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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
Les All Blacks en guerre contre leur fédération et la venue d’un fonds d’investissement
https://www.lerugbynistere.fr/news/les-all-blacks-en-guerre-contre-leur-federation-et-la-venue-dun-fonds-dinvestissement-0204211019.php
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Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2021/international-une-pluie-de-billets-verts-pour-les-all-blacks-decision-jeudi-a-wellington._sto8294879/story.shtml
Si ce fameux fond c'est King Street, je leur conseille d'y réfléchir à deux fois (c'est nerveux je vous dis )
Si ce fameux fond c'est King Street, je leur conseille d'y réfléchir à deux fois (c'est nerveux je vous dis )
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le Pognon et le Rugby
Greenpeace s'insurge contre le nouveau sponsor des All Blacks
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Greenpeace-s-insurge-contre-le-nouveau-sponsor-des-all-blacks/1273823
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Greenpeace-s-insurge-contre-le-nouveau-sponsor-des-all-blacks/1273823
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le Pognon et le Rugby
Les bateaux de Greenpeace qui luttent contre les pollueurs et les tueurs de baleines, ils tournent à la voile et à la rame ? La Chimie n'est qu'un des responsables des maux de la terre, n'oublions pas les consommateurs. Comme nous tous, la Chimie fera par contre partie de la solution.
Même type de réaction que les neuneux de l’hôtel de ville qui sont contre tout ... mais continuent à vivre dans leur confort habituel.
Même type de réaction que les neuneux de l’hôtel de ville qui sont contre tout ... mais continuent à vivre dans leur confort habituel.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Le Pognon et le Rugby
patrick a écrit:Les bateaux de Greenpeace qui luttent contre les pollueurs et les tueurs de baleines, ils tournent à la voile et à la rame ? La Chimie n'est qu'un des responsables des maux de la terre, n'oublions pas les consommateurs. Comme nous tous, la Chimie fera par contre partie de la solution.
Même type de réaction que les neuneux de l’hôtel de ville qui sont contre tout ... mais continuent à vivre dans leur confort habituel.
Sûr que j'attends de voir l'hôtel de ville équipé full panneaux solaires, système de récupération de l'eau de pluie et éolienne dans les jardins d'un palais Rohan dépeuplé de vieux carriéristes en costard cravate Mais bon, on est dans une époque formidable, avec des ministres de la justice mis en examen, des ministres du budgets épinglés pour fraude fiscale, des ministres de l'écologie qui se déplacent en jet privé ou se font de bons repas de crustacés menacés d'extinction (et aux frais de la république), des hommes politiques défendant le petit peuple et les miséreux alors qu'ils cumulent des postes/mandats et émargent à des salaires faramineux...etc.
Et les politiques ne sont pas les seuls à une contradiction près. Cinq années chez SNCF m'ont permis de voir comment fonctionne le microcosme du syndicalisme made in France, où les salariés et même les militants seraient surpris et relativement énervés de savoir comment vivent et comment sont entretenus certains de leurs représentants, cadres ou dirigeants syndicaux Sans parler de certains militants de toutes causes (écologie, féminisme, racisme...) pour qui le combat idéologique laisse parfois la place au business voire carrément aux valeurs inverses et diamétralement opposées à celles qu'ils sont censés défendre !
Je n'en suis pas sûr, mais je crois que c'est Clémenceau qui disait "certains changent d'idées pour garder leur parti, moi je préfère changer de parti pour garder mes idées". Ca n'a jamais été aussi vrai et même bien au-delà de la politique
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Age : 34
Re: Le Pognon et le Rugby
Y a plus qu' à espérer que tu sois conscient de tes contradictions et tout sera pour le mieux dans le meilleurs de tes mondes.
C' est bien de citer Clémenceau qui fut "1er flic de France", "ami" des grévistes, cumulard (Président du Conseil et Ministre de l' intérieur à la fois) et girouette politique. Il préfigura le "Macronisme".
Il finit par faire un caca nerveux parce que ces amis politiques ne voulaient pas de lui comme "Président de la République"
C' est bien de citer Clémenceau qui fut "1er flic de France", "ami" des grévistes, cumulard (Président du Conseil et Ministre de l' intérieur à la fois) et girouette politique. Il préfigura le "Macronisme".
Il finit par faire un caca nerveux parce que ces amis politiques ne voulaient pas de lui comme "Président de la République"
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Ehpad St-Emilion
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Humeur : végétative
Age : 73
Re: Le Pognon et le Rugby
Et oui tout les clubs ont besoin d'argent, de beaucoup d'argent pour vivre.
"Rugby Transfert" fustige la section Paloise, qui va jouer avec un maillot tout vert, produit à partir de plastique recyclé pour véhiculer un concept écolo en vogue par les temps qui courent.
Le problème selon eux est de ce réclamer de ce concept et d'être largement soutenu par Total société bien connue, classée parmi les 20 sociétés les plus polluantes de la planète.
D'abord ce classement est arbitraire,faux cul,sans carburant que ferions nous???
La section a toujours jouée en vert, le vert est la couleur du Béarn et Pau est la capitale du Béarn.
L'article bien entendu ne va pas gratter avec attention dans les autres clubs,bien sur les pneus du bonhomme Michelin sont tous issus de l'hévéa, arbre qui couvre tout les monts d'Auvergne.
Pendant l'été en panne de sujet, les journaleux sont à la ramasse.
Pourquoi faire "chier" un club qui est le fleuron sportif de toute une province depuis si longtemps,et une entreprise qui a contribué à la richesse de cette même région??
Pays de faux culs, de donneur de leçon.
"Rugby Transfert" fustige la section Paloise, qui va jouer avec un maillot tout vert, produit à partir de plastique recyclé pour véhiculer un concept écolo en vogue par les temps qui courent.
Le problème selon eux est de ce réclamer de ce concept et d'être largement soutenu par Total société bien connue, classée parmi les 20 sociétés les plus polluantes de la planète.
D'abord ce classement est arbitraire,faux cul,sans carburant que ferions nous???
La section a toujours jouée en vert, le vert est la couleur du Béarn et Pau est la capitale du Béarn.
L'article bien entendu ne va pas gratter avec attention dans les autres clubs,bien sur les pneus du bonhomme Michelin sont tous issus de l'hévéa, arbre qui couvre tout les monts d'Auvergne.
Pendant l'été en panne de sujet, les journaleux sont à la ramasse.
Pourquoi faire "chier" un club qui est le fleuron sportif de toute une province depuis si longtemps,et une entreprise qui a contribué à la richesse de cette même région??
Pays de faux culs, de donneur de leçon.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Horizon-clair-obscur-pour-les-all-blacks/1277736
Horizon clair-obscur pour les All Blacks
Affaiblie par la crise sanitaire, lâchée par un sponsor historique, la Fédération néo-zélandaise s'est engagée avec le groupe pétrochimique Ineos et envisage de signer un deal commercial avec un fonds d'investissement américain. Des perspectives qui divisent et mettent à mal les valeurs et les racines d'un sport national en déclin.
Karim Ben-Ismail
Les All Blacks, symboles d'excellence, ont disparu des radars du grand public depuis leur défaite en demi-finales de la Coupe du monde 2019 au Japon, nettement battus par les Anglais (7-19). Une humiliation qui semble avoir amorcé un cycle de turbulences. Cette défaite a accentué les coups de canif dans l'intérêt capital pour le rugby dans ce petit pays de 4,9 millions d'habitants où jadis la discipline était reine. Financièrement, cette défaite a causé un manque à gagner considérable pour la NZRU, la Fédération néo-zélandaise : elle a bouclé l'année 2019 avec 7,4 millions de dollars néo-zélandais de déficit, près de 4,1 millions d'euros. En 2020, année de pandémie, la Fédé kiwi a ensuite vu ses revenus chuter de 70 %. Pire : elle a dû puiser quelque 23 millions d'euros dans ses réserves pour sauver son sport. Alerte rouge au pays du maillot noir.
Et l'avenir ne présage rien de bon. En novembre prochain, face aux Bleus au Stade de France, les All Blacks porteront pour la dernière fois ce maillot « collector » avec le signe AIG sur le poitrail. Le groupe d'assurances américain ne reconduira pas son contrat fin 2021. Ces cinq dernières années, ce sponsor avait rapporté près de 44 M€ à la NZRU (8,8 M€ par an). Mohed Altrad, patron du groupe de BTP éponyme, s'était dit intéressé pour prendre la suite. « Mais à des montants bien plus bas, nous avouait alors l'industriel montpelliérain. La crise sanitaire est passée par là et les tarifs ne sont plus les mêmes. »
Il y a quelques jours, la NZRU a finalement annoncé qu'elle venait de signer un nouveau sponsor maillot : le groupe pétrochimique britannique Ineos. Pour un montant de 28,5 M€ sur six ans, selon les estimations les plus sérieuses, soit environ 4,7 M€ par an, à peine plus de la moitié du contrat AIG. Mais un peu d'argent quand même et de quoi souffler, même si, côté image, c'est un sacré faux pas pour des Néo-Zélandais très attachés à la cause environnementale. « Nos joueurs, dont beaucoup sont originaires du Pacifique, sont en première ligne face à l'élévation du niveau de la mer, s'est ému Greenpeace New Zealand. On ne devrait pas leur demander d'afficher la marque d'un pollueur comme Ineos. »
« On ne devrait pas demander aux joueurs d'afficher la marque d'un pollueur »
Greenpeace New Zealand
La série noire pourrait se poursuivre. Après le sponsor maillot, c'est l'équipementier historique qui serait tenté de s'exfiltrer : « Adidas a remis les All Blacks sur le marché, nous a confié le responsable marketing d'une firme concurrente. Je le sais car nous avons été approchés. La population qui suit le rugby a une image vieillissante, elle intéresse les banques, les assurances ou l'automobile. Mais dans le sportswear, on cible des "target consumers" beaucoup plus jeunes. » Info ou intox industrielle ? Une certitude : la Fédération néo-zélandaise a un gros besoin de fonds.
Alors, après avoir opéré un vaste tour d'horizon des dinars et des dollars, elle a fini par se rapprocher de Silver Lake, un fonds d'investissement américain qui a déjà acquis des parts du club de football de Manchester City ou de l'UFC, la ligue majeure du MMA. Ce groupe californien envisage d'acquérir 12,5 % des droits commerciaux de la Fédé kiwi, moyennant 276 millions d'euros. Trois fois rien pour Silver Lake, valorisé à plus de 75 milliards de dollars, qui a déjà investi dans Airbnb ou le géant informatique Dell. Une bénédiction pour la Fédé kiwi. Sauf qu'au pays, cette perspective divise. L'arrivée d'un investisseur étranger au capital du patrimoine national est perçue comme une intrusion. Car comme tous les fonds d'investissement, sa vocation est la rentabilité de ses intérêts.
Les All Blacks mènent la fronde
Les All Blacks eux-mêmes ont mené la fronde : Sam Whitelock, capitaine aux 126 sélections, mais aussi Sam Cane, Dan Coles ou Aaron Smith. Du lourd. À eux s'est adjoint un ancien All Black : David Kirk, 60 ans, capitaine mythique des champions du monde en 1987. Kirk a pris sa retraite à 26 ans pour étudier à Oxford. À son retour, il a dirigé un tas de boîtes dont Fairfax Media, très influent groupe de presse australien. Tous ont cosigné une lettre envoyée à la NZRU : « La culture maorie et polynésienne n'est pas à vendre. » L'homme qui a fédéré cette armada de signataires, c'est Rob Nichol, 47 ans. Il dirige la NZRPA, l'association des joueurs néo-zélandais qui, statutairement, dispose d'un droit de veto sur la signature du deal Silver Lake.
Voilà plus de cinq mois que dure l'épreuve de force entre les joueurs et la Fédération. « L'affaire est dans une impasse, nous a expliqué Liam Napier, qui a révélé dans le New Zealand Herald le contenu de ce courrier des joueurs à leur fédé, censé être confidentiel. La NZRPA bloque l'accord et, à ce jour, il n'y a pas d'espoir de sortie de crise. C'est la plus grosse crise de notre rugby depuis l'avènement du professionnalisme en 1995. » Nichol a refusé nos multiples requêtes d'interview, arguant que les négociations sont soumises à la confidentialité. Coureur d'ultra-marathons, c'est un négociateur combatif et patient. Il est très proche de Richie McCaw, capitaine quasi sanctifié des champions du monde 2011 et 2015. Dans un show radio, McCaw est venu en soutien du mouvement en faisant part de ses « peurs » face à l'arrivée d'un fonds d'investissement étranger.
David Kirk en a remis une louche : « Lorsque vous vous alignez avec une personne en affaires, vous lui demandez s'il a la même motivation que vous. Avec Silver Lake, la réponse est clairement non : leur seule motivation est de gagner de l'argent. Cela nous expose à de réels risques de détournement culturel. » Arrivé à la tête de la Fédération en janvier 2020, le nouveau directeur de la NZRU, Mark Robinson, se coltine ce dossier brûlant. Un baptême du feu pour cet ancien centre, âgé de 47 ans lui aussi, qui compte sur son bristol neuf sélections avec les Blacks au début des années 2000.
« Nous avons besoin d'investissements privés pour redresser la colonne vertébrale de notre sport. Aujourd'hui, les jeunes Néo-Zélandais préfèrent le basket, le skate, le football. Même le e-sport ! »
John Kirwan
Lui a un argument massue : le contrat avec Silver Lake permettra de financer la pratique dans les clubs et les provinces. Les racines du rugby kiwi, qui ont naguère constitué la force de la Nouvelle-Zélande. « Notre rugby de terroir est sinistré », nous confirme John Kirwan, champion du monde en 1987, 35 essais en 63 sélections. « Sur une échelle de 1 à 10, l'état d'urgence est à 8 », s'alarme l'ancien trois-quarts vedette, qui a été sélectionneur de l'Italie et du Japon. Kirwan, lui, est en faveur du deal avec Silver Lake. « Nous avons besoin d'investissements privés pour redresser la colonne vertébrale de notre sport. Aujourd'hui, les jeunes Néo-Zélandais préfèrent le basket, le skate, le football. Même le e-sport ! » Kirwan est père de trois enfants, aucun n'a choisi le rugby.
Le Néo-Zélandais de 48 ans Tony Marsh, naturalisé français, compte 21 sélections avec les Bleus. « Dans mon enfance, le rugby était tout en Nouvelle-Zélande. Avant, dans un même club, on voyait quatre ou cinq équipes par classe d'âge. Aujourd'hui, certains ne parviennent pas à aligner une équipe complète. Il y a tant d'autres options pour les gamins... »
Les All Blacks frondeurs veulent apparaître comme un rempart vertueux, des gardiens de l'âme éternelle du maillot noir. Eux osent s'opposer à la voracité versatile du monde de la finance. La cause semble noble, pourtant la réalité est plus complexe. La NZRPA, qui veille aux intérêts des joueurs (en Nouvelle-Zélande, ces derniers ne sont pas rémunérés par les clubs mais par leur fédération), veut conserver leurs acquis. Ils perçoivent aujourd'hui 36,5 % des revenus annuels de la Fédé. En cas d'accord avec Silver Lake, la NZRU envisage de réduire ce pourcentage à 31 % ou 32 %. Une baisse inconcevable pour les joueurs. Mark Robinson a bien fait valoir que malgré un pourcentage moindre, l'enveloppe globale sera supérieure : rien à faire ! Le conflit est devenu une guerre de tranchées dont l'issue repose en partie sur le pourcentage du deal alloué aux joueurs.
Il lâche une bombe en qualifiant les All Blacks de « cupides »
Chacun joue sa partition, appuie sur les cordes sensibles : le clan des joueurs agite le chiffon rouge d'un exode massif des All Blacks vers l'Europe ou le Japon en cas de baisse des rémunérations. En vieux crocodile politique, Bret Impey, qui fut président du conseil d'administration de la NZRU avant de devoir se retirer suite à un cancer, est venu au soutien de son président novice : il a lâché une bombe en qualifiant les All Blacks de « cupides ». Il s'est aliéné les joueurs, certes, mais a rallié à sa cause les 26 provinces et une grande majorité des clubs qui, tous exsangues financièrement, attendent des fonds.
Avec cette manoeuvre habile, Impey a polarisé le débat de manière très manichéenne : opposant d'un côté les joueurs « bien payés », de l'autre les « déshérités » du rugby d'en bas. « Les joueurs doivent maintenant veiller à ne pas se mettre à dos l'opinion publique », prévient Tony Marsh. La NZRPA a mis sur la table des contre-propositions. Par exemple, une souscription populaire inspirée du modèle des « socios » du FC Barcelone : 5 % du capital fédéral vendus « à nos compatriotes néo-zélandais, solides comme un roc », selon la formule de David Kirk. Au coeur de cette mêlée, le sélectionneur all black Ian Foster doit se démener. « Il est coincé entre la Fédération, qui le rémunère, et l'obligation de loyauté vis-à-vis de ses joueurs, pointe Liam Napier. C'est inextricable. Il aimerait que le problème soit résolu au plus vite, d'une manière ou d'une autre. »
Pour Jamie Wall, journaliste et essayiste, le maillot noir serait « otage » d'une lutte de pouvoir : « La souscription populaire, si elle avait lieu, se ferait adossée au groupe d'investissements Forsyth Barr, dirigé par devinez qui ? David Kirk. De l'autre côté, la connexion avec Silver Lake s'est faite grâce à des potes de fac de Mark Robinson. L'histoire, c'est juste deux bandes de potes qui se déchirent pour la conquête de la Fédé. Les gens de la rue ne comprennent pas bien car c'est un débat avec des arguments très liés au business, loin des préoccupations quotidiennes. »
Seule certitude, un « aggiornamento » du rugby néo-zélandais est urgent. Il se meurt inexorablement depuis des années. Pour un tas de raisons. En France, les matches des Bleus sont accessibles à tous grâce au service public. C'est fondamental pour sa popularité. En Nouvelle-Zélande, les All Blacks ont été vendus à la chaîne cryptée Sky. Ou sont disponibles en streaming payant, comme lors du dernier Mondial. Un choix qui a coupé le rugby d'une partie de son audience. Les jeunes n'ont pas les moyens de s'offrir un pass. À leurs yeux, le rugby est « un truc d'anciens » qui a du mal à faire le poids face aux sollicitations des réseaux sociaux. Le feuilleton hebdomadaire du Super Rugby ronronne sans passion : toujours les mêmes équipes, sans la dramaturgie des descentes ou accessions. « Dans les pubs d'Auckland, la région la plus dense démographiquement, les gens s'enflamment pour des combats d'UFC, plus spectaculaires », note Jamie Wall.
« Le rubgy n'est plus aussi inclusif alors beaucoup s'en détournent »
Tony Marsh, ex-joueur
Les gamins jouent de moins en moins au rugby, sport associé à la notion de dangerosité. « Les parents hésitent à y inscrire leurs enfants », pointe John Kirwan. Les familles de Pakehas (d'origine européenne) craignent de livrer leurs marmots à la puissance des jeunes Polynésiens, dont la constitution au même âge va parfois du simple au double. Des catégories de poids ont été imaginées par la NZRU. Ainsi, pour les « moins de 6 ans », il existe deux catégories dans les clubs : « moins de 25 kg » ou « open » pour ceux qui pèsent plus. Pour les « moins de 12 ans », il y en a aussi deux : les « moins de 54 kg » ou les « open ». Plus tard, en scolaires, le modèle élitiste des écoles fait que si des mômes ne sont pas dans l'équipe première du lycée, ils finissent par se désintéresser du rugby. Et une fois un diplôme en poche, les jeunes Néo-Zélandais ne vont plus jouer en club. « D'autres disciplines font un meilleur job d'un point de vue marketing, reconnaît Kirwan. Le rugby, sport de combat, a du mal à assimiler la notion de fun. »
Pour Tony Marsh, les pistes sont pourtant nombreuses pour séduire le public : « Dans son ADN, le rugby est un sport pour tous : grands, gros, petits. Aujourd'hui, il n'est plus aussi inclusif et privilégie la puissance, alors beaucoup s'en détournent. Un tas de gens aimeraient jouer sans contact physique, à la touche. Il faut promouvoir le rugby féminin aussi. Les Blacks Ferns, qui ont remporté l'or olympique à sept à Tokyo il y a quelques jours (en finale contre la France), vont y contribuer. Et puis il faudrait revoir le format des compétitions, fonctionner sur des cycles de quatre ans. L'année suivant les Coupes du monde, créer une compétition de clubs dans laquelle chaque star des All Blacks pourrait défendre les couleurs de sa formation d'origine pour redonner de l'engouement à la vie locale des clubs. »
Début juillet, les All Blacks ont enchaîné les victoires. Ils ont étrillé une sélection B des Tonga (102-0, 16 essais inscrits), une équipe composée de joueurs amateurs. Puis battu largement les Fidji, par deux fois, à domicile. Avant de démarrer leur série contre l'Australie par une victoire 33-25 samedi dernier (prochain match ce samedi). En apparence, tout va bien. Mais la menace pèse plus que jamais sur le rugby kiwi.
Horizon clair-obscur pour les All Blacks
Affaiblie par la crise sanitaire, lâchée par un sponsor historique, la Fédération néo-zélandaise s'est engagée avec le groupe pétrochimique Ineos et envisage de signer un deal commercial avec un fonds d'investissement américain. Des perspectives qui divisent et mettent à mal les valeurs et les racines d'un sport national en déclin.
Karim Ben-Ismail
Les All Blacks, symboles d'excellence, ont disparu des radars du grand public depuis leur défaite en demi-finales de la Coupe du monde 2019 au Japon, nettement battus par les Anglais (7-19). Une humiliation qui semble avoir amorcé un cycle de turbulences. Cette défaite a accentué les coups de canif dans l'intérêt capital pour le rugby dans ce petit pays de 4,9 millions d'habitants où jadis la discipline était reine. Financièrement, cette défaite a causé un manque à gagner considérable pour la NZRU, la Fédération néo-zélandaise : elle a bouclé l'année 2019 avec 7,4 millions de dollars néo-zélandais de déficit, près de 4,1 millions d'euros. En 2020, année de pandémie, la Fédé kiwi a ensuite vu ses revenus chuter de 70 %. Pire : elle a dû puiser quelque 23 millions d'euros dans ses réserves pour sauver son sport. Alerte rouge au pays du maillot noir.
Et l'avenir ne présage rien de bon. En novembre prochain, face aux Bleus au Stade de France, les All Blacks porteront pour la dernière fois ce maillot « collector » avec le signe AIG sur le poitrail. Le groupe d'assurances américain ne reconduira pas son contrat fin 2021. Ces cinq dernières années, ce sponsor avait rapporté près de 44 M€ à la NZRU (8,8 M€ par an). Mohed Altrad, patron du groupe de BTP éponyme, s'était dit intéressé pour prendre la suite. « Mais à des montants bien plus bas, nous avouait alors l'industriel montpelliérain. La crise sanitaire est passée par là et les tarifs ne sont plus les mêmes. »
Il y a quelques jours, la NZRU a finalement annoncé qu'elle venait de signer un nouveau sponsor maillot : le groupe pétrochimique britannique Ineos. Pour un montant de 28,5 M€ sur six ans, selon les estimations les plus sérieuses, soit environ 4,7 M€ par an, à peine plus de la moitié du contrat AIG. Mais un peu d'argent quand même et de quoi souffler, même si, côté image, c'est un sacré faux pas pour des Néo-Zélandais très attachés à la cause environnementale. « Nos joueurs, dont beaucoup sont originaires du Pacifique, sont en première ligne face à l'élévation du niveau de la mer, s'est ému Greenpeace New Zealand. On ne devrait pas leur demander d'afficher la marque d'un pollueur comme Ineos. »
« On ne devrait pas demander aux joueurs d'afficher la marque d'un pollueur »
Greenpeace New Zealand
La série noire pourrait se poursuivre. Après le sponsor maillot, c'est l'équipementier historique qui serait tenté de s'exfiltrer : « Adidas a remis les All Blacks sur le marché, nous a confié le responsable marketing d'une firme concurrente. Je le sais car nous avons été approchés. La population qui suit le rugby a une image vieillissante, elle intéresse les banques, les assurances ou l'automobile. Mais dans le sportswear, on cible des "target consumers" beaucoup plus jeunes. » Info ou intox industrielle ? Une certitude : la Fédération néo-zélandaise a un gros besoin de fonds.
Alors, après avoir opéré un vaste tour d'horizon des dinars et des dollars, elle a fini par se rapprocher de Silver Lake, un fonds d'investissement américain qui a déjà acquis des parts du club de football de Manchester City ou de l'UFC, la ligue majeure du MMA. Ce groupe californien envisage d'acquérir 12,5 % des droits commerciaux de la Fédé kiwi, moyennant 276 millions d'euros. Trois fois rien pour Silver Lake, valorisé à plus de 75 milliards de dollars, qui a déjà investi dans Airbnb ou le géant informatique Dell. Une bénédiction pour la Fédé kiwi. Sauf qu'au pays, cette perspective divise. L'arrivée d'un investisseur étranger au capital du patrimoine national est perçue comme une intrusion. Car comme tous les fonds d'investissement, sa vocation est la rentabilité de ses intérêts.
Les All Blacks mènent la fronde
Les All Blacks eux-mêmes ont mené la fronde : Sam Whitelock, capitaine aux 126 sélections, mais aussi Sam Cane, Dan Coles ou Aaron Smith. Du lourd. À eux s'est adjoint un ancien All Black : David Kirk, 60 ans, capitaine mythique des champions du monde en 1987. Kirk a pris sa retraite à 26 ans pour étudier à Oxford. À son retour, il a dirigé un tas de boîtes dont Fairfax Media, très influent groupe de presse australien. Tous ont cosigné une lettre envoyée à la NZRU : « La culture maorie et polynésienne n'est pas à vendre. » L'homme qui a fédéré cette armada de signataires, c'est Rob Nichol, 47 ans. Il dirige la NZRPA, l'association des joueurs néo-zélandais qui, statutairement, dispose d'un droit de veto sur la signature du deal Silver Lake.
Voilà plus de cinq mois que dure l'épreuve de force entre les joueurs et la Fédération. « L'affaire est dans une impasse, nous a expliqué Liam Napier, qui a révélé dans le New Zealand Herald le contenu de ce courrier des joueurs à leur fédé, censé être confidentiel. La NZRPA bloque l'accord et, à ce jour, il n'y a pas d'espoir de sortie de crise. C'est la plus grosse crise de notre rugby depuis l'avènement du professionnalisme en 1995. » Nichol a refusé nos multiples requêtes d'interview, arguant que les négociations sont soumises à la confidentialité. Coureur d'ultra-marathons, c'est un négociateur combatif et patient. Il est très proche de Richie McCaw, capitaine quasi sanctifié des champions du monde 2011 et 2015. Dans un show radio, McCaw est venu en soutien du mouvement en faisant part de ses « peurs » face à l'arrivée d'un fonds d'investissement étranger.
David Kirk en a remis une louche : « Lorsque vous vous alignez avec une personne en affaires, vous lui demandez s'il a la même motivation que vous. Avec Silver Lake, la réponse est clairement non : leur seule motivation est de gagner de l'argent. Cela nous expose à de réels risques de détournement culturel. » Arrivé à la tête de la Fédération en janvier 2020, le nouveau directeur de la NZRU, Mark Robinson, se coltine ce dossier brûlant. Un baptême du feu pour cet ancien centre, âgé de 47 ans lui aussi, qui compte sur son bristol neuf sélections avec les Blacks au début des années 2000.
« Nous avons besoin d'investissements privés pour redresser la colonne vertébrale de notre sport. Aujourd'hui, les jeunes Néo-Zélandais préfèrent le basket, le skate, le football. Même le e-sport ! »
John Kirwan
Lui a un argument massue : le contrat avec Silver Lake permettra de financer la pratique dans les clubs et les provinces. Les racines du rugby kiwi, qui ont naguère constitué la force de la Nouvelle-Zélande. « Notre rugby de terroir est sinistré », nous confirme John Kirwan, champion du monde en 1987, 35 essais en 63 sélections. « Sur une échelle de 1 à 10, l'état d'urgence est à 8 », s'alarme l'ancien trois-quarts vedette, qui a été sélectionneur de l'Italie et du Japon. Kirwan, lui, est en faveur du deal avec Silver Lake. « Nous avons besoin d'investissements privés pour redresser la colonne vertébrale de notre sport. Aujourd'hui, les jeunes Néo-Zélandais préfèrent le basket, le skate, le football. Même le e-sport ! » Kirwan est père de trois enfants, aucun n'a choisi le rugby.
Le Néo-Zélandais de 48 ans Tony Marsh, naturalisé français, compte 21 sélections avec les Bleus. « Dans mon enfance, le rugby était tout en Nouvelle-Zélande. Avant, dans un même club, on voyait quatre ou cinq équipes par classe d'âge. Aujourd'hui, certains ne parviennent pas à aligner une équipe complète. Il y a tant d'autres options pour les gamins... »
Les All Blacks frondeurs veulent apparaître comme un rempart vertueux, des gardiens de l'âme éternelle du maillot noir. Eux osent s'opposer à la voracité versatile du monde de la finance. La cause semble noble, pourtant la réalité est plus complexe. La NZRPA, qui veille aux intérêts des joueurs (en Nouvelle-Zélande, ces derniers ne sont pas rémunérés par les clubs mais par leur fédération), veut conserver leurs acquis. Ils perçoivent aujourd'hui 36,5 % des revenus annuels de la Fédé. En cas d'accord avec Silver Lake, la NZRU envisage de réduire ce pourcentage à 31 % ou 32 %. Une baisse inconcevable pour les joueurs. Mark Robinson a bien fait valoir que malgré un pourcentage moindre, l'enveloppe globale sera supérieure : rien à faire ! Le conflit est devenu une guerre de tranchées dont l'issue repose en partie sur le pourcentage du deal alloué aux joueurs.
Il lâche une bombe en qualifiant les All Blacks de « cupides »
Chacun joue sa partition, appuie sur les cordes sensibles : le clan des joueurs agite le chiffon rouge d'un exode massif des All Blacks vers l'Europe ou le Japon en cas de baisse des rémunérations. En vieux crocodile politique, Bret Impey, qui fut président du conseil d'administration de la NZRU avant de devoir se retirer suite à un cancer, est venu au soutien de son président novice : il a lâché une bombe en qualifiant les All Blacks de « cupides ». Il s'est aliéné les joueurs, certes, mais a rallié à sa cause les 26 provinces et une grande majorité des clubs qui, tous exsangues financièrement, attendent des fonds.
Avec cette manoeuvre habile, Impey a polarisé le débat de manière très manichéenne : opposant d'un côté les joueurs « bien payés », de l'autre les « déshérités » du rugby d'en bas. « Les joueurs doivent maintenant veiller à ne pas se mettre à dos l'opinion publique », prévient Tony Marsh. La NZRPA a mis sur la table des contre-propositions. Par exemple, une souscription populaire inspirée du modèle des « socios » du FC Barcelone : 5 % du capital fédéral vendus « à nos compatriotes néo-zélandais, solides comme un roc », selon la formule de David Kirk. Au coeur de cette mêlée, le sélectionneur all black Ian Foster doit se démener. « Il est coincé entre la Fédération, qui le rémunère, et l'obligation de loyauté vis-à-vis de ses joueurs, pointe Liam Napier. C'est inextricable. Il aimerait que le problème soit résolu au plus vite, d'une manière ou d'une autre. »
Pour Jamie Wall, journaliste et essayiste, le maillot noir serait « otage » d'une lutte de pouvoir : « La souscription populaire, si elle avait lieu, se ferait adossée au groupe d'investissements Forsyth Barr, dirigé par devinez qui ? David Kirk. De l'autre côté, la connexion avec Silver Lake s'est faite grâce à des potes de fac de Mark Robinson. L'histoire, c'est juste deux bandes de potes qui se déchirent pour la conquête de la Fédé. Les gens de la rue ne comprennent pas bien car c'est un débat avec des arguments très liés au business, loin des préoccupations quotidiennes. »
Seule certitude, un « aggiornamento » du rugby néo-zélandais est urgent. Il se meurt inexorablement depuis des années. Pour un tas de raisons. En France, les matches des Bleus sont accessibles à tous grâce au service public. C'est fondamental pour sa popularité. En Nouvelle-Zélande, les All Blacks ont été vendus à la chaîne cryptée Sky. Ou sont disponibles en streaming payant, comme lors du dernier Mondial. Un choix qui a coupé le rugby d'une partie de son audience. Les jeunes n'ont pas les moyens de s'offrir un pass. À leurs yeux, le rugby est « un truc d'anciens » qui a du mal à faire le poids face aux sollicitations des réseaux sociaux. Le feuilleton hebdomadaire du Super Rugby ronronne sans passion : toujours les mêmes équipes, sans la dramaturgie des descentes ou accessions. « Dans les pubs d'Auckland, la région la plus dense démographiquement, les gens s'enflamment pour des combats d'UFC, plus spectaculaires », note Jamie Wall.
« Le rubgy n'est plus aussi inclusif alors beaucoup s'en détournent »
Tony Marsh, ex-joueur
Les gamins jouent de moins en moins au rugby, sport associé à la notion de dangerosité. « Les parents hésitent à y inscrire leurs enfants », pointe John Kirwan. Les familles de Pakehas (d'origine européenne) craignent de livrer leurs marmots à la puissance des jeunes Polynésiens, dont la constitution au même âge va parfois du simple au double. Des catégories de poids ont été imaginées par la NZRU. Ainsi, pour les « moins de 6 ans », il existe deux catégories dans les clubs : « moins de 25 kg » ou « open » pour ceux qui pèsent plus. Pour les « moins de 12 ans », il y en a aussi deux : les « moins de 54 kg » ou les « open ». Plus tard, en scolaires, le modèle élitiste des écoles fait que si des mômes ne sont pas dans l'équipe première du lycée, ils finissent par se désintéresser du rugby. Et une fois un diplôme en poche, les jeunes Néo-Zélandais ne vont plus jouer en club. « D'autres disciplines font un meilleur job d'un point de vue marketing, reconnaît Kirwan. Le rugby, sport de combat, a du mal à assimiler la notion de fun. »
Pour Tony Marsh, les pistes sont pourtant nombreuses pour séduire le public : « Dans son ADN, le rugby est un sport pour tous : grands, gros, petits. Aujourd'hui, il n'est plus aussi inclusif et privilégie la puissance, alors beaucoup s'en détournent. Un tas de gens aimeraient jouer sans contact physique, à la touche. Il faut promouvoir le rugby féminin aussi. Les Blacks Ferns, qui ont remporté l'or olympique à sept à Tokyo il y a quelques jours (en finale contre la France), vont y contribuer. Et puis il faudrait revoir le format des compétitions, fonctionner sur des cycles de quatre ans. L'année suivant les Coupes du monde, créer une compétition de clubs dans laquelle chaque star des All Blacks pourrait défendre les couleurs de sa formation d'origine pour redonner de l'engouement à la vie locale des clubs. »
Début juillet, les All Blacks ont enchaîné les victoires. Ils ont étrillé une sélection B des Tonga (102-0, 16 essais inscrits), une équipe composée de joueurs amateurs. Puis battu largement les Fidji, par deux fois, à domicile. Avant de démarrer leur série contre l'Australie par une victoire 33-25 samedi dernier (prochain match ce samedi). En apparence, tout va bien. Mais la menace pèse plus que jamais sur le rugby kiwi.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Un article éclairant sur la situation du rugby Néozélandais, figure de proue du Rugby mondial, confronté à des problèmes financier que notre Rugby hexagonal rencontre également et que la crise sanitaire a brutalement mis à vif...
- L'arrivée d'un investisseur étranger au capital du patrimoine national est perçue comme une intrusion. Car comme tous les fonds d'investissement, sa vocation est la rentabilité de ses intérêts.
- L'histoire, c'est juste deux bandes de potes qui se déchirent pour la conquête de la Fédé. Les gens de la rue ne comprennent pas bien car c'est un débat avec des arguments très liés au business, loin des préoccupations quotidiennes. »
- Le feuilleton hebdomadaire du Super Rugby ronronne sans passion : toujours les mêmes équipes, sans la dramaturgie des descentes ou accessions.
- En France, les matches des Bleus sont accessibles à tous grâce au service public. C'est fondamental pour sa popularité. En Nouvelle-Zélande, les All Blacks ont été vendus à la chaîne cryptée Sky.
- « Dans son ADN, le rugby est un sport pour tous : grands, gros, petits. Aujourd'hui, il n'est plus aussi inclusif et privilégie la puissance, alors beaucoup s'en détournent...
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- L'histoire, c'est juste deux bandes de potes qui se déchirent pour la conquête de la Fédé. Les gens de la rue ne comprennent pas bien car c'est un débat avec des arguments très liés au business, loin des préoccupations quotidiennes. »
- Le feuilleton hebdomadaire du Super Rugby ronronne sans passion : toujours les mêmes équipes, sans la dramaturgie des descentes ou accessions.
- En France, les matches des Bleus sont accessibles à tous grâce au service public. C'est fondamental pour sa popularité. En Nouvelle-Zélande, les All Blacks ont été vendus à la chaîne cryptée Sky.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Cet article démontre surtout (s'il en était besoin) que le socle du rugby demeure plus que jamais les clubs. Le rugby néo-zélandais incontestablement dominant par sur le scène internationale est en train de pourrir par la racine.
La FFR toujours plus gourmande et exigeante envers les clubs pour ramener les bleus en haut de l'affiche ferait bien de se méfier d'une politique à courte vue
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Re: Le Pognon et le Rugby
sudiste a écrit:Cet article démontre surtout (s'il en était besoin) que le socle du rugby demeure plus que jamais les clubs. Le rugby néo-zélandais incontestablement dominant par sur le scène internationale est en train de pourrir par la racine.
La FFR toujours plus gourmande et exigeante envers les clubs pour ramener les bleus en haut de l'affiche ferait bien de se méfier d'une politique à courte vue
Il y a une interdépendance entre tous les mondes du Rugby, équipe nationale, clubs professionnels, Rugby amateur, tous sont fondamentaux pour la transmission et la survie de la culture Rugby...
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Re: Le Pognon et le Rugby
sudiste a écrit:Cet article démontre surtout (s'il en était besoin) que le socle du rugby demeure plus que jamais les clubs. Le rugby néo-zélandais incontestablement dominant par sur le scène internationale est en train de pourrir par la racine.
La FFR toujours plus gourmande et exigeante envers les clubs pour ramener les bleus en haut de l'affiche ferait bien de se méfier d'une politique à courte vue
Cet article montre que NZ est un petit pays et quil n’a pas la puissance financiere du japon ou europe.
En payant ses internationaux ca les fragilisent encore plus car ca leur coute un bras. Avec la crise actuelle, c’est pire (pour tout le monde)
C’est la fede qui a fixé les regles pour etre selectionnable, libre a eux de les changer.
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Re: Le Pognon et le Rugby
sudiste a écrit:Cet article démontre surtout (s'il en était besoin) que le socle du rugby demeure plus que jamais les clubs. Le rugby néo-zélandais incontestablement dominant par sur le scène internationale est en train de pourrir par la racine.
La FFR toujours plus gourmande et exigeante envers les clubs pour ramener les bleus en haut de l'affiche ferait bien de se méfier d'une politique à courte vue
C'est le danger effectivement, le top 14 , c'est la rivalité de clôchers de notre enfance mais en plus gros bien sur. En NZ , un supporter des Hurricanes peut voir le match à côté d'un autre des Chiefs, en sirotant sa mousse, sans broncher. C'est sympa mais c'est un peu vide, le championnat des provinces est plus suivi. La FFR me saoule avec ses exigences toujours grandissantes. Jamais un renvoi d'ascenceur, aprés moi le déluge, coupe d'Automne, tournée covid, aprés on à pu découvrir que certains joueurs avaient le niveau mais n'est-ce pas surtout les effets des JIFFS voulu par la Ligue que grâce à la FFR, et puis Galthié à hérité d'une géneration double championne du monde -20.
Quand au rugby NZ, il est au pied du mur, moins attractif pour les jeunes, il joue moins son rôle d'aspirateur , qui à appauvrit d'autres disciplines, malgré des efforts pour le garder ludique chez les petits.
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
Top 14. Le RCT va-t-il dépasser le salary cap cette saison avec l'arrivée de Cheslin Kolbe ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-le-rct-va-t-il-depasser-le-salary-cap-avec-larrivee-de-cheslin-kolbe-290821725.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Top 14. Le RCT va-t-il dépasser le salary cap cette saison avec l'arrivée de Cheslin Kolbe ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-le-rct-va-t-il-depasser-le-salary-cap-avec-larrivee-de-cheslin-kolbe-290821725.php
Ce site toulousain s’est il posé la question pour le ST? Quand on voit leur effectif…
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.sportune.fr/sport-business/rugby/top-14-que-gagnent-les-clubs-du-top-14-rugby-269142
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.midi-olympique.fr/2021/10/24/salary-cap-la-creation-dun-marquee-player-plus-que-jamais-dactualite-9888606.php
Salary cap : la création d'un marquee player plus que jamais d'actualité
Ce lundi, à Clermont-Ferrand, le rugby professionnel français pourrait connaître la plus grande évolution de ces dix dernières années
Lundi après-midi, les présidents du Top 14 se regrouperont, à Clermont-Ferrand, pour évoquer l’avenir du « marquee player », ce joueur dont les émoluments souvent conséquents ne sont pas comptabilisés dans les masses salariales. Celles-ci, aujourd’hui limitées à 11 millions d’euros, seront d’ailleurs progressivement diminuées pour atteindre, en 2025, les dix millions d’euros pour la saison. Mais pourquoi l’idée du « marquee player » revient-elle aujourd’hui sur le devant de la scène après avoir été balayée par Paul Goze et ses pairs il y a deux ans ?
Dernièrement, un agent très influent du milieu nous expliquait : « Les offres émanant du Japon sont conséquentes, pour ne pas dire énormes. Un joueur touchant 1 million d’euros par saison en France reçoit en réalité 700 000 euros, après impôts. » Et les sportifs de haut niveau n’étant pas imposables au Japon, leur rémunération est autrement plus importante. Afin de contrer la menace supposée du Japon et ne pas enrayer la démarche entrepreneuriale des propriétaires des clubs pros, la Ligue présentera donc ce lundi aux quatorze patrons du championnat un plan de route afin d’installer, possiblement dès la saison prochaine, le système du « marquee player ».
Les présidents sont encore divisés…
Avant de présenter le projet de « marquee player » aux présidents du Top 14, le secrétaire général de la LNR Rémi Pallincourt a d’abord fait le tour des clubs pour leur présenter les contours du dossier, ses avantages et ses inconvénients. De ce que l’on comprend, les dirigeants des entités du championnat sont pour le moment divisés sur le sujet. De Clermont à Toulon en passant par Paris ou Lyon, Jacky Lorenzetti, Didier Lacroix, Thomas Lombard, Mohed Altrad, Jean-Michel Guillon, Vincent Merling, Bernard Pontneau, Yann Roubert ou encore Bernard Lemaître seraient tous favorables à l’instauration d’un (voire deux) « marquee player » dès la saison 2022-2023. À l’opposé, Biarritz, Brive, Perpignan, Bordeaux-Bègles ou Castres y seraient aujourd’hui farouchement opposés. Alors, le projet du « marquee player » sera-t-il dès à présent adoubé par un vote ? Le Top 14 va-t-il redevenir, à court terme, l’eldorado des plus grands rugbymen de la planète ? Verdict imminent, semble-t-il…
Marc Duzan
Salary cap : la création d'un marquee player plus que jamais d'actualité
Ce lundi, à Clermont-Ferrand, le rugby professionnel français pourrait connaître la plus grande évolution de ces dix dernières années
Lundi après-midi, les présidents du Top 14 se regrouperont, à Clermont-Ferrand, pour évoquer l’avenir du « marquee player », ce joueur dont les émoluments souvent conséquents ne sont pas comptabilisés dans les masses salariales. Celles-ci, aujourd’hui limitées à 11 millions d’euros, seront d’ailleurs progressivement diminuées pour atteindre, en 2025, les dix millions d’euros pour la saison. Mais pourquoi l’idée du « marquee player » revient-elle aujourd’hui sur le devant de la scène après avoir été balayée par Paul Goze et ses pairs il y a deux ans ?
Dernièrement, un agent très influent du milieu nous expliquait : « Les offres émanant du Japon sont conséquentes, pour ne pas dire énormes. Un joueur touchant 1 million d’euros par saison en France reçoit en réalité 700 000 euros, après impôts. » Et les sportifs de haut niveau n’étant pas imposables au Japon, leur rémunération est autrement plus importante. Afin de contrer la menace supposée du Japon et ne pas enrayer la démarche entrepreneuriale des propriétaires des clubs pros, la Ligue présentera donc ce lundi aux quatorze patrons du championnat un plan de route afin d’installer, possiblement dès la saison prochaine, le système du « marquee player ».
Les présidents sont encore divisés…
Avant de présenter le projet de « marquee player » aux présidents du Top 14, le secrétaire général de la LNR Rémi Pallincourt a d’abord fait le tour des clubs pour leur présenter les contours du dossier, ses avantages et ses inconvénients. De ce que l’on comprend, les dirigeants des entités du championnat sont pour le moment divisés sur le sujet. De Clermont à Toulon en passant par Paris ou Lyon, Jacky Lorenzetti, Didier Lacroix, Thomas Lombard, Mohed Altrad, Jean-Michel Guillon, Vincent Merling, Bernard Pontneau, Yann Roubert ou encore Bernard Lemaître seraient tous favorables à l’instauration d’un (voire deux) « marquee player » dès la saison 2022-2023. À l’opposé, Biarritz, Brive, Perpignan, Bordeaux-Bègles ou Castres y seraient aujourd’hui farouchement opposés. Alors, le projet du « marquee player » sera-t-il dès à présent adoubé par un vote ? Le Top 14 va-t-il redevenir, à court terme, l’eldorado des plus grands rugbymen de la planète ? Verdict imminent, semble-t-il…
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Re: Le Pognon et le Rugby
Une majorité de président seraient pour le Marquee Players, je suis surpris que Merling y soit favorable, en plus, on parle de possiblement deux joueurs par club...
On va relancer la course aux armements, l'argument et maintenant le prétexte de l'attractivité du championnat Japonnais, avant c'était celui du championnat Anglais. Toujours plus de pognon, de stars, d'agents, de transferts, je ne crois pas que ce soit la bonne voie à suivre pour le Rugby et pour notre championnat
On va relancer la course aux armements, l'argument et maintenant le prétexte de l'attractivité du championnat Japonnais, avant c'était celui du championnat Anglais. Toujours plus de pognon, de stars, d'agents, de transferts, je ne crois pas que ce soit la bonne voie à suivre pour le Rugby et pour notre championnat
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Re: Le Pognon et le Rugby
En plus d'être une mauvaise idée, des clubs ne pourront clairement pas faire valoir ce droit de Marquee-Player (nous par exemple), on reviendrait à agrandir un gouffre des inégalités alors qu'il était en train se rétrécir justement.... Avec 2 Marquee player, admettons que pour nous ce soit Jalibert et une autre super star, les autres pourront demader une augmentation de salaire assez conséquente car les deux autres ne figurent pas dans le salary cap... L'histoire du serpent qui se mord la queue, on va droit vers une politique qui ne profitera qu'aux clubs riches et c'est pas pour me plaire, bien au contraire...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Big'Ben a écrit:En plus d'être une mauvaise idée, des clubs ne pourront clairement pas faire valoir ce droit de Marquee-Player (nous par exemple), on reviendrait à agrandir un gouffre des inégalités alors qu'il était en train se rétrécir justement.... Avec 2 Marquee player, admettons que pour nous ce soit Jalibert et une autre super star, les autres pourront demader une augmentation de salaire assez conséquente car les deux autres ne figurent pas dans le salary cap... L'histoire du serpent qui se mord la queue, on va droit vers une politique qui ne profitera qu'aux clubs riches et c'est pas pour me plaire, bien au contraire...
Complètement d'accord avec toi, on se dirigeait vers une plus grande équité financière, donc vers une plus grande équité sportive, cela ne pouvait que renforcer l'intérêt de notre championnat, en donnant une prime aux projets sportifs les plus intelligents...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:En plus d'être une mauvaise idée, des clubs ne pourront clairement pas faire valoir ce droit de Marquee-Player (nous par exemple), on reviendrait à agrandir un gouffre des inégalités alors qu'il était en train se rétrécir justement.... Avec 2 Marquee player, admettons que pour nous ce soit Jalibert et une autre super star, les autres pourront demader une augmentation de salaire assez conséquente car les deux autres ne figurent pas dans le salary cap... L'histoire du serpent qui se mord la queue, on va droit vers une politique qui ne profitera qu'aux clubs riches et c'est pas pour me plaire, bien au contraire...
Complètement d'accord avec toi, on se dirigeait vers une plus grande équité financière, donc vers une plus grande équité sportive, cela ne pouvait que renforcer l'intérêt de notre championnat, en donnant une prime aux projets sportifs les plus intelligents...
Oui, et visiblement cette équité sportive dérange
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Re: Le Pognon et le Rugby
Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:En plus d'être une mauvaise idée, des clubs ne pourront clairement pas faire valoir ce droit de Marquee-Player (nous par exemple), on reviendrait à agrandir un gouffre des inégalités alors qu'il était en train se rétrécir justement.... Avec 2 Marquee player, admettons que pour nous ce soit Jalibert et une autre super star, les autres pourront demader une augmentation de salaire assez conséquente car les deux autres ne figurent pas dans le salary cap... L'histoire du serpent qui se mord la queue, on va droit vers une politique qui ne profitera qu'aux clubs riches et c'est pas pour me plaire, bien au contraire...
Complètement d'accord avec toi, on se dirigeait vers une plus grande équité financière, donc vers une plus grande équité sportive, cela ne pouvait que renforcer l'intérêt de notre championnat, en donnant une prime aux projets sportifs les plus intelligents...
Oui, et visiblement cette équité sportive dérange
Oui, c'est absolument insupportable pour certains que leur pognon ne leur permette pas de s'assurer un avantage compétitif...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Une majorité de président seraient pour le Marquee Players, je suis surpris que Merling y soit favorable, en plus, on parle de possiblement deux joueurs par club...
On va relancer la course aux armements, l'argument et maintenant le prétexte de l'attractivité du championnat Japonnais, avant c'était celui du championnat Anglais. Toujours plus de pognon, de stars, d'agents, de transferts, je ne crois pas que ce soit la bonne voie à suivre pour le Rugby et pour notre championnat
La même chose que toi: la surprise Merling !
Cependant, il est nettement plus actif sur le marché des transferts que lors des saisons précédentes. A quoi est dû ce changement de braquet économique pour nos voisins de LR ?
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
S'en est presque inquiétant de voir qu'on fait parti d'une minorité pour le marquee player. Est-ce parce-que L. Marti est fondamentalement contre où est-ce parce-que on aura jamais les moyens de rivaliser avec les autres ?
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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