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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Ce qui m’inquiète le plus dans cette interview, ce n’est pas cette petite phrase sur N’tamack, car si elle peut faire sourire sur la forme, sur le fond, il a pas tort. Les joueurs autour du 10 doivent proposer des solutions, faire des appels, avoir des courses vers les intervalles (on est d’accord que malgré tout N’tamack doit aussi plus proposer lui même).densnewzealand a écrit:Labit dans L’équipe / NTK doit être assisté , secondé, choupinou va !!
Non ce qui m’emmerde, c’est ce côté obtus du staff: on veut que notre équipe, nos titulaires et nos finishers doivent acquérir de l’expérience. Et chacun dans leurs rôles respectifs. Untel est titulaire, tel autre est remplaçant, point barre! Ça ne changera pas!
Alors Ok, mais s’ils viennent chouiner car dans 7-8 mois, ça se passe comme on veut pour des raisons de méformes de certains, voir carrément d’absence de joueurs « premiums » j’espère qu’ils se feront défoncer par la presse.
C'est depuis le début que ça dure, personne ne disait rien parce-que ça gagnait. Mais maintenant qu'on voit nos limites elles sont, mais alors très légèrement, pointées du doigt.
Avant on changeait beaucoup trop, souvent, maintenant on fait complètement l'inverse, on connaît pas le juste milieu.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
densnewzealand a écrit:Labit dans L’équipe / NTK doit être assisté , secondé, choupinou va !!
Laurent Labit : « Ntamack doit être secondé, assisté »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-labit-ntamack-doit-etre-seconde-assiste/1382389
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Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Une cape de plus ne permettra pas à un joueur d'être plus en forme que ce qu'il est actuellement.
On tire sur la corde de certains et elle est complètement relâchée pour d'autres.
Pour NTK, c'est risible et meme genant. Jalibert, Ramos, Hastoy, Berdeu sont pour moi nettement meilleurs en 10.
On tire sur la corde de certains et elle est complètement relâchée pour d'autres.
Pour NTK, c'est risible et meme genant. Jalibert, Ramos, Hastoy, Berdeu sont pour moi nettement meilleurs en 10.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Antoine-dupont-je-m-en-foutais-du-poste-y-compris-du-9-du-moment-que-j-etais-sur-le-terrain/1382171
Antoine Dupont : « Je m'en foutais du poste, y compris du 9, du moment que j'étais sur le terrain »
Alors que l'équipe de France s'apprête à défier le quinze d'Écosse dimanche pour son troisième match du Tournoi des Six Nations, son capitaine, Antoine Dupont, se penche sur le rôle de demi de mêlée qu'il occupe au sein des Bleus depuis 2017.
Bruno Garay
Le lendemain de la défaite du quinze de France contre l'Irlande il y a deux semaines, à l'Aviva Stadium de Dublin, lors de la deuxième journée du Tournoi des Six Nations (32-19), Antoine Dupont n'avait qu'un souhait concernant sa semaine à venir : « Souffler un
Grâce à Volvic, qui sera supporter officiel de la Coupe du monde de rugby 2023, nous avons pu nous entretenir avec le capitaine des Bleus, également ambassadeur de la marque depuis 2022. En préambule d'une discussion d'une demi-heure à bord du van qui le ramenait à Paris depuis l'aéroport d'Orly, Dupont a d'abord évoqué un match d'une rare intensité : « Quarante-six minutes de jeu effectif, personnellement ça ne m'était jamais arrivé, d'ailleurs ça n'a pas dû arriver beaucoup de fois dans une rencontre internationale de rugby, même si c'est déjà survenu, je n'en sais rien. »
Il s'avouait « fatigué, mâché ». « Je pense que le résultat y joue pour beaucoup. On ressort toujours plus en forme d'un match lorsqu'on l'a remporté. » Sans s'exonérer de sa propre responsabilité : « J'aurais sûrement pu mieux faire sur la gestion du terrain puisqu'on a été mis sous pression. En première mi-temps, on a eu du mal à sortir de chez nous. Clairement, moi et Romain (Ntamack), on aurait pu mieux faire. »
La déception dans la voix du joueur aux quarante-quatre sélections était telle que pour l'éloigner de son coup de moins bien ponctuel, on lui a fait faire un pas de côté et demandé d'évoquer sa vision du demi de mêlée, poste dans lequel il excelle évidemment puisqu'il a été élu meilleur joueur du monde en 2021 par World Rugby. Ce fut un décryptage à la Dupont. Sans fioritures mais efficace.
« Vous souvenez-vous du jour où vous avez porté le numéro 9 pour la première fois ?
Il me semble que c'était en sélection départementale, chez les moins de 14 ans. Avec mon club de Castelnau-Lannemezan, une entente à l'époque, je jouais plutôt centre jusqu'aux moins de 15 ans. Dans les catégories de jeunes, ceux qui sont les plus « dominants », on les met plutôt en 8 ou alors au centre. C'est là où ils ont le plus de place pour jouer leurs duels.
Ce beau jour, donc, vous voilà numéro 9...
Oui. C'était nouveau pour moi. Automatiquement, quand on joue avec une sélection, le niveau monte. Je n'étais pas très grand à l'époque, encore moins qu'aujourd'hui (il mesure 1,74 m). C'est peut-être pour cette raison que ceux qui avaient senti qu'une carrière à long terme était envisageable dans mon cas m'avaient redirigé vers le poste de 9.
« Le premier 9 auquel je me suis identifié, c'était Fred Michalak »
La première fois que vous avez porté ce numéro, ça vous a fait quelque chose ou rien du tout ?
C'est compliqué de répondre parce qu'à la base, le poste de demi de mêlée ne m'a jamais fait rêver. Je n'avais pas de feeling particulier, ni avec ce numéro, ni avec le poste.
Pas de quoi vous rebuter, tout de même...
Non, mais je ne serais jamais allé voir un entraîneur pour lui déclarer : "J'aimerais jouer en 9", ça c'est sûr. Je ne dis pas que je n'y prenais pas de plaisir. Je touchais beaucoup de ballons et c'est ce qui me plaisait. En fait, j'étais un peu bien partout. Quand je jouais centre, j'étais bien. Ouvreur, j'étais bien aussi. Je m'en foutais du poste, y compris du 9, du moment que j'étais sur le terrain.
Le demi de mêlée qui faisait rêver le petit Antoine Dupont, c'était celui de l'équipe une de Castelnau-Magnoac ?
Pas vraiment. Quand on est petit, on regarde le meilleur joueur de l'équipe, celui qui traverse le terrain. Peu importe le poste qu'il occupe. Mais le premier 9 auquel je me suis clairement identifié, c'était Fred Michalak(77 sélections en équipe de France entre 2001 et 2015), même s'il a joué plus 10 que 9 durant sa carrière. Je devais avoir dans les 6 ans. Michalak explosait en club et en équipe de France. Je l'admirais.
On a tous plus ou moins un chiffre fétiche. Quel serait le vôtre ?
Bah moi, pas vraiment. Maintenant, si on me le demande, sans prendre trop de risques, je dirais... le 9.
Imaginons que vous soyez un joueur de foot. Quel numéro choisiriez-vous de porter sur votre maillot ?
Alors là, j'en sais rien du tout ! Peut-être le 15, parce que je suis né un 15 (novembre 1996). Ou alors un autre numéro en lien avec quelqu'un de ma famille, je pense. Soit mon frère, soit mes parents.
Êtes-vous partisan d'inscrire le nom du joueur sur son maillot ?
Pour nous, qui sommes sur le terrain, ça ne change rien évidemment, mais ça peut aider ceux qui ne connaissent pas bien notre sport ou qui n'arrivent pas à nous repérer, par exemple. C'est surtout cool pour les enfants. Quand j'étais petit, je demandais le maillot de Fred Michalak et de Clément Poitrenaud pour Noël. Et je les faisais floquer à leur nom.
Quand vous rejoignez le centre de formation d'Auch en 2011, qu'on vous parle de Jacques Fouroux, (27 sélections de 1972 à 1977, année où il est capitaine de l'équipe de France vainqueur du Grand Chelem, disparu en 2005), êtes-vous plus sensibilisé à ce que revêt symboliquement la fonction de numéro 9 ?
J'ai mesuré l'importance de Jacques dans le rugby français en discutant avec Raymonde Fouroux, chez qui on logeait avec Anthony Jelonch (son partenaire au Stade Toulousain et en équipe de France). Elle nous racontait son frère, à quel point c'était un joueur incroyable, capable, malgré sa petite taille (1,63 m), de mener des troupes de façon extraordinaire, notamment au deuxième Grand Chelem de l'équipe de France (en 1977). Paradoxalement, sa façon d'afficher son leadership n'était pas ce qui m'attirait le plus dans le poste à ce moment-là. Crier sur les "gros", ne faire que parler sur le terrain, ça ne me ressemblait pas. C'était un autre temps.
Par quoi étiez-vous intéressé alors ?
À cette époque, j'ai surtout pris conscience que plusieurs profils de demis de mêlée pouvaient cohabiter. J'ai compris qu'il faudrait que je fasse à ma sauce, et que le principal serait de toucher un maximum de ballons. D'être en position d'influer sur les choix de jeu.
Justement, le numéro 9 est-il nécessairement le taulier de l'équipe ? Ou simplement celui qui assure la jonction entre ceux de devant et de derrière ?
Si on prend le cas de l'Irlande, avec un 10 comme Johnny Sexton, quel que soit le 9 qu'on lui accolera, le jeu de l'équipe sera toujours le même. Les Irlandais ont un jeu très cadré dont il est le maître d'oeuvre. On lui demande de jouer le rôle de chef de meute.
Et vous, vous sentez-vous dans la peau du taulier chez les Bleus ?
Taulier, c'est un bien grand mot. Je dispose d'une latitude d'action tout en restant évidemment dans le plan de jeu. J'ai la liberté de pouvoir tenter des choses et d'orienter le jeu comme je le sens. Après j'écoute aussi les autres, surtout mon demi d'ouverture (Romain Ntamack), et je fais en sorte de ne pas jouer à contre-courant du reste de l'équipe.
Un ancien demi de mêlée, Jean-Pierre Élissalde (5 sélections entre 1980 et 1981), dit qu'un joueur phare, c'est quelqu'un qui est là pour éclairer, pas pour éblouir.
J'ai déjà lu cette phrase. Même si elle ne se réfère pas qu'au seul demi de mêlée, elle peut en effet lui correspondre puisque le rôle premier du 9, ainsi que du 10, c'est de bien faire jouer l'équipe. Que tout le mécanisme fonctionne et si les autres brillent, tant mieux. Si je ne joue que pour moi, le jeu de l'équipe, il va être compliqué derrière.
Comment avez-vous évolué en tant que numéro 9 depuis votre passage à Castres (entre 2014 et 2017) ?
Auparavant, j'avais plus tendance à jouer pour jouer sans réfléchir forcément à la gestion du match. J'avais moins une vue d'ensemble, j'étais plus dans la situation de l'instant. Quand il y avait un espace, je m'y engouffrais. J'étais probablement moins performant sur le jeu au pied. C'est quelque chose qui me plaisait moins qu'aujourd'hui.
« Ça m'arrive rarement de crier. Si je le fais, c'est contre moi »
Si vous deviez décrire votre style de demi de mêlée à des gens qui vous découvriraient, comment le feriez-vous ?
Je suis un 9 qui aime porter le ballon, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les demis de mêlée. Par exemple, si on reprend l'exemple de l'Irlande, Conor Murray (102 capes) est un bon gestionnaire, avec un excellent jeu au pied et une passe très efficace mais il ne va pas beaucoup porter le ballon au bord des rucks ni même courir avec. Moi, c'est plutôt ça qui me caractérise. Mais je suis conscient que ce n'est pas forcément dans les cases à cocher pour un 9 de courir avec le ballon.
Vous n'êtes pas du genre aboyeur...
Ça m'arrive rarement de crier ou alors si je le fais, c'est contre moi. Quand tu veux faire passer un message et que tu le fais en gueulant, ça a tendance à exciter tout le monde et, finalement, ça ne sert pas à grand-chose. J'essaie d'apaiser les tensions, de garder mon sang-froid.
D'où vous vient ce côté pondéré ?
C'est dans mon tempérament, mais ça peut jouer aussi contre moi. Ne pas montrer ses émotions, ça peut être un handicap dans la vie de tous les jours. Sur le terrain, cette réserve, au contraire, se transforme en point positif et je me dois de conserver cette attitude.
En 2015, votre essai lors du premier match de Coupe d'Europe que vous disputez avec Castres contre les Harlequins (19-47) est un pur essai de 9*. De tous les essais que vous avez marqués, lequel est le plus typique du demi de mêlée et pour quelles raisons ?
Aujourd'hui, on voit beaucoup de 9 qui marquent sur des soutiens à l'intérieur. J'en ai marqué beaucoup de cette façon, notamment en équipe de France. Je ne les ai pas tous en tête. Ce qui est sûr, c'est que je score parce que je suis au soutien de l'action. C'est ce qu'on demande principalement à un demi de mêlée : coller au ballon.
* À la suite d'une mêlée castraise à cinq mètres de l'en-but anglais, Antoine Dupont récupère le ballon, échappe au plaquage de Chris Robshaw et aplatit le ballon sous les poteaux.
Ça a un sens, l'expression "essai de demi de mêlée", à laquelle on associe souvent "filou" ou "coquin" ? Comme si le 9 ne pouvait se livrer qu'à des tours d'enfant...
On emploie ces mots parce que c'est souvent les plus petits ou les moins costauds qu'on plaçait à ce poste. Il fallait bien qu'ils compensent leurs lacunes physiques par de l'intelligence de jeu. Ça ne me gêne pas.
Je vous laisse compléter la phrase : "Un demi de mêlée ne devrait pas..."
... mesurer deux mètres. S'abaisser pour ramasser tous les ballons, ça doit être fatigant à la longue. (Sourire.)
« Plus que taulier, je me sens comme un leader de terrain »
De quel demi de mêlée vous êtes-vous le plus nourri ?
Tout à l'heure je disais que je ne regardais pas particulièrement les 9 dans mon enfance. Mais, quand j'ai débuté chez les pros, celui qui était au summun, c'était Aaron Smith (113 sélections avec la Nouvelle-Zélande depuis 2012). À cette époque, les Blacks écrasaient la concurrence, notamment en 2015, quand ils gagnent la Coupe du monde et que Smith plane au-dessus des autres. Il était inspirant.
Et en France ?
Avant que je ne signe à Castres (en 2014), à l'époque où le groupe avait été sacré champion de France (2013), le profil de Rory Kockott me plaisait parce que, justement, il ne collait pas aux standards du poste. Rory, on le voyait partout sur le terrain. Il tapait, il plaquait. Il ne faisait pas juste des passes derrière les rucks. Il participait à tous les secteurs du jeu.
Je vous cite quelques demis de mêlée de l'équipe de France depuis les années 1970 : Max Barrau, Jacques Fouroux, Jérôme Gallion, Pierre Berbizier, Guy Accoceberry, Fabien Galthié, Morgan Parra... Il y en a un avec lequel vous auriez plus particulièrement envie de partager des histoires de 9 autour d'un verre ?
On m'associe souvent à Jérôme Gallion (27 sélections entre 1978 et 1986). Je sais qu'il portait le ballon, qu'il allait vite et qu'il était costaud, un profil qu'il partageait avec Max Barrau d'ailleurs (15 sélections de 1971 à 1974). Nous trois, on a ça en commun. On n'apprendrait pas obligatoirement les uns des autres. Donc, je m'attablerais plus avec un profil opposé au mien, et je reviens encore à Jacques Fouroux dont les qualités n'étaient pas forcément techniques ou physiques. Personnellement, je me sens plus comme un leader de terrain. Lui aurait pu m'enseigner plein de choses sur le management des hommes.
Techniquement, y a-t-il des gestes de demi de mêlée que vous affectionnez ?
Aujourd'hui, on demande beaucoup au 9 de défendre en premier rideau. C'est même devenu l'une des caractéristiques premières du poste. Dans mon cas, ça ne me dérange pas de plaquer parce que j'ai toujours aimé défendre. Le jeu au pied également, quand tu le maîtrises et que tu peux donner de l'air à ton équipe, ça procure un sentiment agréable.
Vous vous dénommez Dupont et vous avez été élu meilleur joueur du monde en tant que numéro 9 (en 2021), mais franchement David Mélé (pro de 2006 à 2019) et Rory Kockott (11 sélections avec les Bleus), ils ne portaient pas plus un nom pour passer à la postérité ?
Ha, ha ! Ils ont plutôt fait une belle carrière de demi de mêlée. C'est bien tombé. »
Antoine Dupont : « Je m'en foutais du poste, y compris du 9, du moment que j'étais sur le terrain »
Alors que l'équipe de France s'apprête à défier le quinze d'Écosse dimanche pour son troisième match du Tournoi des Six Nations, son capitaine, Antoine Dupont, se penche sur le rôle de demi de mêlée qu'il occupe au sein des Bleus depuis 2017.
Bruno Garay
Le lendemain de la défaite du quinze de France contre l'Irlande il y a deux semaines, à l'Aviva Stadium de Dublin, lors de la deuxième journée du Tournoi des Six Nations (32-19), Antoine Dupont n'avait qu'un souhait concernant sa semaine à venir : « Souffler un
Grâce à Volvic, qui sera supporter officiel de la Coupe du monde de rugby 2023, nous avons pu nous entretenir avec le capitaine des Bleus, également ambassadeur de la marque depuis 2022. En préambule d'une discussion d'une demi-heure à bord du van qui le ramenait à Paris depuis l'aéroport d'Orly, Dupont a d'abord évoqué un match d'une rare intensité : « Quarante-six minutes de jeu effectif, personnellement ça ne m'était jamais arrivé, d'ailleurs ça n'a pas dû arriver beaucoup de fois dans une rencontre internationale de rugby, même si c'est déjà survenu, je n'en sais rien. »
Il s'avouait « fatigué, mâché ». « Je pense que le résultat y joue pour beaucoup. On ressort toujours plus en forme d'un match lorsqu'on l'a remporté. » Sans s'exonérer de sa propre responsabilité : « J'aurais sûrement pu mieux faire sur la gestion du terrain puisqu'on a été mis sous pression. En première mi-temps, on a eu du mal à sortir de chez nous. Clairement, moi et Romain (Ntamack), on aurait pu mieux faire. »
La déception dans la voix du joueur aux quarante-quatre sélections était telle que pour l'éloigner de son coup de moins bien ponctuel, on lui a fait faire un pas de côté et demandé d'évoquer sa vision du demi de mêlée, poste dans lequel il excelle évidemment puisqu'il a été élu meilleur joueur du monde en 2021 par World Rugby. Ce fut un décryptage à la Dupont. Sans fioritures mais efficace.
« Vous souvenez-vous du jour où vous avez porté le numéro 9 pour la première fois ?
Il me semble que c'était en sélection départementale, chez les moins de 14 ans. Avec mon club de Castelnau-Lannemezan, une entente à l'époque, je jouais plutôt centre jusqu'aux moins de 15 ans. Dans les catégories de jeunes, ceux qui sont les plus « dominants », on les met plutôt en 8 ou alors au centre. C'est là où ils ont le plus de place pour jouer leurs duels.
Ce beau jour, donc, vous voilà numéro 9...
Oui. C'était nouveau pour moi. Automatiquement, quand on joue avec une sélection, le niveau monte. Je n'étais pas très grand à l'époque, encore moins qu'aujourd'hui (il mesure 1,74 m). C'est peut-être pour cette raison que ceux qui avaient senti qu'une carrière à long terme était envisageable dans mon cas m'avaient redirigé vers le poste de 9.
« Le premier 9 auquel je me suis identifié, c'était Fred Michalak »
La première fois que vous avez porté ce numéro, ça vous a fait quelque chose ou rien du tout ?
C'est compliqué de répondre parce qu'à la base, le poste de demi de mêlée ne m'a jamais fait rêver. Je n'avais pas de feeling particulier, ni avec ce numéro, ni avec le poste.
Pas de quoi vous rebuter, tout de même...
Non, mais je ne serais jamais allé voir un entraîneur pour lui déclarer : "J'aimerais jouer en 9", ça c'est sûr. Je ne dis pas que je n'y prenais pas de plaisir. Je touchais beaucoup de ballons et c'est ce qui me plaisait. En fait, j'étais un peu bien partout. Quand je jouais centre, j'étais bien. Ouvreur, j'étais bien aussi. Je m'en foutais du poste, y compris du 9, du moment que j'étais sur le terrain.
Le demi de mêlée qui faisait rêver le petit Antoine Dupont, c'était celui de l'équipe une de Castelnau-Magnoac ?
Pas vraiment. Quand on est petit, on regarde le meilleur joueur de l'équipe, celui qui traverse le terrain. Peu importe le poste qu'il occupe. Mais le premier 9 auquel je me suis clairement identifié, c'était Fred Michalak(77 sélections en équipe de France entre 2001 et 2015), même s'il a joué plus 10 que 9 durant sa carrière. Je devais avoir dans les 6 ans. Michalak explosait en club et en équipe de France. Je l'admirais.
On a tous plus ou moins un chiffre fétiche. Quel serait le vôtre ?
Bah moi, pas vraiment. Maintenant, si on me le demande, sans prendre trop de risques, je dirais... le 9.
Imaginons que vous soyez un joueur de foot. Quel numéro choisiriez-vous de porter sur votre maillot ?
Alors là, j'en sais rien du tout ! Peut-être le 15, parce que je suis né un 15 (novembre 1996). Ou alors un autre numéro en lien avec quelqu'un de ma famille, je pense. Soit mon frère, soit mes parents.
Êtes-vous partisan d'inscrire le nom du joueur sur son maillot ?
Pour nous, qui sommes sur le terrain, ça ne change rien évidemment, mais ça peut aider ceux qui ne connaissent pas bien notre sport ou qui n'arrivent pas à nous repérer, par exemple. C'est surtout cool pour les enfants. Quand j'étais petit, je demandais le maillot de Fred Michalak et de Clément Poitrenaud pour Noël. Et je les faisais floquer à leur nom.
Quand vous rejoignez le centre de formation d'Auch en 2011, qu'on vous parle de Jacques Fouroux, (27 sélections de 1972 à 1977, année où il est capitaine de l'équipe de France vainqueur du Grand Chelem, disparu en 2005), êtes-vous plus sensibilisé à ce que revêt symboliquement la fonction de numéro 9 ?
J'ai mesuré l'importance de Jacques dans le rugby français en discutant avec Raymonde Fouroux, chez qui on logeait avec Anthony Jelonch (son partenaire au Stade Toulousain et en équipe de France). Elle nous racontait son frère, à quel point c'était un joueur incroyable, capable, malgré sa petite taille (1,63 m), de mener des troupes de façon extraordinaire, notamment au deuxième Grand Chelem de l'équipe de France (en 1977). Paradoxalement, sa façon d'afficher son leadership n'était pas ce qui m'attirait le plus dans le poste à ce moment-là. Crier sur les "gros", ne faire que parler sur le terrain, ça ne me ressemblait pas. C'était un autre temps.
Par quoi étiez-vous intéressé alors ?
À cette époque, j'ai surtout pris conscience que plusieurs profils de demis de mêlée pouvaient cohabiter. J'ai compris qu'il faudrait que je fasse à ma sauce, et que le principal serait de toucher un maximum de ballons. D'être en position d'influer sur les choix de jeu.
Justement, le numéro 9 est-il nécessairement le taulier de l'équipe ? Ou simplement celui qui assure la jonction entre ceux de devant et de derrière ?
Si on prend le cas de l'Irlande, avec un 10 comme Johnny Sexton, quel que soit le 9 qu'on lui accolera, le jeu de l'équipe sera toujours le même. Les Irlandais ont un jeu très cadré dont il est le maître d'oeuvre. On lui demande de jouer le rôle de chef de meute.
Et vous, vous sentez-vous dans la peau du taulier chez les Bleus ?
Taulier, c'est un bien grand mot. Je dispose d'une latitude d'action tout en restant évidemment dans le plan de jeu. J'ai la liberté de pouvoir tenter des choses et d'orienter le jeu comme je le sens. Après j'écoute aussi les autres, surtout mon demi d'ouverture (Romain Ntamack), et je fais en sorte de ne pas jouer à contre-courant du reste de l'équipe.
Un ancien demi de mêlée, Jean-Pierre Élissalde (5 sélections entre 1980 et 1981), dit qu'un joueur phare, c'est quelqu'un qui est là pour éclairer, pas pour éblouir.
J'ai déjà lu cette phrase. Même si elle ne se réfère pas qu'au seul demi de mêlée, elle peut en effet lui correspondre puisque le rôle premier du 9, ainsi que du 10, c'est de bien faire jouer l'équipe. Que tout le mécanisme fonctionne et si les autres brillent, tant mieux. Si je ne joue que pour moi, le jeu de l'équipe, il va être compliqué derrière.
Comment avez-vous évolué en tant que numéro 9 depuis votre passage à Castres (entre 2014 et 2017) ?
Auparavant, j'avais plus tendance à jouer pour jouer sans réfléchir forcément à la gestion du match. J'avais moins une vue d'ensemble, j'étais plus dans la situation de l'instant. Quand il y avait un espace, je m'y engouffrais. J'étais probablement moins performant sur le jeu au pied. C'est quelque chose qui me plaisait moins qu'aujourd'hui.
« Ça m'arrive rarement de crier. Si je le fais, c'est contre moi »
Si vous deviez décrire votre style de demi de mêlée à des gens qui vous découvriraient, comment le feriez-vous ?
Je suis un 9 qui aime porter le ballon, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les demis de mêlée. Par exemple, si on reprend l'exemple de l'Irlande, Conor Murray (102 capes) est un bon gestionnaire, avec un excellent jeu au pied et une passe très efficace mais il ne va pas beaucoup porter le ballon au bord des rucks ni même courir avec. Moi, c'est plutôt ça qui me caractérise. Mais je suis conscient que ce n'est pas forcément dans les cases à cocher pour un 9 de courir avec le ballon.
Vous n'êtes pas du genre aboyeur...
Ça m'arrive rarement de crier ou alors si je le fais, c'est contre moi. Quand tu veux faire passer un message et que tu le fais en gueulant, ça a tendance à exciter tout le monde et, finalement, ça ne sert pas à grand-chose. J'essaie d'apaiser les tensions, de garder mon sang-froid.
D'où vous vient ce côté pondéré ?
C'est dans mon tempérament, mais ça peut jouer aussi contre moi. Ne pas montrer ses émotions, ça peut être un handicap dans la vie de tous les jours. Sur le terrain, cette réserve, au contraire, se transforme en point positif et je me dois de conserver cette attitude.
En 2015, votre essai lors du premier match de Coupe d'Europe que vous disputez avec Castres contre les Harlequins (19-47) est un pur essai de 9*. De tous les essais que vous avez marqués, lequel est le plus typique du demi de mêlée et pour quelles raisons ?
Aujourd'hui, on voit beaucoup de 9 qui marquent sur des soutiens à l'intérieur. J'en ai marqué beaucoup de cette façon, notamment en équipe de France. Je ne les ai pas tous en tête. Ce qui est sûr, c'est que je score parce que je suis au soutien de l'action. C'est ce qu'on demande principalement à un demi de mêlée : coller au ballon.
* À la suite d'une mêlée castraise à cinq mètres de l'en-but anglais, Antoine Dupont récupère le ballon, échappe au plaquage de Chris Robshaw et aplatit le ballon sous les poteaux.
Ça a un sens, l'expression "essai de demi de mêlée", à laquelle on associe souvent "filou" ou "coquin" ? Comme si le 9 ne pouvait se livrer qu'à des tours d'enfant...
On emploie ces mots parce que c'est souvent les plus petits ou les moins costauds qu'on plaçait à ce poste. Il fallait bien qu'ils compensent leurs lacunes physiques par de l'intelligence de jeu. Ça ne me gêne pas.
Je vous laisse compléter la phrase : "Un demi de mêlée ne devrait pas..."
... mesurer deux mètres. S'abaisser pour ramasser tous les ballons, ça doit être fatigant à la longue. (Sourire.)
« Plus que taulier, je me sens comme un leader de terrain »
De quel demi de mêlée vous êtes-vous le plus nourri ?
Tout à l'heure je disais que je ne regardais pas particulièrement les 9 dans mon enfance. Mais, quand j'ai débuté chez les pros, celui qui était au summun, c'était Aaron Smith (113 sélections avec la Nouvelle-Zélande depuis 2012). À cette époque, les Blacks écrasaient la concurrence, notamment en 2015, quand ils gagnent la Coupe du monde et que Smith plane au-dessus des autres. Il était inspirant.
Et en France ?
Avant que je ne signe à Castres (en 2014), à l'époque où le groupe avait été sacré champion de France (2013), le profil de Rory Kockott me plaisait parce que, justement, il ne collait pas aux standards du poste. Rory, on le voyait partout sur le terrain. Il tapait, il plaquait. Il ne faisait pas juste des passes derrière les rucks. Il participait à tous les secteurs du jeu.
Je vous cite quelques demis de mêlée de l'équipe de France depuis les années 1970 : Max Barrau, Jacques Fouroux, Jérôme Gallion, Pierre Berbizier, Guy Accoceberry, Fabien Galthié, Morgan Parra... Il y en a un avec lequel vous auriez plus particulièrement envie de partager des histoires de 9 autour d'un verre ?
On m'associe souvent à Jérôme Gallion (27 sélections entre 1978 et 1986). Je sais qu'il portait le ballon, qu'il allait vite et qu'il était costaud, un profil qu'il partageait avec Max Barrau d'ailleurs (15 sélections de 1971 à 1974). Nous trois, on a ça en commun. On n'apprendrait pas obligatoirement les uns des autres. Donc, je m'attablerais plus avec un profil opposé au mien, et je reviens encore à Jacques Fouroux dont les qualités n'étaient pas forcément techniques ou physiques. Personnellement, je me sens plus comme un leader de terrain. Lui aurait pu m'enseigner plein de choses sur le management des hommes.
Techniquement, y a-t-il des gestes de demi de mêlée que vous affectionnez ?
Aujourd'hui, on demande beaucoup au 9 de défendre en premier rideau. C'est même devenu l'une des caractéristiques premières du poste. Dans mon cas, ça ne me dérange pas de plaquer parce que j'ai toujours aimé défendre. Le jeu au pied également, quand tu le maîtrises et que tu peux donner de l'air à ton équipe, ça procure un sentiment agréable.
Vous vous dénommez Dupont et vous avez été élu meilleur joueur du monde en tant que numéro 9 (en 2021), mais franchement David Mélé (pro de 2006 à 2019) et Rory Kockott (11 sélections avec les Bleus), ils ne portaient pas plus un nom pour passer à la postérité ?
Ha, ha ! Ils ont plutôt fait une belle carrière de demi de mêlée. C'est bien tombé. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Big'Ben a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ce qui m’inquiète le plus dans cette interview, ce n’est pas cette petite phrase sur N’tamack, car si elle peut faire sourire sur la forme, sur le fond, il a pas tort. Les joueurs autour du 10 doivent proposer des solutions, faire des appels, avoir des courses vers les intervalles (on est d’accord que malgré tout N’tamack doit aussi plus proposer lui même).densnewzealand a écrit:Labit dans L’équipe / NTK doit être assisté , secondé, choupinou va !!
Non ce qui m’emmerde, c’est ce côté obtus du staff: on veut que notre équipe, nos titulaires et nos finishers doivent acquérir de l’expérience. Et chacun dans leurs rôles respectifs. Untel est titulaire, tel autre est remplaçant, point barre! Ça ne changera pas!
Alors Ok, mais s’ils viennent chouiner car dans 7-8 mois, ça se passe comme on veut pour des raisons de méformes de certains, voir carrément d’absence de joueurs « premiums » j’espère qu’ils se feront défoncer par la presse.
C'est depuis le début que ça dure, personne ne disait rien parce-que ça gagnait. Mais maintenant qu'on voit nos limites elles sont, mais alors très légèrement, pointées du doigt.
Avant on changeait beaucoup trop, souvent, maintenant on fait complètement l'inverse, on connaît pas le juste milieu.
C'est hélas le traitement standard de la presse. Tant que ça gagne, pas de problème. Par contre si en octobre on joue avec des joueurs cramés et qu'on se fait piteusement sortir en demie voire en quart, ça sera des semaines de shitstorm sur Galthié, à grand coup de "on le pressentait", "comme nous l'avions déjà évoqué en février", "depuis des mois nous le disions"...etc. Le fameux coup du "on le savait/disait, nous".
Et de manière générale, c'est très français cette versatilité et cette hypocrisie. Une personne peut être couronnées de louanges à un moment puis descendue en flèche juste après.
A noter qu'ici on a globalement été constat et fidèle à notre ligne concernant Galthié et RNT
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Switch a écrit:Big'Ben a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ce qui m’inquiète le plus dans cette interview, ce n’est pas cette petite phrase sur N’tamack, car si elle peut faire sourire sur la forme, sur le fond, il a pas tort. Les joueurs autour du 10 doivent proposer des solutions, faire des appels, avoir des courses vers les intervalles (on est d’accord que malgré tout N’tamack doit aussi plus proposer lui même).densnewzealand a écrit:Labit dans L’équipe / NTK doit être assisté , secondé, choupinou va !!
Non ce qui m’emmerde, c’est ce côté obtus du staff: on veut que notre équipe, nos titulaires et nos finishers doivent acquérir de l’expérience. Et chacun dans leurs rôles respectifs. Untel est titulaire, tel autre est remplaçant, point barre! Ça ne changera pas!
Alors Ok, mais s’ils viennent chouiner car dans 7-8 mois, ça se passe comme on veut pour des raisons de méformes de certains, voir carrément d’absence de joueurs « premiums » j’espère qu’ils se feront défoncer par la presse.
C'est depuis le début que ça dure, personne ne disait rien parce-que ça gagnait. Mais maintenant qu'on voit nos limites elles sont, mais alors très légèrement, pointées du doigt.
Avant on changeait beaucoup trop, souvent, maintenant on fait complètement l'inverse, on connaît pas le juste milieu.
C'est hélas le traitement standard de la presse. Tant que ça gagne, pas de problème. Par contre si en octobre on joue avec des joueurs cramés et qu'on se fait piteusement sortir en demie voire en quart, ça sera des semaines de shitstorm sur Galthié, à grand coup de "on le pressentait", "comme nous l'avions déjà évoqué en février", "depuis des mois nous le disions"...etc. Le fameux coup du "on le savait/disait, nous".
Et de manière générale, c'est très français cette versatilité et cette hypocrisie. Une personne peut être couronnées de louanges à un moment puis descendue en flèche juste après.
A noter qu'ici on a globalement été constat et fidèle à notre ligne concernant Galthié et RNT
Sauf que là, y a plus grand monde qui comprend ce management. il est evident que certains sont fatigués. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas mettre un autre joueur ponctuellement sans remettre en cause le statut du joueur remplacé.
Mais bon, qu'ils fassent comme ils veulent, on verra bien ce que ca donne. j'ai l'impression qu'on fait miroiter d'etre champion du monde pour accepter tout et n'importe quoi, aux joueurs, aux medias, aux supporters etc
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-monsieur-plus-doit-il-en-donner-toujours-plus-14169584.php
Tournoi des Six-Nations. XV de France : Monsieur Plus doit-il en donner toujours plus ?
Antoine Dupont est souvent coaché avec parcimonie. Il ne serait pourtant pas inutile de lui épargner quelques minutes superflues lorsque les matchs ont basculé
A bout de souffle, à bout de forces… L’anecdote a été abondamment commentée à l’issue du revers du XV de France en Irlande il y a une dizaine de jours de cela (32-19). Au terme d’une rencontre qui a affolé tous les relevés de données du plus haut niveau - temps de jeu effectif, mètres parcourus… - Antoine Dupont a été exempté de l’habituelle conférence de presse réservée aux sélectionneurs et aux capitaines. « Il était épuisé », a justifié ce jour-là Fabien Galthié : « Il a pris un coup au ventre et a besoin de récupérer. »
Objectivement, le demi de mêlée n’avait pas volé ce petit moment pour souffler. À Dublin, Antoine Dupont a été à la hauteur de sa réputation. Malgré l’incessant harcèlement dont il a été la cible, il a livré une prestation de très haut niveau. Et le sauvetage impressionnant qu’il a effectué à quelques mètres seulement de la ligne tricolore, en repoussant en mode « catcheur » Mark Hansen, est assez représentatif de l’énergie qu’il a déployée. « Il se donne au maximum. Il y a un engagement total de sa part, salue l’ancien sélectionneur Pierre Berbizier. C’est quand même sa principale qualité. »
« Peut-être qu’on attend trop facilement l’action décisive de sa part »
C’est vrai. Mais le constat introduit une question : à quelques mois de la Coupe du monde, et alors que le temps de jeu des internationaux est un sujet majeur actuellement, est-il vraiment nécessaire de presser encore et encore Antoine Dupont en le maintenant durant 80 minutes sur le terrain comme ça a été le cas face à l’Irlande ? Sachant qu’à l’Aviva Stadium, Baptiste Couilloud a rongé son frein sur le banc alors que Gary Ringrose avait inscrit l’essai du break dès la 72e minute…
L’espoir de l’exploit
L’exemple ne constitue pas un cas isolé. Sur les 24 matchs disputés en Bleus par Antoine Dupont depuis le début du mandat de Fabien Galthié, lors du Tournoi 2020, il a joué plus de 70 minutes à 21 reprises. Ses remplaçants les plus réguliers, que ce soit Baptiste Serin (11 fois entre les Tournois 2020 et 2021) ou Maxime Lucu (10 fois entre les tournées de novembre 2021 et 2022), ont été le plus souvent réduits à la stricte portion congrue. Et exception faite de la confiance accordée au dernier nommé lors du Grand Chelem 2022, c’est face à des nations telles que l’Italie ou la Géorgie qu’ils ont bénéficié du plus large temps de jeu.
En Club
TOULOUSE Avec un temps de jeu cumulé de 1 178 minutes, en club comme en sélection, au mois de février d’une saison pré-Coupe du Monde, Antoine Dupont émarge sans surprise au rang des internationaux les plus sollicités. Un constat qui avait d’ailleurs incité Thibault Giroud à souligner à quel point il était bon que la Coupe du monde arrive le plus vite possible, un joueur ne pouvant garder le même niveau d’intensité durant de longs mois.
Pour autant, il faut reconnaître que le capitaine des Bleus est « géré » par le Stade Toulousain et Ugo Mola. S’il a débuté 8 des 10 matchs de Top 14 auxquels il a participé, et quatre des quatre matchs de Champions Cup qu’il a disputés, le demi de mêlée a déjà bénéficié de trois semaines de repos complet. Soit deux de plus que ce qui est prévu. « Cette saison, on arrive à mieux gérer et anticiper les choses, assurait en janvier le manager toulousain. On a reposé quasiment tous nos internationaux qui n’étaient pas blessés, et on continuera à le faire. »
La volonté de maintenir le plus possible sur le terrain un joueur conjuguant les statuts de capitaine et de meilleur joueur du monde 2021 peut paraître bien compréhensible. Qui plus est lors des matchs où le XV de France est mené. « Je ne connais pas une seule nation qui ne mettrait pas le meilleur joueur du monde sur le terrain », insiste d’ailleurs Laurent Labit, en charge de l’attaque tricolore.
Bien que dubitatif sur le sujet, le demi de mêlée Guy Accoceberry en convient : « Je comprends que ce soit un casse-tête pour le staff parce qu’offensivement, c’est une des armes principales avec Damian Penaud. Or on voit bien en ce moment que le collectif offensif n’est pas rôdé. […] En Irlande, tu es encore à 6 points à la 70e minute : tu peux donc espérer un exploit de sa part. »
L’argument est audible. Sur le fond, il résonne cependant comme un aveu de faiblesse estime Pierre Berbizier. Car c’est un des éléments qui participent à la frilosité du sélectionneur au moment de coacher Antoine Dupont.
« Faut-il qu’il arrive à l’épuisement à chaque match ? Dans l’optique de la Coupe du monde, on a la réponse… », introduit l’ancien demi de mêlée international. « Antoine Dupont a souvent été la roue de secours par un de ses exploits. Peut-être qu’on attend trop facilement l’action décisive de sa part. Il y a cette attente, que ce soit inconsciemment ou non. Cette équipe s’est habituée à se sortir par des actions individuelles. »
« Ce serait bien de faire tourner et de trouver le plan B en cas de blessure »
Préparer un plan B
Un écueil qui en cache un autre relève à son tour un Guy Accoceberry à l’œil fixé sur la ligne d’horizon que dessine France 2023 : « Est-ce que la priorité est vraiment de gagner ce Tournoi ? Je ne crois pas. C’est plutôt de bien bosser offensivement avant la Coupe du monde. Et de préparer un plan B parce qu’Antoine n’est pas à l’abri d’une blessure et d’une baisse de régime vu la manière dont il est sollicité et dont il se sollicite lui-même. Offensivement comme défensivement, une grande partie de son jeu est basée sur le physique. Il ne va pas faire tous les matchs 80 minutes pendant la Coupe du monde. Ce serait bien de faire tourner et de trouver le plan B en cas de blessure ou pour gérer la fin des matchs lors desquels Antoine sera hyper surveillé. »
Fabien Galthié peut avancer des circonstances atténuantes. Alors qu’il avait trouvé un rythme de coaching avec Maxime Lucu en 2022, l’absence sur blessure du numéro 9 bordelais a précipité sur le banc le tout jeune Nolann Le Garrec en ouverture de ce Tournoi en Italie. Et c’est peut-être le scénario du match en Irlande qui l’a poussé à cantonner Baptiste Couilloud sur le banc. Mais ces cas particuliers ne suffisent pas à écorner la tendance de fond. Or, comme le souligne Pierre Berbizier, « un capitaine diminué n’est pas forcément un bon capitaine, notamment en termes de lucidité. »
Tournoi des Six-Nations. XV de France : Monsieur Plus doit-il en donner toujours plus ?
Antoine Dupont est souvent coaché avec parcimonie. Il ne serait pourtant pas inutile de lui épargner quelques minutes superflues lorsque les matchs ont basculé
A bout de souffle, à bout de forces… L’anecdote a été abondamment commentée à l’issue du revers du XV de France en Irlande il y a une dizaine de jours de cela (32-19). Au terme d’une rencontre qui a affolé tous les relevés de données du plus haut niveau - temps de jeu effectif, mètres parcourus… - Antoine Dupont a été exempté de l’habituelle conférence de presse réservée aux sélectionneurs et aux capitaines. « Il était épuisé », a justifié ce jour-là Fabien Galthié : « Il a pris un coup au ventre et a besoin de récupérer. »
Objectivement, le demi de mêlée n’avait pas volé ce petit moment pour souffler. À Dublin, Antoine Dupont a été à la hauteur de sa réputation. Malgré l’incessant harcèlement dont il a été la cible, il a livré une prestation de très haut niveau. Et le sauvetage impressionnant qu’il a effectué à quelques mètres seulement de la ligne tricolore, en repoussant en mode « catcheur » Mark Hansen, est assez représentatif de l’énergie qu’il a déployée. « Il se donne au maximum. Il y a un engagement total de sa part, salue l’ancien sélectionneur Pierre Berbizier. C’est quand même sa principale qualité. »
« Peut-être qu’on attend trop facilement l’action décisive de sa part »
C’est vrai. Mais le constat introduit une question : à quelques mois de la Coupe du monde, et alors que le temps de jeu des internationaux est un sujet majeur actuellement, est-il vraiment nécessaire de presser encore et encore Antoine Dupont en le maintenant durant 80 minutes sur le terrain comme ça a été le cas face à l’Irlande ? Sachant qu’à l’Aviva Stadium, Baptiste Couilloud a rongé son frein sur le banc alors que Gary Ringrose avait inscrit l’essai du break dès la 72e minute…
L’espoir de l’exploit
L’exemple ne constitue pas un cas isolé. Sur les 24 matchs disputés en Bleus par Antoine Dupont depuis le début du mandat de Fabien Galthié, lors du Tournoi 2020, il a joué plus de 70 minutes à 21 reprises. Ses remplaçants les plus réguliers, que ce soit Baptiste Serin (11 fois entre les Tournois 2020 et 2021) ou Maxime Lucu (10 fois entre les tournées de novembre 2021 et 2022), ont été le plus souvent réduits à la stricte portion congrue. Et exception faite de la confiance accordée au dernier nommé lors du Grand Chelem 2022, c’est face à des nations telles que l’Italie ou la Géorgie qu’ils ont bénéficié du plus large temps de jeu.
En Club
TOULOUSE Avec un temps de jeu cumulé de 1 178 minutes, en club comme en sélection, au mois de février d’une saison pré-Coupe du Monde, Antoine Dupont émarge sans surprise au rang des internationaux les plus sollicités. Un constat qui avait d’ailleurs incité Thibault Giroud à souligner à quel point il était bon que la Coupe du monde arrive le plus vite possible, un joueur ne pouvant garder le même niveau d’intensité durant de longs mois.
Pour autant, il faut reconnaître que le capitaine des Bleus est « géré » par le Stade Toulousain et Ugo Mola. S’il a débuté 8 des 10 matchs de Top 14 auxquels il a participé, et quatre des quatre matchs de Champions Cup qu’il a disputés, le demi de mêlée a déjà bénéficié de trois semaines de repos complet. Soit deux de plus que ce qui est prévu. « Cette saison, on arrive à mieux gérer et anticiper les choses, assurait en janvier le manager toulousain. On a reposé quasiment tous nos internationaux qui n’étaient pas blessés, et on continuera à le faire. »
La volonté de maintenir le plus possible sur le terrain un joueur conjuguant les statuts de capitaine et de meilleur joueur du monde 2021 peut paraître bien compréhensible. Qui plus est lors des matchs où le XV de France est mené. « Je ne connais pas une seule nation qui ne mettrait pas le meilleur joueur du monde sur le terrain », insiste d’ailleurs Laurent Labit, en charge de l’attaque tricolore.
Bien que dubitatif sur le sujet, le demi de mêlée Guy Accoceberry en convient : « Je comprends que ce soit un casse-tête pour le staff parce qu’offensivement, c’est une des armes principales avec Damian Penaud. Or on voit bien en ce moment que le collectif offensif n’est pas rôdé. […] En Irlande, tu es encore à 6 points à la 70e minute : tu peux donc espérer un exploit de sa part. »
L’argument est audible. Sur le fond, il résonne cependant comme un aveu de faiblesse estime Pierre Berbizier. Car c’est un des éléments qui participent à la frilosité du sélectionneur au moment de coacher Antoine Dupont.
« Faut-il qu’il arrive à l’épuisement à chaque match ? Dans l’optique de la Coupe du monde, on a la réponse… », introduit l’ancien demi de mêlée international. « Antoine Dupont a souvent été la roue de secours par un de ses exploits. Peut-être qu’on attend trop facilement l’action décisive de sa part. Il y a cette attente, que ce soit inconsciemment ou non. Cette équipe s’est habituée à se sortir par des actions individuelles. »
« Ce serait bien de faire tourner et de trouver le plan B en cas de blessure »
Préparer un plan B
Un écueil qui en cache un autre relève à son tour un Guy Accoceberry à l’œil fixé sur la ligne d’horizon que dessine France 2023 : « Est-ce que la priorité est vraiment de gagner ce Tournoi ? Je ne crois pas. C’est plutôt de bien bosser offensivement avant la Coupe du monde. Et de préparer un plan B parce qu’Antoine n’est pas à l’abri d’une blessure et d’une baisse de régime vu la manière dont il est sollicité et dont il se sollicite lui-même. Offensivement comme défensivement, une grande partie de son jeu est basée sur le physique. Il ne va pas faire tous les matchs 80 minutes pendant la Coupe du monde. Ce serait bien de faire tourner et de trouver le plan B en cas de blessure ou pour gérer la fin des matchs lors desquels Antoine sera hyper surveillé. »
Fabien Galthié peut avancer des circonstances atténuantes. Alors qu’il avait trouvé un rythme de coaching avec Maxime Lucu en 2022, l’absence sur blessure du numéro 9 bordelais a précipité sur le banc le tout jeune Nolann Le Garrec en ouverture de ce Tournoi en Italie. Et c’est peut-être le scénario du match en Irlande qui l’a poussé à cantonner Baptiste Couilloud sur le banc. Mais ces cas particuliers ne suffisent pas à écorner la tendance de fond. Or, comme le souligne Pierre Berbizier, « un capitaine diminué n’est pas forcément un bon capitaine, notamment en termes de lucidité. »
Dernière édition par grospaquet31 le Ven 24 Fév 2023 - 9:14, édité 2 fois
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
C'est bizarre mais j'ai un petit faible pour l'Ecosse sur ce match ....quelle nation de rugby quand même !!!
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
sudiste a écrit:C'est bizarre mais j'ai un petit faible pour l'Ecosse sur ce match ....quelle nation de rugby quand même !!!
Je partage, c'est ma nation préférée après la France dans cette compétition, en lui souhaitant un jour une vraie indépendance
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grospaquet31 a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Six-changements-dans-le-quinze-de-l-irlande-contre-l-italie/1382309
L'irlande fait un peu tourner avec 6 changements. Bande de fous...
6 joueurs du Leinster vont remplacer 6 autres joueurs du Leinster ... c' est ça !
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Scalp a écrit:sudiste a écrit:C'est bizarre mais j'ai un petit faible pour l'Ecosse sur ce match ....quelle nation de rugby quand même !!!
Je partage, c'est ma nation préférée après la France dans cette compétition, en lui souhaitant un jour une vraie indépendance
Quelle nation, tout court.
Pays magnifique, histoire magnifique, habitants magnifiques. J'invite ceux qui n'y ont jamais été à s'y rendre. Que vous soyez amateurs de whisky, de vieilles pierres, d'histoire, de paysages, de nature, et même de gastronomie (qui n'a rien à voir avec l'Angleterre), ce pays est incroyable. Et en plus, c'est un pays très francophile. Ce seul argument vous ouvre parfois les portes des gens.
Mon voeux le plus cher est que le gouvernement britannique leur accorde un nouveau référendum après celui de 2014, auquel j'avais participé sur place. La jeunesse écossaise étant plus sensible à ce sujet que leurs aînés, je suis persuadé que le jour viendra où ce pays retrouvera son indépendance, perdue en 1707.
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Switch a écrit:Scalp a écrit:sudiste a écrit:C'est bizarre mais j'ai un petit faible pour l'Ecosse sur ce match ....quelle nation de rugby quand même !!!
Je partage, c'est ma nation préférée après la France dans cette compétition, en lui souhaitant un jour une vraie indépendance
Quelle nation, tout court.
Pays magnifique, histoire magnifique, habitants magnifiques. J'invite ceux qui n'y ont jamais été à s'y rendre. Que vous soyez amateurs de whisky, de vieilles pierres, d'histoire, de paysages, de nature, et même de gastronomie (qui n'a rien à voir avec l'Angleterre), ce pays est incroyable. Et en plus, c'est un pays très francophile. Ce seul argument vous ouvre parfois les portes des gens.
Mon voeux le plus cher est que le gouvernement britannique leur accorde un nouveau référendum après celui de 2014, auquel j'avais participé sur place. La jeunesse écossaise étant plus sensible à ce sujet que leurs aînés, je suis persuadé que le jour viendra où ce pays retrouvera son indépendance, perdue en 1707.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-rucks-un-point-fort-des-bleus-en-souffrance-dans-ce-tournoi/1382378
Les rucks, un point fort des Bleus en souffrance dans ce Tournoi
Moins efficace au sol depuis le début du Tournoi, la France semble avoir du mal à s'adapter aux nouvelles consignes arbitrales. Le staff et les joueurs réfutent pourtant l'idée de réfréner leurs ardeurs dans ce secteur clé.
Laurent Campistron
Il fut un temps, encore tout proche, où l'équipe de France excellait dans le secteur très pointu et néanmoins capital des rucks défensifs. Un porteur de balle adverse plaqué au sol et un poil isolé, et les bras solides et fouineurs des maîtres gratteurs Julien Marchand, Grégory Alldritt, Uini Atonio, Jonathan Danty ou Gabin Villière se jetaient aussitôt sur le ballon pour le ramener dans leur camp ou obtenir une pénalité. Cette force bleue, essentielle dans le projet de jeu de l'encadrement français, qu'il soit axé sur la dépossession ou la repossession, paraît pourtant nettement moins manifeste depuis le début de ce Tournoi des Six Nations. Et pas seulement parce que les deux derniers joueurs cités ne sont plus sur le terrain (Danty est encore en phase de reprise après une lésion à un genou, Villière a rechuté d'une blessure à une cheville).
En Italie (victoire 24-29) et en Irlande (défaite 32-19), lors des deux premiers matches de la compétition, les Bleus ont ainsi sacrément pioché dans ce domaine. À Rome, ils ont été sanctionnés au-delà du raisonnable (18 pénalités concédées en tout, dont une bonne moitié concerne le jeu au sol), et à Dublin, même s'ils ont rectifié le tir en matière de discipline (seulement 7 pénalités concédées), ils ont été incapables de gripper sur la durée l'impeccable mécanique des Irlandais dans les rucks. Les chiffres d'Opta sont révélateurs. Par rapport aux 30 premiers matches de l'ère Galthié, le quinze de France gratte moins de ballons, ralentit moins le jeu et écope de plus de pénalités en moyenne depuis deux matches. Comme si les dernières directives arbitrales dans ce domaine, qui exigent notamment des assistants plaqueurs une posture plus académique avant de plonger leurs bras dans le cambouis (ils doivent ainsi bien lever leurs coudes pour montrer à l'arbitre qu'ils sont bien déconnectés du ruck au départ), avaient instillé un doute dans l'esprit de joueurs qui peuvent se sentir visés par cette nouvelle donne.
Les nombreuses pénalités subies à Rome n'ont évidemment rien arrangé. « Que ça concerne les rucks offensifs ou les rucks défensifs, il faut qu'on soit à jour de ce que demande aujourd'hui World Rugby, reconnaît le responsable de l'attaque tricolore Laurent Labit. C'est un domaine très particulier sur lequel on met l'accent lors de tous nos entraînements, de nos réunions ou de nos échanges avec les joueurs. Aujourd'hui, on voit bien que certaines attitudes au contest ne passent plus, qu'on veut redonner un peu plus l'initiative à l'attaque. Donc, c'est plus difficile d'aller contester les ballons au sol. Il faut qu'on arrive à réguler ça et je crois que le travail de William (Servat, coresponsable de la conquête et des tâches spécifiques) avec Shaun (Edwards, entraîneur de la défense) et Jérôme (Garcès, consultant sur l'arbitrage) a déjà porté ses fruits en Irlande. » « Je ne pense pas qu'on soit perdus, ajoute le deuxième-ligne lyonnais Romain Taofifenua. En Italie, on a surtout connu un gros problème de discipline. On a eu du mal à s'adapter à l'arbitrage, qui a été un peu plus sévère que d'habitude. Mais c'était très bien en Irlande, où l'on a concédé beaucoup moins de pénalités. Il faut poursuivre dans cette voie. »
« C'est une question de grande lucidité et de grande technique dans le chaos »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Le France a-t-elle pour autant retrouvé la solution, alors qu'elle n'a piqué qu'un ballon aux Irlandais tous les 36 rucks (contre un tous les 17 rucks en 2022) ? Pas certain, tant les gratteurs tricolores, à l'instar du numéro 8 Alldritt, ont souvent semblé errer dans une sorte d'entre-deux autour des rucks - j'y vais ou j'y vais pas ? -, perdant alors ces précieux millièmes de secondes qui garantissent généralement la réussite d'une éventuelle pêche au ballon. Le sélectionneur Fabien Galthié assure pourtant que ses adjoints et lui n'ont surtout pas demandé aux joueurs de réduire la voilure dans ce domaine. « Surtout pas !, oppose-t-il. On va continuer à être performant dans cette phase du jeu parce que c'est un de nos points forts. Il faut juste travailler ce geste de lâcher clairement le joueur qui va au sol et de lever les bras. Ce sont vraiment des aspects très techniques que l'on répète tous les jours. En fait, quand on se fait sanctionner dans un ruck, ce n'est pas la faute du plaqueur. C'est le gratteur qui doit lire la situation et se dire : "Mon copain plaqueur est dans une posture délicate, il ne peut pas se sortir de là, il est coincé, je vais donc circuler plutôt que d'attaquer le ruck". C'est une question de grande lucidité et de grande technique dans le chaos. Et on s'entraîne à ça pour continuer dans certaines parties du terrain à chercher à mettre en difficulté l'attaque adverse avec nos bras et notre intelligence. »
Entre poursuivre sa quête de ballons ou réfréner ses ardeurs dans les rucks, la France a donc choisi l'audace de la première option, au risque de parfois franchir la ligne jaune. Au début de chaque entraînement, les Bleus travaillent énormément sur les attitudes au plaquage, au contest. « On fait au moins 10 à 15 répétitions à chaque fois, rappelait Galthié à ses joueurs avant le match contre l'Irlande, comme on peut le voir sur la vidéo Destins mêlées (épisode 3) mise en ligne sur le site de FFR. Quand vous les faites, visualisez les matches. Vous devez savoir pourquoi vous le faites et à quoi ça va vous servir. » À l'aube de chaudes retrouvailles au Stade de France, le quinze de France doit aussi se souvenir que c'est en grattant 8 ballons aux Écossais, la saison passée, qu'il s'était imposé à Édimbourg (17-36).
Les rucks, un point fort des Bleus en souffrance dans ce Tournoi
Moins efficace au sol depuis le début du Tournoi, la France semble avoir du mal à s'adapter aux nouvelles consignes arbitrales. Le staff et les joueurs réfutent pourtant l'idée de réfréner leurs ardeurs dans ce secteur clé.
Laurent Campistron
Il fut un temps, encore tout proche, où l'équipe de France excellait dans le secteur très pointu et néanmoins capital des rucks défensifs. Un porteur de balle adverse plaqué au sol et un poil isolé, et les bras solides et fouineurs des maîtres gratteurs Julien Marchand, Grégory Alldritt, Uini Atonio, Jonathan Danty ou Gabin Villière se jetaient aussitôt sur le ballon pour le ramener dans leur camp ou obtenir une pénalité. Cette force bleue, essentielle dans le projet de jeu de l'encadrement français, qu'il soit axé sur la dépossession ou la repossession, paraît pourtant nettement moins manifeste depuis le début de ce Tournoi des Six Nations. Et pas seulement parce que les deux derniers joueurs cités ne sont plus sur le terrain (Danty est encore en phase de reprise après une lésion à un genou, Villière a rechuté d'une blessure à une cheville).
En Italie (victoire 24-29) et en Irlande (défaite 32-19), lors des deux premiers matches de la compétition, les Bleus ont ainsi sacrément pioché dans ce domaine. À Rome, ils ont été sanctionnés au-delà du raisonnable (18 pénalités concédées en tout, dont une bonne moitié concerne le jeu au sol), et à Dublin, même s'ils ont rectifié le tir en matière de discipline (seulement 7 pénalités concédées), ils ont été incapables de gripper sur la durée l'impeccable mécanique des Irlandais dans les rucks. Les chiffres d'Opta sont révélateurs. Par rapport aux 30 premiers matches de l'ère Galthié, le quinze de France gratte moins de ballons, ralentit moins le jeu et écope de plus de pénalités en moyenne depuis deux matches. Comme si les dernières directives arbitrales dans ce domaine, qui exigent notamment des assistants plaqueurs une posture plus académique avant de plonger leurs bras dans le cambouis (ils doivent ainsi bien lever leurs coudes pour montrer à l'arbitre qu'ils sont bien déconnectés du ruck au départ), avaient instillé un doute dans l'esprit de joueurs qui peuvent se sentir visés par cette nouvelle donne.
Les nombreuses pénalités subies à Rome n'ont évidemment rien arrangé. « Que ça concerne les rucks offensifs ou les rucks défensifs, il faut qu'on soit à jour de ce que demande aujourd'hui World Rugby, reconnaît le responsable de l'attaque tricolore Laurent Labit. C'est un domaine très particulier sur lequel on met l'accent lors de tous nos entraînements, de nos réunions ou de nos échanges avec les joueurs. Aujourd'hui, on voit bien que certaines attitudes au contest ne passent plus, qu'on veut redonner un peu plus l'initiative à l'attaque. Donc, c'est plus difficile d'aller contester les ballons au sol. Il faut qu'on arrive à réguler ça et je crois que le travail de William (Servat, coresponsable de la conquête et des tâches spécifiques) avec Shaun (Edwards, entraîneur de la défense) et Jérôme (Garcès, consultant sur l'arbitrage) a déjà porté ses fruits en Irlande. » « Je ne pense pas qu'on soit perdus, ajoute le deuxième-ligne lyonnais Romain Taofifenua. En Italie, on a surtout connu un gros problème de discipline. On a eu du mal à s'adapter à l'arbitrage, qui a été un peu plus sévère que d'habitude. Mais c'était très bien en Irlande, où l'on a concédé beaucoup moins de pénalités. Il faut poursuivre dans cette voie. »
« C'est une question de grande lucidité et de grande technique dans le chaos »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Le France a-t-elle pour autant retrouvé la solution, alors qu'elle n'a piqué qu'un ballon aux Irlandais tous les 36 rucks (contre un tous les 17 rucks en 2022) ? Pas certain, tant les gratteurs tricolores, à l'instar du numéro 8 Alldritt, ont souvent semblé errer dans une sorte d'entre-deux autour des rucks - j'y vais ou j'y vais pas ? -, perdant alors ces précieux millièmes de secondes qui garantissent généralement la réussite d'une éventuelle pêche au ballon. Le sélectionneur Fabien Galthié assure pourtant que ses adjoints et lui n'ont surtout pas demandé aux joueurs de réduire la voilure dans ce domaine. « Surtout pas !, oppose-t-il. On va continuer à être performant dans cette phase du jeu parce que c'est un de nos points forts. Il faut juste travailler ce geste de lâcher clairement le joueur qui va au sol et de lever les bras. Ce sont vraiment des aspects très techniques que l'on répète tous les jours. En fait, quand on se fait sanctionner dans un ruck, ce n'est pas la faute du plaqueur. C'est le gratteur qui doit lire la situation et se dire : "Mon copain plaqueur est dans une posture délicate, il ne peut pas se sortir de là, il est coincé, je vais donc circuler plutôt que d'attaquer le ruck". C'est une question de grande lucidité et de grande technique dans le chaos. Et on s'entraîne à ça pour continuer dans certaines parties du terrain à chercher à mettre en difficulté l'attaque adverse avec nos bras et notre intelligence. »
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VI Nations : "L'Écosse peut gagner le Tournoi" affirme le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/vi-nations-l-ecosse-peut-gagner-le-tournoi-affirme-le-selectionneur-des-bleus-fabien-galthie_VN-202302240395.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
XV de France : repossession ou dépossession, quelle stratégie face à l'Écosse ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Xv-de-france-repossession-ou-depossession-quelle-strategie-face-a-l-ecosse/1382471
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Fabien Galthié : «Notre priorité est de constituer un cerveau qui va du talonneur à l'arrière»
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/fabien-galthie-notre-priorite-est-de-constituer-un-cerveau-qui-va-du-talonneur-a-l-arriere-20230224
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Ce tournoi des 6 nations est parti pour être un échec, on apprends rien de nos erreurs, pire, on continue de faire pareil, ne changez rien surtout !
Au lieu de faire 3 ans de préparation à la coupe du monde avec une trentaine de joueurs potentiellement de très haut niveau, qui auraient joués plus ou moins régulièrement pour arrivés prêt et armé à la CPM pour faire en sorte de reposer le corps et l'esprit en mettant des titulaires remplaçants et inversement, on fait exactement le contraire ! On prends 15 joueurs et ce sera la base de TOUT. On arrive aujourd'hui avec une équipe épuisée, à bout, qui n'avance plus et qui ne sait rien faire d'autres que la dépossession quand d'autres équipes alternent et s'adaptent à leurs adversaires.
Je tiens ce discours depuis le début et il n'a jamais changé. On fait une énorme connerie.
Au lieu de faire 3 ans de préparation à la coupe du monde avec une trentaine de joueurs potentiellement de très haut niveau, qui auraient joués plus ou moins régulièrement pour arrivés prêt et armé à la CPM pour faire en sorte de reposer le corps et l'esprit en mettant des titulaires remplaçants et inversement, on fait exactement le contraire ! On prends 15 joueurs et ce sera la base de TOUT. On arrive aujourd'hui avec une équipe épuisée, à bout, qui n'avance plus et qui ne sait rien faire d'autres que la dépossession quand d'autres équipes alternent et s'adaptent à leurs adversaires.
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Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/24/6-nations-2023-yoram-moefana-xv-de-france-sous-pression-face-a-lecosse-11020674.php
marchal- Centre de presse
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