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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
biscouette a écrit:Sobriété, sobriété… Grospack !grospaquet31 a écrit:biscouette a écrit:Y a pas d'élection du meilleur remplaçant ? Pardon, "impact player", euh… "finisseur"…Scalp a écrit:Damian Penaud (France) élu meilleur joueur de la tournée d'automne
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Damian-penaud-france-elu-meilleur-joueur-de-la-tournee-d-automne/1367886
non, y a juste l'election du joueur le plus sobre de la tournée... remporté toujours par la meme personne haut la main
Bon, j'ai bien peur qu'à force de jeu de "dépossession" et d'occupation de terrain, en plus de l'adaptation des adversaires, les mecs vont perdre l'habitude d'attaquer, de se faire des passes et de développer des repères communs… Ce serait bien de varier un peu, de surprendre… Ne pas oublier que des mecs qui courent (vite) et se font des passes dans tous les sens, ça impacte le mental de l'adversaire, même si évidemment il ne s'agit pas de ne faire que du large-large. Bon, faudrait pas que cette tournée agisse en trompe-l'œil…
On ne va pas répéter que les joueurs ne jouent pas comme ils ont envie ou comme ils savent faire.
C' est Galthié qui joue par l' intermédiaire des joueurs.
Nuance.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/En-rugby-le-crunch-entre-la-france-et-l-angleterre-c-est-sacre/1369163
En rugby, le Crunch entre la France et l'Angleterre, c'est sacré
Dans le monde de l'Ovalie, la rivalité entre la France et l'Angleterre, bien plus forte qu'en football, est ancrée chez les joueurs dès le plus jeune âge.
Laurent Campistron
Si le foot a son Clasico entre le Barça et le Real, qui a fait des petits jusqu'en France avec PSG-OM, le rugby a son Crunch entre la France et l'Angleterre. Le Crunch ? Un mot anglais qui ne possède pas vraiment d'équivalent dans la langue de Molière, si ce n'est celui de « craquement », mais qui répond parfaitement à la définition qu'en a donné un jour l'ancien sélectionneur anglais Clive Woodward (1997-2004) dans un documentaire : « C'est comme un choc frontal entre deux voitures, c'est aussi violent que ça. »
En rugby, c'est un fait : Français et Anglais ne s'aiment pas. Ou s'échinent plutôt à se chercher des noises, comme s'ils prenaient un malin plaisir à prolonger sur un terrain sportif les nombreux conflits qui ont émaillé l'histoire de leurs pays. C'est culturel, quelque chose qui se transmet de génération en génération, comme l'explique le demi de mêlée international Antoine Dupont, 26 ans et quatre Crunch au compteur (deux victoires, deux défaites, dans le Tournoi), qui parle même de « tradition » : « Quand on était petits, devant notre télé, on a tous des souvenirs de France-Angleterre mémorables, toujours avec ce jeu médiatique autour de l'événement, cette rivalité ancestrale qui se perpétue. Un match face au quinze de la Rose a toujours une saveur particulière. »
« C'était toujours très tendu. (...) À l'époque, on en faisait un peu plus que maintenant. Ou différemment »
Éric Champ, 42 sélections et 6 Crunch avec le quinze de France
La saveur des gnons d'antan, de la suffisance anglaise que l'on piétine joyeusement dans un ruck ou de l'impertinence française que l'on plaque à retardement. Le Crunch, c'est le match à ne pas perdre (*). Celui qui revêt toujours un enjeu, même quand il n'y en plus. Question d'orgueil, de fierté. L'un ne peut plus remporter le Tournoi des Cinq ou Six Nations ? Il s'efforce alors d'empêcher l'autre de le faire, ce qui n'est pas moins jubilatoire. L'ex-troisième-ligne des Bleus et de Toulon Éric Champ a fait partie de l'âge d'or du Crunch au tournant des années 1980 et 1990, quand les deux équipes luttaient plus ou moins à armes égales (et pas toujours avouables) pour la suprématie dans l'hémisphère nord.
« C'était toujours très tendu, se souvient-il. Mais c'est aussi ça, le rugby. Quand vous allez voir un match de boxe, vous ne pouvez pas vous étonner de voir des mecs se mettre des tartines dans la tronche. Au rugby, c'est pareil, on se file des caramels, on se rentre dedans. Bon, à l'époque, on en faisait un peu plus que maintenant. Ou différemment. »
Certains matches ont parfois tourné à la bagarre de rue, comme celui de 1992 dans le Tournoi, quand les Bleus terminèrent à 13 contre 15 après les exclusions du pilier Grégoire Lascubé et du talonneur Vincent Moscato. Champ a aussi vécu l'extrême vexation des fameux « good game » balancés au moment du serrage de pognes par les vainqueurs anglais aux vaincus français au coup de sifflet final, comme on dégaine une énième forfanterie avant le retour au vestiaire. « Le spécialiste, c'était leur capitaine, se rappelle le Toulonnais. Comment s'appelait-il, déjà ? Will Carling, c'est ça. Lui, il me faisait penser à un businessman de la City de Londres bien habillé qui venait de te niquer et qui, d'un sourire en coin, te disait : "Merci et encore bravo." Insupportable ! »
(*) 109 matches ont été joués entre la France et l'Angleterre. Bilan : 60 victoires anglaises, 42 victoires françaises, 7 nuls. En Coupe du monde (5 matches), le bilan est de 3 victoires anglaises et 2 victoires françaises.
En rugby, le Crunch entre la France et l'Angleterre, c'est sacré
Dans le monde de l'Ovalie, la rivalité entre la France et l'Angleterre, bien plus forte qu'en football, est ancrée chez les joueurs dès le plus jeune âge.
Laurent Campistron
Si le foot a son Clasico entre le Barça et le Real, qui a fait des petits jusqu'en France avec PSG-OM, le rugby a son Crunch entre la France et l'Angleterre. Le Crunch ? Un mot anglais qui ne possède pas vraiment d'équivalent dans la langue de Molière, si ce n'est celui de « craquement », mais qui répond parfaitement à la définition qu'en a donné un jour l'ancien sélectionneur anglais Clive Woodward (1997-2004) dans un documentaire : « C'est comme un choc frontal entre deux voitures, c'est aussi violent que ça. »
En rugby, c'est un fait : Français et Anglais ne s'aiment pas. Ou s'échinent plutôt à se chercher des noises, comme s'ils prenaient un malin plaisir à prolonger sur un terrain sportif les nombreux conflits qui ont émaillé l'histoire de leurs pays. C'est culturel, quelque chose qui se transmet de génération en génération, comme l'explique le demi de mêlée international Antoine Dupont, 26 ans et quatre Crunch au compteur (deux victoires, deux défaites, dans le Tournoi), qui parle même de « tradition » : « Quand on était petits, devant notre télé, on a tous des souvenirs de France-Angleterre mémorables, toujours avec ce jeu médiatique autour de l'événement, cette rivalité ancestrale qui se perpétue. Un match face au quinze de la Rose a toujours une saveur particulière. »
« C'était toujours très tendu. (...) À l'époque, on en faisait un peu plus que maintenant. Ou différemment »
Éric Champ, 42 sélections et 6 Crunch avec le quinze de France
La saveur des gnons d'antan, de la suffisance anglaise que l'on piétine joyeusement dans un ruck ou de l'impertinence française que l'on plaque à retardement. Le Crunch, c'est le match à ne pas perdre (*). Celui qui revêt toujours un enjeu, même quand il n'y en plus. Question d'orgueil, de fierté. L'un ne peut plus remporter le Tournoi des Cinq ou Six Nations ? Il s'efforce alors d'empêcher l'autre de le faire, ce qui n'est pas moins jubilatoire. L'ex-troisième-ligne des Bleus et de Toulon Éric Champ a fait partie de l'âge d'or du Crunch au tournant des années 1980 et 1990, quand les deux équipes luttaient plus ou moins à armes égales (et pas toujours avouables) pour la suprématie dans l'hémisphère nord.
« C'était toujours très tendu, se souvient-il. Mais c'est aussi ça, le rugby. Quand vous allez voir un match de boxe, vous ne pouvez pas vous étonner de voir des mecs se mettre des tartines dans la tronche. Au rugby, c'est pareil, on se file des caramels, on se rentre dedans. Bon, à l'époque, on en faisait un peu plus que maintenant. Ou différemment. »
Certains matches ont parfois tourné à la bagarre de rue, comme celui de 1992 dans le Tournoi, quand les Bleus terminèrent à 13 contre 15 après les exclusions du pilier Grégoire Lascubé et du talonneur Vincent Moscato. Champ a aussi vécu l'extrême vexation des fameux « good game » balancés au moment du serrage de pognes par les vainqueurs anglais aux vaincus français au coup de sifflet final, comme on dégaine une énième forfanterie avant le retour au vestiaire. « Le spécialiste, c'était leur capitaine, se rappelle le Toulonnais. Comment s'appelait-il, déjà ? Will Carling, c'est ça. Lui, il me faisait penser à un businessman de la City de Londres bien habillé qui venait de te niquer et qui, d'un sourire en coin, te disait : "Merci et encore bravo." Insupportable ! »
(*) 109 matches ont été joués entre la France et l'Angleterre. Bilan : 60 victoires anglaises, 42 victoires françaises, 7 nuls. En Coupe du monde (5 matches), le bilan est de 3 victoires anglaises et 2 victoires françaises.
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Re: XV de France (partie en cours)
RUGBY. Sa famille menacée après France/Afrique du Sud : Wayne Barnes a failli tout plaquer
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-apres-france-vs-afrique-du-sud-wayne-barnes-a-bien-failli-arreter-larbitrage-1412221558.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-apres-france-vs-afrique-du-sud-wayne-barnes-a-bien-failli-arreter-larbitrage-1412221558.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2022/12/14/proces-laportealtrad-bleus-galthie-ses-adjoints-quel-impact-pour-le-xv-de-france-10868230.php
Procès Laporte/Altrad : Bleus, Galthié, ses adjoints... Quel impact pour le XV de France ?
Condamné ce mardi et invité à démissionner par la ministre des Sports, le président de la FFR Bernard Laporte n'a jamais semblé aussi fragilisé. Et le XV de France dans tout ça ? Peut-il être touché par toute cette affaire ? Ce n'est pas à exclure quand on sait le binôme que Laporte forme avec le sélectionneur Fabien Galthié. Explications.
Parmi toutes les conséquences possibles à cette affaire, il y en a sûrement une que guette particulièrement le grand public : ces condamnations, et surtout l'état brumeux dans lequel se trouve actuellement le rugby, peut-il avoir des répercussions sur la bonne santé du XV de France ? A première vue, difficile de l'imaginer... Il s'agit d'un acte de justice qui a finalement peu à voir avec la stricte question sportive et dont les internationaux actuels sont par nature éloignés. Mais la réalité est bien plus complexe que cela. Si les supporters se passionnent de nouveau pour leur équipe nationale, c'est d'abord parce qu'elle gagne. Les Bleus sont sur une série de treize victoires d'affilée et ont signé une année 2022 parfaite : dix succès en autant de rendez-vous et un grand chelem que le pays attendait depuis 2010. Une réussite due évidemment à l'émergence d'une génération exceptionnelle, celle des Dupont, Alldritt, Penaud, Ntamack et autres. Mais aussi à l'efficacité d'un staff aussi compétent que fourni. La FFR, sous la gouvernance de Bernard Laporte, a choisi de mettre des moyens jamais déployés jusque-là pour s'offrir un encadrement pléthorique et lui donner des conditions de travail inédites. Et un homme incarne, au-delà de tout, cette nouvelle dimension : le sélectionneur Fabien Galthié.
Galthié-Laporte, un lien indéfectible
Or, le rapport qu'entretient Bernard Laporte avec le technicien est extrêmement fort. C'est lui qui l'a nommé et qui, quelque part, a imposé sa présence auprès de Jacques Brunel lors de la Coupe du monde 2019 pour lui faire gagner du temps dans sa (future) mission. Galthié, ce qui avait fait l'effet d'une bombe à l'époque, n'avait pas hésité à lier son destin à celui de son président avant la dernière élection fédérale. En septembre 2020 et en pleine campagne, à la question « une victoire de l'opposition pourrait-elle remettre en cause votre mission ? », il avait ainsi répondu dans nos colonnes : "Si jamais la question devait se poser après les élections, je réfléchirai à celle-ci le moment venu. [...] J'ai bien pesé les mots de ce que je vous ai dit. Depuis vingt ans, mon destin est lié à celui de Bernard, c'est un fait. Un lien très fort existe entre nous. Il m'a fait confiance pour remettre l'équipe de France sur le bon chemin. Il m'a nommé pour cela. La question ne se pose pas aujourd'hui, elle pourrait se poser après les élections. Effectivement." Une prise de position alors dénoncée dans le camp de Florian Grill et qui avait peut-être été décisive dans la réélection de Laporte, l'écart ayant été serré à l'arrivée.
Reste que Galthié et Laporte, qui connaît bien le métier de sélectionneur pour l'avoir exercé durant plus de sept ans, forment depuis début 2020 un véritable binôme. "Le mode de fonctionnement du staff au quotidien se fait en collaboration étroite avec Bernard Laporte, avec sa validation", explique ainsi l'ancien demi de mêlée. C'est une des raisons pour lesquelles il avait accepté l'offre de prolongation jusqu'en 2028, comme Laporte l'avait lui-même annoncé au groupe de joueurs en mars, après le grand chelem français. "Ce n’est pas seulement une offre, un contrat, avait alors commenté Galthié. C’est un projet. Ce qui me permet de remercier Bernard Laporte parce qu’il y a trois ans, jour pour jour, il est venu me chercher à Toulon, dans ma maison, pour nous proposer ce challenge qu’on a construit notamment au départ sur le staff et sur les compétences. [...] Moi, je n’étais pas pressé. Je vis très bien la situation, je suis très heureux, je suis très épanoui dans cette mission, mais je suis très honoré qu’il ait pris soin de l’annoncer. Je le remercie pour sa confiance. Je le remercie pour son estime." C'était donc une promesse de continuité pour la sélection... Mais qu'en est-il désormais avec la condamnation de Laporte ? Galthié, au vu de sa connexion indéfectible avec celui qui l'avait nommé capitaine du XV de France au début des années 2000, peut-il (ou veut-il) rester en poste s'il n'est plus là ?
La cohabitation avec le camp Grill est-elle possible ?
La question se posé déjà évidemment en cas de démission de Bernard Laporte dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines. Quand, en janvier dernier, Galthié avait été interrogé sur l'actualité judiciaire de son président dans Midi Olympique, il avait martelé : "Où en sont l'équipe de France féminine, l'équipe de France masculine, l'équipe de France à 7 féminine ? C'est parce que Bernard a mis en place une politique sportive compétitive pour le rugby français au niveau mondial. [...] Notre président est un grand président. Mon sentiment personnel, c'est que lorsqu'on touche à Bernard, on attaque l'institution." Encore une prise de position claire et assumée, qui fragilise l'idée de le voir travailler avec une autre gouvernance. Serait-il prêt à quitter le navire à quelques mois du Mondial à domicile si la volonté de la ministre des Sports était respectée ? Ce serait un tel tremblement de terre que personne ne souhaite aujourd'hui l'imaginer, d'autant que les Bleus n'ont jamais semblé aussi bien armés pour soulever le trophée Webb-Ellis. Mais, même si Laporte choisit de poursuivre sa mission dans l'attente de son procès en appel, il convient de se projeter sur l'après-2023.
La situation actuelle peut-elle remettre en cause la prolongation de Fabien Galthié ? S'il est permis d'avoir un sérieux doute, c'est aussi parce que celle-ci a certes été annoncée oralement mais elle n'a jamais été officialisée. Ce qui a d'ailleurs récemment fait naître quelques fantasmes sur le futur de l'intéressé, lequel aurait reçu quelques offres, dont une faramineuse venant du Japon. Les deux camps fédéraux se sont tant déchirés ces dernières années que la cohabitation entre Galthié et l'équipe de Florian Grill (même si lui et ses proches ont toujours loué le travail et les compétences du sélectionneur) pourrait ne pas être des plus évidentes. Galthié, lui-même, l'accepterait-il ? Reste enfin le cas de ses adjoints. Si Laurent Labit et Karim Ghezal ont déjà signé au Stade français, le responsable de la défense Shaun Edwards et le co-entraîneur des avants William Servat ont récemment indiqué avoir prolongé leur contrat. Or, là aussi, les négociations ont directement été menées avec Bernard Laporte.
Jérémy Fadat
Procès Laporte/Altrad : Bleus, Galthié, ses adjoints... Quel impact pour le XV de France ?
Condamné ce mardi et invité à démissionner par la ministre des Sports, le président de la FFR Bernard Laporte n'a jamais semblé aussi fragilisé. Et le XV de France dans tout ça ? Peut-il être touché par toute cette affaire ? Ce n'est pas à exclure quand on sait le binôme que Laporte forme avec le sélectionneur Fabien Galthié. Explications.
Parmi toutes les conséquences possibles à cette affaire, il y en a sûrement une que guette particulièrement le grand public : ces condamnations, et surtout l'état brumeux dans lequel se trouve actuellement le rugby, peut-il avoir des répercussions sur la bonne santé du XV de France ? A première vue, difficile de l'imaginer... Il s'agit d'un acte de justice qui a finalement peu à voir avec la stricte question sportive et dont les internationaux actuels sont par nature éloignés. Mais la réalité est bien plus complexe que cela. Si les supporters se passionnent de nouveau pour leur équipe nationale, c'est d'abord parce qu'elle gagne. Les Bleus sont sur une série de treize victoires d'affilée et ont signé une année 2022 parfaite : dix succès en autant de rendez-vous et un grand chelem que le pays attendait depuis 2010. Une réussite due évidemment à l'émergence d'une génération exceptionnelle, celle des Dupont, Alldritt, Penaud, Ntamack et autres. Mais aussi à l'efficacité d'un staff aussi compétent que fourni. La FFR, sous la gouvernance de Bernard Laporte, a choisi de mettre des moyens jamais déployés jusque-là pour s'offrir un encadrement pléthorique et lui donner des conditions de travail inédites. Et un homme incarne, au-delà de tout, cette nouvelle dimension : le sélectionneur Fabien Galthié.
Galthié-Laporte, un lien indéfectible
Or, le rapport qu'entretient Bernard Laporte avec le technicien est extrêmement fort. C'est lui qui l'a nommé et qui, quelque part, a imposé sa présence auprès de Jacques Brunel lors de la Coupe du monde 2019 pour lui faire gagner du temps dans sa (future) mission. Galthié, ce qui avait fait l'effet d'une bombe à l'époque, n'avait pas hésité à lier son destin à celui de son président avant la dernière élection fédérale. En septembre 2020 et en pleine campagne, à la question « une victoire de l'opposition pourrait-elle remettre en cause votre mission ? », il avait ainsi répondu dans nos colonnes : "Si jamais la question devait se poser après les élections, je réfléchirai à celle-ci le moment venu. [...] J'ai bien pesé les mots de ce que je vous ai dit. Depuis vingt ans, mon destin est lié à celui de Bernard, c'est un fait. Un lien très fort existe entre nous. Il m'a fait confiance pour remettre l'équipe de France sur le bon chemin. Il m'a nommé pour cela. La question ne se pose pas aujourd'hui, elle pourrait se poser après les élections. Effectivement." Une prise de position alors dénoncée dans le camp de Florian Grill et qui avait peut-être été décisive dans la réélection de Laporte, l'écart ayant été serré à l'arrivée.
Reste que Galthié et Laporte, qui connaît bien le métier de sélectionneur pour l'avoir exercé durant plus de sept ans, forment depuis début 2020 un véritable binôme. "Le mode de fonctionnement du staff au quotidien se fait en collaboration étroite avec Bernard Laporte, avec sa validation", explique ainsi l'ancien demi de mêlée. C'est une des raisons pour lesquelles il avait accepté l'offre de prolongation jusqu'en 2028, comme Laporte l'avait lui-même annoncé au groupe de joueurs en mars, après le grand chelem français. "Ce n’est pas seulement une offre, un contrat, avait alors commenté Galthié. C’est un projet. Ce qui me permet de remercier Bernard Laporte parce qu’il y a trois ans, jour pour jour, il est venu me chercher à Toulon, dans ma maison, pour nous proposer ce challenge qu’on a construit notamment au départ sur le staff et sur les compétences. [...] Moi, je n’étais pas pressé. Je vis très bien la situation, je suis très heureux, je suis très épanoui dans cette mission, mais je suis très honoré qu’il ait pris soin de l’annoncer. Je le remercie pour sa confiance. Je le remercie pour son estime." C'était donc une promesse de continuité pour la sélection... Mais qu'en est-il désormais avec la condamnation de Laporte ? Galthié, au vu de sa connexion indéfectible avec celui qui l'avait nommé capitaine du XV de France au début des années 2000, peut-il (ou veut-il) rester en poste s'il n'est plus là ?
La cohabitation avec le camp Grill est-elle possible ?
La question se posé déjà évidemment en cas de démission de Bernard Laporte dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines. Quand, en janvier dernier, Galthié avait été interrogé sur l'actualité judiciaire de son président dans Midi Olympique, il avait martelé : "Où en sont l'équipe de France féminine, l'équipe de France masculine, l'équipe de France à 7 féminine ? C'est parce que Bernard a mis en place une politique sportive compétitive pour le rugby français au niveau mondial. [...] Notre président est un grand président. Mon sentiment personnel, c'est que lorsqu'on touche à Bernard, on attaque l'institution." Encore une prise de position claire et assumée, qui fragilise l'idée de le voir travailler avec une autre gouvernance. Serait-il prêt à quitter le navire à quelques mois du Mondial à domicile si la volonté de la ministre des Sports était respectée ? Ce serait un tel tremblement de terre que personne ne souhaite aujourd'hui l'imaginer, d'autant que les Bleus n'ont jamais semblé aussi bien armés pour soulever le trophée Webb-Ellis. Mais, même si Laporte choisit de poursuivre sa mission dans l'attente de son procès en appel, il convient de se projeter sur l'après-2023.
La situation actuelle peut-elle remettre en cause la prolongation de Fabien Galthié ? S'il est permis d'avoir un sérieux doute, c'est aussi parce que celle-ci a certes été annoncée oralement mais elle n'a jamais été officialisée. Ce qui a d'ailleurs récemment fait naître quelques fantasmes sur le futur de l'intéressé, lequel aurait reçu quelques offres, dont une faramineuse venant du Japon. Les deux camps fédéraux se sont tant déchirés ces dernières années que la cohabitation entre Galthié et l'équipe de Florian Grill (même si lui et ses proches ont toujours loué le travail et les compétences du sélectionneur) pourrait ne pas être des plus évidentes. Galthié, lui-même, l'accepterait-il ? Reste enfin le cas de ses adjoints. Si Laurent Labit et Karim Ghezal ont déjà signé au Stade français, le responsable de la défense Shaun Edwards et le co-entraîneur des avants William Servat ont récemment indiqué avoir prolongé leur contrat. Or, là aussi, les négociations ont directement été menées avec Bernard Laporte.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://twitter.com/GoodBadRugby/status/1603039297959067648?s=20&t=xvJaouQ7ljdSIUiK2AHqXg
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:
https://twitter.com/GoodBadRugby/status/1603039297959067648?s=20&t=xvJaouQ7ljdSIUiK2AHqXg
Ca va quand même loin, cette histoire. Ca reste du sport... Le rugby se footbalise tristement.
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/GoodBadRugby/status/1603039297959067648?s=20&t=xvJaouQ7ljdSIUiK2AHqXg
Ca va quand même loin, cette histoire. Ca reste du sport... Le rugby se footbalise tristement.
A toutes les époques, il y a toujours eu des connards dans le rugby, sauf qu'avant, les insultes se limitaient au bord du pré. Maintenant, avec les différents outils numériques, tu peux de ton canapé, aller balancer de la merde à n'importe qui.
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/GoodBadRugby/status/1603039297959067648?s=20&t=xvJaouQ7ljdSIUiK2AHqXg
Ca va quand même loin, cette histoire. Ca reste du sport... Le rugby se footbalise tristement.
A toutes les époques, il y a toujours eu des connards dans le rugby, sauf qu'avant, les insultes se limitaient au bord du pré. Maintenant, avec les différents outils numériques, tu peux de ton canapé, aller balancer de la merde à n'importe qui.
Il commence à y avoir des peines de prison avec sursis pour les cyberharceleurs, je pense au cas d'Eddy de Pretto, Mila, mais il y a tellement d'autres cas qui parfois conduisent à des fins tragiques, comme celui de Samuel Paty...
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Re: XV de France (partie en cours)
INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
https://www.rugbyrama.fr/2023/01/08/info-midol-pierre-mignoni-tout-proche-du-staff-des-bleus-cest-fait-pour-laurent-sempere-10912387.php
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Houla, ça risque de faire des étincelles. Et puis quid d'Azéma ? Il est sous contrat jusqu'en 2026, je crois. Donc soit faudrait le virer (mais ça coûterait très cher), soit faudrait l'imposer à Urios. Dans les deux cas, c'est plutôt compliqué.
Ce départ (très) anticipé de Mignoni, quelques mois après son arrivée, les fout dans une situation assez merdique.
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:Big'Ben a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Houla, ça risque de faire des étincelles. Et puis quid d'Azéma ? Il est sous contrat jusqu'en 2026, je crois. Donc soit faudrait le virer (mais ça coûterait très cher), soit faudrait l'imposer à Urios. Dans les deux cas, c'est plutôt compliqué.
Ce départ (très) anticipé de Mignoni, quelques mois après son arrivée, les fout dans une situation assez merdique.
surtout s'il négociait en parallèle son recrutement en EDR...
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Houla, ça risque de faire des étincelles. Et puis quid d'Azéma ? Il est sous contrat jusqu'en 2026, je crois. Donc soit faudrait le virer (mais ça coûterait très cher), soit faudrait l'imposer à Urios. Dans les deux cas, c'est plutôt compliqué.
Ce départ (très) anticipé de Mignoni, quelques mois après son arrivée, les fout dans une situation assez merdique.
surtout s'il négociait en parallèle son recrutement en EDR...
A la place du RCT, je le prendrais pas très bien C'est un peu du foutage de gueule doublé d'un manque de respect.
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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Houla, ça risque de faire des étincelles. Et puis quid d'Azéma ? Il est sous contrat jusqu'en 2026, je crois. Donc soit faudrait le virer (mais ça coûterait très cher), soit faudrait l'imposer à Urios. Dans les deux cas, c'est plutôt compliqué.
Ce départ (très) anticipé de Mignoni, quelques mois après son arrivée, les fout dans une situation assez merdique.
surtout s'il négociait en parallèle son recrutement en EDR...
Urios était sous contrat jusqu'en 2025 pour nous, je ne vois pas ce qui empêcherais Toulon de faire la même chose, Toulon ne s'est plus qualifié dans les 6 depuis que l'UBB a commencé à le faire, ça commence à faire long, surtout pour une équipe qui avait gagné 3 fois le HCC, en plus leur dernière qualif s'était soldée par une élimination dès les barrages. On peut pas dire que leur parcours lors de ces 5 dernières années a été très glorieuse...
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:INFO MIDOL - Pierre Mignoni tout proche du staff des Bleus, c'est fait pour Laurent Sempéré
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surtout s'il négociait en parallèle son recrutement en EDR...
Urios était sous contrat jusqu'en 2025 pour nous, je ne vois pas ce qui empêcherais Toulon de faire la même chose, Toulon ne s'est plus qualifié dans les 6 depuis que l'UBB a commencé à le faire, ça commence à faire long, surtout pour une équipe qui avait gagné 3 fois le HCC, en plus leur dernière qualif s'était soldée par une élimination dès les barrages. On peut pas dire que leur parcours lors de ces 5 dernières années a été très glorieuse...
Ouais mais virer un coach qui vient d'arriver, à qui il reste encore 3 ans et demi de contrat, et qui n'est pas responsable le bilan des dernières années, bon... Ca fait beaucoup.
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-annonce-dans-le-futur-staff-des-bleus-pierre-mignoni-sort-du-silence_56464682.html
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2023/01/09/xv-de-france-pierre-mignoni-annonce-a-toulon-et-a-la-ffr-quil-reste-au-rct-10914431.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Galthie-cherche-l-oiseau-rare-pour-le-poste-d-entraineur-de-l-attaque-des-bleus/1373737
On evoque le nom de Charrier parmi d’autres pour le poste d’entraîneur des 3/4 et de l’attaque…je ne sais pas si a la ffr on regarde nos matchs mais c’est justement pas brillant chez nous dans ce secteur de jeu..
Au passage on est la 7eme attaque actuellement…
On evoque le nom de Charrier parmi d’autres pour le poste d’entraîneur des 3/4 et de l’attaque…je ne sais pas si a la ffr on regarde nos matchs mais c’est justement pas brillant chez nous dans ce secteur de jeu..
Au passage on est la 7eme attaque actuellement…
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
« Mis dans l’urgence devant les révélations de midi olympique « …. , ce journal est un fouille merde . Quel intérêt de publier des tractations off, qui peut-être n’aboutiront pas… mettre le bordel dans les clubs. On attends le même traitement vis à vis du grand stade . La ils prendraient plus gants ….Switch a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/01/09/xv-de-france-pierre-mignoni-annonce-a-toulon-et-a-la-ffr-quil-reste-au-rct-10914431.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Sollicite-pour-integrer-le-staff-du-xv-de-france-pierre-mignoni-veut-rester-a-toulon/1373745
Sollicité pour intégrer le staff du XV de France, Pierre Mignoni veut rester à Toulon
Contacté, comme en 2019, pour intégrer l'encadrement du quinze de France, Pierre Mignoni a décliné la sollicitation de la FFR. Sous contrat jusqu'en 2026, le technicien restera au coeur du projet toulonnais.
Jean-François Paturaud
Bernard Lemaître est arrivé la boule au ventre au siège du RCT lundi matin, autour de 8 heures. Depuis la veille au soir, des rumeurs faisaient état d'un possible départ de Pierre Mignoni pour l'équipe de France après la Coupe du monde 2023 (8 septembre - 28 octobre). Lui qui est pourtant sous contrat jusqu'en juin 2026. Lui qui est surtout à la base de ce nouveau projet censé ramener enfin l'équipe varoise vers les sommets.
Avant son entrevue avec Mignoni, le président Lemaître craignait le pire. « C'est comme un nageur qui retient sa respiration durant trente secondes avant de plonger », a-t-il raconté. Les deux hommes, contactés par divers médias, avaient déjà échangé rapidement dimanche dans la soirée mais avaient prévu de se rencontrer, tôt, pour clarifier la situation. La mise au point était nécessaire. Sur les réseaux sociaux, les supporters, déjà agacés par la huitième défaite de la saison des Rouge et Noir, sur la pelouse du CA Brive de Patrice Collazo (26-17) samedi dernier, eux, étaient furibards. L'idée d'un départ de Mignoni (45 ans) ne passait pas du tout. L'intéressé en avait conscience.
Un échange entre Laporte et Mignoni lundi
Devant son président, l'ancien demi de mêlée international (28 sélections) était visiblement stressé. « Il était extrêmement gêné et vexé par cette annonce prématurée et par le fait de ne pas m'en avoir parlé », a décrit son président. Mignoni lui avouait avoir été approché par Fabien Galthié. Le sélectionneur des Bleus veut travailler avec lui. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. En 2019, il avait déjà sollicité Mignoni, alors manager de Lyon. En vain. L'entraîneur avait décliné pour rester au LOU et honorer son contrat de bâtisseur (il est resté de 2015 à 2022). L'histoire se répète donc quatre ans plus tard.
Lundi matin, le technicien assurait d'abord ne pas avoir pris sa décision. Si les contacts avec la FFR ont effectivement eu lieu ces dernières semaines, le directeur du rugby toulonnais n'avait pas encore donné son accord. Les Bleus, même dans un rôle d'adjoint de luxe, ne le laissent pas insensible. Mais le Toulonnais de naissance garde en tête que cette nouvelle aventure sur la Rade, où il a déjà tout connu gamin, puis sur le terrain et comme adjoint de Bernard Laporte, de 2011 à 2015, n'en est qu'à ses débuts. Lemaître et Mignoni prévoyaient de se revoir, à nouveau, un peu plus tard dans la journée. Chose faite en début d'après-midi.
« On veut entraîner toute une région derrière nous et c'est là que Pierre Mignoni est fondamental. Indépendamment de son rôle au sein de l'équipe première, il est leader de ce projet »
Bernard Lemaître
Le discours de l'entraîneur a été très clair : il resterait à Toulon et ne rejoindrait pas l'équipe de France. La communication du club s'est mise en action et à 15 h 12 le RCT a publié un communiqué sans équivoque dans lequel Mignoni a (ré) affirmé son attachement à Toulon : « Je démens m'être engagé avec le quinze de France. J'ai rencontré ce lundi matin le président Bernard Lemaître pour lui confirmer mon engagement avec le RCT. Je suis revenu dans ce club pour bâtir un projet à long terme avec le président et Franck Azéma. Je compte bien aller au bout de ma mission. » En marge de cette annonce, il a informé la Fédération qu'elle devrait trouver une autre piste pour remplacer Laurent Labit ces prochains mois. Selon nos informations, Mignoni a d'ailleurs prévenu directement Laporte, dont il est proche, et qui rêvait de le voir débarquer à Marcoussis.
Au téléphone, Lemaître, lui, ne cachait pas son soulagement : « Pierre a maturé sa décision tout seul, les choses étaient claires entre lui et moi. » À Toulon, où il est revenu l'été dernier après sept ans à Lyon, le départ de Mignoni aurait fait l'effet d'une bombe.
Encore plus au regard de cette première partie de saison décevante (le RCT est 9e, avec 8 défaites en 15 journées). Car le projet varois repose plus que jamais sur le duo, dont on a tant parlé, qu'il forme avec Franck Azéma. « C'est fondamental, selon Lemaître. Dans notre projet, il est prévu que le club retrouve le plus haut niveau grâce à des résultats. Une économie est basée derrière cela. C'est pour cela que je fais des investissements énormes au club dans tous les domaines. On veut entraîner toute une région derrière nous et c'est là que Pierre Mignoni est fondamental. Indépendamment de son rôle au sein de l'équipe première, il est leader de ce projet. »
Sollicité pour intégrer le staff du XV de France, Pierre Mignoni veut rester à Toulon
Contacté, comme en 2019, pour intégrer l'encadrement du quinze de France, Pierre Mignoni a décliné la sollicitation de la FFR. Sous contrat jusqu'en 2026, le technicien restera au coeur du projet toulonnais.
Jean-François Paturaud
Bernard Lemaître est arrivé la boule au ventre au siège du RCT lundi matin, autour de 8 heures. Depuis la veille au soir, des rumeurs faisaient état d'un possible départ de Pierre Mignoni pour l'équipe de France après la Coupe du monde 2023 (8 septembre - 28 octobre). Lui qui est pourtant sous contrat jusqu'en juin 2026. Lui qui est surtout à la base de ce nouveau projet censé ramener enfin l'équipe varoise vers les sommets.
Avant son entrevue avec Mignoni, le président Lemaître craignait le pire. « C'est comme un nageur qui retient sa respiration durant trente secondes avant de plonger », a-t-il raconté. Les deux hommes, contactés par divers médias, avaient déjà échangé rapidement dimanche dans la soirée mais avaient prévu de se rencontrer, tôt, pour clarifier la situation. La mise au point était nécessaire. Sur les réseaux sociaux, les supporters, déjà agacés par la huitième défaite de la saison des Rouge et Noir, sur la pelouse du CA Brive de Patrice Collazo (26-17) samedi dernier, eux, étaient furibards. L'idée d'un départ de Mignoni (45 ans) ne passait pas du tout. L'intéressé en avait conscience.
Un échange entre Laporte et Mignoni lundi
Devant son président, l'ancien demi de mêlée international (28 sélections) était visiblement stressé. « Il était extrêmement gêné et vexé par cette annonce prématurée et par le fait de ne pas m'en avoir parlé », a décrit son président. Mignoni lui avouait avoir été approché par Fabien Galthié. Le sélectionneur des Bleus veut travailler avec lui. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. En 2019, il avait déjà sollicité Mignoni, alors manager de Lyon. En vain. L'entraîneur avait décliné pour rester au LOU et honorer son contrat de bâtisseur (il est resté de 2015 à 2022). L'histoire se répète donc quatre ans plus tard.
Lundi matin, le technicien assurait d'abord ne pas avoir pris sa décision. Si les contacts avec la FFR ont effectivement eu lieu ces dernières semaines, le directeur du rugby toulonnais n'avait pas encore donné son accord. Les Bleus, même dans un rôle d'adjoint de luxe, ne le laissent pas insensible. Mais le Toulonnais de naissance garde en tête que cette nouvelle aventure sur la Rade, où il a déjà tout connu gamin, puis sur le terrain et comme adjoint de Bernard Laporte, de 2011 à 2015, n'en est qu'à ses débuts. Lemaître et Mignoni prévoyaient de se revoir, à nouveau, un peu plus tard dans la journée. Chose faite en début d'après-midi.
« On veut entraîner toute une région derrière nous et c'est là que Pierre Mignoni est fondamental. Indépendamment de son rôle au sein de l'équipe première, il est leader de ce projet »
Bernard Lemaître
Le discours de l'entraîneur a été très clair : il resterait à Toulon et ne rejoindrait pas l'équipe de France. La communication du club s'est mise en action et à 15 h 12 le RCT a publié un communiqué sans équivoque dans lequel Mignoni a (ré) affirmé son attachement à Toulon : « Je démens m'être engagé avec le quinze de France. J'ai rencontré ce lundi matin le président Bernard Lemaître pour lui confirmer mon engagement avec le RCT. Je suis revenu dans ce club pour bâtir un projet à long terme avec le président et Franck Azéma. Je compte bien aller au bout de ma mission. » En marge de cette annonce, il a informé la Fédération qu'elle devrait trouver une autre piste pour remplacer Laurent Labit ces prochains mois. Selon nos informations, Mignoni a d'ailleurs prévenu directement Laporte, dont il est proche, et qui rêvait de le voir débarquer à Marcoussis.
Au téléphone, Lemaître, lui, ne cachait pas son soulagement : « Pierre a maturé sa décision tout seul, les choses étaient claires entre lui et moi. » À Toulon, où il est revenu l'été dernier après sept ans à Lyon, le départ de Mignoni aurait fait l'effet d'une bombe.
Encore plus au regard de cette première partie de saison décevante (le RCT est 9e, avec 8 défaites en 15 journées). Car le projet varois repose plus que jamais sur le duo, dont on a tant parlé, qu'il forme avec Franck Azéma. « C'est fondamental, selon Lemaître. Dans notre projet, il est prévu que le club retrouve le plus haut niveau grâce à des résultats. Une économie est basée derrière cela. C'est pour cela que je fais des investissements énormes au club dans tous les domaines. On veut entraîner toute une région derrière nous et c'est là que Pierre Mignoni est fondamental. Indépendamment de son rôle au sein de l'équipe première, il est leader de ce projet. »
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France. Gonzalo Quesada intéressé pour rejoindre le staff des Bleus ? Il répond
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-gonzalo-quesada-interesse-pour-rejoindre-le-staff-des-bleus-il-repond_56476753.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-gonzalo-quesada-interesse-pour-rejoindre-le-staff-des-bleus-il-repond_56476753.html
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : Pierre Mignoni et Gonzalo Quesada déclinent, un Écossais en pole position ?
https://dicodusport.fr/blog/xv-de-france-pierre-mignoni-et-gonzalo-quesada-declinent-un-ecossais-en-pole-position/
https://dicodusport.fr/blog/xv-de-france-pierre-mignoni-et-gonzalo-quesada-declinent-un-ecossais-en-pole-position/
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Re: XV de France (partie en cours)
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/la-rochelle-trois-semaines-d-absence-pour-atonio-deux-mois-et-demi-pour-bourgarit_AV-202301100278.html
Bougarit forfait. ca remonte la cote de Lamothe!
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