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Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Ces journalistes sont d’une médiocrité crasse .Aucune nouveauté dans ce registre .
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13240
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Quand je lis que Jalibert n’a pas les épaules, qu’on verra s’il peut mener la barque , nous qualifier lors d’un match couperet etc… c’est à vomir, je voudrais juste leur leur dire à cette bande de pignoufes , quel match couperet en coupe du monde nous a fait gagner NTK … réponse AUCUN … bonne journée. Et on annonce de la flotte sur Paris pour la fin de la semaine.le radis a écrit:Ces journalistes sont d’une médiocrité crasse .Aucune nouveauté dans ce registre .
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : sud langonnais
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Humeur : variable
Age : 61
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Matthieu est à ce jour le meilleur 10 de la compétiton et il forme avec Maxime une très belle charnière peut être une des meilleure que nous n'ayons jamais eu.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Ces phases de poule n'ont été en définitive que du cinéma. les "journalistes" ou plutôt les commentateurs ont vendu leurs articles bon marché à qui voulaient bien les entendre.
l'impuissance des écossais hier soir m'a fait de la peine. Il se sont fait concasser psychologiquement.
Dans une moindre mesure les boks même si ça a été aussi le cas.
Les irlandais sont capables d'atteindre leurs adversaires dans leurs certitudes, La force d'un collectif qui n'a pas de doute.
Il n'y a aucune chance de gagner l'Irlande si on ne les domine pas devant.
En faisant jeu égal devant, ça ne sera pas suffisant.
Les blaks qui ne sont pas dominateurs devant vont souffrir sans compter leur trop grand nombre de fautes dans le jeu au sol. Ils vont passer à la moulinette comme les 2 autres.
Avant de se projeter sur une possible finale, on va vite voir avec les boks si on est au niveau dans ces domaines en particulier (mêlée, rucks, maul) et j'ai des doutes notamment sur la puissance en mêlée fermée. Si on gagne, ce ne sera qu'un galop d'essai avant l'affrontement final.
je n'aimerais pas être à la place de galthié pour établir une stratégie face à l'Irlande.
l'impuissance des écossais hier soir m'a fait de la peine. Il se sont fait concasser psychologiquement.
Dans une moindre mesure les boks même si ça a été aussi le cas.
Les irlandais sont capables d'atteindre leurs adversaires dans leurs certitudes, La force d'un collectif qui n'a pas de doute.
Il n'y a aucune chance de gagner l'Irlande si on ne les domine pas devant.
En faisant jeu égal devant, ça ne sera pas suffisant.
Les blaks qui ne sont pas dominateurs devant vont souffrir sans compter leur trop grand nombre de fautes dans le jeu au sol. Ils vont passer à la moulinette comme les 2 autres.
Avant de se projeter sur une possible finale, on va vite voir avec les boks si on est au niveau dans ces domaines en particulier (mêlée, rucks, maul) et j'ai des doutes notamment sur la puissance en mêlée fermée. Si on gagne, ce ne sera qu'un galop d'essai avant l'affrontement final.
je n'aimerais pas être à la place de galthié pour établir une stratégie face à l'Irlande.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
j'ai envie de rajouter que si Marchand ne peut pas jouer contre les boks ou dans des conditions physiques limites, il faut faire revenir Willemse. on aura plus besoin de Willemse dans la mêlée que Marchand sur le banc pour une hypothétique demi finale.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
France-Afrique du Sud : pourquoi c’est une affiche très rare en Coupe du monde de rugby ?
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-pourquoi-cest-une-affiche-tres-rare-en-coupe-du-monde-de-rugby-08-10-2023-PBDMYII2R5BENGCYPE5NOBGS5E.php
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/france-afrique-du-sud-pourquoi-cest-une-affiche-tres-rare-en-coupe-du-monde-de-rugby-08-10-2023-PBDMYII2R5BENGCYPE5NOBGS5E.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/catourneovale/status/1710915146040627527?s=20
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Contre-les-bleus-des-springboks-en-pleine-mue/1424109
Contre les Bleus, des Springboks en pleine mue
Dimanche prochain en quart de finale de la Coupe du monde, la France va retrouver face à elle des champions du monde sud-africains qui cherchent à faire évoluer leur jeu depuis le titre de 2019.
Aurélien Bouisset
Depuis sa défaite contre l'Irlande, dans un match titanesque, il y a trois semaines (8-13), l'Afrique du Sud se doutait bien qu'elle aurait de grandes chances de croiser la France dès les quarts de finale de la Coupe du monde. Le staff a dû louvoyer pour répondre aux questions précoces sur ce choc contre le pays hôte, sur la blessure au visage d'Antoine Dupont, alors qu'il restait à ses troupes à affronter les Tonga, aux Bleus à se frotter à l'Italie et à l'Irlande à jouer l'Écosse.
Avant que le week-end ne finisse de confirmer l'inéluctable, Mzwandile Stick acceptait de se projeter, du bout des lèvres. « Jouer contre la France à la maison, devant ses supporters qui sont dingues... il faudra répondre présent », prédisait l'entraîneur de l'attaque des champions du monde. Mais les Springboks, forts du titre d'il y a quatre ans, se sentent capables de relever le défi. Parce que Jacques Nienaber, l'entraîneur, et Rassie Erasmus, le directeur du rugby, comme ils répètent souvent, bâtissent pour cette Coupe du monde 2023 plus que pour celle de 2019, eux qui n'avaient repris une sélection alors moribonde qu'un an avant ce sacre.
Dans l'urgence, au Japon, les Boks s'étaient appuyés sur leurs forces traditionnelles, un pack monstrueux en conquête et dans le combat, un jeu au pied à outrance pour mettre l'adversaire sous pression et une défense tout aussi oppressante. La recette avait parfaitement fonctionné. Cette fois le staff a été convaincu qu'elle ne suffirait pas pour tenter de lever la coupe Webb-Ellis pour la quatrième fois, après 1995, 2007 et 2019. Tout en gardant ce jeu d'avants tout en puissance, l'Afrique du Sud a cherché à étoffer son attaque.
Moins de coups de pied, plus de passes et de ballons portés
Et certains chiffres traduisent cette mue. En 2019, la charnière Boks a tapé 30 coups de pied par match, en moyenne, sur ses trois rencontres de phase finale, selon Opta. En France, cette moyenne est tombée à 19 sur les trois matches significatifs disputés en phase de poules (Écosse, Irlande, Tonga). Les Boks 2023 se font plus de passes (129 contre 89), plus de passes après contact (5 contre 2,7) et portent le ballon plus souvent (104 contre 83). « L'augmentation de la vitesse à laquelle montent les défenses ces dernières années, ça nous a forcés à améliorer notre adresse, et principalement celle de nos passes », a ainsi décrit, cette semaine, Felix Jones, autre adjoint en charge du secteur offensif.
3
Depuis 2001, la France affiche un bilan positif à domicile contre l'Afrique du Sud (5 victoires, 3 défaites). Mais les Springboks restent sur trois victoires au Stade de France contre les Bleus (en 2013, 2017 et 2018).
L'évolution colle au profil de plusieurs joueurs des lignes arrière qui sont apparus sur la scène internationale depuis 2019, de l'ailier Kurt-Lee Arendse à l'arrière Damian Willemse, en passant par l'ouvreur Manie Libbok. Le pack est aussi peut-être un peu moins dominant qu'il y a quatre ans, après la retraite d'un Tendai Mtawarira ou les blessures de Lood de Jager et Malcolm Marx, forfait juste avant, pour le deuxième-ligne, et pendant, pour le talonneur, ce Mondial. La défense est toujours à haut risque, avec ses montées agressives qui laissent de la place sur les extérieurs dès qu'un duel est perdu, un aspect que ses adversaires ont bien identifié, même les Tonga, battus 18-49 la semaine dernière à Marseille, qui avaient réussi à planter trois essais aux Springboks.
La venue des matches à élimination directe les aura certainement incités à resserrer leurs lignes et peut-être même à canaliser leurs ambitions offensives, surtout avec le retour d'Handré Pollard à l'ouverture, lui qui a manqué le début de la compétition sur blessure, et apporte une touche plus classique dans la distribution que le joueur et créatif Libbok.
Forts d'un match remporté de haute lutte à Marseille il y a moins d'un an (30-26), les Bleus ont en tout cas pu désacraliser le Springbok. Ils savent l'investissement physique qu'un tel match réclame, ils savent aussi qu'ils peuvent le gagner. « Ce sont des joueurs de très haut niveau, a reconnu Reda Wardi ces jours-ci, mais pas des surhommes. »
Contre les Bleus, des Springboks en pleine mue
Dimanche prochain en quart de finale de la Coupe du monde, la France va retrouver face à elle des champions du monde sud-africains qui cherchent à faire évoluer leur jeu depuis le titre de 2019.
Aurélien Bouisset
Depuis sa défaite contre l'Irlande, dans un match titanesque, il y a trois semaines (8-13), l'Afrique du Sud se doutait bien qu'elle aurait de grandes chances de croiser la France dès les quarts de finale de la Coupe du monde. Le staff a dû louvoyer pour répondre aux questions précoces sur ce choc contre le pays hôte, sur la blessure au visage d'Antoine Dupont, alors qu'il restait à ses troupes à affronter les Tonga, aux Bleus à se frotter à l'Italie et à l'Irlande à jouer l'Écosse.
Avant que le week-end ne finisse de confirmer l'inéluctable, Mzwandile Stick acceptait de se projeter, du bout des lèvres. « Jouer contre la France à la maison, devant ses supporters qui sont dingues... il faudra répondre présent », prédisait l'entraîneur de l'attaque des champions du monde. Mais les Springboks, forts du titre d'il y a quatre ans, se sentent capables de relever le défi. Parce que Jacques Nienaber, l'entraîneur, et Rassie Erasmus, le directeur du rugby, comme ils répètent souvent, bâtissent pour cette Coupe du monde 2023 plus que pour celle de 2019, eux qui n'avaient repris une sélection alors moribonde qu'un an avant ce sacre.
Dans l'urgence, au Japon, les Boks s'étaient appuyés sur leurs forces traditionnelles, un pack monstrueux en conquête et dans le combat, un jeu au pied à outrance pour mettre l'adversaire sous pression et une défense tout aussi oppressante. La recette avait parfaitement fonctionné. Cette fois le staff a été convaincu qu'elle ne suffirait pas pour tenter de lever la coupe Webb-Ellis pour la quatrième fois, après 1995, 2007 et 2019. Tout en gardant ce jeu d'avants tout en puissance, l'Afrique du Sud a cherché à étoffer son attaque.
Moins de coups de pied, plus de passes et de ballons portés
Et certains chiffres traduisent cette mue. En 2019, la charnière Boks a tapé 30 coups de pied par match, en moyenne, sur ses trois rencontres de phase finale, selon Opta. En France, cette moyenne est tombée à 19 sur les trois matches significatifs disputés en phase de poules (Écosse, Irlande, Tonga). Les Boks 2023 se font plus de passes (129 contre 89), plus de passes après contact (5 contre 2,7) et portent le ballon plus souvent (104 contre 83). « L'augmentation de la vitesse à laquelle montent les défenses ces dernières années, ça nous a forcés à améliorer notre adresse, et principalement celle de nos passes », a ainsi décrit, cette semaine, Felix Jones, autre adjoint en charge du secteur offensif.
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Depuis 2001, la France affiche un bilan positif à domicile contre l'Afrique du Sud (5 victoires, 3 défaites). Mais les Springboks restent sur trois victoires au Stade de France contre les Bleus (en 2013, 2017 et 2018).
L'évolution colle au profil de plusieurs joueurs des lignes arrière qui sont apparus sur la scène internationale depuis 2019, de l'ailier Kurt-Lee Arendse à l'arrière Damian Willemse, en passant par l'ouvreur Manie Libbok. Le pack est aussi peut-être un peu moins dominant qu'il y a quatre ans, après la retraite d'un Tendai Mtawarira ou les blessures de Lood de Jager et Malcolm Marx, forfait juste avant, pour le deuxième-ligne, et pendant, pour le talonneur, ce Mondial. La défense est toujours à haut risque, avec ses montées agressives qui laissent de la place sur les extérieurs dès qu'un duel est perdu, un aspect que ses adversaires ont bien identifié, même les Tonga, battus 18-49 la semaine dernière à Marseille, qui avaient réussi à planter trois essais aux Springboks.
La venue des matches à élimination directe les aura certainement incités à resserrer leurs lignes et peut-être même à canaliser leurs ambitions offensives, surtout avec le retour d'Handré Pollard à l'ouverture, lui qui a manqué le début de la compétition sur blessure, et apporte une touche plus classique dans la distribution que le joueur et créatif Libbok.
Forts d'un match remporté de haute lutte à Marseille il y a moins d'un an (30-26), les Bleus ont en tout cas pu désacraliser le Springbok. Ils savent l'investissement physique qu'un tel match réclame, ils savent aussi qu'ils peuvent le gagner. « Ce sont des joueurs de très haut niveau, a reconnu Reda Wardi ces jours-ci, mais pas des surhommes. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Attaque-defense-physique-individualites-les-bleus-ont-brille-en-poules-et-peuvent-y-croire/1424129
Attaque, défense, physique, individualités : les Bleus ont brillé en poules et peuvent y croire
Avec ses défauts, avec ses blessures, la phase de poules des Bleus a permis de raffermir leur confiance sur plusieurs domaines. Idéal avant de basculer vers le quart de finale tant attendu.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Le quinze de France n'avait plus terminé en tête de la phase de poules d'une Coupe du monde depuis 2003. Celui-ci y est parvenu malgré la présence des All Blacks dans son environnement direct, ce qui endimanche la statistique. Malgré les blessures de son capitaine Antoine Dupont et d'autres premiers lieutenants (Jelonch, Baille, Danty, Marchand...), cette équipe, portée par une ferveur assez folle, a maîtrisé les deux moments cruciaux, placés à chaque extrémité de ce mois entier de préliminaires. D'abord en dominant son trac contre la Nouvelle-Zélande (27-13), puis en anéantissant la rébellion italienne (60-7).
Le seul moment de flottement, avec l'équipe « deuzium » contre l'Uruguay (27-12), a sans doute esquinté quelques destins individuels, mais il n'a pas troublé la confiance d'un groupe « en mission, sûr de ses forces », comme le répète Grégory Alldritt. Chiffonné-frippé par la semi-purge lilloise, Fabien Galthié avait annoncé : « On n'est pas là pour faire des démonstrations. » Il l'a redit vendredi soir, juste après le match qui a le plus ressemblé à une démonstration. Façon, peut-être, de nous préparer à une suite moins caviar contre des adversaires d'un tout autre niveau. En attendant, les Bleus ont profité de cette première phase pour se rassurer sur quelques thèmes essentiels.
Une attaque qui fait durer le plaisir
Deux cent dix points et vingt-sept essais inscrits, dont vingt-deux lors de ses deux dernières sorties contre la Namibie (96-0) et l'Italie (60-7). Dans la lignée du Tournoi des Six Nations et des quatre rencontres estivales de préparation (avec une moyenne de 39,3 points par match en 2023), l'attaque du quinze de France a brillé durant cette première partie de compétition. Comme contre l'Angleterre (10-53 à Twickenham), le pays de Galles (41-29) ou l'Australie (41-17) ces derniers mois, ces Bleus ont encore démontré qu'ils étaient capables de punir, et largement, leurs adversaires. Surtout, le carton de vendredi soir, certes contre une équipe déjà balayée par la Nouvelle-Zélande (96-17) une semaine plus tôt, a confirmé une montée en puissance. « Offensivement, c'est sans doute notre meilleur match de la Coupe du monde et c'est bien que ça arrive maintenant, avoue l'arrière Thomas Ramos. Ça va nous donner confiance et nous permettre de nous lâcher un peu plus. »
Charles Ollivon et ses partenaires, habitués à très bien exploiter les turnovers, ont, cette fois, davantage tenu le ballon et imposé des séquences plus longues qu'à l'accoutumée. Et leur patience a été récompensée. Trois des huit essais sont ainsi venus d'actions d'envergure après au moins dix temps de jeu. Soit plus que sur l'ensemble des douze précédentes rencontres de l'année (deux essais seulement après dix phases de jeu ou plus). « On essaie de le faire depuis le début de la compétition et là, ça a porté ses fruits », se félicite le pilier Cyril Baille. À écouter Fabien Galthié, l'essentiel est pourtant ailleurs. « Réciter des séquences longues, ce n'est pas notre objectif, dit-il. L'important, c'est qu'on gagne les matches. Si vous êtes satisfaits des séquences longues sur ce match, on est satisfaits de vous faire plaisir. »
Une défense qui assèche et (re) gratte
On se souvient de la première période hésitante contre les All Blacks, des treize plaquages manqués par le quatuor Jalibert-Moefana-Fickou-Penaud, dans le droit fil d'une année 2023 faiblissante dans ce secteur (2,9 essais encaissés en moyenne avant le Mondial, contre 1,7 en 2022). Le « clean-sheet » contre la Namibie (96-0) et surtout le mur opposé aux Italiens (un essai encaissé) ont permis de revoir une défense qui avance, qui étouffe et qui gratte. Contre l'Italie, les Bleus ont récupéré sept turnovers au sol, dont deux par Jonathan Danty. Le talent français dans cet exercice était un sujet d'inquiétude, voire de paranoïa au sein du staff. L'arbitrage dans cette Coupe du monde semble permettre à nouveau aux gratteurs français de « travailler » les rucks.
Bien sûr, ces aptitudes seront autrement testées en quarts de finale. Mais la défense des Bleus pourra s'appuyer sur deux performances très disciplinées contre les deux équipes les plus fortes de sa poule (4 pénalités concédées contre la Nouvelle-Zélande, 6 contre l'Italie). Il faut reconnaître que le capitaine de la défense française, Gaël Fickou, ne se bilait pas après les rendus discutables contre les All Blacks et l'Uruguay. « Je ne m'inquiète pas, notre niveau défensif ne va faire que monter, disait-il. Notre défense n'est pas un point faible. Il y a très peu d'équipes qui prennent si peu de points contre les Néo-Zélandais. Il faut continuer de construire nos victoires sur cette défense. » Après l'avoir dit, il fallait le faire.
« Shaun (Edwards, l'entraîneur de la défense), ça lui tenait à coeur que le score de l'Italie reste bas, confiait Alldritt après l'Italie. On a souvent vu une équipe de France qui avait tendance à faire un peu n'importe quoi en fin de match, mais là, on essaie de garder notre cap pendant quatre-vingts minutes. » Le retour d'Anthony Jelonch est important. Il défend vite et beaucoup. Il est aussi capable d'asséner deux, trois, quatre plaquages offensifs par match.
En pleine bourre physique
« Les Français étaient tout simplement trop physiques, trop puissants pour nous. » Le sélectionneur néo-zélandais de l'Italie Kieran Crowley n'a pu que constater les dégâts vendredi soir. Ses joueurs, submergés d'entrée, ont été emportés par une vague bleue à Lyon. Physiquement, les Français sont en pleine forme et ça se voit. Les quinze derniers jours ont visiblement permis à l'ensemble du groupe de recharger les batteries et de monter les curseurs avant d'attaquer des sommets encore plus élevés. « La coupure après la Namibie nous a fait du bien, on a eu du temps pour souffler, s'oxygéner un peu, raconte le deuxième-ligne Thibaud Flament. Sur le long terme, ça jouera en notre faveur. »
À l'entraînement, six d'entre eux avaient récemment battu leur record de vitesse. Contre l'Italie, Louis Bielle-Biarrey, déjà flashé à 37 km/h à Aix-en-Provence, a encore affolé les compteurs alors que Jelonch, notamment, a impressionné par ses accélérations répétées et son explosivité. « Dans notre planification, que ce soit rugby ou physique, le pic de forme a été tablé sur ce France-Italie », disait dans la semaine Laurent Labit, le responsable de l'attaque. Karim Ghezal, lui, voit encore plus loin. « Ce n'est pas un pic de forme, mais plus une période de forme sur laquelle on veut s'appuyer, souligne le coentraîneur de la conquête. On va rentrer dans une machine à laver avec des matches couperets qui vont s'enchaîner, on l'espère, durant encore trois semaines. Les joueurs sont prêts pour la dernière ligne droite. »
Des individualités qui soulagent
Au cas par cas, la soirée lyonnaise n'a pas manqué de vertus, prometteuses pour la suite. Pour investir pleinement son rôle de numéro 10, Matthieu Jalibert avait besoin d'un match comme celui qu'il a accompli contre l'Italie. Quant à Maxime Lucu, sous pression depuis dix jours comme il l'a reconnu en zone mixte, il a dominé son sujet. Le pari Jelonch est, lui, entré dans un autre cycle. Après 50 minutes contre l'Uruguay, 59 contre la Namibie, le « Robocop du Gers » - opéré en mars d'une rupture des ligaments croisés antérieurs - a tenu 80 minutes vendredi, et quelles minutes !
Le convalescent qu'on surveillait comme l'enfant près de la prise d'électricité a laissé place en un temps sidérant au caillou humain d'avant blessure. Touchés pendant la préparation, Cyril Baille (mollet) et Jonathan Danty (biceps fémoral) ont pu enchaîner et se rapprochent de leur meilleur niveau. D'autres individualités, comme Thomas Ramos (61 points en phase de poules) ou Uini Atonio, ont pris encore plus d'épaisseur, au point qu'on s'inquiéterait s'il leur arrivait malheur.
Restent deux points d'interrogation concernant Antoine Dupont, qui se rendra lundi à un rendez-vous crucial avec le chirurgien l'ayant opéré de la pommette, et Julien Marchand, sorti à la 12e minute contre les All Blacks et enquiquiné depuis par cette déchirure à la cuisse gauche. « S'ils sont avec nous, assurait Galthié vendredi, c'est parce qu'on est certains qu'on va les retrouver dans la compétition. »
Attaque, défense, physique, individualités : les Bleus ont brillé en poules et peuvent y croire
Avec ses défauts, avec ses blessures, la phase de poules des Bleus a permis de raffermir leur confiance sur plusieurs domaines. Idéal avant de basculer vers le quart de finale tant attendu.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Le quinze de France n'avait plus terminé en tête de la phase de poules d'une Coupe du monde depuis 2003. Celui-ci y est parvenu malgré la présence des All Blacks dans son environnement direct, ce qui endimanche la statistique. Malgré les blessures de son capitaine Antoine Dupont et d'autres premiers lieutenants (Jelonch, Baille, Danty, Marchand...), cette équipe, portée par une ferveur assez folle, a maîtrisé les deux moments cruciaux, placés à chaque extrémité de ce mois entier de préliminaires. D'abord en dominant son trac contre la Nouvelle-Zélande (27-13), puis en anéantissant la rébellion italienne (60-7).
Le seul moment de flottement, avec l'équipe « deuzium » contre l'Uruguay (27-12), a sans doute esquinté quelques destins individuels, mais il n'a pas troublé la confiance d'un groupe « en mission, sûr de ses forces », comme le répète Grégory Alldritt. Chiffonné-frippé par la semi-purge lilloise, Fabien Galthié avait annoncé : « On n'est pas là pour faire des démonstrations. » Il l'a redit vendredi soir, juste après le match qui a le plus ressemblé à une démonstration. Façon, peut-être, de nous préparer à une suite moins caviar contre des adversaires d'un tout autre niveau. En attendant, les Bleus ont profité de cette première phase pour se rassurer sur quelques thèmes essentiels.
Une attaque qui fait durer le plaisir
Deux cent dix points et vingt-sept essais inscrits, dont vingt-deux lors de ses deux dernières sorties contre la Namibie (96-0) et l'Italie (60-7). Dans la lignée du Tournoi des Six Nations et des quatre rencontres estivales de préparation (avec une moyenne de 39,3 points par match en 2023), l'attaque du quinze de France a brillé durant cette première partie de compétition. Comme contre l'Angleterre (10-53 à Twickenham), le pays de Galles (41-29) ou l'Australie (41-17) ces derniers mois, ces Bleus ont encore démontré qu'ils étaient capables de punir, et largement, leurs adversaires. Surtout, le carton de vendredi soir, certes contre une équipe déjà balayée par la Nouvelle-Zélande (96-17) une semaine plus tôt, a confirmé une montée en puissance. « Offensivement, c'est sans doute notre meilleur match de la Coupe du monde et c'est bien que ça arrive maintenant, avoue l'arrière Thomas Ramos. Ça va nous donner confiance et nous permettre de nous lâcher un peu plus. »
Charles Ollivon et ses partenaires, habitués à très bien exploiter les turnovers, ont, cette fois, davantage tenu le ballon et imposé des séquences plus longues qu'à l'accoutumée. Et leur patience a été récompensée. Trois des huit essais sont ainsi venus d'actions d'envergure après au moins dix temps de jeu. Soit plus que sur l'ensemble des douze précédentes rencontres de l'année (deux essais seulement après dix phases de jeu ou plus). « On essaie de le faire depuis le début de la compétition et là, ça a porté ses fruits », se félicite le pilier Cyril Baille. À écouter Fabien Galthié, l'essentiel est pourtant ailleurs. « Réciter des séquences longues, ce n'est pas notre objectif, dit-il. L'important, c'est qu'on gagne les matches. Si vous êtes satisfaits des séquences longues sur ce match, on est satisfaits de vous faire plaisir. »
Une défense qui assèche et (re) gratte
On se souvient de la première période hésitante contre les All Blacks, des treize plaquages manqués par le quatuor Jalibert-Moefana-Fickou-Penaud, dans le droit fil d'une année 2023 faiblissante dans ce secteur (2,9 essais encaissés en moyenne avant le Mondial, contre 1,7 en 2022). Le « clean-sheet » contre la Namibie (96-0) et surtout le mur opposé aux Italiens (un essai encaissé) ont permis de revoir une défense qui avance, qui étouffe et qui gratte. Contre l'Italie, les Bleus ont récupéré sept turnovers au sol, dont deux par Jonathan Danty. Le talent français dans cet exercice était un sujet d'inquiétude, voire de paranoïa au sein du staff. L'arbitrage dans cette Coupe du monde semble permettre à nouveau aux gratteurs français de « travailler » les rucks.
Bien sûr, ces aptitudes seront autrement testées en quarts de finale. Mais la défense des Bleus pourra s'appuyer sur deux performances très disciplinées contre les deux équipes les plus fortes de sa poule (4 pénalités concédées contre la Nouvelle-Zélande, 6 contre l'Italie). Il faut reconnaître que le capitaine de la défense française, Gaël Fickou, ne se bilait pas après les rendus discutables contre les All Blacks et l'Uruguay. « Je ne m'inquiète pas, notre niveau défensif ne va faire que monter, disait-il. Notre défense n'est pas un point faible. Il y a très peu d'équipes qui prennent si peu de points contre les Néo-Zélandais. Il faut continuer de construire nos victoires sur cette défense. » Après l'avoir dit, il fallait le faire.
« Shaun (Edwards, l'entraîneur de la défense), ça lui tenait à coeur que le score de l'Italie reste bas, confiait Alldritt après l'Italie. On a souvent vu une équipe de France qui avait tendance à faire un peu n'importe quoi en fin de match, mais là, on essaie de garder notre cap pendant quatre-vingts minutes. » Le retour d'Anthony Jelonch est important. Il défend vite et beaucoup. Il est aussi capable d'asséner deux, trois, quatre plaquages offensifs par match.
En pleine bourre physique
« Les Français étaient tout simplement trop physiques, trop puissants pour nous. » Le sélectionneur néo-zélandais de l'Italie Kieran Crowley n'a pu que constater les dégâts vendredi soir. Ses joueurs, submergés d'entrée, ont été emportés par une vague bleue à Lyon. Physiquement, les Français sont en pleine forme et ça se voit. Les quinze derniers jours ont visiblement permis à l'ensemble du groupe de recharger les batteries et de monter les curseurs avant d'attaquer des sommets encore plus élevés. « La coupure après la Namibie nous a fait du bien, on a eu du temps pour souffler, s'oxygéner un peu, raconte le deuxième-ligne Thibaud Flament. Sur le long terme, ça jouera en notre faveur. »
À l'entraînement, six d'entre eux avaient récemment battu leur record de vitesse. Contre l'Italie, Louis Bielle-Biarrey, déjà flashé à 37 km/h à Aix-en-Provence, a encore affolé les compteurs alors que Jelonch, notamment, a impressionné par ses accélérations répétées et son explosivité. « Dans notre planification, que ce soit rugby ou physique, le pic de forme a été tablé sur ce France-Italie », disait dans la semaine Laurent Labit, le responsable de l'attaque. Karim Ghezal, lui, voit encore plus loin. « Ce n'est pas un pic de forme, mais plus une période de forme sur laquelle on veut s'appuyer, souligne le coentraîneur de la conquête. On va rentrer dans une machine à laver avec des matches couperets qui vont s'enchaîner, on l'espère, durant encore trois semaines. Les joueurs sont prêts pour la dernière ligne droite. »
Des individualités qui soulagent
Au cas par cas, la soirée lyonnaise n'a pas manqué de vertus, prometteuses pour la suite. Pour investir pleinement son rôle de numéro 10, Matthieu Jalibert avait besoin d'un match comme celui qu'il a accompli contre l'Italie. Quant à Maxime Lucu, sous pression depuis dix jours comme il l'a reconnu en zone mixte, il a dominé son sujet. Le pari Jelonch est, lui, entré dans un autre cycle. Après 50 minutes contre l'Uruguay, 59 contre la Namibie, le « Robocop du Gers » - opéré en mars d'une rupture des ligaments croisés antérieurs - a tenu 80 minutes vendredi, et quelles minutes !
Le convalescent qu'on surveillait comme l'enfant près de la prise d'électricité a laissé place en un temps sidérant au caillou humain d'avant blessure. Touchés pendant la préparation, Cyril Baille (mollet) et Jonathan Danty (biceps fémoral) ont pu enchaîner et se rapprochent de leur meilleur niveau. D'autres individualités, comme Thomas Ramos (61 points en phase de poules) ou Uini Atonio, ont pris encore plus d'épaisseur, au point qu'on s'inquiéterait s'il leur arrivait malheur.
Restent deux points d'interrogation concernant Antoine Dupont, qui se rendra lundi à un rendez-vous crucial avec le chirurgien l'ayant opéré de la pommette, et Julien Marchand, sorti à la 12e minute contre les All Blacks et enquiquiné depuis par cette déchirure à la cuisse gauche. « S'ils sont avec nous, assurait Galthié vendredi, c'est parce qu'on est certains qu'on va les retrouver dans la compétition. »
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-irlandais-prets-pour-la-bagarre-et-les-all-blacks/1424127
Les Irlandais prêts pour la bagarre, et les All Blacks
Impitoyable pendant une heure, portée par 60 000 coeurs verts, l'Irlande a renvoyé l'Écosse à la maison (36-14) et confirmé son statut de numéro 1 mondial. Direction la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, samedi prochain.
Vincent Duluc
Après un mois d'ascension linéaire, prévisible mais festive vers les sommets que cette Coupe du monde attend depuis une éternité, la manière dont l'Irlande a soigneusement démonté l'Écosse, samedi soir, au fil de six essais tous différents, tous irrésistibles, dans un Stade de France enfiévré et chantant, a confirmé que les montagnes allaient se rencontrer, dans une moitié de tableau à faire peur, ou à faire rêver.
Irlande-All Blacks le samedi, France-Afrique du Sud le dimanche, le week-end prochain fera trembler le Stade de France et sonnera la fin de l'aventure pour deux des quatre meilleures équipes du monde. Mais ce n'est pas l'idée que les Irlandais ont de leur destin, après avoir enchaîné une 17e victoire de rang, la neuvième de suite sur l'Écosse, selon une démonstration dont les paradoxes ne sont qu'apparents.
Car on pourrait lire cette soirée sous la lumière des statistiques, et ce serait un aveuglement : presque tous les indicateurs auront été en faveur de l'Écosse, l'occupation, la possession, les mètres parcourus, et c'est à peine s'il y a eu un match, du moins jusqu'à l'heure de jeu et au moment où les finisseurs irlandais, un peu moins féroces, ont un peu moins bien fini.
Une précision de dentellière avec une tronçonneuse
Les Irlandais ont été bien trop impitoyables et précis dans leur jeu d'attaque, cependant qu'ils opposaient un mur sur lequel les Écossais se sont écrasés bien plus qu'ils n'ont rebondi. Découragés de ne pas franchir une seule fois dans une séquence de dix-huit temps de jeu, dans leur plus beau temps fort de la première période, après trois refus de prendre les points, les Écossais l'ont été plus encore de se voir punis selon des poisons différents mais pareillement mortels : un essai de Lowe (2e) après quatre temps de jeu, une merveille d'Hugo Keenan en bout de ligne sur une attaque en première main et des combinaisons limpides, si précises qu'elles doivent comporter plein de chiffres, de lettres, et pas forcément de variante (26e), un essai de Iain Henderson (33e) après des coups de boutoir comme des jabs sur un punching-ball, et un autre essai de Keenan avant la pause (39e), pour éteindre la lumière.
L'Irlande aura été d'une précision de dentellière, mais avec une tronçonneuse, et on comprend presque les Écossais d'avoir initié une esquisse de bagarre (42e), complètement gâchée par la sono du stade et sa musique d'ascenseur qui aura couvert les cris furieux des Irlandais et des Écossais soudains accourus de la buvette en renversant la mousse.
On ignore si les Irlandais sont injouables, mais ils l'ont été pour l'Écosse, en tout cas, car si l'affaire a été atténuée pour finir, c'est parce que quelques grands hommes verts étaient passés au frigo un peu plus tôt qu'ils ne le feront en quarts de finale, à commencer par Jonathan Sexton, rappelé dès la 45e minute, ses 38 ans suscitant des égards. Et puis, à 36-0, après avoir laissé trois transformations en chemin, quand même, les joueurs d'Andy Farrell ont été un peu moins précis, un peu moins concentrés, surtout fêtés par un stade tout vert pour avoir repoussé longuement les Écossais devant leur ligne, un peu plus tôt, à 31-0.
Il n'y a pas de grande conquête sans exigence, et les Irlandais ne risquent pas de se sentir seuls. Ils étaient 60 000, samedi soir, et pour débarquer ainsi, le maillot et le coeur vert, il faut avoir la culture du sport, de la terre natale et du voyage, ainsi que celle de la bagarre, et des chants magnifiques pour étirer la nuit, à manquer le dernier métro. C'est à peu près la seule chose que les Irlandais ont risqué de manquer, depuis le début de la Coupe du monde.
Les Irlandais prêts pour la bagarre, et les All Blacks
Impitoyable pendant une heure, portée par 60 000 coeurs verts, l'Irlande a renvoyé l'Écosse à la maison (36-14) et confirmé son statut de numéro 1 mondial. Direction la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, samedi prochain.
Vincent Duluc
Après un mois d'ascension linéaire, prévisible mais festive vers les sommets que cette Coupe du monde attend depuis une éternité, la manière dont l'Irlande a soigneusement démonté l'Écosse, samedi soir, au fil de six essais tous différents, tous irrésistibles, dans un Stade de France enfiévré et chantant, a confirmé que les montagnes allaient se rencontrer, dans une moitié de tableau à faire peur, ou à faire rêver.
Irlande-All Blacks le samedi, France-Afrique du Sud le dimanche, le week-end prochain fera trembler le Stade de France et sonnera la fin de l'aventure pour deux des quatre meilleures équipes du monde. Mais ce n'est pas l'idée que les Irlandais ont de leur destin, après avoir enchaîné une 17e victoire de rang, la neuvième de suite sur l'Écosse, selon une démonstration dont les paradoxes ne sont qu'apparents.
Car on pourrait lire cette soirée sous la lumière des statistiques, et ce serait un aveuglement : presque tous les indicateurs auront été en faveur de l'Écosse, l'occupation, la possession, les mètres parcourus, et c'est à peine s'il y a eu un match, du moins jusqu'à l'heure de jeu et au moment où les finisseurs irlandais, un peu moins féroces, ont un peu moins bien fini.
Une précision de dentellière avec une tronçonneuse
Les Irlandais ont été bien trop impitoyables et précis dans leur jeu d'attaque, cependant qu'ils opposaient un mur sur lequel les Écossais se sont écrasés bien plus qu'ils n'ont rebondi. Découragés de ne pas franchir une seule fois dans une séquence de dix-huit temps de jeu, dans leur plus beau temps fort de la première période, après trois refus de prendre les points, les Écossais l'ont été plus encore de se voir punis selon des poisons différents mais pareillement mortels : un essai de Lowe (2e) après quatre temps de jeu, une merveille d'Hugo Keenan en bout de ligne sur une attaque en première main et des combinaisons limpides, si précises qu'elles doivent comporter plein de chiffres, de lettres, et pas forcément de variante (26e), un essai de Iain Henderson (33e) après des coups de boutoir comme des jabs sur un punching-ball, et un autre essai de Keenan avant la pause (39e), pour éteindre la lumière.
L'Irlande aura été d'une précision de dentellière, mais avec une tronçonneuse, et on comprend presque les Écossais d'avoir initié une esquisse de bagarre (42e), complètement gâchée par la sono du stade et sa musique d'ascenseur qui aura couvert les cris furieux des Irlandais et des Écossais soudains accourus de la buvette en renversant la mousse.
On ignore si les Irlandais sont injouables, mais ils l'ont été pour l'Écosse, en tout cas, car si l'affaire a été atténuée pour finir, c'est parce que quelques grands hommes verts étaient passés au frigo un peu plus tôt qu'ils ne le feront en quarts de finale, à commencer par Jonathan Sexton, rappelé dès la 45e minute, ses 38 ans suscitant des égards. Et puis, à 36-0, après avoir laissé trois transformations en chemin, quand même, les joueurs d'Andy Farrell ont été un peu moins précis, un peu moins concentrés, surtout fêtés par un stade tout vert pour avoir repoussé longuement les Écossais devant leur ligne, un peu plus tôt, à 31-0.
Il n'y a pas de grande conquête sans exigence, et les Irlandais ne risquent pas de se sentir seuls. Ils étaient 60 000, samedi soir, et pour débarquer ainsi, le maillot et le coeur vert, il faut avoir la culture du sport, de la terre natale et du voyage, ainsi que celle de la bagarre, et des chants magnifiques pour étirer la nuit, à manquer le dernier métro. C'est à peu près la seule chose que les Irlandais ont risqué de manquer, depuis le début de la Coupe du monde.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Gregor Townsend (Écosse) : « L'Irlande est au sommet de son jeu »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Gregor-townsend-ecosse-l-irlande-est-au-sommet-de-son-jeu/1424164
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.eurosport.fr/rugby/coupe-du-monde/2023/coupe-du-monde-2023-xv-de-france-matthieu-jalibert-prise-de-pouvoir-et-prise-d-ampleur_sto9827161/story.shtml
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Et Petti qui se pète...
Édit : ça a l'air d aller, tant mieux.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/08/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-une-grosse-tuile-pour-lirlande-je-crois-que-je-me-suis-casse-la-main-semble-avouer-james-ryan-11504113.php
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - "Le tirage au sort paraît un peu injuste" : Jonathan Sexton à propos du quart de finale face aux All Blacks
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/08/coupe-du-monde-de-rugby-2023-le-tirage-au-sort-parait-un-peu-injuste-jonathan-sexton-a-propos-du-quart-de-finale-face-aux-all-blacks-11504755.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/catourneovale/status/1710980904867307576?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Un jolie match avec des joueurs qui jouent au Rugby,il faut un vainqueur,les argentins ne seront pas facile à prendre.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Ah ça commence à couiner, j’ai vu Furlong ramer aussi . Si 2/3 éléments viennent à manquer , la belle machine va s’enrayer.SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/10/08/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-une-grosse-tuile-pour-lirlande-je-crois-que-je-me-suis-casse-la-main-semble-avouer-james-ryan-11504113.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
densnewzealand a écrit:Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
Je suis bien d'accord avec toi sur ce qui pourrait se passer.
Mais je pense que nous n'avons pas encore éliminer nos incertitudes en mêlée fermée sur 80mn et aussi la défense face à un autre niveau d'opposition. Jouer au pied c'est bien mais après il faut assurer un max sur le rideau défensif.
Quant à nos extérieurs en défense, je pense qu'ils sont aussi friables que les Boks (cf écosse X2, AB)
pour presque les mêmes raisons d'ailleurs.
Après, je rajouterai que si nous tenons le défit physique, ce qui fera la différence, ce sera presque comme toujours nos facteurs X qui me semblent plus nombreux que les boks et évidemment Ramos.
La compo Boks va nous donner une idée de comment ils veulent le jouer ce 1/4. Pour nous effectivement un 5/3 me semble plus hasardeux qu'un 6/2. je pense que Moefana sera sur le banc et il faudra un troisième ligne hybride donc Boudehent ou Makalou. Je ne vois pas Cros sur la feuille de ce match. et pour moi il faudrait 2 2eme ligne sur le banc...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
densnewzealand a écrit:Ah ça commence à couiner, j’ai vu Furlong ramer aussi . Si 2/3 éléments viennent à manquer , la belle machine va s’enrayer.SEB34 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/10/08/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-une-grosse-tuile-pour-lirlande-je-crois-que-je-me-suis-casse-la-main-semble-avouer-james-ryan-11504113.php
Les irlandais sont "leinster" dépendant si ryan est blessé, c'est un gros problème et si hansen a un problème, il perde leur principal facteur X.
j'ai vu aussi que Furlong commencé à tirer la langue et avoir mal à son bras fortement Strappé.
Il se pourrait qu'ils se tapent les fidgi en Demi...
et nous Pays de galles ou Argentine. Je préfère...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:densnewzealand a écrit:Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
Je suis bien d'accord avec toi sur ce qui pourrait se passer.
Mais je pense que nous n'avons pas encore éliminer nos incertitudes en mêlée fermée sur 80mn et aussi la défense face à un autre niveau d'opposition. Jouer au pied c'est bien mais après il faut assurer un max sur le rideau défensif.
Quant à nos extérieurs en défense, je pense qu'ils sont aussi friables que les Boks (cf écosse X2, AB)
pour presque les mêmes raisons d'ailleurs.
Après, je rajouterai que si nous tenons le défit physique, ce qui fera la différence, ce sera presque comme toujours nos facteurs X qui me semblent plus nombreux que les boks et évidemment Ramos.
La compo Boks va nous donner une idée de comment ils veulent le jouer ce 1/4. Pour nous effectivement un 5/3 me semble plus hasardeux qu'un 6/2. je pense que Moefana sera sur le banc et il faudra un troisième ligne hybride donc Boudehent ou Makalou. Je ne vois pas Cros sur la feuille de ce match. et pour moi il faudrait 2 2eme ligne sur le banc...
Ce serait se priver d'un de nos meilleurs éléments en troisième ligne, vu son abattage, s'il n'est pas titulaire, je le vois au moins sur le banc
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:densnewzealand a écrit:Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
Je suis bien d'accord avec toi sur ce qui pourrait se passer.
Mais je pense que nous n'avons pas encore éliminer nos incertitudes en mêlée fermée sur 80mn et aussi la défense face à un autre niveau d'opposition. Jouer au pied c'est bien mais après il faut assurer un max sur le rideau défensif.
Quant à nos extérieurs en défense, je pense qu'ils sont aussi friables que les Boks (cf écosse X2, AB)
pour presque les mêmes raisons d'ailleurs.
Après, je rajouterai que si nous tenons le défit physique, ce qui fera la différence, ce sera presque comme toujours nos facteurs X qui me semblent plus nombreux que les boks et évidemment Ramos.
La compo Boks va nous donner une idée de comment ils veulent le jouer ce 1/4. Pour nous effectivement un 5/3 me semble plus hasardeux qu'un 6/2. je pense que Moefana sera sur le banc et il faudra un troisième ligne hybride donc Boudehent ou Makalou. Je ne vois pas Cros sur la feuille de ce match. et pour moi il faudrait 2 2eme ligne sur le banc...
Ce serait se priver d'un de nos meilleurs éléments en troisième ligne, vu son abattage, s'il n'est pas titulaire, je le vois au moins sur le banc
Si tu le vois sur le banc en 6/2 ca veut dire que tu prends juste 1 2eme ligne ou tu te prives d'un joueur hybride et c'est pour ça que j'ai du mal à y croire. Boudehent ne sera pas à mon avis moins bon en abattage que Cros.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:densnewzealand a écrit:Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
Je suis bien d'accord avec toi sur ce qui pourrait se passer.
Mais je pense que nous n'avons pas encore éliminer nos incertitudes en mêlée fermée sur 80mn et aussi la défense face à un autre niveau d'opposition. Jouer au pied c'est bien mais après il faut assurer un max sur le rideau défensif.
Quant à nos extérieurs en défense, je pense qu'ils sont aussi friables que les Boks (cf écosse X2, AB)
pour presque les mêmes raisons d'ailleurs.
Après, je rajouterai que si nous tenons le défit physique, ce qui fera la différence, ce sera presque comme toujours nos facteurs X qui me semblent plus nombreux que les boks et évidemment Ramos.
La compo Boks va nous donner une idée de comment ils veulent le jouer ce 1/4. Pour nous effectivement un 5/3 me semble plus hasardeux qu'un 6/2. je pense que Moefana sera sur le banc et il faudra un troisième ligne hybride donc Boudehent ou Makalou. Je ne vois pas Cros sur la feuille de ce match. et pour moi il faudrait 2 2eme ligne sur le banc...
Ce serait se priver d'un de nos meilleurs éléments en troisième ligne, vu son abattage, s'il n'est pas titulaire, je le vois au moins sur le banc
Si tu le vois sur le banc en 6/2 ca veut dire que tu prends juste 1 2eme ligne ou tu te prives d'un joueur hybride et c'est pour ça que j'ai du mal à y croire. Boudehent ne sera pas à mon avis moins bon en abattage que Cros.
J'aime bien Boudehent, mais il est à des années-lumière du niveau de Cros, et quand je dis abattage, je ne veux pas seulement dire les placages et le travail de l'ombre, mais aussi d'autres domaines comme la touche, Cros est beaucoup plus complet !
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:densnewzealand a écrit:Je ne change pas d’avis. Il vaut mieux jouer les boks, qui vont sûrement nous proposer du frontal. Surtout avec Pollard. Banc en 6/2 . Ça va arroser de partout . Les ailiers seront une des clefs les boks allant très haut au contest. Devant on va rivaliser et faire courir les sudafs. Si on est dans le coup à la 60 ieme on passera.
Je suis bien d'accord avec toi sur ce qui pourrait se passer.
Mais je pense que nous n'avons pas encore éliminer nos incertitudes en mêlée fermée sur 80mn et aussi la défense face à un autre niveau d'opposition. Jouer au pied c'est bien mais après il faut assurer un max sur le rideau défensif.
Quant à nos extérieurs en défense, je pense qu'ils sont aussi friables que les Boks (cf écosse X2, AB)
pour presque les mêmes raisons d'ailleurs.
Après, je rajouterai que si nous tenons le défit physique, ce qui fera la différence, ce sera presque comme toujours nos facteurs X qui me semblent plus nombreux que les boks et évidemment Ramos.
La compo Boks va nous donner une idée de comment ils veulent le jouer ce 1/4. Pour nous effectivement un 5/3 me semble plus hasardeux qu'un 6/2. je pense que Moefana sera sur le banc et il faudra un troisième ligne hybride donc Boudehent ou Makalou. Je ne vois pas Cros sur la feuille de ce match. et pour moi il faudrait 2 2eme ligne sur le banc...
Ce serait se priver d'un de nos meilleurs éléments en troisième ligne, vu son abattage, s'il n'est pas titulaire, je le vois au moins sur le banc
Si tu le vois sur le banc en 6/2 ca veut dire que tu prends juste 1 2eme ligne ou tu te prives d'un joueur hybride et c'est pour ça que j'ai du mal à y croire. Boudehent ne sera pas à mon avis moins bon en abattage que Cros.
J'aime bien Boudehent, mais il est à des années-lumière du niveau de Cros, et quand je dis abattage, je ne veux pas seulement dire les placages et le travail de l'ombre, mais aussi d'autres domaines comme la touche, Cros est beaucoup plus complet !
Je ne te contredis pas mais je pense juste que contre les boks un joueur hybride me semble plus pertinent. C'est ce qui s'était passé la dernière fois.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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