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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Auradou-Jegou: ce qui attend les deux joueurs jusqu'à leur éventuel procès en Argentine
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/affaire-auradou-jegou-ce-qui-attend-les-deux-joueurs-jusqu-a-leur-eventuel-proces-en-argentine_AV-202407200277.html
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Jegou-Auradou - Lésions, hématomes : la victime présumée souffrirait d'une "quinzaine de blessures"
https://www.rugbyrama.fr/2024/07/21/affaire-jegou-auradou-lesions-hematomes-la-victime-presumee-souffrirait-dune-quinzaine-de-blessures-12094637.php
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Jegou-Auradou : «une fake news totale», dénonce l’avocat de la défense sur les blessures constatées
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/affaire-jegou-auradou-une-fake-news-totale-denonce-l-avocat-de-la-defense-sur-les-blessures-constatees-20240722
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Re: XV de France (partie en cours)
Concernant l'effort que doivent faire les clubs, pourquoi accepteraient-ils de faire encore une fois des concessions vis-à-vis de l'équipe de France, après ce fiasco estival et l'échec en coupe du monde, malgré les moyens historiquement inédits mis à la disposition de Galthié…
Galthié n'est tout simplement plus l'homme de la situation, il a échoué dans ce qui était le but de son mandat, c'est-à-dire gagner la coupe du monde en France. Son projet sportif n'a plus aucun souffle. Il doit assumer, sous son autorité, un fiasco extrêmement nuisible à l'image de l'équipe de France. Alors pourquoi les clubs consentiraient à continuer leurs efforts !
Dans n'importe quelle grande nation du rugby, Galthié aurait été remercié après son échec dans une coupe du monde à domicile, pour faire place à un nouveau projet, ou il n'aurait pas résisté au scandale historique de cette tournée maudite en Argentine. Va-t-on vraiment persister avec Galthié jusqu'à la prochaine coupe du monde en Australie en 2027 je ne crois pas que ce soit dans l'intérêt du rugby Français qui a besoin d'un nouveau souffle, d'un nouveau projet, de nouveaux hommes. Autrement, il sera plus que logique que les clubs ne veuillent plus continuer à jouer le jeu d'un sélectionneur complétement démonétisé ! et se recroquevillent sur leurs intérêts. On n'investit que si on croit en un retour…, et qui croit encore en Galthié !
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Concernant l'effort que doivent faire les clubs, pourquoi accepteraient-ils de faire encore une fois des concessions vis-à-vis de l'équipe de France, après ce fiasco estival et l'échec en coupe du monde, malgré les moyens historiquement inédits mis à la disposition de Galthié…
Galthié n'est tout simplement plus l'homme de la situation, il a échoué dans ce qui était le but de son mandat, c'est-à-dire gagner la coupe du monde en France. Son projet sportif n'a plus aucun souffle. Il doit assumer, sous son autorité, un fiasco extrêmement nuisible à l'image de l'équipe de France. Alors pourquoi les clubs consentiraient à continuer leurs efforts !
Dans n'importe quelle grande nation du rugby, Galthié aurait été remercié après son échec dans une coupe du monde à domicile, pour faire place à un nouveau projet, ou il n'aurait pas résisté au scandale historique de cette tournée maudite en Argentine. Va-t-on vraiment persister avec Galthié jusqu'à la prochaine coupe du monde en Australie en 2027 je ne crois pas que ce soit dans l'intérêt du rugby Français qui a besoin d'un nouveau souffle, d'un nouveau projet, de nouveaux hommes. Autrement, il sera plus que logique que les clubs ne veuillent plus continuer à jouer le jeu d'un sélectionneur complétement démonétisé ! et se recroquevillent sur leurs intérêts. On n'investit que si on croit en un retour…, et qui croit encore en Galthié !
Je suis bien d’accord avec toi. Mais le p’tit monde de l’ovalie protège son microcosme. Qui a fait signer le contrat en or de Galthie ? Laporte , qui défend les intérêts des deux bambocheurs ? Maître Vey défenseur d’Altrad. Voilà. Je trouve que Grill a bien du mérite .
Et Massicard qui découvre les dérives du rugby, ah c’est sur c’est plus facile de taper sur Jalibert à longueur de saison et d’éditos aux lance flamme que de dénoncer les dérives festives et financières qui ne font que quelques lignes bien dissimulées, protégeons notre lectorat de ces vilaines chose, mettons la poussière sous le tapis de nos dérives, nous en faisons partie .
A ce sujet seul l’Equipe pointe les vrais problèmes, et pourtant je ne les porte pas dans mon cœur. Mais sur ces sujets ils piquent la ou ça fait mal.
Au fait j’attends l’édito de Richard Dourthe , abruti …
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:Concernant l'effort que doivent faire les clubs, pourquoi accepteraient-ils de faire encore une fois des concessions vis-à-vis de l'équipe de France, après ce fiasco estival et l'échec en coupe du monde, malgré les moyens historiquement inédits mis à la disposition de Galthié…
Galthié n'est tout simplement plus l'homme de la situation, il a échoué dans ce qui était le but de son mandat, c'est-à-dire gagner la coupe du monde en France. Son projet sportif n'a plus aucun souffle. Il doit assumer, sous son autorité, un fiasco extrêmement nuisible à l'image de l'équipe de France. Alors pourquoi les clubs consentiraient à continuer leurs efforts !
Dans n'importe quelle grande nation du rugby, Galthié aurait été remercié après son échec dans une coupe du monde à domicile, pour faire place à un nouveau projet, ou il n'aurait pas résisté au scandale historique de cette tournée maudite en Argentine. Va-t-on vraiment persister avec Galthié jusqu'à la prochaine coupe du monde en Australie en 2027 je ne crois pas que ce soit dans l'intérêt du rugby Français qui a besoin d'un nouveau souffle, d'un nouveau projet, de nouveaux hommes. Autrement, il sera plus que logique que les clubs ne veuillent plus continuer à jouer le jeu d'un sélectionneur complétement démonétisé ! et se recroquevillent sur leurs intérêts. On n'investit que si on croit en un retour…, et qui croit encore en Galthié !
Je suis bien d’accord avec toi. Mais le p’tit monde de l’ovalie protège son microcosme. Qui a fait signer le contrat en or de Galthie ? Laporte , qui défend les intérêts des deux bambocheurs ? Maître Vey défenseur d’Altrad. Voilà. Je trouve que Grill a bien du mérite .
Et Massicard qui découvre les dérives du rugby, ah c’est sur c’est plus facile de taper sur Jalibert à longueur de saison et d’éditos aux lance flamme que de dénoncer les dérives festives et financières qui ne font que quelques lignes bien dissimulées, protégeons notre lectorat de ces vilaines chose, mettons la poussière sous le tapis de nos dérives, nous en faisons partie .
A ce sujet seul l’Equipe pointe les vrais problèmes, et pourtant je ne les porte pas dans mon cœur. Mais sur ces sujets ils piquent la ou ça fait mal.
Au fait j’attends l’édito de Richard Dourthe , abruti …
je partage à 100% !
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Re: XV de France (partie en cours)
Je plussoie aussi !
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Apres-ses-propos-a-caractere-raciste-jaminet-entame-une-periode-cruciale-en-rencontrant-les-dirigeants-du-rct/1484329
Après ses propos à caractère raciste, Jaminet entame une période cruciale en rencontrant les dirigeants du RCT
Renvoyé de l'équipe de France lors de la tournée en Argentine à la suite de ses propos à caractère raciste, l'arrière du RC Toulon sera entendu ce mardi par ses dirigeants, puis vendredi par le conseil de discipline de la FFR. Son avenir sportif est en jeu.
Dominique Issartel
C'est en fin d'après-midi, ce mardi, que Melvyn Jaminet sera reçu par les dirigeants du RC Toulon, le président Bernard Lemaitre et le directeur administratif Cédric Rouhaud, pour un entretien préalable à une éventuelle sanction. Renvoyé de l'équipe de France en pleine tournée en Argentine suite à des propos racistes tenus dans la nuit du 6 au 7 juillet et publiés par inadvertance sur les réseaux sociaux, l'arrière international est resté silencieux depuis, excepté un message sur son compte Instagram pour expliquer que cette vidéo (où on le voit, visiblement éméché, lancer : « Le premier Arabe que je croise, je lui mets un coup de casque »), « ne reflétait en rien ses valeurs. »
Pour cet entretien, Melvyn Jaminet (25 ans, 20 sélections) aura la possibilité d'être accompagné par un salarié du club (même si rien n'était encore décidé lundi en fin de journée) mais devra se débrouiller sans son avocat, Me Carlo Alberto Brusa.
Ce dernier avait expliqué la semaine dernière, via un communiqué de presse, que la vidéo en question était à destination « de ses amis d'enfance, via un groupe de discussion privé sur Instagram » et qu'elle avait été « malencontreusement rendue publique » alors que les propos du joueur relevaient de la plaisanterie entre amis.
« Nous allons établir que les accusations de racisme sont une erreur. »
Me Carlo Alberto Brusa, avocat de Melvyn Jaminet
Depuis, l'avocat - qui a déjà défendu Franck Ribéry, Zinédine Zidane et Didier Deschamps - a rassemblé 26 attestations rédigées par des proches du joueur et par des personnes présentes lors de la discussion Instagram cette nuit-là. « C'était un échange entre amis, à 12 000 kilomètres de distance, nous a expliqué Me Brusa lundi ; un chambrage suite à la pression qu'avait mise la mère de Melvyn Jaminet pour ne pas qu'il sorte. Les propos de ce dernier sont adressés à un de ses amis et, sortis de ce contexte, ils sont en effet très choquants. Mais sans ce contexte, il n'y a aucune logique à ce message. »
C'est donc ce que l'avocat qualifie de « connerie en état d'ébriété, d'erreur aux conséquences terribles » que Melvyn Jaminet cherchera à démontrer devant ses dirigeants ce mardi après-midi, en produisant les nombreuses attestations manuscrites (sachant qu'un faux témoignage peut entraîner jusqu'à un an de prison), avant de devoir s'expliquer à nouveau vendredi 26 juillet, devant le conseil de discipline de la Fédération française de rugby (FFR).
Il faudra un dossier solide
« L'audition se déroulera par visio-conférence et je pourrai cette fois assister Melvyn Jaminet qui s'est retrouvé au coeur d'un tsunami, sans aucun respect pour la présomption d'innocence. Nous allons établir que les accusations de racisme sont une erreur », a précisé l'avocat.
Il faudra un dossier très solide pour convaincre la FFR qui a saisi le Procureur de la République, conjointement à SOS Racisme, « pour faire la lumière sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité », selon le président Florian Grill, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour « menaces de mort à raison de l'origine. » À 25 ans, très touché par ce qu'il a déclenché et risquant la radiation, Melvyn Jaminet va jouer, durant ces trois jours, son avenir sportif.
Après ses propos à caractère raciste, Jaminet entame une période cruciale en rencontrant les dirigeants du RCT
Renvoyé de l'équipe de France lors de la tournée en Argentine à la suite de ses propos à caractère raciste, l'arrière du RC Toulon sera entendu ce mardi par ses dirigeants, puis vendredi par le conseil de discipline de la FFR. Son avenir sportif est en jeu.
Dominique Issartel
C'est en fin d'après-midi, ce mardi, que Melvyn Jaminet sera reçu par les dirigeants du RC Toulon, le président Bernard Lemaitre et le directeur administratif Cédric Rouhaud, pour un entretien préalable à une éventuelle sanction. Renvoyé de l'équipe de France en pleine tournée en Argentine suite à des propos racistes tenus dans la nuit du 6 au 7 juillet et publiés par inadvertance sur les réseaux sociaux, l'arrière international est resté silencieux depuis, excepté un message sur son compte Instagram pour expliquer que cette vidéo (où on le voit, visiblement éméché, lancer : « Le premier Arabe que je croise, je lui mets un coup de casque »), « ne reflétait en rien ses valeurs. »
Pour cet entretien, Melvyn Jaminet (25 ans, 20 sélections) aura la possibilité d'être accompagné par un salarié du club (même si rien n'était encore décidé lundi en fin de journée) mais devra se débrouiller sans son avocat, Me Carlo Alberto Brusa.
Ce dernier avait expliqué la semaine dernière, via un communiqué de presse, que la vidéo en question était à destination « de ses amis d'enfance, via un groupe de discussion privé sur Instagram » et qu'elle avait été « malencontreusement rendue publique » alors que les propos du joueur relevaient de la plaisanterie entre amis.
« Nous allons établir que les accusations de racisme sont une erreur. »
Me Carlo Alberto Brusa, avocat de Melvyn Jaminet
Depuis, l'avocat - qui a déjà défendu Franck Ribéry, Zinédine Zidane et Didier Deschamps - a rassemblé 26 attestations rédigées par des proches du joueur et par des personnes présentes lors de la discussion Instagram cette nuit-là. « C'était un échange entre amis, à 12 000 kilomètres de distance, nous a expliqué Me Brusa lundi ; un chambrage suite à la pression qu'avait mise la mère de Melvyn Jaminet pour ne pas qu'il sorte. Les propos de ce dernier sont adressés à un de ses amis et, sortis de ce contexte, ils sont en effet très choquants. Mais sans ce contexte, il n'y a aucune logique à ce message. »
C'est donc ce que l'avocat qualifie de « connerie en état d'ébriété, d'erreur aux conséquences terribles » que Melvyn Jaminet cherchera à démontrer devant ses dirigeants ce mardi après-midi, en produisant les nombreuses attestations manuscrites (sachant qu'un faux témoignage peut entraîner jusqu'à un an de prison), avant de devoir s'expliquer à nouveau vendredi 26 juillet, devant le conseil de discipline de la Fédération française de rugby (FFR).
Il faudra un dossier solide
« L'audition se déroulera par visio-conférence et je pourrai cette fois assister Melvyn Jaminet qui s'est retrouvé au coeur d'un tsunami, sans aucun respect pour la présomption d'innocence. Nous allons établir que les accusations de racisme sont une erreur », a précisé l'avocat.
Il faudra un dossier très solide pour convaincre la FFR qui a saisi le Procureur de la République, conjointement à SOS Racisme, « pour faire la lumière sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité », selon le président Florian Grill, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour « menaces de mort à raison de l'origine. » À 25 ans, très touché par ce qu'il a déclenché et risquant la radiation, Melvyn Jaminet va jouer, durant ces trois jours, son avenir sportif.
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
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https://rctoulon.com/communique-officiel-du-rct/
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Re: XV de France (partie en cours)
On tremble …Scalp a écrit:Communiqué Officiel du RCT
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Re: XV de France (partie en cours)
Pendant ce temps-là, et alors que l'affaire est en cours, sans qu'on sache quelle est la vérité des faits, Galthié se refuse à parler de Jegou et Auradou au passé : https://www.rugbyrama.fr/2024/07/16/xv-de-france-je-ne-parle-pas-dauradou-et-de-jegou-a-limparfait-ils-font-toujours-partie-de-nos-pepites-lache-fabien-galthie-12084759.php
On se demande vraiment qui conseille le rugby français en termes de com...
Quant au communiqué du RCT, clairement c'est "bon euh, ok il a merdé, mais on veut le garder, donc on prépare le terrain de sa conservation à base d'explication à la mords-moi le noeud"
On se demande vraiment qui conseille le rugby français en termes de com...
Quant au communiqué du RCT, clairement c'est "bon euh, ok il a merdé, mais on veut le garder, donc on prépare le terrain de sa conservation à base d'explication à la mords-moi le noeud"
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Communiqué Officiel du RCT
https://rctoulon.com/communique-officiel-du-rct/
L'éternelle (...et tellement accomodante !) distinction entre l'homme et l'artiste...
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Re: XV de France (partie en cours)
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Rugby. Affaire Auradou-Jegou : pour la Section Paloise aussi, il y aura “un avant et un après”
Propos recueillis par Vincent Martinelli
La Section Paloise et La Rochelle, employeurs d’Hugo Auradou et Oscar Jegou, suivent avec le plus grand soin l’avancée du dossier, en lien avec la Fédération française de rugby et les familles. Le tout dans une position particulière : pas directement concernés par cette affaire survenue en pleine tournée, les clubs le sont grandement par ses effets collatéraux.
Absence des joueurs mis en cause, contrecoup ressenti par les équipiers, dont certains participaient à cette même tournée, nécessité par la force – sportive - des choses de renforcer ou pas un effectif diminué d’un joueur important… Autant de points factuels sur l’après Mendoza que le directeur général de la Section Paloise, Pierre Lahore, a bien voulu évoquer.
La réaction immédiate à l’annonce de l’affaire
« La première réaction, c’est de la stupeur face aux accusations de la plaignante, et un sentiment très particulier, une grande inquiétude par rapport à Hugo, pour qu’il puisse bénéficier d’une défense et que la présomption d’innocence soit respectée. Donc c’est ça qui nous a animés sur le court terme et qui a fait que très vite, une organisation s’est mise en place avec la Fédération, les clubs et les familles. Pour, sans minorer la parole de la plaignante, répondre aux enjeux de mise en sécurité des 2 joueurs, de préparation de la défense et de respect de la présomption d’innocence.
Ensuite, le club n’étant pas une partie directement impliquée, on suit l’évolution au quotidien, mais des avocats ont été désignés. Il y a un interlocuteur unique en Argentine et un autre en France Maître Vey, seul habilité à s’exprimer. »
L’impact de la nouvelle sur le reste de l’équipe
« Quand je parlais de stupeur et d’inquiétude, c’est quelque chose qui a marqué toutes les parties prenantes du club. Nous avons fait le choix de la transparence en respectant les paroles de chacun, de la plaignante comme des personnes accusées. On évoque régulièrement le sujet en interne aux joueurs et on les a tout de suite éclairés sur le fait qu’on se structurait collectivement entre Fédération, clubs, familles pour pouvoir leur permettre d’accéder à une justice qui soit la plus équitable possible. »
La nécessité pour le groupe d’une prise de parole ou d’un soutien
« C’est une donnée qui a été appréhendée, mais pour tout le monde au club. Par exemple, ça a été évoqué dès la reprise du centre de formation la semaine dernière. Il ne faut pas oublier qu’Hugo est un jeune joueur du centre de formation, donc il y a eu une démarche avec ses copains et les staffs. Et ça a été reprécisé ce mardi pour la réunion de rentrée des pros. Le club se tient à la disposition de tous ceux qui sont affectés par cette situation et qui ressentiraient le besoin d’en parler ou d’être accompagnés. »
L’affaire Auradou-Jegou a été évidemment évoquée ce début de semaine, synonyme de reprise de l'entraînement de la Section Paloise.
Quinze jours plus tard, la reprise…
« Cette affaire marque un enfant du club et un membre de la famille. Donc évidemment, tout le monde est concerné et inquiet. Il y a eu une forme de soulagement collectif quand l’étape 1 a été franchie, pour qu’ils puissent bénéficier de conditions de détention surveillée à domicile, en sécurité. Maintenant c’est une forme d’inquiétude sur la suite. On leur explique que la justice doit pouvoir faire son travail sereinement. »
Un accompagnement spécial pour Théo Attissogbe et Emilien Gailleton ?
« Il y a eu des contacts pendant qu’ils étaient en Argentine, et on les a reçus avec Bernard Pontneau dès leur retour en France et avant leur départ en vacances (Ndlr : leur reprise est décalée à la mi-août). Pour marquer ce temps de retour et qu’ils sentent que s’ils en avaient besoin, le club est là pour les accompagner, appréhender ce qu’ils ont pu vivre là-bas. »
La Section va-t-elle envoyer plus de messages d’alerte à ses joueurs ?
« Pour ce qui est du respect des valeurs, des mises en garde sur les dangers, les dérives, il nous arrive régulièrement, nos staffs et nous-mêmes, de les repréciser. Evidemment, il y aura un avant et un après Mendoza, il est certain qu’on s’appuiera sur cette expérience pour co-construire quelque chose, qui passera par une implication forte des joueurs.
Mais par rapport à tous les débats en cours depuis cette affaire, faisons attention à ne pas tomber dans un mauvais procès en généralisation. Parce que chez nous, comme ailleurs, il y a une grande majorité de garçons qui sont très professionnels et conscients de l’exigence que leur statut leur impose. »
Les conséquences sportives et l’absence d’un joueur important
« Hugo est un garçon qui compte très fortement dans l’évolution de notre projet, évidemment il y a un impact pour nous à court et moyen terme.”
Comment pallier à l’absence d’Hugo Auradou, joueur important du projet Section ?
« Hugo est un garçon qui compte très fortement dans l’évolution de notre projet, cela depuis plusieurs années, donc évidemment il y a un impact pour nous à court et moyen terme. On considère qu’on a des ressources internes qui doivent permettre au collectif d’évoluer positivement dans les secteurs où Hugo rayonne chez nous. Et on peut compter sur l’apport des dernières recrues pour franchir un cap dans nos compétences, notre profondeur. On pense à Loïc Crédoz, Joël Kpoku et Thomas Jolmes notamment. Après, quand on y verra plus clair sur la durée de l’indisponibilité, on verra s’il y a nature à compléter l’effectif. »
Une position délicate : préserver un joueur tout en assurant la réussite de l’équipe et du projet sportif
« Chacun a son rôle dans le projet. Nous faisons en sorte que les joueurs soient 100 % focus sur leur champ d’action et d’activité, tout en échangeant régulièrement avec eux sur l’évolution de la situation. Idem pour le staff. Les choses sont très claires, ce n’est pas à eux de commenter ou d’appréhender ce qui peut se passer en Argentine, pour Hugo. Ça c’est notre responsabilité à nous dirigeants et on a une ligne très claire et apaisante. Il n’est pas question d’avoir une communication qui jette de l’huile sur le feu, encore une fois des personnes sont habilitées à s’exprimer. »
Rugby. Affaire Auradou-Jegou : pour la Section Paloise aussi, il y aura “un avant et un après”
Propos recueillis par Vincent Martinelli
La Section Paloise et La Rochelle, employeurs d’Hugo Auradou et Oscar Jegou, suivent avec le plus grand soin l’avancée du dossier, en lien avec la Fédération française de rugby et les familles. Le tout dans une position particulière : pas directement concernés par cette affaire survenue en pleine tournée, les clubs le sont grandement par ses effets collatéraux.
Absence des joueurs mis en cause, contrecoup ressenti par les équipiers, dont certains participaient à cette même tournée, nécessité par la force – sportive - des choses de renforcer ou pas un effectif diminué d’un joueur important… Autant de points factuels sur l’après Mendoza que le directeur général de la Section Paloise, Pierre Lahore, a bien voulu évoquer.
La réaction immédiate à l’annonce de l’affaire
« La première réaction, c’est de la stupeur face aux accusations de la plaignante, et un sentiment très particulier, une grande inquiétude par rapport à Hugo, pour qu’il puisse bénéficier d’une défense et que la présomption d’innocence soit respectée. Donc c’est ça qui nous a animés sur le court terme et qui a fait que très vite, une organisation s’est mise en place avec la Fédération, les clubs et les familles. Pour, sans minorer la parole de la plaignante, répondre aux enjeux de mise en sécurité des 2 joueurs, de préparation de la défense et de respect de la présomption d’innocence.
Ensuite, le club n’étant pas une partie directement impliquée, on suit l’évolution au quotidien, mais des avocats ont été désignés. Il y a un interlocuteur unique en Argentine et un autre en France Maître Vey, seul habilité à s’exprimer. »
L’impact de la nouvelle sur le reste de l’équipe
« Quand je parlais de stupeur et d’inquiétude, c’est quelque chose qui a marqué toutes les parties prenantes du club. Nous avons fait le choix de la transparence en respectant les paroles de chacun, de la plaignante comme des personnes accusées. On évoque régulièrement le sujet en interne aux joueurs et on les a tout de suite éclairés sur le fait qu’on se structurait collectivement entre Fédération, clubs, familles pour pouvoir leur permettre d’accéder à une justice qui soit la plus équitable possible. »
La nécessité pour le groupe d’une prise de parole ou d’un soutien
« C’est une donnée qui a été appréhendée, mais pour tout le monde au club. Par exemple, ça a été évoqué dès la reprise du centre de formation la semaine dernière. Il ne faut pas oublier qu’Hugo est un jeune joueur du centre de formation, donc il y a eu une démarche avec ses copains et les staffs. Et ça a été reprécisé ce mardi pour la réunion de rentrée des pros. Le club se tient à la disposition de tous ceux qui sont affectés par cette situation et qui ressentiraient le besoin d’en parler ou d’être accompagnés. »
L’affaire Auradou-Jegou a été évidemment évoquée ce début de semaine, synonyme de reprise de l'entraînement de la Section Paloise.
Quinze jours plus tard, la reprise…
« Cette affaire marque un enfant du club et un membre de la famille. Donc évidemment, tout le monde est concerné et inquiet. Il y a eu une forme de soulagement collectif quand l’étape 1 a été franchie, pour qu’ils puissent bénéficier de conditions de détention surveillée à domicile, en sécurité. Maintenant c’est une forme d’inquiétude sur la suite. On leur explique que la justice doit pouvoir faire son travail sereinement. »
Un accompagnement spécial pour Théo Attissogbe et Emilien Gailleton ?
« Il y a eu des contacts pendant qu’ils étaient en Argentine, et on les a reçus avec Bernard Pontneau dès leur retour en France et avant leur départ en vacances (Ndlr : leur reprise est décalée à la mi-août). Pour marquer ce temps de retour et qu’ils sentent que s’ils en avaient besoin, le club est là pour les accompagner, appréhender ce qu’ils ont pu vivre là-bas. »
La Section va-t-elle envoyer plus de messages d’alerte à ses joueurs ?
« Pour ce qui est du respect des valeurs, des mises en garde sur les dangers, les dérives, il nous arrive régulièrement, nos staffs et nous-mêmes, de les repréciser. Evidemment, il y aura un avant et un après Mendoza, il est certain qu’on s’appuiera sur cette expérience pour co-construire quelque chose, qui passera par une implication forte des joueurs.
Mais par rapport à tous les débats en cours depuis cette affaire, faisons attention à ne pas tomber dans un mauvais procès en généralisation. Parce que chez nous, comme ailleurs, il y a une grande majorité de garçons qui sont très professionnels et conscients de l’exigence que leur statut leur impose. »
Les conséquences sportives et l’absence d’un joueur important
« Hugo est un garçon qui compte très fortement dans l’évolution de notre projet, évidemment il y a un impact pour nous à court et moyen terme.”
Comment pallier à l’absence d’Hugo Auradou, joueur important du projet Section ?
« Hugo est un garçon qui compte très fortement dans l’évolution de notre projet, cela depuis plusieurs années, donc évidemment il y a un impact pour nous à court et moyen terme. On considère qu’on a des ressources internes qui doivent permettre au collectif d’évoluer positivement dans les secteurs où Hugo rayonne chez nous. Et on peut compter sur l’apport des dernières recrues pour franchir un cap dans nos compétences, notre profondeur. On pense à Loïc Crédoz, Joël Kpoku et Thomas Jolmes notamment. Après, quand on y verra plus clair sur la durée de l’indisponibilité, on verra s’il y a nature à compléter l’effectif. »
Une position délicate : préserver un joueur tout en assurant la réussite de l’équipe et du projet sportif
« Chacun a son rôle dans le projet. Nous faisons en sorte que les joueurs soient 100 % focus sur leur champ d’action et d’activité, tout en échangeant régulièrement avec eux sur l’évolution de la situation. Idem pour le staff. Les choses sont très claires, ce n’est pas à eux de commenter ou d’appréhender ce qui peut se passer en Argentine, pour Hugo. Ça c’est notre responsabilité à nous dirigeants et on a une ligne très claire et apaisante. Il n’est pas question d’avoir une communication qui jette de l’huile sur le feu, encore une fois des personnes sont habilitées à s’exprimer. »
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2024/07/26/affaire-jaminet-info-midol-melvyn-jaminet-suspendu-26-semaines-par-la-ffr-12104974.php
Melvyn Jaminet suspendu 26 semaines par la FFR
Ce matin, l'arrière international Melvyn Jaminet s'est présenté devant la commission de discipline de la FFR. Pour rappel, le joueur était jugé pour avoir posté une vidéo à caractère raciste sur les réseaux sociaux. Selon nos informations, Melvyn Jaminet serait aujourd'hui suspendu vingt-six semaines par l'instance du rugby français. Plus d'informations à suivre...
Il serait donc requalifié le 24 janvier 2025. En espérant que ce ne soit pas pour être appelé avec le XV de France pour le VI Nations
Melvyn Jaminet suspendu 26 semaines par la FFR
Ce matin, l'arrière international Melvyn Jaminet s'est présenté devant la commission de discipline de la FFR. Pour rappel, le joueur était jugé pour avoir posté une vidéo à caractère raciste sur les réseaux sociaux. Selon nos informations, Melvyn Jaminet serait aujourd'hui suspendu vingt-six semaines par l'instance du rugby français. Plus d'informations à suivre...
Il serait donc requalifié le 24 janvier 2025. En espérant que ce ne soit pas pour être appelé avec le XV de France pour le VI Nations
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-auradou-jegou-la-plaignante-entendue-par-le-procureur/1489318
Affaire Auradou-Jegou : la plaignante entendue par le procureur
La femme qui affirme avoir été victime d'un « viol avec violence en réunion » par Hugo Auradou et Oscar Jegou a été entendue ce mardi par le procureur afin d'apporter des précisions sur sa déposition. Les joueurs, toujours en détention à domicile à Mendoza, seront quant à eux entendus jeudi.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Le choc des versions se poursuit à Mendoza, à l'ouest de l'Argentine, alors que les avocats sortaient de l'audience où la plaignante a été entendue ce mardi par Dario Nora, le procureur chargé de l'enquête. Tandis que l'avocate de la victime présumée, Me Natacha Romano, évoquait un récit « sans fissures », « indiscutable », « très clair et très concret », l'avocat des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona assurait lui : « aujourd'hui, l'innocence des deux joueurs a été démontrée », sans vouloir donner plus de détails.
« Le rôle de la défense est de minimiser les faits et de relativiser les propos de la victime. (...) mais aujourd'hui, je peux affirmer, encore plus, que les faits se sont déroulés comme les décrit ma cliente », rétorquait l'autre avocat de la plaignante, Me Mauricio Cardello, au sortir du Parquet.
Depuis la détention des deux Français le 8 juillet dernier, après le premier test-match de l'équipe de France face aux Pumas à Mendoza (le 6 juillet), les deux parties s'opposent sur la question du consentement de la plaignante. Si personne ne nie les relations sexuelles, les joueurs, au travers de leurs avocats, maintiennent que ces dernières étaient consenties et se sont déroulées sans violence. Une version qui semble être battue en brèche par la quinzaine de blessures ou marques observées quelques heures après les faits par la légiste sur le corps de la victime présumée après son dépôt de plainte, le 7 juillet.
« Il y a eu un viol terrible, grossier, aggravé par des coups, de la maltraitance et la participation de deux personnes »
Le père de la victime
L'instruction avance rapidement. Plusieurs témoins ont été entendus par le procureur et des actes de preuve ont été produits. Outre le récit de la plaignante, qui a été « éprouvant » puisqu' « elle a dû à nouveau tout raconter depuis le début », expliquait son avocate, un témoignage et des messages vocaux de WhatsApp étaient notamment au coeur de l'audience de ce mardi.
Ces messages, envoyés dans la foulée des faits par la plaignante à l'une des amies présente ce soir-là, semblaient faire planer le doute sur le non-consentement de la plaignante. Ses avocats s'en défendent. « Elle les a écoutés [lors de l'audience, ndlr] un par un et a pu donner des explications sur chacun d'entre eux avec beaucoup de tranquillité », a assuré Natacha Romano en sortant de l'audience.
Consultée par L'Équipe à ce propos, elle insiste sur le fait que : « nous avons nous-mêmes sollicité le témoignage de son amie, qui mentionne ces messages et nous avons proposé qu'ils soient transcrits » afin d'être versés au dossier. Pour l'avocate, « dans ce genre d'affaires, le mieux est de ne cacher aucune caractéristique de la situation ». « La victime elle-même affirme être montée dans le taxi et être allée à l'hôtel (des joueurs, ndlr). Sur ce point, il n'y a pas débat. Le débat est sur ce qu'il se passe une fois qu'elle entre dans la chambre », précise Me Romano. Elle insiste sur la notion de consentement : « ''non'' c'est ''non'' à partir de la minute où quelqu'un dit ''non''. Il (le refus, ndlr) ne doit pas forcément être exprimé dans le couloir de l'hôtel, en y entrant ou dans la boîte de nuit ».
C'est ce non-consentement avancé par la plaignante que l'audience de mardi matin a tenté d'éclaircir. Une audience qui a duré plus de trois heures, avec une pause, au cours de laquelle cette dernière a répondu aux questions du procureur et des avocats de la défense. Sans pouvoir entrer dans la salle, des membres de sa famille l'ont accompagnée dans ce moment. Son frère, avocat, a pour sa part pu être présent lors de l'audience, d'après l'avocate.
Juste avant, à l'extérieur du pôle judiciaire de la ville, le père de la plaignante, visiblement affecté, a qualifié d'« aberration » le doute qui plane sur les faits. « Il y a eu un viol terrible, grossier, aggravé par des coups, de la maltraitance et la participation de deux personnes », a-t-il assuré.
À quelques mètres de lui, interdites d'entrée par les policiers présents, une quinzaine de femmes affichent une banderole affirmant « Non, c'est non ». Elles font partie de l'antenne locale du collectif « Ni una menos » (pas une de moins), qui dénonce les féminicides et les violences sexuelles et sexistes en Argentine. « Nous sommes là pour rappeler que lorsqu'une femme dit non, c'est non », explique Araceli Pelegrina, membre du collectif, qui affirme que « ce n'est pas un hasard que nous soyons à l'extérieur alors que le frère du ministre de la justice, Cuneo Libarona, qui n'est pas d'ici, est à l'intérieur ».
Comme de nombreuses personnes à Mendoza, outre la dimension internationale de l'affaire, elle est convaincue que le lien de parenté entre l'avocat des joueurs et l'actuel ministre de la justice du gouvernement de Javier Milei y est pour beaucoup dans la décision de la mise en résidence surveillée et la célérité avec laquelle se déroule l'instruction. Hasard du calendrier, avec la ministre de la sécurité et le ministre de la défense, le fameux frère était à Mendoza la veille pour y lancer la réforme du code de procédure pénale qu'il met en oeuvre dans le pays.
Affaire Auradou-Jegou : la plaignante entendue par le procureur
La femme qui affirme avoir été victime d'un « viol avec violence en réunion » par Hugo Auradou et Oscar Jegou a été entendue ce mardi par le procureur afin d'apporter des précisions sur sa déposition. Les joueurs, toujours en détention à domicile à Mendoza, seront quant à eux entendus jeudi.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Le choc des versions se poursuit à Mendoza, à l'ouest de l'Argentine, alors que les avocats sortaient de l'audience où la plaignante a été entendue ce mardi par Dario Nora, le procureur chargé de l'enquête. Tandis que l'avocate de la victime présumée, Me Natacha Romano, évoquait un récit « sans fissures », « indiscutable », « très clair et très concret », l'avocat des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona assurait lui : « aujourd'hui, l'innocence des deux joueurs a été démontrée », sans vouloir donner plus de détails.
« Le rôle de la défense est de minimiser les faits et de relativiser les propos de la victime. (...) mais aujourd'hui, je peux affirmer, encore plus, que les faits se sont déroulés comme les décrit ma cliente », rétorquait l'autre avocat de la plaignante, Me Mauricio Cardello, au sortir du Parquet.
Depuis la détention des deux Français le 8 juillet dernier, après le premier test-match de l'équipe de France face aux Pumas à Mendoza (le 6 juillet), les deux parties s'opposent sur la question du consentement de la plaignante. Si personne ne nie les relations sexuelles, les joueurs, au travers de leurs avocats, maintiennent que ces dernières étaient consenties et se sont déroulées sans violence. Une version qui semble être battue en brèche par la quinzaine de blessures ou marques observées quelques heures après les faits par la légiste sur le corps de la victime présumée après son dépôt de plainte, le 7 juillet.
« Il y a eu un viol terrible, grossier, aggravé par des coups, de la maltraitance et la participation de deux personnes »
Le père de la victime
L'instruction avance rapidement. Plusieurs témoins ont été entendus par le procureur et des actes de preuve ont été produits. Outre le récit de la plaignante, qui a été « éprouvant » puisqu' « elle a dû à nouveau tout raconter depuis le début », expliquait son avocate, un témoignage et des messages vocaux de WhatsApp étaient notamment au coeur de l'audience de ce mardi.
Ces messages, envoyés dans la foulée des faits par la plaignante à l'une des amies présente ce soir-là, semblaient faire planer le doute sur le non-consentement de la plaignante. Ses avocats s'en défendent. « Elle les a écoutés [lors de l'audience, ndlr] un par un et a pu donner des explications sur chacun d'entre eux avec beaucoup de tranquillité », a assuré Natacha Romano en sortant de l'audience.
Consultée par L'Équipe à ce propos, elle insiste sur le fait que : « nous avons nous-mêmes sollicité le témoignage de son amie, qui mentionne ces messages et nous avons proposé qu'ils soient transcrits » afin d'être versés au dossier. Pour l'avocate, « dans ce genre d'affaires, le mieux est de ne cacher aucune caractéristique de la situation ». « La victime elle-même affirme être montée dans le taxi et être allée à l'hôtel (des joueurs, ndlr). Sur ce point, il n'y a pas débat. Le débat est sur ce qu'il se passe une fois qu'elle entre dans la chambre », précise Me Romano. Elle insiste sur la notion de consentement : « ''non'' c'est ''non'' à partir de la minute où quelqu'un dit ''non''. Il (le refus, ndlr) ne doit pas forcément être exprimé dans le couloir de l'hôtel, en y entrant ou dans la boîte de nuit ».
C'est ce non-consentement avancé par la plaignante que l'audience de mardi matin a tenté d'éclaircir. Une audience qui a duré plus de trois heures, avec une pause, au cours de laquelle cette dernière a répondu aux questions du procureur et des avocats de la défense. Sans pouvoir entrer dans la salle, des membres de sa famille l'ont accompagnée dans ce moment. Son frère, avocat, a pour sa part pu être présent lors de l'audience, d'après l'avocate.
Juste avant, à l'extérieur du pôle judiciaire de la ville, le père de la plaignante, visiblement affecté, a qualifié d'« aberration » le doute qui plane sur les faits. « Il y a eu un viol terrible, grossier, aggravé par des coups, de la maltraitance et la participation de deux personnes », a-t-il assuré.
À quelques mètres de lui, interdites d'entrée par les policiers présents, une quinzaine de femmes affichent une banderole affirmant « Non, c'est non ». Elles font partie de l'antenne locale du collectif « Ni una menos » (pas une de moins), qui dénonce les féminicides et les violences sexuelles et sexistes en Argentine. « Nous sommes là pour rappeler que lorsqu'une femme dit non, c'est non », explique Araceli Pelegrina, membre du collectif, qui affirme que « ce n'est pas un hasard que nous soyons à l'extérieur alors que le frère du ministre de la justice, Cuneo Libarona, qui n'est pas d'ici, est à l'intérieur ».
Comme de nombreuses personnes à Mendoza, outre la dimension internationale de l'affaire, elle est convaincue que le lien de parenté entre l'avocat des joueurs et l'actuel ministre de la justice du gouvernement de Javier Milei y est pour beaucoup dans la décision de la mise en résidence surveillée et la célérité avec laquelle se déroule l'instruction. Hasard du calendrier, avec la ministre de la sécurité et le ministre de la défense, le fameux frère était à Mendoza la veille pour y lancer la réforme du code de procédure pénale qu'il met en oeuvre dans le pays.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2024/08/07/affaire-jegou-auradou-de-nouveaux-rebondissements-relancent-laffaire-ce-mardi-jour-de-laudition-de-la-plaignante-par-le-procureur-de-mendoza-12128108.php
Affaire Jegou – Auradou. De nouveaux rebondissements relancent l’affaire ce mardi, jour de l’audition de la plaignante par le procureur de Mendoza
Par Par Pedro Fernández, à Mendoza (Argentine) avec Lé.F.
Ce mardi, la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" à l’encontre d’Oscar Jegou et Hugo Auradou était auditionnée par le parquet de Mendoza. Une journée qui aura recelé plusieurs enseignements importants…
C’est ce mardi 6 août que la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" qui visent les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, en Argentine, était entendue par la justice de Mendoza. Une audition en longueur, plus de deux heures, qui lui aura laissé le temps de reprendre en détail le récit qu’elle a fait de la nuit du 6 au 7 juillet 2024 au Diplomatic hôtel de Mendoza. Mais aussi de répondre aux avocats de la défense des deux Français et les contradictions qu’ils opposent, parlant notamment de relations consenties, pointant des conversations a posteriori où elle disait simplement trouver Oscar Jegou "mignon" ou s’étonnant qu’elle n’ait pas souhaité remettre son téléphone à la police…
Me Romano (avocate de la plaignante) : "Le récit de ma cliente ne présente aucune fissure"
Que retenir de cette audition ? Si aucun élément concret n’a fuité en provenance du procureur, les avocats des deux parties ont en revanche eu l’occasion de la commenter et d’étayer leur argumentaire, à la sortie du tribunal, presque six heures après y être entrés. Natacha Romano (avocate de la plaignante) en première, puis Rafael Cuneo Libarona ensuite (avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou). Une passe d’armes riche en enseignements.
La première à s’exprimer devant la presse fut donc Natacha Romano, avocate de la plaignante. "Ma cliente, qui est aussi la victime, est toujours restée en contrôle. Les questions de la défense, elles, ont été très brèves, du fait que le récit de ma cliente ne présente aucune fissure." Questionnée sur les éventuelles évolutions des déclarations de la plaignante, l’avocate a simplement évoqué "qu’il s’agissait surtout de clarifications nécessaires. La partie de la défense a quant à elle essayé d’apporter quelques contradictions, mais notre récit est resté clair et concret."
Des messages audios par Whatsapp qui sèment le trouble
Il y a quelques jours est toutefois apparu, dans l’enquête, que des messages audios envoyés via le service de messagerie Whatsapp avaient été échangés entre la plaignante et une amie. Des échanges au cours desquels elle lui disait qu’elle avait effectivement été avec Oscar Jegou cette nuit-là et qu’elle le trouvait "mignon". Ces messages ne mentionnaient toutefois à aucun moment des faits d’abus sexuels. C’est pourtant cette amie qui lui aurait conseillé de porter plainte auprès du tribunal de Mendoza.
Après un mois d’enquête, ces échanges jettent le trouble sur les premières déclarations de la plaignante. Interrogée à ce sujet à sa sortie du tribunal, l’avocate Natacha Romano a d’abord confirmé l’existence de ces messages. Avant de compléter : "Ils lui ont fait écouter ces audios, un moment de re-victimisation très dur pour elle. Mais elle a pu les expliquer un par un, avec beaucoup de calme. […] Malgré tout, elle est très fatiguée et très angoissée. Elle est sous traitement psychologique et psychiatrique permanent. Quatre professionnels l’assistent."
La plaignante a-t-elle refusé de remettre son téléphone à la police ?
Autre information importante fournie par l’avocat de la défense, et toujours concernant la téléphonie : selon Rafael Cuneo Libarona, la plaignante n’aurait pas remis son téléphone à l’expert mandaté par la police de Mendoza. "Elle ne veut pas le donner, sous prétexte qu’elle y a ses communications. C’est un élément de plus en notre faveur", a déclaré Libarona à ce sujet.
Vers une nouvelle demande de remise en liberté ?
Alors qu’Oscar Jegou et Hugo Auradou sont toujours assignés à résidence et sous contrôle judiciaire dans une villa de Mendoza, ils seront entendus à leur tour par la justice Argentine ce jeudi 8 août. Ils pourront alors présenter leur version des faits, laquelle, selon les dires de leurs avocats Me Cuneo Libarona (en Argentine) et Me Vey (en France), est bien éloignée des accusations : "Pour le moment, rien ne permet de présager de leur culpabilité".
Mais une autre échéance proche pourrait leur redonner espoir : toujours selon Natacha Romano, la défense va avoir l’occasion de formuler une nouvelle demande de remise en liberté des deux joueurs. Le bureau du procureur de Mendoza devra alors trancher pour savoir s’il maintient Jegou et Auradou en détention provisoire sous le régime du contrôle judiciaire, ou s’il les autorise à quitter le territoire argentin. "La défense demandera certainement la libération, mais cela ne signifie pas qu’ils ne continueront pas à être inculpés", rétorque encore Natacha Romano. Avant de s’y opposer. "La chose raisonnable à faire, compte tenu du risque de fuite, est qu’ils restent dans notre pays."
S’ils venaient effectivement à être soulagés de leur contrôle judiciaire et qu’ils pouvaient rentrer en France, la nouvelle serait un coup de tonnerre dans cette affaire et une nouvelle "victoire" importante pour les deux jeunes Français.
Rafael Cuneo Libarona (avocat des joueurs) : "La plaignante a modifié son récit"
Ces faits, l’avocat argentin d’Oscar Jegou et Hugo Auradou s’en sont évidemment servis, lui aussi au terme de cette journée d’audition et devant la presse argentine qui l’attendait. Sur un ton particulièrement énergique et offensif, parlant en second après sa consœur de l’accusation, Rafael Cuneo Libarona a également livré une analyse clairement opposée de la situation. "Aujourd’hui, l’innocence des deux rugbymen a été prouvée", a-t-il lâché d’emblée. Avant de développer, notamment sur des versions différentes qu’auraient utilisées la plaignante et "des contradictions notables dans son récit". "Lorsque le bureau du procureur a constaté ces contradictions entre sa première déclaration et cette dernière, la plaignante a modifié son récit."
Toujours confiant dans ses déclarations et son attitude, Rafael Cuneo a finalement conclu son intervention devant la presse en se projetant sur la journée de jeudi qui s’annonce à nouveau décisive, puisque ce seront à Oscar Jegou et Hugo Auradou d’être entendus par la justice argentine.
"Les accusés vont répondre à toutes les questions qui leur seront posées par l’accusation, la plaignante et nous-mêmes, leurs défenseurs. Ils n’ont rien à cacher. D’ailleurs, n’oubliez pas que ce sont eux qui ont demandé à être entendus, il y a dix jours. Ils devaient témoigner aujourd’hui (mardi), mais nous avons laissé la place à la plaignante parce que nous ne voulions pas lui laisser l’occasion de donner encore une nouvelle version des faits. […] Pour le public français, j’espère qu’ils seront bientôt en France, que la France saura, que le rugby français saura que leur honneur n’est pas entaché. J’espère qu’ils joueront au rugby le plus tôt possible. J’ai confiance en leur innocence et j’en suis absolument convaincu."
Affaire Jegou – Auradou. De nouveaux rebondissements relancent l’affaire ce mardi, jour de l’audition de la plaignante par le procureur de Mendoza
Par Par Pedro Fernández, à Mendoza (Argentine) avec Lé.F.
Ce mardi, la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" à l’encontre d’Oscar Jegou et Hugo Auradou était auditionnée par le parquet de Mendoza. Une journée qui aura recelé plusieurs enseignements importants…
C’est ce mardi 6 août que la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" qui visent les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, en Argentine, était entendue par la justice de Mendoza. Une audition en longueur, plus de deux heures, qui lui aura laissé le temps de reprendre en détail le récit qu’elle a fait de la nuit du 6 au 7 juillet 2024 au Diplomatic hôtel de Mendoza. Mais aussi de répondre aux avocats de la défense des deux Français et les contradictions qu’ils opposent, parlant notamment de relations consenties, pointant des conversations a posteriori où elle disait simplement trouver Oscar Jegou "mignon" ou s’étonnant qu’elle n’ait pas souhaité remettre son téléphone à la police…
Me Romano (avocate de la plaignante) : "Le récit de ma cliente ne présente aucune fissure"
Que retenir de cette audition ? Si aucun élément concret n’a fuité en provenance du procureur, les avocats des deux parties ont en revanche eu l’occasion de la commenter et d’étayer leur argumentaire, à la sortie du tribunal, presque six heures après y être entrés. Natacha Romano (avocate de la plaignante) en première, puis Rafael Cuneo Libarona ensuite (avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou). Une passe d’armes riche en enseignements.
La première à s’exprimer devant la presse fut donc Natacha Romano, avocate de la plaignante. "Ma cliente, qui est aussi la victime, est toujours restée en contrôle. Les questions de la défense, elles, ont été très brèves, du fait que le récit de ma cliente ne présente aucune fissure." Questionnée sur les éventuelles évolutions des déclarations de la plaignante, l’avocate a simplement évoqué "qu’il s’agissait surtout de clarifications nécessaires. La partie de la défense a quant à elle essayé d’apporter quelques contradictions, mais notre récit est resté clair et concret."
Des messages audios par Whatsapp qui sèment le trouble
Il y a quelques jours est toutefois apparu, dans l’enquête, que des messages audios envoyés via le service de messagerie Whatsapp avaient été échangés entre la plaignante et une amie. Des échanges au cours desquels elle lui disait qu’elle avait effectivement été avec Oscar Jegou cette nuit-là et qu’elle le trouvait "mignon". Ces messages ne mentionnaient toutefois à aucun moment des faits d’abus sexuels. C’est pourtant cette amie qui lui aurait conseillé de porter plainte auprès du tribunal de Mendoza.
Après un mois d’enquête, ces échanges jettent le trouble sur les premières déclarations de la plaignante. Interrogée à ce sujet à sa sortie du tribunal, l’avocate Natacha Romano a d’abord confirmé l’existence de ces messages. Avant de compléter : "Ils lui ont fait écouter ces audios, un moment de re-victimisation très dur pour elle. Mais elle a pu les expliquer un par un, avec beaucoup de calme. […] Malgré tout, elle est très fatiguée et très angoissée. Elle est sous traitement psychologique et psychiatrique permanent. Quatre professionnels l’assistent."
La plaignante a-t-elle refusé de remettre son téléphone à la police ?
Autre information importante fournie par l’avocat de la défense, et toujours concernant la téléphonie : selon Rafael Cuneo Libarona, la plaignante n’aurait pas remis son téléphone à l’expert mandaté par la police de Mendoza. "Elle ne veut pas le donner, sous prétexte qu’elle y a ses communications. C’est un élément de plus en notre faveur", a déclaré Libarona à ce sujet.
Vers une nouvelle demande de remise en liberté ?
Alors qu’Oscar Jegou et Hugo Auradou sont toujours assignés à résidence et sous contrôle judiciaire dans une villa de Mendoza, ils seront entendus à leur tour par la justice Argentine ce jeudi 8 août. Ils pourront alors présenter leur version des faits, laquelle, selon les dires de leurs avocats Me Cuneo Libarona (en Argentine) et Me Vey (en France), est bien éloignée des accusations : "Pour le moment, rien ne permet de présager de leur culpabilité".
Mais une autre échéance proche pourrait leur redonner espoir : toujours selon Natacha Romano, la défense va avoir l’occasion de formuler une nouvelle demande de remise en liberté des deux joueurs. Le bureau du procureur de Mendoza devra alors trancher pour savoir s’il maintient Jegou et Auradou en détention provisoire sous le régime du contrôle judiciaire, ou s’il les autorise à quitter le territoire argentin. "La défense demandera certainement la libération, mais cela ne signifie pas qu’ils ne continueront pas à être inculpés", rétorque encore Natacha Romano. Avant de s’y opposer. "La chose raisonnable à faire, compte tenu du risque de fuite, est qu’ils restent dans notre pays."
S’ils venaient effectivement à être soulagés de leur contrôle judiciaire et qu’ils pouvaient rentrer en France, la nouvelle serait un coup de tonnerre dans cette affaire et une nouvelle "victoire" importante pour les deux jeunes Français.
Rafael Cuneo Libarona (avocat des joueurs) : "La plaignante a modifié son récit"
Ces faits, l’avocat argentin d’Oscar Jegou et Hugo Auradou s’en sont évidemment servis, lui aussi au terme de cette journée d’audition et devant la presse argentine qui l’attendait. Sur un ton particulièrement énergique et offensif, parlant en second après sa consœur de l’accusation, Rafael Cuneo Libarona a également livré une analyse clairement opposée de la situation. "Aujourd’hui, l’innocence des deux rugbymen a été prouvée", a-t-il lâché d’emblée. Avant de développer, notamment sur des versions différentes qu’auraient utilisées la plaignante et "des contradictions notables dans son récit". "Lorsque le bureau du procureur a constaté ces contradictions entre sa première déclaration et cette dernière, la plaignante a modifié son récit."
Toujours confiant dans ses déclarations et son attitude, Rafael Cuneo a finalement conclu son intervention devant la presse en se projetant sur la journée de jeudi qui s’annonce à nouveau décisive, puisque ce seront à Oscar Jegou et Hugo Auradou d’être entendus par la justice argentine.
"Les accusés vont répondre à toutes les questions qui leur seront posées par l’accusation, la plaignante et nous-mêmes, leurs défenseurs. Ils n’ont rien à cacher. D’ailleurs, n’oubliez pas que ce sont eux qui ont demandé à être entendus, il y a dix jours. Ils devaient témoigner aujourd’hui (mardi), mais nous avons laissé la place à la plaignante parce que nous ne voulions pas lui laisser l’occasion de donner encore une nouvelle version des faits. […] Pour le public français, j’espère qu’ils seront bientôt en France, que la France saura, que le rugby français saura que leur honneur n’est pas entaché. J’espère qu’ils joueront au rugby le plus tôt possible. J’ai confiance en leur innocence et j’en suis absolument convaincu."
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2024/08/07/affaire-jegou-auradou-de-nouveaux-rebondissements-relancent-laffaire-ce-mardi-jour-de-laudition-de-la-plaignante-par-le-procureur-de-mendoza-12128108.php
Affaire Jegou – Auradou. De nouveaux rebondissements relancent l’affaire ce mardi, jour de l’audition de la plaignante par le procureur de Mendoza
Ce mardi, la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" à l’encontre d’Oscar Jegou et Hugo Auradou était auditionnée par le parquet de Mendoza. Une journée qui aura recelé plusieurs enseignements importants…
C'est ce mardi 6 août que la plaignante à l'origine des accusations de "viol aggravé" qui visent les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, en Argentine, était entendue par la justice de Mendoza. Une audition en longueur, plus de deux heures, qui lui aura laissé le temps de reprendre en détail le récit qu'elle a fait de la nuit du 6 au 7 juillet 2024 au Diplomatic hôtel de Mendoza. Mais aussi de répondre aux avocats de la défense des deux Français et les contradictions qu'ils opposent, parlant notamment de relations consenties, pointant des conversations a posteriori où elle disait simplement trouver Oscar Jegou "mignon" ou s'étonnant qu'elle n'ait pas souhaité remettre son téléphone à la police... [...]
Article abonné. Si quelqu'un l'a. Merci.
J'ai l'impression que plus le temps passe, et plus c'est nébuleux
Affaire Jegou – Auradou. De nouveaux rebondissements relancent l’affaire ce mardi, jour de l’audition de la plaignante par le procureur de Mendoza
Ce mardi, la plaignante à l’origine des accusations de "viol aggravé" à l’encontre d’Oscar Jegou et Hugo Auradou était auditionnée par le parquet de Mendoza. Une journée qui aura recelé plusieurs enseignements importants…
C'est ce mardi 6 août que la plaignante à l'origine des accusations de "viol aggravé" qui visent les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, en Argentine, était entendue par la justice de Mendoza. Une audition en longueur, plus de deux heures, qui lui aura laissé le temps de reprendre en détail le récit qu'elle a fait de la nuit du 6 au 7 juillet 2024 au Diplomatic hôtel de Mendoza. Mais aussi de répondre aux avocats de la défense des deux Français et les contradictions qu'ils opposent, parlant notamment de relations consenties, pointant des conversations a posteriori où elle disait simplement trouver Oscar Jegou "mignon" ou s'étonnant qu'elle n'ait pas souhaité remettre son téléphone à la police... [...]
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Re: XV de France (partie en cours)
juste au-dessus
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-de-mendoza-oscar-jegou-et-hugo-auradou-auditionnes-a-leur-tour-apres-la-plaignante/1490052
Affaire de Mendoza : Oscar Jégou et Hugo Auradou auditionnés à leur tour après la plaignante
Après la plaignante mardi, c'était au tour d'Oscar Jégou et Hugo Auradou de passer dans le bureau du procureur Dario Nora, jeudi. Il devra décider au plus tard, lundi, s'il sollicite le maintien des deux Français en détention préventive ou s'ils seront libres durant le reste du processus.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Un drôle d'air a soufflé cette semaine sur le pôle judiciaire de Mendoza. Un vent de liberté, pour les deux joueurs du XV de France. De tourmente pour la plaignante et son entourage. Après avoir été entendue, mardi, pour donner des précisions sur sa déposition du 7 juillet, quelques heures après les faits, cela a été au tour des deux joueurs français de comparaître jeudi. En début de matinée, depuis la maison où ils sont assignés à résidence à Mendoza depuis le 17 juillet, ils sont arrivés, ensemble, au pôle judiciaire de Mendoza, au centre-ouest de l'Argentine.
Alors qu'une nuée de journalistes locaux et quelques Français les attendaient à l'arrière du complexe, persuadés qu'ils ne feraient pas leur entrée par la grande porte, les joueurs sont parvenus à déjouer le plan médiatique et à entrer en toute discrétion dans le bâtiment du Parquet.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration »
Me Rafael Cuneo Libarona, l'avocat des deux joueurs
Là, au deuxième étage, les deux Français se sont présentés jeudi devant le procureur Dario Nora, en charge de l'enquête sur le viol en réunion qui aurait eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet, et pour lequel ils sont mis en examen. Au regard de la justice argentine, ils n'avaient pas d'obligation de s'y rendre. Ils ne sont d'ailleurs même pas contraints de dire la vérité.
Une audition tour à tour
C'est Hugo Auradou qui a été entendu le premier. Sa déposition, qui a débuté vers 11 heures, heure locale, a duré trois heures, ralentie par l'exercice de la traduction, puisqu'il ne parle pas l'espagnol. Après une courte pause, c'est Oscar Jegou qui a raconté sa version des faits devant le procureur pendant presque deux heures.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu'aux questions du parquet. Non, ils ont répondu à tout le monde. Après cinq heures de déposition, ils se sentent soulagés », a déclaré leur avocat, Me Rafael Cuneo Libarona, en sortant des audiences.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement »
Me Cardello, avocat de la plaignante
« Les deux ont reconnu avoir eu des relations sexuelles (avec la plaignante) », a précisé Me Mauricio Cardello, avocat de la plaignante. Pour Me Natacha Romano, également avocate de la femme de 39 ans qui dénonce avoir été violée, les joueurs ont livré des « déclarations pleines de contradictions » et « évasives », mais qui ont permis de « confirmer » les faits décrits par sa cliente.
Au contraire, selon les avocats des joueurs, leurs dépositions étaient « détaillées, précises ». Hugo Auradou aurait répondu à plus de « 150 questions du parquet, de la défense et des avocats de la plaignante », a signalé leur avocat Me Rafael Cuneo Libarona. Tandis qu'Oscar Jegou, arrivé dans un deuxième temps dans la chambre le soir des faits, aurait, quant à lui, répondu à « 50, 60 questions de tout le monde ». « Il n'y a pas eu de violences », a assuré Me German Hnatow, autre avocat des joueurs.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement », a précisé Me Cardello, qui souligne que les Français « ont laissé entendre qu'ils avaient eu des difficultés à communiquer avec la victime ». Sa consoeur Natacha Romano assure, quant à elle, que les joueurs « n'ont jamais pu répondre s'ils avaient demandé à la victime si elle était d'accord ou non », a-t-elle ajouté.
Un retour en France espéré
Pour la défense, « il y a des vidéos de l'hôtel, des vidéos de la boîte de nuit, des messages vocaux entre la plaignante et une de ses meilleures amies. Et de tout ce contexte (...) plus les déclarations des témoins, il est clair que le "oui" a toujours existé. Avant, après et pendant. »
Des audiences-clés pour le parquet, qui tente d'y voir plus clair sur ce qu'il s'est passé entre les quatre murs de la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic, entre 5h30 et 8h30 ce 7 juillet, alors qu'il est pressé par le temps. Le procureur doit en effet décider avant lundi s'il sollicite ou non une audience pour demander la prison préventive pour les joueurs.
« La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent »
Le frère de la plaignante
S'il estime qu'il n'a pas suffisamment d'éléments pour le faire, ils seraient automatiquement libres, tout en restant mis en cause pour le moment. Dans le cas contraire, ce sera à un juge de trancher sur leur sort pendant la suite du processus. Me Rafael Cuneo Libarona, qui a déposé jeudi une demande de mise en liberté des deux Français, s'est dit « confiant » sur une liberté prochaine pour ses clients, et même sur un retour en France pendant la suite de l'instruction.
Crainte de pressions politiques
Une perspective redoutée par la plaignante, son entourage et ses avocats, qui estiment, tous, que des pressions politiques pourraient être exercées dans cette affaire. L'avocat de la défense, Rafael Cuneo Libarona étant le frère du ministre argentin de la Justice.
Présent lors de l'audience d'Hugo Auradou, dans l'après-midi de jeudi, son frère s'est confié lors d'une pause autour d'un café à quelques mètres du parquet. « La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent », assure-t-il, « le récit de ma soeur est sans faille et cohérent sur tous les points. Je suis même surpris du niveau de détail qu'elle a été en mesure d'apporter quand des questions lui ont été posées lors de son audience (mardi) ».
Ni lui, ni les autres membres de la famille ne s'étaient exprimés jusqu'à ces dernières heures. Ils commencent à le faire. Pour faire part de leur détresse, et parce qu'ils redoutent de voir les joueurs libres sous peu. « C'est très dur pour toute la famille. Mon père est détruit. On a peur de ce qui pourrait lui arriver étant donné son âge (73 ans) », a-t-il confié, « leur mise en liberté serait un coup très dur pour ma soeur. Elle est anéantie. En plus, elle doit faire bonne figure devant sa fille (de 6 ans) pour qu'elle ne se rende compte de rien. Je ne sais pas comment ma soeur pourrait réagir s'ils étaient mis en liberté ».
Affaire de Mendoza : Oscar Jégou et Hugo Auradou auditionnés à leur tour après la plaignante
Après la plaignante mardi, c'était au tour d'Oscar Jégou et Hugo Auradou de passer dans le bureau du procureur Dario Nora, jeudi. Il devra décider au plus tard, lundi, s'il sollicite le maintien des deux Français en détention préventive ou s'ils seront libres durant le reste du processus.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Un drôle d'air a soufflé cette semaine sur le pôle judiciaire de Mendoza. Un vent de liberté, pour les deux joueurs du XV de France. De tourmente pour la plaignante et son entourage. Après avoir été entendue, mardi, pour donner des précisions sur sa déposition du 7 juillet, quelques heures après les faits, cela a été au tour des deux joueurs français de comparaître jeudi. En début de matinée, depuis la maison où ils sont assignés à résidence à Mendoza depuis le 17 juillet, ils sont arrivés, ensemble, au pôle judiciaire de Mendoza, au centre-ouest de l'Argentine.
Alors qu'une nuée de journalistes locaux et quelques Français les attendaient à l'arrière du complexe, persuadés qu'ils ne feraient pas leur entrée par la grande porte, les joueurs sont parvenus à déjouer le plan médiatique et à entrer en toute discrétion dans le bâtiment du Parquet.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration »
Me Rafael Cuneo Libarona, l'avocat des deux joueurs
Là, au deuxième étage, les deux Français se sont présentés jeudi devant le procureur Dario Nora, en charge de l'enquête sur le viol en réunion qui aurait eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet, et pour lequel ils sont mis en examen. Au regard de la justice argentine, ils n'avaient pas d'obligation de s'y rendre. Ils ne sont d'ailleurs même pas contraints de dire la vérité.
Une audition tour à tour
C'est Hugo Auradou qui a été entendu le premier. Sa déposition, qui a débuté vers 11 heures, heure locale, a duré trois heures, ralentie par l'exercice de la traduction, puisqu'il ne parle pas l'espagnol. Après une courte pause, c'est Oscar Jegou qui a raconté sa version des faits devant le procureur pendant presque deux heures.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu'aux questions du parquet. Non, ils ont répondu à tout le monde. Après cinq heures de déposition, ils se sentent soulagés », a déclaré leur avocat, Me Rafael Cuneo Libarona, en sortant des audiences.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement »
Me Cardello, avocat de la plaignante
« Les deux ont reconnu avoir eu des relations sexuelles (avec la plaignante) », a précisé Me Mauricio Cardello, avocat de la plaignante. Pour Me Natacha Romano, également avocate de la femme de 39 ans qui dénonce avoir été violée, les joueurs ont livré des « déclarations pleines de contradictions » et « évasives », mais qui ont permis de « confirmer » les faits décrits par sa cliente.
Au contraire, selon les avocats des joueurs, leurs dépositions étaient « détaillées, précises ». Hugo Auradou aurait répondu à plus de « 150 questions du parquet, de la défense et des avocats de la plaignante », a signalé leur avocat Me Rafael Cuneo Libarona. Tandis qu'Oscar Jegou, arrivé dans un deuxième temps dans la chambre le soir des faits, aurait, quant à lui, répondu à « 50, 60 questions de tout le monde ». « Il n'y a pas eu de violences », a assuré Me German Hnatow, autre avocat des joueurs.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement », a précisé Me Cardello, qui souligne que les Français « ont laissé entendre qu'ils avaient eu des difficultés à communiquer avec la victime ». Sa consoeur Natacha Romano assure, quant à elle, que les joueurs « n'ont jamais pu répondre s'ils avaient demandé à la victime si elle était d'accord ou non », a-t-elle ajouté.
Un retour en France espéré
Pour la défense, « il y a des vidéos de l'hôtel, des vidéos de la boîte de nuit, des messages vocaux entre la plaignante et une de ses meilleures amies. Et de tout ce contexte (...) plus les déclarations des témoins, il est clair que le "oui" a toujours existé. Avant, après et pendant. »
Des audiences-clés pour le parquet, qui tente d'y voir plus clair sur ce qu'il s'est passé entre les quatre murs de la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic, entre 5h30 et 8h30 ce 7 juillet, alors qu'il est pressé par le temps. Le procureur doit en effet décider avant lundi s'il sollicite ou non une audience pour demander la prison préventive pour les joueurs.
« La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent »
Le frère de la plaignante
S'il estime qu'il n'a pas suffisamment d'éléments pour le faire, ils seraient automatiquement libres, tout en restant mis en cause pour le moment. Dans le cas contraire, ce sera à un juge de trancher sur leur sort pendant la suite du processus. Me Rafael Cuneo Libarona, qui a déposé jeudi une demande de mise en liberté des deux Français, s'est dit « confiant » sur une liberté prochaine pour ses clients, et même sur un retour en France pendant la suite de l'instruction.
Crainte de pressions politiques
Une perspective redoutée par la plaignante, son entourage et ses avocats, qui estiment, tous, que des pressions politiques pourraient être exercées dans cette affaire. L'avocat de la défense, Rafael Cuneo Libarona étant le frère du ministre argentin de la Justice.
Présent lors de l'audience d'Hugo Auradou, dans l'après-midi de jeudi, son frère s'est confié lors d'une pause autour d'un café à quelques mètres du parquet. « La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent », assure-t-il, « le récit de ma soeur est sans faille et cohérent sur tous les points. Je suis même surpris du niveau de détail qu'elle a été en mesure d'apporter quand des questions lui ont été posées lors de son audience (mardi) ».
Ni lui, ni les autres membres de la famille ne s'étaient exprimés jusqu'à ces dernières heures. Ils commencent à le faire. Pour faire part de leur détresse, et parce qu'ils redoutent de voir les joueurs libres sous peu. « C'est très dur pour toute la famille. Mon père est détruit. On a peur de ce qui pourrait lui arriver étant donné son âge (73 ans) », a-t-il confié, « leur mise en liberté serait un coup très dur pour ma soeur. Elle est anéantie. En plus, elle doit faire bonne figure devant sa fille (de 6 ans) pour qu'elle ne se rende compte de rien. Je ne sais pas comment ma soeur pourrait réagir s'ils étaient mis en liberté ».
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-de-mendoza-oscar-jegou-et-hugo-auradou-auditionnes-a-leur-tour-apres-la-plaignante/1490052
Affaire de Mendoza : Oscar Jégou et Hugo Auradou auditionnés à leur tour après la plaignante
Après la plaignante mardi, c'était au tour d'Oscar Jégou et Hugo Auradou de passer dans le bureau du procureur Dario Nora, jeudi. Il devra décider au plus tard, lundi, s'il sollicite le maintien des deux Français en détention préventive ou s'ils seront libres durant le reste du processus.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Un drôle d'air a soufflé cette semaine sur le pôle judiciaire de Mendoza. Un vent de liberté, pour les deux joueurs du XV de France. De tourmente pour la plaignante et son entourage. Après avoir été entendue, mardi, pour donner des précisions sur sa déposition du 7 juillet, quelques heures après les faits, cela a été au tour des deux joueurs français de comparaître jeudi. En début de matinée, depuis la maison où ils sont assignés à résidence à Mendoza depuis le 17 juillet, ils sont arrivés, ensemble, au pôle judiciaire de Mendoza, au centre-ouest de l'Argentine.
Alors qu'une nuée de journalistes locaux et quelques Français les attendaient à l'arrière du complexe, persuadés qu'ils ne feraient pas leur entrée par la grande porte, les joueurs sont parvenus à déjouer le plan médiatique et à entrer en toute discrétion dans le bâtiment du Parquet.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration »
Me Rafael Cuneo Libarona, l'avocat des deux joueurs
Là, au deuxième étage, les deux Français se sont présentés jeudi devant le procureur Dario Nora, en charge de l'enquête sur le viol en réunion qui aurait eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet, et pour lequel ils sont mis en examen. Au regard de la justice argentine, ils n'avaient pas d'obligation de s'y rendre. Ils ne sont d'ailleurs même pas contraints de dire la vérité.
Une audition tour à tour
C'est Hugo Auradou qui a été entendu le premier. Sa déposition, qui a débuté vers 11 heures, heure locale, a duré trois heures, ralentie par l'exercice de la traduction, puisqu'il ne parle pas l'espagnol. Après une courte pause, c'est Oscar Jegou qui a raconté sa version des faits devant le procureur pendant presque deux heures.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu'aux questions du parquet. Non, ils ont répondu à tout le monde. Après cinq heures de déposition, ils se sentent soulagés », a déclaré leur avocat, Me Rafael Cuneo Libarona, en sortant des audiences.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement »
Me Cardello, avocat de la plaignante
« Les deux ont reconnu avoir eu des relations sexuelles (avec la plaignante) », a précisé Me Mauricio Cardello, avocat de la plaignante. Pour Me Natacha Romano, également avocate de la femme de 39 ans qui dénonce avoir été violée, les joueurs ont livré des « déclarations pleines de contradictions » et « évasives », mais qui ont permis de « confirmer » les faits décrits par sa cliente.
Au contraire, selon les avocats des joueurs, leurs dépositions étaient « détaillées, précises ». Hugo Auradou aurait répondu à plus de « 150 questions du parquet, de la défense et des avocats de la plaignante », a signalé leur avocat Me Rafael Cuneo Libarona. Tandis qu'Oscar Jegou, arrivé dans un deuxième temps dans la chambre le soir des faits, aurait, quant à lui, répondu à « 50, 60 questions de tout le monde ». « Il n'y a pas eu de violences », a assuré Me German Hnatow, autre avocat des joueurs.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement », a précisé Me Cardello, qui souligne que les Français « ont laissé entendre qu'ils avaient eu des difficultés à communiquer avec la victime ». Sa consoeur Natacha Romano assure, quant à elle, que les joueurs « n'ont jamais pu répondre s'ils avaient demandé à la victime si elle était d'accord ou non », a-t-elle ajouté.
Un retour en France espéré
Pour la défense, « il y a des vidéos de l'hôtel, des vidéos de la boîte de nuit, des messages vocaux entre la plaignante et une de ses meilleures amies. Et de tout ce contexte (...) plus les déclarations des témoins, il est clair que le "oui" a toujours existé. Avant, après et pendant. »
Des audiences-clés pour le parquet, qui tente d'y voir plus clair sur ce qu'il s'est passé entre les quatre murs de la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic, entre 5h30 et 8h30 ce 7 juillet, alors qu'il est pressé par le temps. Le procureur doit en effet décider avant lundi s'il sollicite ou non une audience pour demander la prison préventive pour les joueurs.
« La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent »
Le frère de la plaignante
S'il estime qu'il n'a pas suffisamment d'éléments pour le faire, ils seraient automatiquement libres, tout en restant mis en cause pour le moment. Dans le cas contraire, ce sera à un juge de trancher sur leur sort pendant la suite du processus. Me Rafael Cuneo Libarona, qui a déposé jeudi une demande de mise en liberté des deux Français, s'est dit « confiant » sur une liberté prochaine pour ses clients, et même sur un retour en France pendant la suite de l'instruction.
Crainte de pressions politiques
Une perspective redoutée par la plaignante, son entourage et ses avocats, qui estiment, tous, que des pressions politiques pourraient être exercées dans cette affaire. L'avocat de la défense, Rafael Cuneo Libarona étant le frère du ministre argentin de la Justice.
Présent lors de l'audience d'Hugo Auradou, dans l'après-midi de jeudi, son frère s'est confié lors d'une pause autour d'un café à quelques mètres du parquet. « La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent », assure-t-il, « le récit de ma soeur est sans faille et cohérent sur tous les points. Je suis même surpris du niveau de détail qu'elle a été en mesure d'apporter quand des questions lui ont été posées lors de son audience (mardi) ».
Ni lui, ni les autres membres de la famille ne s'étaient exprimés jusqu'à ces dernières heures. Ils commencent à le faire. Pour faire part de leur détresse, et parce qu'ils redoutent de voir les joueurs libres sous peu. « C'est très dur pour toute la famille. Mon père est détruit. On a peur de ce qui pourrait lui arriver étant donné son âge (73 ans) », a-t-il confié, « leur mise en liberté serait un coup très dur pour ma soeur. Elle est anéantie. En plus, elle doit faire bonne figure devant sa fille (de 6 ans) pour qu'elle ne se rende compte de rien. Je ne sais pas comment ma soeur pourrait réagir s'ils étaient mis en liberté ».
et qu'en pensent leurs copines de métropole ?
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Re: XV de France (partie en cours)
DODO974 a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-de-mendoza-oscar-jegou-et-hugo-auradou-auditionnes-a-leur-tour-apres-la-plaignante/1490052
Affaire de Mendoza : Oscar Jégou et Hugo Auradou auditionnés à leur tour après la plaignante
Après la plaignante mardi, c'était au tour d'Oscar Jégou et Hugo Auradou de passer dans le bureau du procureur Dario Nora, jeudi. Il devra décider au plus tard, lundi, s'il sollicite le maintien des deux Français en détention préventive ou s'ils seront libres durant le reste du processus.
Anaïs Dubois, à Mendoza (Argentine)
Un drôle d'air a soufflé cette semaine sur le pôle judiciaire de Mendoza. Un vent de liberté, pour les deux joueurs du XV de France. De tourmente pour la plaignante et son entourage. Après avoir été entendue, mardi, pour donner des précisions sur sa déposition du 7 juillet, quelques heures après les faits, cela a été au tour des deux joueurs français de comparaître jeudi. En début de matinée, depuis la maison où ils sont assignés à résidence à Mendoza depuis le 17 juillet, ils sont arrivés, ensemble, au pôle judiciaire de Mendoza, au centre-ouest de l'Argentine.
Alors qu'une nuée de journalistes locaux et quelques Français les attendaient à l'arrière du complexe, persuadés qu'ils ne feraient pas leur entrée par la grande porte, les joueurs sont parvenus à déjouer le plan médiatique et à entrer en toute discrétion dans le bâtiment du Parquet.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration »
Me Rafael Cuneo Libarona, l'avocat des deux joueurs
Là, au deuxième étage, les deux Français se sont présentés jeudi devant le procureur Dario Nora, en charge de l'enquête sur le viol en réunion qui aurait eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet, et pour lequel ils sont mis en examen. Au regard de la justice argentine, ils n'avaient pas d'obligation de s'y rendre. Ils ne sont d'ailleurs même pas contraints de dire la vérité.
Une audition tour à tour
C'est Hugo Auradou qui a été entendu le premier. Sa déposition, qui a débuté vers 11 heures, heure locale, a duré trois heures, ralentie par l'exercice de la traduction, puisqu'il ne parle pas l'espagnol. Après une courte pause, c'est Oscar Jegou qui a raconté sa version des faits devant le procureur pendant presque deux heures.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu'aux questions du parquet. Non, ils ont répondu à tout le monde. Après cinq heures de déposition, ils se sentent soulagés », a déclaré leur avocat, Me Rafael Cuneo Libarona, en sortant des audiences.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement »
Me Cardello, avocat de la plaignante
« Les deux ont reconnu avoir eu des relations sexuelles (avec la plaignante) », a précisé Me Mauricio Cardello, avocat de la plaignante. Pour Me Natacha Romano, également avocate de la femme de 39 ans qui dénonce avoir été violée, les joueurs ont livré des « déclarations pleines de contradictions » et « évasives », mais qui ont permis de « confirmer » les faits décrits par sa cliente.
Au contraire, selon les avocats des joueurs, leurs dépositions étaient « détaillées, précises ». Hugo Auradou aurait répondu à plus de « 150 questions du parquet, de la défense et des avocats de la plaignante », a signalé leur avocat Me Rafael Cuneo Libarona. Tandis qu'Oscar Jegou, arrivé dans un deuxième temps dans la chambre le soir des faits, aurait, quant à lui, répondu à « 50, 60 questions de tout le monde ». « Il n'y a pas eu de violences », a assuré Me German Hnatow, autre avocat des joueurs.
« Concernant les faits, les temps et les formes, les deux parties ont la même version. Ce qui se discute, c'est le consentement », a précisé Me Cardello, qui souligne que les Français « ont laissé entendre qu'ils avaient eu des difficultés à communiquer avec la victime ». Sa consoeur Natacha Romano assure, quant à elle, que les joueurs « n'ont jamais pu répondre s'ils avaient demandé à la victime si elle était d'accord ou non », a-t-elle ajouté.
Un retour en France espéré
Pour la défense, « il y a des vidéos de l'hôtel, des vidéos de la boîte de nuit, des messages vocaux entre la plaignante et une de ses meilleures amies. Et de tout ce contexte (...) plus les déclarations des témoins, il est clair que le "oui" a toujours existé. Avant, après et pendant. »
Des audiences-clés pour le parquet, qui tente d'y voir plus clair sur ce qu'il s'est passé entre les quatre murs de la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic, entre 5h30 et 8h30 ce 7 juillet, alors qu'il est pressé par le temps. Le procureur doit en effet décider avant lundi s'il sollicite ou non une audience pour demander la prison préventive pour les joueurs.
« La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent »
Le frère de la plaignante
S'il estime qu'il n'a pas suffisamment d'éléments pour le faire, ils seraient automatiquement libres, tout en restant mis en cause pour le moment. Dans le cas contraire, ce sera à un juge de trancher sur leur sort pendant la suite du processus. Me Rafael Cuneo Libarona, qui a déposé jeudi une demande de mise en liberté des deux Français, s'est dit « confiant » sur une liberté prochaine pour ses clients, et même sur un retour en France pendant la suite de l'instruction.
Crainte de pressions politiques
Une perspective redoutée par la plaignante, son entourage et ses avocats, qui estiment, tous, que des pressions politiques pourraient être exercées dans cette affaire. L'avocat de la défense, Rafael Cuneo Libarona étant le frère du ministre argentin de la Justice.
Présent lors de l'audience d'Hugo Auradou, dans l'après-midi de jeudi, son frère s'est confié lors d'une pause autour d'un café à quelques mètres du parquet. « La stratégie de la défense se base sur des mensonges pour minimiser les faits. Ils sont dans leur droit mais ils mentent », assure-t-il, « le récit de ma soeur est sans faille et cohérent sur tous les points. Je suis même surpris du niveau de détail qu'elle a été en mesure d'apporter quand des questions lui ont été posées lors de son audience (mardi) ».
Ni lui, ni les autres membres de la famille ne s'étaient exprimés jusqu'à ces dernières heures. Ils commencent à le faire. Pour faire part de leur détresse, et parce qu'ils redoutent de voir les joueurs libres sous peu. « C'est très dur pour toute la famille. Mon père est détruit. On a peur de ce qui pourrait lui arriver étant donné son âge (73 ans) », a-t-il confié, « leur mise en liberté serait un coup très dur pour ma soeur. Elle est anéantie. En plus, elle doit faire bonne figure devant sa fille (de 6 ans) pour qu'elle ne se rende compte de rien. Je ne sais pas comment ma soeur pourrait réagir s'ils étaient mis en liberté ».
et qu'en pensent leurs copines de métropole ?
Quelle que soit l'issue, leurs vies seront irrémédiablement changées, et pas en bien. Il semble probable que le doute subsistera toujours, et leur nom sera à jamais entaché. Je plains vraiment leurs familles et leurs proches. Je pense qu'ils mettront du temps à s'en remettre. Et cette ombre planera au-dessus d'eux partout, et toute leur vie.
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