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Barrage : UBB / Racing
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Re: Barrage : UBB / Racing
Switch a écrit:Petite parenthèse amusante, le sujet du match ouvert sur le forum du Racing comptabilise...9 messages. Preuve de l'engouement incroyable du public francilien Ici, ce message est le 147ème de la discussion.
Je ne pense pas que nous serons embêtés par les supporters du Racing, dimanche. Tout au plus verra t-on quelques bobos parisiens en villégiature à Arcachon faire un saut au stade pour vivre l'expérience de se mêler à la plèbe provinciale !
Scalp- Team modo
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Re: Barrage : UBB / Racing
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Buros postule pour le barrage face au Racing 92
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-buros-postule-pour-le-barrage-face-au-racing-92-20099483.php
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Re: Barrage : UBB / Racing
Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
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Re: Barrage : UBB / Racing
Bon bah ca en effet c est une excellente nouvelle
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Barrage : UBB / Racing
Switch a écrit:Petite parenthèse amusante, le sujet du match ouvert sur le forum du Racing comptabilise...9 messages. Preuve de l'engouement incroyable du public francilien Ici, ce message est le 147ème de la discussion.
Je ne pense pas que nous serons embêtés par les supporters du Racing, dimanche. Tout au plus verra t-on quelques bobos parisiens en villégiature à Arcachon faire un saut au stade pour vivre l'expérience de se mêler à la plèbe provinciale !
Et encore, il y a des messages liés au match qui ne figurent pas ici (sur Jaja en particulier et d'autres joueurs, sur les places,...)
krahknardz- Team modo
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Re: Barrage : UBB / Racing
igziabeher a écrit:Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
Si on le préserve et qu'on perd le match.... Quel intérêt?
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Barrage : UBB / Racing
nadoloubb a écrit:15. Buros ; 14. Penaud, 13. Depoortere, 12. Moefana, 11.Tambwe ou Bielle-Biarrey ; 10. Garcia, 9. Lucu (cap.) ; 7. Diaby, 8. Tatafu, 6. Vergnes-Taillefer ; 4. Petti ou Cazeaux, 5. Coleman ; 3.Tameifuna, 2. Lamothe, 1. Poirot
Remplacants :16. Maynadier, 17. Boniface, 18. Cazeaux ou Petti, 19.Bochaton, 20. Samu, 21. Lesgourgues, 22. Tambwe ou Uberti, 23. Kaulashvili.
Buros annoncé, retour de depoortere, kaulash à droite sur le banc
Ce serait une superbe composition. La seule absence de poids serait Jaja, et éventuellement Falatea en pilar, mais ça reste très très très fort. Vergnes ou Bochaton en 3ème ligne, avec Diaby et Tatafu, avec Coleman, et ma préférence irait à Cazeaux, très en forme dernièrement, ça va chacailler sec dans les rucks.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Barrage : UBB / Racing
krahknardz a écrit:igziabeher a écrit:Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
Si on le préserve et qu'on perd le match.... Quel intérêt?
Il n’y a effectivement plus trop de calcul à faire, s’il s’entraîne, comme annoncé, c’est qu’il est apte.
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Scalp- Team modo
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Re: Barrage : UBB / Racing
Ah je vois que tu es devenu parfaitement bilingue Krahk ! À moins que ce terme était en usage aussi dans ta région nordique ??krahknardz a écrit:nadoloubb a écrit:15. Buros ; 14. Penaud, 13. Depoortere, 12. Moefana, 11.Tambwe ou Bielle-Biarrey ; 10. Garcia, 9. Lucu (cap.) ; 7. Diaby, 8. Tatafu, 6. Vergnes-Taillefer ; 4. Petti ou Cazeaux, 5. Coleman ; 3.Tameifuna, 2. Lamothe, 1. Poirot
Remplacants :16. Maynadier, 17. Boniface, 18. Cazeaux ou Petti, 19.Bochaton, 20. Samu, 21. Lesgourgues, 22. Tambwe ou Uberti, 23. Kaulashvili.
Buros annoncé, retour de depoortere, kaulash à droite sur le banc
Ce serait une superbe composition. La seule absence de poids serait Jaja, et éventuellement Falatea en pilar, mais ça reste très très très fort. Vergnes ou Bochaton en 3ème ligne, avec Diaby et Tatafu, avec Coleman, et ma préférence irait à Cazeaux, très en forme dernièrement, ça va chacailler sec dans les rucks.
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Barrage : UBB / Racing
On se rapproche de la période frisson à grand pas ! On est à 80min de faire une demi dans notre propre ville, contre un club à notre portée, il faut absolument l'emporter dimanche, même 3-0,pour continuer notre chemin et rêver de quelque chose de grand face sans doute à nos meilleurs ennemis rouge et noir.
TROIS matchs pour graver notre club dans le bois du Brennus, profitons de ce genre de moment tant on a bouffé notre pain noir ces dernière années.
Objectif Chaban en feu pour que même Charabas soit sous le charme
Le duel Petti-Woki dans les airs sera primordial, si on gagne la bataille devant et particulièrement en conquête, on sera sur le bon chemin ! Le retour de Buros et Depoortere est une excellente nouvelle, ça va ramener de la confiance à l'équipe en absence de Jaja.
TROIS matchs pour graver notre club dans le bois du Brennus, profitons de ce genre de moment tant on a bouffé notre pain noir ces dernière années.
Objectif Chaban en feu pour que même Charabas soit sous le charme
Le duel Petti-Woki dans les airs sera primordial, si on gagne la bataille devant et particulièrement en conquête, on sera sur le bon chemin ! Le retour de Buros et Depoortere est une excellente nouvelle, ça va ramener de la confiance à l'équipe en absence de Jaja.
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: Barrage : UBB / Racing
Je pense que l'on peut battre le Racing sans Buros.Scalp a écrit:krahknardz a écrit:igziabeher a écrit:Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
Si on le préserve et qu'on perd le match.... Quel intérêt?
Il n’y a effectivement plus trop de calcul à faire, s’il s’entraîne, comme annoncé, c’est qu’il est apte.
Mon message était plutôt dans le sens de ne pas forcer son retour s il n'est pas à 100%, au risque de le perdre tôt dans le match ou pour la démi.
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
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Re: Barrage : UBB / Racing
Si on veut un buros en canne pour la demi et la finale, il faut qu'il ait du rhytme.donc si OK il doit jouer !!igziabeher a écrit:Je pense que l'on peut battre le Racing sans Buros.Scalp a écrit:krahknardz a écrit:igziabeher a écrit:Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
Si on le préserve et qu'on perd le match.... Quel intérêt?
Il n’y a effectivement plus trop de calcul à faire, s’il s’entraîne, comme annoncé, c’est qu’il est apte.
Mon message était plutôt dans le sens de ne pas forcer son retour s il n'est pas à 100%, au risque de le perdre tôt dans le match ou pour la démi.
coach2rugby- J'aime l'Union à la folie
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Re: Barrage : UBB / Racing
Il faut gagner au moins ce match et pour ce faire disposer de notre meilleur effectif,à par Mathieu qui est au tapis on doit pouvoir compter sur les meilleurs,les Jolmes et consort c'est fini,on a besoin du meilleur groupe et surtout d'un bon management, pas le niveau des dernières productions
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Barrage : UBB / Racing
coach2rugby a écrit:Si on veut un buros en canne pour la demi et la finale, il faut qu'il ait du rhytme.donc si OK il doit jouer !!igziabeher a écrit:Je pense que l'on peut battre le Racing sans Buros.Scalp a écrit:krahknardz a écrit:igziabeher a écrit:Excellente nouvelle ! Mais attention à ne pas le faire reprendre trop tôt !
Si on le préserve et qu'on perd le match.... Quel intérêt?
Il n’y a effectivement plus trop de calcul à faire, s’il s’entraîne, comme annoncé, c’est qu’il est apte.
Mon message était plutôt dans le sens de ne pas forcer son retour s il n'est pas à 100%, au risque de le perdre tôt dans le match ou pour la démi.
À priori, il est apte et on aura vraiment besoin de lui. Quoiqu'en on pense, il y a une UBB avec et sans Buros, il est devenu indispensable et pas aussi remplaçable que Matthieu avec Matéo. LBB n'a pas encore assez de vécu au poste.
Dernière édition par Scalp le Ven 14 Juin 2024 - 10:48, édité 1 fois
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Re: Barrage : UBB / Racing
krahknardz a écrit:nadoloubb a écrit:15. Buros ; 14. Penaud, 13. Depoortere, 12. Moefana, 11.Tambwe ou Bielle-Biarrey ; 10. Garcia, 9. Lucu (cap.) ; 7. Diaby, 8. Tatafu, 6. Vergnes-Taillefer ; 4. Petti ou Cazeaux, 5. Coleman ; 3.Tameifuna, 2. Lamothe, 1. Poirot
Remplacants :16. Maynadier, 17. Boniface, 18. Cazeaux ou Petti, 19.Bochaton, 20. Samu, 21. Lesgourgues, 22. Tambwe ou Uberti, 23. Kaulashvili.
Buros annoncé, retour de depoortere, kaulash à droite sur le banc
Ce serait une superbe composition. La seule absence de poids serait Jaja, et éventuellement Falatea en pilar, mais ça reste très très très fort. Vergnes ou Bochaton en 3ème ligne, avec Diaby et Tatafu, avec Coleman, et ma préférence irait à Cazeaux, très en forme dernièrement, ça va chacailler sec dans les rucks.
Effectivement, on serait pas loin d'être au complet. Pas d'excuse. Même si l'absence de Jalibert est préjudiciable, celle de NLG au Racing l'est aussi pour eux.
Je ne sais pas si le Racing a des absents notables, en dehors de NLG.
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Barrage : UBB / Racing
Effectivement équipe type sauf Matthieu et Falatea, par contre je ne comprends pas pourquoi Laterade n'est potentiellement pas sur le banc, je trouve qu'il apporte plus que Maynadier même si ce dernier est un leader du vestiaire. Il y a un racing avec Le garrec ou sans, attention à tuisova (il revient bien il me semble ?)et habosi, il ya quelques moi j'aurai dit attention à Arundell mais pas sur qu'il soit titu la, mais sinon sur le papier et avec le public on n'a pas le droit de se manquer, cette année est la bonne pour aller au stade de france.Switch a écrit:krahknardz a écrit:nadoloubb a écrit:15. Buros ; 14. Penaud, 13. Depoortere, 12. Moefana, 11.Tambwe ou Bielle-Biarrey ; 10. Garcia, 9. Lucu (cap.) ; 7. Diaby, 8. Tatafu, 6. Vergnes-Taillefer ; 4. Petti ou Cazeaux, 5. Coleman ; 3.Tameifuna, 2. Lamothe, 1. Poirot
Remplacants :16. Maynadier, 17. Boniface, 18. Cazeaux ou Petti, 19.Bochaton, 20. Samu, 21. Lesgourgues, 22. Tambwe ou Uberti, 23. Kaulashvili.
Buros annoncé, retour de depoortere, kaulash à droite sur le banc
Ce serait une superbe composition. La seule absence de poids serait Jaja, et éventuellement Falatea en pilar, mais ça reste très très très fort. Vergnes ou Bochaton en 3ème ligne, avec Diaby et Tatafu, avec Coleman, et ma préférence irait à Cazeaux, très en forme dernièrement, ça va chacailler sec dans les rucks.
Effectivement, on serait pas loin d'être au complet. Pas d'excuse. Même si l'absence de Jalibert est préjudiciable, celle de NLG au Racing l'est aussi pour eux.
Je ne sais pas si le Racing a des absents notables, en dehors de NLG.
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Re: Barrage : UBB / Racing
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/l-ubb-peut-elle-enfin-passer-un-cap-l-avis-de-specialistes-du-top-14-20088691.php
L’UBB peut-elle enfin passer un cap ? L’avis de spécialistes du Top 14
Par Recueilli par Marjorie Queuille - sportsgironde@sudouest.fr
Alors que l’UBB entame les phases finales face au Racing 92 ce dimanche (21 h 05), les anciens joueurs devenus consultants Benjamin Boyet, Marie-Alice Yahé et Guy Accoceberry jugent les capacités de l’équipe girondine à enfin dépasser le stade des demi-finales
Lignes arrières cinq étoiles, paquet d’avants combatif à souhait : jamais l’effectif de l’UBB n’a semblé autant taillé pour aller soulever le Bouclier de Brennus. Mais pour cela il faudra déjà accéder à une finale qui s’est jusqu’à présent toujours dérobée : trois demi-finales, autant d’échecs.
Benjamin Boyet et Marie-Alice Yahé, consultants respectivement pour beIN Sport et Canal +, et Guy Accoceberry, ancien demi de mêlée du CABBG, livrent leurs impressions sur une formation girondine qui devra déjà en passer par un barrage, dimanche à Chaban-Delmas, contre le Racing 92. Si tous les trois listent de réels atouts pour que ce soit l’année de l’UBB, ils n’en relèvent pas moins quelques bémols dont elle devra faire fi…
Benjamin Boyet : « Jouer à Bordeaux, un atout, mais auront-ils le carburant nécessaire ? »
« L’UBB, je l’ai cochée pour aller en finale car elle a à disputer un barrage à domicile plus qu’abordable et une potentielle demi-finale à Bordeaux, ce qui est un atout non négligeable à ce stade de la compétition. Sur le jeu, ils sont montés en puissance dans la saison avec notamment l’apport des mondialistes. C’est une équipe très offensive, ce que ses statistiques confirment.
Pour autant, tout n’est pas si lisse… Le premier accroc de taille, c’est le quart de finale perdu en Champions Cup contre les Harlequins, sans Mathieu Jalibert, qui sera encore absent lors de ces phases finales. L’UBB n’avait alors pas eu les épaules pour pouvoir passer le cap. Pour revenir à l’absence de Mathieu Jalibert, c’est un vrai coup dur. Le dix, il est représentatif du jeu de son équipe et sans lui, qu’on le veuille ou non, ce n’est pas pareil. Quand tu n’as pas ton joueur clé dominant, cela peut clairement influer sur ton jeu.
Et puis au-delà de cette absence, je les sens un petit peu essoufflés. La saison a été longue, très longue, et les ressources commencent à s’épuiser. Auront-ils le carburant nécessaire ? Si vous m’aviez posé la question en mars, je vous aurais dit que pour moi, c’était le favori pour le titre. Depuis ce match des Harlequins, c’est un peu plus bancal, d’autant plus que le contexte extrasportif qui concerne Yannick Bru peut interférer dans le discours. Néanmoins, je pense tout de même qu’ils ont cette année les capacités pour passer le cap des demies. »
Marie-Alice Yahé : « La chance de posséder des facteurs-X mais des absents qui font partie de l’ADN du club »
« Ah moi, l’UBB, je la sens capable de beaucoup de choses, elle l’a déjà montré. Je la sens en tout cas capable de faire mieux que par le passé et donc de passer ce cap des demies. Déjà parce qu’elle est plus complète devant et derrière, et plus expérimentée : elle a déjà un vécu en phases finales et elle connaît les erreurs à éviter. Le match contre La Rochelle (victoire 34-14 le 11 mai, NDLR) est pour moi très révélateur : on se demandait justement comment elle allait répondre au défi physique, et elle l’a bien fait, elle a prouvé qu’elle pouvait tenir une équipe qui concasse devant. Elle en a les capacités physiques et le caractère.
Et il y a cette ligne de trois-quarts dont on a si souvent parlé. L’UBB a la chance de posséder ces facteurs-X comme Penaud, comme Bielle-BIarrey ou Depoortere qui ont apporté un vrai plus cette année. À ce niveau de la compétition, il suffit d’un joueur pour réussir à un moment donné un coup improbable. Ce n’est pas toujours rationnel, comme l’essai de Romain Ntamack l’an dernier en finale. Ce ressenti, cette action qu’on n’explique pas et qui peut tout changer, l’UBB en est capable. Elle est en tout cas sur une dynamique positive, avec une confiance confortée lors de victoires contre La Rochelle ou encore Toulouse qui prouvent qu’elle est capable de battre ces grosses armadas, et avec beaucoup de victoires à domicile et il se trouve que les demies auront lieu justement à Bordeaux.
Après, il y a les absents, qui font en plus partie de l’ADN de l’UBB. Jalibert blessé, doutes pour Buros, Bielle-Biarrey, Depoortere… Sera-t-elle dans ces conditions capable de proposer le même rugby que d’habitude ? J’attends de voir quelle sera la réorganisation envisagée, avec la question des automatismes. Outre le risque de déséquilibre, ces joueurs apportent également beaucoup de confiance à l’équipe tout en véhiculant de la peur chez l’équipe d’en face… Mateo Garcia a rarement vécu des matches couperet, comment va-t-il gérer la pression ? Et à quel poste ?
Alors oui, c’est la bonne année pour franchir un cap car cette UBB est dans un épanouissement total devant et derrière, elle est plus prête, plus préparée, plus expérimentée, plus tout. Mais pour être dans l’épanouissement il faut être en confiance et là, il existe beaucoup de questions… À voir si elle arrive à les éluder. »
Guy Accoceberry : « Elle a emmagasiné de l’expérience et ne pas dire qu’elle va jouer les phases finales mais les gagner »
« Ce n’est jamais facile de formuler des pronostics quand les équipes abordent les phases finales. Cela se joue sur des détails, un rebond, bon ou mauvais… Tout est important. Maintenant, par rapport à ce que l’UBB a montré cette saison, avec des matches exceptionnels avec cette ligne de trois-quarts au-dessus du lot, il nous tardait à tous d’être à la fin de saison ! Au-delà des lignes arrière, le pack d’avants aussi est performant dès qu’il faut aborder des matches à enjeux. Quand le huit de devant avance, derrière, c’est plus facile de dérouler.
Elle n’a pas été épargnée par des blessures à des postes importants, elle n’a peut-être pas la profondeur de banc d’un Stade Toulousain, néanmoins il y a de la qualité à tous les postes. Et si l’on peut regretter quelques trous d’air qui ont coûté la deuxième place, elle aura l’avantage de jouer un barrage à domicile, puis une potentielle demi-finale au Matmut chez elle, devant son public, et ça c’est un vrai plus. La belle campagne en Coupe d’Europe a aussi permis m’emmagasiner de l’expérience. Après le quart de finale perdu (contre les Harlequins, NDLR), Clément Maynadier a dit aux gars : ‘‘ne perdez pas de temps’’ : quand l’opportunité se présente, il faut la saisir et c’est peut-être bien le cas cette saison. Ils ont en tout cas, il me semble, un tableau plus favorable : il vaut mieux prendre les équipes parisiennes que Toulon ou La Rochelle, puis Toulouse !
Il faut se persuader qu’ils vont y arriver, en s’appuyant notamment sur un match comme la victoire contre Toulouse (31-28, NDLR). Quand cette équipe est au pied du mur, elle réagit toujours, et fort : cela montre qu’il y a de l’orgueil, de la volonté, beaucoup d’envie, de la rage à l’image d’un Lucu ou d’un Depoortere : c’est avec des joueurs comme ça sur le terrain que le groupe avance, à certains moments des leaders de cette trempe peuvent aider. Et tout cela part de l’engagement de ce paquet d’avants : quand c’est dur, ils savent faire mal, c’est épais. C’est pour cela que cette année, l’UBB réussit ses matches couperets : il faut avoir cet orgueil de vainqueur pour y arriver.
Et puis l’UBB a l’avantage de posséder des joueurs qu’on surnomme les facteurs-X, de ceux, comme Penaud ou Bielle-Biarrey, avec qui tout peut arriver, qui peuvent à tout moment faire la différence, tout particulièrement sur des matches de phases finales. Maintenant, il ne faut pas qu’ils se disent qu’ils vont jouer les phases finales, mais qu’ils vont GA-GNER les phases finales. Rien que de se le dire, cela fait toute la différence. »
L’UBB peut-elle enfin passer un cap ? L’avis de spécialistes du Top 14
Par Recueilli par Marjorie Queuille - sportsgironde@sudouest.fr
Alors que l’UBB entame les phases finales face au Racing 92 ce dimanche (21 h 05), les anciens joueurs devenus consultants Benjamin Boyet, Marie-Alice Yahé et Guy Accoceberry jugent les capacités de l’équipe girondine à enfin dépasser le stade des demi-finales
Lignes arrières cinq étoiles, paquet d’avants combatif à souhait : jamais l’effectif de l’UBB n’a semblé autant taillé pour aller soulever le Bouclier de Brennus. Mais pour cela il faudra déjà accéder à une finale qui s’est jusqu’à présent toujours dérobée : trois demi-finales, autant d’échecs.
Benjamin Boyet et Marie-Alice Yahé, consultants respectivement pour beIN Sport et Canal +, et Guy Accoceberry, ancien demi de mêlée du CABBG, livrent leurs impressions sur une formation girondine qui devra déjà en passer par un barrage, dimanche à Chaban-Delmas, contre le Racing 92. Si tous les trois listent de réels atouts pour que ce soit l’année de l’UBB, ils n’en relèvent pas moins quelques bémols dont elle devra faire fi…
Benjamin Boyet : « Jouer à Bordeaux, un atout, mais auront-ils le carburant nécessaire ? »
« L’UBB, je l’ai cochée pour aller en finale car elle a à disputer un barrage à domicile plus qu’abordable et une potentielle demi-finale à Bordeaux, ce qui est un atout non négligeable à ce stade de la compétition. Sur le jeu, ils sont montés en puissance dans la saison avec notamment l’apport des mondialistes. C’est une équipe très offensive, ce que ses statistiques confirment.
Pour autant, tout n’est pas si lisse… Le premier accroc de taille, c’est le quart de finale perdu en Champions Cup contre les Harlequins, sans Mathieu Jalibert, qui sera encore absent lors de ces phases finales. L’UBB n’avait alors pas eu les épaules pour pouvoir passer le cap. Pour revenir à l’absence de Mathieu Jalibert, c’est un vrai coup dur. Le dix, il est représentatif du jeu de son équipe et sans lui, qu’on le veuille ou non, ce n’est pas pareil. Quand tu n’as pas ton joueur clé dominant, cela peut clairement influer sur ton jeu.
Et puis au-delà de cette absence, je les sens un petit peu essoufflés. La saison a été longue, très longue, et les ressources commencent à s’épuiser. Auront-ils le carburant nécessaire ? Si vous m’aviez posé la question en mars, je vous aurais dit que pour moi, c’était le favori pour le titre. Depuis ce match des Harlequins, c’est un peu plus bancal, d’autant plus que le contexte extrasportif qui concerne Yannick Bru peut interférer dans le discours. Néanmoins, je pense tout de même qu’ils ont cette année les capacités pour passer le cap des demies. »
Marie-Alice Yahé : « La chance de posséder des facteurs-X mais des absents qui font partie de l’ADN du club »
« Ah moi, l’UBB, je la sens capable de beaucoup de choses, elle l’a déjà montré. Je la sens en tout cas capable de faire mieux que par le passé et donc de passer ce cap des demies. Déjà parce qu’elle est plus complète devant et derrière, et plus expérimentée : elle a déjà un vécu en phases finales et elle connaît les erreurs à éviter. Le match contre La Rochelle (victoire 34-14 le 11 mai, NDLR) est pour moi très révélateur : on se demandait justement comment elle allait répondre au défi physique, et elle l’a bien fait, elle a prouvé qu’elle pouvait tenir une équipe qui concasse devant. Elle en a les capacités physiques et le caractère.
Et il y a cette ligne de trois-quarts dont on a si souvent parlé. L’UBB a la chance de posséder ces facteurs-X comme Penaud, comme Bielle-BIarrey ou Depoortere qui ont apporté un vrai plus cette année. À ce niveau de la compétition, il suffit d’un joueur pour réussir à un moment donné un coup improbable. Ce n’est pas toujours rationnel, comme l’essai de Romain Ntamack l’an dernier en finale. Ce ressenti, cette action qu’on n’explique pas et qui peut tout changer, l’UBB en est capable. Elle est en tout cas sur une dynamique positive, avec une confiance confortée lors de victoires contre La Rochelle ou encore Toulouse qui prouvent qu’elle est capable de battre ces grosses armadas, et avec beaucoup de victoires à domicile et il se trouve que les demies auront lieu justement à Bordeaux.
Après, il y a les absents, qui font en plus partie de l’ADN de l’UBB. Jalibert blessé, doutes pour Buros, Bielle-Biarrey, Depoortere… Sera-t-elle dans ces conditions capable de proposer le même rugby que d’habitude ? J’attends de voir quelle sera la réorganisation envisagée, avec la question des automatismes. Outre le risque de déséquilibre, ces joueurs apportent également beaucoup de confiance à l’équipe tout en véhiculant de la peur chez l’équipe d’en face… Mateo Garcia a rarement vécu des matches couperet, comment va-t-il gérer la pression ? Et à quel poste ?
Alors oui, c’est la bonne année pour franchir un cap car cette UBB est dans un épanouissement total devant et derrière, elle est plus prête, plus préparée, plus expérimentée, plus tout. Mais pour être dans l’épanouissement il faut être en confiance et là, il existe beaucoup de questions… À voir si elle arrive à les éluder. »
Guy Accoceberry : « Elle a emmagasiné de l’expérience et ne pas dire qu’elle va jouer les phases finales mais les gagner »
« Ce n’est jamais facile de formuler des pronostics quand les équipes abordent les phases finales. Cela se joue sur des détails, un rebond, bon ou mauvais… Tout est important. Maintenant, par rapport à ce que l’UBB a montré cette saison, avec des matches exceptionnels avec cette ligne de trois-quarts au-dessus du lot, il nous tardait à tous d’être à la fin de saison ! Au-delà des lignes arrière, le pack d’avants aussi est performant dès qu’il faut aborder des matches à enjeux. Quand le huit de devant avance, derrière, c’est plus facile de dérouler.
Elle n’a pas été épargnée par des blessures à des postes importants, elle n’a peut-être pas la profondeur de banc d’un Stade Toulousain, néanmoins il y a de la qualité à tous les postes. Et si l’on peut regretter quelques trous d’air qui ont coûté la deuxième place, elle aura l’avantage de jouer un barrage à domicile, puis une potentielle demi-finale au Matmut chez elle, devant son public, et ça c’est un vrai plus. La belle campagne en Coupe d’Europe a aussi permis m’emmagasiner de l’expérience. Après le quart de finale perdu (contre les Harlequins, NDLR), Clément Maynadier a dit aux gars : ‘‘ne perdez pas de temps’’ : quand l’opportunité se présente, il faut la saisir et c’est peut-être bien le cas cette saison. Ils ont en tout cas, il me semble, un tableau plus favorable : il vaut mieux prendre les équipes parisiennes que Toulon ou La Rochelle, puis Toulouse !
Il faut se persuader qu’ils vont y arriver, en s’appuyant notamment sur un match comme la victoire contre Toulouse (31-28, NDLR). Quand cette équipe est au pied du mur, elle réagit toujours, et fort : cela montre qu’il y a de l’orgueil, de la volonté, beaucoup d’envie, de la rage à l’image d’un Lucu ou d’un Depoortere : c’est avec des joueurs comme ça sur le terrain que le groupe avance, à certains moments des leaders de cette trempe peuvent aider. Et tout cela part de l’engagement de ce paquet d’avants : quand c’est dur, ils savent faire mal, c’est épais. C’est pour cela que cette année, l’UBB réussit ses matches couperets : il faut avoir cet orgueil de vainqueur pour y arriver.
Et puis l’UBB a l’avantage de posséder des joueurs qu’on surnomme les facteurs-X, de ceux, comme Penaud ou Bielle-Biarrey, avec qui tout peut arriver, qui peuvent à tout moment faire la différence, tout particulièrement sur des matches de phases finales. Maintenant, il ne faut pas qu’ils se disent qu’ils vont jouer les phases finales, mais qu’ils vont GA-GNER les phases finales. Rien que de se le dire, cela fait toute la différence. »
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Re: Barrage : UBB / Racing
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-stade-chaban-delmas-symbole-de-l-importance-du-rugby-a-bordeaux/1474582
Le stade Chaban-Delmas, symbole de l'importance du rugby à Bordeaux
Comme depuis dix ans, l'Union Bordeaux-Bègles a terminé la saison régulière avec la meilleure affluence du Top 14. Chaban-Delmas est devenu une place forte du rugby français et le symbole du rayonnement du club à Bordeaux.
Adrien Corée
Difficile de résister au charme de cette Bordelaise, son élégance séculaire trônant fièrement au milieu de la ville. Le stade Chaban-Delmas prend facilement la forme d'une madeleine de Proust et concentre en lui, au détour de ses longs couloirs, tout ce qu'il faut pour passer une bonne soirée, une ou plusieurs pintes à la main. Cette année encore, et pour la dixième fois de suite, l'UBB a fini en tête de la course à la plus grosse affluence du Top 14.
Comment expliquer un tel succès populaire, cette « hype », surtout pour un club qui existe depuis moins de vingt ans (2006) et n'a toujours pas remporté le moindre titre ? Le tournant se trouve inévitablement en 2011, quand le club est monté en Top 14. Alors que l'équipe parvenait difficilement à rassembler 3 000 personnes au stade André-Moga, l'enceinte béglaise est rapidement devenue trop étroite et les délocalisations de plus en plus fréquentes à Chaban-Delmas sont devenues déménagement définitif à l'été 2015, quand les Girondins de Bordeaux sont partis s'installer au Matmut Atlantique, au nord de la ville, à une bonne quarantaine de minutes de tram du centre.
C'est aussi ce qui fait la force de l'UBB à Chaban : la proximité du stade avec les principaux lieux de vie de la cité. « C'est un élément extrêmement important, assure Martial, supporter reconnaissable à son kilt et ses lunettes « façon Urios », héritées du passage du précédent entraîneur. Même quand il y a des problématiques de transport, on n'est jamais très loin du stade. Ça se fait bien en marchant, on discute de la composition, de la forme d'untel ou d'untel (sourire). »
Un transfert du foot au rugby
Le niveau actuel des Girondins, précédente institution sportive de la ville mais reléguée en Ligue 2 en 2023, aide aussi d'une certaine façon l'UBB. Un transfert s'est opéré avec des supporters de foot qui se sont convertis au rugby. « Ce n'est pas si net que ça, tempère Sébastien Renault, président de l'association Préservons Lescure. Quand l'UBB a joué ses premiers matches à Chaban, dès 2011, elle faisait déjà de grosses affluences, alors que les Girondins demeuraient une équipe compétitive. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il y a de plus en plus de Bordelais qui soutiennent les deux équipes. »
La capacité du stade Chaban-Delmas (33 000 places), la plus grande du Top 14, est un autre facteur évident de la ferveur bordelaise, même si la fermeture d'une partie du Virage Nord en novembre dernier en raison d'une « faiblesse de structure » a rogné 3 400 sièges sur l'affluence maximale. Les travaux seront terminés à la fin du mois de juin. Pas de quoi empêcher Bordeaux-Bègles d'être, devant ses concurrents de Premiership ou d'URC, le « plus grand public d'Europe », ce qui veut dire en réalité le « plus grand public du monde », même si la direction du club « a du mal à le formuler ainsi parce que ça fait très pompeux ! »
Spectateurs plus que supporters ?
À l'UBB, la billetterie représente 20 % du budget. Cette saison, le club a battu son record avec près de 12 000 abonnés et les prix attractifs à cinq euros pour certaines rencontres permettent de faire venir au stade un nouveau public, pas forcément accro au rugby. « L'UBB a réussi à s'intégrer pleinement dans l'histoire de la ville, pour créer une dimension sportive et festive importante, félicite Mathieu Hazouard, adjoint au maire chargé des sports. Des gens qui n'étaient pas des supporters de rugby de la première heure viennent régulièrement au stade aujourd'hui. »
C'est d'ailleurs ce qui est parfois reproché au public bordelais : être composé d' « UBBix » qui ne maîtrisent pas toutes les coutures du ballon ovale. « Il y a les abonnés mais aussi ceux qui viennent occasionnellement. On a l'habitude de dire qu'ils sont plus des spectateurs que des supporters », reconnaît Martial, membre historique des Burdigalais. Mais il existe une vraie culture club à l'UBB, héritière du Stade Bordelais (sept fois champion de France entre 1899 et 1911) et du CABBG (titré en 1969 et 1991). Et Chaban-Delmas est devenu sa maison. « Par sa conception même, Chaban correspond mieux au rugby, avec ses formes arrondies, ses arches, ses virages, développe Renault. C'est un stade à taille humaine, on s'y sent bien. Les vieux habitués l'appellent encore parc Lescure. Mais avec le renouvellement du public, l'appellation Chaban s'est imposée. C'est un stade désormais estampillé rugby et comme Jacques Chaban-Delmas y jouait lui-même, il y a une forme de logique (sourire). »
L'ex-Premier Ministre (1969-1972) et maire de Bordeaux (1947-1995), statufié place Pey-Berland, a donné son nom à l'enceinte peu après sa mort en novembre 2000. Il aurait sans doute eu d'autres chats à fouetter que de s'intéresser aux résultats du Top 14 en cette fin de printemps politiquement orageuse. Mais un bon parcours de la populaire UBB ne lui aurait sûrement pas déplu.
Le stade Chaban-Delmas, symbole de l'importance du rugby à Bordeaux
Comme depuis dix ans, l'Union Bordeaux-Bègles a terminé la saison régulière avec la meilleure affluence du Top 14. Chaban-Delmas est devenu une place forte du rugby français et le symbole du rayonnement du club à Bordeaux.
Adrien Corée
Difficile de résister au charme de cette Bordelaise, son élégance séculaire trônant fièrement au milieu de la ville. Le stade Chaban-Delmas prend facilement la forme d'une madeleine de Proust et concentre en lui, au détour de ses longs couloirs, tout ce qu'il faut pour passer une bonne soirée, une ou plusieurs pintes à la main. Cette année encore, et pour la dixième fois de suite, l'UBB a fini en tête de la course à la plus grosse affluence du Top 14.
Comment expliquer un tel succès populaire, cette « hype », surtout pour un club qui existe depuis moins de vingt ans (2006) et n'a toujours pas remporté le moindre titre ? Le tournant se trouve inévitablement en 2011, quand le club est monté en Top 14. Alors que l'équipe parvenait difficilement à rassembler 3 000 personnes au stade André-Moga, l'enceinte béglaise est rapidement devenue trop étroite et les délocalisations de plus en plus fréquentes à Chaban-Delmas sont devenues déménagement définitif à l'été 2015, quand les Girondins de Bordeaux sont partis s'installer au Matmut Atlantique, au nord de la ville, à une bonne quarantaine de minutes de tram du centre.
C'est aussi ce qui fait la force de l'UBB à Chaban : la proximité du stade avec les principaux lieux de vie de la cité. « C'est un élément extrêmement important, assure Martial, supporter reconnaissable à son kilt et ses lunettes « façon Urios », héritées du passage du précédent entraîneur. Même quand il y a des problématiques de transport, on n'est jamais très loin du stade. Ça se fait bien en marchant, on discute de la composition, de la forme d'untel ou d'untel (sourire). »
Un transfert du foot au rugby
Le niveau actuel des Girondins, précédente institution sportive de la ville mais reléguée en Ligue 2 en 2023, aide aussi d'une certaine façon l'UBB. Un transfert s'est opéré avec des supporters de foot qui se sont convertis au rugby. « Ce n'est pas si net que ça, tempère Sébastien Renault, président de l'association Préservons Lescure. Quand l'UBB a joué ses premiers matches à Chaban, dès 2011, elle faisait déjà de grosses affluences, alors que les Girondins demeuraient une équipe compétitive. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il y a de plus en plus de Bordelais qui soutiennent les deux équipes. »
La capacité du stade Chaban-Delmas (33 000 places), la plus grande du Top 14, est un autre facteur évident de la ferveur bordelaise, même si la fermeture d'une partie du Virage Nord en novembre dernier en raison d'une « faiblesse de structure » a rogné 3 400 sièges sur l'affluence maximale. Les travaux seront terminés à la fin du mois de juin. Pas de quoi empêcher Bordeaux-Bègles d'être, devant ses concurrents de Premiership ou d'URC, le « plus grand public d'Europe », ce qui veut dire en réalité le « plus grand public du monde », même si la direction du club « a du mal à le formuler ainsi parce que ça fait très pompeux ! »
Spectateurs plus que supporters ?
À l'UBB, la billetterie représente 20 % du budget. Cette saison, le club a battu son record avec près de 12 000 abonnés et les prix attractifs à cinq euros pour certaines rencontres permettent de faire venir au stade un nouveau public, pas forcément accro au rugby. « L'UBB a réussi à s'intégrer pleinement dans l'histoire de la ville, pour créer une dimension sportive et festive importante, félicite Mathieu Hazouard, adjoint au maire chargé des sports. Des gens qui n'étaient pas des supporters de rugby de la première heure viennent régulièrement au stade aujourd'hui. »
C'est d'ailleurs ce qui est parfois reproché au public bordelais : être composé d' « UBBix » qui ne maîtrisent pas toutes les coutures du ballon ovale. « Il y a les abonnés mais aussi ceux qui viennent occasionnellement. On a l'habitude de dire qu'ils sont plus des spectateurs que des supporters », reconnaît Martial, membre historique des Burdigalais. Mais il existe une vraie culture club à l'UBB, héritière du Stade Bordelais (sept fois champion de France entre 1899 et 1911) et du CABBG (titré en 1969 et 1991). Et Chaban-Delmas est devenu sa maison. « Par sa conception même, Chaban correspond mieux au rugby, avec ses formes arrondies, ses arches, ses virages, développe Renault. C'est un stade à taille humaine, on s'y sent bien. Les vieux habitués l'appellent encore parc Lescure. Mais avec le renouvellement du public, l'appellation Chaban s'est imposée. C'est un stade désormais estampillé rugby et comme Jacques Chaban-Delmas y jouait lui-même, il y a une forme de logique (sourire). »
L'ex-Premier Ministre (1969-1972) et maire de Bordeaux (1947-1995), statufié place Pey-Berland, a donné son nom à l'enceinte peu après sa mort en novembre 2000. Il aurait sans doute eu d'autres chats à fouetter que de s'intéresser aux résultats du Top 14 en cette fin de printemps politiquement orageuse. Mais un bon parcours de la populaire UBB ne lui aurait sûrement pas déplu.
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Re: Barrage : UBB / Racing
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-et-si-c-etait-l-annee-de-l-ubb-oui-repondent-les-champions-de-france-girondins-francois-ratier-et-christophe-hamacek-20088764.php
Top 14 : et si c’était l’année de l’UBB ? « Oui », répondent les champions de France girondins François Ratier et Christophe Hamacek
Par Marjorie Queuille
Sacrés respectivement champions de France d’Elite féminine avec le Stade Bordelais et de Nationale 2 avec Langon, François Ratier et Christophe Hamacek livrent leur point de vue de techniciens autant que d’amoureux du rugby
Ce sont deux hommes encore sur leur petit nuage, et ils aimeraient bien que le rugby girondin y reste encore un bon moment. À la question de savoir si 2024 pourrait être la bonne année pour l’Union Bordeaux-Bègles pour faire sauter son plafond de verre, voire mieux, François Ratier, le coach des Lionnes du Stade Bordelais, championnes de France pour la deuxième fois consécutive, et Christophe Hamacek, sacré en Nationale 2 avec le promu Langon, n’hésitent pas. C’est un oui franc et massif.
François Ratier, imprégné de la culture anglo-saxonne dont il a fait sienne après plusieurs années passées au Canada, dans laquelle l’identité du club prédomine, est catégorique : « par rapport à ce que j’entends et ce que je vois, au-delà du recrutement qui lui a fait franchir un palier, j’ai le sentiment qu’il y a un alignement des planètes. Qu’entre le président et le manager, ça colle, et quand ça colle, ça consolide les bases et quand un joueur se tourne vers ceux qui pilotent le club, le cap est clair. Le joueur de haut niveau, il connaît son métier, il sait ce qu’il a à faire, il faut un petit truc en plus et c’est cette culture de club qui fait la différence. Je l’ai vécu, je peux dire que ça marche. »
Ce blocage psychologique sur les demi-finales, le Franco-Canadien ne veut en revanche pas en entendre parler. « Il ne faut pas vivre dans ces trucs-là, ça n’existe pas dans la construction d’un match. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tout est écrit, mais non tout n’est pas écrit, personne n’est condamné à revivre sans cesse les mêmes choses, comme dans ‘‘Le jour de la marmotte’’(le titre québécois du film ‘‘Un jour sans fin’’, où un homme revit inlassablement la même journée, NDLR) ! »
Et de donner en exemple la victoire contre Toulouse au Matmut (31-28, le 24 mars, NDLR) : « sur le papier, dans le match, tout était difficile. L’UBB n’avait pas tout pour elle, voire elle avait tout contre elle, elle a plié mais elle n’a pas rompu et elle a gagné. Psychologiquement, au niveau de la confiance, de la cohésion, je suis persuadé que ce match peut compter. À armes égales, ce sont ceux qui s’aiment vraiment qui vont au bout. »
Dans un style encore plus direct, Christophe Hamacek valide les impressions de son confrère, voire un peu plus. « En tant que technicien, avec leur ligne de trois-quarts extraordinaire, et ce même si Jalibert est blessé, ils sont armés pour aller au bout. D’ailleurs, je le dis depuis longtemps, qu’ils seront champions cette année. Je vois un Stade Toulousain - UBB en finale avec un Stade Toulousain toujours affamé mais qui risque de trouver qu’elle est longue, cette saison. »
S’il note avec humour son côté « Madame Irma, comme quand j’ai dit aux gars (de Langon, contre Marcq-en-Barœul, NDLR) en finale, il va pleuvoir et ça va jouer en notre faveur et c’est ce qui s’est passé », il prévient : « je suis avant tout cartésien : en l’occurrence, pour notre finale, il faisait très chaud et c’était certain qu’il allait y avoir de l’orage. Concernant l’UBB, elle a mis en place cette année un jeu très efficace avec Yannick Bru qui a apporté beaucoup de compétences, malgré peut-être une petite faiblesse dans la conquête aérienne ».
Mais il y a aussi le ressenti, et Christophe Hamacek en est certain : « cette faim de titre qu’ils ont, elle est peut-être plus importante que chez les autres. Pour être champion, il faut le vouloir fort avant, pendant et après. Quand je les vois jouer, je sens de la détermination, ils ne doutent pas. Ce mélange d’appétit et de qualités énormes, l’alchimie qui se dégage de leur collectif me laissent penser qu’ils vont aller au bout. J’en suis persuadé, et j’espère leur porter chance (rire). »
Top 14 : et si c’était l’année de l’UBB ? « Oui », répondent les champions de France girondins François Ratier et Christophe Hamacek
Par Marjorie Queuille
Sacrés respectivement champions de France d’Elite féminine avec le Stade Bordelais et de Nationale 2 avec Langon, François Ratier et Christophe Hamacek livrent leur point de vue de techniciens autant que d’amoureux du rugby
Ce sont deux hommes encore sur leur petit nuage, et ils aimeraient bien que le rugby girondin y reste encore un bon moment. À la question de savoir si 2024 pourrait être la bonne année pour l’Union Bordeaux-Bègles pour faire sauter son plafond de verre, voire mieux, François Ratier, le coach des Lionnes du Stade Bordelais, championnes de France pour la deuxième fois consécutive, et Christophe Hamacek, sacré en Nationale 2 avec le promu Langon, n’hésitent pas. C’est un oui franc et massif.
François Ratier, imprégné de la culture anglo-saxonne dont il a fait sienne après plusieurs années passées au Canada, dans laquelle l’identité du club prédomine, est catégorique : « par rapport à ce que j’entends et ce que je vois, au-delà du recrutement qui lui a fait franchir un palier, j’ai le sentiment qu’il y a un alignement des planètes. Qu’entre le président et le manager, ça colle, et quand ça colle, ça consolide les bases et quand un joueur se tourne vers ceux qui pilotent le club, le cap est clair. Le joueur de haut niveau, il connaît son métier, il sait ce qu’il a à faire, il faut un petit truc en plus et c’est cette culture de club qui fait la différence. Je l’ai vécu, je peux dire que ça marche. »
Ce blocage psychologique sur les demi-finales, le Franco-Canadien ne veut en revanche pas en entendre parler. « Il ne faut pas vivre dans ces trucs-là, ça n’existe pas dans la construction d’un match. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tout est écrit, mais non tout n’est pas écrit, personne n’est condamné à revivre sans cesse les mêmes choses, comme dans ‘‘Le jour de la marmotte’’(le titre québécois du film ‘‘Un jour sans fin’’, où un homme revit inlassablement la même journée, NDLR) ! »
Et de donner en exemple la victoire contre Toulouse au Matmut (31-28, le 24 mars, NDLR) : « sur le papier, dans le match, tout était difficile. L’UBB n’avait pas tout pour elle, voire elle avait tout contre elle, elle a plié mais elle n’a pas rompu et elle a gagné. Psychologiquement, au niveau de la confiance, de la cohésion, je suis persuadé que ce match peut compter. À armes égales, ce sont ceux qui s’aiment vraiment qui vont au bout. »
Dans un style encore plus direct, Christophe Hamacek valide les impressions de son confrère, voire un peu plus. « En tant que technicien, avec leur ligne de trois-quarts extraordinaire, et ce même si Jalibert est blessé, ils sont armés pour aller au bout. D’ailleurs, je le dis depuis longtemps, qu’ils seront champions cette année. Je vois un Stade Toulousain - UBB en finale avec un Stade Toulousain toujours affamé mais qui risque de trouver qu’elle est longue, cette saison. »
S’il note avec humour son côté « Madame Irma, comme quand j’ai dit aux gars (de Langon, contre Marcq-en-Barœul, NDLR) en finale, il va pleuvoir et ça va jouer en notre faveur et c’est ce qui s’est passé », il prévient : « je suis avant tout cartésien : en l’occurrence, pour notre finale, il faisait très chaud et c’était certain qu’il allait y avoir de l’orage. Concernant l’UBB, elle a mis en place cette année un jeu très efficace avec Yannick Bru qui a apporté beaucoup de compétences, malgré peut-être une petite faiblesse dans la conquête aérienne ».
Mais il y a aussi le ressenti, et Christophe Hamacek en est certain : « cette faim de titre qu’ils ont, elle est peut-être plus importante que chez les autres. Pour être champion, il faut le vouloir fort avant, pendant et après. Quand je les vois jouer, je sens de la détermination, ils ne doutent pas. Ce mélange d’appétit et de qualités énormes, l’alchimie qui se dégage de leur collectif me laissent penser qu’ils vont aller au bout. J’en suis persuadé, et j’espère leur porter chance (rire). »
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Re: Barrage : UBB / Racing
« Le plus grand public d'Europe », vante Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, à propos de Chaban
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-le-plus-grand-public-d-europe-vante-laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-a-propos-de-chaban/1474589
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-le-plus-grand-public-d-europe-vante-laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-a-propos-de-chaban/1474589
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Re: Barrage : UBB / Racing
Scalp a écrit:« Le plus grand public d'Europe », vante Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, à propos de Chaban
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C est vrai que rien n est joué d avance; "Les planètes sonr alignés" à d autres.
On le voit lors de la demie contre le MHR, comme le dit LM on était invaincu contre eux cette saison là et au final on perd la demie, le match le plus important de tous et un match qui était à notre portée.
Le Racing sans NLG à Chaban, on doit faire une perf positive, on doit gagner ce match mais en face ils veulent leur qualif aussi et ils semblent être complet, sauf NLG.
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Re: Barrage : UBB / Racing
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:« Le plus grand public d'Europe », vante Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, à propos de Chaban
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C est vrai que rien n est joué d avance; "Les planètes sonr alignés" à d autres.
On le voit lors de la demie contre le MHR, comme le dit LM on était invaincu contre eux cette saison là et au final on perd la demie, le match le plus important de tous et un match qui était à notre portée.
Le Racing sans NLG à Chaban, on doit faire une perf positive, on doit gagner ce match mais en face ils veulent leur qualif aussi et ils semblent être complet, sauf NLG.
Mais lors de ce match contre le MHR, nous étions désunis, il y avait une fracture entre Urios et son vestiaire
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Re: Barrage : UBB / Racing
Scalp a écrit:Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:« Le plus grand public d'Europe », vante Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, à propos de Chaban
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-le-plus-grand-public-d-europe-vante-laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-a-propos-de-chaban/1474589
C est vrai que rien n est joué d avance; "Les planètes sonr alignés" à d autres.
On le voit lors de la demie contre le MHR, comme le dit LM on était invaincu contre eux cette saison là et au final on perd la demie, le match le plus important de tous et un match qui était à notre portée.
Le Racing sans NLG à Chaban, on doit faire une perf positive, on doit gagner ce match mais en face ils veulent leur qualif aussi et ils semblent être complet, sauf NLG.
Mais lors de ce match contre le MHR, nous étions désunis, il y avait une fracture entre Urios et son vestiaire
C est pas faux d un côté.
On verra comment on manoeuvre ce barrage, l état d esprit sera important, ceux qui gagneront seront ceux qui auront le plus envie, au delà des qualités individuelles.
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Re: Barrage : UBB / Racing
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:« Le plus grand public d'Europe », vante Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, à propos de Chaban
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-le-plus-grand-public-d-europe-vante-laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-a-propos-de-chaban/1474589
C est vrai que rien n est joué d avance; "Les planètes sonr alignés" à d autres.
On le voit lors de la demie contre le MHR, comme le dit LM on était invaincu contre eux cette saison là et au final on perd la demie, le match le plus important de tous et un match qui était à notre portée.
Le Racing sans NLG à Chaban, on doit faire une perf positive, on doit gagner ce match mais en face ils veulent leur qualif aussi et ils semblent être complet, sauf NLG.
Mais lors de ce match contre le MHR, nous étions désunis, il y avait une fracture entre Urios et son vestiaire
C est pas faux d un côté.
On verra comment on manoeuvre ce barrage, l état d esprit sera important, ceux qui gagneront seront ceux qui auront le plus envie, au delà des qualités individuelles.
Je crois qu'on a vraiment faim
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Re: Barrage : UBB / Racing
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-barrage-l-ubb-et-le-racing-92-deux-equipes-qui-se-ressemblent-20088953.php
Top 14 (barrage). L’UBB et le Racing 92, deux équipes qui se ressemblent
Par Yoan Leshauriès
Les deux clubs qui s’affrontent en barrage ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas ont pas mal de points communs cette saison
Ce sont des habitués des phases finales. Si l’Union Bordeaux-Bègles s’est qualifiée pour la quatrième année consécutive, l’expérience penche tout de même largement en faveur du Racing 92 qui n’a jamais manqué ce rendez-vous depuis 2010. Comme en 2022, les deux clubs s’affronteront ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas pour une place en demies. « Le Racing, c’est une équipe qui nous ressemble, dans sa structure, sa façon de jouer », soulève Christophe Laussucq, l’entraîneur en charge de la défense girondine. « C’est une équipe qui a de grosses individualités, qui peut nous poser des problèmes. Il faut être méfiant ».
Ils n’ont pas connu une saison linéaire
L’UBB et le Racing 92 n’ont pas connu une saison linéaire mais sont au rendez-vous des phases finales. Après un départ poussif, les Bordelais ont lancé la machine avec le retour de leurs internationaux de la Coupe du monde. Il occupait la 2e place du Top 14 juste avant le Tournoi, derrière les Franciliens, alors leaders. Mais les deux clubs sont parmi ceux qui ont le plus souffert des doublons. Avec 9 points pris durant cette période, l’UBB est redescendue à la 4e place, avec 4 points pris, le Racing a chuté à la 6e. Les Girondins et les Franciliens ont repris des couleurs au début du printemps, avant de connaître une fin de saison en dents de scie. L’UBB a assuré son barrage à domicile lors de la dernière journée de la phase régulière, tandis que le Racing 92 a arraché in extremis sa qualification. « Comme nous, cette équipe du Racing n’a pas été très constante cette année mais à la fin, elle est là, relève Christophe Laussucq. Ils sont allés chercher la qualification à 2 minutes de la fin à La Rochelle, ce n’est pas quelque chose de simple. Il faut être méfiant ».
Ils s’appuient sur des individualités fortes
Les deux équipes s’appuient sur de fortes individualités. « Quand on voit notre équipe-type, notamment derrière, sur le papier, on peut faire peur. Mais si on compare, le Racing me fait aussi peur que l’UBB », souligne Pablo Uberti, le trois-quart centre bordelais. Du côté de l’UBB, les deux facteurs-X sur les ailes s’appellent Penaud (14 essais) et Bielle-Biarrey (5). Les deux internationaux français ont souvent fait la différence cette saison, tout comme Tambwe (6 essais). Du côté du Racing 92, les ailiers se distinguent dans un registre tout en puissance avec les Fidjiens Tuisova et Habosi qui mettent leur équipe dans l’avancée. Au centre, la jeune garde girondine Moefana – Depoortere n’a pas à rougir face à l’expérience du duo francilien Chavancy – Fickou. À l’arrière, si précieux depuis le début de saison, Buros (genou) sera-t-il de retour côté bordelais ? En 15, Tedder se montre lui aussi régulier avec le Racing. Patrons de leurs charnières respectives, Lucu et Gibert assument les responsabilités. Mais les grosses individualités ne manquent pas dans les deux packs avec les internationaux Coleman (Tonga) et Tatafu (Japon) côté bordelais, Woki (France) et le double champion du monde Kolisi (Afrique du Sud), côté francilien.
Ils doivent se passer de leurs deux hommes clés
Il y aura deux absents de marque lors de ce barrage de Top 14. Jusqu’à la fin de leur saison, l’UBB devra se passer de Matthieu Jalibert, tandis que le Racing 92 devra faire sans Nolann Le Garrec. Un vrai coup dur dans les deux camps tant les deux internationaux français ont pesé dans les résultats de leurs équipes respectives cette saison. Le demi d’ouverture bordelais a été victime d’une déchirure aux ischios lors du dernier match de la saison régulière face à Oyonnax le week-end dernier. Le demi de mêlée francilien souffre quant à lui d’une blessure à l’épaule gauche qui nécessite une intervention chirurgicale à l’intersaison. En leur absence, Matéo Garcia devrait débuter à l’ouverture avec l’UBB et Clovis Le Bail au poste de demi de mêlée avec le Racing 92.
En saison régulière
Une victoire partout. Au match aller, l’UBB s’était inclinée sur le terrain du Racing 92 (23-18) lors de la 1re journée de Top 14, le samedi 19 août 2023. Au match retour, les Bordelais avaient pris leur revanche sur les Franciliens à Chaban-Delmas (21-5) lors de la 17e journée, le samedi 2 mars 2024.
Top 14 (barrage). L’UBB et le Racing 92, deux équipes qui se ressemblent
Par Yoan Leshauriès
Les deux clubs qui s’affrontent en barrage ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas ont pas mal de points communs cette saison
Ce sont des habitués des phases finales. Si l’Union Bordeaux-Bègles s’est qualifiée pour la quatrième année consécutive, l’expérience penche tout de même largement en faveur du Racing 92 qui n’a jamais manqué ce rendez-vous depuis 2010. Comme en 2022, les deux clubs s’affronteront ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas pour une place en demies. « Le Racing, c’est une équipe qui nous ressemble, dans sa structure, sa façon de jouer », soulève Christophe Laussucq, l’entraîneur en charge de la défense girondine. « C’est une équipe qui a de grosses individualités, qui peut nous poser des problèmes. Il faut être méfiant ».
Ils n’ont pas connu une saison linéaire
L’UBB et le Racing 92 n’ont pas connu une saison linéaire mais sont au rendez-vous des phases finales. Après un départ poussif, les Bordelais ont lancé la machine avec le retour de leurs internationaux de la Coupe du monde. Il occupait la 2e place du Top 14 juste avant le Tournoi, derrière les Franciliens, alors leaders. Mais les deux clubs sont parmi ceux qui ont le plus souffert des doublons. Avec 9 points pris durant cette période, l’UBB est redescendue à la 4e place, avec 4 points pris, le Racing a chuté à la 6e. Les Girondins et les Franciliens ont repris des couleurs au début du printemps, avant de connaître une fin de saison en dents de scie. L’UBB a assuré son barrage à domicile lors de la dernière journée de la phase régulière, tandis que le Racing 92 a arraché in extremis sa qualification. « Comme nous, cette équipe du Racing n’a pas été très constante cette année mais à la fin, elle est là, relève Christophe Laussucq. Ils sont allés chercher la qualification à 2 minutes de la fin à La Rochelle, ce n’est pas quelque chose de simple. Il faut être méfiant ».
Ils s’appuient sur des individualités fortes
Les deux équipes s’appuient sur de fortes individualités. « Quand on voit notre équipe-type, notamment derrière, sur le papier, on peut faire peur. Mais si on compare, le Racing me fait aussi peur que l’UBB », souligne Pablo Uberti, le trois-quart centre bordelais. Du côté de l’UBB, les deux facteurs-X sur les ailes s’appellent Penaud (14 essais) et Bielle-Biarrey (5). Les deux internationaux français ont souvent fait la différence cette saison, tout comme Tambwe (6 essais). Du côté du Racing 92, les ailiers se distinguent dans un registre tout en puissance avec les Fidjiens Tuisova et Habosi qui mettent leur équipe dans l’avancée. Au centre, la jeune garde girondine Moefana – Depoortere n’a pas à rougir face à l’expérience du duo francilien Chavancy – Fickou. À l’arrière, si précieux depuis le début de saison, Buros (genou) sera-t-il de retour côté bordelais ? En 15, Tedder se montre lui aussi régulier avec le Racing. Patrons de leurs charnières respectives, Lucu et Gibert assument les responsabilités. Mais les grosses individualités ne manquent pas dans les deux packs avec les internationaux Coleman (Tonga) et Tatafu (Japon) côté bordelais, Woki (France) et le double champion du monde Kolisi (Afrique du Sud), côté francilien.
Ils doivent se passer de leurs deux hommes clés
Il y aura deux absents de marque lors de ce barrage de Top 14. Jusqu’à la fin de leur saison, l’UBB devra se passer de Matthieu Jalibert, tandis que le Racing 92 devra faire sans Nolann Le Garrec. Un vrai coup dur dans les deux camps tant les deux internationaux français ont pesé dans les résultats de leurs équipes respectives cette saison. Le demi d’ouverture bordelais a été victime d’une déchirure aux ischios lors du dernier match de la saison régulière face à Oyonnax le week-end dernier. Le demi de mêlée francilien souffre quant à lui d’une blessure à l’épaule gauche qui nécessite une intervention chirurgicale à l’intersaison. En leur absence, Matéo Garcia devrait débuter à l’ouverture avec l’UBB et Clovis Le Bail au poste de demi de mêlée avec le Racing 92.
En saison régulière
Une victoire partout. Au match aller, l’UBB s’était inclinée sur le terrain du Racing 92 (23-18) lors de la 1re journée de Top 14, le samedi 19 août 2023. Au match retour, les Bordelais avaient pris leur revanche sur les Franciliens à Chaban-Delmas (21-5) lors de la 17e journée, le samedi 2 mars 2024.
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Re: Barrage : UBB / Racing
UBB-Racing 92 : "Tu te qualifies ou tu es éliminé", Lancaster sait à quoi s'en tenir avant les barrages
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/ubb-racing-92-tu-te-qualifies-ou-tu-es-elimine-lancaster-sait-a-quoi-s-en-tenir-avant-les-barrages_VN-202406140429.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/ubb-racing-92-tu-te-qualifies-ou-tu-es-elimine-lancaster-sait-a-quoi-s-en-tenir-avant-les-barrages_VN-202406140429.html
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