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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/24/6-nations-2023-yoram-moefana-xv-de-france-sous-pression-face-a-lecosse-11020674.php
marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
marchal a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/02/24/6-nations-2023-yoram-moefana-xv-de-france-sous-pression-face-a-lecosse-11020674.php
Oui mais lui c'est pas un "premium"
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:marchal a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/02/24/6-nations-2023-yoram-moefana-xv-de-france-sous-pression-face-a-lecosse-11020674.php
Oui mais lui c'est pas un "premium"
C'est pas demain qu'on verra un article de la sorte du RNT. Et pourtant il y aurait à dire !
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tournoi des Six-Nations. XV de France : Romain Ntamack ou le jeu avant le « je »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-romain-ntamack-ou-le-jeu-avant-le-je-14181426.php
Article non signé
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-romain-ntamack-ou-le-jeu-avant-le-je-14181426.php
Article non signé
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Scalp a écrit:Tournoi des Six-Nations. XV de France : Romain Ntamack ou le jeu avant le « je »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-romain-ntamack-ou-le-jeu-avant-le-je-14181426.php
Article non signé
C'est curieux comme article venant d'un journal imprimé à Bordeaux , jamais la Dépèche ne prendra position en faveur de Matthieu
Faut il plaire à Galthié ?
Le métier de journaliste sportif est il un métier de cireur de pompes ?
Qui va dire ( comme Lamaison) que N'Tamack joue un role de passe plat ? S'il n'est pas retenu pour mener le jeu, et comme Dupont fait tout, autant le mettre en 12 et Matthieu en 10 . Je suis consterné par le conservatisme outrancier du staff tricolore .
Néanmoins on voit des articles pointant ( à juste raison) les perfs de Yoram , Danty revient mais ne retrouve pas illico sa place de titulaire et enfin Falatea se fait coiffer par Haous . Bonjour la cohérence .
J'en viens à espérer que les Scots nous bottent le cul .
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Vince33 a écrit:Scalp a écrit:Tournoi des Six-Nations. XV de France : Romain Ntamack ou le jeu avant le « je »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-xv-de-france-romain-ntamack-ou-le-jeu-avant-le-je-14181426.php
Article non signé
C'est curieux comme article venant d'un journal imprimé à Bordeaux , jamais la Dépèche ne prendra position en faveur de Matthieu
Faut il plaire à Galthié ?
Le métier de journaliste sportif est il un métier de cireur de pompes ?
Qui va dire ( comme Lamaison) que N'Tamack joue un role de passe plat ? S'il n'est pas retenu pour mener le jeu, et comme Dupont fait tout, autant le mettre en 12 et Matthieu en 10 . Je suis consterné par le conservatisme outrancier du staff tricolore .
Néanmoins on voit des articles pointant ( à juste raison) les perfs de Yoram , Danty revient mais ne retrouve pas illico sa place de titulaire et enfin Falatea se fait coiffer par Haous . Bonjour la cohérence .
J'en viens à espérer que les Scots nous bottent le cul .
Ouep, c'est bizarre, on est d'accord et ce conservatisme, comme tu dis, à l'air de nous amener sur le chemin d'un certain doute, juste avant la coupe du monde...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-chiffres-qui-materialisent-l-influence-de-thibaud-flament-dans-le-jeu-des-bleus/1382654
Les chiffres qui matérialisent l'influence de Thibaud Flament dans le jeu des Bleus
Arrivé en bleu en novembre 2021, le deuxième-ligne, capable de jouer en 4 comme en 5, a imposé son hyperactivité et son sens du jeu, comme l'a montré sa colossale performance en Irlande.
Exceptionnelle en termes d'activité, la performance de Flament (115 kg) à Dublin reflète les très grandes qualités qui ont fait de lui un habitué du groupe France depuis quatorze mois : son aisance aérienne, sa mobilité et son sens du jeu. Ces deux derniers facteurs lui permettent de compenser son manque de puissance par rapport à Paul Willemse (129 kg) et Romain Taofifenua (135 kg). En défense, avec un gros volume de plaquages,. Et en attaque, où il parvient à davantage avancer grâce à ses angles de course et ses appuis.
Onzième testé, déjà troisième aux capes
Arrivé en bleu en novembre 2021, Flament était le onzième deuxième-ligne lancé par Galthié, après Le Roux, Palu, Azagot, Pesenti, Ducat... Depuis, il ne quitte plus le groupe. Le plus souvent remplaçant dans un premier temps, il a profité des différentes absences de Willemse et Woki depuis juillet dernier pour s'installer comme titulaire, aux dépens du plus « ancien » Taofifenua. Grâce à ce faculté à pouvoir jouer aussi bien en 4 qu'en 5, seul « Tao » l'a également fait dans ce mandat, il est à ce jour le troisième deuxième-ligne le plus utilisé par Galthié.
Les chiffres qui matérialisent l'influence de Thibaud Flament dans le jeu des Bleus
Arrivé en bleu en novembre 2021, le deuxième-ligne, capable de jouer en 4 comme en 5, a imposé son hyperactivité et son sens du jeu, comme l'a montré sa colossale performance en Irlande.
Exceptionnelle en termes d'activité, la performance de Flament (115 kg) à Dublin reflète les très grandes qualités qui ont fait de lui un habitué du groupe France depuis quatorze mois : son aisance aérienne, sa mobilité et son sens du jeu. Ces deux derniers facteurs lui permettent de compenser son manque de puissance par rapport à Paul Willemse (129 kg) et Romain Taofifenua (135 kg). En défense, avec un gros volume de plaquages,. Et en attaque, où il parvient à davantage avancer grâce à ses angles de course et ses appuis.
Onzième testé, déjà troisième aux capes
Arrivé en bleu en novembre 2021, Flament était le onzième deuxième-ligne lancé par Galthié, après Le Roux, Palu, Azagot, Pesenti, Ducat... Depuis, il ne quitte plus le groupe. Le plus souvent remplaçant dans un premier temps, il a profité des différentes absences de Willemse et Woki depuis juillet dernier pour s'installer comme titulaire, aux dépens du plus « ancien » Taofifenua. Grâce à ce faculté à pouvoir jouer aussi bien en 4 qu'en 5, seul « Tao » l'a également fait dans ce mandat, il est à ce jour le troisième deuxième-ligne le plus utilisé par Galthié.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
XV de France - Yoram Moefana, le bon moment pour (enfin) se montrer ?
https://www.eurosport.fr/rugby/6-nations/2022/xv-de-france-yoram-moefana-le-bon-moment-pour-enfin-se-montrer_sto9411739/story.shtml
https://www.eurosport.fr/rugby/6-nations/2022/xv-de-france-yoram-moefana-le-bon-moment-pour-enfin-se-montrer_sto9411739/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
XV de France : "Je ne suis pas non plus le Messi du rugby", tempère Jonathan Danty
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-je-ne-suis-pas-non-plus-le-messi-du-rugby-tempere-jonathan-danty_VN-202302260124.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-je-ne-suis-pas-non-plus-le-messi-du-rugby-tempere-jonathan-danty_VN-202302260124.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - "Une équipe de France blessée", "rédemption immédiate" pour les Bleus… La revue de presse étrangère avant France-Ecosse
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-une-equipe-de-france-blessee-redemption-immediate-pour-les-bleus-la-revue-de-presse-etrangere-avant-france-ecosse-11024383.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-une-equipe-de-france-blessee-redemption-immediate-pour-les-bleus-la-revue-de-presse-etrangere-avant-france-ecosse-11024383.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Analyse de la compo : "On a atteint les limites du 6-2 à Dublin"
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-analyse-de-la-compo-on-a-atteint-les-limites-du-6-2-a-dublin-11023752.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-analyse-de-la-compo-on-a-atteint-les-limites-du-6-2-a-dublin-11023752.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-la-realisation-tv-peut-influer-sur-la-prise-de-decision-des-arbitres-dans-le-rugby/1382835
Comment la réalisation TV peut influer sur la prise de décision des arbitres dans le rugby
Le choix des images et la réalisation télé des rencontres du Tournoi revêtent un enjeu capital, notamment pour permettre à l'arbitre vidéo de prendre les bonnes décisions. Le dernier Irlande-France en a été le parfait exemple
Adrien Corée
Il a beaucoup fait parler de lui, cet essai de James Lowe face aux Bleus il y a quinze jours. Et pas forcément pour les qualités acrobatiques de l'ailier irlandais. Non, plutôt pour ce plan de caméra, montrant son pied droit toucher le sol à l'extérieur du terrain et diffusé seulement après la décision de Wayne Barnes d'accorder l'essai. L'arbitre anglais, assisté du Néo-Zélandais Brendon Pickerill à la vidéo, n'a ainsi pu se faire un avis avec l'image la plus évidente pour invalider l'action.
En France, cette situation a été très commentée, notamment sur les réseaux sociaux, où les supporters tricolores se sont plaints d'une grossière manipulation du diffuseur irlandais de la rencontre, la chaîne RTÉ.
Après la rencontre, le sélectionneur Fabien Galthié s'était montré plutôt fataliste quand il avait été interrogé sur l'essai de Lowe : « Ça fait partie de... Sur le moment, on voit qu'il a le pied dehors, il y a un juge de touche qui est à trois mètres, beaucoup d'images. Mais il manque le bon plan et il sort après que l'essai est accordé. C'est comme ça, il faut être fair-play. »
Cet exemple récent illustre bien l'importance de la réalisation des matches dans la prise de décision de l'arbitre à une époque où le recours à l'arbitrage vidéo est très fréquent, encore plus lors de rencontres aux enjeux sportifs colossaux.
Des procédés différents selon les pays
Concrètement, comment ça marche ? Les procédés de réalisation varient en réalité énormément en fonction de la compétition, mais aussi du pays qui accueille le match. Ainsi, en France, les rencontres du Tournoi des Six Nations sont réalisées par le diffuseur officiel, France Télévisions. Et depuis trois ans, le système mis en place n'a pas changé.
« On a décidé de ne pas placer le TMO (l'arbitre vidéo) dans le car-régie pour préserver son intégrité et son indépendance, détaille Cédric Beaudou, responsable du service rugby de France Télévisions. Il est dans une pièce à part pour qu'on ne puisse pas nous dire qu'il a subi des discours du réalisateur, par exemple. Dans cette pièce, il est avec un opérateur LSM (low slow motion) qui s'occupe de choisir les ralentis. » Lorsque l'arbitre vidéo décide de revoir une image, c'est l'opérateur qui lui transmet tous les angles possibles captés par les différentes caméras. « Une fois qu'il a trouvé le bon angle, il prévient le réalisateur qui diffuse l'image demandée. On diffuse strictement ce que le TMO nous demande de diffuser », poursuit Beaudou.
Le diffuseur irlandais pas responsable de la réalisation
Ce dispositif, salué par World Rugby, ne s'applique en revanche pas en Coupe des champions, par exemple, en raison du coût financier et logistique qu'il représente. Et lors de la prochaine Coupe du monde, c'est World Rugby elle-même qui s'occupera de la réalisation des matches en faisant appel à une boîte de production qui fournira les images pour le signal international.
Dans le Tournoi, si les diffuseurs s'occupent de la réalisation dans la plupart des cas, les Irlandais et les Italiens délèguent directement cette mission à l'organisateur de la compétition. On a ainsi appris que, lors du Irlande-France qui a tant fait parler, ni le réalisateur ni le producteur de la rencontre n'étaient irlandais ! « Nous avons demandé au Tournoi des Six Nations de publier un communiqué pour clarifier cette situation, mais ils ont décliné », regrette Mark McKenna, responsable du rugby pour RTÉ, la chaîne qui a essuyé de nombreuses critiques après la diffusion du match il y a quinze jours. Injustement, donc.
lire aussi
Le calendrier du Tournoi des Six Nations
Contacté, l'organisateur du Tournoi confirme que le diffuseur irlandais de la rencontre n'était pas responsable de la réalisation et de la production du choc entre le quinze du Trèfle et les Bleus. « Les images ont été réalisées par une tiers-équipe de production, explique Michael White, à la communication du Six Nations, sans préciser davantage. Nous préférons ne pas suivre une voie qui pourrait compromettre la réputation des arbitres et des diffuseurs du match. »
Cet après-midi, dans sa pièce insonorisée au Stade de France, le TMO gallois Ben Whitehouse espérera certainement que la liaison avec le réalisateur de France Télévisions, Fred Godard, soit fluide. Afin d'éviter que l'une de ses décisions ne soit encore commentée dans quinze jours.
Comment la réalisation TV peut influer sur la prise de décision des arbitres dans le rugby
Le choix des images et la réalisation télé des rencontres du Tournoi revêtent un enjeu capital, notamment pour permettre à l'arbitre vidéo de prendre les bonnes décisions. Le dernier Irlande-France en a été le parfait exemple
Adrien Corée
Il a beaucoup fait parler de lui, cet essai de James Lowe face aux Bleus il y a quinze jours. Et pas forcément pour les qualités acrobatiques de l'ailier irlandais. Non, plutôt pour ce plan de caméra, montrant son pied droit toucher le sol à l'extérieur du terrain et diffusé seulement après la décision de Wayne Barnes d'accorder l'essai. L'arbitre anglais, assisté du Néo-Zélandais Brendon Pickerill à la vidéo, n'a ainsi pu se faire un avis avec l'image la plus évidente pour invalider l'action.
En France, cette situation a été très commentée, notamment sur les réseaux sociaux, où les supporters tricolores se sont plaints d'une grossière manipulation du diffuseur irlandais de la rencontre, la chaîne RTÉ.
Après la rencontre, le sélectionneur Fabien Galthié s'était montré plutôt fataliste quand il avait été interrogé sur l'essai de Lowe : « Ça fait partie de... Sur le moment, on voit qu'il a le pied dehors, il y a un juge de touche qui est à trois mètres, beaucoup d'images. Mais il manque le bon plan et il sort après que l'essai est accordé. C'est comme ça, il faut être fair-play. »
Cet exemple récent illustre bien l'importance de la réalisation des matches dans la prise de décision de l'arbitre à une époque où le recours à l'arbitrage vidéo est très fréquent, encore plus lors de rencontres aux enjeux sportifs colossaux.
Des procédés différents selon les pays
Concrètement, comment ça marche ? Les procédés de réalisation varient en réalité énormément en fonction de la compétition, mais aussi du pays qui accueille le match. Ainsi, en France, les rencontres du Tournoi des Six Nations sont réalisées par le diffuseur officiel, France Télévisions. Et depuis trois ans, le système mis en place n'a pas changé.
« On a décidé de ne pas placer le TMO (l'arbitre vidéo) dans le car-régie pour préserver son intégrité et son indépendance, détaille Cédric Beaudou, responsable du service rugby de France Télévisions. Il est dans une pièce à part pour qu'on ne puisse pas nous dire qu'il a subi des discours du réalisateur, par exemple. Dans cette pièce, il est avec un opérateur LSM (low slow motion) qui s'occupe de choisir les ralentis. » Lorsque l'arbitre vidéo décide de revoir une image, c'est l'opérateur qui lui transmet tous les angles possibles captés par les différentes caméras. « Une fois qu'il a trouvé le bon angle, il prévient le réalisateur qui diffuse l'image demandée. On diffuse strictement ce que le TMO nous demande de diffuser », poursuit Beaudou.
Le diffuseur irlandais pas responsable de la réalisation
Ce dispositif, salué par World Rugby, ne s'applique en revanche pas en Coupe des champions, par exemple, en raison du coût financier et logistique qu'il représente. Et lors de la prochaine Coupe du monde, c'est World Rugby elle-même qui s'occupera de la réalisation des matches en faisant appel à une boîte de production qui fournira les images pour le signal international.
Dans le Tournoi, si les diffuseurs s'occupent de la réalisation dans la plupart des cas, les Irlandais et les Italiens délèguent directement cette mission à l'organisateur de la compétition. On a ainsi appris que, lors du Irlande-France qui a tant fait parler, ni le réalisateur ni le producteur de la rencontre n'étaient irlandais ! « Nous avons demandé au Tournoi des Six Nations de publier un communiqué pour clarifier cette situation, mais ils ont décliné », regrette Mark McKenna, responsable du rugby pour RTÉ, la chaîne qui a essuyé de nombreuses critiques après la diffusion du match il y a quinze jours. Injustement, donc.
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Le calendrier du Tournoi des Six Nations
Contacté, l'organisateur du Tournoi confirme que le diffuseur irlandais de la rencontre n'était pas responsable de la réalisation et de la production du choc entre le quinze du Trèfle et les Bleus. « Les images ont été réalisées par une tiers-équipe de production, explique Michael White, à la communication du Six Nations, sans préciser davantage. Nous préférons ne pas suivre une voie qui pourrait compromettre la réputation des arbitres et des diffuseurs du match. »
Cet après-midi, dans sa pièce insonorisée au Stade de France, le TMO gallois Ben Whitehouse espérera certainement que la liaison avec le réalisateur de France Télévisions, Fred Godard, soit fluide. Afin d'éviter que l'une de ses décisions ne soit encore commentée dans quinze jours.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Toujours plus attendu, Romain Ntamack connaît la symphonie
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-toujours-plus-attendu-romain-ntamack-connait-la-symphonie-11023835.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/26/6-nations-2023-toujours-plus-attendu-romain-ntamack-connait-la-symphonie-11023835.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Moins-de-confusion-plus-de-justesse-ce-que-les-bleus-doivent-changer-pour-battre-l-ecosse/1382910
Moins de confusion, plus de justesse : ce que les Bleus doivent changer pour battre l'Écosse
Passés au travers stratégiquement en Irlande, les Bleus, et le trio Dupont-Ntamack-Ramos en tête, doivent retrouver le fil de leur jeu pour battre l'Écosse, ce dimanche dans le Tournoi (16 h). Et si possible sortir Finn Russell de ses plans.
Alexandre Bardot
« Ça veut dire quoi jouer juste ? », a lancé le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié vendredi, en conférence de presse, dans une question qui n'attendait pas d'autre réponse que la sienne. Au comptoir d'un club-house, un dimanche soir, le sujet vaudrait tirades, prises de tête et démonstrations avec verres et cendriers.
« Jouer juste » est une expression à mille sens, selon que l'on aime le rugueux ou le romantique, que l'on soit de Toulouse ou de Johannesburg, fan de Jalibert ou pro-Ntamack, selon le poste d'où l'on parle, les joueurs que l'on a ou le temps qu'il fait.
« Ça veut dire quoi jouer juste ? » Avec son sens habituel de la synthèse, Galthié a donné sa définition en quelques mots : « Chercher les espaces, bien gérer notre énergie. » Ce qui n'est pas la même chose, par exemple, que jouer les hommes - comme on pourrait le dire en Afrique du Sud - et attaquer sans compter - comme l'ont fait les Bleus pendant une vingtaine de minutes à Dublin.
Là-bas, en laissant des forces et des points dans des tentatives depuis son propre camp en première période, l'équipe de France est sortie du rugby économe qui est son « jouer juste » depuis la prise de fonctions de Galthié début 2020.
Une faute stratégique
On peut préférer un style plus expansif, celui de ces minutes spectaculaires à l'Aviva Stadium, mais c'est un autre débat, qui ne peut contredire ce constat : à partir du moment où les Bleus ne s'entraînent pas pour et ne l'avaient pas planifié, ils ont fauté stratégiquement en se lançant dans ces attaques longues et lointaines, encore plus face au numéro 1 mondial. Et ils l'ont payé.
Ce dimanche, face à l'Écosse, et en attendant de savoir si le jeu de dépossession peut rester efficace avec les nouvelles directives arbitrales dans les rucks, il sera intéressant d'observer comment les leaders de jeu tricolores se remettront dans le « juste » sens. Les premiers concernés sont les hommes de la charnière, Antoine Dupont et Romain Ntamack, ainsi que Thomas Ramos, arrière qui vient régulièrement prendre la place de 10.
À Dublin, peut-être encouragés par le discours plus libertaire de leur encadrement, ils ont parfois confondu le « jouer juste » toulousain avec le « jouer juste » tricolore. Dans une équipe pas préparée pour ça, et à ce niveau d'intensité, leur confusion a davantage coûté que rapporté.
Dans ce trio, Ntamack est celui qui est le moins sorti du cadre mais, paradoxalement, une partie des suiveurs et supporters lui reproche aujourd'hui une forme de neutralité. « Romain est là où on l'attend », l'a défendu Laurent Labit, responsable de l'attaque tricolore, cette semaine.
Dans un contexte en partie hostile dont il n'ignore rien, l'ouvreur est face au risque de vouloir en faire plus, comme cela a été le cas sur deux coups en Irlande, alors qu'il lui suffit d'être juste et précis, comme il l'a été depuis 2020, et même à l'Aviva par séquences. Pour lui, les matches à venir seront des tests de maîtrise.
Le jeu en « black » trop délaissé
Plus globalement, via leurs choix, les trois Toulousains doivent ramener les Bleus à ce qu'ils savent le mieux faire : jouer haut, accélérer par à-coups. Alterner les formes d'attaque, aussi. En ce début de Tournoi, le quinze de France est beaucoup allé dans les couloirs et a largement délaissé le jeu dit en « black », cette succession de percussions au centre du terrain qui a tant éprouvé ses adversaires ces derniers mois.
Cette stratégie ferait sans doute du bien à des joueurs comme Grégory Alldritt, Paul Willemse ou Yoram Moefana, en retrait depuis deux matches, plus à l'aise quand il s'agit de défier plutôt que de courir.
Elle pourrait aussi éprouver cette Écosse toujours mobile, surtout si Finn Russell est visé. Le génial ouvreur du Racing 92 sait ce qu'est « jouer juste », mais il est aussi très doué pour jouer faux. L'an dernier, à Murrayfield (17-36), bousculé par la pression défensive et par le score rapidement défavorable, il avait oublié d'utiliser son pied et les contres tricolores avaient puni cette erreur stratégique. Le pousser à la faute serait une bonne idée...
Moins de confusion, plus de justesse : ce que les Bleus doivent changer pour battre l'Écosse
Passés au travers stratégiquement en Irlande, les Bleus, et le trio Dupont-Ntamack-Ramos en tête, doivent retrouver le fil de leur jeu pour battre l'Écosse, ce dimanche dans le Tournoi (16 h). Et si possible sortir Finn Russell de ses plans.
Alexandre Bardot
« Ça veut dire quoi jouer juste ? », a lancé le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié vendredi, en conférence de presse, dans une question qui n'attendait pas d'autre réponse que la sienne. Au comptoir d'un club-house, un dimanche soir, le sujet vaudrait tirades, prises de tête et démonstrations avec verres et cendriers.
« Jouer juste » est une expression à mille sens, selon que l'on aime le rugueux ou le romantique, que l'on soit de Toulouse ou de Johannesburg, fan de Jalibert ou pro-Ntamack, selon le poste d'où l'on parle, les joueurs que l'on a ou le temps qu'il fait.
« Ça veut dire quoi jouer juste ? » Avec son sens habituel de la synthèse, Galthié a donné sa définition en quelques mots : « Chercher les espaces, bien gérer notre énergie. » Ce qui n'est pas la même chose, par exemple, que jouer les hommes - comme on pourrait le dire en Afrique du Sud - et attaquer sans compter - comme l'ont fait les Bleus pendant une vingtaine de minutes à Dublin.
Là-bas, en laissant des forces et des points dans des tentatives depuis son propre camp en première période, l'équipe de France est sortie du rugby économe qui est son « jouer juste » depuis la prise de fonctions de Galthié début 2020.
Une faute stratégique
On peut préférer un style plus expansif, celui de ces minutes spectaculaires à l'Aviva Stadium, mais c'est un autre débat, qui ne peut contredire ce constat : à partir du moment où les Bleus ne s'entraînent pas pour et ne l'avaient pas planifié, ils ont fauté stratégiquement en se lançant dans ces attaques longues et lointaines, encore plus face au numéro 1 mondial. Et ils l'ont payé.
Ce dimanche, face à l'Écosse, et en attendant de savoir si le jeu de dépossession peut rester efficace avec les nouvelles directives arbitrales dans les rucks, il sera intéressant d'observer comment les leaders de jeu tricolores se remettront dans le « juste » sens. Les premiers concernés sont les hommes de la charnière, Antoine Dupont et Romain Ntamack, ainsi que Thomas Ramos, arrière qui vient régulièrement prendre la place de 10.
À Dublin, peut-être encouragés par le discours plus libertaire de leur encadrement, ils ont parfois confondu le « jouer juste » toulousain avec le « jouer juste » tricolore. Dans une équipe pas préparée pour ça, et à ce niveau d'intensité, leur confusion a davantage coûté que rapporté.
Dans ce trio, Ntamack est celui qui est le moins sorti du cadre mais, paradoxalement, une partie des suiveurs et supporters lui reproche aujourd'hui une forme de neutralité. « Romain est là où on l'attend », l'a défendu Laurent Labit, responsable de l'attaque tricolore, cette semaine.
Dans un contexte en partie hostile dont il n'ignore rien, l'ouvreur est face au risque de vouloir en faire plus, comme cela a été le cas sur deux coups en Irlande, alors qu'il lui suffit d'être juste et précis, comme il l'a été depuis 2020, et même à l'Aviva par séquences. Pour lui, les matches à venir seront des tests de maîtrise.
Le jeu en « black » trop délaissé
Plus globalement, via leurs choix, les trois Toulousains doivent ramener les Bleus à ce qu'ils savent le mieux faire : jouer haut, accélérer par à-coups. Alterner les formes d'attaque, aussi. En ce début de Tournoi, le quinze de France est beaucoup allé dans les couloirs et a largement délaissé le jeu dit en « black », cette succession de percussions au centre du terrain qui a tant éprouvé ses adversaires ces derniers mois.
Cette stratégie ferait sans doute du bien à des joueurs comme Grégory Alldritt, Paul Willemse ou Yoram Moefana, en retrait depuis deux matches, plus à l'aise quand il s'agit de défier plutôt que de courir.
Elle pourrait aussi éprouver cette Écosse toujours mobile, surtout si Finn Russell est visé. Le génial ouvreur du Racing 92 sait ce qu'est « jouer juste », mais il est aussi très doué pour jouer faux. L'an dernier, à Murrayfield (17-36), bousculé par la pression défensive et par le score rapidement défavorable, il avait oublié d'utiliser son pied et les contres tricolores avaient puni cette erreur stratégique. Le pousser à la faute serait une bonne idée...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/De-montpellier-a-edimbourg-comment-duhan-van-der-merwe-est-devenu-un-des-meilleurs-ailiers-du-monde/1382850
De Montpellier à Edimbourg, comment Duhan van der Merwe est devenu un des meilleurs ailiers du monde
En échec dans ses jeunes années, l'ailier de l'Écosse, Duhan van der Merwe, a su régler ses problèmes physiques pour devenir un des plus redoutables attaquants du circuit international.
Aurélien Bouisset
Quand il a revu son essai contre l'Angleterre, il y a trois semaines, cet incroyable slalom de 60 mètres où il a planté les trois premiers défenseurs comme de vulgaires piquets, déstabilisés par sa vitesse et ses crochets, et tout juste capables d'enrouler un bout de bras surpris autour de lui, avant de scotcher le dernier, un costaud de la troisième-ligne, d'un raffut surpuissant, Duhan van der Merwe dit en avoir « gloussé ». Sans doute plus de plaisir que d'incrédulité : depuis un peu plus de cinq saisons qu'il a trouvé ses marques en Écosse, l'ailier sud-africain du quinze du Chardon, 27 ans, s'est fait une spécialité de ces rushes qui allient puissance et vitesse.
« J'ai regardé son essai au petit matin, à Sydney, et je n'ai pas été surpris, témoigne ainsi Nick Lumley, aujourd'hui préparateur physique des Waratahs, qui a supervisé la croissance du phénomène en Écosse. Je l'ai vu en marquer tellement de similaires avec nous à Édimbourg. Et pourtant, quand il est arrivé chez nous, en 2017, il n'a pas satisfait à la visite médicale ! Il avait un problème à une hanche. » À tout juste 22 ans, Van der Merwe voyait sa carrière à nouveau menacée par ces blessures qui le minaient depuis plusieurs années, avaient freiné sa progression et même provoqué son exil d'Afrique du Sud. Car si, chez lui, il était un espoir bien identifié, puisqu'il avait été sélectionné en équipe nationale des moins de 20 ans et disputé la Coupe du monde de la catégorie d'âge en 2014, dans une génération qui a sorti quelques Springboks de renom, comme Handré Pollard ou Malcolm Marx, il avait fini par lasser son club, à Pretoria.
« À Montpellier, il n'était pas heureux, c'était trop dur pour lui. Dès décembre, il m'a demandé de partir en Écosse »
Jake White, son entraîneur au MHR en 2016-2017
« Quand il était aux Bulls, raconte Jake White, l'actuel entraîneur de la franchise de la capitale, il était tout le temps blessé et ne pouvait jamais faire une semaine complète d'entraînement. C'est pour ça qu'ils l'ont laissé partir. Les gens ont pu penser qu'il n'y arriverait pas. Il est donc venu chez nous à Montpellier, en 2016. » L'ex-coach des Boks, alors en poste au MHR, croyait aux qualités intrinsèques du jeune ailier et voulait se donner le temps d'en faire un JIFF. « Il était déjà très bon, mais à l'époque on avait à son poste Jim Nagusa, Benjamin Fall et Nemani Nadolo. Il avait donc peu de chances d'avoir du temps de jeu. » Dans l'Hérault, Van der Merwe n'aura eu droit qu'à quatre rencontres de Top 14, pour quand même trois essais marqués, un ratio plutôt correct en 220 minutes !
« À Montpellier, sa santé s'était améliorée, mais ses difficultés étaient ailleurs, reprend White. Il a galéré avec la langue française et comme il était Espoirs, il allait en classe, ce qui ne lui convenait pas. Il n'était pas heureux, c'était trop dur pour lui. Dès décembre, il m'a demandé de partir en Écosse, à cause du changement de réglementation qui se profilait. »
À l'époque, il suffisait de trois ans passés dans un pays pour pouvoir évoluer dans sa sélection, et World Rugby songeait déjà à allonger ce délai à cinq, changement devenu effectif en 2022. Car lui, le gamin de George, petite ville sud-africaine à portée de main de l'océan Indien, qui portait fièrement les couleurs de son lycée, Outeniqua, avait déjà en tête de représenter le quinze du Chardon, quand son frère aîné, Akker, un talonneur, avait réussi à intégrer les Springboks pour trois sélections, en 2018.
« On l'a gardé malgré son problème de hanche parce qu'il nous avait été chaudement recommandé par Scott Johnson », resitue Lumley. Cet Australien supervisait alors les recrutements pour la Fédération écossaise. « Avec son grand gabarit, puissant (1,93 m ; 106 kg), sa vitesse, il avait des qualités que le rugby écossais n'avait pas. Comme il était jeune, ce n'était pas un grand risque financier de le recruter, on voyait le potentiel et ce n'est pas comme si son salaire était le plus important du club. Richard Cockerill, le coach, avait insisté sur ça : on allait le guérir et on en tirerait le bénéfice. Parce que le talent, on savait qu'il l'avait. »
Luke Vella, un spécialiste de la rééducation, l'a alors couvé quatre mois, pour l'aider à récupérer sa mobilité et sa force après l'opération. « Le plus gros défi, ça a été de soigner son tendon rotulien, à l'origine de ses problèmes aux Bulls et à Montpellier », précise Lumley. Et Van der Merwe a alors pu faire parler pleinement son potentiel, cette vitesse, que Lumley a mesurée à 10 mètres par seconde au GPS, une performance que seuls des gabarits bien plus petits atteignent, cette force du haut du corps, qui lui permet, à la muscu, de soulever les mêmes barres que les avants, et cet équilibre qui lui autorise, dans ses courses, des changements de direction rapides et déroutants. Le cocktail avait abasourdi l'Angleterre. Et la France devra aussi s'en méfier.
De Montpellier à Edimbourg, comment Duhan van der Merwe est devenu un des meilleurs ailiers du monde
En échec dans ses jeunes années, l'ailier de l'Écosse, Duhan van der Merwe, a su régler ses problèmes physiques pour devenir un des plus redoutables attaquants du circuit international.
Aurélien Bouisset
Quand il a revu son essai contre l'Angleterre, il y a trois semaines, cet incroyable slalom de 60 mètres où il a planté les trois premiers défenseurs comme de vulgaires piquets, déstabilisés par sa vitesse et ses crochets, et tout juste capables d'enrouler un bout de bras surpris autour de lui, avant de scotcher le dernier, un costaud de la troisième-ligne, d'un raffut surpuissant, Duhan van der Merwe dit en avoir « gloussé ». Sans doute plus de plaisir que d'incrédulité : depuis un peu plus de cinq saisons qu'il a trouvé ses marques en Écosse, l'ailier sud-africain du quinze du Chardon, 27 ans, s'est fait une spécialité de ces rushes qui allient puissance et vitesse.
« J'ai regardé son essai au petit matin, à Sydney, et je n'ai pas été surpris, témoigne ainsi Nick Lumley, aujourd'hui préparateur physique des Waratahs, qui a supervisé la croissance du phénomène en Écosse. Je l'ai vu en marquer tellement de similaires avec nous à Édimbourg. Et pourtant, quand il est arrivé chez nous, en 2017, il n'a pas satisfait à la visite médicale ! Il avait un problème à une hanche. » À tout juste 22 ans, Van der Merwe voyait sa carrière à nouveau menacée par ces blessures qui le minaient depuis plusieurs années, avaient freiné sa progression et même provoqué son exil d'Afrique du Sud. Car si, chez lui, il était un espoir bien identifié, puisqu'il avait été sélectionné en équipe nationale des moins de 20 ans et disputé la Coupe du monde de la catégorie d'âge en 2014, dans une génération qui a sorti quelques Springboks de renom, comme Handré Pollard ou Malcolm Marx, il avait fini par lasser son club, à Pretoria.
« À Montpellier, il n'était pas heureux, c'était trop dur pour lui. Dès décembre, il m'a demandé de partir en Écosse »
Jake White, son entraîneur au MHR en 2016-2017
« Quand il était aux Bulls, raconte Jake White, l'actuel entraîneur de la franchise de la capitale, il était tout le temps blessé et ne pouvait jamais faire une semaine complète d'entraînement. C'est pour ça qu'ils l'ont laissé partir. Les gens ont pu penser qu'il n'y arriverait pas. Il est donc venu chez nous à Montpellier, en 2016. » L'ex-coach des Boks, alors en poste au MHR, croyait aux qualités intrinsèques du jeune ailier et voulait se donner le temps d'en faire un JIFF. « Il était déjà très bon, mais à l'époque on avait à son poste Jim Nagusa, Benjamin Fall et Nemani Nadolo. Il avait donc peu de chances d'avoir du temps de jeu. » Dans l'Hérault, Van der Merwe n'aura eu droit qu'à quatre rencontres de Top 14, pour quand même trois essais marqués, un ratio plutôt correct en 220 minutes !
« À Montpellier, sa santé s'était améliorée, mais ses difficultés étaient ailleurs, reprend White. Il a galéré avec la langue française et comme il était Espoirs, il allait en classe, ce qui ne lui convenait pas. Il n'était pas heureux, c'était trop dur pour lui. Dès décembre, il m'a demandé de partir en Écosse, à cause du changement de réglementation qui se profilait. »
À l'époque, il suffisait de trois ans passés dans un pays pour pouvoir évoluer dans sa sélection, et World Rugby songeait déjà à allonger ce délai à cinq, changement devenu effectif en 2022. Car lui, le gamin de George, petite ville sud-africaine à portée de main de l'océan Indien, qui portait fièrement les couleurs de son lycée, Outeniqua, avait déjà en tête de représenter le quinze du Chardon, quand son frère aîné, Akker, un talonneur, avait réussi à intégrer les Springboks pour trois sélections, en 2018.
« On l'a gardé malgré son problème de hanche parce qu'il nous avait été chaudement recommandé par Scott Johnson », resitue Lumley. Cet Australien supervisait alors les recrutements pour la Fédération écossaise. « Avec son grand gabarit, puissant (1,93 m ; 106 kg), sa vitesse, il avait des qualités que le rugby écossais n'avait pas. Comme il était jeune, ce n'était pas un grand risque financier de le recruter, on voyait le potentiel et ce n'est pas comme si son salaire était le plus important du club. Richard Cockerill, le coach, avait insisté sur ça : on allait le guérir et on en tirerait le bénéfice. Parce que le talent, on savait qu'il l'avait. »
Luke Vella, un spécialiste de la rééducation, l'a alors couvé quatre mois, pour l'aider à récupérer sa mobilité et sa force après l'opération. « Le plus gros défi, ça a été de soigner son tendon rotulien, à l'origine de ses problèmes aux Bulls et à Montpellier », précise Lumley. Et Van der Merwe a alors pu faire parler pleinement son potentiel, cette vitesse, que Lumley a mesurée à 10 mètres par seconde au GPS, une performance que seuls des gabarits bien plus petits atteignent, cette force du haut du corps, qui lui permet, à la muscu, de soulever les mêmes barres que les avants, et cet équilibre qui lui autorise, dans ses courses, des changements de direction rapides et déroutants. Le cocktail avait abasourdi l'Angleterre. Et la France devra aussi s'en méfier.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tournoi des Six nations : qu'est-ce que le Trophée Auld Alliance, récompense remise à la fin du match France-Écosse ?
https://www.ladepeche.fr/2023/02/26/tournoi-des-six-nations-quest-ce-que-le-trophee-auld-alliance-recompense-remise-a-la-fin-du-match-france-ecosse-11024528.php
https://www.ladepeche.fr/2023/02/26/tournoi-des-six-nations-quest-ce-que-le-trophee-auld-alliance-recompense-remise-a-la-fin-du-match-france-ecosse-11024528.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023. "Cette équipe n'a plus rien d'amusante" : l'Italie honorée par la presse
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2023-cette-equipe-n-a-plus-rien-d-amusante-l-italie-honoree-par-la-presse_57664728.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-2023-cette-equipe-n-a-plus-rien-d-amusante-l-italie-honoree-par-la-presse_57664728.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
On connaît le scénario, N'tamack le génie en résurrection. La France renaît de ses cendres. Etc.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Merde
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Big'Ben a écrit:On connaît le scénario, N'tamack le génie en résurrection. La France renaît de ses cendres. Etc.
Et Houas ne reviendra plus en bleu ....
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Les essais font du bien , reconnaissons la belle passe de RNT sur l'essai de Dumortier .
Ensuite les deux cartons changent le cours du match , belle rentrée au passage de Sipili Falatea . En revanche je ne sens que Yoram cherche son role dans cette équipe . Certes c'est lui qui percuté sur l'essai de RNT et en fin de mi temps il récupère un bon ballon mais je le sens sur le frein à main .
Sinon Galthié doit commencer à faire du turn over , il a cassé Jelonch, il va faire pareil avec Dupont si ça continue .
Ensuite les deux cartons changent le cours du match , belle rentrée au passage de Sipili Falatea . En revanche je ne sens que Yoram cherche son role dans cette équipe . Certes c'est lui qui percuté sur l'essai de RNT et en fin de mi temps il récupère un bon ballon mais je le sens sur le frein à main .
Sinon Galthié doit commencer à faire du turn over , il a cassé Jelonch, il va faire pareil avec Dupont si ça continue .
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Matthieu va jouer 12 minutes à peine
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Matthieu a la mauvais oeil...au moment où il doit rentrer des mêlées qui durent 4 minutes ...
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15936
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Les écossais font un meilleur match sur les bases…..que Galthié s’entête avec le jeu de dépossession et les français ne seront pas capables de rentrer dans le dernier carré de leur coupe du monde!
ced33- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 94
Localisation : gironde
Date d'inscription : 11/02/2012
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Premier commentaire pour Jalibert ...une cartouche
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15936
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
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