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Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde. Raynal épinglé, Peyper raillé, les arbitres pour les quarts remis en question par les supporters
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-raynal-epingle-peyper-raille-les-arbitres-pour-les-quarts-remis-en-question-par-les-supporters-1210231203.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
CM 2023 : L’Irlande quasiment au complet face à la Nouvelle-Zélande
https://www.rugby365.fr/cm-2023-lirlande-quasiment-complet-face-a-nouvelle-zelande-10501383.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
France-Afrique du Sud: à quelle météo faut-il s'attendre pour le quart de finale des Bleus dimanche?
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/france-afrique-du-sud-a-quelle-meteo-faut-il-s-attendre-pour-le-quart-de-finale-des-bleus-dimanche_AV-202310120462.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/catourneovale/status/1712426335568547908?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-2023-pour-les-fidji-la-force-tranquille-de-simon-raiwalui-est-un-atout-non-negligeable-17000307.php
Coupe du monde 2023 : pour les Fidji, « la force tranquille » de Simon Raiwalui est un atout de poids
Par Benjamin Deudon
L’ancien 2e ligne fidjien est parvenu à faire évoluer le jeu de sa sélection vers plus de pragmatisme, même si ce ne fut pas flagrant contre le Portugal. Son calme ne sera pas de trop avant le 3e quart de l’histoire des Fidji, contre l’Angleterre, dimanche à Marseille
Le Français Fabien Galthié et le Fidjien Simon Raiwalui sont les seuls, parmi les huit sélectionneurs qualifiés pour la suite de la Coupe du monde 2023, à avoir déjà disputé au moins un match éliminatoire à ce niveau avec la même nation. Bon, concernant l’ancien deuxième ligne, ce n’était pas un quart mais un barrage, perdu en 1999 contre l’Angleterre à Twickenham (45-24). Un XV de la Rose que ses joueurs affronteront le 15 octobre à Marseille (17 heures). Il n’empêche, l’anecdote n’a rien d’anodine concernant le grand (2,01 m) patron du staff d’une équipe qui, jusqu’ici, n’avait rallié les quarts qu’en 1987 et 2007.
Elle rappelle qu’avant d’être un technicien reconnu, il a d’abord été un international (39 capes) redouté ou apprécié, suivant le camp dans lequel il se trouvait. Né en Nouvelle-Zélande en 1974, il a grandi en Australie avant de partir pour le club de Sale, à Manchester, à l’âge de 23 ans. Après un passage par le pays de Galles et Newport (2000-2003), il est devenu le capitaine des Saracens, à Londres (2003-2007), puis du Racing Métro 92, à Colombes (2007-2011).
Un profil à la Skelton
C’est là que l’ouvreur Fabien Fortassin et le pilier Patrice Collazo, aujourd’hui managers de Valence Romans et Brive, en Pro D2, l’ont connu. Ils font la même comparaison : « Will Skelton ». Un colosse, « une force de la nature. C’était un vrai 5, la grosse poutre, un monstre, s’enthousiasme Fortassin. C’était un gros porteur de balle très massif. Il pétait les mauls en défense. Et s’il y avait un gros pilier droit devant, la mêlée ne risquait pas grand-chose. » « Des mecs à 130 barres, il n’y en avait pas beaucoup à cette époque-là. Il en imposait », confirme Collazo. Or, ce n’est pas forcément cela qui les a le plus marqués, ni le fait qu’il était toujours en débardeur, short et tongs, même en hiver, mais plus sa personnalité.
« Il avait déjà sa force de caractère, il faisait passer ses messages très clairement sans élever la voix »
« C’était la pierre angulaire du pack de Pierre Berbizier. Il était très ouvert, il essayait de parler français. Il a marqué tout le monde par son engagement, sa gentillesse. Il est très « câblé », intelligent. Capitaine, il avait un management tourné vers l’humain. Il faisait l’unanimité », souligne l’ancien manager de La Rochelle. Et, déjà, on sentait poindre l’avenir du futur coach des avants du Racing (2012-2013), du Stade Français (2014-2017), de Biarritz (2017-2018) puis des Wallabies (2018-2019). « Il était accro aux phases de conquête, touches, mêlées. Il maîtrisait la technique, la stratégie, et il savait le transmettre. Il savait gérer un match, il discutait de beaucoup de choses avec « Berbize ». » « Il avait déjà sa force de caractère, il faisait passer ses messages très clairement sans élever la voix », complète l’ancien n° 10 des Maritimes.
Aujourd’hui, ce dernier retrouve beaucoup de similitudes chez le sélectionneur Raiwalui : « C’est la force tranquille, avec un flegme impressionnant. Rien ne semble le faire dévier de sa ligne directrice, il ne donne jamais l’impression d’être submergé par les émotions. » Ainsi, après la défaite initiale contre les Gallois, pas question de s’emporter contre l’arbitrage. « Il ne se plaindra jamais, c’est un dur au mal par excellence », poursuit Fortassin, qui l’a aussi côtoyé au BO quand lui finissait sa carrière de demi d’ouverture – « il avait un lien fort avec ses joueurs, avec qui il savait être juste, droit mais aussi piquant ».
« Une grande crédibilité »
Selon Patrice Collazo, à qui il a succédé en tant qu’entraîneur du centre de formation du Racing mais aussi de Lille après le départ du Varois pour La Rochelle en 2011 – celui-ci lui a d’ailleurs vendu son scooter pour qu’il puisse rallier la Gare du Nord –, cela explique en partie qu’il ait réussi à obtenir de Waisea et compagnie qu’ils jouent contre-nature, même si cela ne s’est pas vu face aux Géorgiens puis contre les Portugais : « Les Fidjiens ont eu des entraîneurs étrangers connus et reconnus, Vern Cotter a essayé de les entraîner dans ce pragmatisme, les autres aussi, mais ça reste quelqu’un d’une autre culture. Le fait que ce soit un Fidjien qui leur apporte cela, c’est plus vite assimilé. »
« Il est capable de piquer les orgueils, de manager les ego »
« Quand il y a eu quelques mauvais résultats sous Vern, Sireli Bobo avait dit que pour entraîner les Fidjiens, il fallait être Fidjien, développe le manager briviste. Je pense qu’il avait déjà en tête Simon, qui a une culture du rugby européen de très haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Il connaît la mentalité et le championnat français sur le bout des doigts, je ne suis pas surpris de sa réussite dans une Coupe du monde en France, où évoluent beaucoup de ses joueurs. »
Reste que la défaite contre les Portugais a peut-être écorné le tableau, le 3e ligne Levani Botia ayant confié, ce dimanche, espérer « des changements dans le plan de jeu ». Quelques heures plus tôt, Patrice Collazo estimait au contraire que le court succès contre la Géorgie « avait dû renforcer son pouvoir » et sa stratégie. Ainsi, il n’avait pas hésité, malgré son statut, à sortir du groupe un Semi Radradra hors du coup. « Il est capable de piquer les orgueils, de manager les ego », pense le Varois. Un point indispensable pour défier les Anglais et rallier la première demi-finale mondiale de l’histoire de l’archipel
Coupe du monde 2023 : pour les Fidji, « la force tranquille » de Simon Raiwalui est un atout de poids
Par Benjamin Deudon
L’ancien 2e ligne fidjien est parvenu à faire évoluer le jeu de sa sélection vers plus de pragmatisme, même si ce ne fut pas flagrant contre le Portugal. Son calme ne sera pas de trop avant le 3e quart de l’histoire des Fidji, contre l’Angleterre, dimanche à Marseille
Le Français Fabien Galthié et le Fidjien Simon Raiwalui sont les seuls, parmi les huit sélectionneurs qualifiés pour la suite de la Coupe du monde 2023, à avoir déjà disputé au moins un match éliminatoire à ce niveau avec la même nation. Bon, concernant l’ancien deuxième ligne, ce n’était pas un quart mais un barrage, perdu en 1999 contre l’Angleterre à Twickenham (45-24). Un XV de la Rose que ses joueurs affronteront le 15 octobre à Marseille (17 heures). Il n’empêche, l’anecdote n’a rien d’anodine concernant le grand (2,01 m) patron du staff d’une équipe qui, jusqu’ici, n’avait rallié les quarts qu’en 1987 et 2007.
Elle rappelle qu’avant d’être un technicien reconnu, il a d’abord été un international (39 capes) redouté ou apprécié, suivant le camp dans lequel il se trouvait. Né en Nouvelle-Zélande en 1974, il a grandi en Australie avant de partir pour le club de Sale, à Manchester, à l’âge de 23 ans. Après un passage par le pays de Galles et Newport (2000-2003), il est devenu le capitaine des Saracens, à Londres (2003-2007), puis du Racing Métro 92, à Colombes (2007-2011).
Un profil à la Skelton
C’est là que l’ouvreur Fabien Fortassin et le pilier Patrice Collazo, aujourd’hui managers de Valence Romans et Brive, en Pro D2, l’ont connu. Ils font la même comparaison : « Will Skelton ». Un colosse, « une force de la nature. C’était un vrai 5, la grosse poutre, un monstre, s’enthousiasme Fortassin. C’était un gros porteur de balle très massif. Il pétait les mauls en défense. Et s’il y avait un gros pilier droit devant, la mêlée ne risquait pas grand-chose. » « Des mecs à 130 barres, il n’y en avait pas beaucoup à cette époque-là. Il en imposait », confirme Collazo. Or, ce n’est pas forcément cela qui les a le plus marqués, ni le fait qu’il était toujours en débardeur, short et tongs, même en hiver, mais plus sa personnalité.
« Il avait déjà sa force de caractère, il faisait passer ses messages très clairement sans élever la voix »
« C’était la pierre angulaire du pack de Pierre Berbizier. Il était très ouvert, il essayait de parler français. Il a marqué tout le monde par son engagement, sa gentillesse. Il est très « câblé », intelligent. Capitaine, il avait un management tourné vers l’humain. Il faisait l’unanimité », souligne l’ancien manager de La Rochelle. Et, déjà, on sentait poindre l’avenir du futur coach des avants du Racing (2012-2013), du Stade Français (2014-2017), de Biarritz (2017-2018) puis des Wallabies (2018-2019). « Il était accro aux phases de conquête, touches, mêlées. Il maîtrisait la technique, la stratégie, et il savait le transmettre. Il savait gérer un match, il discutait de beaucoup de choses avec « Berbize ». » « Il avait déjà sa force de caractère, il faisait passer ses messages très clairement sans élever la voix », complète l’ancien n° 10 des Maritimes.
Aujourd’hui, ce dernier retrouve beaucoup de similitudes chez le sélectionneur Raiwalui : « C’est la force tranquille, avec un flegme impressionnant. Rien ne semble le faire dévier de sa ligne directrice, il ne donne jamais l’impression d’être submergé par les émotions. » Ainsi, après la défaite initiale contre les Gallois, pas question de s’emporter contre l’arbitrage. « Il ne se plaindra jamais, c’est un dur au mal par excellence », poursuit Fortassin, qui l’a aussi côtoyé au BO quand lui finissait sa carrière de demi d’ouverture – « il avait un lien fort avec ses joueurs, avec qui il savait être juste, droit mais aussi piquant ».
« Une grande crédibilité »
Selon Patrice Collazo, à qui il a succédé en tant qu’entraîneur du centre de formation du Racing mais aussi de Lille après le départ du Varois pour La Rochelle en 2011 – celui-ci lui a d’ailleurs vendu son scooter pour qu’il puisse rallier la Gare du Nord –, cela explique en partie qu’il ait réussi à obtenir de Waisea et compagnie qu’ils jouent contre-nature, même si cela ne s’est pas vu face aux Géorgiens puis contre les Portugais : « Les Fidjiens ont eu des entraîneurs étrangers connus et reconnus, Vern Cotter a essayé de les entraîner dans ce pragmatisme, les autres aussi, mais ça reste quelqu’un d’une autre culture. Le fait que ce soit un Fidjien qui leur apporte cela, c’est plus vite assimilé. »
« Il est capable de piquer les orgueils, de manager les ego »
« Quand il y a eu quelques mauvais résultats sous Vern, Sireli Bobo avait dit que pour entraîner les Fidjiens, il fallait être Fidjien, développe le manager briviste. Je pense qu’il avait déjà en tête Simon, qui a une culture du rugby européen de très haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Il connaît la mentalité et le championnat français sur le bout des doigts, je ne suis pas surpris de sa réussite dans une Coupe du monde en France, où évoluent beaucoup de ses joueurs. »
Reste que la défaite contre les Portugais a peut-être écorné le tableau, le 3e ligne Levani Botia ayant confié, ce dimanche, espérer « des changements dans le plan de jeu ». Quelques heures plus tôt, Patrice Collazo estimait au contraire que le court succès contre la Géorgie « avait dû renforcer son pouvoir » et sa stratégie. Ainsi, il n’avait pas hésité, malgré son statut, à sortir du groupe un Semi Radradra hors du coup. « Il est capable de piquer les orgueils, de manager les ego », pense le Varois. Un point indispensable pour défier les Anglais et rallier la première demi-finale mondiale de l’histoire de l’archipel
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
France-Afrique du Sud: Pollard-Libbok, les Boks brouillent les pistes à l'ouverture mais une compo se dessine
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-pollard-libbok-les-boks-brouillent-les-pistes-a-l-ouverture-mais-une-compo-se-dessine_AP-202310120480.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-pollard-libbok-les-boks-brouillent-les-pistes-a-l-ouverture-mais-une-compo-se-dessine_AP-202310120480.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
CLASH DE LA REDAC. Carreras ou Sanchez, quel ouvreur peut porter l'Argentine en demie ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/clash-de-la-redac-carreras-ou-sanchez-quel-ouvreur-peut-porter-largentine-en-demie-1210231253.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/clash-de-la-redac-carreras-ou-sanchez-quel-ouvreur-peut-porter-largentine-en-demie-1210231253.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/catourneovale/status/1712426335568547908?s=20
Peu importe le temps qui passe, victoire après défaite, ils ont toujours cette croyance forte dans leur jeu, leur maillot, leur identité. C'est la grande classe.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/insultes-suprematie-sportive-a-la-source-de-la-rivalite-entre-les-all-blacks-et-les-irlandais-17014878.php
Arrogance irlandaise : attention à l'escalier écossais et le Black out...
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SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
France - Afrique du sud : le bilan mitigé des Bleus avec l'arbitre B. O'Keeffe (malgré une victoire inoubliable)
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-le-bilan-mitige-des-bleus-avec-l-arbitre-b-o-keeffe-malgre-une-victoire-inoubliable_VN-202310120530.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-le-bilan-mitige-des-bleus-avec-l-arbitre-b-o-keeffe-malgre-une-victoire-inoubliable_VN-202310120530.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - Cobus Reinach : "Perdre, ce n'est pas dans notre vocabulaire"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-le-bilan-mitige-des-bleus-avec-l-arbitre-b-o-keeffe-malgre-une-victoire-inoubliable_VN-202310120530.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-le-bilan-mitige-des-bleus-avec-l-arbitre-b-o-keeffe-malgre-une-victoire-inoubliable_VN-202310120530.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Fabien-galthie-l-histoire-d-un-exil-sud-africain-en-1995/1424800
Fabien Galthié, l'histoire d'un exil sud-africain en 1995
Son expérience au Cap en 1995 a transformé le demi de mêlée international qu'il était, avant de l'encourager, neuf ans plus tard, à devenir entraîneur.
Richard Escot
Nick Mallett n'a pas oublié : « Au cours des trois matches qu'il a joués pour False Bay, il a parfaitement adapté son approche tactique aux conditions météo, nous écrit l'ancien capitaine et sélectionneur des Springboks (1996-2000) depuis Le Cap. Sous la pluie, il avait intelligemment utilisé le jeu au pied et dirigé les ballons portés. Puis le match suivant, dans le vent, il avait multiplié les côtés fermés et enfermé l'adversaire dans les angles du terrain. Et enfin, par beau temps, il avait accéléré le jeu par des sorties de balle rapides des rucks et sollicité les lignes arrière. À chaque fois, nous l'avions emporté largement. »
Absent de la liste que Pierre Berbizier a concoctée pour la Coupe du monde 1995, Fabien Galthié s'était néanmoins envolé pour l'Afrique du Sud au printemps, mais en qualité de touriste-joueur. « J'étais déçu de ne pas être dans le squad, a-t-il avoué, mais je ne voulais pas pleurer sur mon sort. J'avais surtout besoin de respirer. J'avais 26 ans, je tournais en rond. Je suis parti de manière instinctive, pour apprendre l'anglais, la vie... » Au Cap, il loge dans une baraque de surf au bord de la plage. Les supporters se moquent de cet international français qui s'entraîne avec l'équipe 3 d'Hamilton.
« Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Quand il tombe par hasard sur Richard Pool-Jones, le troisième-ligne anglais de Biarritz lui conseille de rejoindre False Bay. Particularité, l'entraîneur, un dénommé Nick Mallett, ancien troisième-ligne centre d'Oxford, des Springboks, de Saint-Claude et de Boulogne-Billancourt, parle français. Ce qui arrange Galthié, pas très à l'aise en anglais. Pool-Jones précise : « Fabien était meurtri, blessé, touché dans son amour-propre, mais il ne pensait absolument pas à l'équipe de France. » Au point de se désintéresser des rencontres diffusées à la télévision.
Il s'inscrit à l'université, visite des fermes du côté de Stellenbosch et s'entraîne le soir : « Ce qui m'a frappé, c'est l'intensité que les joueurs mettaient dans chaque exercice. J'ai aussi découvert les ateliers de technique individuelle (skills, en anglais). Ce fut une expérience incroyable. » D'autant que les sélectionneurs de la Western Province décident d'intégrer le Columérin dans leur équipe pour disputer le Currie Cup, compétition dont il ne connaît rien.
« Le degré d'intensité de la préparation physique et la place déterminante qu'occupe la puissance dans le jeu l'ont indéniablement marqué lors de son séjour en Afrique du Sud, précise Mallett. Il a vu de près à quel point les joueurs sud-africains sont plus imposants, plus costauds, à quel point leur jeu est direct, basé sur l'impact physique. » Pool-Jones ajoute : « En Afrique du Sud, si tu ne défends pas, tu n'existes pas. Le plaquage, c'est la base. »
De ce point de vue, l'apport de Mallett dans sa construction de joueur est déterminant. « Jusque-là, je ne m'engageais pas trop, j'étais un demi de mêlée latin avec des pattes, du talent, mais je ne mettais pas les mains... Je me souviens de Nick qui me gueulait dessus : "Vas-y, là ! Le numéro 9, il faut qu'il soit le premier au plaquage." Alors que moi, je décrochais tout le temps... » Le futur sélectionneur des Bleus alterne les entraînements : le mardi soir et le jeudi avec False Bay, le lundi, le mardi après-midi et parfois le vendredi avec la sélection du Cap. « J'étais logé chez le manager de False Bay, j'avais une voiture et je portais le blazer de la Western Province. »
Un mois après son arrivée incognito au Cap, il est appelé par Berbizier comme doublure d'Aubin Hueber. « Je n'avais pas vu le dernier match de poule, France-Écosse (22-19), car je jouais avec la Western Province, et je ne savais même pas que Guy Accoceberry s'était cassé le bras. »
Galthié rejoint l'équipe de France avant le quart de finale contre l'Irlande (36-12) et se retrouve titulaire pour la demie de Durban face aux Springboks (15-19). Mais pour lui, l'essentiel est ailleurs : « Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur. J'étais plein d'énergie, augmenté, comme on dit... » Recruté en 2002 par Mallett, alors entraîneur du Stade Français et devenu son ami, l'élève Galthié prendra le 21 juin 2004 la suite de celui qu'il considérait alors comme son maître.
Fabien Galthié, l'histoire d'un exil sud-africain en 1995
Son expérience au Cap en 1995 a transformé le demi de mêlée international qu'il était, avant de l'encourager, neuf ans plus tard, à devenir entraîneur.
Richard Escot
Nick Mallett n'a pas oublié : « Au cours des trois matches qu'il a joués pour False Bay, il a parfaitement adapté son approche tactique aux conditions météo, nous écrit l'ancien capitaine et sélectionneur des Springboks (1996-2000) depuis Le Cap. Sous la pluie, il avait intelligemment utilisé le jeu au pied et dirigé les ballons portés. Puis le match suivant, dans le vent, il avait multiplié les côtés fermés et enfermé l'adversaire dans les angles du terrain. Et enfin, par beau temps, il avait accéléré le jeu par des sorties de balle rapides des rucks et sollicité les lignes arrière. À chaque fois, nous l'avions emporté largement. »
Absent de la liste que Pierre Berbizier a concoctée pour la Coupe du monde 1995, Fabien Galthié s'était néanmoins envolé pour l'Afrique du Sud au printemps, mais en qualité de touriste-joueur. « J'étais déçu de ne pas être dans le squad, a-t-il avoué, mais je ne voulais pas pleurer sur mon sort. J'avais surtout besoin de respirer. J'avais 26 ans, je tournais en rond. Je suis parti de manière instinctive, pour apprendre l'anglais, la vie... » Au Cap, il loge dans une baraque de surf au bord de la plage. Les supporters se moquent de cet international français qui s'entraîne avec l'équipe 3 d'Hamilton.
« Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Quand il tombe par hasard sur Richard Pool-Jones, le troisième-ligne anglais de Biarritz lui conseille de rejoindre False Bay. Particularité, l'entraîneur, un dénommé Nick Mallett, ancien troisième-ligne centre d'Oxford, des Springboks, de Saint-Claude et de Boulogne-Billancourt, parle français. Ce qui arrange Galthié, pas très à l'aise en anglais. Pool-Jones précise : « Fabien était meurtri, blessé, touché dans son amour-propre, mais il ne pensait absolument pas à l'équipe de France. » Au point de se désintéresser des rencontres diffusées à la télévision.
Il s'inscrit à l'université, visite des fermes du côté de Stellenbosch et s'entraîne le soir : « Ce qui m'a frappé, c'est l'intensité que les joueurs mettaient dans chaque exercice. J'ai aussi découvert les ateliers de technique individuelle (skills, en anglais). Ce fut une expérience incroyable. » D'autant que les sélectionneurs de la Western Province décident d'intégrer le Columérin dans leur équipe pour disputer le Currie Cup, compétition dont il ne connaît rien.
« Le degré d'intensité de la préparation physique et la place déterminante qu'occupe la puissance dans le jeu l'ont indéniablement marqué lors de son séjour en Afrique du Sud, précise Mallett. Il a vu de près à quel point les joueurs sud-africains sont plus imposants, plus costauds, à quel point leur jeu est direct, basé sur l'impact physique. » Pool-Jones ajoute : « En Afrique du Sud, si tu ne défends pas, tu n'existes pas. Le plaquage, c'est la base. »
De ce point de vue, l'apport de Mallett dans sa construction de joueur est déterminant. « Jusque-là, je ne m'engageais pas trop, j'étais un demi de mêlée latin avec des pattes, du talent, mais je ne mettais pas les mains... Je me souviens de Nick qui me gueulait dessus : "Vas-y, là ! Le numéro 9, il faut qu'il soit le premier au plaquage." Alors que moi, je décrochais tout le temps... » Le futur sélectionneur des Bleus alterne les entraînements : le mardi soir et le jeudi avec False Bay, le lundi, le mardi après-midi et parfois le vendredi avec la sélection du Cap. « J'étais logé chez le manager de False Bay, j'avais une voiture et je portais le blazer de la Western Province. »
Un mois après son arrivée incognito au Cap, il est appelé par Berbizier comme doublure d'Aubin Hueber. « Je n'avais pas vu le dernier match de poule, France-Écosse (22-19), car je jouais avec la Western Province, et je ne savais même pas que Guy Accoceberry s'était cassé le bras. »
Galthié rejoint l'équipe de France avant le quart de finale contre l'Irlande (36-12) et se retrouve titulaire pour la demie de Durban face aux Springboks (15-19). Mais pour lui, l'essentiel est ailleurs : « Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur. J'étais plein d'énergie, augmenté, comme on dit... » Recruté en 2002 par Mallett, alors entraîneur du Stade Français et devenu son ami, l'élève Galthié prendra le 21 juin 2004 la suite de celui qu'il considérait alors comme son maître.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
France - Afrique du Sud : "Ça va être violent mais les Bleus ne sont pas tendres" sourit Benazzi
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-ca-va-etre-violent-mais-les-bleus-ne-sont-pas-tendres-sourit-benazzi_VN-202310120559.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
L'équipe d'Argentine pour affronter le pays de Galles : Isa en huit, Cubelli à la mêlée
https://www.world.rugby/news/877500
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/TightFive_Rugby/status/1712471865346994177?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Rugby - CM 2023 : Tous en mêlée : « La France et l'Afrique du sud sont deux belles équipes »
https://www.lequipe.fr/tv/replay/tous-en-melee-la-france-et-l-afrique-du-sud-sont-deux-belles-equipes/20180008
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Fabien-galthie-l-histoire-d-un-exil-sud-africain-en-1995/1424800
Fabien Galthié, l'histoire d'un exil sud-africain en 1995
Son expérience au Cap en 1995 a transformé le demi de mêlée international qu'il était, avant de l'encourager, neuf ans plus tard, à devenir entraîneur.
Richard Escot
Nick Mallett n'a pas oublié : « Au cours des trois matches qu'il a joués pour False Bay, il a parfaitement adapté son approche tactique aux conditions météo, nous écrit l'ancien capitaine et sélectionneur des Springboks (1996-2000) depuis Le Cap. Sous la pluie, il avait intelligemment utilisé le jeu au pied et dirigé les ballons portés. Puis le match suivant, dans le vent, il avait multiplié les côtés fermés et enfermé l'adversaire dans les angles du terrain. Et enfin, par beau temps, il avait accéléré le jeu par des sorties de balle rapides des rucks et sollicité les lignes arrière. À chaque fois, nous l'avions emporté largement. »
Absent de la liste que Pierre Berbizier a concoctée pour la Coupe du monde 1995, Fabien Galthié s'était néanmoins envolé pour l'Afrique du Sud au printemps, mais en qualité de touriste-joueur. « J'étais déçu de ne pas être dans le squad, a-t-il avoué, mais je ne voulais pas pleurer sur mon sort. J'avais surtout besoin de respirer. J'avais 26 ans, je tournais en rond. Je suis parti de manière instinctive, pour apprendre l'anglais, la vie... » Au Cap, il loge dans une baraque de surf au bord de la plage. Les supporters se moquent de cet international français qui s'entraîne avec l'équipe 3 d'Hamilton.
« Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Quand il tombe par hasard sur Richard Pool-Jones, le troisième-ligne anglais de Biarritz lui conseille de rejoindre False Bay. Particularité, l'entraîneur, un dénommé Nick Mallett, ancien troisième-ligne centre d'Oxford, des Springboks, de Saint-Claude et de Boulogne-Billancourt, parle français. Ce qui arrange Galthié, pas très à l'aise en anglais. Pool-Jones précise : « Fabien était meurtri, blessé, touché dans son amour-propre, mais il ne pensait absolument pas à l'équipe de France. » Au point de se désintéresser des rencontres diffusées à la télévision.
Il s'inscrit à l'université, visite des fermes du côté de Stellenbosch et s'entraîne le soir : « Ce qui m'a frappé, c'est l'intensité que les joueurs mettaient dans chaque exercice. J'ai aussi découvert les ateliers de technique individuelle (skills, en anglais). Ce fut une expérience incroyable. » D'autant que les sélectionneurs de la Western Province décident d'intégrer le Columérin dans leur équipe pour disputer le Currie Cup, compétition dont il ne connaît rien.
« Le degré d'intensité de la préparation physique et la place déterminante qu'occupe la puissance dans le jeu l'ont indéniablement marqué lors de son séjour en Afrique du Sud, précise Mallett. Il a vu de près à quel point les joueurs sud-africains sont plus imposants, plus costauds, à quel point leur jeu est direct, basé sur l'impact physique. » Pool-Jones ajoute : « En Afrique du Sud, si tu ne défends pas, tu n'existes pas. Le plaquage, c'est la base. »
De ce point de vue, l'apport de Mallett dans sa construction de joueur est déterminant. « Jusque-là, je ne m'engageais pas trop, j'étais un demi de mêlée latin avec des pattes, du talent, mais je ne mettais pas les mains... Je me souviens de Nick qui me gueulait dessus : "Vas-y, là ! Le numéro 9, il faut qu'il soit le premier au plaquage." Alors que moi, je décrochais tout le temps... » Le futur sélectionneur des Bleus alterne les entraînements : le mardi soir et le jeudi avec False Bay, le lundi, le mardi après-midi et parfois le vendredi avec la sélection du Cap. « J'étais logé chez le manager de False Bay, j'avais une voiture et je portais le blazer de la Western Province. »
Un mois après son arrivée incognito au Cap, il est appelé par Berbizier comme doublure d'Aubin Hueber. « Je n'avais pas vu le dernier match de poule, France-Écosse (22-19), car je jouais avec la Western Province, et je ne savais même pas que Guy Accoceberry s'était cassé le bras. »
Galthié rejoint l'équipe de France avant le quart de finale contre l'Irlande (36-12) et se retrouve titulaire pour la demie de Durban face aux Springboks (15-19). Mais pour lui, l'essentiel est ailleurs : « Ce séjour au Cap a été un rebond. J'étais parti de France un peu las, et quand je suis rentré, je n'étais plus le même joueur. J'étais plein d'énergie, augmenté, comme on dit... » Recruté en 2002 par Mallett, alors entraîneur du Stade Français et devenu son ami, l'élève Galthié prendra le 21 juin 2004 la suite de celui qu'il considérait alors comme son maître.
Elles sont pas mal aussi les baraques de surf à côté d'Auckland...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/catourneovale/status/1712426335568547908?s=20
Je serai à fond derrière les Blacks...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:
https://x.com/catourneovale/status/1712426335568547908?s=20
Je serai à fond derrière les Blacks...
Moi aussi, je préfère le jeu des Blacks, même si j'admire l'organisation irlandaise !
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:
https://x.com/catourneovale/status/1712426335568547908?s=20
Je serai à fond derrière les Blacks...
On sera au moins 2, je me doute qu'il va y avoir beaucoup de zombies verts dans le stade... j'espère qu'ils vont respecter le HAKA.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-irlande-derriere-la-facade-verte/1424945
Derrière la façade verte, l'Irlande n'est pas unie derrière son équipe nationale
Déboulant par milliers dans les rues de Dublin, les supporters irlandais donnent l'image d'une nation soudée derrière son équipe, qui regroupe des joueurs du Nord et du Sud. Mais certaines parties du pays peinent encore à soutenir totalement les hommes d'Andy Farrell.
Charles Thiallier
Samedi 7 octobre sur la N53, l'axe routier qui relie Dublin à Belfast. Au fil du chemin, un premier changement : les panneaux de signalisation n'indiquent plus la distance en kilomètres mais en miles. Les téléphones se perdent quelques secondes, le temps de se connecter au réseau britannique et de prévenir que toute communication engendrera un surcoût.
Invisible à l'oeil nu, le passage de la frontière entre les deux Irlandes ne se perçoit dans un premier temps qu'à ce genre de détails. Puis les indices se font plus visibles. Les premiers drapeaux de l'Union Jack ornent les devantures des maisons à brique orange comme pour lancer un message politique : une partie du pays fait toujours allégeance à la couronne britannique.
Une équipe, deux entités
C'est l'exploit permanent et unique du quinze irlandais depuis 1921. Il réunit dans ses rangs des joueurs issus de deux entités politiques différentes. Contrairement au football, les Irlandais du Nord évoluent dans la même équipe que ceux de la République irlandaise.
Située à trente minutes seulement au nord de la frontière invisible, Banbridge, une petite bourgade d'à peine 15 000 habitants, est connue pour son attachement viscéral au Royaume-Uni. Lors du dernier recensement, en 2021, plus de 50 % de la population affirmait détenir un passeport britannique.
La ville est ornée de drapeaux de l'Union Jack, et, en ce samedi après-midi, il faut se rendre à Rifle Park, l'antre du Banbridge Rugby Club, pour trouver un peu d'animation. Plusieurs rencontres ont lieu simultanément sur les différents terrains du club sous les yeux de plus de 800 personnes venues enchaîner les pintes et donner de la voix pour leur équipe.
« Je n'ai rien contre le fait d'avoir une équipe de rugby qui unit nos deux pays, simplement j'ai du mal à m'y identifier totalement »
Steven, Nord-Irlandais, ayant un passeport britannique.
Un homme ne rate pas une miette. Tim Honeyford, la soixantaine, est depuis quelques semaines le président du club. Il explique l'engouement pour le rugby dans cette partie de l'Irlande par des raisons culturelles : « Traditionnellement, en Irlande du Nord, le rugby est le sport de la communauté protestante. Entre les licenciés, les bénévoles, notre club compte plus de 500 personnes et a toujours eu un gros soutien localement. »
Sentiments complexes
Mais Tim tient immédiatement à clarifier les choses : « Tout le monde est le bienvenu, on ne demande pas la religion des joueurs ou des bénévoles. Bien au contraire, on pense que le rugby peut aider à nous rapprocher. Ce soir on organise une grande fête et on soutiendra tous l'Irlande face à l'Écosse (victoire irlandaise 36-14). »
Il nous amène dans les locaux du club, les écrans diffusent en direct le match de l'Angleterre face aux Samoa (18-17) sur la chaîne publique anglaise ITV4.
On y fait la connaissance de Steven, 41 ans, les yeux rivés sur le match des coéquipiers d'Owen Farrell. Il accepte de donner son point de vue sur l'identité nord-irlandaise : « C'est quelque chose de complexe. Moi, par exemple, j'ai un passeport britannique, je travaille à Belfast et une partie de ma famille se trouve à Londres. Je suis plus souvent entre ces deux villes qu'à Dublin. Je n'ai rien contre le fait d'avoir une équipe de rugby qui unit nos deux pays, simplement j'ai du mal à m'y identifier totalement. »
Une complexité des sentiments qui se perçoit encore plus, quelques miles plus à l'ouest, dans le comté d'Armagh, une zone républicaine au coeur de l'Irlande du Nord.
« Le rugby, quand j'étais petit, on voyait ça comme le sport des colonisateurs (...) Notre identité, on l'affirme en pratiquant les sports gaéliques »
Gary, 35 ans, du comté d'Armagh
Sur le chemin l'ambiance change peu à peu. Dans de nombreux villages les trois couleurs de la République irlandaise remplacent l'Union Jack, les pubs arborent les couleurs et le logo du Celtic Glasgow (le club de la communauté catholique irlandaise), mais surtout les terrains de rugby disparaissent au profit des terrains de sports gaéliques.
Seàn Moran, chef du service consacré aux sports gaéliques pour L'Irish Times, nous avait prévenus quelques jours plus tôt sur la popularité du rugby dans les zones républicaines d'Irlande du Nord : « Ici le sport définit votre identité. La pratique des sports gaéliques et le désintérêt vis-à-vis du rugby leur permettent d'affirmer leur volonté politique. »
C'est d'ailleurs le GAA (Gaelic Athletic Association) qui, au « BOX-IT Athletics ground d'Armagh », organise le principal événement de la soirée : un match de football gaélique entre Clann Eireann et Clan na Gael. Le coup d'envoi est donné à 19 heures, dans une enceinte quasi pleine depuis une bonne demi-heure.
Les sports gaéliques comme identité
Avant que le duel ne démarre, les supporters sont invités à se lever et à entonner en gaélique la Chanson du soldat, l'hymne de la république d'Irlande.
« Voilà, ça c'est mon hymne ! », s'exclame à nos côtés Roisin Murtagh, la quarantaine, secrétaire générale du club de sport gaélique de Crossmaglen dont elle arbore fièrement la veste de survêtement. « En rugby ils ont fait n'importe quoi, ils ont essayé de contenter tout le monde (depuis 1995, lors des matches de rugby, c'est l'Ireland Call qui est joué pour inclure catholiques et protestants). Mais moi, en tant que catholique irlandaise, mon hymne c'est celui qui résonne dans les matches de foot gaélique. »
Non loin, Gary, 35 ans, lui aussi habitant de Crossmaglen, arbore un tee-shirt vert sur lequel sont inscrits les premiers articles de la Constitution de la République irlandaise et honore les héros de la révolution de 1916. « On vit dans un endroit particulier, bien qu'on soit en Irlande du Nord notre village est républicain catholique et par conséquent on se sent appartenir à la république. Le rugby, quand j'étais petit, on voyait ça comme le sport des colonisateurs. On ne le pratiquait pas à l'école, et on ne le regardait jamais dans ma famille. Notre identité, on l'affirme en pratiquant les sports gaéliques. »
Il l'admet sans souci, ce soir-là (on était alors le 7 octobre) il sera au stade d'Armagh et manquera le match de rugby entre l'Irlande et l'Écosse.
Derrière la façade verte, l'Irlande n'est pas unie derrière son équipe nationale
Déboulant par milliers dans les rues de Dublin, les supporters irlandais donnent l'image d'une nation soudée derrière son équipe, qui regroupe des joueurs du Nord et du Sud. Mais certaines parties du pays peinent encore à soutenir totalement les hommes d'Andy Farrell.
Charles Thiallier
Samedi 7 octobre sur la N53, l'axe routier qui relie Dublin à Belfast. Au fil du chemin, un premier changement : les panneaux de signalisation n'indiquent plus la distance en kilomètres mais en miles. Les téléphones se perdent quelques secondes, le temps de se connecter au réseau britannique et de prévenir que toute communication engendrera un surcoût.
Invisible à l'oeil nu, le passage de la frontière entre les deux Irlandes ne se perçoit dans un premier temps qu'à ce genre de détails. Puis les indices se font plus visibles. Les premiers drapeaux de l'Union Jack ornent les devantures des maisons à brique orange comme pour lancer un message politique : une partie du pays fait toujours allégeance à la couronne britannique.
Une équipe, deux entités
C'est l'exploit permanent et unique du quinze irlandais depuis 1921. Il réunit dans ses rangs des joueurs issus de deux entités politiques différentes. Contrairement au football, les Irlandais du Nord évoluent dans la même équipe que ceux de la République irlandaise.
Située à trente minutes seulement au nord de la frontière invisible, Banbridge, une petite bourgade d'à peine 15 000 habitants, est connue pour son attachement viscéral au Royaume-Uni. Lors du dernier recensement, en 2021, plus de 50 % de la population affirmait détenir un passeport britannique.
La ville est ornée de drapeaux de l'Union Jack, et, en ce samedi après-midi, il faut se rendre à Rifle Park, l'antre du Banbridge Rugby Club, pour trouver un peu d'animation. Plusieurs rencontres ont lieu simultanément sur les différents terrains du club sous les yeux de plus de 800 personnes venues enchaîner les pintes et donner de la voix pour leur équipe.
« Je n'ai rien contre le fait d'avoir une équipe de rugby qui unit nos deux pays, simplement j'ai du mal à m'y identifier totalement »
Steven, Nord-Irlandais, ayant un passeport britannique.
Un homme ne rate pas une miette. Tim Honeyford, la soixantaine, est depuis quelques semaines le président du club. Il explique l'engouement pour le rugby dans cette partie de l'Irlande par des raisons culturelles : « Traditionnellement, en Irlande du Nord, le rugby est le sport de la communauté protestante. Entre les licenciés, les bénévoles, notre club compte plus de 500 personnes et a toujours eu un gros soutien localement. »
Sentiments complexes
Mais Tim tient immédiatement à clarifier les choses : « Tout le monde est le bienvenu, on ne demande pas la religion des joueurs ou des bénévoles. Bien au contraire, on pense que le rugby peut aider à nous rapprocher. Ce soir on organise une grande fête et on soutiendra tous l'Irlande face à l'Écosse (victoire irlandaise 36-14). »
Il nous amène dans les locaux du club, les écrans diffusent en direct le match de l'Angleterre face aux Samoa (18-17) sur la chaîne publique anglaise ITV4.
On y fait la connaissance de Steven, 41 ans, les yeux rivés sur le match des coéquipiers d'Owen Farrell. Il accepte de donner son point de vue sur l'identité nord-irlandaise : « C'est quelque chose de complexe. Moi, par exemple, j'ai un passeport britannique, je travaille à Belfast et une partie de ma famille se trouve à Londres. Je suis plus souvent entre ces deux villes qu'à Dublin. Je n'ai rien contre le fait d'avoir une équipe de rugby qui unit nos deux pays, simplement j'ai du mal à m'y identifier totalement. »
Une complexité des sentiments qui se perçoit encore plus, quelques miles plus à l'ouest, dans le comté d'Armagh, une zone républicaine au coeur de l'Irlande du Nord.
« Le rugby, quand j'étais petit, on voyait ça comme le sport des colonisateurs (...) Notre identité, on l'affirme en pratiquant les sports gaéliques »
Gary, 35 ans, du comté d'Armagh
Sur le chemin l'ambiance change peu à peu. Dans de nombreux villages les trois couleurs de la République irlandaise remplacent l'Union Jack, les pubs arborent les couleurs et le logo du Celtic Glasgow (le club de la communauté catholique irlandaise), mais surtout les terrains de rugby disparaissent au profit des terrains de sports gaéliques.
Seàn Moran, chef du service consacré aux sports gaéliques pour L'Irish Times, nous avait prévenus quelques jours plus tôt sur la popularité du rugby dans les zones républicaines d'Irlande du Nord : « Ici le sport définit votre identité. La pratique des sports gaéliques et le désintérêt vis-à-vis du rugby leur permettent d'affirmer leur volonté politique. »
C'est d'ailleurs le GAA (Gaelic Athletic Association) qui, au « BOX-IT Athletics ground d'Armagh », organise le principal événement de la soirée : un match de football gaélique entre Clann Eireann et Clan na Gael. Le coup d'envoi est donné à 19 heures, dans une enceinte quasi pleine depuis une bonne demi-heure.
Les sports gaéliques comme identité
Avant que le duel ne démarre, les supporters sont invités à se lever et à entonner en gaélique la Chanson du soldat, l'hymne de la république d'Irlande.
« Voilà, ça c'est mon hymne ! », s'exclame à nos côtés Roisin Murtagh, la quarantaine, secrétaire générale du club de sport gaélique de Crossmaglen dont elle arbore fièrement la veste de survêtement. « En rugby ils ont fait n'importe quoi, ils ont essayé de contenter tout le monde (depuis 1995, lors des matches de rugby, c'est l'Ireland Call qui est joué pour inclure catholiques et protestants). Mais moi, en tant que catholique irlandaise, mon hymne c'est celui qui résonne dans les matches de foot gaélique. »
Non loin, Gary, 35 ans, lui aussi habitant de Crossmaglen, arbore un tee-shirt vert sur lequel sont inscrits les premiers articles de la Constitution de la République irlandaise et honore les héros de la révolution de 1916. « On vit dans un endroit particulier, bien qu'on soit en Irlande du Nord notre village est républicain catholique et par conséquent on se sent appartenir à la république. Le rugby, quand j'étais petit, on voyait ça comme le sport des colonisateurs. On ne le pratiquait pas à l'école, et on ne le regardait jamais dans ma famille. Notre identité, on l'affirme en pratiquant les sports gaéliques. »
Il l'admet sans souci, ce soir-là (on était alors le 7 octobre) il sera au stade d'Armagh et manquera le match de rugby entre l'Irlande et l'Écosse.
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Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49942
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/france-afrique-du-sud-louis-bielle-biarrey-et-l-insouciance-de-ses-20-ans-17038188.php
France – Afrique du Sud : Louis Bielle-Biarrey et l’insouciance de ses 20 ans
Par Yoan Leshauriès, envoyé spécial
Révélation du XV de France sur cette Coupe du monde, Louis Bielle-Biarrey, le jeune ailier de l’UBB, enchaîne les matches sans se poser de question
L’aveu peut surprendre. « Franchement, je ne réalise pas trop. Je n’ai pas l’impression de jouer une Coupe du monde. » C’est ce que confiait Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 6 sélections) après le dernier match de poule face à l’Italie (60-7) lors duquel il a inscrit son quatrième essai en trois matches. Véritable révélation du XV de France sur cette compétition, le jeune ailier semble s’étonner lui-même de ses performances au fil des semaines. « Comment je fais ? Je ne sais pas. J’essaie de rester fidèle à moi-même, de conserver mes routines et pour l’instant, ça marche plutôt bien, donc je ne vais pas changer ».
Et le quart de finale face à l’Afrique du Sud ce dimanche (21 heures) au Stade de France ne semble pas effrayer plus que ça le jeune joueur de l’Union Bordeaux-Bègles. « On sait que ça va être un match très physique. Ils sont très forts mais ils ne sont pas imbattables. » « LBB » grimpe les étages sans se poser de question. « Ce n’est pas dans sa nature d’être anxieux », souligne Joël Bielle-Biarrey, son père.
« Un petit génie »
Un essai face à l’Uruguay pour son premier match de Coupe du monde, un doublé face à la Namibie, un essai face à l’Italie, des cadrages-débordements, des passes dans le dos ou en extension le long de la ligne de touche, des accélérations fulgurantes… Depuis le début de ce Mondial, le benjamin de cette équipe de France régale, porté par son insouciance et une réussite de tous les instants. « Louis, c’est un petit génie », assure le demi d’ouverture Matthieu Jalibert.
« Ça fait deux ou trois ans que je joue avec lui en club. Ce qui m’impressionne vraiment chez lui, c’est la façon dont il est capable de s’adapter très rapidement au niveau auquel il est opposé. Il a des qualités de vitesse et de lecture de jeu qui sont incroyables pour son âge. Il fait preuve d’une grande maturité qui lui permet de répondre présent sur les grands événements. Peu importe le niveau, même quand ça augmente, il est toujours là. »
« Il est encore dans ce moment où il ne réalise pas ce qui se passe. Et tant mieux »
Et avec « LBB », ça a toujours fonctionné comme ça. Pour sa première titularisation avec l’UBB en Champions Cup, il avait inscrit un triplé face aux Scarlets. Pour sa première sélection avec les Bleus en Écosse, le 5 août dernier, il avait aussi planté un essai. « Après ce match, je me souviens de ce moment dans le bus où on s’est regardé dans les yeux et on s’est dit : ‘‘On vient de connaître notre première sélection ensemble, c’est quand même énorme !’’ », confie Émilien Gailleton, le jeune centre-ailier de la Section Paloise, qui n’a finalement pas été retenu dans la liste des 33. « On devait se le dire pour y croire. Je pense qu’il est encore dans ce moment où il ne réalise pas ce qui se passe. Et tant mieux, il ne faut pas qu’il se contrôle la tête. Il ne faut pas se rajouter de pression supplémentaire ».
« C’est naturel pour lui »
Au début de la préparation, cela fumait un peu plus sous le casque rouge de « P’tit Louis ». « On avait quand même pas mal de doutes », reconnaît Émilien Gailleton, qui faisait chambre commune avec lui. « C’était quand même un environnement incertain pour nous. Comme moi, Louis n’était pas aussi confiant qu’il l’est maintenant. Mais c’est naturel pour lui de vite prendre ses repères et d’être complètement à son aise sur les entraînements. On parlait tous les jours, on faisait les calculs pour voir si on allait en être ou pas. Il montre sur le terrain qu’il mérite d’être là. Il marque à chaque match, il est toujours décisif sur des actions, défensivement, il est super propre ».
S’il ne compte que six sélections depuis deux mois, Louis Bielle-Biarrey vit comme un poisson dans l’eau dans le groupe France. A-t-il droit aux chambrages ? « Pas plus que ça, répond-il. Je suis le plus jeune, je prends deux, trois pièces mais ça reste soft. »
En conférence de presse, devant une cinquantaine de journalistes, le jeune international déroule ses propos avec une maturité étonnante, avant de s’arrêter net et d’avouer en toute simplicité : « Euh, j’ai oublié la deuxième question ». Une sortie qui provoque de grands éclats de rire chez le troisième ligne Paul Boudehent, assis à ses côtés. « LBB » traverse cette Coupe du monde en toute simplicité. Mais avec une grande efficacité.
France – Afrique du Sud : Louis Bielle-Biarrey et l’insouciance de ses 20 ans
Par Yoan Leshauriès, envoyé spécial
Révélation du XV de France sur cette Coupe du monde, Louis Bielle-Biarrey, le jeune ailier de l’UBB, enchaîne les matches sans se poser de question
L’aveu peut surprendre. « Franchement, je ne réalise pas trop. Je n’ai pas l’impression de jouer une Coupe du monde. » C’est ce que confiait Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 6 sélections) après le dernier match de poule face à l’Italie (60-7) lors duquel il a inscrit son quatrième essai en trois matches. Véritable révélation du XV de France sur cette compétition, le jeune ailier semble s’étonner lui-même de ses performances au fil des semaines. « Comment je fais ? Je ne sais pas. J’essaie de rester fidèle à moi-même, de conserver mes routines et pour l’instant, ça marche plutôt bien, donc je ne vais pas changer ».
Et le quart de finale face à l’Afrique du Sud ce dimanche (21 heures) au Stade de France ne semble pas effrayer plus que ça le jeune joueur de l’Union Bordeaux-Bègles. « On sait que ça va être un match très physique. Ils sont très forts mais ils ne sont pas imbattables. » « LBB » grimpe les étages sans se poser de question. « Ce n’est pas dans sa nature d’être anxieux », souligne Joël Bielle-Biarrey, son père.
« Un petit génie »
Un essai face à l’Uruguay pour son premier match de Coupe du monde, un doublé face à la Namibie, un essai face à l’Italie, des cadrages-débordements, des passes dans le dos ou en extension le long de la ligne de touche, des accélérations fulgurantes… Depuis le début de ce Mondial, le benjamin de cette équipe de France régale, porté par son insouciance et une réussite de tous les instants. « Louis, c’est un petit génie », assure le demi d’ouverture Matthieu Jalibert.
« Ça fait deux ou trois ans que je joue avec lui en club. Ce qui m’impressionne vraiment chez lui, c’est la façon dont il est capable de s’adapter très rapidement au niveau auquel il est opposé. Il a des qualités de vitesse et de lecture de jeu qui sont incroyables pour son âge. Il fait preuve d’une grande maturité qui lui permet de répondre présent sur les grands événements. Peu importe le niveau, même quand ça augmente, il est toujours là. »
« Il est encore dans ce moment où il ne réalise pas ce qui se passe. Et tant mieux »
Et avec « LBB », ça a toujours fonctionné comme ça. Pour sa première titularisation avec l’UBB en Champions Cup, il avait inscrit un triplé face aux Scarlets. Pour sa première sélection avec les Bleus en Écosse, le 5 août dernier, il avait aussi planté un essai. « Après ce match, je me souviens de ce moment dans le bus où on s’est regardé dans les yeux et on s’est dit : ‘‘On vient de connaître notre première sélection ensemble, c’est quand même énorme !’’ », confie Émilien Gailleton, le jeune centre-ailier de la Section Paloise, qui n’a finalement pas été retenu dans la liste des 33. « On devait se le dire pour y croire. Je pense qu’il est encore dans ce moment où il ne réalise pas ce qui se passe. Et tant mieux, il ne faut pas qu’il se contrôle la tête. Il ne faut pas se rajouter de pression supplémentaire ».
« C’est naturel pour lui »
Au début de la préparation, cela fumait un peu plus sous le casque rouge de « P’tit Louis ». « On avait quand même pas mal de doutes », reconnaît Émilien Gailleton, qui faisait chambre commune avec lui. « C’était quand même un environnement incertain pour nous. Comme moi, Louis n’était pas aussi confiant qu’il l’est maintenant. Mais c’est naturel pour lui de vite prendre ses repères et d’être complètement à son aise sur les entraînements. On parlait tous les jours, on faisait les calculs pour voir si on allait en être ou pas. Il montre sur le terrain qu’il mérite d’être là. Il marque à chaque match, il est toujours décisif sur des actions, défensivement, il est super propre ».
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
France - Afrique du Sud : "La touche sera essentielle pour contrecarrer la défense des Boks" pense Travers
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-la-touche-sera-essentielle-pour-contrecarrer-la-defense-des-boks-pense-travers_VN-202310120632.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Dupont, Alldritt, Aki et les autres : votre XV du premier tour de la Coupe du monde
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Dupont-alldritt-aki-et-les-autres-votre-xv-du-premier-tour-de-la-coupe-du-monde/1424972
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Les 400 voix manquantes à Jalibert sont sans aucun celles des supporters Toulousaings qui ont préféré les filer à Sexton... quand tu vois que Dupont est number 1 avec 1 match et demi joué...y a du lourd chez les Community fans de l’Equipe.
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