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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Gazotti il a tout le temps devant lui, il ne peut pas échapper à l'EDF, c'est impossible.
Bochaton c'était du bonus mais je ne vois pas dans quel monde il passe devant les troisième ou deuxième ligne déjà présents.
Falatea repasse devant Alde mais la venue de Tatafu voir Colombe lui barre la route.
Reste Lucu, qui doit être plus philosophe, si on lui avait dit à 25 ans qu'il disputerait des phases finales de top 14 et Champions cup chaque année, qu'il remporterait un grand chelem et jouerait une coupe du monde, il n'y aurait pas cru.
Bochaton c'était du bonus mais je ne vois pas dans quel monde il passe devant les troisième ou deuxième ligne déjà présents.
Falatea repasse devant Alde mais la venue de Tatafu voir Colombe lui barre la route.
Reste Lucu, qui doit être plus philosophe, si on lui avait dit à 25 ans qu'il disputerait des phases finales de top 14 et Champions cup chaque année, qu'il remporterait un grand chelem et jouerait une coupe du monde, il n'y aurait pas cru.
Lawrence the Hammer- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/31/xv-de-france-exclusif-il-faut-que-lon-en-sorte-grandis-que-lon-apprenne-de-nos-erreurs-gregory-alldritt-lance-la-tournee-dautomne-12293759.php
XV de France – Exclusif. "Il faut que l’on en sorte grandis, que l’on apprenne de nos erreurs" : Grégory Alldritt lance la tournée d’automne
Par Propos recueillis par Thomas Palmier
Absent du XV de France cet été en Argentine, comme tous les joueurs premium, Grégory Alldritt a vécu de loin les affaires extra-sportives qui ont chamboulé les Bleus. Au moment de retrouver Marcoussis, le capitaine du Stade rochelais évoque la nouvelle charte de cadre de vie qui a été présentée aux joueurs, la nécessité de redorer l’image des Bleus et la tournée à venir. Un moment d’ordre : gagner pour avancer.
Comment se passe la rentrée du XV de France ?
C’est toujours assez particulier. Pour beaucoup d’entre nous, la dernière fois qu’on était ensemble, c’était en mars. Ça fait une sacrée trêve. À chaque fois, on est toujours contents de retrouver l’équipe en novembre surtout que les oppositions de ces tournées d’automne sont, depuis plusieurs années, assez solides. Ça promet trois gros matchs. On est tous excités.
Cette rentrée automnale est surtout marquée par l’adoption d’un nouveau « cadre de vie ». Comment le groupe vit-il cela ?
Vous parlez d’un « nouveau » cadre de vie, mais je pense surtout que c’est un gros rappel de ce qu’est notre cadre de vie. On avait eu la même discussion il y a quelques années quand Fabien était arrivé, lorsqu’il y avait beaucoup de turnovers dans le groupe. Ça nécessitait une bonne piqûre de rappel à ce moment-là. Aujourd’hui, on est tous d’accord avec ce qui a été dit.
Ce n’est donc pas un nouveau cadre ?
Non, c’est un rappel pour ré-identifier les limites. C’était nécessaire après ce qu’il s’est passé cet été. Il faut que l’on en sorte grandis, que l’on apprenne de nos erreurs.
Aviez-vous le sentiment que le rugby français était un peu laxiste sur ces sujets ?
Je ne crois pas qu’on ait été laxistes. Maintenant, le rugby a pris une dimension folle en France sur les cinq dernières années. On a acquis un statut différent. Il faut le comprendre et l’assumer. Il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de dérive.
Est-ce que le public n’a pas été trop dur avec l’équipe de France, après les événements du dernier été ?
Je ne le vois pas comme ça. Il s’est passé quelque chose de très important. Pour être honnête, je me suis senti très concerné par les événements de cet été. Les critiques étaient, pour certaines, constructives et bienveillantes. Celles-là étaient nécessaires. Dans le lot, il y en a des négatives et des pas très intéressantes. Il faut savoir faire le tri. C’est normal que le public soit inquiet. Notre job à nous, les joueurs, est de retrouver les terrains, de remouiller ce maillot de l’équipe de France et regagner. Il va falloir rassurer tous ceux qui nous soutiennent.
Avez-vous le sentiment d’avoir payé le prix de plusieurs décennies de dérives en équipe de France ?
Je pense qu’il ne faut surtout pas comparer. C’étaient des équipes de France différentes dans des sociétés différentes. Le sport a évolué, avec un professionnalisme différent. La comparaison n’a pas lieu d’être avec le passé. À nous d’être en accord avec notre temps et notre ère pour faire de notre mieux.
L’idée derrière cette charte est aussi de clamer qu’un sportif de haut niveau doit être exemplaire…
Bien sûr. Je dis souvent que tous les joueurs d’une équipe doivent être des leaders par leurs comportements et leurs attitudes. C’est d’autant plus le cas quand on représente la France, plus de 60 millions d’habitants. On se doit d’être encore plus exemplaires.
Comment réussir à redorer l’image du rugby ?
Ça commence sur le terrain, en faisant preuve de résilience et d’engagement. Je pense que ce sont des valeurs qui parlent beaucoup. Il faut regagner, redonner un petit peu de joie à nos supporters. Les faire vibrer à nouveau va aider. Il y a le terrain et puis surtout l’exemplarité en dehors.
Sans cette charte, le rugby aurait-il été « en grand danger », comme le dit Florian Grill ?
Je ne pense pas. Nous, les joueurs, sommes les premiers conscients que l’image n’est pas forcément très bonne depuis cet été. On est les premiers impactés mais aussi les premiers à vouloir redresser la barre. La charte est là pour le rappeler. Mais on n’a qu’une envie : refaire rêver les Français comme pendant la coupe du Monde 2023.
Considérez-vous l’alcool comme un problème aujourd’hui dans le rugby ?
L’alcool dans le rugby, comme dans tous les sports et dans la société française, ça peut être un souci à un moment donné. On sait qu’il y a des dépendances. Maintenant, est-ce que c’est le cas en équipe de France ? Est-ce que c’est le cas dans tous les clubs de rugby ? Je suis contre les généralités. Bien sûr qu’il faut faire attention à ça, mais comme partout dans notre société.
Avez-vous des souvenirs de soirées sans aucune consommation d’alcool, après un match ?
Oh oui ! Plein de soirées où on rentre de match et on passe juste des heures à discuter, à manger. Il y a des moments comme ça. Il y en a aussi, bien sûr, où il y a un peu d’alcool. On est comme tout le monde là-dessus.
Les soirées alcoolisées ont toujours été dans le rugby, et notamment chez les jeunes, un moyen de s’intégrer. Est-ce que le problème est là ?
Encore une fois, est-ce que c’est une généralité ? À La Rochelle, on n’a jamais forcé un joueur à boire. On a tous des libertés. Il ne faut pas faire de généralités.
Que pensez-vous du fait que la charte assume sa volonté de faire des contrôles en cas de débordements ?
C’est une très bonne solution. Ceux qui ne veulent pas être contrôlés sont les personnes qui ont quelque chose à se reprocher. En équipe de France, tout le monde l’a accepté car personne n’a rien à se reprocher.
Vous seriez prêt à vous faire contrôler ?
Bien sûr. Contrôle ou pas contrôle, ça m’est complètement égal.
Le plus regrettable, avec toutes ces affaires, c’est que l’image du rugby s’est dégradée…
C’est ça, ça nuit au rugby de façon générale. Jean-Marc Lhermet nous l’a très bien dit au moment de nous présenter la charte. Il faut penser aux parents qui ont des enfants en bas âge. Au début de la saison, ils ont le choix de les mettre au rugby ou dans d’autres sports. Qu’est-ce qu’ils vont se dire, à ce moment-là ? Les évènements de l’été ont été marquants. C’est notre rôle et notre responsabilité de redorer cette image pour que ces parents aient confiance et mettent leurs enfants au rugby.
Vous voulez dire que Melvyn Jaminet, Oscar Jegou, Hugo Auradou sont des cas isolés ? Que ça ne définit pas le rugby français ?
Bien sûr que le rugby français, ce n’est pas ça. Il y a toujours des erreurs. C’est à nous de comprendre pourquoi elles ont eu lieu et de les rectifier. Il faut sortir de tout ça grandis et faire évoluer tout ça.
Florian Grill disait qu’il fallait arrêter de « mettre sous le tapis » certaines choses. Selon vous, existe-t-il une omerta dans le rugby sur ces sujets ?
Si des gens dénoncent des choses, il ne faut pas les nier. Mais je le répète, on a souvent tendance à généraliser. On sait que quand une affaire sort, il y a des choses qui sortent aussi en suivant. Si des abus arrivent, il faut les dénoncer et ne pas l’accepter.
Parlons de jeu et ce match contre le Japon qui arrive. Vous pourriez fêter samedi prochain votre 50e sélection en Bleu. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Quelque chose d’énorme. Pour être honnête, ce serait la première fois où je me rendrais compte de ce chiffre. Depuis tout petit, je n’ai jamais imaginé être ne serait-ce qu’un international français. Alors, avoir 50 sélections, encore moins. Et puis je dépasserais William Servat, qui a 49 sélections… (rires) J’espère pouvoir le faire.
Vous laissez votre brassard de capitaine à Antoine Dupont, après quatre matchs d’intérim lors du Tournoi 2024. N’y a-t-il pas une part de frustration ?
Aucune ! Quand Fabien m’a appelé pour me le dire, je lui ai dit que c’était la logique des choses. Antoine a été un capitaine formidable par le passé et il le sera encore sur les mois et les années à venir. Antoine et moi, on se connaît depuis qu’on a 14 ans donc il n’y a pas de sujet d’ego entre nous. Je serai le premier à le soutenir. Il ne faut pas oublier que c’est plutôt lui qui m’a prêté ce brassard. (il sourit)
N’y avez-vous pas pris goût ?
C’était une très grande satisfaction, une fierté. Dans le rugby français, être capitaine du XV de France est un joli marqueur. Mais ce n’est qu’un simple brassard. Je reste la même personne, avec ou sans.
Est-ce que ce rôle a fait évoluer votre place avec les Bleus ?
Pas vraiment. Capitaine ou pas, tu restes la même personne. C’est juste une belle marque de confiance du staff et du groupe, ça fait chaud au cœur. Mais à part ça, tu restes au même niveau que tout le monde.
Personnellement, comment abordez-vous cette tournée ?
Je me sens plutôt bien physiquement. On est encore en octobre, il faut que j’arrive à passer des paliers. J’espère que les quinze jours de préparation vont me booster et me faire monter encore un peu plus haut. Je suis totalement conscient de mes prestations actuelles mais je ne suis pas inquiet là-dessus. Je sais qu’il faut que j’élève mon niveau. S’entraîner avec ce groupe formidable, qui a un sacré niveau de rugby, faire des journées très dures et avoir l’opportunité d’affronter de tels adversaires… J’ai très faim ! Je compte là-dessus pour franchir une étape. Jouer au Stade de France, ça rajoute quelque chose de magique à cette tournée. Ça faisait un an qu’on jouait en province, c’était formidable. Je suis le premier à vouloir jouer en province pour se rapprocher de nos supporters mais le Stade de France a un côté mythique, magique et majestueux qui est exceptionnel.
XV de France – Exclusif. "Il faut que l’on en sorte grandis, que l’on apprenne de nos erreurs" : Grégory Alldritt lance la tournée d’automne
Par Propos recueillis par Thomas Palmier
Absent du XV de France cet été en Argentine, comme tous les joueurs premium, Grégory Alldritt a vécu de loin les affaires extra-sportives qui ont chamboulé les Bleus. Au moment de retrouver Marcoussis, le capitaine du Stade rochelais évoque la nouvelle charte de cadre de vie qui a été présentée aux joueurs, la nécessité de redorer l’image des Bleus et la tournée à venir. Un moment d’ordre : gagner pour avancer.
Comment se passe la rentrée du XV de France ?
C’est toujours assez particulier. Pour beaucoup d’entre nous, la dernière fois qu’on était ensemble, c’était en mars. Ça fait une sacrée trêve. À chaque fois, on est toujours contents de retrouver l’équipe en novembre surtout que les oppositions de ces tournées d’automne sont, depuis plusieurs années, assez solides. Ça promet trois gros matchs. On est tous excités.
Cette rentrée automnale est surtout marquée par l’adoption d’un nouveau « cadre de vie ». Comment le groupe vit-il cela ?
Vous parlez d’un « nouveau » cadre de vie, mais je pense surtout que c’est un gros rappel de ce qu’est notre cadre de vie. On avait eu la même discussion il y a quelques années quand Fabien était arrivé, lorsqu’il y avait beaucoup de turnovers dans le groupe. Ça nécessitait une bonne piqûre de rappel à ce moment-là. Aujourd’hui, on est tous d’accord avec ce qui a été dit.
Ce n’est donc pas un nouveau cadre ?
Non, c’est un rappel pour ré-identifier les limites. C’était nécessaire après ce qu’il s’est passé cet été. Il faut que l’on en sorte grandis, que l’on apprenne de nos erreurs.
Aviez-vous le sentiment que le rugby français était un peu laxiste sur ces sujets ?
Je ne crois pas qu’on ait été laxistes. Maintenant, le rugby a pris une dimension folle en France sur les cinq dernières années. On a acquis un statut différent. Il faut le comprendre et l’assumer. Il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de dérive.
Est-ce que le public n’a pas été trop dur avec l’équipe de France, après les événements du dernier été ?
Je ne le vois pas comme ça. Il s’est passé quelque chose de très important. Pour être honnête, je me suis senti très concerné par les événements de cet été. Les critiques étaient, pour certaines, constructives et bienveillantes. Celles-là étaient nécessaires. Dans le lot, il y en a des négatives et des pas très intéressantes. Il faut savoir faire le tri. C’est normal que le public soit inquiet. Notre job à nous, les joueurs, est de retrouver les terrains, de remouiller ce maillot de l’équipe de France et regagner. Il va falloir rassurer tous ceux qui nous soutiennent.
Avez-vous le sentiment d’avoir payé le prix de plusieurs décennies de dérives en équipe de France ?
Je pense qu’il ne faut surtout pas comparer. C’étaient des équipes de France différentes dans des sociétés différentes. Le sport a évolué, avec un professionnalisme différent. La comparaison n’a pas lieu d’être avec le passé. À nous d’être en accord avec notre temps et notre ère pour faire de notre mieux.
L’idée derrière cette charte est aussi de clamer qu’un sportif de haut niveau doit être exemplaire…
Bien sûr. Je dis souvent que tous les joueurs d’une équipe doivent être des leaders par leurs comportements et leurs attitudes. C’est d’autant plus le cas quand on représente la France, plus de 60 millions d’habitants. On se doit d’être encore plus exemplaires.
Comment réussir à redorer l’image du rugby ?
Ça commence sur le terrain, en faisant preuve de résilience et d’engagement. Je pense que ce sont des valeurs qui parlent beaucoup. Il faut regagner, redonner un petit peu de joie à nos supporters. Les faire vibrer à nouveau va aider. Il y a le terrain et puis surtout l’exemplarité en dehors.
Sans cette charte, le rugby aurait-il été « en grand danger », comme le dit Florian Grill ?
Je ne pense pas. Nous, les joueurs, sommes les premiers conscients que l’image n’est pas forcément très bonne depuis cet été. On est les premiers impactés mais aussi les premiers à vouloir redresser la barre. La charte est là pour le rappeler. Mais on n’a qu’une envie : refaire rêver les Français comme pendant la coupe du Monde 2023.
Considérez-vous l’alcool comme un problème aujourd’hui dans le rugby ?
L’alcool dans le rugby, comme dans tous les sports et dans la société française, ça peut être un souci à un moment donné. On sait qu’il y a des dépendances. Maintenant, est-ce que c’est le cas en équipe de France ? Est-ce que c’est le cas dans tous les clubs de rugby ? Je suis contre les généralités. Bien sûr qu’il faut faire attention à ça, mais comme partout dans notre société.
Avez-vous des souvenirs de soirées sans aucune consommation d’alcool, après un match ?
Oh oui ! Plein de soirées où on rentre de match et on passe juste des heures à discuter, à manger. Il y a des moments comme ça. Il y en a aussi, bien sûr, où il y a un peu d’alcool. On est comme tout le monde là-dessus.
Les soirées alcoolisées ont toujours été dans le rugby, et notamment chez les jeunes, un moyen de s’intégrer. Est-ce que le problème est là ?
Encore une fois, est-ce que c’est une généralité ? À La Rochelle, on n’a jamais forcé un joueur à boire. On a tous des libertés. Il ne faut pas faire de généralités.
Que pensez-vous du fait que la charte assume sa volonté de faire des contrôles en cas de débordements ?
C’est une très bonne solution. Ceux qui ne veulent pas être contrôlés sont les personnes qui ont quelque chose à se reprocher. En équipe de France, tout le monde l’a accepté car personne n’a rien à se reprocher.
Vous seriez prêt à vous faire contrôler ?
Bien sûr. Contrôle ou pas contrôle, ça m’est complètement égal.
Le plus regrettable, avec toutes ces affaires, c’est que l’image du rugby s’est dégradée…
C’est ça, ça nuit au rugby de façon générale. Jean-Marc Lhermet nous l’a très bien dit au moment de nous présenter la charte. Il faut penser aux parents qui ont des enfants en bas âge. Au début de la saison, ils ont le choix de les mettre au rugby ou dans d’autres sports. Qu’est-ce qu’ils vont se dire, à ce moment-là ? Les évènements de l’été ont été marquants. C’est notre rôle et notre responsabilité de redorer cette image pour que ces parents aient confiance et mettent leurs enfants au rugby.
Vous voulez dire que Melvyn Jaminet, Oscar Jegou, Hugo Auradou sont des cas isolés ? Que ça ne définit pas le rugby français ?
Bien sûr que le rugby français, ce n’est pas ça. Il y a toujours des erreurs. C’est à nous de comprendre pourquoi elles ont eu lieu et de les rectifier. Il faut sortir de tout ça grandis et faire évoluer tout ça.
Florian Grill disait qu’il fallait arrêter de « mettre sous le tapis » certaines choses. Selon vous, existe-t-il une omerta dans le rugby sur ces sujets ?
Si des gens dénoncent des choses, il ne faut pas les nier. Mais je le répète, on a souvent tendance à généraliser. On sait que quand une affaire sort, il y a des choses qui sortent aussi en suivant. Si des abus arrivent, il faut les dénoncer et ne pas l’accepter.
Parlons de jeu et ce match contre le Japon qui arrive. Vous pourriez fêter samedi prochain votre 50e sélection en Bleu. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Quelque chose d’énorme. Pour être honnête, ce serait la première fois où je me rendrais compte de ce chiffre. Depuis tout petit, je n’ai jamais imaginé être ne serait-ce qu’un international français. Alors, avoir 50 sélections, encore moins. Et puis je dépasserais William Servat, qui a 49 sélections… (rires) J’espère pouvoir le faire.
Vous laissez votre brassard de capitaine à Antoine Dupont, après quatre matchs d’intérim lors du Tournoi 2024. N’y a-t-il pas une part de frustration ?
Aucune ! Quand Fabien m’a appelé pour me le dire, je lui ai dit que c’était la logique des choses. Antoine a été un capitaine formidable par le passé et il le sera encore sur les mois et les années à venir. Antoine et moi, on se connaît depuis qu’on a 14 ans donc il n’y a pas de sujet d’ego entre nous. Je serai le premier à le soutenir. Il ne faut pas oublier que c’est plutôt lui qui m’a prêté ce brassard. (il sourit)
N’y avez-vous pas pris goût ?
C’était une très grande satisfaction, une fierté. Dans le rugby français, être capitaine du XV de France est un joli marqueur. Mais ce n’est qu’un simple brassard. Je reste la même personne, avec ou sans.
Est-ce que ce rôle a fait évoluer votre place avec les Bleus ?
Pas vraiment. Capitaine ou pas, tu restes la même personne. C’est juste une belle marque de confiance du staff et du groupe, ça fait chaud au cœur. Mais à part ça, tu restes au même niveau que tout le monde.
Personnellement, comment abordez-vous cette tournée ?
Je me sens plutôt bien physiquement. On est encore en octobre, il faut que j’arrive à passer des paliers. J’espère que les quinze jours de préparation vont me booster et me faire monter encore un peu plus haut. Je suis totalement conscient de mes prestations actuelles mais je ne suis pas inquiet là-dessus. Je sais qu’il faut que j’élève mon niveau. S’entraîner avec ce groupe formidable, qui a un sacré niveau de rugby, faire des journées très dures et avoir l’opportunité d’affronter de tels adversaires… J’ai très faim ! Je compte là-dessus pour franchir une étape. Jouer au Stade de France, ça rajoute quelque chose de magique à cette tournée. Ça faisait un an qu’on jouait en province, c’était formidable. Je suis le premier à vouloir jouer en province pour se rapprocher de nos supporters mais le Stade de France a un côté mythique, magique et majestueux qui est exceptionnel.
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Suspendu 3 semaines, pourquoi Moefana devrait tout de même postuler pour tous les matchs des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/31/xv-de-france-suspendu-3-semaines-pourquoi-yoram-moefana-devrait-tout-de-meme-postuler-pour-tous-les-matchs-des-bleus-12295192.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/31/xv-de-france-suspendu-3-semaines-pourquoi-yoram-moefana-devrait-tout-de-meme-postuler-pour-tous-les-matchs-des-bleus-12295192.php
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Suspendu 3 semaines, pourquoi Moefana devrait tout de même postuler pour tous les matchs des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/31/xv-de-france-suspendu-3-semaines-pourquoi-yoram-moefana-devrait-tout-de-meme-postuler-pour-tous-les-matchs-des-bleus-12295192.php
Deux semaines au final, c'est un minimum !
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Suspendu 3 semaines, pourquoi Moefana devrait tout de même postuler pour tous les matchs des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/31/xv-de-france-suspendu-3-semaines-pourquoi-yoram-moefana-devrait-tout-de-meme-postuler-pour-tous-les-matchs-des-bleus-12295192.php
J'allais le poster mais j'ai été trop lent, excellente nouvelle.
g.lab- J'aime l'Union un peu
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Re: XV de France (partie en cours)
Bon, je prends les paris, Moefana va remplacer Gailleton, bien que je préfèrerai qu'on dise au revoir à Fickou…
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