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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:SCOTTISH15 a écrit:Vince33 a écrit:Il faut reconnaitre que l'entrèe de Mathieu n'est pas satisfaisante ; on le sent sur la retenue , pas libéré . On sent un malaise autour de lui, mème Lombard qui est pourtant le "vrai" président du stade français était embarassé par la non slection de Mathieu .Et si Ramos fait un gros match , ce ne fut pas le cas de Barré.
Il est vrai aussi que la France à baisser de ton à la sortie de Dupont , qui lui aussi a eu beaucoup de scories . D'ailleurs je suis assez surpris par les notes qui lui sont attribuées
En 3ème ligne Boudehent fait une très belle entrée , c'est d'ailleurs étonnant de voir Galthié le faire remplacer Flament , pourquoi prendre Guillard si on lui préfère un 3ème ligne ? Comme pour rattraper sa connerie , Galthié fait ensuite très vite appel à Guillard pour remplacer Cros
N'oublions qu'on termine le match avec Mauvaka en 3ème ligne( encore très bon celui là) , Roumat en 2ème ligne ............. Bref un pack expérimental
Derrière nos deux bordelais réalisent une belle partie mème si Loulou manquait de gaz en fin match . Les deux palois ont bien honoré leur sélection et Fickou quand il se retrouve sur le banc , se met à faire des passes !
Je ne vois que deux changements pour les blacks Boudehent à la place de Roumat et retour de Damian.. Il est à craindre que Matthieu reste encore sur le banc.
Assez facile de jouer 10 contre les japonais. On verra si Ramos est aussi bon contre les blacks. Le merdol va pouvoir se régaler …
Le problème n’est pas Ramos. Je l’ai toujours pensé: Ramos est top 3 à l’ouverture en France avec NTK et MJ. Ensuite c’est en fonction des goûts de chacun… le problème, c’est la combinaison 10-15. Là aussi, c’est affaire de goûts. Pour moi le top 3 France c’est Ramos, Buros et Dulin. Ce dernier n’est plus dans le projet en raison de son âge. Ramos a pour lui, outre ses nombreuses qualités d’être le buteur numéro 1 de l’EDF. Donc on préfère mettre un joueur qui à l’instar de Jaminet ou Bouthier ont connu une période faste à un moment de leur carrière plutôt qu’un joueur, Buros, qui est régulier depuis au moins 4 saisons. Au delà du cas MJ, le cas Buros est pas loin de m’agacer encore plus.
Sur le fond, ton analyse est ok.
La grosse différence est le traitement de MJ par la presse et par galthie devant la presse… peut-être parce qu’en 15 il n’y a pas un « fils de » à ménager et dont il faut garder la place… je ne connais pas les raisons, je constate…
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Re: XV de France (partie en cours)
SCOTTISH15 a écrit:Vince33 a écrit:Il faut reconnaitre que l'entrèe de Mathieu n'est pas satisfaisante ; on le sent sur la retenue , pas libéré . On sent un malaise autour de lui, mème Lombard qui est pourtant le "vrai" président du stade français était embarassé par la non slection de Mathieu .Et si Ramos fait un gros match , ce ne fut pas le cas de Barré.
Il est vrai aussi que la France à baisser de ton à la sortie de Dupont , qui lui aussi a eu beaucoup de scories . D'ailleurs je suis assez surpris par les notes qui lui sont attribuées
En 3ème ligne Boudehent fait une très belle entrée , c'est d'ailleurs étonnant de voir Galthié le faire remplacer Flament , pourquoi prendre Guillard si on lui préfère un 3ème ligne ? Comme pour rattraper sa connerie , Galthié fait ensuite très vite appel à Guillard pour remplacer Cros
N'oublions qu'on termine le match avec Mauvaka en 3ème ligne( encore très bon celui là) , Roumat en 2ème ligne ............. Bref un pack expérimental
Derrière nos deux bordelais réalisent une belle partie mème si Loulou manquait de gaz en fin match . Les deux palois ont bien honoré leur sélection et Fickou quand il se retrouve sur le banc , se met à faire des passes !
Je ne vois que deux changements pour les blacks Boudehent à la place de Roumat et retour de Damian.. Il est à craindre que Matthieu reste encore sur le banc.
Assez facile de jouer 10 contre les japonais. On verra si Ramos est aussi bon contre les blacks. Le merdol va pouvoir se régaler …
Le Japon était très faible hier, je ne vois quels enseignements on peut vraiment tirer de ce match, tellement la différence de niveau était importante, on y verra plus clair face aux Blacks.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-japon-bielle-biarrey-et-mauvaka-flamboyants/1519459
Les notes de France-Japon : Bielle-Biarrey et Mauvaka flamboyants
Louis Bielle-Biarrey, auteur de deux essais lors de la victoire face au Japon (52-12), samedi, a été régulièrement dans les bons coups. Peato Mauvaka a lui réalisé un match complet et plein d'audace.
A. Ba., R. Be., P. Sow., J.-F. P. publié le 10 novembre 2024 à 00h14
6 minutes
la note moyenne - France 6,5
Barré 5
L'arrière parisien a d'abord réalisé un sauvetage dès les premières secondes sur une percée du deuxième-ligne japonais Warner Deans. Il a ensuite tenté de faire la différence, sans succès, avec un par-dessus pour lui-même. Au pied toujours, il a ensuite trouvé deux bonnes touches même si sur la première il aurait sans doute pu la jouer à la main. Une prestation propre à défaut d'être décisive. Barré a été remplacé par Jalibert (51e).
Attissogbe 5
Appelé en renfort vendredi et titularisé après le forfait de Damian Penaud, malade, le numéro 14 de la Section Paloise a très peu été servi sur son aile droite. Il a parfois essayé de faire la différence tout seul tout (un franchissement) en se montrant disponible. Surtout, Attissogbe a régulièrement apporté sa contribution défensive et il a l'a plutôt bien fait même s'il a été pris à huit minutes de la fin. En fin de match, il a dû laisser sa place après avoir été touché.
Gailleton 7
Comme à son habitude, le centre palois s'est dépensé sans compter aux quatre coins du terrain. Il a d'abord constamment colmaté les brèches en défense mais aussi récupéré un ballon sur un ruck. Offensivement, Gailleton a été également précieux. Le numéro 13, qui a récupéré deux ballons, a été récompensé par un essai dès la 10e minute, son deuxième en sélection. Un match très complet. Remplacé à 24 minutes du terme par Fickou (56e).
Moefana 6
Pour sa 29e sélection, Moefana a fait du Moefana. Du costaud. Du tranchant. Le centre de l'UBB a encore affiché toute sa puissance physique en faisant reculer à plusieurs reprises les attaques japonaises. Sur le quatrième essai français (28e), il a aussi parfaitement combiné avec Bielle-Biarrey. Auteur de neuf plaquages et d'une prestation efficace, il ne lui a manqué que quelques bons ballons supplémentaires pour faire la différence.
Bielle-Biarrey 8
Avec désormais 8 essais en 12 sélections, le jeune ailier au casque rouge (21 ans) est un redoutable finisseur. Bielle-Biarrey a inscrit le premier essai des Bleus (4e) après un petit coup de pied parfaitement dosé. Il a ensuite réalisé un joli numéro sur l'essai de Gailleton (10e). Sur celui de Roumat (19e), il a encore été décisif avant de réaliser un doublé sur son aile gauche (28e). À 18 minutes de la fin, il n'a pu empêcher le solide Tevita Tatafu d'aplatir mais a encore percé ensuite. Il termine aussi avec 13 plaquages.
Ramos 7
Le contexte était favorable, avec beaucoup de ballons rapides joués dans l'avancée, mais encore fallait-il être clairvoyant et précis. Ramos (12 points à 6 sur a été l'un et l'autre, posant son empreinte sur trois essais avec des décalages à la main ou au pied pour libérer les joueurs dans les couloirs. Passé à l'arrière après l'entrée de Jalibert (51e), il a gardé du poids sur le jeu.
Dupont 7
Il y a bien eu quelques erreurs ou gourmandises, et même une faute au sol, mais ça ne pèse quasiment rien à côté du reste. Le décalage au début du premier essai, la pénalité vite jouée sur le deuxième, le break sur le sixième, les petites courses qui ouvrent des espaces autour des rucks, comme sur l'essai de Gros, le « une-deux » avec Mauvaka... Tout ça, c'est lui, dans son rôle habituel de meneur-détonateur. À noter également son apport défensif, notamment en couverture. Remplacé par Lucu (66e).
Alldritt 7
Un match solide, dans un registre qui a semblé différent par rapport au premier mandat de Galthié. Dans une équipe qui diversifie ses armes sur le plan offensif, il a été moins sollicité qu'à l'accoutumée pour aller affronter la défense (7 ballons portés). Et en défense, il a semblé moins s'impliquer dans les rucks, compensant par une palanquée de plaquages (21, meilleur total du match).
Roumat 6
Que ce soit en 7 ou en 4, il a d'abord été bon sur les fondamentaux, qui pour lui vont de la touche aux renvois, en passant par la défense. Sur ce dernier point, constant dans ses efforts de replacement, il a été efficace avec des plaquages bas. Offensivement, il a montré par petites touches que ses mains pouvaient donner de l'air au jeu français. Le point noir de son match, ce sont les trois pénalités récoltées en première période, mais ses quatre-vingts minutes sans faiblir restent prometteuses.
F. Cros 6
Son activité frise la suractivité, parce qu'elle touche à tous les secteurs du jeu. En une mi-temps, Cros a plaqué onze fois, multiplié les premiers soutiens offensifs dans les rucks, servi de point d'ancrage, sauté en touche et pesé dans les rucks, le deuxième essai de Bielle-Biarrey étant né d'un de ses grattages. Remplaçant lors du quart de finale de la Coupe du monde, il n'a plus quitté le quinze de départ depuis, et c'est logique.
Meafou 7
Face à une opposition aussi tendre, le massif deuxième-ligne a régné physiquement dans le combat. Souvent sollicité en premier attaquant (14 ballons joués), il a très souvent avancé au contact, étant parfois capable de sortir un offload pour assurer la continuité du jeu. En défense, il a été un poison quasi constant dans les rucks, à l'image de ce contre-ruck qui l'initie sur l'action qui aboutira à l'essai de Roumat (19e). Remplacé par Marchand (51e).
Flament 5
Dommage qu'il sorte sur blessure à la demi-heure de jeu car il était parti sur des bases d'activité encore une fois très élevées. Ballon en mains, il a ce jus pour avancer dans un petit intervalle et fragiliser le rideau japonais (9e). En défense, il s'envoie aussi avec neuf plaquages. Remplacé par Boudehent (33e, note : 7), qui s'est offert un doublé avec deux essais en force (54e et 65e) et a été très solide dans les duels, avec notamment quatorze plaquages.
Tatafu 5
Le massif pilier droit pourra garder un bon souvenir d'une première sélection sans encombre, même s'il est pénalisé au sol en début de match (6e). Dominant en mêlée, où il domine son vis-à-vis pour gagner une pénalité (38e). Il a pu faire parler son physique imposant dans les phases de combat et montré quelques belles aptitudes ballon en main, comme sur cet offload pour Meafou (13e). Intéressant mais à confirmer face à une opposition plus relevée. Remplacé par Colombe (51e).
Mauvaka 8
Il a une telle énergie qu'il joue talonneur pendant cinquante minutes et finit troisième-ligne, avec un gaz épatant sur 80 minutes, lui qui n'est pas loin d'aplatir en position d'ailier à la 65e et franchit encore à la 71e pour ensuite lancer Fickou. Il avait réussi à marquer un essai en première période (34e) après un une-deux en touche avec Antoine Dupont. Impeccable en touche et en mêlée, il s'est démené défensivement (18 plaquages) et fait parler ses appuis déroutants ballon en mains. Bref, un match impressionnant du talonneur toulousain. À son débit, deux fautes au sol (40e + 1, 60e).
Gros 7
Titulaire en l'absence de Cyril Baille, blessé, le Toulonnais a sorti un gros match. Omniprésent défensivement (17 plaquages), il a distribué au passage quelques bouchons. Sans donner l'impression de fléchir physiquement, il a été très actif dans les tâches obscures. Son abnégation a été récompensée par un essai (42e), son premier en équipe de France. Il n'a pas été inquiété en mêlée. Remplacé par Wardi (52e).
Le banc 6
Les sorties rapides de Flament (33e) et Cros à la mi-temps ont contraint le staff à un coaching plus précoce que prévu et à de nombreux remaniements devant. La fin de match est moins fluide, avec notamment deux essais encaissés, dont un après une passe interceptée de Matthieu Jalibert (62e). Si Boudehent, qui a remplacé Flament, s'est fait plaisir avec deux essais, Guillard (entré à la pause, note : 7), à la fois actif et rugueux, a encore marqué des points en deuxième-ligne. La première ligne Wardi-Marchand-Colombe a fait le boulot en conquête. Fickou, entré à la 56e minute, a été plutôt discret, alors que Lucu a dû se contenter des quatorze dernières minutes dans une fin de partie sans suspense.
La note moyenne - Japon 4,4
Les notes de France-Japon : Bielle-Biarrey et Mauvaka flamboyants
Louis Bielle-Biarrey, auteur de deux essais lors de la victoire face au Japon (52-12), samedi, a été régulièrement dans les bons coups. Peato Mauvaka a lui réalisé un match complet et plein d'audace.
A. Ba., R. Be., P. Sow., J.-F. P. publié le 10 novembre 2024 à 00h14
6 minutes
la note moyenne - France 6,5
Barré 5
L'arrière parisien a d'abord réalisé un sauvetage dès les premières secondes sur une percée du deuxième-ligne japonais Warner Deans. Il a ensuite tenté de faire la différence, sans succès, avec un par-dessus pour lui-même. Au pied toujours, il a ensuite trouvé deux bonnes touches même si sur la première il aurait sans doute pu la jouer à la main. Une prestation propre à défaut d'être décisive. Barré a été remplacé par Jalibert (51e).
Attissogbe 5
Appelé en renfort vendredi et titularisé après le forfait de Damian Penaud, malade, le numéro 14 de la Section Paloise a très peu été servi sur son aile droite. Il a parfois essayé de faire la différence tout seul tout (un franchissement) en se montrant disponible. Surtout, Attissogbe a régulièrement apporté sa contribution défensive et il a l'a plutôt bien fait même s'il a été pris à huit minutes de la fin. En fin de match, il a dû laisser sa place après avoir été touché.
Gailleton 7
Comme à son habitude, le centre palois s'est dépensé sans compter aux quatre coins du terrain. Il a d'abord constamment colmaté les brèches en défense mais aussi récupéré un ballon sur un ruck. Offensivement, Gailleton a été également précieux. Le numéro 13, qui a récupéré deux ballons, a été récompensé par un essai dès la 10e minute, son deuxième en sélection. Un match très complet. Remplacé à 24 minutes du terme par Fickou (56e).
Moefana 6
Pour sa 29e sélection, Moefana a fait du Moefana. Du costaud. Du tranchant. Le centre de l'UBB a encore affiché toute sa puissance physique en faisant reculer à plusieurs reprises les attaques japonaises. Sur le quatrième essai français (28e), il a aussi parfaitement combiné avec Bielle-Biarrey. Auteur de neuf plaquages et d'une prestation efficace, il ne lui a manqué que quelques bons ballons supplémentaires pour faire la différence.
Bielle-Biarrey 8
Avec désormais 8 essais en 12 sélections, le jeune ailier au casque rouge (21 ans) est un redoutable finisseur. Bielle-Biarrey a inscrit le premier essai des Bleus (4e) après un petit coup de pied parfaitement dosé. Il a ensuite réalisé un joli numéro sur l'essai de Gailleton (10e). Sur celui de Roumat (19e), il a encore été décisif avant de réaliser un doublé sur son aile gauche (28e). À 18 minutes de la fin, il n'a pu empêcher le solide Tevita Tatafu d'aplatir mais a encore percé ensuite. Il termine aussi avec 13 plaquages.
Ramos 7
Le contexte était favorable, avec beaucoup de ballons rapides joués dans l'avancée, mais encore fallait-il être clairvoyant et précis. Ramos (12 points à 6 sur a été l'un et l'autre, posant son empreinte sur trois essais avec des décalages à la main ou au pied pour libérer les joueurs dans les couloirs. Passé à l'arrière après l'entrée de Jalibert (51e), il a gardé du poids sur le jeu.
Dupont 7
Il y a bien eu quelques erreurs ou gourmandises, et même une faute au sol, mais ça ne pèse quasiment rien à côté du reste. Le décalage au début du premier essai, la pénalité vite jouée sur le deuxième, le break sur le sixième, les petites courses qui ouvrent des espaces autour des rucks, comme sur l'essai de Gros, le « une-deux » avec Mauvaka... Tout ça, c'est lui, dans son rôle habituel de meneur-détonateur. À noter également son apport défensif, notamment en couverture. Remplacé par Lucu (66e).
Alldritt 7
Un match solide, dans un registre qui a semblé différent par rapport au premier mandat de Galthié. Dans une équipe qui diversifie ses armes sur le plan offensif, il a été moins sollicité qu'à l'accoutumée pour aller affronter la défense (7 ballons portés). Et en défense, il a semblé moins s'impliquer dans les rucks, compensant par une palanquée de plaquages (21, meilleur total du match).
Roumat 6
Que ce soit en 7 ou en 4, il a d'abord été bon sur les fondamentaux, qui pour lui vont de la touche aux renvois, en passant par la défense. Sur ce dernier point, constant dans ses efforts de replacement, il a été efficace avec des plaquages bas. Offensivement, il a montré par petites touches que ses mains pouvaient donner de l'air au jeu français. Le point noir de son match, ce sont les trois pénalités récoltées en première période, mais ses quatre-vingts minutes sans faiblir restent prometteuses.
F. Cros 6
Son activité frise la suractivité, parce qu'elle touche à tous les secteurs du jeu. En une mi-temps, Cros a plaqué onze fois, multiplié les premiers soutiens offensifs dans les rucks, servi de point d'ancrage, sauté en touche et pesé dans les rucks, le deuxième essai de Bielle-Biarrey étant né d'un de ses grattages. Remplaçant lors du quart de finale de la Coupe du monde, il n'a plus quitté le quinze de départ depuis, et c'est logique.
Meafou 7
Face à une opposition aussi tendre, le massif deuxième-ligne a régné physiquement dans le combat. Souvent sollicité en premier attaquant (14 ballons joués), il a très souvent avancé au contact, étant parfois capable de sortir un offload pour assurer la continuité du jeu. En défense, il a été un poison quasi constant dans les rucks, à l'image de ce contre-ruck qui l'initie sur l'action qui aboutira à l'essai de Roumat (19e). Remplacé par Marchand (51e).
Flament 5
Dommage qu'il sorte sur blessure à la demi-heure de jeu car il était parti sur des bases d'activité encore une fois très élevées. Ballon en mains, il a ce jus pour avancer dans un petit intervalle et fragiliser le rideau japonais (9e). En défense, il s'envoie aussi avec neuf plaquages. Remplacé par Boudehent (33e, note : 7), qui s'est offert un doublé avec deux essais en force (54e et 65e) et a été très solide dans les duels, avec notamment quatorze plaquages.
Tatafu 5
Le massif pilier droit pourra garder un bon souvenir d'une première sélection sans encombre, même s'il est pénalisé au sol en début de match (6e). Dominant en mêlée, où il domine son vis-à-vis pour gagner une pénalité (38e). Il a pu faire parler son physique imposant dans les phases de combat et montré quelques belles aptitudes ballon en main, comme sur cet offload pour Meafou (13e). Intéressant mais à confirmer face à une opposition plus relevée. Remplacé par Colombe (51e).
Mauvaka 8
Il a une telle énergie qu'il joue talonneur pendant cinquante minutes et finit troisième-ligne, avec un gaz épatant sur 80 minutes, lui qui n'est pas loin d'aplatir en position d'ailier à la 65e et franchit encore à la 71e pour ensuite lancer Fickou. Il avait réussi à marquer un essai en première période (34e) après un une-deux en touche avec Antoine Dupont. Impeccable en touche et en mêlée, il s'est démené défensivement (18 plaquages) et fait parler ses appuis déroutants ballon en mains. Bref, un match impressionnant du talonneur toulousain. À son débit, deux fautes au sol (40e + 1, 60e).
Gros 7
Titulaire en l'absence de Cyril Baille, blessé, le Toulonnais a sorti un gros match. Omniprésent défensivement (17 plaquages), il a distribué au passage quelques bouchons. Sans donner l'impression de fléchir physiquement, il a été très actif dans les tâches obscures. Son abnégation a été récompensée par un essai (42e), son premier en équipe de France. Il n'a pas été inquiété en mêlée. Remplacé par Wardi (52e).
Le banc 6
Les sorties rapides de Flament (33e) et Cros à la mi-temps ont contraint le staff à un coaching plus précoce que prévu et à de nombreux remaniements devant. La fin de match est moins fluide, avec notamment deux essais encaissés, dont un après une passe interceptée de Matthieu Jalibert (62e). Si Boudehent, qui a remplacé Flament, s'est fait plaisir avec deux essais, Guillard (entré à la pause, note : 7), à la fois actif et rugueux, a encore marqué des points en deuxième-ligne. La première ligne Wardi-Marchand-Colombe a fait le boulot en conquête. Fickou, entré à la 56e minute, a été plutôt discret, alors que Lucu a dû se contenter des quatorze dernières minutes dans une fin de partie sans suspense.
La note moyenne - Japon 4,4
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Re: XV de France (partie en cours)
France – Japon. Les notes des Bleus : Emmanuel Meafou a tout écrasé, Thomas Ramos et Louis Bielle-Biarrey ont brillé
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/09/france-japon-les-notes-des-bleus-emmanuel-meafou-a-tout-ecrase-thomas-ramos-et-louis-bielle-biarrey-ont-brille-12314295.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/09/france-japon-les-notes-des-bleus-emmanuel-meafou-a-tout-ecrase-thomas-ramos-et-louis-bielle-biarrey-ont-brille-12314295.php
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Re: XV de France (partie en cours)
France-Japon : les coups de cœur et les coups de griffe de nos envoyés spéciaux
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-japon-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-nos-envoyes-speciaux-20241110
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-japon-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-nos-envoyes-speciaux-20241110
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Louis-bielle-biarrey-la-pile-electrique-du-xv-de-france/1519466
Louis Bielle-Biarrey, la pile électrique du XV de France
Auteur d'un doublé, l'ailier tricolore a brillé samedi soir, confirmant son talent et sa pointe de vitesse. Le voilà promis à un long bail en bleu.
Maxime Raulin (J-F. P.)
« C'est un garçon électrique, il se propose partout sur le terrain avec une activité folle. » Le compliment est signé David Darricarère (entraineur des arrières de Brive). L'ex-ouvreur parle évidement de Louis Bielle-Biarrey. Samedi soir, sur la pelouse du Stade de France, on a beaucoup vu l'ailier de l'équipe de France, facilement reconnaissable avec son casque rouge. En l'absence de son alter ego Damian Penaud, malade et remplacé au pied levé par Théo Attisogbe, Louis Bielle-Bairrey n'a pas mis longtemps à faire parler ses cannes. Sur l'un de ses premiers ballons, il a tenté, et a réussi sa « spéciale ».
Ce petit coup de pied par-dessus suivi d'un sprint. Sur le coup, il a profité de la maladresse de l'arrière Malo Tuitama, qui a laissé échapper le ballon dans l'en-but, pour aplatir (4e). « Une spéciale » copiée sur Damian Penaud comme « LBB » nous l'avait expliqué : « Si je devais prendre un geste à Damian, c'est celui-là. Avec lui, ça marche à tous les coups ! Il a l'instinct de l'ailier et marque beaucoup d'essais (36 en 53 sélections). J'essaie de prendre exemple sur lui. Il prend la balle, il voit le mec qui monte et il fait le par-dessus. J'aimerais bien arriver à ce mécanisme-là. ». Devant sa télé, Penaud a dû apprécier. Comme Darricarère : « Sur les duels, il est exceptionnel. Ce gosse voit les espaces et il attire le ballon dans ces espaces. Il va aussi plus vite que les autres. Il a une énorme pointe de vitesse, il ralentit sa fréquence de jambes, il réaccélère derrière, il a une double accélération extraordinaire. »
« Il n'y a pas grand-chose à jeter »
Yannick Bru, son manager à Bordeaux-Bègles
Avec seulement douze sélections au compteur pour déjà 8 essais, Louis Bielle-Biarrey, 21 ans, est en train de devenir un élément indiscutable et indiscuté du quinze de départ de Fabien Galthié. Samedisoir, l'ailier ne s'est pas arrêté à ce premier coup d'éclat. Durant l'intégralité de la partie, il a enchaîné les courses. Des sprints intenses jusqu'au coup de sifflet final.
« J'ai un peu trop couru », s'est marré l'homme du match au micro de TF1. Avec un cahier de stats de 13 courses, 118 mètres parcourus ballon en main, 4 franchissements et 5 défenseurs battus, pour deux essais (le second à la 28e minute à la réception d'une longue diagonale de Thomas Ramos sur son aile gauche), il ne s'est certes pas économisé. Il aurait même pu sauver un essai japonais, celui de son coéquipier bordelais Tevita Tafafu (61e). Ce qui lui a valu un petit chambrage en règle du réserviste Baptiste Serin « parce que je n'ai pas réussi à rattraper un numéro 8 » a dévoilé un Bielle-Biarrey radieux.
« Louis a fait bon usage de sa vitesse et de sa technique individuelle supérieures à la norme, souligne Yannick Bru, son manager à Bordeaux-Bègles, joint après la rencontre. Il a aussi beaucoup réalisé de jeux au pied précis, dans le dos des Japonais, qui ont été déterminants (en amenant deux essais notamment). Il a aussi fait preuve de nombreuses décisions intelligentes. Il n'y a pas grand-chose à jeter. » « Défensivement, il est bon aussi, appuie Darricarère. Il s'accroche, il est tonique et répond favorablement aux contacts. C'est un garçon très complet. »
Louis Bielle-Biarrey, la pile électrique du XV de France
Auteur d'un doublé, l'ailier tricolore a brillé samedi soir, confirmant son talent et sa pointe de vitesse. Le voilà promis à un long bail en bleu.
Maxime Raulin (J-F. P.)
« C'est un garçon électrique, il se propose partout sur le terrain avec une activité folle. » Le compliment est signé David Darricarère (entraineur des arrières de Brive). L'ex-ouvreur parle évidement de Louis Bielle-Biarrey. Samedi soir, sur la pelouse du Stade de France, on a beaucoup vu l'ailier de l'équipe de France, facilement reconnaissable avec son casque rouge. En l'absence de son alter ego Damian Penaud, malade et remplacé au pied levé par Théo Attisogbe, Louis Bielle-Bairrey n'a pas mis longtemps à faire parler ses cannes. Sur l'un de ses premiers ballons, il a tenté, et a réussi sa « spéciale ».
Ce petit coup de pied par-dessus suivi d'un sprint. Sur le coup, il a profité de la maladresse de l'arrière Malo Tuitama, qui a laissé échapper le ballon dans l'en-but, pour aplatir (4e). « Une spéciale » copiée sur Damian Penaud comme « LBB » nous l'avait expliqué : « Si je devais prendre un geste à Damian, c'est celui-là. Avec lui, ça marche à tous les coups ! Il a l'instinct de l'ailier et marque beaucoup d'essais (36 en 53 sélections). J'essaie de prendre exemple sur lui. Il prend la balle, il voit le mec qui monte et il fait le par-dessus. J'aimerais bien arriver à ce mécanisme-là. ». Devant sa télé, Penaud a dû apprécier. Comme Darricarère : « Sur les duels, il est exceptionnel. Ce gosse voit les espaces et il attire le ballon dans ces espaces. Il va aussi plus vite que les autres. Il a une énorme pointe de vitesse, il ralentit sa fréquence de jambes, il réaccélère derrière, il a une double accélération extraordinaire. »
« Il n'y a pas grand-chose à jeter »
Yannick Bru, son manager à Bordeaux-Bègles
Avec seulement douze sélections au compteur pour déjà 8 essais, Louis Bielle-Biarrey, 21 ans, est en train de devenir un élément indiscutable et indiscuté du quinze de départ de Fabien Galthié. Samedisoir, l'ailier ne s'est pas arrêté à ce premier coup d'éclat. Durant l'intégralité de la partie, il a enchaîné les courses. Des sprints intenses jusqu'au coup de sifflet final.
« J'ai un peu trop couru », s'est marré l'homme du match au micro de TF1. Avec un cahier de stats de 13 courses, 118 mètres parcourus ballon en main, 4 franchissements et 5 défenseurs battus, pour deux essais (le second à la 28e minute à la réception d'une longue diagonale de Thomas Ramos sur son aile gauche), il ne s'est certes pas économisé. Il aurait même pu sauver un essai japonais, celui de son coéquipier bordelais Tevita Tafafu (61e). Ce qui lui a valu un petit chambrage en règle du réserviste Baptiste Serin « parce que je n'ai pas réussi à rattraper un numéro 8 » a dévoilé un Bielle-Biarrey radieux.
« Louis a fait bon usage de sa vitesse et de sa technique individuelle supérieures à la norme, souligne Yannick Bru, son manager à Bordeaux-Bègles, joint après la rencontre. Il a aussi beaucoup réalisé de jeux au pied précis, dans le dos des Japonais, qui ont été déterminants (en amenant deux essais notamment). Il a aussi fait preuve de nombreuses décisions intelligentes. Il n'y a pas grand-chose à jeter. » « Défensivement, il est bon aussi, appuie Darricarère. Il s'accroche, il est tonique et répond favorablement aux contacts. C'est un garçon très complet. »
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Re: XV de France (partie en cours)
Louis Bielle-Biarrey après la victoire contre le Japon : « On devra être meilleurs face à la Nouvelle-Zélande »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Louis-bielle-biarrey-apres-la-victoire-contre-le-japon-on-devra-etre-meilleurs-face-a-la-nouvelle-zelande/1519475
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Re: XV de France (partie en cours)
Là où on ne sera jamais d’accord c’est sur la corrélation entre 2 faits: oui la presse, Midol en tête, certains commentateurs radio ou télé et autres faiseurs d’opinions ont un traitement biaisé des perfs et des personnalités des deux ouvreurs et de l’autre côté la gestion de ce poste d’ouvreur par Galthié. Pour moi ces deux points n’ont pas de lien. En gros Galthié ne se fait pas dicter sa compo par la presse. C’est uniquement sportif et relationnel. Après qu’il ne soit pas un bon manager on est tous à peu près d’accord. Être un bon manager c’est extrêmement compliqué, il faut de la cohérence et de la lisibilité dans ses choix. Or on voit bien que ce n’est plus le cas ( à moins que dans l’intimité de Marcoussis Galthié mène des entretiens individuels précis où il explique ses choix, mais j’ai des doutes…).latine a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:SCOTTISH15 a écrit:Vince33 a écrit:Il faut reconnaitre que l'entrèe de Mathieu n'est pas satisfaisante ; on le sent sur la retenue , pas libéré . On sent un malaise autour de lui, mème Lombard qui est pourtant le "vrai" président du stade français était embarassé par la non slection de Mathieu .Et si Ramos fait un gros match , ce ne fut pas le cas de Barré.
Il est vrai aussi que la France à baisser de ton à la sortie de Dupont , qui lui aussi a eu beaucoup de scories . D'ailleurs je suis assez surpris par les notes qui lui sont attribuées
En 3ème ligne Boudehent fait une très belle entrée , c'est d'ailleurs étonnant de voir Galthié le faire remplacer Flament , pourquoi prendre Guillard si on lui préfère un 3ème ligne ? Comme pour rattraper sa connerie , Galthié fait ensuite très vite appel à Guillard pour remplacer Cros
N'oublions qu'on termine le match avec Mauvaka en 3ème ligne( encore très bon celui là) , Roumat en 2ème ligne ............. Bref un pack expérimental
Derrière nos deux bordelais réalisent une belle partie mème si Loulou manquait de gaz en fin match . Les deux palois ont bien honoré leur sélection et Fickou quand il se retrouve sur le banc , se met à faire des passes !
Je ne vois que deux changements pour les blacks Boudehent à la place de Roumat et retour de Damian.. Il est à craindre que Matthieu reste encore sur le banc.
Assez facile de jouer 10 contre les japonais. On verra si Ramos est aussi bon contre les blacks. Le merdol va pouvoir se régaler …
Le problème n’est pas Ramos. Je l’ai toujours pensé: Ramos est top 3 à l’ouverture en France avec NTK et MJ. Ensuite c’est en fonction des goûts de chacun… le problème, c’est la combinaison 10-15. Là aussi, c’est affaire de goûts. Pour moi le top 3 France c’est Ramos, Buros et Dulin. Ce dernier n’est plus dans le projet en raison de son âge. Ramos a pour lui, outre ses nombreuses qualités d’être le buteur numéro 1 de l’EDF. Donc on préfère mettre un joueur qui à l’instar de Jaminet ou Bouthier ont connu une période faste à un moment de leur carrière plutôt qu’un joueur, Buros, qui est régulier depuis au moins 4 saisons. Au delà du cas MJ, le cas Buros est pas loin de m’agacer encore plus.
Sur le fond, ton analyse est ok.
La grosse différence est le traitement de MJ par la presse et par galthie devant la presse… peut-être parce qu’en 15 il n’y a pas un « fils de » à ménager et dont il faut garder la place… je ne connais pas les raisons, je constate…
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:Là où on ne sera jamais d’accord c’est sur la corrélation entre 2 faits: oui la presse, Midol en tête, certains commentateurs radio ou télé et autres faiseurs d’opinions ont un traitement biaisé des perfs et des personnalités des deux ouvreurs et de l’autre côté la gestion de ce poste d’ouvreur par Galthié. Pour moi ces deux points n’ont pas de lien. En gros Galthié ne se fait pas dicter sa compo par la presse. C’est uniquement sportif et relationnel. Après qu’il ne soit pas un bon manager on est tous à peu près d’accord. Être un bon manager c’est extrêmement compliqué, il faut de la cohérence et de la lisibilité dans ses choix. Or on voit bien que ce n’est plus le cas ( à moins que dans l’intimité de Marcoussis Galthié mène des entretiens individuels précis où il explique ses choix, mais j’ai des doutes…).latine a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:SCOTTISH15 a écrit:Vince33 a écrit:Il faut reconnaitre que l'entrèe de Mathieu n'est pas satisfaisante ; on le sent sur la retenue , pas libéré . On sent un malaise autour de lui, mème Lombard qui est pourtant le "vrai" président du stade français était embarassé par la non slection de Mathieu .Et si Ramos fait un gros match , ce ne fut pas le cas de Barré.
Il est vrai aussi que la France à baisser de ton à la sortie de Dupont , qui lui aussi a eu beaucoup de scories . D'ailleurs je suis assez surpris par les notes qui lui sont attribuées
En 3ème ligne Boudehent fait une très belle entrée , c'est d'ailleurs étonnant de voir Galthié le faire remplacer Flament , pourquoi prendre Guillard si on lui préfère un 3ème ligne ? Comme pour rattraper sa connerie , Galthié fait ensuite très vite appel à Guillard pour remplacer Cros
N'oublions qu'on termine le match avec Mauvaka en 3ème ligne( encore très bon celui là) , Roumat en 2ème ligne ............. Bref un pack expérimental
Derrière nos deux bordelais réalisent une belle partie mème si Loulou manquait de gaz en fin match . Les deux palois ont bien honoré leur sélection et Fickou quand il se retrouve sur le banc , se met à faire des passes !
Je ne vois que deux changements pour les blacks Boudehent à la place de Roumat et retour de Damian.. Il est à craindre que Matthieu reste encore sur le banc.
Assez facile de jouer 10 contre les japonais. On verra si Ramos est aussi bon contre les blacks. Le merdol va pouvoir se régaler …
Le problème n’est pas Ramos. Je l’ai toujours pensé: Ramos est top 3 à l’ouverture en France avec NTK et MJ. Ensuite c’est en fonction des goûts de chacun… le problème, c’est la combinaison 10-15. Là aussi, c’est affaire de goûts. Pour moi le top 3 France c’est Ramos, Buros et Dulin. Ce dernier n’est plus dans le projet en raison de son âge. Ramos a pour lui, outre ses nombreuses qualités d’être le buteur numéro 1 de l’EDF. Donc on préfère mettre un joueur qui à l’instar de Jaminet ou Bouthier ont connu une période faste à un moment de leur carrière plutôt qu’un joueur, Buros, qui est régulier depuis au moins 4 saisons. Au delà du cas MJ, le cas Buros est pas loin de m’agacer encore plus.
Sur le fond, ton analyse est ok.
La grosse différence est le traitement de MJ par la presse et par galthie devant la presse… peut-être parce qu’en 15 il n’y a pas un « fils de » à ménager et dont il faut garder la place… je ne connais pas les raisons, je constate…
Moi je pense que c’est à minima une note d’ambiance… dont je doute qu’elle n’ait pas eu un impact à un moment ou à un autre… calomnie, calomnie… il en restera toujours quelque chose… mais je comprends qu’on puisse penser différemment
Si la presse et la com n’étaient pas quelque chose de puissant, il n’y aurait pas de propagande, de fake news et de spin doctors … juste des journalistes objectifs… et on sait tous que ça n’existe pas… en sport comme ailleurs
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Très dur le rouge contre le 2ème ligne écossais
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Re: XV de France (partie en cours)
Vince33 a écrit:Très dur le rouge contre le 2ème ligne écossais
Ouais mais quand tu joues contre les Sudafs, c'est toujours pareil.
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-japon-bielle-biarrey-et-mauvaka-flamboyants/1519459
Les notes de France-Japon : Bielle-Biarrey et Mauvaka flamboyants
Louis Bielle-Biarrey, auteur de deux essais lors de la victoire face au Japon (52-12), samedi, a été régulièrement dans les bons coups. Peato Mauvaka a lui réalisé un match complet et plein d'audace.
A. Ba., R. Be., P. Sow., J.-F. P. publié le 10 novembre 2024 à 00h14
6 minutes
la note moyenne - France 6,5
Barré 5
L'arrière parisien a d'abord réalisé un sauvetage dès les premières secondes sur une percée du deuxième-ligne japonais Warner Deans. Il a ensuite tenté de faire la différence, sans succès, avec un par-dessus pour lui-même. Au pied toujours, il a ensuite trouvé deux bonnes touches même si sur la première il aurait sans doute pu la jouer à la main. Une prestation propre à défaut d'être décisive. Barré a été remplacé par Jalibert (51e).
Attissogbe 5
Appelé en renfort vendredi et titularisé après le forfait de Damian Penaud, malade, le numéro 14 de la Section Paloise a très peu été servi sur son aile droite. Il a parfois essayé de faire la différence tout seul tout (un franchissement) en se montrant disponible. Surtout, Attissogbe a régulièrement apporté sa contribution défensive et il a l'a plutôt bien fait même s'il a été pris à huit minutes de la fin. En fin de match, il a dû laisser sa place après avoir été touché.
Gailleton 7
Comme à son habitude, le centre palois s'est dépensé sans compter aux quatre coins du terrain. Il a d'abord constamment colmaté les brèches en défense mais aussi récupéré un ballon sur un ruck. Offensivement, Gailleton a été également précieux. Le numéro 13, qui a récupéré deux ballons, a été récompensé par un essai dès la 10e minute, son deuxième en sélection. Un match très complet. Remplacé à 24 minutes du terme par Fickou (56e).
Moefana 6
Pour sa 29e sélection, Moefana a fait du Moefana. Du costaud. Du tranchant. Le centre de l'UBB a encore affiché toute sa puissance physique en faisant reculer à plusieurs reprises les attaques japonaises. Sur le quatrième essai français (28e), il a aussi parfaitement combiné avec Bielle-Biarrey. Auteur de neuf plaquages et d'une prestation efficace, il ne lui a manqué que quelques bons ballons supplémentaires pour faire la différence.
Bielle-Biarrey 8
Avec désormais 8 essais en 12 sélections, le jeune ailier au casque rouge (21 ans) est un redoutable finisseur. Bielle-Biarrey a inscrit le premier essai des Bleus (4e) après un petit coup de pied parfaitement dosé. Il a ensuite réalisé un joli numéro sur l'essai de Gailleton (10e). Sur celui de Roumat (19e), il a encore été décisif avant de réaliser un doublé sur son aile gauche (28e). À 18 minutes de la fin, il n'a pu empêcher le solide Tevita Tatafu d'aplatir mais a encore percé ensuite. Il termine aussi avec 13 plaquages.
Ramos 7
Le contexte était favorable, avec beaucoup de ballons rapides joués dans l'avancée, mais encore fallait-il être clairvoyant et précis. Ramos (12 points à 6 sur a été l'un et l'autre, posant son empreinte sur trois essais avec des décalages à la main ou au pied pour libérer les joueurs dans les couloirs. Passé à l'arrière après l'entrée de Jalibert (51e), il a gardé du poids sur le jeu.
Dupont 7
Il y a bien eu quelques erreurs ou gourmandises, et même une faute au sol, mais ça ne pèse quasiment rien à côté du reste. Le décalage au début du premier essai, la pénalité vite jouée sur le deuxième, le break sur le sixième, les petites courses qui ouvrent des espaces autour des rucks, comme sur l'essai de Gros, le « une-deux » avec Mauvaka... Tout ça, c'est lui, dans son rôle habituel de meneur-détonateur. À noter également son apport défensif, notamment en couverture. Remplacé par Lucu (66e).
Alldritt 7
Un match solide, dans un registre qui a semblé différent par rapport au premier mandat de Galthié. Dans une équipe qui diversifie ses armes sur le plan offensif, il a été moins sollicité qu'à l'accoutumée pour aller affronter la défense (7 ballons portés). Et en défense, il a semblé moins s'impliquer dans les rucks, compensant par une palanquée de plaquages (21, meilleur total du match).
Roumat 6
Que ce soit en 7 ou en 4, il a d'abord été bon sur les fondamentaux, qui pour lui vont de la touche aux renvois, en passant par la défense. Sur ce dernier point, constant dans ses efforts de replacement, il a été efficace avec des plaquages bas. Offensivement, il a montré par petites touches que ses mains pouvaient donner de l'air au jeu français. Le point noir de son match, ce sont les trois pénalités récoltées en première période, mais ses quatre-vingts minutes sans faiblir restent prometteuses.
F. Cros 6
Son activité frise la suractivité, parce qu'elle touche à tous les secteurs du jeu. En une mi-temps, Cros a plaqué onze fois, multiplié les premiers soutiens offensifs dans les rucks, servi de point d'ancrage, sauté en touche et pesé dans les rucks, le deuxième essai de Bielle-Biarrey étant né d'un de ses grattages. Remplaçant lors du quart de finale de la Coupe du monde, il n'a plus quitté le quinze de départ depuis, et c'est logique.
Meafou 7
Face à une opposition aussi tendre, le massif deuxième-ligne a régné physiquement dans le combat. Souvent sollicité en premier attaquant (14 ballons joués), il a très souvent avancé au contact, étant parfois capable de sortir un offload pour assurer la continuité du jeu. En défense, il a été un poison quasi constant dans les rucks, à l'image de ce contre-ruck qui l'initie sur l'action qui aboutira à l'essai de Roumat (19e). Remplacé par Marchand (51e).
Flament 5
Dommage qu'il sorte sur blessure à la demi-heure de jeu car il était parti sur des bases d'activité encore une fois très élevées. Ballon en mains, il a ce jus pour avancer dans un petit intervalle et fragiliser le rideau japonais (9e). En défense, il s'envoie aussi avec neuf plaquages. Remplacé par Boudehent (33e, note : 7), qui s'est offert un doublé avec deux essais en force (54e et 65e) et a été très solide dans les duels, avec notamment quatorze plaquages.
Tatafu 5
Le massif pilier droit pourra garder un bon souvenir d'une première sélection sans encombre, même s'il est pénalisé au sol en début de match (6e). Dominant en mêlée, où il domine son vis-à-vis pour gagner une pénalité (38e). Il a pu faire parler son physique imposant dans les phases de combat et montré quelques belles aptitudes ballon en main, comme sur cet offload pour Meafou (13e). Intéressant mais à confirmer face à une opposition plus relevée. Remplacé par Colombe (51e).
Mauvaka 8
Il a une telle énergie qu'il joue talonneur pendant cinquante minutes et finit troisième-ligne, avec un gaz épatant sur 80 minutes, lui qui n'est pas loin d'aplatir en position d'ailier à la 65e et franchit encore à la 71e pour ensuite lancer Fickou. Il avait réussi à marquer un essai en première période (34e) après un une-deux en touche avec Antoine Dupont. Impeccable en touche et en mêlée, il s'est démené défensivement (18 plaquages) et fait parler ses appuis déroutants ballon en mains. Bref, un match impressionnant du talonneur toulousain. À son débit, deux fautes au sol (40e + 1, 60e).
Gros 7
Titulaire en l'absence de Cyril Baille, blessé, le Toulonnais a sorti un gros match. Omniprésent défensivement (17 plaquages), il a distribué au passage quelques bouchons. Sans donner l'impression de fléchir physiquement, il a été très actif dans les tâches obscures. Son abnégation a été récompensée par un essai (42e), son premier en équipe de France. Il n'a pas été inquiété en mêlée. Remplacé par Wardi (52e).
Le banc 6
Les sorties rapides de Flament (33e) et Cros à la mi-temps ont contraint le staff à un coaching plus précoce que prévu et à de nombreux remaniements devant. La fin de match est moins fluide, avec notamment deux essais encaissés, dont un après une passe interceptée de Matthieu Jalibert (62e). Si Boudehent, qui a remplacé Flament, s'est fait plaisir avec deux essais, Guillard (entré à la pause, note : 7), à la fois actif et rugueux, a encore marqué des points en deuxième-ligne. La première ligne Wardi-Marchand-Colombe a fait le boulot en conquête. Fickou, entré à la 56e minute, a été plutôt discret, alors que Lucu a dû se contenter des quatorze dernières minutes dans une fin de partie sans suspense.
La note moyenne - Japon 4,4
7 pour Aldritt, Dupont et Gailleton, c'est quand même bien payé... faut laisser passer l'hyper hype Dupont.
Comme dit Scalp, il n'y a pas beaucoup d'enseignements à tirer de ce match, tant je l'ai trouvé brouillonnasse, on gagne sur des turn-overs et des relances parfois chanceuses dans leur aboutissement.
Wait and see. En espérant voir Penaud sur le terrain.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-des-japonais-limites-les-bleus-ont-pu-tester-avec-succes-le-dezonage/1519472
Face à des Japonais limités, les Bleus ont pu tester avec succès le dézonage
En attaque, comme en défense, les Français ont beaucoup bougé, permuté, basculé et rebasculé. La faiblesse de l'adversaire se prêtait à tout ce bouillonnement mais c'est peut-être aussi le début d'une tendance.
Frédéric Bernès
Eddie Jones en a peut-être perdu sa boussole. Certes, il savait où il était puisque le Stade de France lui a fait savoir à chacune de ses apparitions sur l'écran géant qu'il n'avait pas oublié son passé de sélectionneur de l'Angleterre, mais en regardant les va-et-vient sur la pelouse, le technicien australien avait de quoi se triturer le ciboulot. Une question a dû lui traverser l'esprit assez vite : mais où est Antoine Dupont ? Ça dépend du moment dear Eddie.
Le capitaine du quinze de France a commencé en étant décroché dans le troisième rideau. « Une nouveauté ça !, remarqua Thomas Lièvremont, ancien numéro 8 des Bleus (37 sélections). J'avoue que je ne saurais dire pourquoi mais je l'ai aussi vu défendre en position d'ailier, chose qu'il fait d'habitude après une touche mais là, ce n'était pas le cas. »
En position défensive, Dupont a dézoné. On l'a en effet observé demander à Théo Attissogbe de redescendre dans le troisième rideau pour prendre sa place à l'aile droite et coffrer un Japonais à cet endroit-là. Puis, Dupont a de nouveau glissé au fond du terrain en co-libéro avec Léo Barré. « Et c'est Thomas Ramos qui a terminé la première période en couverture du fond de terrain avec Barré, poursuit Lièvremont. Le positionnement défensif de Ramos, pour moi, ça a été une surprise. Je pensais qu'ils le mettraient plutôt lui au fond, parce que ce n'est pas le plus gros défenseur de l'équipe. » Au contraire de vous savez qui.
« Je ne suis pas certain qu'ils fassent vivre le ballon autant contre les Blacks ou les Argentins »
Thomas Lièvremont, ancien joueur du quinze de France
Ce repositionnement s'explique probablement par la promulgation en juillet de la plus ou moins bien nommée loi (anti) Dupont, empêchant les joueurs placés devant le botteur de traîner en renards du pressing. « Dupont a défendu souvent les largeurs, convient Thierry Mentières, ancien entraîneur de Pau et de Bayonne. Mais en vérité, on ne craignait pas grand-chose face à cette équipe. Quand les Bleus loupaient trois plaquages sur la même action, et c'est arrivé, il n'y avait aucune incidence. S'ils font ça contre les Blacks (samedi), ils risquent de le payer. »
L'adversité de ce Japon-là, fort faible, a-t-elle servi de laboratoire ? Il sera en tout cas intéressant de surveiller ces positionnements, dès samedi soir contre les All Blacks, et surveiller par la même occasion si le quinze de France a clairement décidé de changer de rythme. Contre les Japonais, plusieurs signes ont démontré cette envie de stimuler le tempo du match, de faire bouger le ballon vite : en jouant les touches plus rapidement, en les déviant pour accélérer le jeu. On a senti un frémissement, un frétillement, de l'enthousiasme. C'est autant de choses qu'il faudra mesurer à l'épreuve de défenses d'un tout autre calibre.
« Je pense qu'ils ont travaillé le rythme pour les deux prochains matches, dit Lièvremont. Je ne suis pas certain qu'ils fassent vivre le ballon autant contre les Blacks ou les Argentins. Ils ont d'ailleurs manqué de sérieux en début de match, Fabien (Galthié) l'a confirmé à la mi-temps au micro de TF1. » Louis Bielle-Biarrey le confirme à son tour : « On s'est fait reprendre par Fabien à la mi-temps parce qu'on ne tenait pas assez le ballon, parce qu'on était trop précipités. » « Ils ont peu construit de longues séquences offensives, ajoute Mentières. Mais bon, savoir corriger un adversaire, c'est aussi un métier. »
La question « mais où est Dupont » du début n'était pas la seule à même de désarçonner les Japonais. Il y avait aussi « mais où est Bielle-Biarrey ? » Et sa variante : « mais où est Attissogbe ? » Pendant quatre ans, le quinze de France a beaucoup attaqué sur de petits espaces, par des retours dans le fermé. Les règles ayant changé, les ballons de récupération haut dans le terrain se faisant plus rares, le dézonage, l'attaque en lecture comme disent les techniciens, pourrait devenir un nouveau crédo. Dès le début du match, Dupont et Ramos ont chacun, à tour de rôle, recherché à vite toucher les couloirs. C'est ainsi que l'action du premier essai français s'enclencha, avec une bascule de l'aile droite à la gauche très rapide.
Le deuxième essai est lui aussi fruit de ce dézonage tous azimuts et d'un basculement express. Sur cette action, l'ailier droit Attissogbe est d'abord collé sur la voie de gauche tout près de Bielle-Biarrey. Puis les deux flèches, sans hésitation, dézonent complètement et quelques secondes plus tard, se situent sur l'aile droite, prêtes à faire la différence. Ce style d'attaques joue sur les qualités de vitesse des ailiers français, leur capacité à répéter de longues courses, et sur les qualités de passeur au pied pour rebasculer de Dupont, Ramos ou Matthieu Jalibert. Ce coup-ci, le service trois étoiles et pied à coulisse fut assuré par Ramos pour Emilien Gailleton.
Face à des Japonais limités, les Bleus ont pu tester avec succès le dézonage
En attaque, comme en défense, les Français ont beaucoup bougé, permuté, basculé et rebasculé. La faiblesse de l'adversaire se prêtait à tout ce bouillonnement mais c'est peut-être aussi le début d'une tendance.
Frédéric Bernès
Eddie Jones en a peut-être perdu sa boussole. Certes, il savait où il était puisque le Stade de France lui a fait savoir à chacune de ses apparitions sur l'écran géant qu'il n'avait pas oublié son passé de sélectionneur de l'Angleterre, mais en regardant les va-et-vient sur la pelouse, le technicien australien avait de quoi se triturer le ciboulot. Une question a dû lui traverser l'esprit assez vite : mais où est Antoine Dupont ? Ça dépend du moment dear Eddie.
Le capitaine du quinze de France a commencé en étant décroché dans le troisième rideau. « Une nouveauté ça !, remarqua Thomas Lièvremont, ancien numéro 8 des Bleus (37 sélections). J'avoue que je ne saurais dire pourquoi mais je l'ai aussi vu défendre en position d'ailier, chose qu'il fait d'habitude après une touche mais là, ce n'était pas le cas. »
En position défensive, Dupont a dézoné. On l'a en effet observé demander à Théo Attissogbe de redescendre dans le troisième rideau pour prendre sa place à l'aile droite et coffrer un Japonais à cet endroit-là. Puis, Dupont a de nouveau glissé au fond du terrain en co-libéro avec Léo Barré. « Et c'est Thomas Ramos qui a terminé la première période en couverture du fond de terrain avec Barré, poursuit Lièvremont. Le positionnement défensif de Ramos, pour moi, ça a été une surprise. Je pensais qu'ils le mettraient plutôt lui au fond, parce que ce n'est pas le plus gros défenseur de l'équipe. » Au contraire de vous savez qui.
« Je ne suis pas certain qu'ils fassent vivre le ballon autant contre les Blacks ou les Argentins »
Thomas Lièvremont, ancien joueur du quinze de France
Ce repositionnement s'explique probablement par la promulgation en juillet de la plus ou moins bien nommée loi (anti) Dupont, empêchant les joueurs placés devant le botteur de traîner en renards du pressing. « Dupont a défendu souvent les largeurs, convient Thierry Mentières, ancien entraîneur de Pau et de Bayonne. Mais en vérité, on ne craignait pas grand-chose face à cette équipe. Quand les Bleus loupaient trois plaquages sur la même action, et c'est arrivé, il n'y avait aucune incidence. S'ils font ça contre les Blacks (samedi), ils risquent de le payer. »
L'adversité de ce Japon-là, fort faible, a-t-elle servi de laboratoire ? Il sera en tout cas intéressant de surveiller ces positionnements, dès samedi soir contre les All Blacks, et surveiller par la même occasion si le quinze de France a clairement décidé de changer de rythme. Contre les Japonais, plusieurs signes ont démontré cette envie de stimuler le tempo du match, de faire bouger le ballon vite : en jouant les touches plus rapidement, en les déviant pour accélérer le jeu. On a senti un frémissement, un frétillement, de l'enthousiasme. C'est autant de choses qu'il faudra mesurer à l'épreuve de défenses d'un tout autre calibre.
« Je pense qu'ils ont travaillé le rythme pour les deux prochains matches, dit Lièvremont. Je ne suis pas certain qu'ils fassent vivre le ballon autant contre les Blacks ou les Argentins. Ils ont d'ailleurs manqué de sérieux en début de match, Fabien (Galthié) l'a confirmé à la mi-temps au micro de TF1. » Louis Bielle-Biarrey le confirme à son tour : « On s'est fait reprendre par Fabien à la mi-temps parce qu'on ne tenait pas assez le ballon, parce qu'on était trop précipités. » « Ils ont peu construit de longues séquences offensives, ajoute Mentières. Mais bon, savoir corriger un adversaire, c'est aussi un métier. »
La question « mais où est Dupont » du début n'était pas la seule à même de désarçonner les Japonais. Il y avait aussi « mais où est Bielle-Biarrey ? » Et sa variante : « mais où est Attissogbe ? » Pendant quatre ans, le quinze de France a beaucoup attaqué sur de petits espaces, par des retours dans le fermé. Les règles ayant changé, les ballons de récupération haut dans le terrain se faisant plus rares, le dézonage, l'attaque en lecture comme disent les techniciens, pourrait devenir un nouveau crédo. Dès le début du match, Dupont et Ramos ont chacun, à tour de rôle, recherché à vite toucher les couloirs. C'est ainsi que l'action du premier essai français s'enclencha, avec une bascule de l'aile droite à la gauche très rapide.
Le deuxième essai est lui aussi fruit de ce dézonage tous azimuts et d'un basculement express. Sur cette action, l'ailier droit Attissogbe est d'abord collé sur la voie de gauche tout près de Bielle-Biarrey. Puis les deux flèches, sans hésitation, dézonent complètement et quelques secondes plus tard, se situent sur l'aile droite, prêtes à faire la différence. Ce style d'attaques joue sur les qualités de vitesse des ailiers français, leur capacité à répéter de longues courses, et sur les qualités de passeur au pied pour rebasculer de Dupont, Ramos ou Matthieu Jalibert. Ce coup-ci, le service trois étoiles et pied à coulisse fut assuré par Ramos pour Emilien Gailleton.
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Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
La hype Dupont ne passera jamais. Ils en font tellement des caisses que j'en arrive presque a penser que ce n'est pas une bonne chose pour le Rugby alors qu'on parle d'un des meilleurs joueurs de l'histoire.
Hier il avait encore la tête au rugby a 7.
Hier il avait encore la tête au rugby a 7.
Lawrence the Hammer- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:
Autant pour Gazzotti ça annonce qu'il est aux portes de l'EDF, autant pour Buros c'est juste l'éternel bouche trou... Vous verrez, il finira sa carrière avec zéro cape, peut-être une avec les barbarians quand il aura 57 ans.
Pourtant Barré a été mauvais, à l'image de son début de saison. La nouvelle hype à l'arrière, comme le furent Jaminet ou Bouthier. Buros est hyper régulier depuis plusieurs années, là où Barré sort du chapeau. Rdv dans 1 ou 2 an(s).
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: XV de France (partie en cours)
par contre, pourriez vous créer un topic dédié aux autres match des test ? Je me suis fait spoiler le resultat des fidji alors que je comptais le voir en replay plus tard. Merci
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"L'intelligence, c'est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que, quoiqu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'il juge." Coluche
S.K.I.T.O- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-des-japonais-limites-les-bleus-ont-pu-tester-avec-succes-le-dezonage/1519472
Face à des Japonais limités, les Bleus ont pu tester avec succès le dézonage
En attaque, comme en défense, les Français ont beaucoup bougé, permuté, basculé et rebasculé. La faiblesse de l'adversaire se prêtait à tout ce bouillonnement mais c'est peut-être aussi le début d'une tendance.
Frédéric Bernès
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Hey, Bernès, atterris ! le dézonage, ça a 30 ans et à l'UBB, on appelle ça le "surfing"... Galthié n'a rien inventé, ça se saurait sinon !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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