Derniers sujets
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026par kaze33 Hier à 22:46
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par sudiste Hier à 22:32
» XV de France (partie en cours)
par densnewzealand Hier à 19:05
» Autres Clubs
par marchal Hier à 15:50
» Yann Lesgourgues
par marchal Hier à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Hier à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Hier à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Hier à 11:37
» Bourse des places de match
par Kmary Hier à 10:47
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Hier à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
+19
JP.UBB
Damier-Muzard
mich
bakari
Alain
lolo
nathanael33
FELIX
MASO
salvador
Sergio
léopold
rugby33
Vince33
patrick
sudiste
nico
Dinioud
bordelais
23 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 5 sur 11
Page 5 sur 11 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 9, 10, 11
Le verbatim de la conférence de presse par Bordeaux Actu
http://www.bordeauxactu.com/RUGBY-PRO-D2-Difficile-soiree-pour.html
C’est un Laurent Marti au bord des larmes qui a annoncé a ses joueurs dans les vestiaires après le match gagné contre Tarbes, son intention de se retirer de la présidence de l’Union. Dans sa conférence de presse tenue 1h30 avant le match, il avait demandé la discrétion la plus totale pour ne pas perturber les joueurs, ce que tout le monde a respecté, avec le résultat que l’on sait puisque l’Union a disposé de Tarbes dans un match qui n’est jamais facile.
L’annonce de la soirée
Avant de voir le côté sportif, revenons sur les propos tenus par Laurent Marti lors du début de la conférence de presse : " Messieurs, Mesdames, bonjour, merci d’être venus, donc c’est pour vous annoncer une mauvaise nouvelle, c’est la mort dans l’âme que je suis obligé de renoncer à ce très beau projet de ramener ce club au plus haut niveau, voilà ! Les raisons elles sont purement financières, parce que malheureusement on est parti d’un tout petit budget il y a 3 ans, on l’a augmenté, mais on a des ressources qui sont très faibles, les plus faibles du championnat ProD2 si je retire ce que j’apporte dans ce club, donc nous sommes à bordeaux le club le moins soutenu de tout le championnat français de Top 14 et Pro D2 confondus, c’est le côté dramatique de la chose. On a fait tout ce qu’on a pu, on a œuvré dans la continuité de ce qui avait été fait sur cette Union, on a je crois reconstitué une équipe sportivement parlant d’abord, il ne reste plus que deux joueurs de la saison d’il y a 3 ans, vous avez vu comme moi qu’on est sur une dynamique plutôt positive avec un groupe qui se constitue, on est sur une dynamique ultra intéressante, avec de bons jeunes qu’on a su garder et un recrutement qui s’annonçait pour l’année prochaine ambitieux et performant parce qu’il nous est aujourd’hui plus facile d’intéresser les joueurs à notre projet parce qu’ils ont vu le chemin parcouru pendant 3 ans, mais malheureusement financièrement ça me coûte beaucoup trop cher, les sommes sont indécentes, donc je suis obligé d’arrêter. Voila ! Le bilan n’est pas aussi bon que je l’aurait aimé, mais il est quand même positif. Je suis très frustré et malheureux de cette annonce ".
Laurent Marti n’est pas un mécène, mais un homme d’affaires et il a réagi en homme d’affaires et on ne peut le lui reprocher. D’autant que son soucis est de protéger les joueurs et l’entreprise. Si un généreux mécène se fait connaître sous quinze jours, il semble prêt a remettre ça, mais il ne veut pas mettre ses affaires en péril.
Franck Labbe après le match
Les joueurs ont appris la décision de Laurent Marti dans les vestiaires après le match. Il faut souligner le courage du Président Marti dont les yeux étaient embués de larmes pour parler en face à ses joueurs de la douloureuse décision.
Frank Labbe a donné son sentiment quelques minutes après :" Beaucoup de regrets, après je ne sais pas si les clivages politiques, les clivages sportifs, si l’Union Bègles Bordeaux y est pour quelque chose ? Je pense que c’est avant tout une histoire d’hommes, le rugby c’est une histoire d’hommes et il faut que les hommes arrivent à se mobiliser tous ensemble pour essayer de faire avancer le rugby, parce que quand on aime le rugby qu’on vienne de Bordeaux, qu’on vienne de partout, on doit tout faire pour faire avancer cette ville car je crois qu’elle a vraiment besoin d’un grand club de rugby. Elle a eu un grand club de rugby, maintenant c’est du passé, maintenant on essaye de le refaire et on a vraiment un groupe très sain, qui est très bon, qui peut vraiment s’améliorer, il faut vraiment que tout le monde se mobilise pour faire un grand club de rugby. On est forcément abasourdi, déçu, on sait pas trop comment juger. Les joueurs vont se re-mobiliser pour atteindre leur objectif qui est la cinquième place. "
L’objectif n’est peut être pas irréaliste, mais pour l’instant l’Union n’est jamais qu’à 5 points de Grenoble qui est une ville de 153 426 habitants, soit 50 000 de moins que Bordeaux et qui a un Club de foot en Première Division (certes pas trop brillant mais avec un beau résultat face à Auxerre) et un club de rugby en Pro D2 qui ne parait pas avoir de soucis financier et qui a bien failli faire mordre la poussière à Agen.
C’est un Laurent Marti au bord des larmes qui a annoncé a ses joueurs dans les vestiaires après le match gagné contre Tarbes, son intention de se retirer de la présidence de l’Union. Dans sa conférence de presse tenue 1h30 avant le match, il avait demandé la discrétion la plus totale pour ne pas perturber les joueurs, ce que tout le monde a respecté, avec le résultat que l’on sait puisque l’Union a disposé de Tarbes dans un match qui n’est jamais facile.
L’annonce de la soirée
Avant de voir le côté sportif, revenons sur les propos tenus par Laurent Marti lors du début de la conférence de presse : " Messieurs, Mesdames, bonjour, merci d’être venus, donc c’est pour vous annoncer une mauvaise nouvelle, c’est la mort dans l’âme que je suis obligé de renoncer à ce très beau projet de ramener ce club au plus haut niveau, voilà ! Les raisons elles sont purement financières, parce que malheureusement on est parti d’un tout petit budget il y a 3 ans, on l’a augmenté, mais on a des ressources qui sont très faibles, les plus faibles du championnat ProD2 si je retire ce que j’apporte dans ce club, donc nous sommes à bordeaux le club le moins soutenu de tout le championnat français de Top 14 et Pro D2 confondus, c’est le côté dramatique de la chose. On a fait tout ce qu’on a pu, on a œuvré dans la continuité de ce qui avait été fait sur cette Union, on a je crois reconstitué une équipe sportivement parlant d’abord, il ne reste plus que deux joueurs de la saison d’il y a 3 ans, vous avez vu comme moi qu’on est sur une dynamique plutôt positive avec un groupe qui se constitue, on est sur une dynamique ultra intéressante, avec de bons jeunes qu’on a su garder et un recrutement qui s’annonçait pour l’année prochaine ambitieux et performant parce qu’il nous est aujourd’hui plus facile d’intéresser les joueurs à notre projet parce qu’ils ont vu le chemin parcouru pendant 3 ans, mais malheureusement financièrement ça me coûte beaucoup trop cher, les sommes sont indécentes, donc je suis obligé d’arrêter. Voila ! Le bilan n’est pas aussi bon que je l’aurait aimé, mais il est quand même positif. Je suis très frustré et malheureux de cette annonce ".
Laurent Marti n’est pas un mécène, mais un homme d’affaires et il a réagi en homme d’affaires et on ne peut le lui reprocher. D’autant que son soucis est de protéger les joueurs et l’entreprise. Si un généreux mécène se fait connaître sous quinze jours, il semble prêt a remettre ça, mais il ne veut pas mettre ses affaires en péril.
Franck Labbe après le match
Les joueurs ont appris la décision de Laurent Marti dans les vestiaires après le match. Il faut souligner le courage du Président Marti dont les yeux étaient embués de larmes pour parler en face à ses joueurs de la douloureuse décision.
Frank Labbe a donné son sentiment quelques minutes après :" Beaucoup de regrets, après je ne sais pas si les clivages politiques, les clivages sportifs, si l’Union Bègles Bordeaux y est pour quelque chose ? Je pense que c’est avant tout une histoire d’hommes, le rugby c’est une histoire d’hommes et il faut que les hommes arrivent à se mobiliser tous ensemble pour essayer de faire avancer le rugby, parce que quand on aime le rugby qu’on vienne de Bordeaux, qu’on vienne de partout, on doit tout faire pour faire avancer cette ville car je crois qu’elle a vraiment besoin d’un grand club de rugby. Elle a eu un grand club de rugby, maintenant c’est du passé, maintenant on essaye de le refaire et on a vraiment un groupe très sain, qui est très bon, qui peut vraiment s’améliorer, il faut vraiment que tout le monde se mobilise pour faire un grand club de rugby. On est forcément abasourdi, déçu, on sait pas trop comment juger. Les joueurs vont se re-mobiliser pour atteindre leur objectif qui est la cinquième place. "
L’objectif n’est peut être pas irréaliste, mais pour l’instant l’Union n’est jamais qu’à 5 points de Grenoble qui est une ville de 153 426 habitants, soit 50 000 de moins que Bordeaux et qui a un Club de foot en Première Division (certes pas trop brillant mais avec un beau résultat face à Auxerre) et un club de rugby en Pro D2 qui ne parait pas avoir de soucis financier et qui a bien failli faire mordre la poussière à Agen.
Réaction vidéo TV7 de Fredéric Martini et Juppé
http://www.lunion.presse.fr//video/Bordeaux-B%2525C3%2525A8gles%25253A%252Ble%252Bmonde%252Bdu%252Brugby%252Br%2525C3%2525A9agit%252Bau%252Bd%2525C3%2525A9part%252Bde%252BMarti/iLyROoafIfr-
Juppé est content de lui. Martini propose de laisser passer l'orage en réduisant la voilure ...
Juppé est content de lui. Martini propose de laisser passer l'orage en réduisant la voilure ...
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
ITV de Bernard Magrez
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/863885/mil/5700543.html
RUGBY PRO D2, UNION BORDEAUX-BÈGLES. Bernard Magrez dit comprendre la décision du président Laurent Marti, qui jettera l'éponge si rien ne se passe. Et semble exclure l'idée de remettre la main à la poche
« J'ai déjà beaucoup donné »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'était le temps des sourires : le 21 mai 2008, l'Union dévoilait son nouveau logo. Sur la photo, de gauche à droite : Olivier Brouzet, Laurent Marti, Bernard Magrez et Hervé Valverde. (Archives S. Lartigue)
Bernard Magrez suit toujours de très près l'actualité de l'Union Bordeaux-Bègles. Le riche propriétaire des Châteaux Pape-Clément, la Tour Carnet, Fombrauge fut un des principaux actionnaires au début des années 2000 jusqu'au fiasco de la saison 2002-2003, ponctuée par la vraie-fausse arrivée de l'homme d'affaires algérien Rafik Khalifa ainsi que les éclats de voix entre Noël Mamère et Gérard Depardieu. Magrez n'en avait pas moins continué de soutenir le club par la suite. Aujourd'hui, il ne semble pas envisager de retour au club pour un sauvetage. Mais sa passion semble intacte et sa neutralité envers les politiques, assez troublante...
« Sud-Ouest ».
Que vous inspire la décision de Laurent Marti, le président de l'Union, qui, sauf soutien dans les quinze jours, jettera l'éponge ?
Bernard Magrez. Ça m'inspire des regrets, avant toute chose et comme beaucoup de monde. Marti est incontestablement quelqu'un de grande qualité humaine. Il a fait preuve de courage. Il a demandé de l'aide. Mais avant de le faire, il avait déjà fait le maximum de ce qu'il pouvait faire. Il avait mis de l'argent. Il n'a pas fait comme d'autres, qui demandent d'abord de l'aide avant de commencer. Il faut l'applaudir pour tout ce qu'il a fait.
Mais personne ne l'a vraiment suivi...
Il a pourtant montré l'exemple et il s'est démené. Tenez, il y a un an, on a organisé une réunion chez moi (à l'initiative de « Sud Ouest Éco », NDLR), au château Pape-Clément, avec toutes les collectivités et des forces vives susceptibles d'aider le club à retrouver son lustre. Résultat ? Rien. Il a encore insisté pendant quelques mois. Mais là, je le comprends à 100 %, pour avoir vécu le même genre de situation.
Quel souvenir en gardez-vous ?
J'avais 40 % des parts du club. J'ai beaucoup donné, notamment sur le plan matériel. Mais je me suis rendu compte qu'à Bordeaux, le tissu économique était atomisé et constitué d'une multitude de petites entreprises. On avait recherché, comme Marti, de gros partenaires. En vain, là aussi.
Seriez-vous encore prêt à mettre la main à la poche pour aider l'Union ?
Récemment, j'ai mis 150 000 euros pour construire une salle de musculation moderne. J'ai, en outre, acheté le matériel pour l'équiper. Au final, cette salle n'a rien à envier aux plus grands clubs du Top 14. J'ai donné cela par respect pour le courage de M. Marti. Bien sûr, il m'a appelé. Mais je ne peux pas être sponsor, à cause de la loi Évin. Je ne pourrais être que mécène et dans ce domaine, je crois avoir déjà beaucoup donné.
Est-il exact que vous ne mettez plus les pieds au stade ?
Oui, et ça me fait mal au coeur. Mais à l'époque où j'étais au club, avec Kevin Venkiah en 2002, j'ai été insulté et menacé avant un match. À l'échauffement des joueurs, des gars sur le bord du terrain m'avaient pris à partie d'un ton très menaçant et m'avaient insulté en me disant de « mettre plus de pognon ». Je me suis juré de ne plus y mettre les pieds.
Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par le rugby de haut niveau sur l'agglomération bordelaise ?
En ce qui concerne le « manque de soutien des collectivités », je resterais mesuré. On peut comprendre qu'elles ne mettent pas davantage d'argent dans le club. Elles ont un budget à gérer et elles font déjà beaucoup. Pour moi, le problème n'est pas là, mais dans l'absence d'un gros sponsor prêt à mettre beaucoup d'argent sur la table, comme un Afflelou à Bayonne ou Cap Gemini à Biarritz, même si dans ces deux cas, les résultats se font parfois attendre. Le problème, c'est que pour attirer quelqu'un, il faut faire envie. Et franchement, Bordeaux-Bègles, mis à part à l'époque des Moga, n'a jamais été dans une situation très confortable. Il faut se mettre à la place d'un gros sponsor : venir mettre 1,5 ou 2 millions d'euros par an (car il faut être réaliste, c'est à ce niveau que ça se joue vraiment) pour jouer la huitième place en Pro D2, ce n'est pas très séduisant. Que voulez-vous ? Tout le monde fait le maximum et il y a quoi ? 3 900 spectateurs en moyenne. Ça ne décolle pas.
En 1998, j'avais signé avec les Girondins, avec Waïti (une marque de jus de fruits) comme sponsor maillot. Mais Bordeaux était en D 1, il y avait Papin et c'était porteur. Ça avait très bien marché puisqu'on avait été champion en 1999.
Selon vous, les divergences politiques entre les mairies de Bègles et de Bordeaux ne jouent donc aucun rôle ?
Je ne sais pas... Peut-être. Je ne veux pas porter de jugement là-dessus. Je connais peu M. Juppé et très peu M. Mamère, mais j'ai de la considération pour eux deux. Je sais qu'ils ont déjà fait beaucoup pour le club, je ne sais pas s'ils peuvent faire beaucoup plus.
Pensez-vous que le club va couler ?
Qui peut dire qu'il sait aujourd'hui ? Malheureusement, je suis assez pessimiste. Et je serai très triste si cela arrive. Je suis toujours l'actualité de l'Union de très près. Après chaque match, je téléphone à qui de droit pour me faire raconter la rencontre. Cette situation me fait vraiment mal au coeur. Le problème, c'est que pour arriver à tout remonter dans de bonnes conditions, il faut arriver pour quatre ans d'efforts et mettre pas loin de 2 millions d'euros par an...
Auteur : Recueilli par Julien Duby
j.duby@sudouest.com
Ben c'est pas des plus optimiste
RUGBY PRO D2, UNION BORDEAUX-BÈGLES. Bernard Magrez dit comprendre la décision du président Laurent Marti, qui jettera l'éponge si rien ne se passe. Et semble exclure l'idée de remettre la main à la poche
« J'ai déjà beaucoup donné »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'était le temps des sourires : le 21 mai 2008, l'Union dévoilait son nouveau logo. Sur la photo, de gauche à droite : Olivier Brouzet, Laurent Marti, Bernard Magrez et Hervé Valverde. (Archives S. Lartigue)
Bernard Magrez suit toujours de très près l'actualité de l'Union Bordeaux-Bègles. Le riche propriétaire des Châteaux Pape-Clément, la Tour Carnet, Fombrauge fut un des principaux actionnaires au début des années 2000 jusqu'au fiasco de la saison 2002-2003, ponctuée par la vraie-fausse arrivée de l'homme d'affaires algérien Rafik Khalifa ainsi que les éclats de voix entre Noël Mamère et Gérard Depardieu. Magrez n'en avait pas moins continué de soutenir le club par la suite. Aujourd'hui, il ne semble pas envisager de retour au club pour un sauvetage. Mais sa passion semble intacte et sa neutralité envers les politiques, assez troublante...
« Sud-Ouest ».
Que vous inspire la décision de Laurent Marti, le président de l'Union, qui, sauf soutien dans les quinze jours, jettera l'éponge ?
Bernard Magrez. Ça m'inspire des regrets, avant toute chose et comme beaucoup de monde. Marti est incontestablement quelqu'un de grande qualité humaine. Il a fait preuve de courage. Il a demandé de l'aide. Mais avant de le faire, il avait déjà fait le maximum de ce qu'il pouvait faire. Il avait mis de l'argent. Il n'a pas fait comme d'autres, qui demandent d'abord de l'aide avant de commencer. Il faut l'applaudir pour tout ce qu'il a fait.
Mais personne ne l'a vraiment suivi...
Il a pourtant montré l'exemple et il s'est démené. Tenez, il y a un an, on a organisé une réunion chez moi (à l'initiative de « Sud Ouest Éco », NDLR), au château Pape-Clément, avec toutes les collectivités et des forces vives susceptibles d'aider le club à retrouver son lustre. Résultat ? Rien. Il a encore insisté pendant quelques mois. Mais là, je le comprends à 100 %, pour avoir vécu le même genre de situation.
Quel souvenir en gardez-vous ?
J'avais 40 % des parts du club. J'ai beaucoup donné, notamment sur le plan matériel. Mais je me suis rendu compte qu'à Bordeaux, le tissu économique était atomisé et constitué d'une multitude de petites entreprises. On avait recherché, comme Marti, de gros partenaires. En vain, là aussi.
Seriez-vous encore prêt à mettre la main à la poche pour aider l'Union ?
Récemment, j'ai mis 150 000 euros pour construire une salle de musculation moderne. J'ai, en outre, acheté le matériel pour l'équiper. Au final, cette salle n'a rien à envier aux plus grands clubs du Top 14. J'ai donné cela par respect pour le courage de M. Marti. Bien sûr, il m'a appelé. Mais je ne peux pas être sponsor, à cause de la loi Évin. Je ne pourrais être que mécène et dans ce domaine, je crois avoir déjà beaucoup donné.
Est-il exact que vous ne mettez plus les pieds au stade ?
Oui, et ça me fait mal au coeur. Mais à l'époque où j'étais au club, avec Kevin Venkiah en 2002, j'ai été insulté et menacé avant un match. À l'échauffement des joueurs, des gars sur le bord du terrain m'avaient pris à partie d'un ton très menaçant et m'avaient insulté en me disant de « mettre plus de pognon ». Je me suis juré de ne plus y mettre les pieds.
Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par le rugby de haut niveau sur l'agglomération bordelaise ?
En ce qui concerne le « manque de soutien des collectivités », je resterais mesuré. On peut comprendre qu'elles ne mettent pas davantage d'argent dans le club. Elles ont un budget à gérer et elles font déjà beaucoup. Pour moi, le problème n'est pas là, mais dans l'absence d'un gros sponsor prêt à mettre beaucoup d'argent sur la table, comme un Afflelou à Bayonne ou Cap Gemini à Biarritz, même si dans ces deux cas, les résultats se font parfois attendre. Le problème, c'est que pour attirer quelqu'un, il faut faire envie. Et franchement, Bordeaux-Bègles, mis à part à l'époque des Moga, n'a jamais été dans une situation très confortable. Il faut se mettre à la place d'un gros sponsor : venir mettre 1,5 ou 2 millions d'euros par an (car il faut être réaliste, c'est à ce niveau que ça se joue vraiment) pour jouer la huitième place en Pro D2, ce n'est pas très séduisant. Que voulez-vous ? Tout le monde fait le maximum et il y a quoi ? 3 900 spectateurs en moyenne. Ça ne décolle pas.
En 1998, j'avais signé avec les Girondins, avec Waïti (une marque de jus de fruits) comme sponsor maillot. Mais Bordeaux était en D 1, il y avait Papin et c'était porteur. Ça avait très bien marché puisqu'on avait été champion en 1999.
Selon vous, les divergences politiques entre les mairies de Bègles et de Bordeaux ne jouent donc aucun rôle ?
Je ne sais pas... Peut-être. Je ne veux pas porter de jugement là-dessus. Je connais peu M. Juppé et très peu M. Mamère, mais j'ai de la considération pour eux deux. Je sais qu'ils ont déjà fait beaucoup pour le club, je ne sais pas s'ils peuvent faire beaucoup plus.
Pensez-vous que le club va couler ?
Qui peut dire qu'il sait aujourd'hui ? Malheureusement, je suis assez pessimiste. Et je serai très triste si cela arrive. Je suis toujours l'actualité de l'Union de très près. Après chaque match, je téléphone à qui de droit pour me faire raconter la rencontre. Cette situation me fait vraiment mal au coeur. Le problème, c'est que pour arriver à tout remonter dans de bonnes conditions, il faut arriver pour quatre ans d'efforts et mettre pas loin de 2 millions d'euros par an...
Auteur : Recueilli par Julien Duby
j.duby@sudouest.com
Ben c'est pas des plus optimiste
Dernière édition par patrick le Jeu 11 Fév 2010 - 16:42, édité 1 fois
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
10/02/09 LM sur TV7
http://www.mytv7.net/video/iLyROoafItpW.html
Merci à TV7 pour cette longue interview. Dommage qu'eux aussi se réveillent quand la fin s'approche
Voir aussi les réactions à chaud qui m'avaient échappé http://www.mytv7.net/video/iLyROoafIagy.html
Merci à TV7 pour cette longue interview. Dommage qu'eux aussi se réveillent quand la fin s'approche
Voir aussi les réactions à chaud qui m'avaient échappé http://www.mytv7.net/video/iLyROoafIagy.html
Rugby : Bordeaux-Bègles sonné après l'annonce de Laurent Marti - mytv7
Rugby : Bordeaux-Bègles sonné après l'annonce de Laurent Marti
Rugby : Bordeaux-Bègles sonné après l'annonce de Laurent Marti
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je l'ai pas lu parce que ça risque de me donner des boutons mais les élus feraient bien parfois de la jouer profil bas quand il clament haut et fort que les "caisses sont vides" .
Quand je vois que des projets ambitieux se cassent la gueule par "manque de moyens" et que l'on constate depuis des années que du fric est gaspillé de façon indécente, franchement je me demande quelle bande de veaux nous ommes pour l'accepter avec résignation.
C'est un constat pas un message politique parce que malheureusement ce gaspillage et la chose la mieux partagé chez nos dirigeants...extrêmes compris
Je l'ai pas lu parce que ça risque de me donner des boutons mais les élus feraient bien parfois de la jouer profil bas quand il clament haut et fort que les "caisses sont vides" .
Quand je vois que des projets ambitieux se cassent la gueule par "manque de moyens" et que l'on constate depuis des années que du fric est gaspillé de façon indécente, franchement je me demande quelle bande de veaux nous ommes pour l'accepter avec résignation.
C'est un constat pas un message politique parce que malheureusement ce gaspillage et la chose la mieux partagé chez nos dirigeants...extrêmes compris
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15935
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Les joueurs en position d'attente
http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/864811/mil/5704291.html
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le capitaine Brice Monzeglio fait partie des joueurs de l'Union les plus sollicités. Mais, pour l'instant, préfère attendre de voir la situation se décanter plutôt que de se précipiter. (PHOTO L. THIEILLET)
Ils sont partis en vacances samedi dernier, quelques minutes après avoir écouté l'annonce du départ en fin de saison de leur président Laurent Marti, sauf soutien rapide (lire ci-dessous). Ils se retrouveront lundi pour préparer un déplacement très attendu à Agen. Et s'ils ont beaucoup parlé de rugby cette semaine, ce n'est pas de jeu. Plutôt d'avenir. Ces derniers jours, les téléphones des joueurs de l'Union ont chauffé. Pour avoir les dernières tendances et informations sur l'incertitude pesant sur leur club, et donc eux-mêmes. À eux deux, Jérôme Lollo et Emmanuel Blorville, via leurs sociétés respectives Projexa et Prorugby, représentent plus de la moitié de l'effectif de l'Union et surtout 14 (1) des 17 joueurs en fin de contrat. Forcément, la nouvelle donne les touche de près.
« Sur le fond, ça ne change rien, avance le second. C'est systématique : quand un joueur est en fin de contrat, on sonde dans plusieurs clubs, on voit s'il y a des propositions. Et si les deux parties le souhaitent, on étudie aussi une prolongation avec son club actuel. Forcément, aujourd'hui vu la situation, c'est difficile avec l'Union. Certains, pour qui c'est le club de coeur, y sont attachés. Maintenant, le côté financier entre évidemment en jeu. »
Attendre, ou pas ?
Emmanuel Blorville, basé à Bordeaux, pointe être « en contacts très avancés » avec d'autres formations pour certains de ses protégés sans que quoi que ce soit n'ait été jusqu'ici conclu. Mais assure : « Si un joueur est décidé et que les conditions sont réunies, on signera un pré-contrat même si la situation bordelaise est toujours floue. »
Jérôme Lollo, lui, joue la carte de la patience. « Bien sûr, on étudie les pistes d'autres clubs pour les joueurs en fin de contrat. C'est normal, on doit assurer leur avenir. Mais on en a discuté avec Laurent Marti et on a décidé de rester en stand-by pour toute signature durant les trois prochaines semaines, pour voir comment ça va évoluer. »
Pas le moins sollicité, le capitaine Brice Monzeglio, libre en juin, confirme. « Si le marché des "stars" de Top 14 a commencé, celui de Pro D2 se concrétise plus tard. Donc ça nous permet d'attendre un petit peu pour voir ce qui va se passer. Ça dépend de beaucoup de choses : les propositions que l'on peut recevoir, le projet de l'Union. Mais c'est sûr que si le départ de Laurent Marti est confirmé, à moins qu'il y ait un repreneur rapidement, ça risque d'accélérer la réflexion. »
Recrues en stand-by
Laurent Quaglia avait lui rencontré Marc Delpoux en début de semaine dernière pour évoquer d'éventuelles recrues. Cet autre agent installé à Bordeaux, qui représente notamment pas mal d'Italiens que le manageur girondin a côtoyé à Calvisano, l'assure : « On a acté d'attendre trois semaines avant toute autre décision concernant ces joueurs. » Mais d'autres seront forcément moins patients : un rendez-vous avec un joueur intéressé a dû ainsi être ajourné.
Reste le cas des joueurs encore sous contrat. Eux seront liés aux décisions d'éventuels nouveaux dirigeants et, bien sûr, du prochain budget qui, trop faible, pourrait obliger le club à en libérer certains.
« On verra. Mais aujourd'hui, honnêtement, je n'imagine pas qu'il soit possible que le club disparaisse », dit Emmanuel Blorville. Laurent Marti, lui, a assuré que dans tous les cas il aiderait les joueurs sans solution à rebondir.
« En attendant, aujourd'hui, nous sommes tous bordelais jusqu'à la fin de la saison. Et nous ne le perdrons pas de vue », conclut Monzeglio.
(1) Matthieu Gouagout, Matthieu Badel, Brice Monzeglio, Rafaël Carballo, Laurent Ferrères, Peïo Roussarie, Hugh Chalmers, Seti Filo, Alten Hulme, Maxime Machenaud, Vunga Lilo, Adam Jaulhac, Julien Mallet, Saïa Fekitoa.
Auteur : nicolas le gardien
n.legardien@sudouest.com
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le capitaine Brice Monzeglio fait partie des joueurs de l'Union les plus sollicités. Mais, pour l'instant, préfère attendre de voir la situation se décanter plutôt que de se précipiter. (PHOTO L. THIEILLET)
Ils sont partis en vacances samedi dernier, quelques minutes après avoir écouté l'annonce du départ en fin de saison de leur président Laurent Marti, sauf soutien rapide (lire ci-dessous). Ils se retrouveront lundi pour préparer un déplacement très attendu à Agen. Et s'ils ont beaucoup parlé de rugby cette semaine, ce n'est pas de jeu. Plutôt d'avenir. Ces derniers jours, les téléphones des joueurs de l'Union ont chauffé. Pour avoir les dernières tendances et informations sur l'incertitude pesant sur leur club, et donc eux-mêmes. À eux deux, Jérôme Lollo et Emmanuel Blorville, via leurs sociétés respectives Projexa et Prorugby, représentent plus de la moitié de l'effectif de l'Union et surtout 14 (1) des 17 joueurs en fin de contrat. Forcément, la nouvelle donne les touche de près.
« Sur le fond, ça ne change rien, avance le second. C'est systématique : quand un joueur est en fin de contrat, on sonde dans plusieurs clubs, on voit s'il y a des propositions. Et si les deux parties le souhaitent, on étudie aussi une prolongation avec son club actuel. Forcément, aujourd'hui vu la situation, c'est difficile avec l'Union. Certains, pour qui c'est le club de coeur, y sont attachés. Maintenant, le côté financier entre évidemment en jeu. »
Attendre, ou pas ?
Emmanuel Blorville, basé à Bordeaux, pointe être « en contacts très avancés » avec d'autres formations pour certains de ses protégés sans que quoi que ce soit n'ait été jusqu'ici conclu. Mais assure : « Si un joueur est décidé et que les conditions sont réunies, on signera un pré-contrat même si la situation bordelaise est toujours floue. »
Jérôme Lollo, lui, joue la carte de la patience. « Bien sûr, on étudie les pistes d'autres clubs pour les joueurs en fin de contrat. C'est normal, on doit assurer leur avenir. Mais on en a discuté avec Laurent Marti et on a décidé de rester en stand-by pour toute signature durant les trois prochaines semaines, pour voir comment ça va évoluer. »
Pas le moins sollicité, le capitaine Brice Monzeglio, libre en juin, confirme. « Si le marché des "stars" de Top 14 a commencé, celui de Pro D2 se concrétise plus tard. Donc ça nous permet d'attendre un petit peu pour voir ce qui va se passer. Ça dépend de beaucoup de choses : les propositions que l'on peut recevoir, le projet de l'Union. Mais c'est sûr que si le départ de Laurent Marti est confirmé, à moins qu'il y ait un repreneur rapidement, ça risque d'accélérer la réflexion. »
Recrues en stand-by
Laurent Quaglia avait lui rencontré Marc Delpoux en début de semaine dernière pour évoquer d'éventuelles recrues. Cet autre agent installé à Bordeaux, qui représente notamment pas mal d'Italiens que le manageur girondin a côtoyé à Calvisano, l'assure : « On a acté d'attendre trois semaines avant toute autre décision concernant ces joueurs. » Mais d'autres seront forcément moins patients : un rendez-vous avec un joueur intéressé a dû ainsi être ajourné.
Reste le cas des joueurs encore sous contrat. Eux seront liés aux décisions d'éventuels nouveaux dirigeants et, bien sûr, du prochain budget qui, trop faible, pourrait obliger le club à en libérer certains.
« On verra. Mais aujourd'hui, honnêtement, je n'imagine pas qu'il soit possible que le club disparaisse », dit Emmanuel Blorville. Laurent Marti, lui, a assuré que dans tous les cas il aiderait les joueurs sans solution à rebondir.
« En attendant, aujourd'hui, nous sommes tous bordelais jusqu'à la fin de la saison. Et nous ne le perdrons pas de vue », conclut Monzeglio.
(1) Matthieu Gouagout, Matthieu Badel, Brice Monzeglio, Rafaël Carballo, Laurent Ferrères, Peïo Roussarie, Hugh Chalmers, Seti Filo, Alten Hulme, Maxime Machenaud, Vunga Lilo, Adam Jaulhac, Julien Mallet, Saïa Fekitoa.
Auteur : nicolas le gardien
n.legardien@sudouest.com
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
A la recherche de solutions
http://www.sudouest.com/gironde/sports/autres/article/863942/mil/5704290.html
Demain, l'Union « fêtera » sa première semaine avec un président en partance. Des jours riches en réactions et pendant lesquels est ressortie des discours une volonté commune : sauver le rugby professionnel en Gironde - et avec lui un centre de formation reconnu et une partie de l'histoire locale - avec, de préférence, Laurent Marti restant commandant de bord.
« Je resterai si l'on trouve dans les 2-3 semaines des ressources financières qui permettraient de boucler le budget de la saison en cours (4,5 M?) sans mes deniers personnels et nous assureraient autant la saison prochaine. À partir de là, je m'engagerais de mon côté à apporter mon argent pour renforcer l'équipe (le prévisionnel 2010-2011 s'élève à 5 M?, NDLR) », expliquait le président, qui a écarté l'option évoquée de repartir avec un budget réduit synonyme de nouveau retour en arrière sportif.
La CCI prépare une réunion
Si l'intéressé ne souhaite pas communiquer le montant nécessaire, il oscillerait entre 1 et 1,3 M? (« Sud Ouest » de lundi). Présent à Bordeaux, l'entrepreneur toulousain a participé à un déjeuner partenaires et eu plusieurs rendez-vous, preuve qu'il n'a pas encore complètement abandonné le combat. Sans rien de décisif jusqu'ici. Mais les volontés existent et ça s'active, du conseil d'aministration à l'entourage.
Déjà montée au soutien, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) est passée à la phase concrète. En réactivant ses contacts et en préparant pour dans les quinze jours une « réunion avec les partenaires prospects et le maximum de chefs d'entreprise pour réexpliquer le retour sur investissement et en terme d'image du sponsoring, avec l'exemple les entreprises déjà engagées », explique son président Laurent Courbu. « La deuxième chose que nous aimerions serait d'améliorer un secteur où nous ne sommes pas bons : la relation du privé avec les pouvoirs publics. Nous possédons beaucoup d'entreprises qui sont implantées et ont des intérêts sur notre territoire et, comme cela se fait ailleurs, les collectivités peuvent les guider vers l'aide au sport de haut niveau. Mais là-dessus, nous ne sommes pas moteurs : il y a besoin d'un signe des collectivités. Nous, on s'engage à les accompagner. »
Les pouvoirs publics, eux, n'ont pas encore arrêté leur stratégie. Mais les échanges sur le sujet ne manquent pas. Un signe d'un espoir ?
Auteur : N. L. G.
Demain, l'Union « fêtera » sa première semaine avec un président en partance. Des jours riches en réactions et pendant lesquels est ressortie des discours une volonté commune : sauver le rugby professionnel en Gironde - et avec lui un centre de formation reconnu et une partie de l'histoire locale - avec, de préférence, Laurent Marti restant commandant de bord.
« Je resterai si l'on trouve dans les 2-3 semaines des ressources financières qui permettraient de boucler le budget de la saison en cours (4,5 M?) sans mes deniers personnels et nous assureraient autant la saison prochaine. À partir de là, je m'engagerais de mon côté à apporter mon argent pour renforcer l'équipe (le prévisionnel 2010-2011 s'élève à 5 M?, NDLR) », expliquait le président, qui a écarté l'option évoquée de repartir avec un budget réduit synonyme de nouveau retour en arrière sportif.
La CCI prépare une réunion
Si l'intéressé ne souhaite pas communiquer le montant nécessaire, il oscillerait entre 1 et 1,3 M? (« Sud Ouest » de lundi). Présent à Bordeaux, l'entrepreneur toulousain a participé à un déjeuner partenaires et eu plusieurs rendez-vous, preuve qu'il n'a pas encore complètement abandonné le combat. Sans rien de décisif jusqu'ici. Mais les volontés existent et ça s'active, du conseil d'aministration à l'entourage.
Déjà montée au soutien, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) est passée à la phase concrète. En réactivant ses contacts et en préparant pour dans les quinze jours une « réunion avec les partenaires prospects et le maximum de chefs d'entreprise pour réexpliquer le retour sur investissement et en terme d'image du sponsoring, avec l'exemple les entreprises déjà engagées », explique son président Laurent Courbu. « La deuxième chose que nous aimerions serait d'améliorer un secteur où nous ne sommes pas bons : la relation du privé avec les pouvoirs publics. Nous possédons beaucoup d'entreprises qui sont implantées et ont des intérêts sur notre territoire et, comme cela se fait ailleurs, les collectivités peuvent les guider vers l'aide au sport de haut niveau. Mais là-dessus, nous ne sommes pas moteurs : il y a besoin d'un signe des collectivités. Nous, on s'engage à les accompagner. »
Les pouvoirs publics, eux, n'ont pas encore arrêté leur stratégie. Mais les échanges sur le sujet ne manquent pas. Un signe d'un espoir ?
Auteur : N. L. G.
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Et pourquoi pas une grande souscription. Avec un relais médiatique, on doit pouvoir trouver du monde pret à être "petit " actionnaire du club à hauteur de 100, 500 voir 1000 euros - si on multiplie par ne serait ce que 1000, 2000 personnes, ça fait quelques euros.
Si l'on en croit l'article de sud ouest on cherche 1,5 million d' €, si la moitié peut être apportée comme ça...
Personnellement ça ne me dérangerai pas d'être "socio" de l'union et je pense que beaucoup d'amateurs de rugby partagent ce point de vue.
Si l'on en croit l'article de sud ouest on cherche 1,5 million d' €, si la moitié peut être apportée comme ça...
Personnellement ça ne me dérangerai pas d'être "socio" de l'union et je pense que beaucoup d'amateurs de rugby partagent ce point de vue.
salvador- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 408
Localisation : Léognan
Date d'inscription : 02/03/2008
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Mais pourquoi donc encore un fois casser cet article qui parle de L'Union, de rugby et avec en en-tête le titre "economie" dans cette rubrique fourre tout sans doute très peu consultée
Pourquoi ne pas le metttre en page "Gironde" ou "Bordeaux"
J'insiste une fois encore sur ce point car il est évident que la volonté pour des partenaires d'investir dans ce club dépend aussi de sa visibilité médiatique locale....et le moins que l'on puisse dire c'est que sur le site SO en ligne c'est plus que confus..tout ces petits riens ne sont pas anodins dans la situation actuelle
Quand je vois que comme tous les jours les Girondins ont droit à leur 2 articles quotidiens en page d'accueil je me dit que franchement c'est à désespérer
Pourquoi ne pas le metttre en page "Gironde" ou "Bordeaux"
J'insiste une fois encore sur ce point car il est évident que la volonté pour des partenaires d'investir dans ce club dépend aussi de sa visibilité médiatique locale....et le moins que l'on puisse dire c'est que sur le site SO en ligne c'est plus que confus..tout ces petits riens ne sont pas anodins dans la situation actuelle
Quand je vois que comme tous les jours les Girondins ont droit à leur 2 articles quotidiens en page d'accueil je me dit que franchement c'est à désespérer
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15935
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
salvador a écrit:Et pourquoi pas une grande souscription. Avec un relais médiatique, on doit pouvoir trouver du monde pret à être "petit " actionnaire du club à hauteur de 100, 500 voir 1000 euros - si on multiplie par ne serait ce que 1000, 2000 personnes, ça fait quelques euros.
Si l'on en croit l'article de sud ouest on cherche 1,5 million d' €, si la moitié peut être apportée comme ça...
Personnellement ça ne me dérangerai pas d'être "socio" de l'union et je pense que beaucoup d'amateurs de rugby partagent ce point de vue.
Salavador si tu souhaites apporter une somme du montant évoqué le mieux est d'être abonné ....ça permet au club d'avoir de la trésorerie et puis c'est symbolique de l'attachement au club !!!
Mais peut être l'es-tu déjà ?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15935
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Black Aout complet sur le Midol d'aujourd'hui pas un seul entrefilet sur l'Union qui ne semble interesser que S0.
C'est vrai qu'il y a des événements de poids, un certain France Irlande où nous pourrions bien être remis à notre place.
Tout ce passe comme si l'événement fait déjà partie du passé.
C'est vrai qu'il y a des événements de poids, un certain France Irlande où nous pourrions bien être remis à notre place.
Tout ce passe comme si l'événement fait déjà partie du passé.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
C'est quoi le problème des noirs en Aout
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Il y avait "Septembre noir", il y aura maintenant "Aout noir"
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Plaisenterie mis à part, je trouve que Courbu de la CCI exploite bien l'émoi actuel pour tenter de lancer le soutien de l'économie locale à l'UBB et à son président. Espérons qu'il y réussisse
Dans une réunion ce matin j'ai entendu dire qu'un des entrepreneurs pressenti pour les travaux d'emménagement du projet Campus (400M€ dont 200 financés par la région) serait probablement un gros du BTP local. Voilà encore un exemple qui montre qu'il y a quand même des entreprises qui auraient une grande légitimité à s'engager derrière l'Union (notamment).
Dans une réunion ce matin j'ai entendu dire qu'un des entrepreneurs pressenti pour les travaux d'emménagement du projet Campus (400M€ dont 200 financés par la région) serait probablement un gros du BTP local. Voilà encore un exemple qui montre qu'il y a quand même des entreprises qui auraient une grande légitimité à s'engager derrière l'Union (notamment).
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Bordeaux devant Toulouse
merci a So pour nous remonter le moral
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/865596/mil/5710080.html
a lire absolument
merci a So pour nous remonter le moral
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/865596/mil/5710080.html
a lire absolument
bordelais- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1551
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
mégalomanie quand tu nous tiend
sans commantaires; a lire
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/865763/mil/5708862.html
et avec la definition sur Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galomanie
desolant
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/865763/mil/5708862.html
et avec la definition sur Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galomanie
desolant
bordelais- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1551
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Je ne sais pas si on peut parler de mégalomanie ou simplement d'égo bien développé. Cet égo est souvent indispensable à ceux qui développent une dimension sociale importante. C'est un fait et ce n'est pas avec des as de l'introspection qu'on développera notre projet commun. Bernard Magrez a construit une fortune, qu'il en soit fier et veuille en consacrer une partie pour se faire plaisir (un peu égoïstement peut être) n'est il pas concevable et respectable ? Tout le monde n'est pas Sœur Emmanuelle.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Oui, même si je m'aime pas beaucoup ce type, il a donné et certains crétins étaient mal venu de l'insulter à Musard il y a quelques années.
Après ce comparatif entre les deux métropoles Toulouse et Bordeaux par SO, c'est un peu du pipeau, serait marrant de faire la même étude avec la dépéche, toutefois 40% du budget de leur région est là pour favoriser l'économie avec une recherche prolifique, sachant qu'ils n'ont plus de grand projet d'infrastructure à financer, tout est fait, Bordeaux 40% du budget set à engraisser le tertiare, une recherche peu prolifique et des retards partout en infrastructure stades, pont, contournement routier etc....
Toulouse reste dynamique et bordeaux est la capitale des projets remis en questions, des lenteurs et de l'interet individuel.
Faut pas s'étonner dans ce contexte que Toulouse soit devant en sport et dans beaucoup d'autre domaine.
Pas d'argent pour l'Union mais on réfléchie qui va traiter EVENTO cette année, un truc nouveau et qui est loin d'être gratuit, pourquoi toujours abandonner l'existant pour viser du nouveau, Bordeaux est trop intellectuel.
Après ce comparatif entre les deux métropoles Toulouse et Bordeaux par SO, c'est un peu du pipeau, serait marrant de faire la même étude avec la dépéche, toutefois 40% du budget de leur région est là pour favoriser l'économie avec une recherche prolifique, sachant qu'ils n'ont plus de grand projet d'infrastructure à financer, tout est fait, Bordeaux 40% du budget set à engraisser le tertiare, une recherche peu prolifique et des retards partout en infrastructure stades, pont, contournement routier etc....
Toulouse reste dynamique et bordeaux est la capitale des projets remis en questions, des lenteurs et de l'interet individuel.
Faut pas s'étonner dans ce contexte que Toulouse soit devant en sport et dans beaucoup d'autre domaine.
Pas d'argent pour l'Union mais on réfléchie qui va traiter EVENTO cette année, un truc nouveau et qui est loin d'être gratuit, pourquoi toujours abandonner l'existant pour viser du nouveau, Bordeaux est trop intellectuel.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Là je sens une petite pique personnelle Eh oui mon léo Bordeaux aime la frivolité et les idées. Pour ce qui est de la recherche, je ne suis pas sûr de tes conclusions. Le nombre ne fait pas toujours la qualité et il n'est pas beaucoup de domaines où Toulouse précède Bordeaux. Toulouse a l'aéronautique civile, et ça pour l'instant, c'est un point important. Est ce que cela le restera ? Contrairement à Toulouse que je vois comme un gros village qui a bien grossi, Bordeaux est une ville avec un passé et une culture. A ce titre, mis à part l'estimable et regretté Nougaro, connais tu quelqu'un ayant laissé une trace culturelle de Toulouse ? Cherche bien, c'est pas facile. Quid de leurs Montesquieu, Montaigne et Mauriac ? Espérons que des élites plus financières viendront tout de même nous rejoindre très prochainement.
Il y a eu le (long) cycle de Bordeaux, puis le cycle toulousain, espérons que le prochain cycle soit Bordelais
Allez Bordeaux, Allez les Laurent (M&C), Allez les Alain (J&R)... et même Allez les Noël (M) et Vincent (F) s'ils veulent se joindre à la fête
Il y a eu le (long) cycle de Bordeaux, puis le cycle toulousain, espérons que le prochain cycle soit Bordelais
Allez Bordeaux, Allez les Laurent (M&C), Allez les Alain (J&R)... et même Allez les Noël (M) et Vincent (F) s'ils veulent se joindre à la fête
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Les gens heureux n'ont pas d'histoire!
A l'époque des Contes de Toulouse la civilisation occitane était le prolongement de la culture des peuples de la Mediterranée, les Bordelais vivaient comme des rustres.
Bordeaux doit beaucoup au commerce triangulaire, bois d'ébéne, traite des esclaves, sans culpabiliser pour autant, il est clair que les belles façades des quais doivent beaucoup à cette époque là, puis aux colonies d'afrique noire, quand j'étai gamin l'activité du port de Bordeaux était encore débordante de tous les produits qui provenaient de ces contrées.
Aujourd'hui ce ne sont plus les produits mais les hommes qui migrent.
Pour les activités de recherche tu as certainement raison, pour l'industrie Bordeaux est devenu en 60 ans un désert, ayant encore à supporter certaines implantation d'activités assistées style Ford , Solectron qui continues à couter à la communauté, c'est une ville où les activités industrielles sont mal vue bien qu'il n'y ait jamais eu fort heureusement d'AZF comme à Toulouse.
Le travail, la sueur sont devenus comme une malédiction, la culture les loisirs voila des activités nobles.
Les plus anciens évoqueraient les quartiers populaires ouvriers très nombreux qui ont disparus,la Bastide, Belcier, Bégles, les Chartrons, Bacalan qui seront remplacées par des niches à Bobos, ainsi que toutes les activités, construction et réparation navale, bois déroulé, papèterie, cartonnerie, charpente métallique, industrie mécanique,verreries, savonnerie, huilerie, sucrerie, chaussures, habillement etc....
Notre Rugby est le reflet de tout celà, où sont passés les ENTREPRENEURS, gens de courage, d'audace et d'intelligences vives, ils faisaient vivre autour d'eux plein de petites gens et aussi de beaux penseurs, ceux que tu évoques et dont le nom est l'illustration seulement pour certain de notre belle ville.
A l'époque des Contes de Toulouse la civilisation occitane était le prolongement de la culture des peuples de la Mediterranée, les Bordelais vivaient comme des rustres.
Bordeaux doit beaucoup au commerce triangulaire, bois d'ébéne, traite des esclaves, sans culpabiliser pour autant, il est clair que les belles façades des quais doivent beaucoup à cette époque là, puis aux colonies d'afrique noire, quand j'étai gamin l'activité du port de Bordeaux était encore débordante de tous les produits qui provenaient de ces contrées.
Aujourd'hui ce ne sont plus les produits mais les hommes qui migrent.
Pour les activités de recherche tu as certainement raison, pour l'industrie Bordeaux est devenu en 60 ans un désert, ayant encore à supporter certaines implantation d'activités assistées style Ford , Solectron qui continues à couter à la communauté, c'est une ville où les activités industrielles sont mal vue bien qu'il n'y ait jamais eu fort heureusement d'AZF comme à Toulouse.
Le travail, la sueur sont devenus comme une malédiction, la culture les loisirs voila des activités nobles.
Les plus anciens évoqueraient les quartiers populaires ouvriers très nombreux qui ont disparus,la Bastide, Belcier, Bégles, les Chartrons, Bacalan qui seront remplacées par des niches à Bobos, ainsi que toutes les activités, construction et réparation navale, bois déroulé, papèterie, cartonnerie, charpente métallique, industrie mécanique,verreries, savonnerie, huilerie, sucrerie, chaussures, habillement etc....
Notre Rugby est le reflet de tout celà, où sont passés les ENTREPRENEURS, gens de courage, d'audace et d'intelligences vives, ils faisaient vivre autour d'eux plein de petites gens et aussi de beaux penseurs, ceux que tu évoques et dont le nom est l'illustration seulement pour certain de notre belle ville.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/867039/mil/5714336.html
MA VILLE. Yves Appriou, ex entraîneur de Bègles, professeur agrégé d'EPS, citoyen engagé
Pour les assises du rugby
Yves Appriou aux Capucins : « Tout le monde sait bien que l'avenir est dans un grand club d'agglomération »( Philippe Taris)
«ll y a deux types de bretons. Ceux qui s'enracinent en Bretagne et ceux qui voyagent, comme moi. Je suis né à Brest, dans la partie différente, au bord de l'eau, une ville qui s'appuyait plus sur la marine de guerre que sur la pêche. J'ai hérité d'une double culture familiale, sportive et laïque. Chez moi on bouffait du curé. Mon grand père et ma grand-mère, tous les deux instits, étaient engagés au sein de la Ligue de l'enseignement. Mon père, mécanicien au garage de la ville était syndicaliste CGT. Nous allions aux manifs ensemble. Le respect de l'homme avait beaucoup d'importance. J'avais des aptitudes à la pratique sportive. C'est l'athlétisme qui m'a formé. Je suis d'ailleurs toujours recordman cadet de Bretagne du lancer de poids.
J'ai découvert le rugby au CREPS de Dinard. C'est en affrontant celui de Bordeaux que Bègles m'a contacté. J'étais rebelle et la période s'y prêtait. Pierrot Marrens, le fidèle lieutenant d'André Moga, m'a présenté au directeur du CREPS, en expliquant que la révolution était terminée. Seule comptait désormais pour moi le rugby...
C'est comme cela que je suis arrivé à Musard en deuxième ligne dans l'équipe réserve, en 1968. J'ai été intégré tout de suite. L'affrontement, le jeu des hommes, tout cela m'a complètement retenu. Nous n'avions pas les mêmes convictions politiques avec André Moga, mais il aimait les gens vrais. Il nous suivait. J'ai éprouvé plus tard autant de satisfaction à Salles, de 1974 à 1987, avec Benoît Berthe, mon frère de joug.
Très vite au collège Barbey, mon premier poste, je me suis impliqué dans la vie du quartier. La ville était très sale et hyper vivante. J'y faisais courir les enfants. Les clodos me tenaient le chrono. C'est ce qui m'a plu : un engagement quotidien, toujours laïque et sportif, qui continue de nourrir ma vie, au sein de la Ligue de l'Enseignement avec mon épouse Annick, du Comité départemental olympique, de la fac de sport, de l'UFOLEP, ou de l'association Drop de béton, que nous avons créée à Mérignac en 1993 avec Jean-Claude Lacassagne sur une idée simple : aller chercher au pied des immeubles les gamins qui ne venaient pas à nous.
Le rugby, dans cette approche, ne part pas du jeu lui-même, mais de l'enfant, du ballon et de ce qu'ils vont vivre ensemble. C'est le concept de l'inclusion, par opposition à l'exclusion. Tous ces jeunes ne joueront pas, mais les valeurs sont transmises. C'est un outil d'insertion sociale, une autre façon d'aller vers l'autre.
Le combat des valeurs
Les deux périodes intéressantes de Bègles- les années 70 et 90- sont fondées sur ce mariage entre la racine populaire des « radis », le commerce des Capus et l'intégration des étudiants. Bègles c'était l'ouverture. Cela dégageait de l'émotion, de l'attirance. Des gens de tous horizons venaient nous voir à l'entraînement. Ils nous aimaient. On se construisait les uns les autres dans l'échange.
J'ai gardé un véritable attachement aux Capus. J'y sens de la considération. Pour moi qui suis Breton il y a là une forme de reconnaissance fabuleuse. Le public n'a pas oublié. Les gens savent que j'ai toujours défendu des valeurs humanistes au sein du club et au-delà de la main courante. Pour autant, je n'ai aucune nostalgie.
Le club a complètement manqué le virage du professionnalisme. Nous pensions en être proches en 1997 dans nos fonctionnements. C'était une illusion. Il aurait fallu professionnaliser tout de suite et ne pas rester entre deux chaises.
La suppression de la subvention de la mairie de Bordeaux en 2003 - 450 000 euros- a marqué un coup d'arrêt. Mais je retiens la très mauvaise image des années 2000, du fric, avec Khalifa, etc., inadaptée à un club enraciné, légitimé dans sa culture ouvrière.
Cet affrontement des valeurs a conduit à l'éclatement. Il aurait fallu mettre en place un modèle à la Bayonnaise, avec une multiplicité de partenaires. C'est une erreur d'avoir opposé Bègles et Bordeaux, ville de gauche, ville de droite. Tout le monde sait bien que l'avenir est dans un grand club d'agglomération.
Le temps est venu de donner une véritable compétence sportive à la CUB. André Moga le disait déjà : jamais le pin et le vin ne mettront d'argent dans le rugby. Cela n'a pas changé. Mais il faut cesser de répéter qu'il n'y a pas de moyens et pas de public. Ce public du département était là quand nous jouions. Drop de béton, qui amène des enfants au stade, a par exemple dans ses partenaires les grandes sociétés de location d'immeubles. Je pense toujours qu'il faut s'appuyer sur trois piliers. La culture locale autour de Musard, le tissu des entreprises girondines, le lien avec l'université. À cela s'ajoutent les collectivités. Je pense qu'il y a un autre problème. Nous trouvons normal de payer des cours de tennis ou de natation, mais pas de rugby. L'argent s'oppose à un vieil inconscient. C'est un frein. Payer pour jouer pose problème. Or le sport professionnel a besoin d'argent. Si nous n'en voulons pas, il faut arrêter de pleurer. Je crois que nous pourrions organiser les assises populaires de l'Union Bordeaux- Bègles pour tout mettre sur la table.
À l'évidence Laurent Marti est la bonne personne au bon endroit. S'il y a quelqu'un qui ne triche pas, c'est lui. Quelle union sacrée autour de lui ? On pourrait imaginer 150 sponsors, de sociétés ou de personnes. Sollicitons le mouvement sportif qui peut avoir un rôle à tenir en s'appuyant sur ses valeurs et sa neutralité. L'idée d'une souscription générale est elle dépassée ? Il s'agit de montrer une volonté collective autour du rugby de haut niveau. Je suis Girondin et cette situation m'attriste. Musard est un vaisseau qui mérite de continuer de vivre. Et je n'oublie jamais que le rugby est une drôle d'activité humaine qui révèle l'individu en profondeur. »
Auteur : Christian Seguin
c.seguin@sudouest.com
Magnifique éloge pour ce club et sa survie. Monsieur Appriou fait parfaitement le lien entre le passé et l'avenir que nous espérons. Pourvu que lui aussi soit entendu
MA VILLE. Yves Appriou, ex entraîneur de Bègles, professeur agrégé d'EPS, citoyen engagé
Pour les assises du rugby
Yves Appriou aux Capucins : « Tout le monde sait bien que l'avenir est dans un grand club d'agglomération »( Philippe Taris)
«ll y a deux types de bretons. Ceux qui s'enracinent en Bretagne et ceux qui voyagent, comme moi. Je suis né à Brest, dans la partie différente, au bord de l'eau, une ville qui s'appuyait plus sur la marine de guerre que sur la pêche. J'ai hérité d'une double culture familiale, sportive et laïque. Chez moi on bouffait du curé. Mon grand père et ma grand-mère, tous les deux instits, étaient engagés au sein de la Ligue de l'enseignement. Mon père, mécanicien au garage de la ville était syndicaliste CGT. Nous allions aux manifs ensemble. Le respect de l'homme avait beaucoup d'importance. J'avais des aptitudes à la pratique sportive. C'est l'athlétisme qui m'a formé. Je suis d'ailleurs toujours recordman cadet de Bretagne du lancer de poids.
J'ai découvert le rugby au CREPS de Dinard. C'est en affrontant celui de Bordeaux que Bègles m'a contacté. J'étais rebelle et la période s'y prêtait. Pierrot Marrens, le fidèle lieutenant d'André Moga, m'a présenté au directeur du CREPS, en expliquant que la révolution était terminée. Seule comptait désormais pour moi le rugby...
C'est comme cela que je suis arrivé à Musard en deuxième ligne dans l'équipe réserve, en 1968. J'ai été intégré tout de suite. L'affrontement, le jeu des hommes, tout cela m'a complètement retenu. Nous n'avions pas les mêmes convictions politiques avec André Moga, mais il aimait les gens vrais. Il nous suivait. J'ai éprouvé plus tard autant de satisfaction à Salles, de 1974 à 1987, avec Benoît Berthe, mon frère de joug.
Très vite au collège Barbey, mon premier poste, je me suis impliqué dans la vie du quartier. La ville était très sale et hyper vivante. J'y faisais courir les enfants. Les clodos me tenaient le chrono. C'est ce qui m'a plu : un engagement quotidien, toujours laïque et sportif, qui continue de nourrir ma vie, au sein de la Ligue de l'Enseignement avec mon épouse Annick, du Comité départemental olympique, de la fac de sport, de l'UFOLEP, ou de l'association Drop de béton, que nous avons créée à Mérignac en 1993 avec Jean-Claude Lacassagne sur une idée simple : aller chercher au pied des immeubles les gamins qui ne venaient pas à nous.
Le rugby, dans cette approche, ne part pas du jeu lui-même, mais de l'enfant, du ballon et de ce qu'ils vont vivre ensemble. C'est le concept de l'inclusion, par opposition à l'exclusion. Tous ces jeunes ne joueront pas, mais les valeurs sont transmises. C'est un outil d'insertion sociale, une autre façon d'aller vers l'autre.
Le combat des valeurs
Les deux périodes intéressantes de Bègles- les années 70 et 90- sont fondées sur ce mariage entre la racine populaire des « radis », le commerce des Capus et l'intégration des étudiants. Bègles c'était l'ouverture. Cela dégageait de l'émotion, de l'attirance. Des gens de tous horizons venaient nous voir à l'entraînement. Ils nous aimaient. On se construisait les uns les autres dans l'échange.
J'ai gardé un véritable attachement aux Capus. J'y sens de la considération. Pour moi qui suis Breton il y a là une forme de reconnaissance fabuleuse. Le public n'a pas oublié. Les gens savent que j'ai toujours défendu des valeurs humanistes au sein du club et au-delà de la main courante. Pour autant, je n'ai aucune nostalgie.
Le club a complètement manqué le virage du professionnalisme. Nous pensions en être proches en 1997 dans nos fonctionnements. C'était une illusion. Il aurait fallu professionnaliser tout de suite et ne pas rester entre deux chaises.
La suppression de la subvention de la mairie de Bordeaux en 2003 - 450 000 euros- a marqué un coup d'arrêt. Mais je retiens la très mauvaise image des années 2000, du fric, avec Khalifa, etc., inadaptée à un club enraciné, légitimé dans sa culture ouvrière.
Cet affrontement des valeurs a conduit à l'éclatement. Il aurait fallu mettre en place un modèle à la Bayonnaise, avec une multiplicité de partenaires. C'est une erreur d'avoir opposé Bègles et Bordeaux, ville de gauche, ville de droite. Tout le monde sait bien que l'avenir est dans un grand club d'agglomération.
Le temps est venu de donner une véritable compétence sportive à la CUB. André Moga le disait déjà : jamais le pin et le vin ne mettront d'argent dans le rugby. Cela n'a pas changé. Mais il faut cesser de répéter qu'il n'y a pas de moyens et pas de public. Ce public du département était là quand nous jouions. Drop de béton, qui amène des enfants au stade, a par exemple dans ses partenaires les grandes sociétés de location d'immeubles. Je pense toujours qu'il faut s'appuyer sur trois piliers. La culture locale autour de Musard, le tissu des entreprises girondines, le lien avec l'université. À cela s'ajoutent les collectivités. Je pense qu'il y a un autre problème. Nous trouvons normal de payer des cours de tennis ou de natation, mais pas de rugby. L'argent s'oppose à un vieil inconscient. C'est un frein. Payer pour jouer pose problème. Or le sport professionnel a besoin d'argent. Si nous n'en voulons pas, il faut arrêter de pleurer. Je crois que nous pourrions organiser les assises populaires de l'Union Bordeaux- Bègles pour tout mettre sur la table.
À l'évidence Laurent Marti est la bonne personne au bon endroit. S'il y a quelqu'un qui ne triche pas, c'est lui. Quelle union sacrée autour de lui ? On pourrait imaginer 150 sponsors, de sociétés ou de personnes. Sollicitons le mouvement sportif qui peut avoir un rôle à tenir en s'appuyant sur ses valeurs et sa neutralité. L'idée d'une souscription générale est elle dépassée ? Il s'agit de montrer une volonté collective autour du rugby de haut niveau. Je suis Girondin et cette situation m'attriste. Musard est un vaisseau qui mérite de continuer de vivre. Et je n'oublie jamais que le rugby est une drôle d'activité humaine qui révèle l'individu en profondeur. »
Auteur : Christian Seguin
c.seguin@sudouest.com
Magnifique éloge pour ce club et sa survie. Monsieur Appriou fait parfaitement le lien entre le passé et l'avenir que nous espérons. Pourvu que lui aussi soit entendu
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Waouh... belle intervention en effet. Ca réchauffe les oreilles et dessine avec clairvoyance les contours de ce qui a fait la force de ce club, et de fait, en s'intégrant à la réalité de 2010, de ce qui pourrait faire l'avenir de ce club.
Propos sobres, sains et finalement optimistes. Puisse t-il être entendu.
Propos sobres, sains et finalement optimistes. Puisse t-il être entendu.
_________________
Mon tragique à moi, c'est la vie quotidienne : la muflerie, la stupidité, le comportement de l'homme moyen, une sorte de méchanceté uniforme et institutionnelle.
Francis Blanche
nico- Admin
- Nombre de messages : 1027
Localisation : Strasbourg Plage
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
Oui Appriou a bien parlé mais cela sera t'il suffisant pour exciter nos politiques, dommage que la fête du boeuf gras n'ai pas eu lieu à Musard et la Morue viendra trop tard, car là on peut dire qu'ils se bougent tous le cul pour se montrer.
Article sur Midol de ce matin qui interpelle les politiques et fait état d'iniquité entre les différents clubs, les subventions départementales passent du simple au triple suivant les clubs pourtant voisin et d'une même région.
Sur que 8700 spectateurs à Agen contre Dax ça doit bouger des culs et pas seulement sur le terrain.
Dommage qu'on soit pas 10000 à chaque match, sur qu'on nous traiterait pas par dessous la jambe.
En attentant direction Agen pour prendre la vague, pas sur qu'on va surfer dessus!!!!
Article sur Midol de ce matin qui interpelle les politiques et fait état d'iniquité entre les différents clubs, les subventions départementales passent du simple au triple suivant les clubs pourtant voisin et d'une même région.
Sur que 8700 spectateurs à Agen contre Dax ça doit bouger des culs et pas seulement sur le terrain.
Dommage qu'on soit pas 10000 à chaque match, sur qu'on nous traiterait pas par dessous la jambe.
En attentant direction Agen pour prendre la vague, pas sur qu'on va surfer dessus!!!!
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Midol du jour
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Si le fréro nous trouve un ou deux magnas ricains qui veulent s'implanter sur Bordeaux ou en tout cas venir de temps en temps et vivre la vie de château à la française (sûr que BM l'accueillera avec standing), qu'il n'hésite surtout pas, ils seront bien reçus
Si le fréro nous trouve un ou deux magnas ricains qui veulent s'implanter sur Bordeaux ou en tout cas venir de temps en temps et vivre la vie de château à la française (sûr que BM l'accueillera avec standing), qu'il n'hésite surtout pas, ils seront bien reçus
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
UBB
Plus de 4 millions d''euros pour Evento ????
Ptin, je crois réver, payer une "artiste "une dizaine de milliers d'euros qui a mis en valeur un terrain vague, vite il faut téléphoner à Jean pierre Pernaud. Non je rigole en garde à vue!!!!!!!
Ptin, je crois réver, payer une "artiste "une dizaine de milliers d'euros qui a mis en valeur un terrain vague, vite il faut téléphoner à Jean pierre Pernaud. Non je rigole en garde à vue!!!!!!!
mich- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 38
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 10/02/2010
Page 5 sur 11 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 9, 10, 11
Sujets similaires
» Interview importante de Laurent Marti (SO du 01/02/09) ... et suite
» Capital de l'UBB
» L'avenir de l'UBB
» Les ambitions rugbystiques de Monsieur Juppé
» 15ème journée : Bayonne / UBB
» Capital de l'UBB
» L'avenir de l'UBB
» Les ambitions rugbystiques de Monsieur Juppé
» 15ème journée : Bayonne / UBB
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 5 sur 11
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum