Derniers sujets
» 10ᵉ journée : Vannes / UBBpar g.lab Aujourd'hui à 11:18
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par g.lab Aujourd'hui à 11:16
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Aujourd'hui à 10:28
» XV de France (partie en cours)
par Lawrence the Hammer Aujourd'hui à 9:57
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Aujourd'hui à 2:45
» Autres Clubs
par marchal Hier à 15:50
» Yann Lesgourgues
par marchal Hier à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Hier à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Hier à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Hier à 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Hier à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
Coupe du Monde 2023 en France
+30
Phil33bx
FrenchKick
Charles_ubb
Jean-Michel
Yatangaki
Ubb91
Titou
biscouette
le radis
Roberto Miopalmo
Dauby
zizou46
Dr. Gregory Bouse
marchal
latine
Bordelais exilé ds le 31
sudiste
coach2rugby
tire-bouchon
Switch
nadoloubb
krahknardz
densnewzealand
léopold
Big'Ben
tonysoprano
igziabeher
S.K.I.T.O
SEB34
Scalp
34 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 25 sur 40
Page 25 sur 40 • 1 ... 14 ... 24, 25, 26 ... 32 ... 40
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Bomb squad
https://www.rugbyworld.com/countries/south-africa-countries/who-are-the-springboks-bomb-squad-128894
c'est un peu malheureux de parler de cette façon de jouer en ce moment mais Galthié s'en ait largement inspiré depuis la dernière coupe du monde remportée par les Boks avec un 6/2 et maintenant un 7/1 suivant l'opposition.
https://www.youtube.com/watch?v=WNT1_HrgKy4
La stratégie militaire semble plus que jamais être au centre des attentions pour ce 1/4.
Avec mauvaka et moefana testé en 3eme ligne et en comptant Danty qui a aussi le profil, ce ne sera pas moins 9 joueurs qui seront dans une configuration et un profil de joueur mobile/perforant/plaqueur/gratteur sur la feuille de match (mini 1,80m 108kg).
La résultante pour être qualifiée de Force d'action rapide (c'est la cavalerie blindée en terminologie militaire représenté par le char AMX10RC)
https://www.defense.gouv.fr/terre/armes/larme-blindee-cavalerie
Si on rajoute notre jeu au pied qui pourrait être assimilé à un bombardement préliminaire avant l'arrivée de la force d'action rapide, on a certainement la programmation de ce 1/4 guerrier. Tout un programme en ce moment...
On est bien loin du jeu du Chili... ou l'arrivée des portugais à l'aéroport...
L'EDF s'adapte ou se construit ? to be or not to be
https://www.rugbyworld.com/countries/south-africa-countries/who-are-the-springboks-bomb-squad-128894
c'est un peu malheureux de parler de cette façon de jouer en ce moment mais Galthié s'en ait largement inspiré depuis la dernière coupe du monde remportée par les Boks avec un 6/2 et maintenant un 7/1 suivant l'opposition.
https://www.youtube.com/watch?v=WNT1_HrgKy4
La stratégie militaire semble plus que jamais être au centre des attentions pour ce 1/4.
Avec mauvaka et moefana testé en 3eme ligne et en comptant Danty qui a aussi le profil, ce ne sera pas moins 9 joueurs qui seront dans une configuration et un profil de joueur mobile/perforant/plaqueur/gratteur sur la feuille de match (mini 1,80m 108kg).
La résultante pour être qualifiée de Force d'action rapide (c'est la cavalerie blindée en terminologie militaire représenté par le char AMX10RC)
https://www.defense.gouv.fr/terre/armes/larme-blindee-cavalerie
Si on rajoute notre jeu au pied qui pourrait être assimilé à un bombardement préliminaire avant l'arrivée de la force d'action rapide, on a certainement la programmation de ce 1/4 guerrier. Tout un programme en ce moment...
On est bien loin du jeu du Chili... ou l'arrivée des portugais à l'aéroport...
L'EDF s'adapte ou se construit ? to be or not to be
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sarugbymag.co.za/rassie-accuses-france-simulation/
Probablement le plus important dans la dernière conférence de Presse d'Erasmus sont les louanges à la fin.
pour un tacticien comme lui en avance sur son temps (ce n'est pas moi qui le dit), c'est reconnaître le retard de son approche depuis 4 ans. je dirai même un aveu d'échec :
“I think if we want to achieve something great, it will never be in ideal circumstances,” Erasmus said. “We’re definitely up against it, not just on the defensive side. It’s the crowd and the improvement that France has shown in the last four years.
“What Fabien has done with the team, not just with Shaun, but with every department makes this one of our biggest challenges.
“He’s definitely brought a matureness to this French team. They don’t have high emotions and low emotions, it’s just a steady, brainy, intelligent team.”
la physiqualité sans intériorité n'est pas du rugby mais juste un sport de contacts dangereux.
Probablement le plus important dans la dernière conférence de Presse d'Erasmus sont les louanges à la fin.
pour un tacticien comme lui en avance sur son temps (ce n'est pas moi qui le dit), c'est reconnaître le retard de son approche depuis 4 ans. je dirai même un aveu d'échec :
“I think if we want to achieve something great, it will never be in ideal circumstances,” Erasmus said. “We’re definitely up against it, not just on the defensive side. It’s the crowd and the improvement that France has shown in the last four years.
“What Fabien has done with the team, not just with Shaun, but with every department makes this one of our biggest challenges.
“He’s definitely brought a matureness to this French team. They don’t have high emotions and low emotions, it’s just a steady, brainy, intelligent team.”
la physiqualité sans intériorité n'est pas du rugby mais juste un sport de contacts dangereux.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Duluc-en-melee-sur-les-conferences-de-presse-de-fabien-galthie-a-demi-mots/1424796
Duluc en mêlée sur les conférences de presse de Fabien Galthié : « À demi-mot »
Les conférences de presse du sélectionneur Fabien Galthié présentent des similitudes avec celles de son homologue du football Didier Deschamps mais le rugby n'amène pas le même type de questions.
Vincent Duluc
L'idée était de confronter près de quarante ans de conférences de presse de sélectionneurs à l'exercice médiatique mené par Fabien Galthié dans cette Coupe du monde. Préalable : ces quarante années constituent moins une expertise qu'une malédiction, une condamnation longue durée à la tiédeur et à l'évitement, aux petites phrases qui se perdent aussitôt prononcées.
Bien sûr, même le foot a eu ses bons moments. Rien d'aussi magique ou lunaire que Marc Lièvremont pendant la Coupe du monde 2011, parce que même Raymond Domenech a été un peu en dessous pendant la Coupe du monde 2010, mais un sélectionneur comme Roger Lemerre aura fait beaucoup d'efforts, en son temps, par exemple.
Fabien Galthié n'a besoin d'être comparé à personne, mais son statut d'ancien capitaine devenu sélectionneur le rapproche assez notoirement de Didier Deschamps, sélectionneur depuis 2012.
À part ça, les deux sont assez à l'aise avec les mots, mais n'en font pas le même usage. Galthié aime parler, et peut même se trouver entraîné par son débit, une idée, un bon sentiment, une métaphore brillante ou l'impression de tenir un bon thème, alors que Deschamps, en conférence de presse, parvient à parler pour ne rien dire, ne rien lâcher, mais tout contrôler.
Au Qatar, le sélectionneur des vice-champions du monde avait assuré sept conférences de veille de match, l'inconvénient des équipes qui vont très loin. Il avait répondu à sept questions, en moyenne, pendant une conférence qui excédait rarement douze minutes, en poursuivant le même but que d'habitude : que la réponse soit la plus longue possible pour qu'il y ait moins de questions.
Depuis le début de la Coupe du monde, Fabien Galthié suit le même rythme de conférences (une en avant-match, une en après-match), mais après s'être complètement fermé en amont, contrairement à Deschamps, et selon des modalités légèrement différentes. Alors que la moitié des questions posées à Deschamps visent à obtenir des indications sur la composition d'équipe, ce qu'il ne donne quasi jamais, Galthié s'en affranchit dans un sport où le quinze de départ est annoncé deux jours à l'avance, et se présente avec son capitaine, avec lequel il n'hésite pas à créer une interaction.
Il en est à quatre conférences d'avant-match, mais une seule avant un match incertain, les Blacks au Stade de France (en ouverture de la Coupe du monde, le 8 septembre). Cela restera son exercice médiatique le plus solennel. En annonçant l'équipe, il dira « notre première ligne », « notre charnière », alors qu'il fera plus simple ensuite. Il évoquera « une fête, le grand bonheur, le merveilleux », et beaucoup d'amour, toujours : « C'est une équipe qui s'aime très fort. »
Mais déjà passait un élément de langage récurrent, « depuis quatre ans », qui est longtemps revenu : « À l'image de nos quatre ans », « ensemble depuis quatre ans », « cela ressemble à nos quatre années », se sont succédé à Marcq-en-Baroeul (Nord) avant l'Uruguay. Cela s'est légèrement atténué, ensuite, comme si les quatre semaines de compétition, au fond, comptaient plus encore.
Ce vendredi, la solennité pourrait revenir
Il n'y a pas eu de tension palpable pendant tout ce temps. On sent pourtant qu'il s'agace vite, notamment face au soupçon de demi-tour avec le retour de l'équipe premium face à la Namibie, mais cela a débouché sur la fameuse tirade "darwinesque" : « On s'adapte. C'est un peu la théorie de Darwin, si ça vous intéresse, on peut aller plus loin. Ce ne sont pas les plus forts ou les plus intelligents qui survivent, ce sont ceux qui s'adaptent. On essaie de suivre les conseils de Darwin. » Personne ne lui a demandé d'aller plus loin. À Limonest (Rhône), avant l'Italie, il a fait le boulot sérieusement, évoquant « des Latins blessés », la base quand l'adversaire sort d'une correction. Il a certes regardé son portable quand Ollivon parlait, mais il est coach, il peut faire deux choses à la fois.
Ce vendredi, à Roland-Garros, à l'heure d'annoncer l'équipe qui affrontera les Boks dimanche soir au Stade de France, la solennité pourrait revenir. Le nombre de finales de Coupe du monde aussi. Son décompte, à Marseille : « France-All Blacks était une finale de Coupe du monde, le quart de finale le sera aussi. Et après, la demi-finale sera une finale de Coupe du monde. Et enfin une dernière, la finale de Coupe du monde. » C'est beaucoup, peut-être, mais pas faux.
Duluc en mêlée sur les conférences de presse de Fabien Galthié : « À demi-mot »
Les conférences de presse du sélectionneur Fabien Galthié présentent des similitudes avec celles de son homologue du football Didier Deschamps mais le rugby n'amène pas le même type de questions.
Vincent Duluc
L'idée était de confronter près de quarante ans de conférences de presse de sélectionneurs à l'exercice médiatique mené par Fabien Galthié dans cette Coupe du monde. Préalable : ces quarante années constituent moins une expertise qu'une malédiction, une condamnation longue durée à la tiédeur et à l'évitement, aux petites phrases qui se perdent aussitôt prononcées.
Bien sûr, même le foot a eu ses bons moments. Rien d'aussi magique ou lunaire que Marc Lièvremont pendant la Coupe du monde 2011, parce que même Raymond Domenech a été un peu en dessous pendant la Coupe du monde 2010, mais un sélectionneur comme Roger Lemerre aura fait beaucoup d'efforts, en son temps, par exemple.
Fabien Galthié n'a besoin d'être comparé à personne, mais son statut d'ancien capitaine devenu sélectionneur le rapproche assez notoirement de Didier Deschamps, sélectionneur depuis 2012.
À part ça, les deux sont assez à l'aise avec les mots, mais n'en font pas le même usage. Galthié aime parler, et peut même se trouver entraîné par son débit, une idée, un bon sentiment, une métaphore brillante ou l'impression de tenir un bon thème, alors que Deschamps, en conférence de presse, parvient à parler pour ne rien dire, ne rien lâcher, mais tout contrôler.
Au Qatar, le sélectionneur des vice-champions du monde avait assuré sept conférences de veille de match, l'inconvénient des équipes qui vont très loin. Il avait répondu à sept questions, en moyenne, pendant une conférence qui excédait rarement douze minutes, en poursuivant le même but que d'habitude : que la réponse soit la plus longue possible pour qu'il y ait moins de questions.
Depuis le début de la Coupe du monde, Fabien Galthié suit le même rythme de conférences (une en avant-match, une en après-match), mais après s'être complètement fermé en amont, contrairement à Deschamps, et selon des modalités légèrement différentes. Alors que la moitié des questions posées à Deschamps visent à obtenir des indications sur la composition d'équipe, ce qu'il ne donne quasi jamais, Galthié s'en affranchit dans un sport où le quinze de départ est annoncé deux jours à l'avance, et se présente avec son capitaine, avec lequel il n'hésite pas à créer une interaction.
Il en est à quatre conférences d'avant-match, mais une seule avant un match incertain, les Blacks au Stade de France (en ouverture de la Coupe du monde, le 8 septembre). Cela restera son exercice médiatique le plus solennel. En annonçant l'équipe, il dira « notre première ligne », « notre charnière », alors qu'il fera plus simple ensuite. Il évoquera « une fête, le grand bonheur, le merveilleux », et beaucoup d'amour, toujours : « C'est une équipe qui s'aime très fort. »
Mais déjà passait un élément de langage récurrent, « depuis quatre ans », qui est longtemps revenu : « À l'image de nos quatre ans », « ensemble depuis quatre ans », « cela ressemble à nos quatre années », se sont succédé à Marcq-en-Baroeul (Nord) avant l'Uruguay. Cela s'est légèrement atténué, ensuite, comme si les quatre semaines de compétition, au fond, comptaient plus encore.
Ce vendredi, la solennité pourrait revenir
Il n'y a pas eu de tension palpable pendant tout ce temps. On sent pourtant qu'il s'agace vite, notamment face au soupçon de demi-tour avec le retour de l'équipe premium face à la Namibie, mais cela a débouché sur la fameuse tirade "darwinesque" : « On s'adapte. C'est un peu la théorie de Darwin, si ça vous intéresse, on peut aller plus loin. Ce ne sont pas les plus forts ou les plus intelligents qui survivent, ce sont ceux qui s'adaptent. On essaie de suivre les conseils de Darwin. » Personne ne lui a demandé d'aller plus loin. À Limonest (Rhône), avant l'Italie, il a fait le boulot sérieusement, évoquant « des Latins blessés », la base quand l'adversaire sort d'une correction. Il a certes regardé son portable quand Ollivon parlait, mais il est coach, il peut faire deux choses à la fois.
Ce vendredi, à Roland-Garros, à l'heure d'annoncer l'équipe qui affrontera les Boks dimanche soir au Stade de France, la solennité pourrait revenir. Le nombre de finales de Coupe du monde aussi. Son décompte, à Marseille : « France-All Blacks était une finale de Coupe du monde, le quart de finale le sera aussi. Et après, la demi-finale sera une finale de Coupe du monde. Et enfin une dernière, la finale de Coupe du monde. » C'est beaucoup, peut-être, mais pas faux.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-xv-de-france-avec-antoine-dupont-et-un-banc-en-6-2-contre-l-afrique-du-sud/1424803
Le XV de France avec Antoine Dupont et un banc en 6-2 contre l'Afrique du Sud
Antoine Dupont devrait bien tenir sa place dimanche (21 heures) face à l'Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du monde. En revanche, la petite surprise pourrait venir du banc avec un retour au 6-2, fatal à Melvyn Jaminet.
Maxime Raulin (avec J.-F.P.)
La saison 3 des aventures de « Super Dupont », démarrée en trombe lundi par l'épisode du « feu vert médical », doit prendre fin ce vendredi au moment de l'annonce du quinze de France pour affronter l'Afrique du Sud. Sauf surprise de dernière minute, le sélectionneur Fabien Galthié sera accompagné de son habituel capitaine Antoine Dupont.
Sans trop de suspense, le demi de mêlée sera bien titulaire pour attaquer le quart de finale au stade de France (21 heures). Ce mercredi, pour la troisième journée d'affilée, « Toto » s'est entraîné avec la chasuble bleue des présumés titulaires floquée du numéro 9. Près de trois semaines après sa fracture du maxillo-zygomatique (le 21 septembre face à la Namibie à Marseille) et son opération dans la foulée (dès le lendemain à Toulouse), le capitaine de l'équipe de France est en passe de reprendre la compétition face aux champions du monde en titre.
Ce mercredi donc, lors de l'entraînement ouvert aux médias (seulement quinze minutes chrono) en début d'après-midi, sur les installations de Rueil-Malmaison, camp de base du groupe France pour la phase finale, Antoine Dupont portait un casque noir, comme la veille. Il n'a semblé ressentir aucune gêne durant ses quelques minutes autorisées. Il était « zieuté » de près par Bruno Boussagol, le manager santé, qui le suivait méticuleusement du regard en bord de terrain.
Les « premium » face aux Springboks
En revanche, il semblerait que cette séance, avant un jour de repos, l'ait été « sans contact » pour le demi de mêlée. En effet, on n'a pas vu le numéro 9 plaquer. Il n'a pas été plaqué non plus. Une séance pas si intense qu'attendue par rapport aux habituels entraînements « à haute intensité » du mandat Galthié.
Même si le service communication de la FFR a remédié à ce manque en publiant une story Instagram où l'on voit Dupont plaquer Uini Atonio... au ralenti ! Rassurant ? « Il est à 100 % de ses capacités, a coupé court William Servat, le co-entraîneur des avants en conférence de presse. Antoine est un des plus gros défenseurs de l'équipe. Il n'y a aucune raison de changer quoi que ce soit. »
Idem pour la composition d'équipe d'ailleurs. Pas de surprise en vue non plus de ce côté-là. Les vainqueurs de l'Italie (60-7), les « premium », feront face aux Springboks. À l'exception de Maxime Lucu bien évidemment qui laisse sa place à Antoine Dupont.
Moefana et Macalou gagnants
En revanche, sur le banc des remplaçants, il y aura du changement comme révélé sur notre site ce mercredi avec le retour du 6-2 (six avants et seulement deux trois-quarts). Lors des quatre matches de poule, le staff tricolore avait opté pour un banc en 5-3. Ce retour au 6-2 fait une victime : Melvyn Jaminet. L'arrière sera en tribunes malgré la longueur de son jeu au pied et ses qualités de buteur.
Yoram Moefana, plus dense, qui peut couvrir les postes de centre et d'ailier, lui a été préféré. Mais une autre petite surprise est attendue avec la présence du troisième-ligne Sekou Macalou. On aurait pu imaginer que le Rochelais Paul Boudehent, avec son physique hors-norme, tenait la corde. Mais la polyvalence du Parisien, qui peut dépanner à l'aile, ses compétences en touche et ses capacités de vitesse ont fait pencher la balance.
Interrogé sur le sujet mercredi, William Servat a botté en touche : « Fabien (Galthié) viendra vous présenter la composition d'équipe. Mais on s'attend à une équipe (l'Afrique du Sud) très dense avec de l'agressivité. »« Les Sud-africains voudront nous prendre sur la physicalité » a insisté le troisième-ligne Anthony Jelonch, faisant référence à la possibilité des Boks d'aligner, eux, un banc en 7-1, comme ils l'avaient fait face à la Nouvelle-Zélande en match de préparation à Twickenham fin août (victoire 35-7) ou face à l'Irlande en poule (défaite 13-8 ). Réponses vendredi avant d'attaquer la saison 4 : « Super Dupont » a rejoué...
Le XV de départ probable face à l'Afrique du Sud
Ramos - Penaud, Fickou, Danty, Bielle-Biarrey - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Jelonch - Flament, Woki - Atonio, Mauvaka, Baille.
Le XV de France avec Antoine Dupont et un banc en 6-2 contre l'Afrique du Sud
Antoine Dupont devrait bien tenir sa place dimanche (21 heures) face à l'Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du monde. En revanche, la petite surprise pourrait venir du banc avec un retour au 6-2, fatal à Melvyn Jaminet.
Maxime Raulin (avec J.-F.P.)
La saison 3 des aventures de « Super Dupont », démarrée en trombe lundi par l'épisode du « feu vert médical », doit prendre fin ce vendredi au moment de l'annonce du quinze de France pour affronter l'Afrique du Sud. Sauf surprise de dernière minute, le sélectionneur Fabien Galthié sera accompagné de son habituel capitaine Antoine Dupont.
Sans trop de suspense, le demi de mêlée sera bien titulaire pour attaquer le quart de finale au stade de France (21 heures). Ce mercredi, pour la troisième journée d'affilée, « Toto » s'est entraîné avec la chasuble bleue des présumés titulaires floquée du numéro 9. Près de trois semaines après sa fracture du maxillo-zygomatique (le 21 septembre face à la Namibie à Marseille) et son opération dans la foulée (dès le lendemain à Toulouse), le capitaine de l'équipe de France est en passe de reprendre la compétition face aux champions du monde en titre.
Ce mercredi donc, lors de l'entraînement ouvert aux médias (seulement quinze minutes chrono) en début d'après-midi, sur les installations de Rueil-Malmaison, camp de base du groupe France pour la phase finale, Antoine Dupont portait un casque noir, comme la veille. Il n'a semblé ressentir aucune gêne durant ses quelques minutes autorisées. Il était « zieuté » de près par Bruno Boussagol, le manager santé, qui le suivait méticuleusement du regard en bord de terrain.
Les « premium » face aux Springboks
En revanche, il semblerait que cette séance, avant un jour de repos, l'ait été « sans contact » pour le demi de mêlée. En effet, on n'a pas vu le numéro 9 plaquer. Il n'a pas été plaqué non plus. Une séance pas si intense qu'attendue par rapport aux habituels entraînements « à haute intensité » du mandat Galthié.
Même si le service communication de la FFR a remédié à ce manque en publiant une story Instagram où l'on voit Dupont plaquer Uini Atonio... au ralenti ! Rassurant ? « Il est à 100 % de ses capacités, a coupé court William Servat, le co-entraîneur des avants en conférence de presse. Antoine est un des plus gros défenseurs de l'équipe. Il n'y a aucune raison de changer quoi que ce soit. »
Idem pour la composition d'équipe d'ailleurs. Pas de surprise en vue non plus de ce côté-là. Les vainqueurs de l'Italie (60-7), les « premium », feront face aux Springboks. À l'exception de Maxime Lucu bien évidemment qui laisse sa place à Antoine Dupont.
Moefana et Macalou gagnants
En revanche, sur le banc des remplaçants, il y aura du changement comme révélé sur notre site ce mercredi avec le retour du 6-2 (six avants et seulement deux trois-quarts). Lors des quatre matches de poule, le staff tricolore avait opté pour un banc en 5-3. Ce retour au 6-2 fait une victime : Melvyn Jaminet. L'arrière sera en tribunes malgré la longueur de son jeu au pied et ses qualités de buteur.
Yoram Moefana, plus dense, qui peut couvrir les postes de centre et d'ailier, lui a été préféré. Mais une autre petite surprise est attendue avec la présence du troisième-ligne Sekou Macalou. On aurait pu imaginer que le Rochelais Paul Boudehent, avec son physique hors-norme, tenait la corde. Mais la polyvalence du Parisien, qui peut dépanner à l'aile, ses compétences en touche et ses capacités de vitesse ont fait pencher la balance.
Interrogé sur le sujet mercredi, William Servat a botté en touche : « Fabien (Galthié) viendra vous présenter la composition d'équipe. Mais on s'attend à une équipe (l'Afrique du Sud) très dense avec de l'agressivité. »« Les Sud-africains voudront nous prendre sur la physicalité » a insisté le troisième-ligne Anthony Jelonch, faisant référence à la possibilité des Boks d'aligner, eux, un banc en 7-1, comme ils l'avaient fait face à la Nouvelle-Zélande en match de préparation à Twickenham fin août (victoire 35-7) ou face à l'Irlande en poule (défaite 13-8 ). Réponses vendredi avant d'attaquer la saison 4 : « Super Dupont » a rejoué...
Le XV de départ probable face à l'Afrique du Sud
Ramos - Penaud, Fickou, Danty, Bielle-Biarrey - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Jelonch - Flament, Woki - Atonio, Mauvaka, Baille.
Dernière édition par Scalp le Jeu 12 Oct 2023 - 9:43, édité 1 fois
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Meticuleux-rapport-aux-joueurs-et-a-la-presse-les-recettes-de-la-methode-galthie-avec-les-bleus/1424808
Précision, rapport aux joueurs et à la presse : les recettes de la méthode Galthié avec les Bleus
Populaire comme jamais, le sélectionneur de l'équipe de France Fabien Galthié n'a pas changé de style pour la Coupe du monde. Parfois lunaire devant la presse, de moins en moins disert sur le jeu, toujours aussi intense sur le terrain.
Frédéric Bernès (avec J.-F. P. et R. Bo.)
Quand il traverse la rue, ou un stade plein, Fabien Galthié mesure forcément que quelque chose a changé. Avant cette Coupe du monde, il était déjà un sélectionneur populaire. Reconnaissantes, sachant surtout reconnaître un pourcentage, jamais vu auparavant chez nous, de 81 % de victoires (35 victoires en 43 matches) en quatre ans, les foules sentimentales du rugby le bénissaient d'avoir si bien ravalé la façade du quinze de France. Ces dernières années, on a souvent croisé autour des stades des supporters affublés de fausses lunettes de plongeur-soudeur. Une forme d'hommage.
Depuis le mois d'août, la popularité de Galthié dépasse l'entendement, dans le sens où lorsqu'il apparaît, il arrive qu'on ne s'entende plus. À Lyon, à la fin de l'échauffement précédant France-Italie (60-7, vendredi), l'apostrophe d'une grappe de groupies bariolées l'a fait se marrer de bon coeur. Il les a salués d'une rotation de la main, comme Elisabeth II au balcon de Buckingham. À l'annonce des compositions, il n'y a guère qu'Antoine Dupont qui peut rivaliser au sonomètre. Voilà Galthié pop-starisé. Ce qui ne l'a pas empêché de se balader à bicyclette dans les rues d'Aix-en-Provence avec sa compagne.
Jamais, avant lui, un sélectionneur n'avait porté une aussi grande attention aux éléments de langage
La décontraction du sélectionneur à Lyon, vendredi dernier, jure avec la nervosité qui transpirait physiquement de lui pendant l'échauffement de France - Nouvelle-Zélande (27-13), le 8 septembre. Derrière les poteaux, seul, noué, il faisait les cent pas, les deux cents pas (voir photo ci-dessous). Ce soir-là, dans les vestiaires, lui au centre du cercle en costume de trader, eux les naseaux fumants, il parlera aux joueurs beaucoup plus longtemps que d'habitude, sur un ton bien plus véhément que d'habitude. Les autres fois, en avant-match ou à la mi-temps, Galthié peut hausser le ton mais il reste technique. Pas ce soir-là.
Le lendemain, il s'agacera que TF1, dont un JRI (journaliste reporter d'images) a été autorisé à filmer la Coupe du monde des Bleus de l'intérieur, diffuse un extrait de cette causerie. « Ils (les All Blacks) tapent le coup d'envoi, c'est le seul moment qu'ils décident. Après, dessous, la guerre, comme des chiens ! Comme des chiens ! Comme des chiens ! Comme on est nous ! », s'égosille l'ancien demi de mêlée dans cette séquence. Un courriel de recadrement, quasiment comminatoire, viendra d'ailleurs rappeler au diffuseur que la parole du sélectionneur doit faire l'objet d'une validation préalable.
Depuis qu'il a pris ses fonctions, Galthié alterne entre deux courants, plutôt contradictoires. Jamais, avant lui, un sélectionneur n'avait porté une aussi grande attention aux éléments de langage, à ce prêt-à-parler qu'un ancien sélectionneur à succès des Bleus a toujours trouvé « lourdingue ».
C'est le Galthié qui contrôle tout, lit tout, qui s'inquiète des questions qu'un journaliste aurait pu poser à tel ou tel joueur pendant une interview. Coupe du monde ou pas Coupe du monde, il cohabite avec un autre Galthié, plus incontrôlable, sans filtre. C'est le Galthié qui plaisante de la commotion de Paul Boudehent après France-Namibie (96-0, le 21 septembre) (« Il a fait gamelle comme au baby-foot »), le Galthié critique d'art (« Pas les peintres ! », à l'adresse des jeunes du Stade Français venus donner la réplique aux Bleus à l'entraînement).
Il est toujours favorable à l'expression des émotions, toutes, même les plus fortes
À quinze minutes du coup d'envoi de ce Mondial, sous les poteaux, Galthié ne cherche pas à donner le change, ou peut-être ne le peut-il pas. Le 14 août, sous l'oeil des caméras embarquées de TF1, il ne cherche pas non plus à ravaler ses trémolos lorsqu'il annonce à tout le groupe la grave blessure au genou gauche de Romain Ntamack. Le menton tremblote, le désordre sentimental est en accès libre. C'est le Galthié sélectionneur émotif. On l'a vu au bord des larmes après une victoire à Cardiff en 2020 (23-27), sanglotant après le Grand Chelem deux ans plus tard, bouleversé en direct à la télé après l'orgie de Twickenham en mars (10-53).
En quatre ans, aucun autre membre du staff n'a épanché ces émotions comme cela. Ni aucun joueur. Galthié a toujours dit qu'il était favorable à l'expression des émotions, toutes, même les plus fortes, jusqu'à la veille au soir d'un match ; persuadé que si elles circulent et s'entrechoquent avant, les joueurs seront plus froids pendant.
« C'est quelqu'un qui a une vraie profondeur, décrit son ami et ancien président Max Guazzini. Je l'ai eu par FaceTime la veille de France-Italie (vendredi dernier), on doit se voir aujourd'hui (jeudi), je le trouve bien dans sa tête. Fabien, c'est à la fois quelqu'un de très simple, attaché à la terre, et quelqu'un qui pousse loin la réflexion, sur l'entraînement, un sujet qui le passionne comme vous n'avez pas idée, sur le jeu, sur les émotions, sur la construction d'un groupe. »
Le 14 août, Matthieu Jalibert était présent quand le sélectionneur a réagi ainsi à la perte de Ntamack. Dans les jours qui suivent, l'ouvreur bordelais croit percevoir des signaux de défiance chez Galthié. Il se pose la question et s'en ouvre directement à lui pendant l'échauffement du match de préparation contre les Fidji à Nantes (34-17, le 19 août), un match qu'il débutait sur le banc. Sur le moment, Galthié ne le rassure qu'à moitié. Mais le 26 août, après le dernier match amical contre l'Australie (41-17), le sélectionneur n'aura que des mots laudateurs envers Jalibert en conférence de presse.
Pendant les semaines de match, les journalistes ont rendez-vous deux fois avec le sélectionneur, comme en temps normal : pour l'annonce de la compo à J - 2 et juste après le match, une fois que Galthié a quitté le studio à fond vert de TF1 pour une intervention en direct dans l'émission. On peut aussi l'apercevoir quand il débarque en short, pressé comme un lavement, un quart d'heure avant le reste du convoi pour briefer, placer et replacer les jeunes qui doivent participer quelques minutes plus tard à l'entraînement en opposition avec les Bleus. C'est le Galthié technicien habité qui sort de cette berline en compagnie d'une escorte de policiers du RAID.
« Il n'est pas plus inquiet ou stressé que d'habitude. J'ai toujours senti une véritable osmose avec son groupe. Maintenant, il doit gérer les trois semaines les plus importantes. »
L'un de ses proches.
Cette Coupe du monde a confirmé un parti pris du sélectionneur et l'a même intensifié. Avant ou après le match, il n'entre plus dans le détail quand les questions s'aventurent au coeur du jeu et de la tactique. Peut-être nous avait-il mal habitués pendant la première moitié de son mandat, du temps où il détricotait volontiers le travail entrepris après la première passe, expliquait comment contrer les « ballons perfides » tapés au pied par l'adversaire et comment le terrain était séparé en couleurs, « la zone rouge, zone d'occupation, où rien n'est permis » et « la zone bleue où tout est encouragé » dans la limite de trois-quatre rucks et vingt-trois secondes de possession.
Le technicien à livre ouvert s'est refermé. Avant le Mondial, Galthié n'a donné aucun entretien long et fouillé à aucun média. Certains le regrettent, d'autres s'en contrefichent du moment qu'il gagne. Il a fait une exception, une seule, pour parler philo en août sur France Inter dans l'émission Sous le soleil de Platon. Dès sa première semaine de sélectionneur, Galthié citait Spinoza. Dernièrement, c'était plutôt Rousseau et Darwin.
« Il n'est pas plus inquiet ou stressé que d'habitude, assure l'un de ses proches qui l'a souvent au téléphone. Il est à fond dans son truc. Je le sens à la tâche. J'ai toujours senti une véritable osmose avec son groupe. Maintenant, il doit gérer les trois semaines les plus importantes. » Il est tellement à la tâche qu'il n'arrive pas à se projeter et à finaliser les derniers contours de son staff pour l'après-Coupe du monde. Demain attendra un peu.
Précision, rapport aux joueurs et à la presse : les recettes de la méthode Galthié avec les Bleus
Populaire comme jamais, le sélectionneur de l'équipe de France Fabien Galthié n'a pas changé de style pour la Coupe du monde. Parfois lunaire devant la presse, de moins en moins disert sur le jeu, toujours aussi intense sur le terrain.
Frédéric Bernès (avec J.-F. P. et R. Bo.)
Quand il traverse la rue, ou un stade plein, Fabien Galthié mesure forcément que quelque chose a changé. Avant cette Coupe du monde, il était déjà un sélectionneur populaire. Reconnaissantes, sachant surtout reconnaître un pourcentage, jamais vu auparavant chez nous, de 81 % de victoires (35 victoires en 43 matches) en quatre ans, les foules sentimentales du rugby le bénissaient d'avoir si bien ravalé la façade du quinze de France. Ces dernières années, on a souvent croisé autour des stades des supporters affublés de fausses lunettes de plongeur-soudeur. Une forme d'hommage.
Depuis le mois d'août, la popularité de Galthié dépasse l'entendement, dans le sens où lorsqu'il apparaît, il arrive qu'on ne s'entende plus. À Lyon, à la fin de l'échauffement précédant France-Italie (60-7, vendredi), l'apostrophe d'une grappe de groupies bariolées l'a fait se marrer de bon coeur. Il les a salués d'une rotation de la main, comme Elisabeth II au balcon de Buckingham. À l'annonce des compositions, il n'y a guère qu'Antoine Dupont qui peut rivaliser au sonomètre. Voilà Galthié pop-starisé. Ce qui ne l'a pas empêché de se balader à bicyclette dans les rues d'Aix-en-Provence avec sa compagne.
Jamais, avant lui, un sélectionneur n'avait porté une aussi grande attention aux éléments de langage
La décontraction du sélectionneur à Lyon, vendredi dernier, jure avec la nervosité qui transpirait physiquement de lui pendant l'échauffement de France - Nouvelle-Zélande (27-13), le 8 septembre. Derrière les poteaux, seul, noué, il faisait les cent pas, les deux cents pas (voir photo ci-dessous). Ce soir-là, dans les vestiaires, lui au centre du cercle en costume de trader, eux les naseaux fumants, il parlera aux joueurs beaucoup plus longtemps que d'habitude, sur un ton bien plus véhément que d'habitude. Les autres fois, en avant-match ou à la mi-temps, Galthié peut hausser le ton mais il reste technique. Pas ce soir-là.
Le lendemain, il s'agacera que TF1, dont un JRI (journaliste reporter d'images) a été autorisé à filmer la Coupe du monde des Bleus de l'intérieur, diffuse un extrait de cette causerie. « Ils (les All Blacks) tapent le coup d'envoi, c'est le seul moment qu'ils décident. Après, dessous, la guerre, comme des chiens ! Comme des chiens ! Comme des chiens ! Comme on est nous ! », s'égosille l'ancien demi de mêlée dans cette séquence. Un courriel de recadrement, quasiment comminatoire, viendra d'ailleurs rappeler au diffuseur que la parole du sélectionneur doit faire l'objet d'une validation préalable.
Depuis qu'il a pris ses fonctions, Galthié alterne entre deux courants, plutôt contradictoires. Jamais, avant lui, un sélectionneur n'avait porté une aussi grande attention aux éléments de langage, à ce prêt-à-parler qu'un ancien sélectionneur à succès des Bleus a toujours trouvé « lourdingue ».
C'est le Galthié qui contrôle tout, lit tout, qui s'inquiète des questions qu'un journaliste aurait pu poser à tel ou tel joueur pendant une interview. Coupe du monde ou pas Coupe du monde, il cohabite avec un autre Galthié, plus incontrôlable, sans filtre. C'est le Galthié qui plaisante de la commotion de Paul Boudehent après France-Namibie (96-0, le 21 septembre) (« Il a fait gamelle comme au baby-foot »), le Galthié critique d'art (« Pas les peintres ! », à l'adresse des jeunes du Stade Français venus donner la réplique aux Bleus à l'entraînement).
Il est toujours favorable à l'expression des émotions, toutes, même les plus fortes
À quinze minutes du coup d'envoi de ce Mondial, sous les poteaux, Galthié ne cherche pas à donner le change, ou peut-être ne le peut-il pas. Le 14 août, sous l'oeil des caméras embarquées de TF1, il ne cherche pas non plus à ravaler ses trémolos lorsqu'il annonce à tout le groupe la grave blessure au genou gauche de Romain Ntamack. Le menton tremblote, le désordre sentimental est en accès libre. C'est le Galthié sélectionneur émotif. On l'a vu au bord des larmes après une victoire à Cardiff en 2020 (23-27), sanglotant après le Grand Chelem deux ans plus tard, bouleversé en direct à la télé après l'orgie de Twickenham en mars (10-53).
En quatre ans, aucun autre membre du staff n'a épanché ces émotions comme cela. Ni aucun joueur. Galthié a toujours dit qu'il était favorable à l'expression des émotions, toutes, même les plus fortes, jusqu'à la veille au soir d'un match ; persuadé que si elles circulent et s'entrechoquent avant, les joueurs seront plus froids pendant.
« C'est quelqu'un qui a une vraie profondeur, décrit son ami et ancien président Max Guazzini. Je l'ai eu par FaceTime la veille de France-Italie (vendredi dernier), on doit se voir aujourd'hui (jeudi), je le trouve bien dans sa tête. Fabien, c'est à la fois quelqu'un de très simple, attaché à la terre, et quelqu'un qui pousse loin la réflexion, sur l'entraînement, un sujet qui le passionne comme vous n'avez pas idée, sur le jeu, sur les émotions, sur la construction d'un groupe. »
Le 14 août, Matthieu Jalibert était présent quand le sélectionneur a réagi ainsi à la perte de Ntamack. Dans les jours qui suivent, l'ouvreur bordelais croit percevoir des signaux de défiance chez Galthié. Il se pose la question et s'en ouvre directement à lui pendant l'échauffement du match de préparation contre les Fidji à Nantes (34-17, le 19 août), un match qu'il débutait sur le banc. Sur le moment, Galthié ne le rassure qu'à moitié. Mais le 26 août, après le dernier match amical contre l'Australie (41-17), le sélectionneur n'aura que des mots laudateurs envers Jalibert en conférence de presse.
Pendant les semaines de match, les journalistes ont rendez-vous deux fois avec le sélectionneur, comme en temps normal : pour l'annonce de la compo à J - 2 et juste après le match, une fois que Galthié a quitté le studio à fond vert de TF1 pour une intervention en direct dans l'émission. On peut aussi l'apercevoir quand il débarque en short, pressé comme un lavement, un quart d'heure avant le reste du convoi pour briefer, placer et replacer les jeunes qui doivent participer quelques minutes plus tard à l'entraînement en opposition avec les Bleus. C'est le Galthié technicien habité qui sort de cette berline en compagnie d'une escorte de policiers du RAID.
« Il n'est pas plus inquiet ou stressé que d'habitude. J'ai toujours senti une véritable osmose avec son groupe. Maintenant, il doit gérer les trois semaines les plus importantes. »
L'un de ses proches.
Cette Coupe du monde a confirmé un parti pris du sélectionneur et l'a même intensifié. Avant ou après le match, il n'entre plus dans le détail quand les questions s'aventurent au coeur du jeu et de la tactique. Peut-être nous avait-il mal habitués pendant la première moitié de son mandat, du temps où il détricotait volontiers le travail entrepris après la première passe, expliquait comment contrer les « ballons perfides » tapés au pied par l'adversaire et comment le terrain était séparé en couleurs, « la zone rouge, zone d'occupation, où rien n'est permis » et « la zone bleue où tout est encouragé » dans la limite de trois-quatre rucks et vingt-trois secondes de possession.
Le technicien à livre ouvert s'est refermé. Avant le Mondial, Galthié n'a donné aucun entretien long et fouillé à aucun média. Certains le regrettent, d'autres s'en contrefichent du moment qu'il gagne. Il a fait une exception, une seule, pour parler philo en août sur France Inter dans l'émission Sous le soleil de Platon. Dès sa première semaine de sélectionneur, Galthié citait Spinoza. Dernièrement, c'était plutôt Rousseau et Darwin.
« Il n'est pas plus inquiet ou stressé que d'habitude, assure l'un de ses proches qui l'a souvent au téléphone. Il est à fond dans son truc. Je le sens à la tâche. J'ai toujours senti une véritable osmose avec son groupe. Maintenant, il doit gérer les trois semaines les plus importantes. » Il est tellement à la tâche qu'il n'arrive pas à se projeter et à finaliser les derniers contours de son staff pour l'après-Coupe du monde. Demain attendra un peu.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Gabin-villiere-rassure-par-fabien-galthier-avant-le-quart-de-finale-des-bleus/1424829
Gabin Villière a été rassuré par Fabien Galthié avant le quart de finale des Bleus
Hors groupe pour les matches contre la Namibie et l'Italie, Gabin Villière a rongé son frein. Mercredi, il a été rassuré par son sélectionneur même si une fois encore, Louis Bielle-Biarrey sera titulaire dimanche en quart de finale contre l'Afrique du Sud (21h).
Jean-François Paturaud
Mercredi matin à Rueil-Malmaison. Il est 11h30 tapantes lorsque le car du quinze de France se gare devant le stade du Parc sous un grand soleil estival (oui oui, en octobre). Tous les joueurs se dirigent alors vers la grande tente blanche, où sont rassemblés les appareils de musculation, pour lancer cette journée d'entraînement quatre jours avant le quart de finale contre l'Afrique du Sud. Tous sauf Gabin Villière.
L'ailier international (27 ans, 16 sélections) s'est alors arrêté au bord du terrain avec Fabien Galthié. Loin des caméras et des micros pour cette séance à huis clos. Cette discussion d'une dizaine de minutes lancée par le sélectionneur, qui est allé aussi échanger avec d'autres joueurs par la suite, il l'attendait avec impatience. Car depuis ses deux premières sorties en tant que titulaire contre la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre) et l'Uruguay (27-12, le 14), Villière a rongé son frein, parfois traîné son spleen et surtout beaucoup cogité, comme nous l'ont rapporté plusieurs sources.
La fusée Louis Bielle-Biarrey, auteur de cinq essais lors de ses six premières sélections, lui est passée devant dans la hiérarchie des ailiers et c'est des tribunes du Stade-Vélodrome puis de l'OL Stadium qu'il a assisté, en costume, aux succès contre la Namibie (96-0, 21 septembre) puis l'Italie (60-7) la semaine dernière. Deux déceptions que le joueur a eu du mal à encaisser. Et à vraiment comprendre aussi.
Ces derniers jours, le numéro 11 aux 16 sélections n'avait en effet pas eu d'explications de la part de l'encadrement, qui l'avait pourtant défendu publiquement en conférence de presse. « Il a toujours fait partie de l'équipe qui a mené les combats, on a confiance en lui », disait encore mardi le responsable de l'attaque, Laurent Labit, avant de souligner les qualités de Bielle-Biarrey et d'ajouter : « On est satisfaits d'avoir trois ailiers (avec Damian Penaud) de ce niveau à notre disposition. »
Selon nos informations, Galthié et ses adjoints ont été déçus de l'entame de compétition de Villière, et surtout de sa prestation à Villeneuve-d'Ascq le 14 septembre au sein d'une équipe certes remaniée et finalement décevante. En interne, on estimait que l'ancien Rouennais avait ce soir-là voulu trop en faire un peu partout sur le terrain, sans doute pour se rassurer, et s'était finalement perdu.
Son hyper activité, qui faisait sa force par le passé, serait presque devenue son point faible. Encore fallait-il lui dire clairement sans le perdre pour les échéances à court et moyen terme. C'est ce qu'a fait Fabien Galthié mercredi matin en lui expliquant qu'il comptait bel et bien sur lui mais qu'aujourd'hui, le polyvalent Bielle-Biarrey (joueur français le plus utilisé de la compétition avec 240 minutes comme Damian Penaud) était bien l'homme en forme du moment.
D'autant que Villière, de son côté, n'est pas encore revenu au niveau qui était le sien il y a un an demi avant ses blessures à la cheville puis au péroné de la jambe gauche qui lui ont pourri la vie en l'écartant des terrains de très longs mois (seulement 4 apparitions en club avec Toulon la saison dernière). « Je sais exactement sur quoi je suis attendu, nous avouait-il en juillet dernier à Capbreton. Sur mes qualités de finisseur, sur les ballons hauts, sur les rucks et mon profil défensif. Il y aura de la pression, je le sais. » Et finalement pas mal de frustration avant ce quart de finale qu'il ne joue pas non plus dimanche au Stade de France.
Gabin Villière a été rassuré par Fabien Galthié avant le quart de finale des Bleus
Hors groupe pour les matches contre la Namibie et l'Italie, Gabin Villière a rongé son frein. Mercredi, il a été rassuré par son sélectionneur même si une fois encore, Louis Bielle-Biarrey sera titulaire dimanche en quart de finale contre l'Afrique du Sud (21h).
Jean-François Paturaud
Mercredi matin à Rueil-Malmaison. Il est 11h30 tapantes lorsque le car du quinze de France se gare devant le stade du Parc sous un grand soleil estival (oui oui, en octobre). Tous les joueurs se dirigent alors vers la grande tente blanche, où sont rassemblés les appareils de musculation, pour lancer cette journée d'entraînement quatre jours avant le quart de finale contre l'Afrique du Sud. Tous sauf Gabin Villière.
L'ailier international (27 ans, 16 sélections) s'est alors arrêté au bord du terrain avec Fabien Galthié. Loin des caméras et des micros pour cette séance à huis clos. Cette discussion d'une dizaine de minutes lancée par le sélectionneur, qui est allé aussi échanger avec d'autres joueurs par la suite, il l'attendait avec impatience. Car depuis ses deux premières sorties en tant que titulaire contre la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre) et l'Uruguay (27-12, le 14), Villière a rongé son frein, parfois traîné son spleen et surtout beaucoup cogité, comme nous l'ont rapporté plusieurs sources.
La fusée Louis Bielle-Biarrey, auteur de cinq essais lors de ses six premières sélections, lui est passée devant dans la hiérarchie des ailiers et c'est des tribunes du Stade-Vélodrome puis de l'OL Stadium qu'il a assisté, en costume, aux succès contre la Namibie (96-0, 21 septembre) puis l'Italie (60-7) la semaine dernière. Deux déceptions que le joueur a eu du mal à encaisser. Et à vraiment comprendre aussi.
Ces derniers jours, le numéro 11 aux 16 sélections n'avait en effet pas eu d'explications de la part de l'encadrement, qui l'avait pourtant défendu publiquement en conférence de presse. « Il a toujours fait partie de l'équipe qui a mené les combats, on a confiance en lui », disait encore mardi le responsable de l'attaque, Laurent Labit, avant de souligner les qualités de Bielle-Biarrey et d'ajouter : « On est satisfaits d'avoir trois ailiers (avec Damian Penaud) de ce niveau à notre disposition. »
Selon nos informations, Galthié et ses adjoints ont été déçus de l'entame de compétition de Villière, et surtout de sa prestation à Villeneuve-d'Ascq le 14 septembre au sein d'une équipe certes remaniée et finalement décevante. En interne, on estimait que l'ancien Rouennais avait ce soir-là voulu trop en faire un peu partout sur le terrain, sans doute pour se rassurer, et s'était finalement perdu.
Son hyper activité, qui faisait sa force par le passé, serait presque devenue son point faible. Encore fallait-il lui dire clairement sans le perdre pour les échéances à court et moyen terme. C'est ce qu'a fait Fabien Galthié mercredi matin en lui expliquant qu'il comptait bel et bien sur lui mais qu'aujourd'hui, le polyvalent Bielle-Biarrey (joueur français le plus utilisé de la compétition avec 240 minutes comme Damian Penaud) était bien l'homme en forme du moment.
D'autant que Villière, de son côté, n'est pas encore revenu au niveau qui était le sien il y a un an demi avant ses blessures à la cheville puis au péroné de la jambe gauche qui lui ont pourri la vie en l'écartant des terrains de très longs mois (seulement 4 apparitions en club avec Toulon la saison dernière). « Je sais exactement sur quoi je suis attendu, nous avouait-il en juillet dernier à Capbreton. Sur mes qualités de finisseur, sur les ballons hauts, sur les rucks et mon profil défensif. Il y aura de la pression, je le sais. » Et finalement pas mal de frustration avant ce quart de finale qu'il ne joue pas non plus dimanche au Stade de France.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - Jonathan Sexton (Irlande) sur le plafond de verre des quarts : "Ces quatre dernières années, on a beaucoup travaillé sur le plan mental"
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/12/coupe-du-monde-de-rugby-2023-jonathan-sexton-irlande-sur-le-plafond-de-verre-des-quarts-ces-quatre-dernieres-annees-on-a-beaucoup-travaille-sur-le-plan-mental-11511866.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/12/coupe-du-monde-de-rugby-2023-jonathan-sexton-irlande-sur-le-plafond-de-verre-des-quarts-ces-quatre-dernieres-annees-on-a-beaucoup-travaille-sur-le-plan-mental-11511866.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
XV de France: les Bleus ne craignent pas la puissance des Springboks
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/xv-de-france-les-bleus-ne-craignent-pas-la-puissance-des-springboks_AV-202310120016.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/xv-de-france-les-bleus-ne-craignent-pas-la-puissance-des-springboks_AV-202310120016.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Angleterre vs Fidji : une revanche attendue en quart de finale
https://www.xvovalie.com/angleterre-vs-fidji-une-revanche-attendue-en-quart-de-finale/
https://www.xvovalie.com/angleterre-vs-fidji-une-revanche-attendue-en-quart-de-finale/
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/ClementMazella/status/1712342963638915339?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
EN DIRECT - Coupe du monde de rugby: l'Angleterre prépare un gros pari pour son quart face aux Fidji
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/en-direct-coupe-du-monde-de-rugby-toutes-les-infos-avant-les-quarts-de-finale_LN-202310090110.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/en-direct-coupe-du-monde-de-rugby-toutes-les-infos-avant-les-quarts-de-finale_LN-202310090110.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
COUPE DU MONDE. XV de France. Boudehent, Macalou, Moefana... quels finisseurs pour battre les Springboks ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-xv-de-france-boudehent-macalou-moefana-quels-finisseurs-pour-battre-les-springboks-1110231623.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-xv-de-france-boudehent-macalou-moefana-quels-finisseurs-pour-battre-les-springboks-1110231623.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Honnêtement lorsqu'on voit le dernier match des Fidjiens de quoi ont donc à craindre les Anglais???
Les médias sont zinzin, ils essayent d'occuper le terrain avec des faux problème.
En 1/4 c'est fini le temps des grandes pensées, ils sont là pour produire le jeu qui leur permettra d'aller en 1/2 point barre.
Les médias sont zinzin, ils essayent d'occuper le terrain avec des faux problème.
En 1/4 c'est fini le temps des grandes pensées, ils sont là pour produire le jeu qui leur permettra d'aller en 1/2 point barre.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-les-bleus-vont-visiter-le-chantier-de-notre-dame-de-paris_AV-202310120017.html
Gros symbolisme. Trop gros ?
Comparer la reconstruction de notre dame de Paris avec celle de l'EDF, c'est presque de la grandiloquence.
J'espère que Galthié ne va pas mettre un chasuble papale bleu.
Gros symbolisme. Trop gros ?
Comparer la reconstruction de notre dame de Paris avec celle de l'EDF, c'est presque de la grandiloquence.
J'espère que Galthié ne va pas mettre un chasuble papale bleu.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
léopold a écrit:Honnêtement lorsqu'on voit le dernier match des Fidjiens de quoi ont donc à craindre les Anglais???
Les médias sont zinzin, ils essayent d'occuper le terrain avec des faux problème.
En 1/4 c'est fini le temps des grandes pensées, ils sont là pour produire le jeu qui leur permettra d'aller en 1/2 point barre.
les fidjiens souffrent dans leur chair. Les anglais n'ont pas d'état d'âme. L'amour l'emportera. Je prie pour ça.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Sam Matavesi (Fidji) incertain contre l'Angleterre après le décès de son père
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sam-matavesi-fidji-incertain-contre-l-angleterre-apres-le-deces-de-son-pere/1424878
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sam-matavesi-fidji-incertain-contre-l-angleterre-apres-le-deces-de-son-pere/1424878
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-battre-l-afrique-du-sud-fabien-galthie-est-face-a-son-plus-grand-defi/1424810
Coupe du monde : battre l'Afrique du Sud, Fabien Galthié est face à son plus grand défi
Excellent stratège, Fabien Galthié est devant le sommet de sa carrière : trouver les moyens de contenir la rudesse de l'Afrique du Sud dimanche (21 heures) et de battre sa défense en titane.
Alex Bardot
Devant les heures d'images et les milliers de données statistiques des matches des Springboks, que voient les lunettes de Fabien Galthié que ne percevrait pas le commun des binocles ? En cette semaine où tout compte, sur quels détails le sélectionneur les fait s'arrêter et plancher ? Obsédé, Galthié creuse profond dans la recherche d'infos, mouline les datas et laisse ensuite son génie stratégique parler. Souvent, il a des coups d'avance.
« À chaque fois qu'il a dit des scénarios, ça s'est passé exactement comme il l'avait dit », s'étonnait récemment Gaël Fickou, sur TF1. On a observé de près cette prescience, à l'occasion de la finale de la Coupe du monde 2015 remportée par la Nouvelle-Zélande contre l'Australie (34-17). Dans une chronique pour « L'Équipe », il avait annoncé que les All Blacks multiplieraient les renversements de jeu pour éviter les grattages du duo australien Pocock-Hooper. Ils avaient « suivi » son plan, et marqué comme ça en fin de première période.
Huit ans plus tard, c'est lui l'acteur. Il ne s'agit pas (encore ?) d'une finale, mais du plus grand défi de sa carrière de stratège : trouver des failles dans la cuirasse en titane de l'Afrique du Sud, la tordre jusqu'à lui faire « lâcher » son titre mondial. Les données du problème sont, pour une bonne partie, connues : les Boks ont la défense qui laisse le moins de temps pour jouer et le meilleur contre en touche de cette Coupe du monde, ils imposent un combat permanent avec une puissance sans égale et possèdent quelques talents hors cadre.
« Sur un quart de finale de Coupe du monde, est-ce que les espaces qu'on avait vus en novembre seront toujours là ? »
Laurent Labit, entraîneur de l'attaque des Bleus.
Face à ce style qui impose intensité et précision, Galthié avait prôné la retenue offensive en novembre dernier lors de la victoire (30-26) face aux champions du monde, différents facteurs lui faisant craindre un manque de liant collectif. Depuis, l'entraîneur de l'attaque Laurent Labit a plusieurs fois dit que les Bleus avaient finalement été trop « bons élèves ». Mardi encore, il expliquait : « On s'était rendu compte qu'il y avait des opportunités de jeu, mais on était resté dans les schémas. On a bien pris ça en compte. »
Les Bleus, donc, se préparent à jouer des coups. S'ils suivent ce qui avait marché ou semblé possible en novembre, on devrait voir du jeu « dans le dos », de la variation autour des touches, des renversements, du jeu au pied par-dessus. Selon nos informations, ils planchent par ailleurs sur quelques surprises, comme des adaptations sur des lancements de jeu ou des changements de rôle dans le jeu courant. Mais Labit a nuancé : « Sur un quart de finale de Coupe du monde, est-ce que les espaces qu'on avait vus l'an dernier seront toujours là ? »
Il n'y en aura de toute façon pas beaucoup, et le plus probable est de voir les Bleus beaucoup « taper » avec les avants et avec le pied. Et quand il s'agira de défendre, les Bleus essaieront de placer la barre de l'intensité aussi haut que les Boks. À la mi-temps du match contre l'Italie (60-7, vendredi), Galthié leur disait : « Vous savez pourquoi il faut qu'on s'entraîne à monter l'intensité sur les montées défensives, à prendre zéro pénalité entre les 22 mètres (pour éviter les touches et les redoutables mauls sud-africains), à circuler » autour des rucks sans les « regarder » ni « s'arrêter au bord ». Tout un programme !
Coupe du monde : battre l'Afrique du Sud, Fabien Galthié est face à son plus grand défi
Excellent stratège, Fabien Galthié est devant le sommet de sa carrière : trouver les moyens de contenir la rudesse de l'Afrique du Sud dimanche (21 heures) et de battre sa défense en titane.
Alex Bardot
Devant les heures d'images et les milliers de données statistiques des matches des Springboks, que voient les lunettes de Fabien Galthié que ne percevrait pas le commun des binocles ? En cette semaine où tout compte, sur quels détails le sélectionneur les fait s'arrêter et plancher ? Obsédé, Galthié creuse profond dans la recherche d'infos, mouline les datas et laisse ensuite son génie stratégique parler. Souvent, il a des coups d'avance.
« À chaque fois qu'il a dit des scénarios, ça s'est passé exactement comme il l'avait dit », s'étonnait récemment Gaël Fickou, sur TF1. On a observé de près cette prescience, à l'occasion de la finale de la Coupe du monde 2015 remportée par la Nouvelle-Zélande contre l'Australie (34-17). Dans une chronique pour « L'Équipe », il avait annoncé que les All Blacks multiplieraient les renversements de jeu pour éviter les grattages du duo australien Pocock-Hooper. Ils avaient « suivi » son plan, et marqué comme ça en fin de première période.
Huit ans plus tard, c'est lui l'acteur. Il ne s'agit pas (encore ?) d'une finale, mais du plus grand défi de sa carrière de stratège : trouver des failles dans la cuirasse en titane de l'Afrique du Sud, la tordre jusqu'à lui faire « lâcher » son titre mondial. Les données du problème sont, pour une bonne partie, connues : les Boks ont la défense qui laisse le moins de temps pour jouer et le meilleur contre en touche de cette Coupe du monde, ils imposent un combat permanent avec une puissance sans égale et possèdent quelques talents hors cadre.
« Sur un quart de finale de Coupe du monde, est-ce que les espaces qu'on avait vus en novembre seront toujours là ? »
Laurent Labit, entraîneur de l'attaque des Bleus.
Face à ce style qui impose intensité et précision, Galthié avait prôné la retenue offensive en novembre dernier lors de la victoire (30-26) face aux champions du monde, différents facteurs lui faisant craindre un manque de liant collectif. Depuis, l'entraîneur de l'attaque Laurent Labit a plusieurs fois dit que les Bleus avaient finalement été trop « bons élèves ». Mardi encore, il expliquait : « On s'était rendu compte qu'il y avait des opportunités de jeu, mais on était resté dans les schémas. On a bien pris ça en compte. »
Les Bleus, donc, se préparent à jouer des coups. S'ils suivent ce qui avait marché ou semblé possible en novembre, on devrait voir du jeu « dans le dos », de la variation autour des touches, des renversements, du jeu au pied par-dessus. Selon nos informations, ils planchent par ailleurs sur quelques surprises, comme des adaptations sur des lancements de jeu ou des changements de rôle dans le jeu courant. Mais Labit a nuancé : « Sur un quart de finale de Coupe du monde, est-ce que les espaces qu'on avait vus l'an dernier seront toujours là ? »
Il n'y en aura de toute façon pas beaucoup, et le plus probable est de voir les Bleus beaucoup « taper » avec les avants et avec le pied. Et quand il s'agira de défendre, les Bleus essaieront de placer la barre de l'intensité aussi haut que les Boks. À la mi-temps du match contre l'Italie (60-7, vendredi), Galthié leur disait : « Vous savez pourquoi il faut qu'on s'entraîne à monter l'intensité sur les montées défensives, à prendre zéro pénalité entre les 22 mètres (pour éviter les touches et les redoutables mauls sud-africains), à circuler » autour des rucks sans les « regarder » ni « s'arrêter au bord ». Tout un programme !
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/11/coupe-du-monde-de-rugby-2023-exclusif-agustin-pichot-le-futur-me-fait-peur-aucune-des-petites-equipes-ne-sera-en-mesure-de-progresser-11511302.php
Coupe du monde de rugby 2023 - Exclusif. Agustin Pichot : "Le futur me fait peur, aucune des petites équipes ne sera en mesure de progresser""
Marc Duzan
L’ancien capitaine des Pumas Agustin Pichot (49 ans, 71 sélections) livre ses impressions sur la première phase de la Coupe du monde et s’interroge sur une politique internationale qui, selon lui, met un terme brutal au développement des nations émergentes…
Qu’avez-vous pensé de cette première phase de Coupe du monde ?
C’était bizarre… Le Portugal m’a fait très plaisir mais comme chaque année depuis 30 ans, on aurait pu nommer les huit qualifiés pour les quarts-de-finale avant même le début de la compétition. Il n’y a guère eu de surprises, en fait : beaucoup de rencontres ont fini avec 90 points d’écart et la seule sensation est finalement venue des Portugais, qui ont battu les Fidjiens lors de la dernière journée…
Certes…
Mais il y a quatre ans, l’Uruguay avait déjà battu les Fidji, au Japon. (il marque une pause) Mais l’Uruguay a-t-elle progressé depuis ? Je ne sais pas… Les Teros n’ont gagné qu’un seul match (face à la Namibie), cette année… Vous savez, c’est donc un peu la même chanson tous les quatre ans.
Comment ça ?
Quand l’Uruguay, le Chili ou la Géorgie font un bon match contre une nation majeure, on ne parle que de ça : on se dit que l’équilibre des forces a changé, que l’écart entre les grands et les petits se réduit, que le rugby va devenir est un sport mondial… Et on se rend rapidement compte que tout ça est faux. Au final, rien n’est fait pour aider les nations émergentes et la World League (un projet de compétition de 2026 à 2030 comprenant douze équipes, six du Nord et six du Sud, N.D.L.R.) va contribuer à les mettre un peu plus de côté. Moi, je ne soutiendrai en tout cas jamais l’idée d’une ligue qui barre la route aux nations émergentes.
Quelle serait la solution, alors ?
Je ne sais pas... Mais cette ligue fermée de douze équipes n’est pas une bonne nouvelle pour le développement du rugby. Comment voulez-vous que le Chili, l’Uruguay et les Samoa progressent, s’ils se retrouvent à regarder les gros jouer entre eux entre deux coupes du Monde. J’en parlais avec Brian O’Driscoll le week-end dernier et il était d’accord avec moi : ce n’est pas la solution.
Les dirigeants géorgiens crient au loup tous les quatre ans mais il votent avec les patrons des 6 Nations…
On parle néanmoins d’une Coupe du monde à 24 équipes, en 2027…
Et ça changera quoi ? Les quatre équipes que l’on va intégrer au prochain Mondial se seront-elles évalué face aux gros bras du circuit international, avant d’être lancées dans le grand bain ? Non… Et vous vous attendez à des miracles ? La bonne idée, cela aurait été de mettre en place toute l’année un système de « promotion-relégation » entre les deux divisions (en parallèle à la World League, une division à douze équipes comprenant la Géorgie, le Tonga, l’Espagne et le Portugal sera aussi créée en 2026, N.DL.R.). Or, de 2026 à 2031, tout sera figé : aucune des petites équipes ne sera en mesure de progresser…
Qu’avez-vous fait, vous, pour aider au développement des nations émergentes ?
Ces dernières années, la fédération argentine a beaucoup travaillé avec le Brésil, le Chili et l’Urguay : on a fait des championnats, prêté des joueurs, monté la Super Liga Americana… Ca coûte beaucoup d’argent mais c’était la seule façon d’aider le Chili à participer à sa première Coupe du monde. Combien de nations font-elles ça dans le monde ? Je ne sais pas, je m’interroge et me demande, aussi, pourquoi les dirigeants géorgiens crient au loup tous les quatre ans parce qu’ils ne participent à aucune grande compétition et derrière ça, votent avec les patrons des 6 Nations… C’est énorme ça… La Géorgie n’a aucun futur et la Roumanie, encore moins.
Allez-vous vous représenter aux prochaines élections de World Rugby ?
Non. J’ai essayé de changer les choses (en 2019), on ne m’a pas choisi et je suis désormais passé à autre chose. Aujourd’hui, j’entraîne les jeunes du CASI (San Isidro, son club d’origine, N.D.L.R.) et j’ai simplement quelques responsabilités à la Sanzaar (l’instance gérant le rugby Championship, N.D.L.R.). Mais le futur me fait peur : va-t-on vraiment intégrer les Springboks au tournoi des 6 Nations, comme il se murmure depuis deux ans ? Ce serait une catastrophe pour les autres équipes de l’hémisphère Sud. L’équilibre du rugby mondial serait brisé.
Dans une récente interview au Daily Mail, Bernard Laporte disait que vous n’aviez pas été patient et que vous auriez eu la présidence de World Rugby en 2024, si vous l’aviez soutenu, lui et l’actuel président Bill Beaumont. Est-ce vrai ?
Je ne veux pas parler de Bernard Laporte, désolé.
Coupe du monde de rugby 2023 - Exclusif. Agustin Pichot : "Le futur me fait peur, aucune des petites équipes ne sera en mesure de progresser""
Marc Duzan
L’ancien capitaine des Pumas Agustin Pichot (49 ans, 71 sélections) livre ses impressions sur la première phase de la Coupe du monde et s’interroge sur une politique internationale qui, selon lui, met un terme brutal au développement des nations émergentes…
Qu’avez-vous pensé de cette première phase de Coupe du monde ?
C’était bizarre… Le Portugal m’a fait très plaisir mais comme chaque année depuis 30 ans, on aurait pu nommer les huit qualifiés pour les quarts-de-finale avant même le début de la compétition. Il n’y a guère eu de surprises, en fait : beaucoup de rencontres ont fini avec 90 points d’écart et la seule sensation est finalement venue des Portugais, qui ont battu les Fidjiens lors de la dernière journée…
Certes…
Mais il y a quatre ans, l’Uruguay avait déjà battu les Fidji, au Japon. (il marque une pause) Mais l’Uruguay a-t-elle progressé depuis ? Je ne sais pas… Les Teros n’ont gagné qu’un seul match (face à la Namibie), cette année… Vous savez, c’est donc un peu la même chanson tous les quatre ans.
Comment ça ?
Quand l’Uruguay, le Chili ou la Géorgie font un bon match contre une nation majeure, on ne parle que de ça : on se dit que l’équilibre des forces a changé, que l’écart entre les grands et les petits se réduit, que le rugby va devenir est un sport mondial… Et on se rend rapidement compte que tout ça est faux. Au final, rien n’est fait pour aider les nations émergentes et la World League (un projet de compétition de 2026 à 2030 comprenant douze équipes, six du Nord et six du Sud, N.D.L.R.) va contribuer à les mettre un peu plus de côté. Moi, je ne soutiendrai en tout cas jamais l’idée d’une ligue qui barre la route aux nations émergentes.
Quelle serait la solution, alors ?
Je ne sais pas... Mais cette ligue fermée de douze équipes n’est pas une bonne nouvelle pour le développement du rugby. Comment voulez-vous que le Chili, l’Uruguay et les Samoa progressent, s’ils se retrouvent à regarder les gros jouer entre eux entre deux coupes du Monde. J’en parlais avec Brian O’Driscoll le week-end dernier et il était d’accord avec moi : ce n’est pas la solution.
Les dirigeants géorgiens crient au loup tous les quatre ans mais il votent avec les patrons des 6 Nations…
On parle néanmoins d’une Coupe du monde à 24 équipes, en 2027…
Et ça changera quoi ? Les quatre équipes que l’on va intégrer au prochain Mondial se seront-elles évalué face aux gros bras du circuit international, avant d’être lancées dans le grand bain ? Non… Et vous vous attendez à des miracles ? La bonne idée, cela aurait été de mettre en place toute l’année un système de « promotion-relégation » entre les deux divisions (en parallèle à la World League, une division à douze équipes comprenant la Géorgie, le Tonga, l’Espagne et le Portugal sera aussi créée en 2026, N.DL.R.). Or, de 2026 à 2031, tout sera figé : aucune des petites équipes ne sera en mesure de progresser…
Qu’avez-vous fait, vous, pour aider au développement des nations émergentes ?
Ces dernières années, la fédération argentine a beaucoup travaillé avec le Brésil, le Chili et l’Urguay : on a fait des championnats, prêté des joueurs, monté la Super Liga Americana… Ca coûte beaucoup d’argent mais c’était la seule façon d’aider le Chili à participer à sa première Coupe du monde. Combien de nations font-elles ça dans le monde ? Je ne sais pas, je m’interroge et me demande, aussi, pourquoi les dirigeants géorgiens crient au loup tous les quatre ans parce qu’ils ne participent à aucune grande compétition et derrière ça, votent avec les patrons des 6 Nations… C’est énorme ça… La Géorgie n’a aucun futur et la Roumanie, encore moins.
Allez-vous vous représenter aux prochaines élections de World Rugby ?
Non. J’ai essayé de changer les choses (en 2019), on ne m’a pas choisi et je suis désormais passé à autre chose. Aujourd’hui, j’entraîne les jeunes du CASI (San Isidro, son club d’origine, N.D.L.R.) et j’ai simplement quelques responsabilités à la Sanzaar (l’instance gérant le rugby Championship, N.D.L.R.). Mais le futur me fait peur : va-t-on vraiment intégrer les Springboks au tournoi des 6 Nations, comme il se murmure depuis deux ans ? Ce serait une catastrophe pour les autres équipes de l’hémisphère Sud. L’équilibre du rugby mondial serait brisé.
Dans une récente interview au Daily Mail, Bernard Laporte disait que vous n’aviez pas été patient et que vous auriez eu la présidence de World Rugby en 2024, si vous l’aviez soutenu, lui et l’actuel président Bill Beaumont. Est-ce vrai ?
Je ne veux pas parler de Bernard Laporte, désolé.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
'équipe du Pays de Galles pour affronter l'Argentine : Biggar à l'ouverture, Reffell en n°7
https://www.world.rugby/news/877498
https://www.world.rugby/news/877498
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Entraînements cachés, compo retardée, suspense Dupont… France-Afrique du Sud, le grand bluff
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/entrainements-caches-compo-retardee-le-suspense-dupont-france-afrique-du-sud-le-grand-coup-de-bluff_AV-202310120395.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/entrainements-caches-compo-retardee-le-suspense-dupont-france-afrique-du-sud-le-grand-coup-de-bluff_AV-202310120395.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/OptaJonny/status/1711399562336764302?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/Frederic/status/1480788999329521665?s=20
Excellent thread !
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/OptaJonny/status/1711399562336764302?s=20
L’ubb est le club le plus représenté non ?
Titou- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 636
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 07/06/2019
Humeur : Je préfère un brennus plutôt que mon bac
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/OptaJonny/status/1711399562336764302?s=20
Dupont Opta pour Lucu ?
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Titou a écrit:Scalp a écrit:
https://x.com/OptaJonny/status/1711399562336764302?s=20
L’ubb est le club le plus représenté non ?
Et oui
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde. Raynal épinglé, Peyper raillé, les arbitres pour les quarts remis en question par les supporters
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-raynal-epingle-peyper-raille-les-arbitres-pour-les-quarts-remis-en-question-par-les-supporters-1210231203.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-raynal-epingle-peyper-raille-les-arbitres-pour-les-quarts-remis-en-question-par-les-supporters-1210231203.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 25 sur 40 • 1 ... 14 ... 24, 25, 26 ... 32 ... 40
Sujets similaires
» Coupe du Monde U20 - 2023
» Coupe du Monde 2023
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 25 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum