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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Big'Ben a écrit:Plus que ça... Jelonch était à 10 matchs à 80 minutes d'affilé, est-ce raisonnable déjà ? Tout ces joueurs qui enchaînent sans repos c'est pas bon, c'est pas facile de se passer de ses meilleurs éléments mais que ce soit en top 14 ou en équipe nationale, tu te dois d'avoir un effectif à peu près homogène, surtout au niveau international c'est juste essentiel ! On va pas me faire croire qu'avec notre réservoir de joueurs actuel on est pas capable de faire un peu tourner pour économiser les joueurs. Lucu il a été combien de fois titulaire hors carton rouge de Dupont ? Et pour Jalibert ? Macalou ? Et j'en oublie sûrement !
Résultat on se retrouve avec une équipe qui est usée, fatiguée, plus facilement sujet aux blessures, preuve en est. On va arriver avec un réservoir de moins de 20 joueurs qui auront plus de 50 à 70 voir 80 minutes par match et un groupe de plus de 10 joueurs avec des miettes en terme de minutes et c'est tout, le reste sont juste des putains de figurants avec zéro minutes. Comment peut-on aborder la coupe du monde sereinement avec un groupe aussi restreint ? On a même pas de numéro 3 à la charnière, rien que les N2 ont moins de 20 minutes de jeu pour ne pas dire 10 minute en moyenne.
Entièrement d'accord!
On demande aux clubs de protéger les meilleurs éléments en le faisant jouer moins mais l'EDF tire sur la corde même lors de matchs moins importants.
Et puis ce n'est pas en jouant aussi peu que les remplaçants vont s'intégrer efficacement.
Jacques 33- J'aime l'Union beaucoup
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Boarf, je pense que Mola fera un commentaire acide et bien alambiqué...Roberto Miopalmo a écrit:Ça me plairait bien que le ST demande des comptes au staff des bleus sur la gestion du cas Jelonch. C’était pas la finale de la CDM, il aurait jamais dû revenir sur le terrain après son protocole!guillaume ubb a écrit:2 commotions suspectées et une rupture des ligaments, c'est beaucoup pour un joueur en 24 min !Scalp a écrit:France-Ecosse: Galthié annonce une "rupture du ligament croisé antérieur" pour Jelonch, incertain pour le Mondial
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-ecosse-galthie-annonce-une-rupture-du-ligament-croise-anterieur-pour-jelonch-incertain-pour-le-mondial_AP-202302260304.html
Tout le monde se foutra de sa gueule en expliquant que c'est une pleureuse et ça continuera.
Je rappelle la sortie , deux ou trois semaines avant le tournoi de Giroud expliquant que Marchand ou Dupond jouent trop... ( Alors que Toulouse essayé de les ménager en faisant tourner les compos ) pour que sur ce début de tournoi Dupont fasse 3*80 min.
Sinon ce week end Toulouse perd une troisième ligne entière : Jelonch blessé en EDF et fin de saison.
T. nTK , main cassée contre Pau
Placine blessé contre Toulon et Tolofua opéré.
En espérant qu'il n y ai pas d'autres blessures en EDF...
Édit: correction
Dernière édition par Tothor le Dim 26 Fév 2023 - 22:46, édité 1 fois
Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Pendant le match Cécile grey a ditzizou46 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça me plairait bien que le ST demande des comptes au staff des bleus sur la gestion du cas Jelonch. C’était pas la finale de la CDM, il aurait jamais dû revenir sur le terrain après son protocole!guillaume ubb a écrit:2 commotions suspectées et une rupture des ligaments, c'est beaucoup pour un joueur en 24 min !Scalp a écrit:France-Ecosse: Galthié annonce une "rupture du ligament croisé antérieur" pour Jelonch, incertain pour le Mondial
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-ecosse-galthie-annonce-une-rupture-du-ligament-croise-anterieur-pour-jelonch-incertain-pour-le-mondial_AP-202302260304.html
Oui enfin, s'il a enchainé (comme c'est écrit plus haut) 10 matchs de suite à 80 mn, cela voudrait dire qu'il en aurait fait 7 ou 8 avec le ST. Donc on pourrait aussi poser des questions sur l'utilisation de Jelonch. Qu'on ne me dise pas qu'au ST ils ne peuvent pas faire tourner.
Après je te l'accorde, son retour de protocole au vue des images n'était pas très opportun. Même si au final sa blessure n'est (à priori) pas liée à ça.
" 10 match joués, 5 en EDF et 5 au stade toulousain "
Le problème pour la rotation des 3eme ligne cette saison vient de la blessure très tôt de Cros, puis les soucis de Tolofua.
Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tothor a écrit:Pendant le match Cécile grey a ditzizou46 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça me plairait bien que le ST demande des comptes au staff des bleus sur la gestion du cas Jelonch. C’était pas la finale de la CDM, il aurait jamais dû revenir sur le terrain après son protocole!guillaume ubb a écrit:2 commotions suspectées et une rupture des ligaments, c'est beaucoup pour un joueur en 24 min !Scalp a écrit:France-Ecosse: Galthié annonce une "rupture du ligament croisé antérieur" pour Jelonch, incertain pour le Mondial
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-ecosse-galthie-annonce-une-rupture-du-ligament-croise-anterieur-pour-jelonch-incertain-pour-le-mondial_AP-202302260304.html
Oui enfin, s'il a enchainé (comme c'est écrit plus haut) 10 matchs de suite à 80 mn, cela voudrait dire qu'il en aurait fait 7 ou 8 avec le ST. Donc on pourrait aussi poser des questions sur l'utilisation de Jelonch. Qu'on ne me dise pas qu'au ST ils ne peuvent pas faire tourner.
Après je te l'accorde, son retour de protocole au vue des images n'était pas très opportun. Même si au final sa blessure n'est (à priori) pas liée à ça.
" 10 match joués, 5 en EDF et 5 au stade toulousain "
Le problème pour la rotation des 3eme ligne cette saison vient de la blessure très tôt de Cros, puis les soucis de Tolofua.
On va pas me faire croire que Toulouse n'a pas l'effectif pour faire tourner sur sa 3eme ligne.
De même, ce n'est pas Giroud qui décide de qui doit sortir ou non, c'est Galthier, Giroud a entièrement raison de s'inquiéter de l'état de santé de Dupont et de sa forme physique, s'il ne continue pas en EDF c'est qu'il y a sûrement des désaccords au sein même du staff.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Big'Ben a écrit:Tothor a écrit:Pendant le match Cécile grey a ditzizou46 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ça me plairait bien que le ST demande des comptes au staff des bleus sur la gestion du cas Jelonch. C’était pas la finale de la CDM, il aurait jamais dû revenir sur le terrain après son protocole!guillaume ubb a écrit:2 commotions suspectées et une rupture des ligaments, c'est beaucoup pour un joueur en 24 min !Scalp a écrit:France-Ecosse: Galthié annonce une "rupture du ligament croisé antérieur" pour Jelonch, incertain pour le Mondial
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-ecosse-galthie-annonce-une-rupture-du-ligament-croise-anterieur-pour-jelonch-incertain-pour-le-mondial_AP-202302260304.html
Oui enfin, s'il a enchainé (comme c'est écrit plus haut) 10 matchs de suite à 80 mn, cela voudrait dire qu'il en aurait fait 7 ou 8 avec le ST. Donc on pourrait aussi poser des questions sur l'utilisation de Jelonch. Qu'on ne me dise pas qu'au ST ils ne peuvent pas faire tourner.
Après je te l'accorde, son retour de protocole au vue des images n'était pas très opportun. Même si au final sa blessure n'est (à priori) pas liée à ça.
" 10 match joués, 5 en EDF et 5 au stade toulousain "
Le problème pour la rotation des 3eme ligne cette saison vient de la blessure très tôt de Cros, puis les soucis de Tolofua.
On va pas me faire croire que Toulouse n'a pas l'effectif pour faire tourner sur sa 3eme ligne.
De même, ce n'est pas Giroud qui décide de qui doit sortir ou non, c'est Galthier, Giroud a entièrement raison de s'inquiéter de l'état de santé de Dupont et de sa forme physique, s'il ne continue pas en EDF c'est qu'il y a sûrement des désaccords au sein même du staff.
Mais si justement c'est ce que je t'explique Jelonch à été ménagé, dans la mesure du possible avec les blessures de CROS et Tolofua,(ce qui a aussi poussé au recrutement de Willis ) mais un turn over a été mis en place par le staff du stade toulousain cette saison, avec des rotations sur chaque match ( ce qui a pour incidence qu'on a quasi jamais vu l'équipe type sur le pré, on qu'on manque de fluidité, mais c'est un autre sujet... )
Pour Giroud, je ne sais pas, tu as surement raison. Je pensais trivialement que les gars ( Labit, Ghezzal, Giroud) cherchais a sécuriser leurs avenir après l'échéance majeure ( ce qui se respecte ).
J'avais compris cette sortie comme une communication téléguidée par FG perso.
Après vous verrez bien, avec une ligne Lucu- Jalibert - Moefana - Deporteere - Penaud - LBB - Buros , vous allez vous aussi connaitre ces problématiques
Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Après ce sera toujours le même débat. Et resterais à penser que C est une bonne chose pour un club d avoir des internationaux (progression manifeste de ces joueurs et de leur coéquipiers lors qu ils rentrent, augmentation salary cap,...) et que les (LE) club qui s en pleind veux le beurre et l argent du beurre...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Phil33bx a écrit:Après ce sera toujours le même débat. Et resterais à penser que C est une bonne chose pour un club d avoir des internationaux (progression manifeste de ces joueurs et de leur coéquipiers lors qu ils rentrent, augmentation salary cap,...) et que les (LE) club qui s en pleind veux le beurre et l argent du beurre...
Le ST a l'habitude de se plaindre, pour tout et n'importe quoi. C'est d'autant plus insupportable quand on voit leur palmarès, leur effectif, leur budget et leur statut, sans parler de leur lobby (arbitrage, commission de discipline...).
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Que risque Mohamed Haouas après son carton rouge face à l'Écosse ?
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/27/6-nations-2023-que-risque-mohamed-haouas-apres-son-carton-rouge-face-a-lecosse-11025194.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/27/6-nations-2023-que-risque-mohamed-haouas-apres-son-carton-rouge-face-a-lecosse-11025194.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Apres-france-ecosse-l-oeil-de-thierry-dusautoir-retour-aux-sources/1383042
Après France-Écosse, l'oeil de Thierry Dusautoir : « Retour aux sources »
L'ancien troisième-ligne et capitaine des Bleus (80 sélections entre 2006 et 2015), la France a voulu se rassurer après la défaite en Irlande, en se reposant sur sa défense.
Quand une équipe sort d'une défaite qui a laissé des traces et a besoin de se rassurer, son réflexe naturel est de se raccrocher à ce qu'elle fait de mieux. C'est ce qu'a fait la France face à l'Écosse en se reposant beaucoup sur sa défense. J'ai vu une ligne bien organisée, des montées très intéressantes, qui ont provoqué beaucoup de récupérations, comme l'interception de Thomas Ramos sur la passe de Finn Russell.
Les Bleus l'emportent avec bonus offensif sur l'Écosse dans le TournoiLa problématique, c'est que les contre-rucks et les grattages sont devenus difficilement utilisables avec les nouvelles directives arbitrales. Or, quand on ne peut pas ralentir le jeu adverse dans les rucks, défendre est plus énergivore, et il faut réussir à alimenter la ligne pour être plus rapidement en place que l'attaque. C'est très dur de réussir cela sur l'ensemble d'une partie, encore plus face à une équipe comme l'Écosse qui produit énormément de jeu. Au final, on peut se demander si, avec d'autres choix stratégiques sur leurs pénalités, notamment en première période, les Écossais n'auraient pas pu aborder les dix dernières minutes dans une meilleure position. Ils ont été très peu pragmatiques, et ils ont peut-être manqué d'humilité en jouant comme s'ils pouvaient marquer un essai à chaque fois.
« L'équipe de France a besoin d'enrichir son jeu offensif. Encore plus avec ces directives dans les rucks défensifs qui font qu'une équipe qui mise sur cette arme atteint ses limites »
A contrario, les Bleus ont été hyper efficaces, en marquant quatre essais malgré un petit 40 % d'occupation. Jouer haut, chez l'adversaire, est une des ambitions affichées par Fabien Galthié, mais ils n'y sont pas parvenus. La précision du jeu au pied de Finn Russell les a maintenus dans leur camp. Eux ont été moins performants dans ce secteur, et ils ont aussi commis des fautes, qui ont laissé l'adversaire dans leur moitié de terrain. On a aussi vu que la France était revenue par séquences à son jeu de défi physique au coeur du terrain. C'est ce qui avait marché en 2022, et j'y vois là aussi le besoin de se rassurer. Mais je pense que l'équipe de France a besoin d'enrichir son jeu offensif. Encore plus avec ces directives dans les rucks défensifs qui font qu'une équipe qui mise sur cette arme et les contres atteint ses limites.
Aujourd'hui, les équipes les plus dangereuses sont celles qui conservent le ballon et le déplacent. Ça n'est pas facile de rajouter une brique, ça demande d'aller là où on n'a pas pied, mais je crois que c'est le chemin pour cette équipe de France.
Après France-Écosse, l'oeil de Thierry Dusautoir : « Retour aux sources »
L'ancien troisième-ligne et capitaine des Bleus (80 sélections entre 2006 et 2015), la France a voulu se rassurer après la défaite en Irlande, en se reposant sur sa défense.
Quand une équipe sort d'une défaite qui a laissé des traces et a besoin de se rassurer, son réflexe naturel est de se raccrocher à ce qu'elle fait de mieux. C'est ce qu'a fait la France face à l'Écosse en se reposant beaucoup sur sa défense. J'ai vu une ligne bien organisée, des montées très intéressantes, qui ont provoqué beaucoup de récupérations, comme l'interception de Thomas Ramos sur la passe de Finn Russell.
Les Bleus l'emportent avec bonus offensif sur l'Écosse dans le TournoiLa problématique, c'est que les contre-rucks et les grattages sont devenus difficilement utilisables avec les nouvelles directives arbitrales. Or, quand on ne peut pas ralentir le jeu adverse dans les rucks, défendre est plus énergivore, et il faut réussir à alimenter la ligne pour être plus rapidement en place que l'attaque. C'est très dur de réussir cela sur l'ensemble d'une partie, encore plus face à une équipe comme l'Écosse qui produit énormément de jeu. Au final, on peut se demander si, avec d'autres choix stratégiques sur leurs pénalités, notamment en première période, les Écossais n'auraient pas pu aborder les dix dernières minutes dans une meilleure position. Ils ont été très peu pragmatiques, et ils ont peut-être manqué d'humilité en jouant comme s'ils pouvaient marquer un essai à chaque fois.
« L'équipe de France a besoin d'enrichir son jeu offensif. Encore plus avec ces directives dans les rucks défensifs qui font qu'une équipe qui mise sur cette arme atteint ses limites »
A contrario, les Bleus ont été hyper efficaces, en marquant quatre essais malgré un petit 40 % d'occupation. Jouer haut, chez l'adversaire, est une des ambitions affichées par Fabien Galthié, mais ils n'y sont pas parvenus. La précision du jeu au pied de Finn Russell les a maintenus dans leur camp. Eux ont été moins performants dans ce secteur, et ils ont aussi commis des fautes, qui ont laissé l'adversaire dans leur moitié de terrain. On a aussi vu que la France était revenue par séquences à son jeu de défi physique au coeur du terrain. C'est ce qui avait marché en 2022, et j'y vois là aussi le besoin de se rassurer. Mais je pense que l'équipe de France a besoin d'enrichir son jeu offensif. Encore plus avec ces directives dans les rucks défensifs qui font qu'une équipe qui mise sur cette arme et les contres atteint ses limites.
Aujourd'hui, les équipes les plus dangereuses sont celles qui conservent le ballon et le déplacent. Ça n'est pas facile de rajouter une brique, ça demande d'aller là où on n'a pas pied, mais je crois que c'est le chemin pour cette équipe de France.
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https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-analyse-de-renaud-bourel-apres-france-ecosse-une-victoire-par-cahots/1383045
L'analyse de Renaud Bourel après France-Écosse : « Une victoire par cahots »
Malgré l'écart au score et le bonus offensif, l'équipe de France n'a pas tout à fait rassuré face à l'Écosse (32-21). Elle reste malgré tout en vie dans le Tournoi avant de se rendre à Twickenham où elle n'a pas encore gagné sur le mandat Galthié.
Renaud Bourel
Il y avait dimanche, à Saint-Denis, un parfum du triomphe, son vacarme en partie, et pourtant il sera difficile de classer ce succès, plutôt flatteur, parmi les oeuvres abouties que cette équipe de France a pu délivrer sur cette même pelouse. Car il est tout de même assez rare, sur un match, de passer par toutes les couleurs de l'optimisme et d'en sortir avec un timide demi-sourire.
De soulagement, le rictus, précisons-le, quand Gaël Fickou, qui réalise un Tournoi en boutons de manchette siglés et gros cigare au bec, est venu s'affaler dans l'en-but adverse sur la sirène. Le centre tricolore arrachait alors un précieux bonus offensif. Un petit coup d'arrosoir bienvenu sur les germes d'espoirs tricolores de conserver leur titre après que les Écossais, tout à leur aimable naïveté, tentaient de relancer depuis leurs 22 mètres pour un exploit qui aurait été immense, même s'il gardera pour l'éternité sa forme conditionnelle. À leur décharge, il y a deux ans, ces mêmes gars avaient réussi leur braquage. Mais ils partaient de beaucoup moins loin et Brice Dulin leur avait filé la clé du coffre. Fair-play, ils ont choisi de rendre la politesse et de continuer d'intéresser nos Coqs à la fin du Tournoi.
L'équipe de France a livré une performance bipolaire, une autre, dans un match qui a pris des accents étranges dès le départ. Après un quart d'heure, l'homme du match était clairement M. Amashukeli. L'arbitre géorgien venait de sanctionner deux versions ovales de la bêtise de deux cartons rouges à Grant Gilchrist (7e) puis Mohamed Haouas (12e). Deux authentiques « tue l'ambiance », parfaitement légitimes, mais qui ont eu pour effet de couper le souffle à peine retrouvé du jeu des Bleus.
Une entame fracassante et puis tout s'est délité
Jusque-là, ils avaient réussi une entame fracassante. Un retour aux bases du succès et des idées claires qui envoyaient Romain Ntamack (5e) puis Ethan Dumortier (8e) dans l'en-but écossais grâce à du bon jeu au pied, la prise du milieu du terrain, une grosse pression défensive et des accélérations dans la zone de marque. De quoi se dire que c'est franchement facile le rugby, quand il est pratiqué sur ses propres qualités, que les consignes avaient cette fois bien infusées... Et puis tout s'est délité.
La force des Bleus reste bien sûr d'avoir toujours dominé le défi frontal, d'avoir le plus souvent consommé tellement d'attaquants écossais sur les points de rencontre qu'ils se retrouvaient le plus souvent en surnombres défensifs jusqu'à contraindre ses adversaires à s'en remettre à un tour de magie ou un exploit. Dans ce contexte, Russell fut égal à lui-même face à la France, tantôt Finn : à base de feintes de passe, prises d'intervalle et petit jeu au pied malin, tantôt « Jack » : à faire n'importe quoi avec la balle, ambiance offload gag, coup de pied contré et, clou du spectacle, une interception pour Ramos (19e) qui donnait aux Français un avantage de 19 points à la mi-temps du premier acte.
Une prise du score et une domination athlétique qui auraient dû permettre à Antoine Dupont et sa bande de faire beaucoup mieux sur l'heure suivante. Au lieu de quoi l'équipe de France s'est mise à subir devant une Écosse requinquée et séduisante. Les chiffres d'occupation (60 %) et de possession (55 %), s'ils ne disent pas tout et surtout pas le résultat final, soulignent les difficultés éprouvées pour remettre la main sur la munition, notamment au sol, ou à sortir de son camp de manière efficace. Un harcèlement constant qui finit par punir la défense tricolore. Celle-ci a encore concédé trois essais (après les quatre en Irlande et deux en Italie), trois occasions dans son en-but et sans l'énorme déchet écossais (quatorze fautes de main), on aurait pu redouter le pire à 25-21 et cinq minutes à jouer.
Sauf que tout l'art du rebond, surtout avec un ballon pointu, est de ne jamais l'envisager comme une fatalité. Et il faut reconnaître à cette équipe, en dépit des récents signes de lassitude qu'elle diffuse, de s'accrocher à son statut et son orgueil avec une volonté contagieuse. En ce sens, la gestion de sa fin de match, son entêtement à aller décrocher cinq points plutôt que quatre dans les derniers instants, son hyper réalisme, bien entendu, rassurent sur les principes moraux qui l'ont rendue irrésistible quatorze matches d'affilée. La voilà donc toujours debout et déterminée, quinze jours avant de se rendre à Twickenham, cimetière de ses premières convoitises. Bel endroit pour totalement ressusciter, n'est-ce pas ?
L'analyse de Renaud Bourel après France-Écosse : « Une victoire par cahots »
Malgré l'écart au score et le bonus offensif, l'équipe de France n'a pas tout à fait rassuré face à l'Écosse (32-21). Elle reste malgré tout en vie dans le Tournoi avant de se rendre à Twickenham où elle n'a pas encore gagné sur le mandat Galthié.
Renaud Bourel
Il y avait dimanche, à Saint-Denis, un parfum du triomphe, son vacarme en partie, et pourtant il sera difficile de classer ce succès, plutôt flatteur, parmi les oeuvres abouties que cette équipe de France a pu délivrer sur cette même pelouse. Car il est tout de même assez rare, sur un match, de passer par toutes les couleurs de l'optimisme et d'en sortir avec un timide demi-sourire.
De soulagement, le rictus, précisons-le, quand Gaël Fickou, qui réalise un Tournoi en boutons de manchette siglés et gros cigare au bec, est venu s'affaler dans l'en-but adverse sur la sirène. Le centre tricolore arrachait alors un précieux bonus offensif. Un petit coup d'arrosoir bienvenu sur les germes d'espoirs tricolores de conserver leur titre après que les Écossais, tout à leur aimable naïveté, tentaient de relancer depuis leurs 22 mètres pour un exploit qui aurait été immense, même s'il gardera pour l'éternité sa forme conditionnelle. À leur décharge, il y a deux ans, ces mêmes gars avaient réussi leur braquage. Mais ils partaient de beaucoup moins loin et Brice Dulin leur avait filé la clé du coffre. Fair-play, ils ont choisi de rendre la politesse et de continuer d'intéresser nos Coqs à la fin du Tournoi.
L'équipe de France a livré une performance bipolaire, une autre, dans un match qui a pris des accents étranges dès le départ. Après un quart d'heure, l'homme du match était clairement M. Amashukeli. L'arbitre géorgien venait de sanctionner deux versions ovales de la bêtise de deux cartons rouges à Grant Gilchrist (7e) puis Mohamed Haouas (12e). Deux authentiques « tue l'ambiance », parfaitement légitimes, mais qui ont eu pour effet de couper le souffle à peine retrouvé du jeu des Bleus.
Une entame fracassante et puis tout s'est délité
Jusque-là, ils avaient réussi une entame fracassante. Un retour aux bases du succès et des idées claires qui envoyaient Romain Ntamack (5e) puis Ethan Dumortier (8e) dans l'en-but écossais grâce à du bon jeu au pied, la prise du milieu du terrain, une grosse pression défensive et des accélérations dans la zone de marque. De quoi se dire que c'est franchement facile le rugby, quand il est pratiqué sur ses propres qualités, que les consignes avaient cette fois bien infusées... Et puis tout s'est délité.
La force des Bleus reste bien sûr d'avoir toujours dominé le défi frontal, d'avoir le plus souvent consommé tellement d'attaquants écossais sur les points de rencontre qu'ils se retrouvaient le plus souvent en surnombres défensifs jusqu'à contraindre ses adversaires à s'en remettre à un tour de magie ou un exploit. Dans ce contexte, Russell fut égal à lui-même face à la France, tantôt Finn : à base de feintes de passe, prises d'intervalle et petit jeu au pied malin, tantôt « Jack » : à faire n'importe quoi avec la balle, ambiance offload gag, coup de pied contré et, clou du spectacle, une interception pour Ramos (19e) qui donnait aux Français un avantage de 19 points à la mi-temps du premier acte.
Une prise du score et une domination athlétique qui auraient dû permettre à Antoine Dupont et sa bande de faire beaucoup mieux sur l'heure suivante. Au lieu de quoi l'équipe de France s'est mise à subir devant une Écosse requinquée et séduisante. Les chiffres d'occupation (60 %) et de possession (55 %), s'ils ne disent pas tout et surtout pas le résultat final, soulignent les difficultés éprouvées pour remettre la main sur la munition, notamment au sol, ou à sortir de son camp de manière efficace. Un harcèlement constant qui finit par punir la défense tricolore. Celle-ci a encore concédé trois essais (après les quatre en Irlande et deux en Italie), trois occasions dans son en-but et sans l'énorme déchet écossais (quatorze fautes de main), on aurait pu redouter le pire à 25-21 et cinq minutes à jouer.
Sauf que tout l'art du rebond, surtout avec un ballon pointu, est de ne jamais l'envisager comme une fatalité. Et il faut reconnaître à cette équipe, en dépit des récents signes de lassitude qu'elle diffuse, de s'accrocher à son statut et son orgueil avec une volonté contagieuse. En ce sens, la gestion de sa fin de match, son entêtement à aller décrocher cinq points plutôt que quatre dans les derniers instants, son hyper réalisme, bien entendu, rassurent sur les principes moraux qui l'ont rendue irrésistible quatorze matches d'affilée. La voilà donc toujours debout et déterminée, quinze jours avant de se rendre à Twickenham, cimetière de ses premières convoitises. Bel endroit pour totalement ressusciter, n'est-ce pas ?
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - La revue de presse étrangère : "la classe" de Fickou, le jeu "efficace et pétillant" des Bleus...
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/27/6-nations-2023-la-revue-de-presse-etrangere-la-classe-de-fickou-le-jeu-efficace-et-petillant-des-bleus-11026179.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/02/27/6-nations-2023-la-revue-de-presse-etrangere-la-classe-de-fickou-le-jeu-efficace-et-petillant-des-bleus-11026179.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jelonch-touche-au-genou-le-gros-coup-dur-avant-la-coupe-du-monde-mais-des-solutions-existent/1383034
Jelonch touché au genou, le gros coup dur avant la Coupe du monde, mais des solutions existent
Gravement blessé au genou gauche après un plaquage salvateur face à l'ailier écossais Van der Merwe, le troisième-ligne des Bleus a probablement fait une croix sur la Coupe du monde à un peu plus de six mois du match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande.
Romain Bergogne
On était depuis quelques semaines dans la zone rouge, celle où toute grave blessure met désormais sa Coupe du monde en péril. Anthony Jelonch (26 ans, 25 sélections) est le premier à subir ce terrible déchirement. À un peu plus de six mois de l'ouverture du Mondial au Stade de France face à la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre, le troisième-ligne des Bleus a été victime dimanche d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Si le sélectionneur Fabien Galthié a évoqué une absence de six mois, c'est la version très optimiste d'une rééducation pour ce genre de blessures, qui s'étale dans la grande majorité des cas autour des trois trimestres. On a mieux compris après coup la grise mine de son grand pote et capitaine des Bleus Antoine Dupont en conférence de presse d'après match, malgré la victoire bonifiée face aux Écossais (32-21).
La grave blessure de Jelonch est un vrai coup dur pour les Bleus. Si les alternatives ne manquent pas en troisième ligne, le joueur du Stade Toulousain avait, depuis son retour en bleu à l'automne 2020, pris une place de plus en plus importante dans cette équipe de France, au point d'en être un titulaire indiscutable aujourd'hui, malgré le retour de blessure d'un François Cros pour ce Tournoi. Le groupe a aussi perdu un de ses six leaders identifiés (avec Dupont, Marchand, Alldritt, Fickou et Ollivon), lui qui avait assuré le capitanat en Australie lors de la tournée d'été 2021 à la tête d'un groupe remanié. Depuis ce voyage au bout du monde, Jelonch n'avait plus quitté l'équipe de départ de Fabien Galthié quand le groupe dit « premium » était réuni.
Plaqueur redoutable et infatigable - vingt cachous à Rome en ouverture, vingt et un à Dublin il y a quinze jours et encore six en dix-sept petites minutes dimanche après-midi avant sa blessure -, Jelonch s'est gravement blessé sur une action qui symbolise le mieux finalement son dévouement défensif. Son genou gauche a lâché à la 24e minute alors qu'il empêchait l'ailier écossais Duhan Van der Merwe d'aplatir en coin en le poussant en touche. Soigné sur le bord du terrain, il est revenu en jeu, loin de l'action, le temps que son remplacement soit effectué, avant de sortir tête basse. Les premiers examens médicaux ont rapidement laissé augurer de la très mauvaise nouvelle.
« Est-ce qu'il était bien remis de sa commotion ? Je n'en sais rien. Est-ce qu'il était apte à rejouer ? Je ne sais pas...
Jérôme Jelonch, père d'Anthony
Joint au téléphone, son père, Jérôme Jelonch, présent au Stade de France dimanche après-midi, était évidemment abattu. « Pour la Coupe du monde, on ne rêve plus... » Il nous a aussi confié son incompréhension de voir son fils sur le terrain à ce moment-là. On rembobine : à la 7e minute, après avoir récupéré le ballon sous un renvoi écossais, Jelonch remonte la balle dans ses 22 mètres avant d'être violemment percuté par un double plaquage de Matt Fagerson et Grant Gilchrist. Le premier le prend déjà très haut, le second le percute violemment au visage avec son épaule droite. Après de longues minutes de tergiversation - dans laquelle il faut louer l'insistance du soigneur des Bleus auprès de l'arbitre central pour faire sortir Jelonch afin de passer le protocole commotion -, Gilchrist a écopé d'un carton rouge.
Le fameux protocole visiblement validé, le troisième-ligne des Bleus est donc revenu sur le terrain à la 14e minute. « Je ne comprends pas, explique son père Jérôme. Quand vous voyez les images (du double plaquage) sur le grand écran et que vous êtes le papa... Il doit y avoir un jaune et un rouge sur cette action ! C'est violent. On a deux autres troisième-ligne aile sur le banc (Cros et Macalou) mais il revient en jeu après ça. Vous seriez le papa, vous seriez en colère, non ? On se pose plein de questions. Est-ce qu'il était bien remis de sa commotion ? Je n'en sais rien. Est-ce qu'il était apte à rejouer ? Je ne sais pas... »
En plus de la Coupe du monde à domicile (8 septembre-28 octobre), qui s'est grandement éloignée pour le Gersois, Jelonch va également manquer la suite du Tournoi, évidemment, mais aussi la fin de saison du Stade Toulousain, où il espérait décrocher un premier titre depuis son arrivée à l'été 2022. Les mois qui arrivent loin des terrains s'annoncent particulièrement frustrants à vivre pour Anthony Jelonch.
Cros et les autres pour le remplacer
Ce début de Tournoi, et les quelques minutes qu'il a passées sur le terrain dimanche, soulignent à quel point Anthony Jelonch serait dur à remplacer si un forfait pour la Coupe du monde se confirmait. Il n'existe pas, en France, de troisième-ligne proposant à la fois ce mélange d'agressivité, de dureté et d'endurance. Le vide qu'il laisserait est cependant loin d'être total. Avant de subir diverses blessures, François Cros, qui a remplacé Jelonch dimanche, avait imposé son abattage et sa science du jeu au début du mandat Galthié, au point qu'il restait un concurrent crédible pour une place de titulaire avant ce Tournoi.
Logiquement, c'est lui qui deviendrait le favori pour le numéro 6. Dès le match en Angleterre (11 mars), il devrait prendre place aux côtés d'Alldritt et Ollivon, Macalou restant sur le banc au nom de sa polyvalence flanker-ailier. Qui intégrerait le groupe des finisseurs à la place de Cros ? Soit un deuxième-ligne (Chalureau, Lavault ?), comme c'était le cas quand ce dernier était absent, soit un autre troisième-ligne. La liste des 42 qui ont préparé le match contre l'Écosse comportait Dylan Cretin, Ibrahim Diallo, Yoan Tanga et Alexandre Roumat.
Tous ceux-là, et notamment Cretin (20 capes, la dernière en juillet dernier) sont candidats pour une place dans la liste pour la Coupe du monde, comme Alexandre Bécognée, Paul Boudehent, récemment convoqués en stage, et... Cameron Woki, passé en deuxième ligne en cours de mandat mais que l'éclosion de Thibaud Flament en numéro 4 pourrait faire redescendre à son poste de formation. A. Ba.
Jelonch touché au genou, le gros coup dur avant la Coupe du monde, mais des solutions existent
Gravement blessé au genou gauche après un plaquage salvateur face à l'ailier écossais Van der Merwe, le troisième-ligne des Bleus a probablement fait une croix sur la Coupe du monde à un peu plus de six mois du match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande.
Romain Bergogne
On était depuis quelques semaines dans la zone rouge, celle où toute grave blessure met désormais sa Coupe du monde en péril. Anthony Jelonch (26 ans, 25 sélections) est le premier à subir ce terrible déchirement. À un peu plus de six mois de l'ouverture du Mondial au Stade de France face à la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre, le troisième-ligne des Bleus a été victime dimanche d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Si le sélectionneur Fabien Galthié a évoqué une absence de six mois, c'est la version très optimiste d'une rééducation pour ce genre de blessures, qui s'étale dans la grande majorité des cas autour des trois trimestres. On a mieux compris après coup la grise mine de son grand pote et capitaine des Bleus Antoine Dupont en conférence de presse d'après match, malgré la victoire bonifiée face aux Écossais (32-21).
La grave blessure de Jelonch est un vrai coup dur pour les Bleus. Si les alternatives ne manquent pas en troisième ligne, le joueur du Stade Toulousain avait, depuis son retour en bleu à l'automne 2020, pris une place de plus en plus importante dans cette équipe de France, au point d'en être un titulaire indiscutable aujourd'hui, malgré le retour de blessure d'un François Cros pour ce Tournoi. Le groupe a aussi perdu un de ses six leaders identifiés (avec Dupont, Marchand, Alldritt, Fickou et Ollivon), lui qui avait assuré le capitanat en Australie lors de la tournée d'été 2021 à la tête d'un groupe remanié. Depuis ce voyage au bout du monde, Jelonch n'avait plus quitté l'équipe de départ de Fabien Galthié quand le groupe dit « premium » était réuni.
Plaqueur redoutable et infatigable - vingt cachous à Rome en ouverture, vingt et un à Dublin il y a quinze jours et encore six en dix-sept petites minutes dimanche après-midi avant sa blessure -, Jelonch s'est gravement blessé sur une action qui symbolise le mieux finalement son dévouement défensif. Son genou gauche a lâché à la 24e minute alors qu'il empêchait l'ailier écossais Duhan Van der Merwe d'aplatir en coin en le poussant en touche. Soigné sur le bord du terrain, il est revenu en jeu, loin de l'action, le temps que son remplacement soit effectué, avant de sortir tête basse. Les premiers examens médicaux ont rapidement laissé augurer de la très mauvaise nouvelle.
« Est-ce qu'il était bien remis de sa commotion ? Je n'en sais rien. Est-ce qu'il était apte à rejouer ? Je ne sais pas...
Jérôme Jelonch, père d'Anthony
Joint au téléphone, son père, Jérôme Jelonch, présent au Stade de France dimanche après-midi, était évidemment abattu. « Pour la Coupe du monde, on ne rêve plus... » Il nous a aussi confié son incompréhension de voir son fils sur le terrain à ce moment-là. On rembobine : à la 7e minute, après avoir récupéré le ballon sous un renvoi écossais, Jelonch remonte la balle dans ses 22 mètres avant d'être violemment percuté par un double plaquage de Matt Fagerson et Grant Gilchrist. Le premier le prend déjà très haut, le second le percute violemment au visage avec son épaule droite. Après de longues minutes de tergiversation - dans laquelle il faut louer l'insistance du soigneur des Bleus auprès de l'arbitre central pour faire sortir Jelonch afin de passer le protocole commotion -, Gilchrist a écopé d'un carton rouge.
Le fameux protocole visiblement validé, le troisième-ligne des Bleus est donc revenu sur le terrain à la 14e minute. « Je ne comprends pas, explique son père Jérôme. Quand vous voyez les images (du double plaquage) sur le grand écran et que vous êtes le papa... Il doit y avoir un jaune et un rouge sur cette action ! C'est violent. On a deux autres troisième-ligne aile sur le banc (Cros et Macalou) mais il revient en jeu après ça. Vous seriez le papa, vous seriez en colère, non ? On se pose plein de questions. Est-ce qu'il était bien remis de sa commotion ? Je n'en sais rien. Est-ce qu'il était apte à rejouer ? Je ne sais pas... »
En plus de la Coupe du monde à domicile (8 septembre-28 octobre), qui s'est grandement éloignée pour le Gersois, Jelonch va également manquer la suite du Tournoi, évidemment, mais aussi la fin de saison du Stade Toulousain, où il espérait décrocher un premier titre depuis son arrivée à l'été 2022. Les mois qui arrivent loin des terrains s'annoncent particulièrement frustrants à vivre pour Anthony Jelonch.
Cros et les autres pour le remplacer
Ce début de Tournoi, et les quelques minutes qu'il a passées sur le terrain dimanche, soulignent à quel point Anthony Jelonch serait dur à remplacer si un forfait pour la Coupe du monde se confirmait. Il n'existe pas, en France, de troisième-ligne proposant à la fois ce mélange d'agressivité, de dureté et d'endurance. Le vide qu'il laisserait est cependant loin d'être total. Avant de subir diverses blessures, François Cros, qui a remplacé Jelonch dimanche, avait imposé son abattage et sa science du jeu au début du mandat Galthié, au point qu'il restait un concurrent crédible pour une place de titulaire avant ce Tournoi.
Logiquement, c'est lui qui deviendrait le favori pour le numéro 6. Dès le match en Angleterre (11 mars), il devrait prendre place aux côtés d'Alldritt et Ollivon, Macalou restant sur le banc au nom de sa polyvalence flanker-ailier. Qui intégrerait le groupe des finisseurs à la place de Cros ? Soit un deuxième-ligne (Chalureau, Lavault ?), comme c'était le cas quand ce dernier était absent, soit un autre troisième-ligne. La liste des 42 qui ont préparé le match contre l'Écosse comportait Dylan Cretin, Ibrahim Diallo, Yoan Tanga et Alexandre Roumat.
Tous ceux-là, et notamment Cretin (20 capes, la dernière en juillet dernier) sont candidats pour une place dans la liste pour la Coupe du monde, comme Alexandre Bécognée, Paul Boudehent, récemment convoqués en stage, et... Cameron Woki, passé en deuxième ligne en cours de mandat mais que l'éclosion de Thibaud Flament en numéro 4 pourrait faire redescendre à son poste de formation. A. Ba.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Allez UBB
Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Il est vraiment sympa ce Sipili Ça fait plaisir d'avoir ce genre de joueur dans l'effectif
Il a démontré qu'il pouvait largement être titulaire. Il a fait 55 mn d'excellente facture.
Il a eu (logiquement) un peu de mal sur les 10/15 dernières minutes en concédant 2 pénalités et en se faisant coffrer, mais c'est logique avec la fatigue.
C'est énorme de faire plus de 70 mn pour un pilier au niveau international sur un match de grande intensité.
Pour l'UBB c'est vraiment une super pioche ce joueur et une très très bonne surprise.
Il a démontré qu'il pouvait largement être titulaire. Il a fait 55 mn d'excellente facture.
Il a eu (logiquement) un peu de mal sur les 10/15 dernières minutes en concédant 2 pénalités et en se faisant coffrer, mais c'est logique avec la fatigue.
C'est énorme de faire plus de 70 mn pour un pilier au niveau international sur un match de grande intensité.
Pour l'UBB c'est vraiment une super pioche ce joueur et une très très bonne surprise.
Dernière édition par zizou46 le Lun 27 Fév 2023 - 15:01, édité 1 fois
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
Boniface ?
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Bonifadze ou Bonifaschvili ça sonne bien C'est surtout que "nouveau" gaucher ne me faisait pas penser à un mec présent au club depuis déjà 5 ans !
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Et qui joue à gauche 95 % du tempsSwitch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
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Bonifadze ou Bonifaschvili ça sonne bien C'est surtout que "nouveau" gaucher ne me faisait pas penser à un mec présent au club depuis déjà 5 ans !
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Les 17 joueurs du XV de France protégés avant le match contre l’Angleterre
https://www.xvovalie.com/les-17-joueurs-du-xv-de-france-proteges-avant-le-match-contre-langleterre/
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Et qui joue à gauche 95 % du tempsSwitch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Falatea, c'est en effet la bonne pioche, on possède à l'Ubb 3 droitiers de haut vol + 1 nouveau gaucher qui va démonter tous les droitiers du Top 14
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Bonifadze ou Bonifaschvili ça sonne bien C'est surtout que "nouveau" gaucher ne me faisait pas penser à un mec présent au club depuis déjà 5 ans !
Depuis qu'il a été replace à ce poste mais foc a raison c'est un droitier de base depuis 2013 il a joué titu 64 % de ses matchs à droite
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