XV de France (partie en cours)

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

Je voulais pas remettre une pièce sur ce sujet, j'etais plus sur la forme que prenais ta réaction.

Vous ( sur le forum, pas toi en tant que personne ) cultivez un scepticisme sur le traitement de l'UBB et de ses joueurs dans la presse. ( aucun jugement de valeur dans cet état de fait )
Mais là une formule alambiqué pour dire "qu'on suppose que y'a des inimitiés dans le groupe", sans rien affirmer de plus que les liens ( amis d'enfances ) te suffit pour acter que c'est une évidence Aldritt et Dupont ont manigancé.

Plusieurs point de divergence
1) c'est le cas dans toute les équipes, on a même vu des équipes performer avec une " cassure " entre le coach et les joueurs, ou entre des joueurs de la même équipe.

2) c'est mettre de coté l'aspect obtus et un brin manipulateur de FG.
( FG qui a subit a peu de chose près un traitement similaire en EDF, pour faire son retour en EDf à 29 ans à l'occasion d'un changement de sélectionneur et d'une cascade de blessés).
Si je devais donner aussi dans la psychologie de comptoir, je trouve qu'on est dans la reproduction d'un schema/trauma. ( et non c'est pas fait avec bienveillance je ne pense pas non plus ).

3) Jalibert à 26 ans, et FG est sous contrat pour 3 ans encore. Je trouve que c'est tôt pour affirmer que sa carrière inter est terminée.

4) le chambrage entre collègue je suis d'accord avec toi, mais quand le collègue que tu chambres est "capitaine" ( lien hiérarchique, si ce n'est contractuel, au moins dans la vie de groupe = relais d'influence du selectionneur), ca modifie - pour moi- la symbolique du geste.

Et oui Ramos est une teigne aussi, gros caractère, il chambre et branche, mais je ne l'ai jamais vu faire ça avec un membre du groupe france . Après je peux aussi me tromper.

Bref, je veux même pas polémiquer, je peux comprendre vos ressentis, je partage même certaines analyses et postulats.
Juste que sur ce coup j'ai trouvé que ta réaction venait plus des "trippes" que de la "raison".

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

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XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Comme je viens de le dire, c'est des bruits qu'on est plusieurs à avoir entendu, je n'ai pas d'éléments factuels à partager, juste qu'a priori Alldrtitt n'est pas tout blanc dans cette histoire, et qu'il y a un contentieux entre les deux hommes, d'où le geste de jalibert. Je ne crois pas, à l'instar de son geste, que ce soit bien méchant et que ça aurait justifié qu'il y ait complot pour évincer Matthieu du groupe.

Je penche beaucoup plus pour le fait que Galthié se serve de Matthieu comme d'un bouc émissaire. Que le fait qu'il y ait des inimitiés contre lui dans le groupe, l'y aide dans son esprit. Qu'il sait que jalibert ne sera pas épargné par la presse, habituée à scruter le moindre de ses gestes et le critiquer à la moindre occasion.

En gros, une cible facile, un contre-feu efficace qui fait qu'on ne parle pas de lui, alors qu'il y aurait matière, mais de Jalibert. Certaines voix proches de Galthié, comme notre ami Gou, commencent à le pointer comme un maillon faible qui n'aurait plus sa place en EDF et n'aurait pas été à la hauteur quand il était titulaire, et là évidement, comment ne pas penser à sa responsabilité pendant la coupe du monde…, Gou a commencé à l'esquisser hier !

Et puis comme dirait Gou, il a fait une faute et doit être exclu de l’EDF … parce que visiblement pour certains c’est tellement plus grave ce qu’il a fait qu'être accusé de viol, auteur de propos racistes… et autres joyeusetés… c’est vrai que quitter l’EDF suite à du harcèlement moral c’est pas très « valeurs » alors qu’un plan à trois en étant tellement bourrés qu’on est infoutus de s’assurer du consentement de la fille ou des propos racistes ça l’est…

latine a écrit:Et puis comme dirait Gou, il a fait une faute et doit être exclu de l’EDF … parce que visiblement pour certains c’est tellement plus grave ce qu’il a fait qu'être accusé de viol, auteur de propos racistes… et autres joyeusetés… c’est vrai que quitter l’EDF suite à du harcèlement moral c’est pas très « valeurs » alors qu’un plan à trois en étant tellement bourrés qu’on est infoutus de s’assurer du consentement de la fille ou des propos racistes ça l’est…

Gou commençait à partir dans le sens de l'image du rugby qui ne pouvait plus continuer à être détérioré, l'image que ça donnait aux jeunes, en parlant de la demande de Jalibert de quitter le groupe, avant d'être repris par les deux autres, pour finir par admettre que ce n'était pas le même degré de gravité, tout de même . On sent le mec remonté comme une pendule contre Jalibert, quand on sait qu'il est en quelque sorte la voix de Galthié, qu'il a ses infos en primeur auprès de lui, on imagine la suite du plan de com…

Scalp a écrit:

latine a écrit:Et puis comme dirait Gou, il a fait une faute et doit être exclu de l’EDF … parce que visiblement pour certains c’est tellement plus grave ce qu’il a fait qu'être accusé de viol, auteur de propos racistes… et autres joyeusetés… c’est vrai que quitter l’EDF suite à du harcèlement moral c’est pas très « valeurs » alors qu’un plan à trois en étant tellement bourrés qu’on est infoutus de s’assurer du consentement de la fille ou des propos racistes ça l’est…

Gou commençait à partir dans le sens de l'image du rugby qui ne pouvait plus continuer à être détérioré, l'image que ça donnait aux jeunes, en parlant de la demande de Jalibert de quitter le groupe, avant d'être repris par les deux autres, pour finir par admettre que ce n'était pas le même degré de gravité, tout de même   . On sent le mec remonté comme une pendule contre Jalibert, quand on sait qu'il est en quelque sorte la voix de Galthié, qu'il a ses infos en primeur auprès de lui, on imagine la suite du plan de com…

Ou alors en bon supporter du Racing, il réagit en amoureux/ prétendant éconduit ...
Et devient mesquin.

Scalp a écrit:

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Comme je viens de le dire, c'est des bruits qu'on est plusieurs à avoir entendu, je n'ai pas d'éléments factuels à partager, juste qu'a priori Alldrtitt n'est pas tout blanc dans cette histoire, et qu'il y a un contentieux entre les deux hommes, d'où le geste de jalibert. Je ne crois pas, à l'instar de son geste, que ce soit bien méchant et que ça aurait justifié qu'il y ait complot pour évincer Matthieu du groupe.

Je penche beaucoup plus pour le fait que Galthié se serve de Matthieu comme d'un bouc émissaire. Que le fait qu'il y ait des inimitiés contre lui dans le groupe, l'y aide dans son esprit. Qu'il sait que jalibert ne sera pas épargné par la presse, habituée à scruter le moindre de ses gestes et le critiquer à la moindre occasion.

En gros, une cible facile, un contre-feu efficace qui fait qu'on ne parle pas de lui, alors qu'il y aurait matière, mais de Jalibert. Certaines voix proches de Galthié, comme notre ami Gou, commencent à le pointer comme un maillon faible qui n'aurait plus sa place en EDF et n'aurait pas été à la hauteur quand il était titulaire, et là évidement, comment ne pas penser à sa responsabilité pendant la coupe du monde…, Gou a commencé à l'esquisser hier !

Ça va être sympa la fête des voisins au Pyla

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Je me demande même si le contentieux n'existe pas depuis la période pré-Coupe du Monde à la blessure de RNT: "L'Equipe" a lancé, puis étouffé une rumeur selon laquelle une poignée de joueurs Toulousains et non toulousains, seraient allés voir Galthié pour demander que Ramos soit 10 pour La Coupe du Monde.

La nuquette de Jaja sur Aldritt (même si ce n'est pas bien malin) ne serait qu'une réponse à un joueur ayant déjà demandé au préalable la tête de Jalibert...

J'extrapole, je n'en sais rien. Possible que ça ressorte un jour... ou pas.

Article paru sur Eurosport .fr

ParSimon Farvacque
Mis à jour 15/11/2024 à 12:52 GMT+1

Samedi face à la Nouvelle-Zélande, Thomas Ramos portera le n°10 des Bleus et Matthieu Jalibert ne sera pas en tenue, au Stade de France (21h10). Une relative incongruité, eu égard à l'envie de jouer n°15 manifestée par le premier, et au début de saison réussi du second, spécialiste du poste. Ramos sent la pression monter… mais l'homme sur laquelle elle risque de se répercuter est Fabien Galthié.
"Dans mon esprit, je suis n°15. Je souhaitais qu'il n'y ait aucune ambiguïté." Thomas Ramos a cultivé un paradoxe, à défaut d'une ambiguïté, dans les colonnes de L'Equipe cette semaine. Il portera bien le n°10 du XV de France, samedi face à la Nouvelle-Zélande (21h10), et ce alors que Matthieu Jalibert, ouvreur de métier, est disponible… mais non convoqué pour ce match phare de la tournée de novembre des Bleus.
L'arrière toulousain estime qu'il a d'autant plus de pression sur les épaules : "J'ai conscience que si je passe à côté d'un match, on dira : 'Matthieu était là…' ; 'On avait un vrai n°10…'. On va me tomber dessus." Mais il y a fort à parier que les oreilles de Fabien Galthié siffleront plus que celles de Thomas Ramos, si les All Blacks profitent d'une quelconque erreur de ce dernier pour triompher au Stade de France.
Ramos a de quoi voir venir
Pour le suppléer à l'arrière, le néophyte Romain Buros va prendre la place de Léo Barré, titulaire contre le Japon qui n'a que partiellement convaincu. Aucune tête ne se détache donc pour concurrencer Ramos, dans l'optique d'un repositionnement à son poste de prédilection, probable dès que Romain Ntamack sera à nouveau sur pied. La carrière internationale du précieux buteur de 29 ans ne devrait pas basculer samedi à Saint-Denis.
La compo des Bleus
Un éventuel camouflet rejaillirait plus sur le sélectionneur des Bleus, qui a désavoué Jalibert (34 capes) dans des proportions assez radicales. Remplaçant peu en vue et à l'origine d'un essai concédé face au Japon, l'ouvreur de l'UBB pâtit du banc en 6-2 (soit avec six avants) choisi pour affronter les Néo-Zélandais. Le voici renvoyé à un statut de sans-grade, alors qu'il aspirait à dicter le jeu tricolore, en l'absence de Ntamack.
(Jalibert) continuera… s'il le souhaite
Après un Tournoi des Six Nations raté – d'abord en termes de performances puis sur blessure – Matthieu Jalibert aurait pu être relancé par cette tournée automnale, dans la foulée d'un radieux début de saison en club. C'est tout l'inverse. "On a besoin de joueurs forts, de détermination", a asséné Galthié jeudi en conférence de presse, questionné sur la difficulté que le demi d'ouverture de 26 ans pourrait avoir à encaisser le coup.
"[Jalibert] a apporté son talent à l'équipe de France. Il a toujours essayé de donner le meilleur de lui-même. Et il continuera… s'il le souhaite", a ajouté l'entraîneur des Bleus, avec un certain art du compliment acerbe. Il prend ainsi le risque d'entamer la confiance d'un excellent joueur. Une telle mise en porte-à-faux ne suggère rien de bon quant à la qualité de leur relation, sans que l'on ne puisse préjuger des torts de chacun.
Fabien Galthié voit sans doute en Romain Ntamack l'une des figures de proue de son deuxième mandat, qui doit le mener la Coupe du monde 2027. Compter sur la polyvalence de Thomas Ramos ou d'Antoine Dupont plutôt que sur Matthieu Jalibert, pour le seconder au besoin, renforce la stature d'incontestable numéro 1 au poste du Toulousain de 25 ans. Cela peut fonctionner. Tant qu'aucun n°10 de fortune ne "passe à côté…"

Si on prend une belle baffe demain, peut-être que le vent commencera à tourner

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

latine a écrit:Et puis comme dirait Gou, il a fait une faute et doit être exclu de l’EDF … parce que visiblement pour certains c’est tellement plus grave ce qu’il a fait qu'être accusé de viol, auteur de propos racistes… et autres joyeusetés… c’est vrai que quitter l’EDF suite à du harcèlement moral c’est pas très « valeurs » alors qu’un plan à trois en étant tellement bourrés qu’on est infoutus de s’assurer du consentement de la fille ou des propos racistes ça l’est…

Gou commençait à partir dans le sens de l'image du rugby qui ne pouvait plus continuer à être détérioré, l'image que ça donnait aux jeunes, en parlant de la demande de Jalibert de quitter le groupe, avant d'être repris par les deux autres, pour finir par admettre que ce n'était pas le même degré de gravité, tout de même   . On sent le mec remonté comme une pendule contre Jalibert, quand on sait qu'il est en quelque sorte la voix de Galthié, qu'il a ses infos en primeur auprès de lui, on imagine la suite du plan de com…

Ou alors en bon supporter du Racing, il réagit en amoureux/ prétendant éconduit ...
Et devient mesquin.

En tout cas, c'était un peu hallucinant de le voir charger Jalibert à ce point, tout comme galthié, qui n'avait jamais fait subir pareille saillie à aucuns de ses joueurs. Comme le soulignait Latine, particulièrement avec des mecs accusés de faits autrement graves. De quoi serait donc coupable Jalibert, de quel crime qui mériterait pareil traitement. De mon point de vue, il est instrumentalisé comme un fusible, ça apparait de plus en plus clairement, il est le bouc émissaire de l'échec français à notre coupe du monde, qui est l'échec de Galthié. Si en plus c'est une occasion en or de se payer Jalibert, certains ne vont pas s'en priver !, c'est la convergence des luttes, Galthié le sait très bien…

XV de France / Top 14 - L’Argentine au Stade de France ou Vannes à la Rabine : quel sera le prochain match de Matthieu Jalibert ?

https://www.rugbyrama.fr/2024/11/15/xv-de-france-top-14-largentine-au-stade-de-france-ou-vannes-a-la-rabine-quel-sera-le-prochain-match-de-matthieu-jalibert-12325679.php

Le feuilletonage est en marche, le plan de com lancé. Si la France gagne les Blacks, je m'attends à une suite évidente

marchal a écrit:Au lieu de faire une banderolle pour le soudeur, ce serait lui faire  trop d'honneur, on pourrait faire une banderolle pour montrer notre soutien à matthieu

Une banderole de soutien c'est faisable. Contre Galthié ça ne passe pas la sécurité.

SCOTTISH15 a écrit:

Scalp a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Scalp a écrit:Vidéo. XV de France – "Matthieu Jalibert doit être privé d’équipe de France"

https://www.rugbyrama.fr/2024/11/15/video-xv-de-france-matthieu-jalibert-doit-etre-prive-dequipe-de-france-12325157.php

L'inénarrable Gou ! si en plus ça pouvait déstabiliser l'UBB

Ce qui est étonnant, ceux sont les commentaires liés à cette vidéo qui pour une fois sont plutôt en faveur de Matthieu, ce qui est rare sur le Midol. un retournement de situation à venir dans l'opinion des gens ???

Le présentateur de l'émission faisait part d'un sondage live, qui donnait une majorité favorable à Matthieu, beaucoup de gens ne comprennent pas le traitement spécial auquel il a le droit…, sauf Gou, évidement !

Juste un mot en direct d Édimbourg
Mon frère est très très proche du squad de Glasgow…..j ai pas mal été questionné sur l absence de MJ
Ici personne ne comprend qu un joueur si comparable à Finn Russell puisse être traité ainsi…. Et Fg a une très très mauvaise image
Ma femme ( française..) travaille dans un domaine où on va dire qu on se soucie d aider les gens à la santé mentale fragile
Concernant Fg son regard de thérapeute est que c est un tordu , un manipulateur un gros PN un sale mec quoi
Demain je serai à mort pour les blacks histoire de voir la tronche de ce sale C au micro après le match !

Merci pour Latine qui le dit depuis plus d'un an!!

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Effectivement ce sont des confidences rapportées, donc rien de solide (mais on n'est pas des mouches perchées sur le mur des vestiaires non plus), qui semblent indiquer qu'Aldritt a été particulièrement hostile à certains joueurs de l'UBB, et que la nuquette de Jalibert serait un prêté pour un rendu de Jaja vis-à-vis de ses potes de club. Ça "confirme" l'existence de clans au sein du XV de France, comme il en a toujours existé d'ailleurs. Il me semblait que Dupont n'était d'ailleurs pas directement concerné, mais c'est vrai qu'on aurait plutôt tendance à le placer dans le clan ALdritt.
Et sa tendance marquée à ne JAMAIS passer le ballon à Jalibert quand celui-ci est 10 n'est pas un signal positif. On peut donc penser aussi que Jaja paie sa Dupont-dépendance réduite...

Quelque part, ce débat est inintéressant. Ce qui compte c'est virer Galthié avant qu'il ne détruise les Bleus! Le temps presse....

krahknardz a écrit:

SCOTTISH15 a écrit:

Scalp a écrit:

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Scalp a écrit:Vidéo. XV de France – "Matthieu Jalibert doit être privé d’équipe de France"

https://www.rugbyrama.fr/2024/11/15/video-xv-de-france-matthieu-jalibert-doit-etre-prive-dequipe-de-france-12325157.php

L'inénarrable Gou ! si en plus ça pouvait déstabiliser l'UBB

Ce qui est étonnant, ceux sont les commentaires liés à cette vidéo qui pour une fois sont plutôt en faveur de Matthieu, ce qui est rare sur le Midol. un retournement de situation à venir dans l'opinion des gens ???

Le présentateur de l'émission faisait part d'un sondage live, qui donnait une majorité favorable à Matthieu, beaucoup de gens ne comprennent pas le traitement spécial auquel il a le droit…, sauf Gou, évidement !

Juste un mot en direct d Édimbourg
Mon frère est très très proche du squad de Glasgow…..j ai pas mal été questionné sur l absence de MJ
Ici personne ne comprend qu un joueur si comparable à Finn Russell puisse être traité ainsi…. Et Fg a une très très mauvaise image
Ma femme ( française..) travaille dans un domaine où on va dire qu on se soucie d aider les gens à la santé mentale fragile
Concernant Fg son regard de thérapeute est que c est un tordu , un manipulateur un gros PN un sale mec quoi
Demain je serai à mort pour les blacks histoire de voir la tronche de ce sale C au micro après le match !

Merci pour Latine qui le dit depuis plus d'un an!!

Si on veut s'amuser un peu, il est assez clair qu'on va vite trouver des points communs avec le pervers narcissique. Évidement, je dis bien, des points communs, les personnalités sont complexes et pas monobloc, mais on connait trés bien les antécédents de Galthié…

https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/relations-toxiques/reconnaitre-pervers-narcissique

J'en vois quelques-uns, le point 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 12, 13 ah oui, mince, ça fait pas mal quand même

krahknardz a écrit:

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Effectivement ce sont des confidences rapportées, donc rien de solide (mais on n'est pas des mouches perchées sur le mur des vestiaires non plus), qui semblent indiquer qu'Aldritt a été particulièrement hostile à certains joueurs de l'UBB, et que la nuquette de Jalibert serait un prêté pour un rendu de Jaja vis-à-vis de ses potes de club. Ça "confirme" l'existence de clans au sein du XV de France, comme il en a toujours existé d'ailleurs. Il me semblait que Dupont n'était d'ailleurs pas directement concerné, mais c'est vrai qu'on aurait plutôt tendance à le placer dans le clan ALdritt.
Et sa tendance marquée à ne JAMAIS passer le ballon à Jalibert quand celui-ci est 10 n'est pas un signal positif. On peut donc penser aussi que Jaja paie sa Dupont-dépendance réduite...

Quelque part, ce débat est inintéressant. Ce qui compte c'est virer Galthié avant qu'il ne détruise les Bleus! Le temps presse....

Ok, merci de ta réponse
J'en avais pas eu vent, j'étais resté en surface en tablant sur les rivalités sportive entre UBB et LR.
Je pensais que la nuquette était une manière d'exulter après la grosse defaite au matmut d'il y'a deux ans je crois.

Tothor a écrit:

krahknardz a écrit:

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Effectivement ce sont des confidences rapportées, donc rien de solide (mais on n'est pas des mouches perchées sur le mur des vestiaires non plus), qui semblent indiquer qu'Aldritt a été particulièrement hostile à certains joueurs de l'UBB, et que la nuquette de Jalibert serait un prêté pour un rendu de Jaja vis-à-vis de ses potes de club. Ça "confirme" l'existence de clans au sein du XV de France, comme il en a toujours existé d'ailleurs. Il me semblait que Dupont n'était d'ailleurs pas directement concerné, mais c'est vrai qu'on aurait plutôt tendance à le placer dans le clan ALdritt.
Et sa tendance marquée à ne JAMAIS passer le ballon à Jalibert quand celui-ci est 10 n'est pas un signal positif. On peut donc penser aussi que Jaja paie sa Dupont-dépendance réduite...

Quelque part, ce débat est inintéressant. Ce qui compte c'est virer Galthié avant qu'il ne détruise les Bleus! Le temps presse....

Ok, merci de ta réponse
J'en avais pas eu vent, j'étais resté en surface en tablant sur les rivalités sportive entre UBB et LR.
Je pensais que la nuquette était une manière d'exulter après la grosse defaite au matmut d'il y'a deux ans je crois.

Non, c'était bien plus perso, mais on en sera plus dans un proche avenir, c'est certain…

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-romain-buros-l-arriere-de-caractere-face-a-l-epreuve-des-all-blacks-22162753.php

XV de France : Romain Buros, l’arrière de caractère face à l’épreuve des All Blacks



Par Denys Kappès-Grangé

Pour être resté longtemps à la porte du XV de France, l’arrière de l’UBB a développé une profonde force de caractère. Elle ne lui sera pas de trop face aux Blacks

Le haka, les Blacks, un Stade de France archi comble… Romain Buros a beau être décrit par son épouse, Marine, comme un jeune homme (27 ans) capable d’analyser « les choses avec froideur » - « il prend du recul sur tout » -, il devra être sacrément costaud pour canaliser les émotions qui vont le traverser avant le choc entre la France et la Nouvelle-Zélande, ce samedi soir dans l’enceinte dionysienne.

Sa première cape, celle qui semblait lui échapper inexorablement en dépit de son affirmation au rang des arrières les plus performants en Top 14, le joueur de l’UBB va l’honorer dans un contexte aussi grandiose que périlleux. Face à une équipe redevenue une référence après ses victoires en Angleterre et en Irlande. De quoi être submergé.

« Le garçon a du caractère et il est capable de relever de beaux défis », a vanté William Servat, en charge des avants tricolores. « Quoi de plus beau que de fêter une première sélection face aux plus grands ? Aux grands joueurs, les grands matchs, et je pense que Romain Buros, lui, fait partie de ces gens-là. Il s’élèvera au niveau de la rencontre. »

« Pas un rageux »

Oh bien sûr, l’assertion ne trouvera sa réponse qu’au coup de sifflet final. Mais la force de caractère dont a fait preuve le garçon originaire d’Aire-sur-l’Adour pour atteindre cette première sélection incite à penser qu’il est effectivement armé pour appréhender ce rendez-vous.

Formé à la Section avant de prendre la direction de Bordeaux, il a longtemps été l’un des plus fidèles abonnés aux allers et retours de milieu de semaine à Marcoussis. Quasiment membre honoraire des groupes de 42, il n’avait pourtant jamais réussi à s’imposer parmi les 23 jusque-là. Au point d’effectuer deux tournées d’été, en Australie (2021) et au Japon (2022), sans obtenir la moindre minute de jeu. Rare. Rude.

« Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps. Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter » Marine, sa compagne

« Sur les deux ou trois dernières années, j’ai été sélectionné mais sans jouer. Je me suis « pété » l’épaule (NDLR, avant le Six-Nations 2023), je suis revenu dans le groupe France sans jouer… », racontait-il en mai dernier. « Ce sont des choses qui frustrent. Ça a forcément forgé quelque chose chez moi. »

Ce qui en est ressorti, c’est une détermination sans faille conjuguée à une jolie capacité à voir le bon côté des choses. « Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps », sourit Marine. « Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter. »

Il aurait eu tort de le faire. Car la vérité est plus prosaïque. L’éclosion de Melvyn Jaminet en 2022, l’avènement de Thomas Ramos en 2023, l’heure de Léo Barré en 2024… Le timing ne lui avait jusque-là jamais souri. Romain Buros aurait pu verser dans l’amertume. Ça n’a pas été le cas.

« Ce n’est pas un ‘‘rageux’’ », assure Marine. « Quand il se rend à Marcoussis, même quand il se doute qu’il ne va pas jouer, c’est pour se mettre au service du collectif. Il était 24e homme face au Japon : son objectif, c’était de mettre dans les meilleures conditions ceux qui sont aussi ses concurrents. »

L’équipier est resté modèle. Cela alors qu’il savait pertinemment que Fabien Galthié avait initialement prévu de maintenir Léo Barré en numéro 15 pour l’ensemble de cette tournée, avant de changer ses plans à la lecture de la copie rendue par l’arrière parisien face au Japon.

« Machine » à pièces

Homme de peu de mots face aux micros, Romain Buros n’est pourtant pas du genre à subir les événements. « Je lis parfois qu’il est timide », s’étonne Marine. « Mais le Romain d’aujourd’hui a beaucoup de caractère, il n’a pas peur de dire les choses. Il n’est pas dans le conflit, il est lucide sur les situations. Mais il a son petit caractère. »

Un tempérament bien trempé qu’il n’hésite pas à exprimer. « Il a un humour pince-sans-rire : c’est un gros metteur de pièces. Et il sait les recevoir », apprécie Thibault Giroud, manager de la performance à l’UBB. « Il est très taquin, il n’épargne personne », confirme Marine. Regard noir et perçant, port altier, Romain Buros sait imposer la distance à ses interlocuteurs. Mais il reste ouvert.

« Il est très sûr de lui, sans avoir le ‘‘bocal’’ », prolonge Thibault Giroud. « Ce qui est top, c’est qu’il est vachement à l’écoute. On s’est assis avec lui pour parler de ses axes de développement. Certains joueurs disent vouloir, mais ne mettent pas tout en œuvre pour y parvenir. Lui est véritablement acteur de sa progression. Cette première cape a été un long chemin mentalement, mais il ne s’est jamais laissé assommer. Beaucoup de mecs auraient lâché à sa place. »

Alors que sa titularisation se dessinait depuis le début de la semaine, Romain Buros est resté fidèle à lui-même : froid, sur ses gardes. « Lundi, il m’a dit : ‘‘je pense que je vais jouer, mais il ne faut surtout pas s’emballer’’. Mardi, il m’a ensuite dit, ‘‘ça sent bon’’. Et mercredi soir, il a fini par ‘‘sauf retournement de situation, ça devrait le faire’’ », s’amuse Marine. Cette prudence aussi est le résultat de son parcours. Mais cette fois, oui, ça va le faire.

krahknardz a écrit:

marchal a écrit:Au lieu de faire une banderolle pour le soudeur, ce serait lui faire  trop d'honneur, on pourrait faire une banderolle pour montrer notre soutien à matthieu

Une banderole de soutien c'est faisable. Contre Galthié ça ne passe pas la sécurité.

Rien à foutre de Galthié ....à Chaban c'est une histoire entre nous Matthieu et l'UBB. Ce qui compte c'est donc nos soutien à nos joueurs et à Matthieu en particulier pour qu'il donne tort à Galthié via ses prestations en club

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-romain-buros-l-arriere-de-caractere-face-a-l-epreuve-des-all-blacks-22162753.php

XV de France : Romain Buros, l’arrière de caractère face à l’épreuve des All Blacks



Par Denys Kappès-Grangé

Pour être resté longtemps à la porte du XV de France, l’arrière de l’UBB a développé une profonde force de caractère. Elle ne lui sera pas de trop face aux Blacks

Le haka, les Blacks, un Stade de France archi comble… Romain Buros a beau être décrit par son épouse, Marine, comme un jeune homme (27 ans) capable d’analyser « les choses avec froideur » - « il prend du recul sur tout » -, il devra être sacrément costaud pour canaliser les émotions qui vont le traverser avant le choc entre la France et la Nouvelle-Zélande, ce samedi soir dans l’enceinte dionysienne.

Sa première cape, celle qui semblait lui échapper inexorablement en dépit de son affirmation au rang des arrières les plus performants en Top 14, le joueur de l’UBB va l’honorer dans un contexte aussi grandiose que périlleux. Face à une équipe redevenue une référence après ses victoires en Angleterre et en Irlande. De quoi être submergé.

« Le garçon a du caractère et il est capable de relever de beaux défis », a vanté William Servat, en charge des avants tricolores. « Quoi de plus beau que de fêter une première sélection face aux plus grands ? Aux grands joueurs, les grands matchs, et je pense que Romain Buros, lui, fait partie de ces gens-là. Il s’élèvera au niveau de la rencontre. »

« Pas un rageux »

Oh bien sûr, l’assertion ne trouvera sa réponse qu’au coup de sifflet final. Mais la force de caractère dont a fait preuve le garçon originaire d’Aire-sur-l’Adour pour atteindre cette première sélection incite à penser qu’il est effectivement armé pour appréhender ce rendez-vous.

Formé à la Section avant de prendre la direction de Bordeaux, il a longtemps été l’un des plus fidèles abonnés aux allers et retours de milieu de semaine à Marcoussis. Quasiment membre honoraire des groupes de 42, il n’avait pourtant jamais réussi à s’imposer parmi les 23 jusque-là. Au point d’effectuer deux tournées d’été, en Australie (2021) et au Japon (2022), sans obtenir la moindre minute de jeu. Rare. Rude.

   « Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps. Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter » Marine, sa compagne

« Sur les deux ou trois dernières années, j’ai été sélectionné mais sans jouer. Je me suis « pété » l’épaule (NDLR, avant le Six-Nations 2023), je suis revenu dans le groupe France sans jouer… », racontait-il en mai dernier. « Ce sont des choses qui frustrent. Ça a forcément forgé quelque chose chez moi. »

Ce qui en est ressorti, c’est une détermination sans faille conjuguée à une jolie capacité à voir le bon côté des choses. « Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps », sourit Marine. « Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter. »

Il aurait eu tort de le faire. Car la vérité est plus prosaïque. L’éclosion de Melvyn Jaminet en 2022, l’avènement de Thomas Ramos en 2023, l’heure de Léo Barré en 2024… Le timing ne lui avait jusque-là jamais souri. Romain Buros aurait pu verser dans l’amertume. Ça n’a pas été le cas.

« Ce n’est pas un ‘‘rageux’’ », assure Marine. « Quand il se rend à Marcoussis, même quand il se doute qu’il ne va pas jouer, c’est pour se mettre au service du collectif. Il était 24e homme face au Japon : son objectif, c’était de mettre dans les meilleures conditions ceux qui sont aussi ses concurrents. »

L’équipier est resté modèle. Cela alors qu’il savait pertinemment que Fabien Galthié avait initialement prévu de maintenir Léo Barré en numéro 15 pour l’ensemble de cette tournée, avant de changer ses plans à la lecture de la copie rendue par l’arrière parisien face au Japon.

« Machine » à pièces

Homme de peu de mots face aux micros, Romain Buros n’est pourtant pas du genre à subir les événements. « Je lis parfois qu’il est timide », s’étonne Marine. « Mais le Romain d’aujourd’hui a beaucoup de caractère, il n’a pas peur de dire les choses. Il n’est pas dans le conflit, il est lucide sur les situations. Mais il a son petit caractère. »

Un tempérament bien trempé qu’il n’hésite pas à exprimer. « Il a un humour pince-sans-rire : c’est un gros metteur de pièces. Et il sait les recevoir », apprécie Thibault Giroud, manager de la performance à l’UBB. « Il est très taquin, il n’épargne personne », confirme Marine. Regard noir et perçant, port altier, Romain Buros sait imposer la distance à ses interlocuteurs. Mais il reste ouvert.

« Il est très sûr de lui, sans avoir le ‘‘bocal’’ », prolonge Thibault Giroud. « Ce qui est top, c’est qu’il est vachement à l’écoute. On s’est assis avec lui pour parler de ses axes de développement. Certains joueurs disent vouloir, mais ne mettent pas tout en œuvre pour y parvenir. Lui est véritablement acteur de sa progression. Cette première cape a été un long chemin mentalement, mais il ne s’est jamais laissé assommer. Beaucoup de mecs auraient lâché à sa place.  »

Alors que sa titularisation se dessinait depuis le début de la semaine, Romain Buros est resté fidèle à lui-même : froid, sur ses gardes. « Lundi, il m’a dit : ‘‘je pense que je vais jouer, mais il ne faut surtout pas s’emballer’’. Mardi, il m’a ensuite dit, ‘‘ça sent bon’’. Et mercredi soir, il a fini par ‘‘sauf retournement de situation, ça devrait le faire’’ », s’amuse Marine. Cette prudence aussi est le résultat de son parcours. Mais cette fois, oui, ça va le faire.

Il tient enfin sa 1ere cape, tellement mérité. J'espère qu'il fera un très bon.match malgré la défaite de l'EDF

krahknardz a écrit:

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Effectivement ce sont des confidences rapportées, donc rien de solide (mais on n'est pas des mouches perchées sur le mur des vestiaires non plus), qui semblent indiquer qu'Aldritt a été particulièrement hostile à certains joueurs de l'UBB, et que la nuquette de Jalibert serait un prêté pour un rendu de Jaja vis-à-vis de ses potes de club. Ça "confirme" l'existence de clans au sein du XV de France, comme il en a toujours existé d'ailleurs. Il me semblait que Dupont n'était d'ailleurs pas directement concerné, mais c'est vrai qu'on aurait plutôt tendance à le placer dans le clan ALdritt.
Et sa tendance marquée à ne JAMAIS passer le ballon à Jalibert quand celui-ci est 10 n'est pas un signal positif. On peut donc penser aussi que Jaja paie sa Dupont-dépendance réduite...

Quelque part, ce débat est inintéressant. Ce qui compte c'est virer Galthié avant qu'il ne détruise les Bleus! Le temps presse....

Et pourtant il va en bouffer du Bordelais le Aldritt ! Et quand il sera rassasié, c'est Gazotti qui l'enverra en retraite internationale, avec une petite nuquette.

Lawrence the Hammer a écrit:

krahknardz a écrit:

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:

crem33 a écrit:

latine a écrit:

Tothor a écrit:

latine a écrit:

Txalaparte a écrit:Il ne me semble pas avoir vu cet article posté (j'enlève si doublon)

XV de France : les dessous de la mise à l’écart de Matthieu Jalibert face aux All Blacks

Le demi d’ouverture, remplaçant face au Japon le week-end dernier, a été sorti du groupe pour affronter les All Blacks samedi 16 novembre. Le joueur, titulaire lors de la dernière Coupe du monde, est rentré à Bordeaux. Explications.

Chaque mercredi de la vie du XV de France à Marcoussis avant un match est rythmé par le même cérémonial. 28 joueurs gardent leur chambre au centre d’entraînement, plus ou moins satisfaits selon leur destin, de titulaires, à remplaçants, en passant par les réservistes conservés en cas de blessure dans l’une des deux premières catégories. Et puis, il y a les autres. Ceux qui partent après avoir participé aux premières séances de la semaine. Retour à la maison, avant peut-être, d’être conviés à revenir pour le coup d’après.

Mercredi, Matthieu Jalibert a fait partie de la catégorie qui franchit la grille des lieux. Mais le demi d’ouverture de 26 ans l’a choisi. Trop marqué par la décision du staff de l’envoyer dans les tribunes avec les quatre autres réservistes pour le point d’orgue de la tournée d’automne face aux All Blacks samedi soir, le joueur de Bordeaux-Bègles (34 sélections) a demandé à partir. Dans la soirée, il était chez lui en Gironde. D’où il a partagé sur Instagram la photo de ses retrouvailles avec l’un de ses chiens.

Ça n’était pas du tout le programme rêvé par le joueur, qui vit cet automne un déclassement sévère chez les Bleus. Titulaire lors de la Coupe du monde en France l’an dernier et lors des trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations 2024 avant de se blesser face à l’Italie, Jalibert savait pertinemment que le retour programmé de Romain Ntamack après sa longue indisponibilité lui promettait de cirer à nouveau le banc de touche. Le staff a renoncé depuis longtemps à l’idée de les associer, comme lors de la tournée d’automne 2021, et le Toulousain s’est depuis imposé.

Un long échange au téléphone avec Fabien Galthié

Mais touché face à Clermont en Top 14 mi-octobre, Ntamack voit un nouveau rassemblement avec les Tricolores s’éloigner. De quoi offrir de nouvelles titularisations au Bordelo-Béglais ? Pas dans l’esprit de Fabien Galthié. Avant le début de la tournée d’automne, le sélectionneur décroche son téléphone pour s’entretenir avec Matthieu Jalibert. Et lui annonce qu’il sera remplaçant. Dans l’esprit du boss des Bleus, c’est Thomas Ramos, un arrière, qui doit être associé à Antoine Dupont, de retour au poste de demi de mêlée, comme les deux hommes ont l’occasion de le faire parfois à Toulouse.

La conversation dure plus d’une demi-heure. Galthié expose ses arguments, et tente de faire avaler la pilule à Jalibert. Déçu et frustré, ce dernier n’est pas franchement convaincu par les justifications de son sélectionneur. Il prend le chemin de Marcoussis à la fin du mois d’octobre, sachant déjà pertinemment qu’il ne sera que remplaçant pour lancer la tournée face au Japon. Son ami Cameron Woki, déjà mis de côté en fin de Tournoi, n’est dans un premier temps même pas appelé dans la liste des 42.

Contre les Nippons, le staff lui offre une demi-heure de jeu en le faisant entrer à la 51e minute. Dans un match un peu foufou où les Bleus mènent largement au score, le demi d’ouverture ne brille pas. C’est même lui qui amène, avec une passe interceptée par son partenaire en club Tevita Tatafu, le second essai des Japonais (61e).

Pas satisfait de sa prestation, le demi d’ouverture participe le lendemain matin à un événement dans la boutique des Champs-Élysées de son partenaire et nouvel équipementier des Bleus, Adidas. Matthieu Jalibert enchaîne les autographes pour de jeunes licenciés, conviés par la marque à un échange avec des joueurs des Bleus.

« Il continuera… s’il le souhaite »

Un peu plus d’un an après avoir disputé l’intégralité du coup d’envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, où il en avait profité pour échanger son maillot avec l’une des stars des All Blacks Beauden Barrett, Jalibert fait cette fois les frais des choix de l’encadrement des Bleus. Celui-ci veut s’offrir plus de choix chez les avants, et passe de trois à deux arrières sur le banc de touche. Éjectant ainsi le demi d’ouverture, qui ne compte pas que des soutiens en interne, en particulier depuis son chambrage en Top 14 en mai sur Grégory Alldritt, capitaine des Bleus en l’absence de Dupont et ami de longue date de ce dernier.

La fin de l’histoire est connue, et a été évoquée par Fabien Galthié après l’annonce de la composition tricolore jeudi. « C’est son choix, chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts, a insisté le sélectionneur des Bleus, dans une phrase autant destinée à son auditoire qu’à l’intéressé. Jusqu’à présent, même si son parcours n’a pas toujours été linéaire, il a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé d’apporter le meilleur de lui-même. Il continuera… s’il le souhaite, bien sûr. Chacun a le choix de prendre ses décisions. »

Reste maintenant à savoir si cet épisode ne constitue qu’un simple retrait ou un divorce plus profond entre les deux hommes. Une partie de la réponse sera connue dimanche, à l’annonce du nouveau groupe de 42 choisi pour préparer l’ultime match de la tournée face à l’Argentine. Elle dira si Matthieu Jalibert a passé mercredi la porte de Marcoussis pour la dernière fois de l’année. Au moins.

C’est un article de quel journal ? En tout cas c’est assez clair sur le rôle de Dupont et d’Aldritt dans le passage de Matthieu de numéro 2 à numéro 4… les deux petites p…t’es de fayots comme il y en avait à l’école…

Ah oui quand même

Le chambrage entre collègues c’est pas hyper malin et hyper mature (Ramos chambre souvent d’ailleurs) mais flinguer la carrière d’un collègue excuse-moi je trouve que c’est un autre niveau…

On peut alors légitimement se demander s'il n'y vait pas déjà un contentieux entre Jalibert et Aldritt lorsque Jalibert lui a mis la fameuse tapette sur la tête. Après ça reste des histoires de cour d'école que le staff de l'équipe de France aurait dû gérer...

Si, on est plusieurs à avoir entendu des bruits concernant Alldritt vs Jalibert et que le cambrage est un peu compréhensible, du moins, explicable…

Tu peux partager ? ici ou en MP ( pour le contentieux avec Aldritt ).
Perso j'en était resté à la rivalité sportive entre LR et UBB, mais j'ai été plus curieux que ça... Si t'as des éléments d'analyse ou de compréhension je suis preneur.

Effectivement ce sont des confidences rapportées, donc rien de solide (mais on n'est pas des mouches perchées sur le mur des vestiaires non plus), qui semblent indiquer qu'Aldritt a été particulièrement hostile à certains joueurs de l'UBB, et que la nuquette de Jalibert serait un prêté pour un rendu de Jaja vis-à-vis de ses potes de club. Ça "confirme" l'existence de clans au sein du XV de France, comme il en a toujours existé d'ailleurs. Il me semblait que Dupont n'était d'ailleurs pas directement concerné, mais c'est vrai qu'on aurait plutôt tendance à le placer dans le clan ALdritt.
Et sa tendance marquée à ne JAMAIS passer le ballon à Jalibert quand celui-ci est 10 n'est pas un signal positif. On peut donc penser aussi que Jaja paie sa Dupont-dépendance réduite...

Quelque part, ce débat est inintéressant. Ce qui compte c'est virer Galthié avant qu'il ne détruise les Bleus! Le temps presse....

Et pourtant il va en bouffer du Bordelais le Aldritt ! Et quand il sera rassasié, c'est Gazotti qui l'enverra en retraite internationale, avec une petite nuquette.

Ou Matiu…

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-romain-buros-l-arriere-de-caractere-face-a-l-epreuve-des-all-blacks-22162753.php

XV de France : Romain Buros, l’arrière de caractère face à l’épreuve des All Blacks



Par Denys Kappès-Grangé

Pour être resté longtemps à la porte du XV de France, l’arrière de l’UBB a développé une profonde force de caractère. Elle ne lui sera pas de trop face aux Blacks

Le haka, les Blacks, un Stade de France archi comble… Romain Buros a beau être décrit par son épouse, Marine, comme un jeune homme (27 ans) capable d’analyser « les choses avec froideur » - « il prend du recul sur tout » -, il devra être sacrément costaud pour canaliser les émotions qui vont le traverser avant le choc entre la France et la Nouvelle-Zélande, ce samedi soir dans l’enceinte dionysienne.

Sa première cape, celle qui semblait lui échapper inexorablement en dépit de son affirmation au rang des arrières les plus performants en Top 14, le joueur de l’UBB va l’honorer dans un contexte aussi grandiose que périlleux. Face à une équipe redevenue une référence après ses victoires en Angleterre et en Irlande. De quoi être submergé.

« Le garçon a du caractère et il est capable de relever de beaux défis », a vanté William Servat, en charge des avants tricolores. « Quoi de plus beau que de fêter une première sélection face aux plus grands ? Aux grands joueurs, les grands matchs, et je pense que Romain Buros, lui, fait partie de ces gens-là. Il s’élèvera au niveau de la rencontre. »

« Pas un rageux »

Oh bien sûr, l’assertion ne trouvera sa réponse qu’au coup de sifflet final. Mais la force de caractère dont a fait preuve le garçon originaire d’Aire-sur-l’Adour pour atteindre cette première sélection incite à penser qu’il est effectivement armé pour appréhender ce rendez-vous.

Formé à la Section avant de prendre la direction de Bordeaux, il a longtemps été l’un des plus fidèles abonnés aux allers et retours de milieu de semaine à Marcoussis. Quasiment membre honoraire des groupes de 42, il n’avait pourtant jamais réussi à s’imposer parmi les 23 jusque-là. Au point d’effectuer deux tournées d’été, en Australie (2021) et au Japon (2022), sans obtenir la moindre minute de jeu. Rare. Rude.

   « Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps. Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter » Marine, sa compagne

« Sur les deux ou trois dernières années, j’ai été sélectionné mais sans jouer. Je me suis « pété » l’épaule (NDLR, avant le Six-Nations 2023), je suis revenu dans le groupe France sans jouer… », racontait-il en mai dernier. « Ce sont des choses qui frustrent. Ça a forcément forgé quelque chose chez moi. »

Ce qui en est ressorti, c’est une détermination sans faille conjuguée à une jolie capacité à voir le bon côté des choses. « Je sais que tout le monde plaisante pour dire qu’il a le plus gros abonnement SNCF de tous les temps », sourit Marine. « Mais ce n’est pas quelqu’un qui se plaint : il dit tout le temps, on ne va pas se lamenter. »

Il aurait eu tort de le faire. Car la vérité est plus prosaïque. L’éclosion de Melvyn Jaminet en 2022, l’avènement de Thomas Ramos en 2023, l’heure de Léo Barré en 2024… Le timing ne lui avait jusque-là jamais souri. Romain Buros aurait pu verser dans l’amertume. Ça n’a pas été le cas.

« Ce n’est pas un ‘‘rageux’’ », assure Marine. « Quand il se rend à Marcoussis, même quand il se doute qu’il ne va pas jouer, c’est pour se mettre au service du collectif. Il était 24e homme face au Japon : son objectif, c’était de mettre dans les meilleures conditions ceux qui sont aussi ses concurrents. »

L’équipier est resté modèle. Cela alors qu’il savait pertinemment que Fabien Galthié avait initialement prévu de maintenir Léo Barré en numéro 15 pour l’ensemble de cette tournée, avant de changer ses plans à la lecture de la copie rendue par l’arrière parisien face au Japon.

« Machine » à pièces

Homme de peu de mots face aux micros, Romain Buros n’est pourtant pas du genre à subir les événements. « Je lis parfois qu’il est timide », s’étonne Marine. « Mais le Romain d’aujourd’hui a beaucoup de caractère, il n’a pas peur de dire les choses. Il n’est pas dans le conflit, il est lucide sur les situations. Mais il a son petit caractère. »

Un tempérament bien trempé qu’il n’hésite pas à exprimer. « Il a un humour pince-sans-rire : c’est un gros metteur de pièces. Et il sait les recevoir », apprécie Thibault Giroud, manager de la performance à l’UBB. « Il est très taquin, il n’épargne personne », confirme Marine. Regard noir et perçant, port altier, Romain Buros sait imposer la distance à ses interlocuteurs. Mais il reste ouvert.

« Il est très sûr de lui, sans avoir le ‘‘bocal’’ », prolonge Thibault Giroud. « Ce qui est top, c’est qu’il est vachement à l’écoute. On s’est assis avec lui pour parler de ses axes de développement. Certains joueurs disent vouloir, mais ne mettent pas tout en œuvre pour y parvenir. Lui est véritablement acteur de sa progression. Cette première cape a été un long chemin mentalement, mais il ne s’est jamais laissé assommer. Beaucoup de mecs auraient lâché à sa place.  »

Alors que sa titularisation se dessinait depuis le début de la semaine, Romain Buros est resté fidèle à lui-même : froid, sur ses gardes. « Lundi, il m’a dit : ‘‘je pense que je vais jouer, mais il ne faut surtout pas s’emballer’’. Mardi, il m’a ensuite dit, ‘‘ça sent bon’’. Et mercredi soir, il a fini par ‘‘sauf retournement de situation, ça devrait le faire’’ », s’amuse Marine. Cette prudence aussi est le résultat de son parcours. Mais cette fois, oui, ça va le faire.

Il tient enfin sa 1ere cape, tellement mérité.  J'espère qu'il fera un très bon.match malgré la défaite de l'EDF

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/videos/france-nouvelle-zelande-dupont-a-l-ouverture-pas-un-souci-assure-le-capitaine-des-bleus_VN-202411150722.html

sudiste a écrit:

krahknardz a écrit:

marchal a écrit:Au lieu de faire une banderolle pour le soudeur, ce serait lui faire  trop d'honneur, on pourrait faire une banderolle pour montrer notre soutien à matthieu

Une banderole de soutien c'est faisable. Contre Galthié ça ne passe pas la sécurité.

Rien à foutre de Galthié ....à Chaban c'est une histoire entre nous Matthieu et l'UBB. Ce qui compte c'est donc nos soutien à nos joueurs et à Matthieu en particulier pour qu'il donne tort à Galthié via ses prestations en club

À fond !!!