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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 8:46

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Hugo-auradou-et-oscar-jegou-vers-une-possible-detention-a-domicile/1483118

Hugo Auradou et Oscar Jegou vers une possible détention à domicile

Le parquet a entamé des auditions ce mardi tandis que des membres de la famille d'Oscar Jegou et Hugo Auradou sont arrivés à Mendoza. La perspective d'une détention à domicile semble s'éclaircir.


Anaïs Dubois, à Buenos Aires

Le processus s'est accéléré pour Hugo Auradou et Oscar Jegou. Les deux joueurs, toujours détenus au centre de détention transitoire de Mendoza où ils sont arrivés tard dans la soirée de jeudi dernier, ont fait l'objet d'une expertise psychologique mardi matin, tout comme la mère d'Hugo Auradou. Cette dernière pourrait être sa « tutrice » en cas de détention à domicile, à Mendoza, comme demandé par la défense.

Mardi, le chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, a témoigné. « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. Si elle avait des coups ? Non, je n'ai rien vu. C'était un voyage normal. Des fois, les clients montent derrière, des fois devant. Est-ce qu'elle est montée derrière. Oui. Si j'ai vu quelque chose de bizarre ? Non, rien. Si elle m'a parlé ? Je ne me souviens pas. Je parle avec presque tous ceux qui montent dans ma voiture. C'était le matin, à 8 h 30 », a-t-il déclaré aux médias en sortant du tribunal.

La victime potentielle pas appelée à comparaître pour le moment

Natacha Romano, l'avocate de la plaignante, a précisé que l'amie qui l'accompagnait ce soir-là en boîte de nuit, qui a déjà été entendue la semaine dernière, doit à nouveau être entendue mercredi pour « développer son témoignage ». Jeudi, ce sera au tour de la médecin légiste qui l'a examinée le jour même des faits, après le dépôt de sa plainte, et de sa mère. La victime potentielle n'est pour l'heure pas appelée à comparaître.

« Le parquet ne juge pas cela nécessaire pour le moment, étant donné que des témoins n'ont pas encore été entendus. Une fois toutes les déclarations testimoniales recueillies, ils vont évaluer (la pertinence d'entendre la victime à nouveau), pour ne la citer qu'une seule fois et non de façon permanente », a expliqué l'avocate.

D'après elle, les témoins qui n'ont pas encore été cités et « qui ne devraient pas être entendus cette semaine, sont ceux sollicités par la défense ». Ils devraient être entendus par Zoom ou Meet, car ils sont en France, « une fois que le traducteur officiel sera désigné », a-t-elle précisé.

Les familles arrivées en Argentine


Alors que les parents d'Hugo Auradou et la tante d'Oscar Jegou sont arrivés à Mendoza, la détention à domicile semble être une option acceptable pour l'avocate de la victime « tant qu'ils sont à Mendoza, que les expertises informent qu'il n'y a pas de risque de fugues et qu'ils ont un bracelet électronique, je n'y vois pas d'inconvénient », a-t-elle assuré, estimant elle aussi que « les documents d'identité sont en possession du bureau du parquet. Le risque de fugue est donc minime, d'autant que les parents d'Hugo sont ici dans la province ».

De son côté, l'avocat des deux Français, Rafael Cuneo Libarona, a affirmé face aux médias locaux, alors qu'il se rendait au parquet mardi, que « les preuves qui viennent de surgir sont très positives ». Ce dernier espère que la justice accorde la détention à domicile à ses clients « pour préserver l'intégrité physique et psychologique des détenus. Cela ne signifie pas qu'ils soient innocents ou coupables. C'est une question de forme pas de fond », a-t-il tenu à préciser.

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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 8:50

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-federation-sideree-apres-les-revelations-sur-les-sorties-nocturnes-de-joueurs-apres-le-dernier-test-en-argentine/1483020

« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


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Message  Roberto Miopalmo Mer 17 Juil 2024 - 9:43

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-federation-sideree-apres-les-revelations-sur-les-sorties-nocturnes-de-joueurs-apres-le-dernier-test-en-argentine/1483020

« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ?  »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


En tous points d’accord avec le Président. Cette crise dont on aurait préféré se passer pourra je l’espère déboucher sur de nouvelles pratiques. Cependant je suis aussi interpellé que lui: les mecs ont 2 potes en taule, et ils pensent quand même à aller boire un coup en ville, pas boire un coup ensemble au bar de l’hôtel, non, ils veulent vraiment sortir. Immaturité et égoïsme.
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Message  Switch Mer 17 Juil 2024 - 9:48

Roberto Miopalmo a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-federation-sideree-apres-les-revelations-sur-les-sorties-nocturnes-de-joueurs-apres-le-dernier-test-en-argentine/1483020

« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ?  »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


En tous points d’accord avec le Président. Cette crise dont on aurait préféré se passer pourra je l’espère déboucher sur de nouvelles pratiques. Cependant je suis aussi interpellé que lui: les mecs ont 2 potes en taule, et ils pensent quand même à aller boire un coup en ville, pas boire un coup ensemble au bar de l’hôtel, non, ils veulent vraiment sortir. Immaturité et égoïsme.

Hallucinant. Des enfants gâtés, des sales gosses, des petits princes sans aucun sens de la morale ou du respect. Je suis vraiment déçu. Ça fout les boules ! Il est temps de mettre tout ça au point et de prendre des décisions qui s'imposent.
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XV de France (partie en cours) - Page 31 Empty Re: XV de France (partie en cours)

Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 9:54

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Roberto Miopalmo a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-federation-sideree-apres-les-revelations-sur-les-sorties-nocturnes-de-joueurs-apres-le-dernier-test-en-argentine/1483020

« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ?  »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


En tous points d’accord avec le Président. Cette crise dont on aurait préféré se passer pourra je l’espère déboucher sur de nouvelles pratiques. Cependant je suis aussi interpellé que lui: les mecs ont 2 potes en taule, et ils pensent quand même à aller boire un coup en ville, pas boire un coup ensemble au bar de l’hôtel, non, ils veulent vraiment sortir. Immaturité et égoïsme.

Hallucinant. Des enfants gâtés, des sales gosses, des petits princes sans aucun sens de la morale ou du respect. Je suis vraiment déçu. Ça fout les boules ! Il est temps de mettre tout ça au point et de prendre des décisions qui s'imposent.

Il faudrait que dans les centres de formations, on ne s'inquiète pas que du sportif, mais qu'on forme aussi des hommes !

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Message  Roberto Miopalmo Mer 17 Juil 2024 - 11:22

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« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ?  »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


En tous points d’accord avec le Président. Cette crise dont on aurait préféré se passer pourra je l’espère déboucher sur de nouvelles pratiques. Cependant je suis aussi interpellé que lui: les mecs ont 2 potes en taule, et ils pensent quand même à aller boire un coup en ville, pas boire un coup ensemble au bar de l’hôtel, non, ils veulent vraiment sortir. Immaturité et égoïsme.

Hallucinant. Des enfants gâtés, des sales gosses, des petits princes sans aucun sens de la morale ou du respect. Je suis vraiment déçu. Ça fout les boules ! Il est temps de mettre tout ça au point et de prendre des décisions qui s'imposent.

Il faudrait que dans les centres de formations, on ne s'inquiète pas que du sportif, mais qu'on forme aussi des hommes !

Les centres de formation apparemment sont sensés insister sur l’extra-sportif: études, comportement avec la pression d’être irréprochable… sauf que ça c’est la théorie.
Il y a un principe de réalité pas très moral. Si le mec est très fort rugbystiquement, il aura des passes-droits.
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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 11:25

https://www.rugbyrama.fr/2024/07/17/affaire-auradou-jegou-un-temoignage-qui-peut-tout-changer-le-chauffeur-de-taxi-donne-sa-version-12087264.php

Affaire Auradou-Jegou : Un témoignage qui peut tout changer ? Le chauffeur de taxi donne sa version

Léo Faure

Dans l’affaire Jegou-Auradou, le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, jette le trouble sur la version de l’avocate de la plaignante. Explications.

Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveaux éléments dans la principale affaire qui frappe actuellement le rugby français. Cette fois, c'est le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, qui jette le trouble sur la version de l’avocate de plaignante.

Maître Natacha Romano avait très vite dénoncé un véritable passage à tabac et des actes d'une grande violence sur sa cliente, assurant que cette dernière avait un « cocard ». Des faits qui seraient survenus dans l’intimité de la chambre du Diplomatic Hôtel. Or, à la sortie de son audience mardi, le chauffeur de taxi a été interrogé par les journalistes présents. L’échange fut bref, mais significatif. En voici l’intégralité.

Le témoignage du chauffeur de taxi

Chauffeur de taxi : « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. C'était un voyage normal ».

Journaliste : « Est-ce que vous avez été amené à parler avec ces gens qui parlent français (les rugbymen) ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai parlé à personne. »

Journaliste : « Avez-vous raccompagné la femme à l'hôtel ? Et comment l'avez-vous vue, avez-vous vu quelque chose ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai rien vu. »

Journaliste: « Avait-elle l’air d’avoir été frappée ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Rien d'étrange ne semblait lui être arrivé ? »

Chauffeur de taxi: « Non, elle avait l’air d’une femme tout-à-fait normale. »

Journaliste: « Avait-elle un œil au beurre noir ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Elle n'avait pas d'oeil au beurre noir ni de marque de coups ? Vous ne vous souvenez pas ? »

Chauffeur de taxi: « Je ne sais pas ! Parfois les passagers montent derrière, parfois ils montent devant. »

Journaliste: « Et elle est montée derrière ? »

Chauffeur de taxi: « Oui. »

Journaliste: « Vous avez remarqué quelque chose ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Est-ce qu'elle vous a parlé ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

La version de la plaignante remise en cause

Selon plusieurs témoins, à l’issue de cet échange, le chauffeur de taxi s’est éloigné en proférant quelques insultes en direction des journalistes. Il n’empêche. Si ce témoin important a tenu les mêmes propos lors de son audition, ils remettent fortement en cause les propos de l’avocate de la plaignante Natacha Romano, au moins pour ce qui est de la violence et des coups portés.

Me Rafael Cuneo Libarona, en charge de leur défense, a confirmé, toujours dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, que la version de ses clients n’a pas varié. À la question "Les joueurs clament-ils toujours leur innocence ?" Il a répondu ceci : "Plus que jamais, parce que de nouvelles preuves apparaissent, des vidéos et des images sortent tous les jours et la technologie nous aide et nous permet de structurer un principe d’innocence très fort."

"Des preuves très, très importantes sont apparues"


Pour rappel, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont inculpés pour viol aggravé, car commis en réunion. Ils encourent de huit à vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par la justice argentine à l’issue du procès qui se dessine et sont toujours retenus en cellule à Mendoza, en attendant une éventuelle décision leur permettant de poursuivre leur détention dans le cadre d’une "assignation à résidence".

Toutefois, dans une interview accordée à l’AFP, Me Rafael Cuneo Libarona, l’avocat argentin des deux internationaux français, considérés toujours à cette heure comme des « pépites », sur le plan sportif, aux yeux du sélectionneur Fabien Galthié, a affirmé que "des preuves très, très importantes sont apparues" concernant l’innocence de ses deux clients. Et pour cause. Les deux joueurs de 20 et 21 ans affirment depuis le début que la relation sexuelle avec la plaignante était consentie et nient toute forme de violence.

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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 11:30

Roberto Miopalmo a écrit:
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Roberto Miopalmo a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-federation-sideree-apres-les-revelations-sur-les-sorties-nocturnes-de-joueurs-apres-le-dernier-test-en-argentine/1483020

« Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire...», Grill sidéré par les sorties nocturnes de joueurs après le dernier test en Argentine

Malgré le contexte, les joueurs ont demandé à Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, respectivement président et vice-président de la FFR, s'ils pouvaient sortir dans Buenos Aires samedi après le dernier match de la tournée. On leur a dit non mais tous n'ont pas obéi.

Frédéric Bernès

Il y a eu un silence. C'était la dernière question d'une longue conférence de presse qui durait depuis bientôt une heure. Ce silence, on le comprendra plus tard, marquait le degré d'incrédulité de Florian Grill, président de la FFR, et Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, accoudés l'un à côté de l'autre en bas de l'auditorium de Marcoussis.

L'ultime question faisait référence à un article du matin même, paru dans L'Équipe. Il y était mentionné le non-respect des règles après le dernier match contre l'Argentine samedi (défaite 33-25) alors que les joueurs avaient consigne de demeurer à l'hôtel et de ne pas consommer d'alcool fort. Si la plupart sont sagement restés dans un salon privé ou au bar de l'Emperador en compagnie du staff, d'autres sont bel et bien sortis dans Buenos Aires.

À Marcoussis, c'est Lhermet qui a rompu le silence, expliquant « que la dernière équipe de la tournée a été annoncée jeudi soir. Comme c'est un groupe de 42, des joueurs savaient que c'était terminé pour eux et sont venus nous voir. On les a autorisés à sortir de l'hôtel, manger au restaurant, éventuellement boire quelques coups en ville de façon contrôlée. On leur a demandé de rester à l'hôtel si la soirée devait s'étirer tard. »

Joint plus tard, il précisera son propos : « L'idée générale du briefing que j'ai tenu devant eux, c'était : pas de sortie festive, pas de sortie alcoolisée. Une entrecôte au resto avec un verre de vin, oui, pourquoi pas. Mais pas de sortie festive, ni jeudi, ni vendredi, ni samedi. » Retour à Marcoussis où Florian Grill empoigne le micro : « On avait dit non à Baptiste Serin pour une sortie après le dernier test. Si sortie il y a eu après le troisième test, c'est un dérapage de plus. »

« Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ?  »

Florian Grill, président de la FFR, au sujet de l'après Argentine-France du 13 juillet

Le président de la FFR quittait alors l'auditorium atterré, consterné, partagé entre scepticisme, stupéfaction et froide colère. « Si des gars sont vraiment sortis, c'est lunaire et ça ne peut pas en rester là, nous indiqua-t-il plus tard. On a besoin de savoir. Judicaël Cancoriet nous a demandé s'il pouvait aller manger des sushis en ville, on lui a dit oui. Mais évidemment qu'après les événements de Mendoza (accusés de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet, mis en examen, Oscar Jegou et Hugo Auradou contestent les faits), les soirées festives et alcoolisées ont été bannies.

Le samedi soir, après le dernier match et après la traditionnelle remise des capes (à ceux qui venaient de fêter leur première sélection), Mathieu Brauge, le team manager, est venu nous demander si les joueurs pouvaient sortir dans Buenos Aires. Il était juste l'intermédiaire. Jean-Marc et moi, on était hallucinés de la question. Ils ont deux potes en prison, comment osent-ils poser la question ? Ça en dit long sur la "désintoxication" qu'il va falloir mener auprès de certains. On trouvait cette demande tellement inconsciente que Jean-Marc est allé aussitôt dire au capitaine Baptiste Serin que toute soirée festive était proscrite. »

À quoi bon fixer un cadre, des limites, définir des interdits, si la parole d'autorité n'est pas écoutée par les joueurs. Le quinze de France n'est pas confronté à un problème dont les clubs pros n'auraient jamais entendu parler. Un exemple parmi d'autres : en novembre dernier, l'état-major du Stade Français avait interdit toute sortie en ville après la défaite à Pau (30-6) en Top 14. La consigne a été contournée et un joueur parisien a frappé un membre du staff palois.

De très mauvaises habitudes ont été prises, ici, là, à peu près partout. Pour rétablir l'ordre, n'est-il pas temps de passer à un recadrage bien plus restrictif ? « Il y aura bien sûr un avant et un après Mendoza, assure Grill. Nous n'aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d'en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue... »

« On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet »

Florian Grill, président de la FFR

Le président de la Fédération pointe également l'impact de ces mauvaises habitudes sur l'aspect sportif. « On comprend le besoin, et même la nécessité, d'avoir une soupape dans notre sport. Mais pas au point d'aller dans ces extrêmes qui sont incompatibles avec la performance sportive. Sans aller sur le terrain de l'affaire judiciaire, on est face à une contradiction : d'un côté, il y a ce degré de professionnalisme de notre staff, son soin du détail dans la nutrition, les datas, et de l'autre, il y a ces excès d'alcoolisation comme ce soir-là. À Mendoza, il était prévu que les joueurs puissent sortir en groupes, avec des joueurs seniors qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Le capitaine Baptiste Serin a commandé les taxis mais certains joueurs ne sont pas rentrés. Ou, d'après ce qu'on sait, sont rentrés puis ressortis. »

Florian Grill veut, ainsi, pointer la responsabilité individuelle des éléments fautifs plutôt que celle du système mis en place. « Ce nouveau cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (l'automne prochain). On veut renforcer les sanctions qui pourront être financières, aller jusqu'à l'exclusion comme dans le dossier Jaminet. Le sujet, ce n'est pas de savoir qui était le chef de délégation ici, qui était l'élu fédéral auprès des Bleus là. On parle de joueurs professionnels et majeurs. La responsabilité de la FFR, c'est d'éduquer, dans les académies, dans les centres de formation. C'est de dire ce qui est autorisé ou non, de sanctionner. Pas de monter la garde chaque nuit devant l'entrée de l'hôtel officiel. Je ne crois pas que l'esprit "troisième mi-temps" doive être remis en cause, je crois que le rugby n'est pas un monde à part. Mais quand il y a un cadre et que les mecs font n'importe quoi, c'est leur responsabilité individuelle. »

Grill : « Il y aura un avant et un après Mendoza »


En tous points d’accord avec le Président. Cette crise dont on aurait préféré se passer pourra je l’espère déboucher sur de nouvelles pratiques. Cependant je suis aussi interpellé que lui: les mecs ont 2 potes en taule, et ils pensent quand même à aller boire un coup en ville, pas boire un coup ensemble au bar de l’hôtel, non, ils veulent vraiment sortir. Immaturité et égoïsme.

Hallucinant. Des enfants gâtés, des sales gosses, des petits princes sans aucun sens de la morale ou du respect. Je suis vraiment déçu. Ça fout les boules ! Il est temps de mettre tout ça au point et de prendre des décisions qui s'imposent.

Il faudrait que dans les centres de formations, on ne s'inquiète pas que du sportif, mais qu'on forme aussi des hommes !

Les centres de formation apparemment sont sensés insister sur l’extra-sportif: études, comportement avec la pression d’être irréprochable… sauf que ça c’est la théorie.
Il y a un principe de réalité pas très moral. Si le mec est très fort rugbystiquement, il aura des passes-droits.

Je sais qu'à l'UBB, on se débrouille très bien au niveau scolaire, l'année où nous avons été classés premier centre de formation devant le ST, c'était grâce à ce point. Je partage ce que tu dis, mais il va falloir forcément tirer des conclusions de cette tournée catastrophique…

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Message  krahknardz Mer 17 Juil 2024 - 11:37

Qu'est-ce que vous attendez, quand on a un sélectionneur qui déclare des deux gars en taule qu'ils continuent à  faire partie des pépites de l'EdF?
Quand on pense à sa réaction sur la tapette de Jaja sur la nuque de Alldritt, c'est à pleurer de consternation....
Il aurait pu au moins ne pas répondre à la question et déclarer laisser le temps à la justice de faire son travail....
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Message  krahknardz Mer 17 Juil 2024 - 11:41

Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/07/17/affaire-auradou-jegou-un-temoignage-qui-peut-tout-changer-le-chauffeur-de-taxi-donne-sa-version-12087264.php

Affaire Auradou-Jegou : Un témoignage qui peut tout changer ? Le chauffeur de taxi donne sa version

Léo Faure

Dans l’affaire Jegou-Auradou, le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, jette le trouble sur la version de l’avocate de la plaignante. Explications.

Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveaux éléments dans la principale affaire qui frappe actuellement le rugby français. Cette fois, c'est le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, qui jette le trouble sur la version de l’avocate de plaignante.

Maître Natacha Romano avait très vite dénoncé un véritable passage à tabac et des actes d'une grande violence sur sa cliente, assurant que cette dernière avait un « cocard ». Des faits qui seraient survenus dans l’intimité de la chambre du Diplomatic Hôtel. Or, à la sortie de son audience mardi, le chauffeur de taxi a été interrogé par les journalistes présents. L’échange fut bref, mais significatif. En voici l’intégralité.

Le témoignage du chauffeur de taxi

Chauffeur de taxi : « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. C'était un voyage normal ».

Journaliste : « Est-ce que vous avez été amené à parler avec ces gens qui parlent français (les rugbymen) ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai parlé à personne. »

Journaliste : « Avez-vous raccompagné la femme à l'hôtel ? Et comment l'avez-vous vue, avez-vous vu quelque chose ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai rien vu. »

Journaliste: « Avait-elle l’air d’avoir été frappée ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Rien d'étrange ne semblait lui être arrivé ? »

Chauffeur de taxi: « Non, elle avait l’air d’une femme tout-à-fait normale. »

Journaliste: « Avait-elle un œil au beurre noir ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Elle n'avait pas d'oeil au beurre noir ni de marque de coups ? Vous ne vous souvenez pas ? »

Chauffeur de taxi: « Je ne sais pas ! Parfois les passagers montent derrière, parfois ils montent devant. »

Journaliste: « Et elle est montée derrière ? »

Chauffeur de taxi: « Oui. »

Journaliste: « Vous avez remarqué quelque chose ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Est-ce qu'elle vous a parlé ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

La version de la plaignante remise en cause

Selon plusieurs témoins, à l’issue de cet échange, le chauffeur de taxi s’est éloigné en proférant quelques insultes en direction des journalistes. Il n’empêche. Si ce témoin important a tenu les mêmes propos lors de son audition, ils remettent fortement en cause les propos de l’avocate de la plaignante Natacha Romano, au moins pour ce qui est de la violence et des coups portés.

Me Rafael Cuneo Libarona, en charge de leur défense, a confirmé, toujours dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, que la version de ses clients n’a pas varié. À la question "Les joueurs clament-ils toujours leur innocence ?" Il a répondu ceci : "Plus que jamais, parce que de nouvelles preuves apparaissent, des vidéos et des images sortent tous les jours et la technologie nous aide et nous permet de structurer un principe d’innocence très fort."

"Des preuves très, très importantes sont apparues"


Pour rappel, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont inculpés pour viol aggravé, car commis en réunion. Ils encourent de huit à vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par la justice argentine à l’issue du procès qui se dessine et sont toujours retenus en cellule à Mendoza, en attendant une éventuelle décision leur permettant de poursuivre leur détention dans le cadre d’une "assignation à résidence".

Toutefois, dans une interview accordée à l’AFP, Me Rafael Cuneo Libarona, l’avocat argentin des deux internationaux français, considérés toujours à cette heure comme des « pépites », sur le plan sportif, aux yeux du sélectionneur Fabien Galthié, a affirmé que "des preuves très, très importantes sont apparues" concernant l’innocence de ses deux clients. Et pour cause. Les deux joueurs de 20 et 21 ans affirment depuis le début que la relation sexuelle avec la plaignante était consentie et nient toute forme de violence.

Là le journaliste il écrit n'importe quoi. Si la fille n'avait pas d'oeil poché,  en quoi ça voudrait dire qu'elle n'a pas été violentée ? Elle serait entrée nue dans le taxi pour que le chauffeur puisse dire (ce qu'il ne dit pas) qu'elle n'avait pas de traces de coupa?
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Message  densnewzealand Mer 17 Juil 2024 - 12:53

krahknardz a écrit:Qu'est-ce que vous attendez, quand on a un sélectionneur qui déclare des deux gars en taule qu'ils continuent à  faire partie des pépites de l'EdF?
Quand on pense à sa réaction sur la tapette de Jaja sur la nuque de Alldritt, c'est à pleurer de consternation....
Il aurait pu au moins ne pas répondre à la question et déclarer laisser le temps à la justice de faire son travail....
Je suis sans voix, comme toi, des pépites qui un soir de match international, se prennent une berle, sont peux-être revenu à l’hôtel et ressorti, ramené une femme de 39 ans, pour avoir un rapport sexuel. Avec des pépites comme ça je leur demande d’organiser des springs breaks à Miami pour étudiants Français. Ils sont en Masters les gars .
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Message  L'Eclair Mer 17 Juil 2024 - 13:02

krahknardz a écrit:
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/07/17/affaire-auradou-jegou-un-temoignage-qui-peut-tout-changer-le-chauffeur-de-taxi-donne-sa-version-12087264.php

Affaire Auradou-Jegou : Un témoignage qui peut tout changer ? Le chauffeur de taxi donne sa version

Léo Faure

Dans l’affaire Jegou-Auradou, le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, jette le trouble sur la version de l’avocate de la plaignante. Explications.

Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveaux éléments dans la principale affaire qui frappe actuellement le rugby français. Cette fois, c'est le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, qui jette le trouble sur la version de l’avocate de plaignante.

Maître Natacha Romano avait très vite dénoncé un véritable passage à tabac et des actes d'une grande violence sur sa cliente, assurant que cette dernière avait un « cocard ». Des faits qui seraient survenus dans l’intimité de la chambre du Diplomatic Hôtel. Or, à la sortie de son audience mardi, le chauffeur de taxi a été interrogé par les journalistes présents. L’échange fut bref, mais significatif. En voici l’intégralité.

Le témoignage du chauffeur de taxi

Chauffeur de taxi : « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. C'était un voyage normal ».

Journaliste : « Est-ce que vous avez été amené à parler avec ces gens qui parlent français (les rugbymen) ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai parlé à personne. »

Journaliste : « Avez-vous raccompagné la femme à l'hôtel ? Et comment l'avez-vous vue, avez-vous vu quelque chose ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai rien vu. »

Journaliste: « Avait-elle l’air d’avoir été frappée ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Rien d'étrange ne semblait lui être arrivé ? »

Chauffeur de taxi: « Non, elle avait l’air d’une femme tout-à-fait normale. »

Journaliste: « Avait-elle un œil au beurre noir ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Elle n'avait pas d'oeil au beurre noir ni de marque de coups ? Vous ne vous souvenez pas ? »

Chauffeur de taxi: « Je ne sais pas ! Parfois les passagers montent derrière, parfois ils montent devant. »

Journaliste: « Et elle est montée derrière ? »

Chauffeur de taxi: « Oui. »

Journaliste: « Vous avez remarqué quelque chose ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Est-ce qu'elle vous a parlé ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

La version de la plaignante remise en cause

Selon plusieurs témoins, à l’issue de cet échange, le chauffeur de taxi s’est éloigné en proférant quelques insultes en direction des journalistes. Il n’empêche. Si ce témoin important a tenu les mêmes propos lors de son audition, ils remettent fortement en cause les propos de l’avocate de la plaignante Natacha Romano, au moins pour ce qui est de la violence et des coups portés.

Me Rafael Cuneo Libarona, en charge de leur défense, a confirmé, toujours dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, que la version de ses clients n’a pas varié. À la question "Les joueurs clament-ils toujours leur innocence ?" Il a répondu ceci : "Plus que jamais, parce que de nouvelles preuves apparaissent, des vidéos et des images sortent tous les jours et la technologie nous aide et nous permet de structurer un principe d’innocence très fort."

"Des preuves très, très importantes sont apparues"


Pour rappel, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont inculpés pour viol aggravé, car commis en réunion. Ils encourent de huit à vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par la justice argentine à l’issue du procès qui se dessine et sont toujours retenus en cellule à Mendoza, en attendant une éventuelle décision leur permettant de poursuivre leur détention dans le cadre d’une "assignation à résidence".

Toutefois, dans une interview accordée à l’AFP, Me Rafael Cuneo Libarona, l’avocat argentin des deux internationaux français, considérés toujours à cette heure comme des « pépites », sur le plan sportif, aux yeux du sélectionneur Fabien Galthié, a affirmé que "des preuves très, très importantes sont apparues" concernant l’innocence de ses deux clients. Et pour cause. Les deux joueurs de 20 et 21 ans affirment depuis le début que la relation sexuelle avec la plaignante était consentie et nient toute forme de violence.

Là le journaliste il écrit n'importe quoi. Si la fille n'avait pas d’œil poché,  en quoi ça voudrait dire qu'elle n'a pas été violentée ? Elle serait entrée nue dans le taxi pour que le chauffeur puisse dire (ce qu'il ne dit pas) qu'elle n'avait pas de traces de coupa?

En l'occurrence si elle n'a pas de trace de coup de poing sur l’œil voire de trace de strangulation, ça veut dire qu'elle a à minima exagéré les faits et ça va inciter le parquet à examiner d'encore plus près tous les éléments

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Message  DODO974 Mer 17 Juil 2024 - 13:29

c'est donc a l'aller depuis la boite de nuit à l'hôtel et non de l'hôtel à la maison de la dame :
"raccompagner à l'hôtel" et non de l'hôtel

et je ne pense pas que les 2 Français l'on raccompagné chez elle :
"avez vous parler au 2 Français"
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Message  krahknardz Mer 17 Juil 2024 - 13:51

L'Eclair a écrit:
krahknardz a écrit:
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/07/17/affaire-auradou-jegou-un-temoignage-qui-peut-tout-changer-le-chauffeur-de-taxi-donne-sa-version-12087264.php

Affaire Auradou-Jegou : Un témoignage qui peut tout changer ? Le chauffeur de taxi donne sa version

Léo Faure

Dans l’affaire Jegou-Auradou, le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, jette le trouble sur la version de l’avocate de la plaignante. Explications.

Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveaux éléments dans la principale affaire qui frappe actuellement le rugby français. Cette fois, c'est le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, qui jette le trouble sur la version de l’avocate de plaignante.

Maître Natacha Romano avait très vite dénoncé un véritable passage à tabac et des actes d'une grande violence sur sa cliente, assurant que cette dernière avait un « cocard ». Des faits qui seraient survenus dans l’intimité de la chambre du Diplomatic Hôtel. Or, à la sortie de son audience mardi, le chauffeur de taxi a été interrogé par les journalistes présents. L’échange fut bref, mais significatif. En voici l’intégralité.

Le témoignage du chauffeur de taxi

Chauffeur de taxi : « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. C'était un voyage normal ».

Journaliste : « Est-ce que vous avez été amené à parler avec ces gens qui parlent français (les rugbymen) ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai parlé à personne. »

Journaliste : « Avez-vous raccompagné la femme à l'hôtel ? Et comment l'avez-vous vue, avez-vous vu quelque chose ? »

Chauffeur de taxi : « Non, je n'ai rien vu. »

Journaliste: « Avait-elle l’air d’avoir été frappée ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Rien d'étrange ne semblait lui être arrivé ? »

Chauffeur de taxi: « Non, elle avait l’air d’une femme tout-à-fait normale. »

Journaliste: « Avait-elle un œil au beurre noir ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Elle n'avait pas d'oeil au beurre noir ni de marque de coups ? Vous ne vous souvenez pas ? »

Chauffeur de taxi: « Je ne sais pas ! Parfois les passagers montent derrière, parfois ils montent devant. »

Journaliste: « Et elle est montée derrière ? »

Chauffeur de taxi: « Oui. »

Journaliste: « Vous avez remarqué quelque chose ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

Journaliste: « Est-ce qu'elle vous a parlé ? »

Chauffeur de taxi: « Non. »

La version de la plaignante remise en cause

Selon plusieurs témoins, à l’issue de cet échange, le chauffeur de taxi s’est éloigné en proférant quelques insultes en direction des journalistes. Il n’empêche. Si ce témoin important a tenu les mêmes propos lors de son audition, ils remettent fortement en cause les propos de l’avocate de la plaignante Natacha Romano, au moins pour ce qui est de la violence et des coups portés.

Me Rafael Cuneo Libarona, en charge de leur défense, a confirmé, toujours dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, que la version de ses clients n’a pas varié. À la question "Les joueurs clament-ils toujours leur innocence ?" Il a répondu ceci : "Plus que jamais, parce que de nouvelles preuves apparaissent, des vidéos et des images sortent tous les jours et la technologie nous aide et nous permet de structurer un principe d’innocence très fort."

"Des preuves très, très importantes sont apparues"


Pour rappel, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont inculpés pour viol aggravé, car commis en réunion. Ils encourent de huit à vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par la justice argentine à l’issue du procès qui se dessine et sont toujours retenus en cellule à Mendoza, en attendant une éventuelle décision leur permettant de poursuivre leur détention dans le cadre d’une "assignation à résidence".

Toutefois, dans une interview accordée à l’AFP, Me Rafael Cuneo Libarona, l’avocat argentin des deux internationaux français, considérés toujours à cette heure comme des « pépites », sur le plan sportif, aux yeux du sélectionneur Fabien Galthié, a affirmé que "des preuves très, très importantes sont apparues" concernant l’innocence de ses deux clients. Et pour cause. Les deux joueurs de 20 et 21 ans affirment depuis le début que la relation sexuelle avec la plaignante était consentie et nient toute forme de violence.

Là le journaliste il écrit n'importe quoi. Si la fille n'avait pas d’œil poché,  en quoi ça voudrait dire qu'elle n'a pas été violentée ? Elle serait entrée nue dans le taxi pour que le chauffeur puisse dire (ce qu'il ne dit pas) qu'elle n'avait pas de traces de coupa?

En l'occurrence si elle n'a pas de trace de coup de poing sur l’œil voire de trace de strangulation, ça veut dire qu'elle a à minima exagéré les faits et ça va inciter le parquet à examiner d'encore plus près tous les éléments


Sauf que.... le taxi 1) dit qu'il ne se souvient pas bien de cette cliente 2) répond qu'il ne souvient pas d'un œil au beurre noir 3) dit qu'il ne se souvient pas de traces de coups, mais ce qu'on ne sait pas c'est comment la fille était habillée et quelles portions de son corps étaient visibles.
Il y a des images de vidéosurveillance, elles trancheront sur ce point.
Dire que le témoignage du chauffeur, dont la principale affirmation est qu'il ne se souvient de rien, invalide la version de la victime présumée est pour le moins indigne de journalisme digne de ce nom.. au plus ça soulève des interrogations.
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Message  Roberto Miopalmo Mer 17 Juil 2024 - 13:55

densnewzealand a écrit:
krahknardz a écrit:Qu'est-ce que vous attendez, quand on a un sélectionneur qui déclare des deux gars en taule qu'ils continuent à  faire partie des pépites de l'EdF?
Quand on pense à sa réaction sur la tapette de Jaja sur la nuque de Alldritt, c'est à pleurer de consternation....
Il aurait pu au moins ne pas répondre à la question et déclarer laisser le temps à la justice de faire son travail....
Je suis sans voix, comme toi, des pépites qui un soir de match international, se prennent une  berle, sont peux-être revenu à l’hôtel et ressorti, ramené une femme de 39 ans, pour avoir un rapport sexuel. Avec des pépites comme ça je leur demande d’organiser des springs breaks à Miami pour étudiants Français. Ils sont en Masters les gars .

C'est vrai que c'est lunaire. Je peux comprendre de côté "protecteur": on abandonne pas les deux gars, on les soutient (avec le risque que ça se retourne en terme d'image contre le staff et la fédé si les faits qui leurs sont reprochés sont avérés) mais faut choisir ses mots. Là, avec ce terme de "pépites" ça laisse à penser que Galthié ne s'intéresse qu'au terrain. Le reste, il s'en branle, quand bien même le sujet soit imminemment grave!!!
Et au bout du compte, quand on fait le rapprochement avec le chambrage de MJ, ça donne vraiment l'impression que seul ce qui se passe sur le pré l'intéresse.
y'avait 10 000 manières de dire quelque chose sur la situation, sans enfoncer ou déculpabiliser les 2 mis en causes, de dire que tu penses à eux, à la victime, que cette situation t'affecte etc...Mais là, en gros, si tu lis ça, tu te dis juste qu'il espère pouvoir les avoir pour la tournée de novembre et que le reste il s'en "balec"...
Soit il a vraiment besoin de l'assistance d'une boîte de comm soit, et c'est mon avis, c'est simplement un triste sire, égoïste, monomaniaque et égocentré
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Message  L'Eclair Mer 17 Juil 2024 - 14:04

DODO974 a écrit:c'est donc a l'aller depuis la boite de nuit à l'hôtel et non de l'hôtel à la maison de la dame :
"raccompagner à l'hôtel" et non de l'hôtel

et je ne pense pas que les 2 Français l'on raccompagné chez elle :
"avez vous parler au 2 Français"

C'est vrai. Bien vu.
Mais ce n'est pas clair car Léo Faure, journaliste du Midol qui n'est malheureusement pas un Prix de Diane, nous dit en préambule : "Cette fois, c'est le témoignage du chauffeur de taxi ayant transporté la plaignante depuis l'hôtel jusqu'à son domicile, après les faits supposés, qui jette le trouble sur la version de l’avocate de plaignante."

Donc pour l'instant, rien à en conclure, ni dans un sens ni dans l'autre

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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 18:23

Défense de Melvyn Jaminet : un “chambrage entre amis” qui a vraiment du mal à passer

https://www.xvovalie.com/defense-de-melvyn-jaminet-un-chambrage-entre-amis-qui-a-vraiment-du-mal-a-passer/

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Message  Scalp Mer 17 Juil 2024 - 18:26

On en est où du vol de son portable think …la défense de Jaminet semble pédaler dans la semoule Rolling Eyes

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Message  Switch Mer 17 Juil 2024 - 20:32

Scalp a écrit:Défense de Melvyn Jaminet : un “chambrage entre amis” qui a vraiment du mal à passer

https://www.xvovalie.com/defense-de-melvyn-jaminet-un-chambrage-entre-amis-qui-a-vraiment-du-mal-a-passer/

Pitoyable...
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Message  L'Eclair Mer 17 Juil 2024 - 20:54

Affaire Jegou – Auradou – Les deux internationaux français placés en résidence surveillée

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Message  marchal Jeu 18 Juil 2024 - 13:55


20minutes.fr
XV de France : « On n’a pas de limites »… A quand la fin du culte de la troisième mi-temps au rugby ?
Antoine Huot de Saint Albin, Jérémy Laugier
9–12 minutes

Se dirige-t-on vers « un avant et un après-Mendoza » du rugby français, comme l’a martelé Florian Grill mardi ? Huit jours après l’onde de choc causée par l’arrestation des jeunes joueurs du XV de France Hugo Auradou (20 ans, Pau) et Oscar Jegou (21 ans, La Rochelle), accusés de viol aggravé dans la foulée d’un test-match des Bleus contre les Pumas à Mendoza (Argentine), le président de la Fédération française de rugby (FFR) a tenté de donner le cap à suivre lors d’une conférence de presse à Marcoussis, plus tôt cette semaine.

« Nous n’aurons pas la main qui tremble, assure-t-il. Ni pour sensibiliser, ni pour changer les règles. Il y va de l’avenir de notre sport et de celui de nos jeunes. L’esprit troisième mi-temps ne doit pas être remis en cause, mais il ne peut pas aller dans les extrêmes, incompatibles par ailleurs avec la performance. On va trouver le bon équilibre, c’est un enjeu de survie pour le rugby français. »

L’affaire Auradou-Jegou pousse tout un sport à faire son introspection au sujet de ces troisièmes mi-temps viscéralement accrochées à l’ovalie. Avec une question qui s’impose sans doute aujourd’hui : au vu de sa dimension d’exutoire, avec des excès répétés entre alcool, drogues et violences, le moment ne serait-il pas venu d’en finir avec ce concept quasi sacralisé qui semble difficilement en phase avec les exigences du haut niveau ?
« Un rituel transmis de génération en génération »

« Evidemment que ces troisièmes mi-temps sont antinomiques à la performance, tranche illico Mathieu Blin, talonneur du Stade Français dans les années 2000 puis ex-entraîneur et dirigeant à Agen. Les athlètes passent leurs semaines à préparer leurs corps à haute intensité, et le moindre grain de sable peut tout dérégler. Alors entre de grands repas hypercaloriques et les boissons alcoolisées… »

Car dans cet univers très viril, où le culte du corps et de la puissance fait rage, l’alcool est vite omniprésent. « C’est institutionnalisé, ça fait partie d’un rituel transmis de génération en génération, poursuit Mathieu Blin (47 ans). Celui qui ne boirait pas des coups peut être moqué, ce qui est absolument débile et absurde. Celui qui n’aurait pas la capacité à encaisser très fort des grosses quantités, est vu comme moins courageux. »

Mathieu Blin, ici en tant que manager général d'Agen, lors d'un match du Top 14 disputé à Clermont-Ferrand en avril 2016.
Mathieu Blin, ici en tant que manager général d'Agen, lors d'un match du Top 14 disputé à Clermont-Ferrand en avril 2016. - T. Zoccolan / AFP

Ex-rugbyman professionnel en France de 1996 à 2007, avant d’être directeur général du syndicat des joueurs Provale jusqu’en 2017, Gaël Arandiga (49 ans) a noté une nette évolution des pratiques à excès lors de ces fameuses troisièmes mi-temps.

« Quand on voit la façon avec laquelle les jeunes de 20 à 25 piges font la fête dans la société actuelle, il faut se questionner. Aujourd'hui, il faut se saouler la gueule en 40 minutes, moi j'aimais bien finir au petit matin et aller manger une entrecôte avec tous mes amis à 8 heures, quand c'était vraiment la grosse bringue de fin de saison. De toute ma carrière, je n'ai jamais vu un rail de coke en troisième mi-temps par exemple. Ce qu'on a peut-être raté, et je m'inclus dedans puisque j'étais dirigeant jusqu'en 2020, c'est qu'aujourd'hui nos joueurs peuvent penser qu'un rail de coke, ce n'est pas grave et que c'est compatible avec le sport de haut niveau. »

« Un problème endémique de cocaïne »

La cocaïne, à laquelle Oscar Jegou avait été testé positif après un match de Top 14 en août 2023, est un dossier clairement ouvert par la FFR. « Il y a eu des cas avérés, et quand je discute avec des dirigeants, ils parlent d’un problème endémique de cocaïne, alerte ainsi Florian Grill. On est très favorables à des contrôles de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en semaine et pas seulement les jours de match. C’est notre responsabilité et celle de tous les clubs de faciliter les contrôles. »

C’est pourquoi la FFR a par ailleurs lancé en février dernier avec la LNR un plan addiction cocaïne-alcool, bien avant le « cataclysme » (dixit Fabien Galthié) de Mendoza. Face aux risques de graves affaires extra-sportives qu’elle induit, à l’image du procès aux assises en décembre prochain de cinq ex-rugbymen du FC Grenoble, jugés en Gironde pour « viol en réunion » et « non-assistance à personne en danger » en mars 2017 après une défaite à Bordeaux, comment la troisième mi-temps est-elle vue aujourd’hui par les clubs professionnels ?
« On doit avoir une hygiène de sportif de haut niveau »

« C’est très important que ce concept de troisième mi-temps continue à exister, y compris en Top 14, où un repas est toujours partagé entre les deux équipes, raconte Yann Roubert, président du LOU Rugby. On est très attaché à cette dimension festive et à cette fraternité entre adversaires qui sont intrinsèques au rugby, y compris au niveau professionnel. »

Le président du LOU Rugby Yann Roubert, ici en octobre 2023 lors d'un match de Top 14 disputé au Matmut Stadium de Gerland contre Clermont.
Le président du LOU Rugby Yann Roubert, ici en octobre 2023 lors d'un match de Top 14 disputé au Matmut Stadium de Gerland contre Clermont.  - M. Allili / SIPA

C’est ainsi que dans son espace 1ère Ligne du Matmut Stadium de Gerland, le LOU partage un repas après chaque match à domicile, ou « parfois un verre à l’hôtel en cas de victoire à l’extérieur ». Le tout en étant lucide sur le fait que pour certains joueurs, l’après-match ne s’arrête pas à ce cadre contrôlé au sein du club.

« On ne peut évidemment pas être à l’abri d’initiatives individuelles. Il y en a forcément qui vont boire un coup entre eux mais en douze ans, je n’ai heureusement jamais été appelé pour aller récupérer quelqu’un dans un commissariat. C’est difficile de gérer ça à la Guy Roux aujourd’hui dans une grande ville comme Lyon. A nous d’essayer d’entretenir une atmosphère de travail professionnel car on doit avoir une hygiène de sportif de haut niveau si on veut performer. L'exigence doit être permanente et sans faille. D'ailleurs, l’énorme majorité des rugbymen sont des compétiteurs responsables, croyez-moi. »

Le récent enchaînement des affaires Jaminet et Auradou-Jegou est perçu comme « un rappel à la vigilance » par le président du LOU, qui inclut dans chaque contrat de joueurs « des primes d’éthique intégrées à leurs rémunérations ». « Il est évident que les comportements déviants doivent être sévèrement sanctionnés », insiste Yann Roubert qui garde en tête les exemples d’un joueur ayant conduit en état d’ivresse ou de salariés n’ayant pas respecté les gestes barrières en pleine période Covid-19.
« La troisième mi-temps va devoir se réinventer »

Les vertus de cohésion de groupe, si souvent louées par les joueurs et les staffs de rugby pour justifier les troisièmes mi-temps, seront-elles encore suffisantes pour maintenir la pratique après les événements du 6 juillet à Mendoza, au vu de la caisse de résonance que constitue le XV de France ? « La troisième mi-temps va assurément devoir se réinventer », indique Mathieu Blin, qui repense à ses habitudes en tant que manager général d’Agen (Pro D2 et Top 14), de 2013 à 2017.

« J’ai un peu organisé des beuveries programmées sur des moments d’intronisation avec des jeux, des discours et des spectacles, admet-il. Aujourd’hui, je le referais, mais en m’assurant que les anciens de l’équipe soient les garants du moment vécu, dans un espace délimité, sans la moindre possibilité de sortie après cet espace. Si on se dit qu’en vingt ans de rugby professionnel, sur les 37.433 troisièmes mi-temps, il n’y en a eu que 40 qui ont été un peu excessives, ça va au niveau des stats. Mais en fait il suffit d’une fois pour considérer que c’est de trop. »

L’Equipe liste cette semaine un accrochage entre deux joueurs du XV de France devant une boîte de nuit à Aix-en-Provence en pleine Coupe du monde 2023, ainsi que des soirées très alcoolisées lors de la préparation de ce Mondial en France à Capbreton. Une énième troisième mi-temps plus récente fait encore davantage jaser au sein du rugby tricolore. Cinq jours après l’arrestation choc d’Hugo Auradou et d’Oscar Jegou, des joueurs du XV de France seraient en effet sortis à Buenos Aires après la défaite (25-33) lors du dernier test-match contre les Pumas samedi dernier.
« Un sentiment d’impunité et d’invulnérabilité »

« Sortir après un match alors que leurs potes sont en prison, cela veut dire que dans leur façon de voir le monde, ce n’est pas un problème, note Gaël Arandiga. Ces jeunes adultes peuvent avoir un sentiment d’impunité et d’invulnérabilité. Dans des clubs, c’est open bar, avec un club-house à disposition et un fût de bière offert par le club ou l’éducateur parce qu’il y a eu victoire. C’est sympa et convivial. Sauf que comme m’a dit un joueur qui vient d’arrêter sa carrière : "Le problème, c’est qu’on est dans l’excès et qu’on n’a pas de limites". Il faut remettre le respect de l’autre comme valeur fondamentale. »

Une pensée que résume le sélectionneur Fabien Galthié, dans une interview publiée mardi par le Midi Olympique : « Ces joueurs sont très mûrs, décomplexés. Ça, c’est le cadre de jeu. Il faut que le cadre de vie soit à la hauteur de ce cadre de jeu ». Et si l’espoir venait des jeunes pousses, récents vainqueurs de la Nouvelle-Zélande (55-31) lors de la demi-finale de la Coupe du monde U20 ?

NOTRE DOSSIER SUR LE XV DE FRANCE

« Dans ce groupe, nous avons des joueurs très bien élevés, qui ne boivent jamais une goutte d’alcool, qui travaillent très bien à l’école, qui sont très bienveillants les uns avec les autres, confiait leur sélectionneur Sébastien Calvet en réaction aux frasques des grands. Dans le rugby français, il y a aussi cette jeunesse-là ». Espérons juste qu’elle ne découvre pas les joies de la troisième mi-temps dévastatrice vendredi soir, en cas de victoire en finale contre les Anglais.
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Message  marchal Jeu 18 Juil 2024 - 14:00

https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/maison-tenue-secrete-caution-temoignage-d-une-amie-les-derniers-echos-de-l-affaire-jegou-auradou_61369963.html

https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/affaire-jegou-auradou-les-2-joueurs-en-residenhttps://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/maison-tenue-secrete-caution-temoignage-d-une-amie-les-derniers-echos-de-l-affaire-jegou-auradou_61369963.htmlce-surveillee-que-peuvent-ils-faire-et-ne-pas-faire_61369207.html
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Message  Scalp Ven 19 Juil 2024 - 10:17

La photo d'Auradou et Jegou publiée par leur avocat fait polémique

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-photo-d-auradou-et-jegou-publiee-par-leur-avocat-fait-polemique/1483530

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Message  Scalp Ven 19 Juil 2024 - 11:41


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Message  Scalp Sam 20 Juil 2024 - 15:48

https://www.rugbyrama.fr/2024/07/20/info-midol-affaire-jaminet-ce-que-contiennent-les-attestations-de-temoins-pour-plaider-la-cause-du-joueur-12093411.php

Info Midol. Affaire Jaminet : ce que contiennent les attestations des témoins pour plaider la cause du joueur

Marc Duzan

Cette semaine, Melvyn Jaminet, exclu du groupe France après avoir publié un message à caractère raciste sur les réseaux sociaux, se présentera devant les dirigeants du RCT avant de faire face à la commission de discipline de la FFR. La défense du joueur, elle, aurait produit des attestations des témoins pour plaider la cause du joueur. Que contiennent-elles ?


Mardi après-midi, à 16h30, Melvyn Jaminet sera donc reçu par le directeur administratif du Rct Cédric Rouhaud et le président du club varois Bernard Lemaître pour un entretien préalable à une éventuelle sanction. Trois jours plus tard, le joueur sera également entendu par la commission de discipline de la FFR, à Marcoussis (Essonne).

Pour rappel, l’arrière international de Toulon (25 ans, 20 sélections) avait dernièrement été écarté du XV de France après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo à caractère raciste ("le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque !"). Dans le prolongement de ce scandale, la FFR et SOS Racisme avaient saisi le procureur de la République, lequel annonçait la semaine dernière avoir effectivement ouvert une enquête pour "menace de mort à raison de l’origine", seul chef de poursuite que le parquet, au regard des faits, pouvait actionner.

Au soir du second tour des législatives…

Comme nous le relations mardi dernier, le conseil du joueur, maître Carlo Alberto Brusa, a récemment fourni au procureur, aux dirigeants du RCT ainsi qu’à ceux de la fédération les attestations de plusieurs témoins. Ici, la défense assure que malgré le caractère "trivial et vulgaire" du message de Melvyn Jaminet, la vidéo n’avait pas vocation à tomber dans le domaine public et devait originellement être adressée à un groupe d’amis, dont l’un des membres est d’origine maghrébine et plaisantait sur le fait que l’arrière international ait été sermonné par sa mère, quelques minutes plus tôt. "Ils avaient tous un coup dans le nez, nous disait alors maître Brusa. Et quand Melvyn a dit : "Le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque", c’était un message initialement destiné à son pote, qui le taquinait parce que la maman de Melvyn ne voulait pas qu’il sorte en boîte de nuit." Un message qui, à la suite d’une mauvaise manipulation, se retrouva dans la sphère publique avant de devenir carrément viral, au soir du deuxième tour des élections législatives.

Un an de prison en cas de faux témoignage


Mais que contiennent les attestations en question, au juste ? Selon nos informations, elles seraient déjà au nombre de cinq : quatre sont établies par des amis d’enfance du joueur, la dernière étant le fruit d’Isabelle Jaminet, la mère du Tricolore. Pour rappel, un faux témoignage est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

La missive censée avoir la plus longue portée aurait été rédigée par "l’ami d’origine maghrébine" avec qui Melvyn Jaminet a grandi : ici, monsieur S., jeune homme issu de l’immigration, assure côtoyer Melvyn Jaminet depuis ses 8 ans, énonce avoir pratiqué le rugby à ses côtés des années durant et l’avoir invité chez lui à plusieurs reprises ; il jure aussi que ni lui, ni sa famille d’origine marocaine n’ont jamais souffert d’une quelconque remarque de la part du buteur des Bleus, et admet que les vidéos dont sont coutumiers Jaminet et son groupe d’amis sur ce groupe privé peuvent être "mal interprétées", sorties de leur contexte. Pour monsieur S., la sortie de Jaminet ne serait en fait qu’une plaisanterie douteuse mais en aucun cas révélatrice des penchants racistes du joueur. Madame Jaminet, elle, ferait état du fait que son fils a été élevé dans une "famille aimante" où "la tolérance" et "le respect des autres" sont réels. "Il ne faisait que se filmer devant ses potes et se voulait comique", regretterait seulement dans sa lettre Isabelle Jaminet, dont la famille a reçu des menaces de mort au moment où l’affaire a éclaté.

Dès lors, les attestations fournies auront-elles un quelconque écho chez les différents interlocuteurs que s’apprête à croiser le joueur, dont l’avenir s’écrit plus que jamais en pointillé ? Toujours est-il que loin des micros, certains dirigeants fédéraux demandaient récemment une sanction exemplaire à l’encontre de Melvyn Jaminet, quitte à ce que celui-ci ne porte jamais plus le maillot tricolore. Samedi, Maître Brusa assurait de son côté qu’il fournirait d’autres attestations et qu’il se battrait "aux côtés du joueur pour qu’aucune sanction ne soit prononcée" par le monde du rugby et pour que l’enquête du parquet aboutisse également sur un classement sans suites. "Nous allons rappeler aux instances et institutions d’appliquer les règles de droit et disciplinaires de manière indépendante sans subir la vindicte populaire", concluait-il.

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Message  Scalp Sam 20 Juil 2024 - 15:55

Affaire Auradou-Jegou: ce qui attend les deux joueurs jusqu'à leur éventuel procès en Argentine

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/affaire-auradou-jegou-ce-qui-attend-les-deux-joueurs-jusqu-a-leur-eventuel-proces-en-argentine_AV-202407200277.html

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