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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
Laporte s’est arrêté, des sanglots dans la voix. "Quand je suis parti de Toulon, un club me proposait un million d’euros par an pendant cinq ans. J’ai dit non à 5 millions d’euros…", a-t-il confié.
Bon alors là, je suis complétement convaincu par cet argument imparable, Laporte qui résiste à 5 million d'euro, ça parait impossible.
Ça a du être dur, mais c’était le prix à payer pour servir le Rugby Français...
Bon alors là, je suis complétement convaincu par cet argument imparable, Laporte qui résiste à 5 million d'euro, ça parait impossible.
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Dernière édition par Scalp le Jeu 24 Sep 2020 - 21:05, édité 1 fois
Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
Il a pris des cours ...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Le Pognon et le Rugby
Rugby. Attaqué par Bernard Laporte, Florian Grill se défend : « Il préfère l’agression dans le dos »
https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/rugby-attaque-par-bernard-laporte-florian-grill-se-defend-il-prefere-l-agression-dans-le-dos_36352827.html
https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/rugby-attaque-par-bernard-laporte-florian-grill-se-defend-il-prefere-l-agression-dans-le-dos_36352827.html
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Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/L-etrange-conclusion-de-la-ffr-a-propos-des-gardes-a-vue-de-bernard-laporte-et-serge-simon/1175548
L'étrange conclusion de la FFR à propos des gardes à vue de Bernard Laporte et Serge Simon
La Fédération française de rugby a publié jeudi un communiqué dans lequel elle prétend que le président et le vice-président de l'institution ont été libérés de toutes charges. Ce qui est factuellement inexact.
La Fédération française de rugby a publié jeudi un communiqué dans lequel elle prétend que Bernard Laporte et Serge Simon, entendus pendant trente-six heures de garde à vue mardi et mercredi, ont été « libérés de toutes charges ». Ce qui est factuellement inexact.
Certes, le président et le vice-président de l'institution, ainsi que Nicolas Hourquet, le responsable des relations internationales, sont ressortis libres de leurs auditions devant la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la PJ parisienne. Mais cela ne veut en aucun cas dire qu'ils sont « libérés de toutes charges » et qu'ils en ont automatiquement fini avec les ennuis judiciaires.
« L'institution n'a pas à vocation à commenter un dossier judiciaire intervenant trois ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire
La FFR dans un communiqué de presse
Il revient désormais au Parquet national financier de décider des suites à donner à cette enquête préliminaire ouverte en 2017 pour examiner des pressions supposées de Bernard Laporte, président de la FFR, sur la commission d'appel fédérale afin de réduire des sanctions prises contre le club de l'homme d'affaires Mohed Altrad, Montpellier.
Techniquement, le PNF peut décider soit de classer l'affaire sans suite, soit de citer les personnes soupçonnées à comparaître directement devant le tribunal correctionnel ou bien requérir l'ouverture d'une information judiciaire qui conduira à la désignation d'un juge d'instruction, lequel pourra décider de la mise en examen ou non des différents protagonistes. De source judiciaire, on apprenait mercredi que l'ouverture d'une information judiciaire ne devrait pas être retenue.
Il est donc étrange que la FFR commette une telle imprécision alors même que, dans son communiqué, elle « tient à formuler que l'institution n'a pas vocation à commenter un dossier judiciaire intervenant trois ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire ».
L'étrange conclusion de la FFR à propos des gardes à vue de Bernard Laporte et Serge Simon
La Fédération française de rugby a publié jeudi un communiqué dans lequel elle prétend que le président et le vice-président de l'institution ont été libérés de toutes charges. Ce qui est factuellement inexact.
La Fédération française de rugby a publié jeudi un communiqué dans lequel elle prétend que Bernard Laporte et Serge Simon, entendus pendant trente-six heures de garde à vue mardi et mercredi, ont été « libérés de toutes charges ». Ce qui est factuellement inexact.
Certes, le président et le vice-président de l'institution, ainsi que Nicolas Hourquet, le responsable des relations internationales, sont ressortis libres de leurs auditions devant la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la PJ parisienne. Mais cela ne veut en aucun cas dire qu'ils sont « libérés de toutes charges » et qu'ils en ont automatiquement fini avec les ennuis judiciaires.
« L'institution n'a pas à vocation à commenter un dossier judiciaire intervenant trois ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire
La FFR dans un communiqué de presse
Il revient désormais au Parquet national financier de décider des suites à donner à cette enquête préliminaire ouverte en 2017 pour examiner des pressions supposées de Bernard Laporte, président de la FFR, sur la commission d'appel fédérale afin de réduire des sanctions prises contre le club de l'homme d'affaires Mohed Altrad, Montpellier.
Techniquement, le PNF peut décider soit de classer l'affaire sans suite, soit de citer les personnes soupçonnées à comparaître directement devant le tribunal correctionnel ou bien requérir l'ouverture d'une information judiciaire qui conduira à la désignation d'un juge d'instruction, lequel pourra décider de la mise en examen ou non des différents protagonistes. De source judiciaire, on apprenait mercredi que l'ouverture d'une information judiciaire ne devrait pas être retenue.
Il est donc étrange que la FFR commette une telle imprécision alors même que, dans son communiqué, elle « tient à formuler que l'institution n'a pas vocation à commenter un dossier judiciaire intervenant trois ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire ».
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Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
Je ne suis pas un soutien ou un fan de F. Grill, mais quand je vois le niveau des attaques de Laporte sur lui... "Moi tout le monde me connaît, lui, seule sa mère le connait", "je savais déjà qu'il était fourbe sur le terrain car j'ai des potes qui ont joué avec lui"...etc. De la part du président de la FFR et vice-président de World Rugby, franchement, c'est pas sérieux.
Pas plus que les larmes de crocodiles au son des violons, que d'ailleurs, je note, la grande majorité des gens dénoncent (voire moquent) sur les réseaux sociaux. Personne n'est dupe. Il pleure comme un petit garçon fragile alors qu'on a depuis le début de son mandat des articles de presse (et de presse plutôt sérieuse, pas de presse people) qui relate des témoignages nombreux de salariés et de collaborateurs de la FFR qui dénoncent les conditions de travail exécrables, les menaces, les pressions, le management par la peur et le tyrannie de Laporte et son clan.
Alors svp, qu'on arrête de plaindre ce mec. Surtout quand il fait ce genre de cinéma. Les vrais pleurs, ce sont ceux des salariés de la FFR qui bossent ou bossaient dans la peur, sous la pression et les brimades de ce monsieur et de ses amis, Simon en tête.
Imagine t-on un seul instant le président de la RFU, de la NZRU ou de World Rugby agir ainsi, entre attaques plus que basses et scènes drama les larmes aux yeux ?!
Pas plus que les larmes de crocodiles au son des violons, que d'ailleurs, je note, la grande majorité des gens dénoncent (voire moquent) sur les réseaux sociaux. Personne n'est dupe. Il pleure comme un petit garçon fragile alors qu'on a depuis le début de son mandat des articles de presse (et de presse plutôt sérieuse, pas de presse people) qui relate des témoignages nombreux de salariés et de collaborateurs de la FFR qui dénoncent les conditions de travail exécrables, les menaces, les pressions, le management par la peur et le tyrannie de Laporte et son clan.
Alors svp, qu'on arrête de plaindre ce mec. Surtout quand il fait ce genre de cinéma. Les vrais pleurs, ce sont ceux des salariés de la FFR qui bossent ou bossaient dans la peur, sous la pression et les brimades de ce monsieur et de ses amis, Simon en tête.
Imagine t-on un seul instant le président de la RFU, de la NZRU ou de World Rugby agir ainsi, entre attaques plus que basses et scènes drama les larmes aux yeux ?!
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
La justice en France aime se hater avec lenteur,on instruit des faits qui seraient survenus en 2017,considérés comme suffisament grave pour mobiliser autant de monde.
En 3 ans les prétendus coupables ont pu battre les cartes et peut être même les brouiller, là tout ressort à la veille d'élection après avoir largement treinassé. Coupables ou pas coupables, tout cela est nul.
Le ministère de tutelle avait il le pouvoir d'intervenir,pour mettre en sommeil l'activité des prétendus coupables en attente du travail de la justice.
En 3 ans les prétendus coupables ont pu battre les cartes et peut être même les brouiller, là tout ressort à la veille d'élection après avoir largement treinassé. Coupables ou pas coupables, tout cela est nul.
Le ministère de tutelle avait il le pouvoir d'intervenir,pour mettre en sommeil l'activité des prétendus coupables en attente du travail de la justice.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
Switch a écrit:Je ne suis pas un soutien ou un fan de F. Grill, mais quand je vois le niveau des attaques de Laporte sur lui... "Moi tout le monde me connaît, lui, seule sa mère le connait", "je savais déjà qu'il était fourbe sur le terrain car j'ai des potes qui ont joué avec lui"...etc. De la part du président de la FFR et vice-président de World Rugby, franchement, c'est pas sérieux.
Pas plus que les larmes de crocodiles au son des violons, que d'ailleurs, je note, la grande majorité des gens dénoncent (voire moquent) sur les réseaux sociaux. Personne n'est dupe. Il pleure comme un petit garçon fragile alors qu'on a depuis le début de son mandat des articles de presse (et de presse plutôt sérieuse, pas de presse people) qui relate des témoignages nombreux de salariés et de collaborateurs de la FFR qui dénoncent les conditions de travail exécrables, les menaces, les pressions, le management par la peur et le tyrannie de Laporte et son clan.
Alors svp, qu'on arrête de plaindre ce mec. Surtout quand il fait ce genre de cinéma. Les vrais pleurs, ce sont ceux des salariés de la FFR qui bossent ou bossaient dans la peur, sous la pression et les brimades de ce monsieur et de ses amis, Simon en tête.
Imagine t-on un seul instant le président de la RFU, de la NZRU ou de World Rugby agir ainsi, entre attaques plus que basses et scènes drama les larmes aux yeux ?!
+100 - La fourberie de ce type me retourne l'estomac - !!!.
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Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
léopold a écrit:La justice en France aime se hater avec lenteur,on instruit des faits qui seraient survenus en 2017,considérés comme suffisament grave pour mobiliser autant de monde.
En 3 ans les prétendus coupables ont pu battre les cartes et peut être même les brouiller, là tout ressort à la veille d'élection après avoir largement treinassé. Coupables ou pas coupables, tout cela est nul.
Le ministère de tutelle avait il le pouvoir d'intervenir,pour mettre en sommeil l'activité des prétendus coupables en attente du travail de la justice.
Je te rejoins completement, c'est quand meme trés limite.
C'est pas sans rappeler l'affaire Fillon qui éclate la veille des élections.
Il y a des mecs qui balancent des biscuits aux derniers moment pour relancer le truc et qu'on en parle. Ceux la sont aussi pourris que les accusés, ils sont complices.
Soit ce sont des proches que l'ont a oublié au partage du pot de confiture soit c'est le camp d'en face, dans les deux cas ces gens savent ce qui se passe et laissent faire, au détriment du rugby qui trinque. De la politique !
Quand je vois que l'on doit choisir entre une équipe Laporte/Simon ou une équipe Blanco je me dis que les temps ne sont pas prés de changer. (ou pret de changer ? ou pret à changer ? )
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
Alors au sujet du timing, largement évoqué par le camp Laporte, je tiens à préciser que les convocations et audiences qui ont amené à la garde à vue était initialement prévue en mars, mais qu'en raison du Covid, elles ont dûes être annulées et reportées.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ffr-l-avocat-de-bernard-laporte-denonce-une-ingerence-dans-la-campagne/1174587
"[...]Selon nos informations, l'audition de Laporte, ainsi que celles de Mohed Altrad, étaient programmées en mars, mais la pandémie de Covid-19 a bouleversé ce calendrier, pour aboutir à une convocation ce mardi 22 septembre.[...]"
Déjà un premier argument du complot que ne tient pas
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ffr-l-avocat-de-bernard-laporte-denonce-une-ingerence-dans-la-campagne/1174587
"[...]Selon nos informations, l'audition de Laporte, ainsi que celles de Mohed Altrad, étaient programmées en mars, mais la pandémie de Covid-19 a bouleversé ce calendrier, pour aboutir à une convocation ce mardi 22 septembre.[...]"
Déjà un premier argument du complot que ne tient pas
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Switch- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/ffr-le-rugby-francais-a-besoin-d-apaisement-la-reponse-ferme-de-grill-a-laporte-1981396.html
FFR: "Le rugby français a besoin d’apaisement", la réponse ferme de Grill à Laporte
Après les attaques de Bernard Laporte à son encontre ce jeudi, Florian Grill a répliqué via un communiqué. "Le rugby français doit rassembler", a réagi celui qui compte succéder à Laporte à la tête de la FFR.
"Notre opposant, pendant ma garde à vue, a déclaré que j’ai mis la Fédération à feu et à sang. C’est mettre un coup de pied à un joueur à terre. Et ça c’est inadmissible. Si c’est ça, ses valeurs du rugby, alors il faut qu’il parte loin de notre sport. Je le savais lâche sur un terrain, puisque j’ai des amis qui ont joué avec lui, et ça confirme sa mentalité." Présent ce jeudi à Saint-Jean-de-Védas (Hérault) pour reprendre sa campagne, au lendemain de sa sortie de garde à vue, Bernard Laporte s'en est pris à Florian Grill, candidat contre lui à la présidence de la Fédération française de rugby.
Grill a tenu à lui répondre quelques heures plus tard via un communiqué. "Il y a peu Bernard Laporte déclarait 'Florian Grill, on s’en fout, seule sa mère le connaît'. Quelques mois plus tard, se victimisant et arguant d’un 'complot' que son propre avocat récuse, il m’accuse de manipuler tout à la fois la justice, la presse et le CAC 40. Rien que ça. Comme déjà mentionné, je ne vais pas répondre à la place des instances officielles diffamées par de tels propos", a commenté Grill, à la tête de la liste Ovale Ensemble. Les élections à la présidence de la Fédération, prévues le 3 octobre, opposeront Laporte, président de la FFR et vice-président de World Rugby, à Grill, président de la Ligue régionale Île-de-France.
"Le rugby français doit rassembler"
"Ma priorité reste de protéger le rugby, la FFR et les clubs en évitant de parler d’affaires qui sont du seul ressort de la justice, qui ne concernent pas les clubs et qui ne me concernent en rien. Dans l’attente des décisions des enquêteurs et des juges, la présomption d’innocence existe et doit être respectée. Dire du mal des gens du rugby, c’est faire mal au rugby. (...) Le rugby français doit se reconstruire par la base autour d’une vision innovante et d’un projet nouveau. Le rugby français doit rassembler et ressouder sa famille. Le rugby français a besoin d’apaisement", insiste Grill.
A dix jours de briguer un nouveau mandat à la tête de la FFR, Laporte est ressorti libre mercredi soir de garde à vue après deux jours d'interrogatoires à Paris, soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing. Le patron du groupe Altrad, Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor maillot du XV de France, a également été remis en liberté, tout comme le directeur général du Mondial 2023 Claude Atcher, et deux hauts responsables de la Fédération, son vice-président Serge Simon et son responsable des relations internationales Nicolas Hourquet.
FFR: "Le rugby français a besoin d’apaisement", la réponse ferme de Grill à Laporte
Après les attaques de Bernard Laporte à son encontre ce jeudi, Florian Grill a répliqué via un communiqué. "Le rugby français doit rassembler", a réagi celui qui compte succéder à Laporte à la tête de la FFR.
"Notre opposant, pendant ma garde à vue, a déclaré que j’ai mis la Fédération à feu et à sang. C’est mettre un coup de pied à un joueur à terre. Et ça c’est inadmissible. Si c’est ça, ses valeurs du rugby, alors il faut qu’il parte loin de notre sport. Je le savais lâche sur un terrain, puisque j’ai des amis qui ont joué avec lui, et ça confirme sa mentalité." Présent ce jeudi à Saint-Jean-de-Védas (Hérault) pour reprendre sa campagne, au lendemain de sa sortie de garde à vue, Bernard Laporte s'en est pris à Florian Grill, candidat contre lui à la présidence de la Fédération française de rugby.
Grill a tenu à lui répondre quelques heures plus tard via un communiqué. "Il y a peu Bernard Laporte déclarait 'Florian Grill, on s’en fout, seule sa mère le connaît'. Quelques mois plus tard, se victimisant et arguant d’un 'complot' que son propre avocat récuse, il m’accuse de manipuler tout à la fois la justice, la presse et le CAC 40. Rien que ça. Comme déjà mentionné, je ne vais pas répondre à la place des instances officielles diffamées par de tels propos", a commenté Grill, à la tête de la liste Ovale Ensemble. Les élections à la présidence de la Fédération, prévues le 3 octobre, opposeront Laporte, président de la FFR et vice-président de World Rugby, à Grill, président de la Ligue régionale Île-de-France.
"Le rugby français doit rassembler"
"Ma priorité reste de protéger le rugby, la FFR et les clubs en évitant de parler d’affaires qui sont du seul ressort de la justice, qui ne concernent pas les clubs et qui ne me concernent en rien. Dans l’attente des décisions des enquêteurs et des juges, la présomption d’innocence existe et doit être respectée. Dire du mal des gens du rugby, c’est faire mal au rugby. (...) Le rugby français doit se reconstruire par la base autour d’une vision innovante et d’un projet nouveau. Le rugby français doit rassembler et ressouder sa famille. Le rugby français a besoin d’apaisement", insiste Grill.
A dix jours de briguer un nouveau mandat à la tête de la FFR, Laporte est ressorti libre mercredi soir de garde à vue après deux jours d'interrogatoires à Paris, soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing. Le patron du groupe Altrad, Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor maillot du XV de France, a également été remis en liberté, tout comme le directeur général du Mondial 2023 Claude Atcher, et deux hauts responsables de la Fédération, son vice-président Serge Simon et son responsable des relations internationales Nicolas Hourquet.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Surtout dans son esprit, c'est sensé être un argument fort. Qui pourrait refuser un pactole pareil, à moins d'être totalement désintéressé et de choisir de vouer sa vie au service du Rugby..., son parcours plaide pour lui.
Bon ok, l'info d'un club qui l'aurait payé une telle somme est distillé par ses soins, mais à moins de jouer les Saint Thomas, il faut croire Saint Bernard sur parole..., le reste n'est que complot de l’état profond.
Bon ok, l'info d'un club qui l'aurait payé une telle somme est distillé par ses soins, mais à moins de jouer les Saint Thomas, il faut croire Saint Bernard sur parole..., le reste n'est que complot de l’état profond.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.sudouest.fr/2020/09/27/serge-simon-il-y-a-collusion-entre-une-branche-de-la-ligue-et-l-opposition-7894062-773.php
Serge Simon : "Il y a collusion entre une branche de la Ligue et l’opposition"
Par Propos recueillis par Frédéric Laharie
Le vice-président Serge Simon est convaincu que la garde à vue dont il a fait l’objet avec Bernard Laporte et trois autres personnes le 22 septembre et le référé intenté par la Ligue Nationale de Rugby contre la FFR et World Rugby font partie d’une stratégie de déstabilisation à quelques jours des élections à la présidence de la Fédération.
La réplique n’a pas tardé. Après Bernard Laporte la semaine dernière, c’est son vice-président, le Bordelais Serge Simon, qui monte au créneau. Comme le président de la FFR, il faisait partie des cinq personnes (1) entendues, le mardi 22 septembre, par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) dans le cadre d’une enquête ordonnée par le Parquet National Financier (PNF) sur des soupçons d’une intervention de Bernard Laporte auprès de la commission d’appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club de Montpellier présidé par Mohed Altrad, fin juin 2017.
Dans quel état d’esprit êtes-vous sorti de la garde à vue ?
Il ne faut pas jouer les fanfarons : l’expérience de privation de liberté est un moment très délicat. J’en ressors soulagé de retrouver mes enfants et de les rassurer : vous pensez beaucoup à ce que vivent les vôtres quand le cyclone se déchaîne médiatiquement et socialement.Et soulagé, parce qu’on est là à un tournant. Après une enquête préliminaire qui durait depuis trois ans durant lesquels on lisait des choses extrêmement dures dans la presse, mais sans avoir accès à un début de quelque chose ni pouvoir se défendre, je sais ce qui m’est reproché et que ça ne tient pas.
Vous attendez-vous à une suite judiciaire ?
Au vu des moyens déployés pour prouver une culpabilité qui échappe, j’imagine mal que les gens disent : « hop c’est fini ». Je n’exclus pas telle ou telle poursuite mais je les imagine avec une grande sérénité. On aurait accès au dossier, on ne serait plus dans une enquête à charge mais dans l’exercice de la justice. Et, je le répète, il n’y a rien de reprochable qui tienne la route.
A quelques jours des élections, criez-vous au complot comme Bernard Laporte ou, comme son avocat, pensez-vous que les calendriers judiciaires et des instances sportives ne sont pas les mêmes ?
Je suis d’accord, ce sont des calendriers différents. Mais j’ai du mal à imaginer que cette date, à quelques jours de notre échéance électorale, a été choisie par défaut. Dès qu’on a su que cette audition, prévue le 1er avril, était reporté eau 22 septembre, on a dit six fois au PNF que cela posait problème, et cela a été refusé. Je ne suis pas du tout complotiste mais cette volonté de la maintenir me pose question.
Pensez-vous que ces gardes à vue auront un impact sur l’élection ?
Je ne vous cache pas qu’on n’était pas réjoui à l’idée de l’effet de cette étape normale de la procédure, à ce moment de l’élection. Mais comme Bernard Laporte, j’ai reçu des centaines de messages de soutien, même de gens perdus de vue depuis 30 ans. La perception de la mise en scène du spectacle judiciaire a provoqué un sentiment de colère et d’injustice qui a entraîné un mouvement de soutien. Alors, oui il y a un effet, mobilisateur.Qu’on nous traite comme des gens du grand banditisme a choqué beaucoup de gens.
Etes-vous optimiste pour l’issue du scrutin ?
Oui, très optimiste. Les gens ne sont pas stupides, les clubs ne sont pas dupes de ce qu’on nous a fait .
La campagne aura été dure…
Je me souviens qu’on nous avait été critiqué en 2016 : « ils ont fait une campagne très dure ». (Ironique) On était des enfants de choeur par rapport à ce qui vient de se passer.
Le ton a été dur aussi du côté de Bernard Laporte quand il a notamment critiqué Jean-Claude Skrela ou Abdelattif Benazzi.
Il y a trois temps de campagne. Le temps de l’opposition qui depuis un an et demi nous salit – Bernard s’est abstenu, il n’était pas en campagne. Puis à partir de la mi-août quand Bernard a démarré sa campagne (2).Il a effectivement tenu un discours énergique parce que c’est Bernard ! Il a senti que son équipe était salie. Et une fois qu’il a rappelé qu’on n’avait pas tous les droits en campagne, il n’a plus tenu de discours violents. L’avantage d’être les sortants, c’est qu’on a un bilan. On n’a certainement pas tout fait bien mais on a tenu nos engagements à 90 %.
Les questions que les gens doivent se poser :sont-ils contents de notre travail ? Et nous font-ils confiance pour les 4 prochaines années ?
L’autre actualité de la semaine dernière, c’est le référé engagé par la Ligue contre les six matchs internationaux imposés par World Rugby durant l’automne. Une solution d’entente entre la FFR et la LNR est-elle encore possible ?
Difficile de ne pas s’étonner, là aussi, qu’à quelques jours de l’élection, la Ligue tienne une position extrêmement agressive, disproportionnée en mettant le FFR au Conseil d’État et World Rugby, dont Bernard Laporte est vice-chairman, à la Cour européenne et au tribunal administratif de Paris. Je souligne simplement la séquence : six dates ont été décidées par World Rugby.
J’ai la conviction qu’il y a collusion entre cette branche de la Ligue et l’opposition pour déstabiliser Bernard Laporte et son équipe.C’est tellement grossier… Mais je suis très optimiste : les discussions reprendront leur cours normal quand il n’y aura plus d’enjeu électoral.
En raison du contexte sanitaire, l’équipe de France pourrait jouer ses prochains matchs à huis clos ou devant une assistance très limitée. Quelles seront les conséquences sur les finances de la FFR ?
On a étudié tous les scénarii possibles, ils ne sont pas très optimistes.
Les finances sont un angle d’attaque de Florian Grill et son équipe.
C’est complètement absurde. La solidité de la Fédération a permis de redistribuer 36 millions depuis notre arrivée et un plan de relance de 35 millions. Nous avons des fonds propres, une trésorerie enviée par toutes les fédérations. On fera face à ces difficultés et à d’autres. La crise va durer, il y aura certainement un plan de soutien numéro 2 aux clubs amateurs. Si on était dans cette précarité financière, rien ne pourrait se faire.
(1) Avec Mohed Altrad, Claude Atcher et Nicolas Hourquet.
(2) Bernard Laporte tiendra un meeting de campagne ce lundi soir à partir de 19 heures au stade Sainte-Germaine du Bouscat (33).
Serge Simon : "Il y a collusion entre une branche de la Ligue et l’opposition"
Par Propos recueillis par Frédéric Laharie
Le vice-président Serge Simon est convaincu que la garde à vue dont il a fait l’objet avec Bernard Laporte et trois autres personnes le 22 septembre et le référé intenté par la Ligue Nationale de Rugby contre la FFR et World Rugby font partie d’une stratégie de déstabilisation à quelques jours des élections à la présidence de la Fédération.
La réplique n’a pas tardé. Après Bernard Laporte la semaine dernière, c’est son vice-président, le Bordelais Serge Simon, qui monte au créneau. Comme le président de la FFR, il faisait partie des cinq personnes (1) entendues, le mardi 22 septembre, par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) dans le cadre d’une enquête ordonnée par le Parquet National Financier (PNF) sur des soupçons d’une intervention de Bernard Laporte auprès de la commission d’appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club de Montpellier présidé par Mohed Altrad, fin juin 2017.
Dans quel état d’esprit êtes-vous sorti de la garde à vue ?
Il ne faut pas jouer les fanfarons : l’expérience de privation de liberté est un moment très délicat. J’en ressors soulagé de retrouver mes enfants et de les rassurer : vous pensez beaucoup à ce que vivent les vôtres quand le cyclone se déchaîne médiatiquement et socialement.Et soulagé, parce qu’on est là à un tournant. Après une enquête préliminaire qui durait depuis trois ans durant lesquels on lisait des choses extrêmement dures dans la presse, mais sans avoir accès à un début de quelque chose ni pouvoir se défendre, je sais ce qui m’est reproché et que ça ne tient pas.
Vous attendez-vous à une suite judiciaire ?
Au vu des moyens déployés pour prouver une culpabilité qui échappe, j’imagine mal que les gens disent : « hop c’est fini ». Je n’exclus pas telle ou telle poursuite mais je les imagine avec une grande sérénité. On aurait accès au dossier, on ne serait plus dans une enquête à charge mais dans l’exercice de la justice. Et, je le répète, il n’y a rien de reprochable qui tienne la route.
A quelques jours des élections, criez-vous au complot comme Bernard Laporte ou, comme son avocat, pensez-vous que les calendriers judiciaires et des instances sportives ne sont pas les mêmes ?
Je suis d’accord, ce sont des calendriers différents. Mais j’ai du mal à imaginer que cette date, à quelques jours de notre échéance électorale, a été choisie par défaut. Dès qu’on a su que cette audition, prévue le 1er avril, était reporté eau 22 septembre, on a dit six fois au PNF que cela posait problème, et cela a été refusé. Je ne suis pas du tout complotiste mais cette volonté de la maintenir me pose question.
Pensez-vous que ces gardes à vue auront un impact sur l’élection ?
Je ne vous cache pas qu’on n’était pas réjoui à l’idée de l’effet de cette étape normale de la procédure, à ce moment de l’élection. Mais comme Bernard Laporte, j’ai reçu des centaines de messages de soutien, même de gens perdus de vue depuis 30 ans. La perception de la mise en scène du spectacle judiciaire a provoqué un sentiment de colère et d’injustice qui a entraîné un mouvement de soutien. Alors, oui il y a un effet, mobilisateur.Qu’on nous traite comme des gens du grand banditisme a choqué beaucoup de gens.
Etes-vous optimiste pour l’issue du scrutin ?
Oui, très optimiste. Les gens ne sont pas stupides, les clubs ne sont pas dupes de ce qu’on nous a fait .
La campagne aura été dure…
Je me souviens qu’on nous avait été critiqué en 2016 : « ils ont fait une campagne très dure ». (Ironique) On était des enfants de choeur par rapport à ce qui vient de se passer.
Le ton a été dur aussi du côté de Bernard Laporte quand il a notamment critiqué Jean-Claude Skrela ou Abdelattif Benazzi.
Il y a trois temps de campagne. Le temps de l’opposition qui depuis un an et demi nous salit – Bernard s’est abstenu, il n’était pas en campagne. Puis à partir de la mi-août quand Bernard a démarré sa campagne (2).Il a effectivement tenu un discours énergique parce que c’est Bernard ! Il a senti que son équipe était salie. Et une fois qu’il a rappelé qu’on n’avait pas tous les droits en campagne, il n’a plus tenu de discours violents. L’avantage d’être les sortants, c’est qu’on a un bilan. On n’a certainement pas tout fait bien mais on a tenu nos engagements à 90 %.
Les questions que les gens doivent se poser :sont-ils contents de notre travail ? Et nous font-ils confiance pour les 4 prochaines années ?
L’autre actualité de la semaine dernière, c’est le référé engagé par la Ligue contre les six matchs internationaux imposés par World Rugby durant l’automne. Une solution d’entente entre la FFR et la LNR est-elle encore possible ?
Difficile de ne pas s’étonner, là aussi, qu’à quelques jours de l’élection, la Ligue tienne une position extrêmement agressive, disproportionnée en mettant le FFR au Conseil d’État et World Rugby, dont Bernard Laporte est vice-chairman, à la Cour européenne et au tribunal administratif de Paris. Je souligne simplement la séquence : six dates ont été décidées par World Rugby.
J’ai la conviction qu’il y a collusion entre cette branche de la Ligue et l’opposition pour déstabiliser Bernard Laporte et son équipe.C’est tellement grossier… Mais je suis très optimiste : les discussions reprendront leur cours normal quand il n’y aura plus d’enjeu électoral.
En raison du contexte sanitaire, l’équipe de France pourrait jouer ses prochains matchs à huis clos ou devant une assistance très limitée. Quelles seront les conséquences sur les finances de la FFR ?
On a étudié tous les scénarii possibles, ils ne sont pas très optimistes.
Les finances sont un angle d’attaque de Florian Grill et son équipe.
C’est complètement absurde. La solidité de la Fédération a permis de redistribuer 36 millions depuis notre arrivée et un plan de relance de 35 millions. Nous avons des fonds propres, une trésorerie enviée par toutes les fédérations. On fera face à ces difficultés et à d’autres. La crise va durer, il y aura certainement un plan de soutien numéro 2 aux clubs amateurs. Si on était dans cette précarité financière, rien ne pourrait se faire.
(1) Avec Mohed Altrad, Claude Atcher et Nicolas Hourquet.
(2) Bernard Laporte tiendra un meeting de campagne ce lundi soir à partir de 19 heures au stade Sainte-Germaine du Bouscat (33).
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2019-2020/top-14-lnr-goze-confirme-les-discussions-avec-un-fond-dinvestissement_sto7909147/story.shtml
LNR : Goze confirme les discussions avec un fonds d’investissement
Par Arnaud Beurdeley via Midi Olympique
TOP 14 - Le 16 septembre dernier, Midi Olympique révélait les discussions engagées par la Ligue Nationale de Rugby et Novalpina, un fond d'investissement britannique, pour racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Ce lundi matin, Paul Goze confirme l'information dans les colonnes du quotidien L’Equipe.
Novalpina, un fonds d'investissement britannique, a récemment approché la Ligue Nationale de Rugby afin de racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Paul Goze, le président de la LNR avait adressé un courrier, dont nous avons pu prendre connaissance, aux trente présidents du rugby professionnel. Le patron de la Ligue y écrivait alors que la "marque d'intérêt (de Novalpina) ouvre des perspectives financières intéressantes pour le développement et le rayonnement de notre sport".
L'information, révélée par Midi Olympique le 16 septembre dernier, est aujourd’hui confirmée par Paul Goze dans les colonnes du quotidien L’Equipe. "La période n’est pas propice à ce type de discussions. Il n’est pas question de faire entrer chez nous un fond d'investissement simplement pour lui faire payer les déficits d’un certain nombre de clubs et sans élaborer un projet précis. Ce type d’investisseur doit nous permettre de nous développer (…) Nous ne sommes pas fermés mais il y a une démarche à suivre et nous ne sommes pas du tout au niveau de discussions avancés."
Selon nos informations, le président de la LNR, afin de définir le périmètre de ce projet, a proposé d'ajouter la thématique Novalpina à l'ordre de la prochaine réunion des présidents, prévue le 6 octobre prochain à Lyon. "Des présidents sont pour, d’autres franchement contre, la discussion sera donc ouverte, ajoute Goze. Car n'oublions pas que cet investisseur, s'il arrive, détiendrait des parts minoritaires mais importantes et donc intégrerait le processus de décision. Il vendrait naturellement ses parts, un jour, que nous n'aurions pas vocation à racheter. Un autre fond prendrait alors la place et la Ligue mettrait le doigt dans un engrenage sans fin dont elle doit être consciente."
LNR : Goze confirme les discussions avec un fonds d’investissement
Par Arnaud Beurdeley via Midi Olympique
TOP 14 - Le 16 septembre dernier, Midi Olympique révélait les discussions engagées par la Ligue Nationale de Rugby et Novalpina, un fond d'investissement britannique, pour racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Ce lundi matin, Paul Goze confirme l'information dans les colonnes du quotidien L’Equipe.
Novalpina, un fonds d'investissement britannique, a récemment approché la Ligue Nationale de Rugby afin de racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. Paul Goze, le président de la LNR avait adressé un courrier, dont nous avons pu prendre connaissance, aux trente présidents du rugby professionnel. Le patron de la Ligue y écrivait alors que la "marque d'intérêt (de Novalpina) ouvre des perspectives financières intéressantes pour le développement et le rayonnement de notre sport".
L'information, révélée par Midi Olympique le 16 septembre dernier, est aujourd’hui confirmée par Paul Goze dans les colonnes du quotidien L’Equipe. "La période n’est pas propice à ce type de discussions. Il n’est pas question de faire entrer chez nous un fond d'investissement simplement pour lui faire payer les déficits d’un certain nombre de clubs et sans élaborer un projet précis. Ce type d’investisseur doit nous permettre de nous développer (…) Nous ne sommes pas fermés mais il y a une démarche à suivre et nous ne sommes pas du tout au niveau de discussions avancés."
Selon nos informations, le président de la LNR, afin de définir le périmètre de ce projet, a proposé d'ajouter la thématique Novalpina à l'ordre de la prochaine réunion des présidents, prévue le 6 octobre prochain à Lyon. "Des présidents sont pour, d’autres franchement contre, la discussion sera donc ouverte, ajoute Goze. Car n'oublions pas que cet investisseur, s'il arrive, détiendrait des parts minoritaires mais importantes et donc intégrerait le processus de décision. Il vendrait naturellement ses parts, un jour, que nous n'aurions pas vocation à racheter. Un autre fond prendrait alors la place et la Ligue mettrait le doigt dans un engrenage sans fin dont elle doit être consciente."
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
Qu'ils aillent se faire foutre,le Rugby déconne de plus en plus comme le reste d'ailleurs
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Re: Le Pognon et le Rugby
Vendre la Ligue à un fond d'investissement... Je dirais même plus qu'il aille se faire foutre.
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Paul-goze-apres-les-attaques-de-bernard-laporte-des-accusations-indignes/1176899
Paul Goze après les attaques de Bernard Laporte : « Des accusations indignes »
Le président de la Ligue nationale répond aux attaques portées par Bernard Laporte, le patron de la Fédération, qui voyait dans sa garde à vue de la semaine dernière un complot ourdi par ses adversaires.
Renaud Bourel
On ne l'aura jamais autant lu et entendu que cette année et ce n'est pas par coquetterie. À quelques mois de la fin de son second et dernier mandat à la tête de la Ligue nationale de rugby (LNR), Paul Goze voit les dossiers s'empiler sur son bureau et peine à entrevoir une sortie de crise rapide.
Entre les jauges de stade reparties à la baisse (1 000 spectateurs) qui affectent directement l'avenir à court terme des clubs professionnels, le bras de fer avec la Fédération sur le nombre de matches du quinze de France cet automne et les sorties médiatiques de Laporte et son état-major à la suite de leurs gardes à vue, il était impossible pour le patron du rugby professionnel de rester en retrait.
« Depuis la fin des gardes à vue de l'état-major fédéral, tout le monde s'interroge : êtes-vous le maître de l'agenda du Parquet national financier ?
Pardon mais parlons-nous sérieusement ou pas ?
Sans présager de leur issue, oui, des gardes à vue, c'est un sujet assez sérieux...
Pensez-vous sincèrement que là où d'anciens présidents de la République et Premiers ministres n'ont pu infléchir le cours d'enquêtes les concernant, moi, Paul Goze, je suis un personnage assez important pour dicter son calendrier à l'une des plus grandes institutions judiciaires du pays ? Ce n'est tellement pas sérieux que même l'avocat de Bernard Laporte s'est senti obligé de dire qu'il ne croyait pas à ces théories complotistes. Mais je crois que quand on en arrive à manier de tels arguments, c'est que l'on n'en a pas beaucoup d'autres...
Comment avez-vous reçu ses déclarations ?
Comme des accusations indignes, à l'emporte-pièce, faites dans un moment où l'on cherche absolument à désigner des boucs émissaires. Là il s'agissait donc de la justice, du candidat d'opposition (Florian Grill) et la Ligue. Tout cela n'est pas sérieux.
Cela traduit néanmoins une nouvelle escalade dans la dégradation constante des relations entre vos deux institutions.
Je crois surtout que ce n'est pas au niveau de l'événement. Ils pouvaient s'abstenir. Il y a une élection à venir (pour la présidence de la FFR, samedi) et la Ligue n'a pas à s'en mêler. Ce sont les clubs amateurs qui votent.
« Il faut surtout que les relations s'apaisent après l'élection, quel que soit le candidat vainqueur »
Paul Goze
Il y a quatre ans, Bernard Laporte souhaitait la disparition de la Ligue. De ce jour, il vous a lui-même impliqué dans l'élection. Et la qualité de vos relations depuis prouve que c'est un enjeu.
Nous n'allons pas rentrer dans ce jeu. Ces paroles ont été tenues il y a quatre ans. La Ligue est toujours là et elle le sera toujours. Il faut surtout que les relations s'apaisent après l'élection, quel que soit le candidat vainqueur. Je rappelle aussi que la Ligue n'a jamais été dans l'agression vis-à-vis de l'autre institution. Elle n'a fait que se défendre, avec virulence parfois, quand il a été question de mettre à mal le rugby professionnel sous prétexte de favoriser le rugby amateur. Ce qui est une mauvaise approche. L'idée est que le rugby professionnel prospère encore et entraîne avec lui un rugby amateur plus porteur.
Et pensez-vous que cela est possible avec Bernard Laporte au regard, par exemple, des événements récents autour de la fenêtre internationale de l'automne ?
Je veux croire que cela peut l'être parce que le fait de monter à tout prix amateurs contre professionnels n'apporte rien de positif. Affaiblir le rugby professionnel français n'est pas une manière de soutenir son petit frère amateur, parce que si nous aidons à de tels niveaux le secteur amateur, c'est parce que notre économie est solide. À notre initiative (il insiste), nous avons offert des écrans de télé dans le cadre de la négociation sur l'heure du match du dimanche, afin que les clubs amateurs et leur public puissent voir les affiches de Top 14 dans leur club-house.
Nous versons 25 millions d'euros à la Fédération sur cinq ans (incluant les indemnités de formation bénéficiant aux clubs amateurs) et nous finançons l'indemnisation des clubs pour la mise à disposition des internationaux en équipe de France à hauteur de 5 millions d'euros chaque année et 7 millions d'euros les années de Coupe du monde. En Angleterre, c'est la Fédération qui verse entre 28 et 30 millions d'euros à la Ligue ! Le delta est donc de 40 millions d'euros par an entre nos deux pays aux modèles pourtant très proches. Le rugby français professionnel a donc pris des engagements immenses envers le rugby amateur.
« La FFR s'arrange avec la vérité comme ça lui va [...] Ce n'est pas vrai que Word Rugby impose un nombre de matches »
Paul Goze
À propos de la fenêtre d'automne élargie à six matches, comprenez-vous la décision de World Rugby sachant que ces matches se joueront dans des stades vides avec l'hypothèse d'entraîner plus de dépenses que de recettes ?
La Fédération a maintenu sa position unilatérale de six matches sans aucune concertation avec les clubs. Mais, surtout, elle entretient sciemment une confusion que je veux éclaircir : ce n'est pas World Rugby qui a imposé ces six matches. World Rugby a donné une fenêtre qui s'étire cette année du 24 octobre au 5 décembre et qui permet donc de jouer un certain nombre de matches.
Ce nombre de matches, lui, doit être négocié entre la Fédération et les clubs. Ce n'est absolument pas une obligation. D'ailleurs, au mois de juillet, avant de voter la durée de cette fenêtre, la Fédération internationale avait fait un communiqué disant que Fédérations domestiques et clubs devraient négocier ensemble le nombre de matches.
C'est donc un mensonge de la FFR ?
Elle s'arrange avec la vérité comme ça lui va. J'en veux pour preuve qu'il existe une clause dans la convention entre la FFR et la LNR qui indique que si World Rugby modifie la durée de sa fenêtre internationale, alors cela donnera lieu à de nouvelles discussions entre les deux institutions. Ce n'est donc pas vrai que Word Rugby impose un nombre de matches. Il y a une obligation de mettre à disposition les internationaux après accord trouvé entre les acteurs. Dans un souci de solidarité lié à la crise économique et sanitaire, nous avions proposé un cinquième match, en plus des trois tests habituels de novembre et du match en retard du Tournoi contre l'Irlande (31 octobre).
Comment en êtes-vous arrivés à déposer un référé devant un tribunal administratif contre la FFR ?
La conciliation n'a rien donné et la seule solution pour trancher ce litige était, selon nous, d'aller devant un juge, ce qu'il fera par rapport à l'interprétation des textes. Et nous nous plierons à ses décisions.
Vous évoquiez World Rugby qui n'impose pas un nombre de matches, mais vous avez aussi attaqué la règle 9 qui permet aux fédérations d'imposer la mise à disposition des internationaux. Pourquoi, si tout cela dépend des négociations de gré à gré avec la Fédération du pays ?
C'est un autre débat qui n'est pas celui de l'automne 2020. C'est un sujet beaucoup plus large sur la mise à disposition des internationaux. Nous pourrons l'évoquer dans quelque temps parce que cette procédure entreprise à Bruxelles risque de durer de longs mois.
« Nous avions fait une évaluation jusqu'au 31 décembre avec des jauges à 5 000. Les pertes s'élevaient déjà à 54 millions d'euros, mais avec des jauges bloquées à 1 000 spectateurs, ces pertes seront beaucoup plus importantes »
Paul Goze
Venons-en à la situation des Championnats professionnels, les jauges repartent à la baisse dans les stades. Quelle est la situation du rugby professionnel un mois après la reprise ?
Nous sommes très inquiets. Nous pensions pouvoir attaquer la saison dans de bonnes conditions mais malheureusement la crise sanitaire redémarre. Les jauges sont redescendues de 5 000 à 1 000 spectateurs dans certaines grandes villes et la situation est donc encore plus catastrophique pour les clubs. Nous avions fait une évaluation jusqu'au 31 décembre avec des jauges à 5 000.
Les pertes s'élevaient déjà à 54 millions d'euros, mais avec des jauges bloquées à 1 000 spectateurs, ces pertes seront beaucoup plus importantes. La jauge à 5 000 permettait d'organiser des espaces réceptifs avec les partenaires et les VIP, ce qui limitait un peu les pertes, alors qu'à 1 000, il n'y a quasiment plus aucune possibilité.
Vous avez formulé des demandes d'aides auprès de l'État. Où sont-elles ?
Nous avions demandé des subventions et une exonération des charges sociales, nous sommes cependant en train de revoir nos chiffres à la lumière des récentes mesures. Sans aide financière, des clubs seront en cessation de paiements avant la fin de l'année. Et là où une jauge à 5 000 épargnait un peu mieux les équipes de Pro D2, une jauge à 1 000 ajoute aussi des difficultés à ces clubs-là. Nous sommes en contact hebdomadaire avec les services du Premier ministre, du ministère des Finances et de celui des Sports. La semaine prochaine, nous leur ferons un état des lieux révisé. Il faut que l'on aboutisse rapidement à des décisions parce qu'à la fin de l'année il sera trop tard.
L'État est débordé. Avez-vous le sentiment qu'il est à l'écoute de vos problématiques ?
Nos interlocuteurs ont compris les problématiques particulières du rugby dont les recettes se font entre 60 % et 70 % les jours de match. Maintenant, il faut que l'on passe à la concrétisation des discussions avec l'exonération des charges et la mise en place d'un fonds de solidarité le plus rapidement possible. Je suis convaincu que nous allons aboutir à un résultat. Il faut qu'il soit ajusté à notre réalité. »
Un fonds d'investissement à la Ligue ?
Mi-septembre, Midi Olympique annonçait l'intention du fonds d'investissement britannique Novalpina d'entrer au capital d'une société commerciale de la LNR à hauteur de 200 millions d'euros. Une information confirmée par Paul Goze qui précise que « la période n'est pas propice à ce type de discussions. Il n'est pas question de faire rentrer chez nous un fonds d'investissement simplement pour lui faire payer les déficits d'un certain nombre de clubs et sans élaborer un projet précis. Ce type d'investisseur doit nous permettre de nous développer. [...]
Nous ne sommes pas fermés mais il y a une démarche à suivre et nous ne sommes pas du tout au niveau de discussions avancées. Des présidents sont pour, d'autres franchement contre, la discussion sera donc très ouverte. Car n'oublions pas que cet investisseur, s'il arrive, détiendrait des parts minoritaires mais importantes et donc intégrerait le processus de décision. Il vendrait naturellement ses parts, un jour, que nous n'aurions pas vocation à racheter. Un autre fonds prendrait la place et la Ligue mettrait le doigt dans un engrenage sans fin dont elle doit être consciente. »
Paul Goze après les attaques de Bernard Laporte : « Des accusations indignes »
Le président de la Ligue nationale répond aux attaques portées par Bernard Laporte, le patron de la Fédération, qui voyait dans sa garde à vue de la semaine dernière un complot ourdi par ses adversaires.
Renaud Bourel
On ne l'aura jamais autant lu et entendu que cette année et ce n'est pas par coquetterie. À quelques mois de la fin de son second et dernier mandat à la tête de la Ligue nationale de rugby (LNR), Paul Goze voit les dossiers s'empiler sur son bureau et peine à entrevoir une sortie de crise rapide.
Entre les jauges de stade reparties à la baisse (1 000 spectateurs) qui affectent directement l'avenir à court terme des clubs professionnels, le bras de fer avec la Fédération sur le nombre de matches du quinze de France cet automne et les sorties médiatiques de Laporte et son état-major à la suite de leurs gardes à vue, il était impossible pour le patron du rugby professionnel de rester en retrait.
« Depuis la fin des gardes à vue de l'état-major fédéral, tout le monde s'interroge : êtes-vous le maître de l'agenda du Parquet national financier ?
Pardon mais parlons-nous sérieusement ou pas ?
Sans présager de leur issue, oui, des gardes à vue, c'est un sujet assez sérieux...
Pensez-vous sincèrement que là où d'anciens présidents de la République et Premiers ministres n'ont pu infléchir le cours d'enquêtes les concernant, moi, Paul Goze, je suis un personnage assez important pour dicter son calendrier à l'une des plus grandes institutions judiciaires du pays ? Ce n'est tellement pas sérieux que même l'avocat de Bernard Laporte s'est senti obligé de dire qu'il ne croyait pas à ces théories complotistes. Mais je crois que quand on en arrive à manier de tels arguments, c'est que l'on n'en a pas beaucoup d'autres...
Comment avez-vous reçu ses déclarations ?
Comme des accusations indignes, à l'emporte-pièce, faites dans un moment où l'on cherche absolument à désigner des boucs émissaires. Là il s'agissait donc de la justice, du candidat d'opposition (Florian Grill) et la Ligue. Tout cela n'est pas sérieux.
Cela traduit néanmoins une nouvelle escalade dans la dégradation constante des relations entre vos deux institutions.
Je crois surtout que ce n'est pas au niveau de l'événement. Ils pouvaient s'abstenir. Il y a une élection à venir (pour la présidence de la FFR, samedi) et la Ligue n'a pas à s'en mêler. Ce sont les clubs amateurs qui votent.
« Il faut surtout que les relations s'apaisent après l'élection, quel que soit le candidat vainqueur »
Paul Goze
Il y a quatre ans, Bernard Laporte souhaitait la disparition de la Ligue. De ce jour, il vous a lui-même impliqué dans l'élection. Et la qualité de vos relations depuis prouve que c'est un enjeu.
Nous n'allons pas rentrer dans ce jeu. Ces paroles ont été tenues il y a quatre ans. La Ligue est toujours là et elle le sera toujours. Il faut surtout que les relations s'apaisent après l'élection, quel que soit le candidat vainqueur. Je rappelle aussi que la Ligue n'a jamais été dans l'agression vis-à-vis de l'autre institution. Elle n'a fait que se défendre, avec virulence parfois, quand il a été question de mettre à mal le rugby professionnel sous prétexte de favoriser le rugby amateur. Ce qui est une mauvaise approche. L'idée est que le rugby professionnel prospère encore et entraîne avec lui un rugby amateur plus porteur.
Et pensez-vous que cela est possible avec Bernard Laporte au regard, par exemple, des événements récents autour de la fenêtre internationale de l'automne ?
Je veux croire que cela peut l'être parce que le fait de monter à tout prix amateurs contre professionnels n'apporte rien de positif. Affaiblir le rugby professionnel français n'est pas une manière de soutenir son petit frère amateur, parce que si nous aidons à de tels niveaux le secteur amateur, c'est parce que notre économie est solide. À notre initiative (il insiste), nous avons offert des écrans de télé dans le cadre de la négociation sur l'heure du match du dimanche, afin que les clubs amateurs et leur public puissent voir les affiches de Top 14 dans leur club-house.
Nous versons 25 millions d'euros à la Fédération sur cinq ans (incluant les indemnités de formation bénéficiant aux clubs amateurs) et nous finançons l'indemnisation des clubs pour la mise à disposition des internationaux en équipe de France à hauteur de 5 millions d'euros chaque année et 7 millions d'euros les années de Coupe du monde. En Angleterre, c'est la Fédération qui verse entre 28 et 30 millions d'euros à la Ligue ! Le delta est donc de 40 millions d'euros par an entre nos deux pays aux modèles pourtant très proches. Le rugby français professionnel a donc pris des engagements immenses envers le rugby amateur.
« La FFR s'arrange avec la vérité comme ça lui va [...] Ce n'est pas vrai que Word Rugby impose un nombre de matches »
Paul Goze
À propos de la fenêtre d'automne élargie à six matches, comprenez-vous la décision de World Rugby sachant que ces matches se joueront dans des stades vides avec l'hypothèse d'entraîner plus de dépenses que de recettes ?
La Fédération a maintenu sa position unilatérale de six matches sans aucune concertation avec les clubs. Mais, surtout, elle entretient sciemment une confusion que je veux éclaircir : ce n'est pas World Rugby qui a imposé ces six matches. World Rugby a donné une fenêtre qui s'étire cette année du 24 octobre au 5 décembre et qui permet donc de jouer un certain nombre de matches.
Ce nombre de matches, lui, doit être négocié entre la Fédération et les clubs. Ce n'est absolument pas une obligation. D'ailleurs, au mois de juillet, avant de voter la durée de cette fenêtre, la Fédération internationale avait fait un communiqué disant que Fédérations domestiques et clubs devraient négocier ensemble le nombre de matches.
C'est donc un mensonge de la FFR ?
Elle s'arrange avec la vérité comme ça lui va. J'en veux pour preuve qu'il existe une clause dans la convention entre la FFR et la LNR qui indique que si World Rugby modifie la durée de sa fenêtre internationale, alors cela donnera lieu à de nouvelles discussions entre les deux institutions. Ce n'est donc pas vrai que Word Rugby impose un nombre de matches. Il y a une obligation de mettre à disposition les internationaux après accord trouvé entre les acteurs. Dans un souci de solidarité lié à la crise économique et sanitaire, nous avions proposé un cinquième match, en plus des trois tests habituels de novembre et du match en retard du Tournoi contre l'Irlande (31 octobre).
Comment en êtes-vous arrivés à déposer un référé devant un tribunal administratif contre la FFR ?
La conciliation n'a rien donné et la seule solution pour trancher ce litige était, selon nous, d'aller devant un juge, ce qu'il fera par rapport à l'interprétation des textes. Et nous nous plierons à ses décisions.
Vous évoquiez World Rugby qui n'impose pas un nombre de matches, mais vous avez aussi attaqué la règle 9 qui permet aux fédérations d'imposer la mise à disposition des internationaux. Pourquoi, si tout cela dépend des négociations de gré à gré avec la Fédération du pays ?
C'est un autre débat qui n'est pas celui de l'automne 2020. C'est un sujet beaucoup plus large sur la mise à disposition des internationaux. Nous pourrons l'évoquer dans quelque temps parce que cette procédure entreprise à Bruxelles risque de durer de longs mois.
« Nous avions fait une évaluation jusqu'au 31 décembre avec des jauges à 5 000. Les pertes s'élevaient déjà à 54 millions d'euros, mais avec des jauges bloquées à 1 000 spectateurs, ces pertes seront beaucoup plus importantes »
Paul Goze
Venons-en à la situation des Championnats professionnels, les jauges repartent à la baisse dans les stades. Quelle est la situation du rugby professionnel un mois après la reprise ?
Nous sommes très inquiets. Nous pensions pouvoir attaquer la saison dans de bonnes conditions mais malheureusement la crise sanitaire redémarre. Les jauges sont redescendues de 5 000 à 1 000 spectateurs dans certaines grandes villes et la situation est donc encore plus catastrophique pour les clubs. Nous avions fait une évaluation jusqu'au 31 décembre avec des jauges à 5 000.
Les pertes s'élevaient déjà à 54 millions d'euros, mais avec des jauges bloquées à 1 000 spectateurs, ces pertes seront beaucoup plus importantes. La jauge à 5 000 permettait d'organiser des espaces réceptifs avec les partenaires et les VIP, ce qui limitait un peu les pertes, alors qu'à 1 000, il n'y a quasiment plus aucune possibilité.
Vous avez formulé des demandes d'aides auprès de l'État. Où sont-elles ?
Nous avions demandé des subventions et une exonération des charges sociales, nous sommes cependant en train de revoir nos chiffres à la lumière des récentes mesures. Sans aide financière, des clubs seront en cessation de paiements avant la fin de l'année. Et là où une jauge à 5 000 épargnait un peu mieux les équipes de Pro D2, une jauge à 1 000 ajoute aussi des difficultés à ces clubs-là. Nous sommes en contact hebdomadaire avec les services du Premier ministre, du ministère des Finances et de celui des Sports. La semaine prochaine, nous leur ferons un état des lieux révisé. Il faut que l'on aboutisse rapidement à des décisions parce qu'à la fin de l'année il sera trop tard.
L'État est débordé. Avez-vous le sentiment qu'il est à l'écoute de vos problématiques ?
Nos interlocuteurs ont compris les problématiques particulières du rugby dont les recettes se font entre 60 % et 70 % les jours de match. Maintenant, il faut que l'on passe à la concrétisation des discussions avec l'exonération des charges et la mise en place d'un fonds de solidarité le plus rapidement possible. Je suis convaincu que nous allons aboutir à un résultat. Il faut qu'il soit ajusté à notre réalité. »
Un fonds d'investissement à la Ligue ?
Mi-septembre, Midi Olympique annonçait l'intention du fonds d'investissement britannique Novalpina d'entrer au capital d'une société commerciale de la LNR à hauteur de 200 millions d'euros. Une information confirmée par Paul Goze qui précise que « la période n'est pas propice à ce type de discussions. Il n'est pas question de faire rentrer chez nous un fonds d'investissement simplement pour lui faire payer les déficits d'un certain nombre de clubs et sans élaborer un projet précis. Ce type d'investisseur doit nous permettre de nous développer. [...]
Nous ne sommes pas fermés mais il y a une démarche à suivre et nous ne sommes pas du tout au niveau de discussions avancées. Des présidents sont pour, d'autres franchement contre, la discussion sera donc très ouverte. Car n'oublions pas que cet investisseur, s'il arrive, détiendrait des parts minoritaires mais importantes et donc intégrerait le processus de décision. Il vendrait naturellement ses parts, un jour, que nous n'aurions pas vocation à racheter. Un autre fonds prendrait la place et la Ligue mettrait le doigt dans un engrenage sans fin dont elle doit être consciente. »
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Re: Le Pognon et le Rugby
Va t-on avoir droit à une vidéo de Goze ému au bord des larmes en disant "écoutez, il y a 8 ans, l'USAP me proposait de me conserver comme président pour 5 millions d'euros. Et moi j'ai dis non ! J'ai refusé 5 millions d'euros ! Et maintenant Laporte va me donner des leçons ? "
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Re: Le Pognon et le Rugby
« Depuis la fin des gardes à vue de l'état-major fédéral, tout le monde s'interroge : êtes-vous le maître de l'agenda du Parquet national financier ?
Pardon mais parlons-nous sérieusement ou pas ?
Sans présager de leur issue, oui, des gardes à vue, c'est un sujet assez sérieux...
Pensez-vous sincèrement que là où d'anciens présidents de la République et Premiers ministres n'ont pu infléchir le cours d'enquêtes les concernant, moi, Paul Goze, je suis un personnage assez important pour dicter son calendrier à l'une des plus grandes institutions judiciaires du pays ? Ce n'est tellement pas sérieux que même l'avocat de Bernard Laporte s'est senti obligé de dire qu'il ne croyait pas à ces théories complotistes. Mais je crois que quand on en arrive à manier de tels arguments, c'est que l'on n'en a pas beaucoup d'autres...
Ouaip, moi aussi je me demande sérieusement si le journaliste est sérieux
Pardon mais parlons-nous sérieusement ou pas ?
Sans présager de leur issue, oui, des gardes à vue, c'est un sujet assez sérieux...
Pensez-vous sincèrement que là où d'anciens présidents de la République et Premiers ministres n'ont pu infléchir le cours d'enquêtes les concernant, moi, Paul Goze, je suis un personnage assez important pour dicter son calendrier à l'une des plus grandes institutions judiciaires du pays ? Ce n'est tellement pas sérieux que même l'avocat de Bernard Laporte s'est senti obligé de dire qu'il ne croyait pas à ces théories complotistes. Mais je crois que quand on en arrive à manier de tels arguments, c'est que l'on n'en a pas beaucoup d'autres...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Switch a écrit:Va t-on avoir droit à une vidéo de Goze ému au bord des larmes en disant "écoutez, il y a 8 ans, l'USAP me proposait de me conserver comme président pour 5 millions d'euros. Et moi j'ai dis non ! J'ai refusé 5 millions d'euros ! Et maintenant Laporte va me donner des leçons ? "
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.midi-olympique.fr/2020/10/04/au-stade-francais-le-docteur-wild-perd-patience-9116832.php
Au Stade français, le Docteur Wild perd patience
Du côté de la Porte d'Auteuil, les espoirs nés de la victoire inaugurale à Castres sont vite retombés. Passé une première défaite à domicile, le docteur Wild est furieux...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Hans-Peter Wild n'a que très peu goûté à la dernière défaite des soldats roses à Paris, survenue vendredi soir face à l'Aviron bayonnais (19-26). Le propriétaire du Stade français, dont on dit qu'il a déjà injecté près de 30 millions d'euros dans le club de la capitale, attendait beaucoup du retour de ses hommes au stade Jean Bouin, après de si longs mois d'interruption. Et puis ? Les coéquipiers de Yoann Maestri ont produit le match que l'on connaît, déclenchant la fureur du milliardaire allemand. Selon nos informations, Hans-Peter Wild aurait donc, une fois le match terminé, envoyé un courriel assez « copieux » à son bras droit Thomas Lombard ainsi qu'au staff sportif du club parisien. Au fil de ce message, Wild se serait ému du comportement de certains joueurs et du manque de caractère affiché, de façon globale, par l'équipe de la capitale.
30 millions d'euros injectés depuis 2017
Est-ce à dire que le docteur Wild (79 ans), propriétaire du Stade français depuis le printemps 2017, est en train de perdre patience ? Toujours est-il que lors de la dernière intersaison, les soldats roses s'étaient montrés très actifs sur le marché des transferts (Marcos Kremer, Telusa Veainu, Gerbrandt Grobler...) et que l'homme gérant les cordons de la bourse, le fondateur de la marque « Capri Sun », était en droit d'attendre autre chose qu'une défaite face à Bayonne, pour le premier match à domicile.
On ne dit pas, ici, que Hans-Peter Wild pliera les gaules demain et contraindra le Stade français à se trouver un nouvel acquéreur. On dit juste que son coup de gueule n'a rien d'anodin et qu'en 1982, il avait, las des écarts de conduite commis par l'équipe cycliste (« Capri-Sonne », alors managée par le Belge Walter Godefroot) qu'il venait de fonder, violemment tourné le dos au monde de la petite reine. Et n'avait plus jamais fait demi-tour..
Marc Duzan
Au Stade français, le Docteur Wild perd patience
Du côté de la Porte d'Auteuil, les espoirs nés de la victoire inaugurale à Castres sont vite retombés. Passé une première défaite à domicile, le docteur Wild est furieux...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Hans-Peter Wild n'a que très peu goûté à la dernière défaite des soldats roses à Paris, survenue vendredi soir face à l'Aviron bayonnais (19-26). Le propriétaire du Stade français, dont on dit qu'il a déjà injecté près de 30 millions d'euros dans le club de la capitale, attendait beaucoup du retour de ses hommes au stade Jean Bouin, après de si longs mois d'interruption. Et puis ? Les coéquipiers de Yoann Maestri ont produit le match que l'on connaît, déclenchant la fureur du milliardaire allemand. Selon nos informations, Hans-Peter Wild aurait donc, une fois le match terminé, envoyé un courriel assez « copieux » à son bras droit Thomas Lombard ainsi qu'au staff sportif du club parisien. Au fil de ce message, Wild se serait ému du comportement de certains joueurs et du manque de caractère affiché, de façon globale, par l'équipe de la capitale.
30 millions d'euros injectés depuis 2017
Est-ce à dire que le docteur Wild (79 ans), propriétaire du Stade français depuis le printemps 2017, est en train de perdre patience ? Toujours est-il que lors de la dernière intersaison, les soldats roses s'étaient montrés très actifs sur le marché des transferts (Marcos Kremer, Telusa Veainu, Gerbrandt Grobler...) et que l'homme gérant les cordons de la bourse, le fondateur de la marque « Capri Sun », était en droit d'attendre autre chose qu'une défaite face à Bayonne, pour le premier match à domicile.
On ne dit pas, ici, que Hans-Peter Wild pliera les gaules demain et contraindra le Stade français à se trouver un nouvel acquéreur. On dit juste que son coup de gueule n'a rien d'anodin et qu'en 1982, il avait, las des écarts de conduite commis par l'équipe cycliste (« Capri-Sonne », alors managée par le Belge Walter Godefroot) qu'il venait de fonder, violemment tourné le dos au monde de la petite reine. Et n'avait plus jamais fait demi-tour..
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Re: Le Pognon et le Rugby
Ben ouais, le pognon ne fait pas tout, demande à Altrad...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Qu'est-ce que je rigolerai le jour où QSI et Wild abandonneront le PSG et le Stade Français
C'est en tout cas une belle leçon de valeurs que ce genre de "performance". Encore heureux quand dans le sport, le fric ne fasse pas (encore) tout.
C'est en tout cas une belle leçon de valeurs que ce genre de "performance". Encore heureux quand dans le sport, le fric ne fasse pas (encore) tout.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Le SF n'a pas à s'inquiéter en cas de défaillance de Wild il leur suffira de réactiver leur réseau haïtien
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
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