe dans laquelle RNT est à la peine est au top c'est qu'il y ait bien pour quelque chose… Deux poids deux mesures, épisode 765.
La première partie sur le fait que Toulouse gaze alors que N’tamack est pas en grande forme indique que son rôle n’est pas prépondérant dans le bon fonctionnement de son équipe alors que Jalibert porte une UBB à la peine.
Et en conclusion qu’un autre sélectionneur ou un Galthié prônant un autre jeu choisirait Jalibert.
Il ne faut pas voir le mal partout. D’ailleurs les journalistes rugby du Figaro Reyrat et Coudry défendent beaucoup Jalibert (ils aiment pas forcément beaucoup le Stade)
il me semble que cet article ne prend position pour personne, il donne la parole à 3 ex rugbyman. Rien a voir avec la propagande toulousaine du Merdol, qui n'est en rien du journalisme au sens professionnel du terme.
Le talent de Jalibert est evident et il peut bien avoir des gens qui l'apprécient car le Merdol fait tout pour le discréditer.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Encore un article du Merdol, intarissable quand il s'agit de s'astiquer sur des joueurs toulousains.
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/6-nation-2023-fiche-nation-la-france-et-sa-generation-doree-10959371.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/01/6-nation-2023-fiche-nation-la-france-et-sa-generation-doree-10959371.php
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Page 8 sur 40 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 24 ... 40
Sujets similaires
» Tournoi des 6 Nations 2023
» Tournoi 6 Nations 2023
» Tournoi des 6 Nations 2025
» Tournoi des 6 Nations U20 2025
» Tournoi des 6 Nations 2024
» Tournoi 6 Nations 2023
» Tournoi des 6 Nations 2025
» Tournoi des 6 Nations U20 2025
» Tournoi des 6 Nations 2024
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 8 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum